• le mois dernier
Avec Arlette Chabot et Guy Carlier

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
______________________________________

Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
______________________________________

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-11-15##

Category

🗞
News
Transcription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— L'autre événement de la semaine, évidemment, sont les réquisitions envers les dirigeants du, je dis, Front National,
00:11parce qu'à l'époque, ils étaient du Front National. Maintenant, c'est le Rassemblement national. Marine Le Pen en tête.
00:16On en parle ce matin avec vous, Benjamin Aiglaise, parce que ces réquisitions ont provoqué des réactions et des réactions à l'étranger.
00:24Et notamment de Viktor Orban et de Moscou, du Kremlin.
00:31— Oui. On commence par le conservateur Viktor Orban, Premier ministre hongrois, qui écrit sur Twitter
00:36« Je n'arrivais pas à croire les nouvelles d'hier concernant Marine Le Pen ». « Marine », écrit-il, « n'oubliez pas ce que nous sommes
00:44avec vous dans cette bataille ». Et puis il poursuit en comparant Marine Le Pen carrément à Donald Trump.
00:50« N'oubliez pas, se faire harceler par la justice a été une étape cruciale dans la victoire du président Donald Trump ».
00:55Effectivement, alors, on a d'un côté Viktor Orban et puis on a Moscou de l'autre, avec le soutien apporté par Maria Zakharova,
01:02qui sait, c'est la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. « Ça part en vrille », a-t-elle dit, « la démocratie française est en lambeaux ».
01:09— Vous vous rendez compte ? C'est le Kremlin, maintenant, qui nous donne des leçons et qui nous dit « la démocratie française est en lambeaux ».
01:16— Qu'est-ce que vous en pensez, vous, Arlette Schiavone ? — Je pense que c'est pas une bonne nouvelle pour Marine Le Pen.
01:21Le soutien venant de Moscou, Orban, c'est assez logique. Il compare avec Trump. C'est aussi une interrogation que nous avons eue hier
01:29en se demandant, ou avant-hier, est-ce qu'effectivement, finalement, c'est pas rendre service à Marine Le Pen. En tout cas, elle va se victimiser.
01:38— Bon. C'est effectivement une question. Et on l'a comparée, effectivement, à Donald Trump, qui croule sous... Alors là, pas encore totalement les peines,
01:47mais les procès, les condamnations, la culpabilité. Et tout ça, l'a servi. Sur le thème « on veut l'abattre », vous voyez,
01:52on veut tellement l'abattre que la justice, effectivement, est mobilisée pour l'écarter. Ça, c'est assez logique.
01:58Mais alors du côté de Moscou, ça, franchement, c'est un rappel du passé, des relations passées entre le RN et Vladimir Poutine,
02:07Marine Le Pen et Vladimir Poutine. C'est pas terrible. — Non, c'est vrai. C'est des soutiens assez douteux. Mais le problème, vous venez de dire,
02:17Arlette, on peut se poser la question de savoir si c'est justifié ou pas. Non, c'est... — Non, je n'ai pas dit « justifié ».
02:27J'ai dit « comparé à Donald Trump », c'est-à-dire... — Ah d'accord. Mais sur les réquisitions... — Ah bah la culpabilité est évidente.
02:32— Sur les réquisitions, elles sont pas... Alors il semble qu'il y ait eu des mots des procureurs qui sont, comment dirais-je...
02:41— Contestables. — ...subjectifs et contestables. Là, c'est grave, si c'est le cas. Sur le reste, si on reste sur le strict point de vue du droit,
02:49les réquisitions sont conformes, comme, j'espère, elles pourront l'être dans la prochaine affaire de Nicolas Sarkozy pour Takéline, etc.
03:03Donc j'espère que le... Je crois, comment dire... En plus, ce ne sont que des réquisitions. Ce n'est pas un verdict. On s'affole là-dessus. On sait pas...
03:15— Enfin je rappelle que Marine Le Pen déclarait il n'y a pas si longtemps que ça... Il est scandaleux que des partis politiques puissent voler l'argent des Français.
