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Transcription
00:00Au lendemain de la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle,
00:02je voudrais juste vous montrer ça, ça va continuer pour vous le cauchemar, Thomas.
00:06Il y a Laura Murat, professeure à l'UQA,
00:09qui a exprimé de vives inquiétudes sur France Inter,
00:11décrivant Trump comme un dictateur,
00:13et elle dit que le wokeisme est un fantasme de l'extrême droite.
00:16Alors, donc...
00:19– Non mais c'est elle qui est à côté de la plaque, je trouve.
00:22Et ce qui est intéressant, c'est quand on regarde la carte
00:24des électeurs américains entre Donald Trump et Kamala Harris,
00:28c'est similaire à la carte en France des votants entre la droite et la gauche,
00:31c'est-à-dire que ce sont les riches, les villes riches qui ont voté Kamala Harris
00:36et l'électorat plus populaire qui a voté pour Donald Trump.
00:38Donc je pense qu'elle est à côté de la plaque.
00:40– Juste Fabrice, s'il vous plaît, s'il vous plaît, stop, stop.
00:43Fabrice Divizio, juste, qu'est-ce que vous pensez de ça ?
00:46Juste, c'est en plus, c'est en suce, je ne vous donnerai pas un petit cachet en plus.
00:49– Alors, c'est tout à fait vrai.
00:51En fait, c'est surtout État du Sud, État du Nord, finalement.
00:53C'est-à-dire qu'aux États-Unis, vous avez deux visions du monde qui s'affrontent.
00:58Et là, ce qu'on a vu dans cette image, c'est qu'on refuse de coller au réel.
01:03Je ne dis pas que c'est tout le réel, je dis que c'est une partie du réel.
01:07Et que Thomas Guénolé a l'habitude de dire qu'on a deux Frances qui s'affrontent.
01:11– Trois en réalité.
01:12– Oui, enfin trois, mais on a plusieurs Frances qui s'affrontent.
01:14C'est un peu vrai. Ici, c'est le cas.
01:16Aux États-Unis, on a plusieurs mondes qui s'affrontent.
01:19Et je trouve que cette élection, elle est intéressante
01:21parce que c'est un monde qui a été mis en avant et l'autre le refuse, c'est tout.
01:26– C'est réciproque quelque part, quand on y réfléchit un peu.
01:28– Mais vous êtes d'accord que le wokeisme est un fantasme de l'extrême-droite ?
01:35De toute façon, les vagues submersives immigratoires sont un fantasme d'extrême-droite.
01:41La délinquance est un fantasme d'extrême-droite.
01:43La pauvreté est un fantasme d'extrême-droite.
01:45Tout est un fantasme d'extrême-droite.
01:47Tout ce qui pourrit la vie des gens est un fantasme d'extrême-droite.
01:51Le problème, c'est qu'à force de ne pas s'occuper des problèmes des gens,
01:54les gens votent à l'extrême-droite.
01:56Donc il y a deux hypothèses, ou l'extrême-droite tend à régler
02:01un certain nombre de problèmes, en tout cas les gens le pensent,
02:03ou alors effectivement les gens sont stupides.
02:05Et le problème de ces gens, c'est qu'ils considèrent que les gens sont stupides.
02:09Eh bien pas moi, je considère aujourd'hui que vous avez une classe politique
02:13qui, à tort ou à raison, répond à des attentes d'un certain nombre de personnes
02:19et à chaque fois qu'on leur dit « mais regardez, ils répondent à nos attentes ! »
02:22en disant « Fantasme, ça n'existe pas ! »
02:24Bon, ben ça ne marche pas.
02:26– Alors, on va passer maintenant au débat du jour.
02:29On va vous montrer les extraits.
02:30Vous allez nous dire si vous êtes d'accord avec Pascal, Pascal Praud ou pas.
02:35Hier soir, dans ses tabous, Patrick Cohen, journaliste,
02:37est revenu sur la victoire de Donald Trump
02:38et a affirmé qu'il mériterait d'être derrière les barreaux.
02:40Ce matin, mon ami Pascal Praud est revenu, il est revenu sur…
02:46il a exprimé sa colère contre France Inter et le journaliste Patrick Cohen
02:48qu'il qualifie d'usurpateur.
02:50Pascal Praud reproche à France Inter et à certains de ses journalistes
02:52d'être idéologiquement biaisés et de présenter les faits
02:55à travers un prisme militant qu'il considère déconnecté de la réalité.
02:59Est-ce que vous êtes d'accord avec Pascal Praud ?
03:01Tamagénoé, non, on le sait.
03:03Gilles Verdez, non, on le sait aussi.
