ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : bit.ly/radioE1
À l'occasion de la sortie du film "L'Art d'être heureux" au cinéma le 30 octobre, Benoît Poelvoorde et Stefan Liberski se confient au micro de Thomas Isle dans Culture médias.
Retrouvez "L'invité culture" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
Nos nouveautés : http://bit.ly/1pij4sV
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/
À l'occasion de la sortie du film "L'Art d'être heureux" au cinéma le 30 octobre, Benoît Poelvoorde et Stefan Liberski se confient au micro de Thomas Isle dans Culture médias.
Retrouvez "L'invité culture" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
Nos nouveautés : http://bit.ly/1pij4sV
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Vous êtes bien sur Europe 1 si vous venez de nous rejoindre, c'est Culture Média, 9h30, 11h avec Thomas Hill et vos invités ce matin.
00:05Thomas vous recevez Benoît Poudvorde et Stéphane Liberski pour le film L'Art d'être Heureux qui sort demain partout en France.
00:12Excusez-moi de vous interrompre, Thomas vous nous disiez votre passion, votre amour de ce musicien André Rieu.
00:18C'est étonnant, on s'est dit pourquoi vous n'en parlez pas, c'est de la grande musique.
00:22C'est vrai qu'il n'en parle jamais.
00:24André Rieu, je vais le voir ce week-end.
00:26Vous avez fait partager ce beau moment pendant les publicités, vous avez dit au tard de revoir André.
00:34C'est devenu un ami ?
00:37Oui, on est proches, on s'est rapprochés.
00:39C'est du violon, ça a ma part.
00:41Quand on aime la musique, quand on aime le bon son.
00:43C'est du gros son comme vous le dites.
00:45Allez, on reprend l'affaire.
00:47Je crois que les auditeurs sont là.
00:49L'aventurier.
00:51Ils s'assiedent dans la bagnole à fond, les ballons.
00:54Et là, on fait des kiosques de Badière.
00:56Il y en a une ambiance là-bas.
00:58Faut le voir sur les routes de Badière.
01:00Faut l'écouter sur les routes de Badière.
01:02J'ai des petits posters dans notre loge.
01:04Bon, on va revenir au film.
01:06On en est, c'est le copain.
01:08C'est le Rieu, c'est mon vieux pote.
01:10C'est un intime.
01:12En vrai, ce grand vieux dédé.
01:14On l'appelle Rieu.
01:16Parlons plutôt de Machon.
01:18Ce personnage de Machon dans votre film, l'art d'être heureux.
01:21Parce que c'est quelqu'un qui parle beaucoup tout seul.
01:23Machon, comme vous le faites parfois d'ailleurs.
01:26Il répond à des interviews imaginaires.
01:29Il se fait des auto-interviews.
01:31Je trouve que ça le caractérise assez bien.
01:35C'est quelqu'un qui est un peu enfermé dans ses concepts,
01:39dans ses idées qui se font lui-même.
01:41C'est un vrai solitaire.
01:43Mais, il va rencontrer les autres.
01:45C'est-à-dire qu'au départ,
01:47il cultive plutôt l'art d'être malheureux.
01:49Parce qu'il est seul avec lui.
01:51C'est un moi-je, moi-je, moi-je.
01:53Et donc, il se fait des auto-interviews.
01:56Parce qu'il n'y a personne qui lui pose de meilleures questions que lui.
02:01D'ailleurs, parce qu'il peut y répondre avec des citations.
02:04Et voilà.
02:06Le film, ça raconte ça lui-même.
02:08Précisons qu'on parle bien du personnage.
02:10Parce qu'à un moment, j'ai pensé qu'il n'y avait pas eu un malentendu.
02:12Avec nos auditeurs.
02:14Alors, est-ce que vous avez très bien amené...
02:16Monsieur... Mathieu.
02:19Fais-moi Jean-Pierre.
02:20Comment dirais-je ?
02:21Thomas.
02:22Thomas, c'est ce que j'ai dit.
02:23Mais je pensais à M. Rieu et puis après à un autre ami.
02:25Donc, vous m'avez parlé de moi.
02:26Enfin bref, nous nous égarons.
02:27Mais simplement pour dire,
02:28vous avez raison qu'à un moment,
02:29il y a quelque chose de ce personnage qui peut me ressembler.
02:31Quand on lui dit, vous devriez apprendre à fermer votre gueule.
02:34Ça se passe.
02:36Je ne sais pas, oui.
02:37Mais, je ne vous interromps plus.
02:39Parce que vous avez dit un truc très intéressant hier,
02:41à la première.
02:42Il est quand même assez révélateur de notre époque.
02:44Ah bah oui, oui.
02:45Où on s'écoute parler.
02:47Non, où on est un peu dans les pièges de l'identité.
02:49Comme ça, être soi.
02:51Mon ressenti.
02:53Qui suis-je ?
02:54Moi, moi, moi.
02:55Et à partir de...
02:57Ce qu'on découvre un peu dans le film, peut-être.
02:59Je le dis, ce n'est pas vraiment un scoop.
03:01D'être heureux, c'est peut-être ça.
03:03C'est peut-être de s'oublier un peu.
03:05Et c'est peut-être le collectif.
03:06Aujourd'hui.
03:07Et alors, Machon, il va justement rencontrer Cécile,
03:09une galeriste très ambiguë,
03:11qui passe comme ça, on l'a dit,
03:13un peu du chaud au froid en un quart de seconde.