03:23Elle le disait elle-même. Enfin moi, je veux bien tout ce qu'on veut, les réquisitions. Ce ne sont que des réquisitions.
03:30— Oui, voilà. C'est ça. — Hein ? En plus, on va attendre les décisions des juges. Pardon. Mais tout de suite, on est déjà victime,
03:37parce que c'est facile aujourd'hui. Ça, c'est une tendance mondiale. On tape sur le droit. On tape sur l'état de droit. Ça, c'est facile.
03:45Et on se positionne en victime tout de suite. Maintenant, c'est la manie des hommes politiques.
03:51— Ce qui interroge, c'est l'exécution provisoire, effectivement, de la peine. C'est ça qui peut interroger. — Voilà. L'exécution provisoire.
03:57— Avant effectivement les procédures légitimes d'appel. Et vous avez remarqué, même Jean-Luc Mélenchon souligne effectivement ce petit point hier en disant...
04:05— Voilà. C'est ça qui interroge. La peine, elle était inévitable. Détournement de fonds publics, accusation, condamnation, inéligibilité.
04:12Il s'y attendait évidemment au Rassemblement national. C'est l'exécution provisoire, parce que si cette décision est maintenue,
04:18ça veut dire quand le jugement sera rendu... On attend janvier ou février, effectivement. Ça suppose par exemple... On le sait très bien.
04:25Louis Alliaud doit quitter sa mairie tout de suite. C'est immédiat pour Perpignan. Pour effectivement un élu local, c'est la règle.
04:33— Et Marine Le Pen ne sera plus députée. — Ne sera pas obligée de démissionner. Mais s'il y a une solution, elle ne pourra pas être candidate.
04:40— Elle ne pourra plus être députée. — Et d'autres aussi, comme Aoudoul, etc. Donc c'est une question et une interrogation.
04:45— Mais dites-moi, vous avez suivi le procès. Et vous dites... Mais attendez. Dans le procès, les grands médias se sont pas intéressés à ce procès, à tort d'ailleurs.
04:51Mais dans ce procès, le Rassemblement national s'est très mal défendu. — Oui. Alors il y a eu une interrogation sur la stratégie de défense choisie par Marine Le Pen.
04:59C'est-à-dire en gros on assume tout, on n'a rien fait, on a le droit d'utiliser comme on veut des assistants parlementaires.
05:04Et ça, c'est effectivement un souci, parce qu'il y a des règles à Bruxelles. Donc elle a plaidé. Mais nous, franchement, on peut rien nous reprocher.
05:13C'est pas ce qu'aiment les magistrats. Les magistrats aiment toujours combattre un peu sa coupe, évidemment, qu'on ait l'air de regretter.
05:18— Même si sur le fond, c'est pas vrai. — Qu'on soit politiques ou pas, d'ailleurs. — Et deuxièmement, ce qui est important, c'est que le procès est prévu depuis très longtemps.
05:24Et que ceux qui les misent en cause, pour certains, n'étaient pas préparés. Et à la barre, ils ont été nuls, on va le dire comme ça.
05:32Donc l'impréparation du RN, franchement, ça suppose qu'on s'interroge. C'est vrai. C'était vrai pour Matignon. C'est vrai pour le procès.
05:40Donc ça, effectivement, suscite des questions. — On s'est retrouvés dans... Ils n'étaient pas prêts, parce que c'était une pratique.
05:47Vous avez vu que le MoDem avait le même... C'est un peu comme il y a 30 ans, les histoires de financement culte des partis lors des élections et tout ça.
05:56On a mis... Il y a eu des procès. Il y a eu des gens condamnés, etc. Et puis les choses sont plus ou moins entrées dans l'ordre.
06:03Et là, ça va être la même chose. Il y avait une faille. Il y avait une facilité avec Bruxelles. Ils se sont tous précipités là-dedans.
06:10— Oui, on a utilisé l'argent de l'Europe. — Voilà. Et effectivement, c'est condamnable. Et là, on se retrouve à la situation où c'est le RN.
06:18Et on se trouve avec une future probable candidate. Donc ça pose effectivement un problème.
06:24— Bien. Merci à tous les deux. Nous allons parler avec Nathalie Loiseau, qui est députée européenne, justement, et qui est notre invitée.
06:30Dans quelques instants, en attendant, le rappel des titres de l'actualité, avec vous, Laurie Leclerc. Laurie.

Recommandations