03:04Et à mon avis, les autres, c'est tous oui.
03:06Voilà, à part, bien sûr, les WOC qui sont là.
03:09Moi, de toute façon, ce qui va m'intéresser,
03:10c'est surtout Fabrice Di Vizio, comme d'habitude.
03:12Voilà, je vous le dis.
03:13Jean-Michel Maire ?
03:14Oui, je trouve que c'est devenu un peu une tarte à la crème,
03:17comme en France, en vie, genre.
03:20Non, il y a 11 millions de personnes qui ont voté pour l'extrême droite.
03:23C'est des gens, en fait, ils n'adhèrent pas, ils sont en colère, etc.
03:25On ne veut jamais croire que les gens votent parce qu'ils ne sont pas cons
03:29et qu'ils votent parce qu'ils ont envie de voter en toute conscience
03:31pour des idées qu'ils trouvent intéressantes,
03:33qu'ils le ressentent, mais qu'ils pensent que c'est peut-être la solution.
03:35Et aux États-Unis, Cohen, il dit,
03:37« Oh, ben non, ils ont voté, mais alors qu'en fait,
03:39ils ne savent pas ce qu'ils font, ils ont voté pour un délinquant. »
03:41Ben non, les gens, je suis désolé de te le dire,
03:43les gens, ils votent parce qu'ils y croient et ils n'ont pas d'y croire.
03:46– Ma mère, j'adore Pascal Praud, voilà.
03:49– Ah, d'accord. – Elle adore Pascal Praud, ben oui.
03:53Elle ne vous aime pas, mais elle adore Pascal Praud.
03:54Merci, maman. – Il y a une logique.
03:55– Merci, maman, c'est pour ça que je t'aime.
03:56Bravo, maman. Tu es toujours dans les bons coups.
03:59Bravo. Oui, Raymond.
04:02– Moi, je ne vais pas faire des heures sur ce qu'ils disent,
04:03mais c'est vrai que les élections ont donné raison.
04:06Et moi, comme ça l'est dit, elle m'a dit…
04:08Ce n'est pas idéologique, juste deux secondes, mon chéri.
04:10Ce qu'il est en train de dire, Pascal Praud, c'est ce qu'on disait hier,
04:12c'est qu'il donne des leçons à tout le monde,
04:13mais il se plante à chaque fois, c'est insupportable.
04:15Voilà, il se donne des leçons à tout le monde toute la journée.
04:17Et il dit un tel, il va gagner, un tel, il ne faut pas qu'il gagne.
04:20Et à chaque fois, il se plante, donc à un moment, voilà.
04:22– Oui, mais ici, on leur fait la leçon dans l'autre sens.
04:24– Oui, mais non, on ne se plante pas. – Ça dépend des sujets.
04:27Vous voyez ce que je veux dire ? C'est totalement normal d'avoir une leçon.
04:29– Si vous avez donné la parole, ma mère, peut-être.
04:31– Thomas, merci. Je ne crois pas, elle ne donne pas sa propre parole, Pascal Praud.
04:34– Entre faire une leçon et donner un avis, alors avec ce qu'on est nous,
04:37avec nos défauts, nos qualités, je ne pense pas que nous, ici,
04:40on ne nous donne pas de leçons, on nous donne un avis.
04:42Et d'ailleurs, si vous êtes là, c'est qu'on ne donne pas de leçons,
04:44parce qu'on n'est pas d'accord avec vous sur rien.
04:46– On discompense.
04:47– Juste, Raymond, je te dis juste un truc, mon chéri, je vais te laisser.
04:49Je ne crois pas que sur leur plateau, il y ait un mec qui ne soit pas d'accord avec eux.
04:54– Ça, c'est vrai. – Comme vous voulez.
04:55– Ça, c'est vrai, ce n'est pas contestable.
04:56– Vous ne faites pas deux jours, là-bas, si vous êtes de l'autre côté.
04:58– Et Gilles aussi, c'est vrai.
04:59– Vous ne faites pas deux jours, là-bas.
05:00– Non, ça, c'est vrai.
05:01– Et nous, on n'est pas, on est certains que ça va se passer comme ça.
05:03Eux, ils ont passé leur temps à dire, c'est impossible qu'il en soit autrement.
05:06Ça va se passer comme ça.
05:07Et ils se sont plantés.
05:08Ils ne mettent même pas de conditionnel ni rien.
05:11Moi, je connais bien Patrick Cohen, il était à RTL avant.
05:13Il t'expliquait en permanence les papiers que tu aurais dû faire.
05:15Donc, là, tout le problème est là et je donne raison à Pascal là-dessus.