03:15Jouée par l'excellente Camille Cotin.
03:17Qui vous mène complètement par le bout du nez.
03:19C'est le cas de le dire.
03:21Et on ne comprend jamais vraiment, d'ailleurs, ce qu'elle cherche
03:23à obtenir de vous, Benoît Poulevard.
03:25En tout cas, je peux vous dire que dans ce film,
03:27pour les amateurs d'humiliation, j'en prends quand même quelques unes.
03:29C'est cool.
03:31J'ai juste qu'à me mettre à genoux et à sortir un tout petit bout de langue
03:33en tentant un vin d'abaiser
03:35qui me sera refusé.
03:37Et puis alors, malheureusement,
03:39les confrontations contre moi,
03:41les canalisations de mes toilettes explosent,
03:43la peinture ne vient pas,
03:45le concept ne vient pas,
03:47l'art n'est pas au rendez-vous.
03:49Et je tombe amoureux de cette jeune fille qui a une galerie
03:51et qui est imprévisible.
03:53A l'heure totalement imprévisible.
03:55Il se heurte à la réalité.
03:57C'est très difficile à jouer.
03:59On ne le sait pas.
04:01Jamais.
04:03En tout cas, on vous souhaite avec ce film le même succès
04:05que pour un film qui est depuis quelques jours
04:07au cinéma et qui fait un carton.
04:14Un film qui s'appelle Forever Young ?
04:16Non, qui s'appelle L'Amour Ouf
04:18avec effectivement
04:20Forever Young d'AlphaVille dans la bande originale.
04:22L'Amour Ouf,
04:24deuxième film de Gilles Lelouch
04:26dans lequel vous jouez Benoit Poulevoorde,
04:28presque 2 millions d'entrées déjà en salles.
04:30Non, pas moi !
04:32Non mais c'est colossal !
04:34Mais il paraît que c'est un peu grâce à vous
04:36que ce film est né,
04:38parce que c'est vous qui avez glissé le livre
04:40de Neville Thompson à Gilles Lelouch.
04:42Mais le mot glisser est assez juste.
04:46Je l'avais là sous la main, je l'ai glissé.
04:48Je glisse mon livre.
04:50Tiens, prends-le. Prends ce livre, fais-en quelque chose.
04:52Et voilà L'Amour Ouf.
04:54Oui, on était là-dessus ensemble, c'est vrai.
04:56Et il y a un lien d'ailleurs entre les deux films,
04:58c'est votre coupe de cheveux.
05:00Ah, bravo !
05:02Là je dis bravo, là je fais monsieur,
05:04c'est du métier, très loin du copain d'André.
05:06Là on est revenu avec mon Thomas.
05:08100% c'est bon.
05:10J'ai terminé ce film,
05:12Gilles me demandait d'avoir une sorte de brosse,
05:14et donc il a fallu me raser la nuque
05:16pour que je sois un petit peu plus...
05:18comment dirais-je...
05:20un peu plus méchant.
05:22Il m'a rasé les cheveux.
05:24Et nous voulions des cheveux plus longs
05:26et une grosse barbe, mais je ne pouvais pas, je n'en avais plus.
05:28Alors il fallait trouver quelque chose de distinctif.
05:30Et d'un peu ridicule.
05:32Et d'un peu ridicule pour l'art d'être heureux.
05:34Mais une idée, on le sent à nouveau,
05:36c'est un concept un peu.
05:38C'était le premier jour de tournage.
05:40Oui, oui, on s'est dit...
05:44Vous savez, c'est un peu comme...
05:46Comme une tonsure.
05:48Il y a des gens comme ça, tu...
05:50On dirait la coupe de Gérard Juniau
05:52dans Les Bronzés, quand il sort chez le coiffeur.
05:54Un petit peu, il y a aussi...
05:56De toute façon, on ne comprend pas.
05:58De toute façon, ce qui est amusant, ce sont ces gens
06:00qui se distinguent par un tout petit truc.
06:02Et ça n'est jamais justifié.
06:04Non.
06:06On l'appelle deux fois monsieur l'abbé, alors que tu dis...
06:08On ne comprend pas, c'est une coupe de cheveux bonnet.
06:10Mais en fait, c'est venu sous...
06:12Bêtement, on se dit...
06:14Je ne voulais pas mettre de perruque.
06:16Je ne voulais pas mettre de truc, parce que je savais qu'il allait faire chaud.
06:18Et je déteste mettre de la colle sur mon visage.
06:22Et j'ai dit, rase tout en dessous.
06:24Rase tout.
06:26Le coiffeur a fait ça.
06:28On a essayé les lunettes.
06:30On s'est envoyé par SMS une paire de lunettes que j'ai achetées.
06:32C'est bon, c'est ridicule, on garde.
06:34Tu sais, c'est comme...
06:36Je dis qu'ils mettent des toutes petites queues de rats.
06:38Et on ne comprend pas.
06:40C'est le dernier vestige
06:42de leur individualité rock'n'roll.
06:44Et ils ne veulent pas. Et on se demande, quand ils vont
06:46à la DFR, ça va faire quoi ?
06:48Et tu te dis, mon Dieu, mais qu'est-ce qu'il fait ?
06:50C'est terrible.
06:52Et lui, c'est ça. Son petit signe à lui.
06:54Sa petite façon d'être.