• il y a 11 heures
Avec Arlette Chabot et Guy Carlier

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-11-08##

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Transcription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— Bien. Si nous parlions, Maxime Trouleau, de cet incident diplomatique qui s'est produit hier entre la France et Israël,
00:10plusieurs vidéos ont été commentées sur les réseaux sociaux. — Oui. Un incident, Jean-Jacques, en deux étapes.
00:15La première, je vous la raconte. Nous sommes en pleine visite de Jean-Noël Barraud, le ministre des Affaires étrangères en Israël.
00:21Et hier, des policiers israéliens sont entrés armés et sans autorisation, selon le ministre, sur un site religieux
00:28appartenant à la France. Nous sommes à Jérusalem. Mais ça appartient à la France. C'est l'enceinte du domaine national de l'Héléona,
00:35qui est sous protection diplomatique française. Donc ça, c'est la première...
00:39— Tiens. À propos d'Héléona, je voudrais préciser que c'est au sommet du Mont des Oliviers, que ça a été donné à la France en 1868.
00:47C'est là, paraît-il, que le Christ a enseigné le Notre-Père à ses disciples.
00:55Le Christ aurait enseigné Notre-Père à ses disciples. — Voilà. Et donc là, sur ce lieu-là, il y avait donc des policiers israéliens armés,
01:05selon le ministre des Affaires étrangères. Voilà pour la première étape. Deuxième étape, deuxième incident, cette fois-ci.
01:10Les deux gendarmes français appartenant au consulat français sont arrêtés par les policiers israéliens, des gendarmes qui sont éberlués,
01:17énervés par la situation. La scène a été filmée par un de nos confrères de RFI.
01:22— Vous êtes dedans, avec vos armes ? — On attend les consignes depuis tout à l'heure, à notre niveau, les consignes, pour savoir en fait ce qu'il en est maintenant.
01:29— Allez-y, on t'en parle, c'est fait. — Vous allez arrêter des militaires français ? Vous êtes sûrs ? Vous allez arrêter des militaires français ?
01:36— Vous allez venir avec nous à la station de relais. Si vous venez pas, on va vous arrêter.
01:41— Voilà, on l'entend. Vous allez arrêter des militaires français. Faut-il le rappeler. Les gendarmes sont des militaires.
01:46Les policiers israéliens donc tentent ensuite d'interpeller nos deux gendarmes. On est à deux doigts d'en venir aux mains.
01:51— Ne me touche pas ! Don't touch me ! — Don't touch him, boy ! Come with me ! Don't touch him ! Come with me !
01:57Les deux gendarmes sont finalement arrêtés, puis relâchés. La police israélienne expliquera plus tard que les deux hommes n'étaient pas en uniforme
02:05et qu'ils n'avaient pas montré leur carte professionnelle. — Ce qui est faux. — Ce qui est faux. Réponse des deux gendarmes.
02:10Ils savaient qui nous étions, sachant qu'en plus, la venue de John Elberow était prévue. L'ambassadeur israélien en France sera convoqué dans les prochains jours.
02:17— Oui. Ça dénote quoi, Arlette Jabot ? — Il y a une tension entre la France et Israël. Mais en fait, ce genre d'incident est fréquent.
02:26Il y a deux précédents. On le sait. Alors il y a la célèbre phrase et le voyage de Jacques Chirac. Nous sommes en 1996.
02:33Lui aussi, il devait aller dans la vieille ville. Aussi, il y a l'Église sainte-Anne, qui est aussi gérée ou attribuée à la France.
02:41Et puis il y a cette célèbre sortie. Je vous fais la sortie. « You want me to take my plane and back to France ? ». Voilà.
02:48Ça, c'était Jacques Chirac face aux policiers israéliens dans la vieille ville où il voulait rencontrer, effectivement aussi discuter avec des Palestiniens.
02:56Et puis un incident assez comparable en 2020 avec Emmanuel Macron, qui avait d'ailleurs essayé d'imiter lui aussi un peu la tonalité et l'accent de Jacques Chirac
03:04en s'opposant à des policiers. C'est toujours la même histoire. Quand il y a une tension, on voit bien qu'Israël, quand même,
03:10va un tout petit peu trop loin, parce que c'est effectivement... Ces lieux sont sous contrôle de Courchevel France à Jérusalem.
03:18Donc c'est un territoire français. Donc des policiers israéliens n'ont rien à faire à l'intérieur.
03:23— Oui. Guy Carlier. — Oui, c'est vrai. Je repense à cette phrase de Jacques Chirac et à l'attention...
03:29— À cette image. — À l'attention, à ces images. Et au-delà de son accent, etc., il est resté l'image de cette oppression, cette pression policière,
03:41cette tension qu'on retrouve là dans ce qu'il vient de nous décrire. Et c'est le symbole tout simplement de l'état de nos relations avec Israël en ce moment.
03:52— Oui. Relations qui sont en train de se dégrader. — Oui. Elles sont dégradées, parce qu'il y a... On va dire comme ça.
03:57Il y a des malentendus, effectivement, ou des expressions différentes du président de la République qui ont beaucoup fâché.
04:03Jean-Noël Barraud disait à juste titre hier, au fond, qu'il a été envoyé pour un peu réparer ou remettre un peu de lien ou de liant
04:12entre Paris et Tel Aviv ou Jérusalem. Eh bien finalement, c'est totalement raté, bien entendu.
04:21— Il est 8 h 30. Merci à tous les deux. Bon week-end. Il est 8 h 30. Antoine Léaument, qui est député LFI, sera avec nous dans quelques minutes.
04:32Nous allons parler évidemment de cet incident. Nous allons parler de narcotrafic, de politique, de l'élection de Donald Trump,
04:40avec Antoine Léaument, en attendant le rappel des titres de l'actualité.

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