05:21– Donc, Raymond voulait réagir.
05:22– Sur toutes ces élections-là, ils se sont totalement trompés
05:25parce qu'ils sont restés dans leur monde à eux en disant,
05:27on va vous expliquer comment ça se passe,
05:29on va vous expliquer quelles chaînes de télé il faut regarder,
05:31celles qu'il ne faut pas regarder, quelle radio il faut écouter,
05:34quelle radio il ne faut pas écouter, qu'est-ce qu'il faut manger,
05:36qu'est-ce qu'il faut boire.
05:37Et ils oublient un truc.
05:38Ils oublient que les Français, comme aux États-Unis,
05:40ils ont des problèmes perso.
05:41Ils s'en foutent de savoir que quelqu'un sur Paris va lui dire,
05:44il faut que tu fasses ça parce que tu as vu, Beyoncé, elle est venue,
05:48elle a dit qu'il fallait voter pour untel et Taylor Swift,
05:49elle a dit qu'il fallait voter pour untel.
05:51Ils s'en foutent, ils s'en foutent les gens.
05:53Et nous aussi, à Paris, eux, ils oublient que Paris,
05:56ce n'est pas la France.
05:57Le milieu rural est plus nombreux que Paris.
06:01Les gens qui vont voter en milieu rural en campagne,
06:03c'est beaucoup plus nombreux que Paris.
06:05Et ce qui s'est passé aux États-Unis, peut-être que ça va nous arriver en France
06:08parce qu'ils ont oublié, ils n'ont parlé que de New York,
06:11que des grandes villes et lui, il me soutient, il me soutient.
06:13Mais les États-Unis, c'est hyper grand et les gens qui ont des vrais problèmes,
06:16ils ont dit, c'est Trump qui va répondre à mes problèmes.
06:19Et eux, c'est chez France Inter et tous ces autres médias
06:22qui veulent expliquer aux gens comment il faut faire.
06:25Ils ne sont même pas dans la vie des gens.
06:26C'est ce que tu dis, toi, ici.
06:27Moi, je pense, je ne donne pas de leçon de vote
06:30parce que je ne suis pas dans la vie des gens.
06:31Même nous, autour du plateau, même moi, je vais vous dire,
06:34je veux rendre confidence, même moi qui étais statut d'ouvrier,
06:37aujourd'hui, avec les salaires que je prends,
06:39je ne peux même plus parler de ça parce que je ne suis même plus
06:41au contact de la vie des gens qui arrivent en fin de mois,
06:44comme tu dis, vers le 15, vers le 20 et qui sont à découvert de 200, 300
06:48et qui se disent, bon, le mois prochain, je serai encore à découvert
06:50parce que je ne pourrai pas reflouer mon découvert.
06:52Ils ne sont pas dans la réalité des choses.
06:53Et surtout, tu dis qu'ils ne donnent pas de leçon.
06:55Moi, je pense que leur problème et pourquoi la politique française se plante,
06:59c'est parce qu'elle veut dire aux Français qu'est-ce qu'il faut faire.
07:01Les Français, ils savent très bien ce qu'il faut faire.
07:02Ils sont loin d'être cons et on le voit à chaque fois aux élections.
07:05Ne dites pas aux Français ce qu'il faut faire.
07:07Je pense que la différence entre le monde de Patrick Cohen et le monde de TPMP,
07:09c'est qu'ils sont méprisants.
07:10Et de PASCAL.
07:12De Patrick Cohen, c'est ça.
07:13Et oui, de PASCAL Pro.
07:14C'est qu'eux méprisent les gens.
07:15Ils méprisent une certaine partie de la population.
07:17Ils méprisent certains électeurs, certains politiques.
07:19Et nous, ici, on donne la parole à tout le monde.
07:21Et pour eux, il y a des sous-citoyens.
07:23Il y a des gens qui ne méritent pas d'être écoutés.
07:25Et c'est exactement vrai que vous méprisez une partie de ces populations-là en retour.
07:29Vous ne les méprisez pas, en tout cas.
07:30Tu sais pourquoi ?
07:30Alors nous, on dit on ne les méprise pas.
07:32Et on invite tout le monde sur cette émission.
07:33Et la preuve, il y a des gens comme toi.
07:34– Sa qualité à lui, c'est qu'il vient, lui.
07:36– Parce que je pense que les gens comme Patrick Cohen…
07:37– Les autres, ils ne viennent pas.
07:38– On dit qu'il y a deux France.
07:39Mais je pense que la France, des gens comme Patrick Cohen,
07:41c'est rien sans personne.
07:42– C'est fini, c'est fini.
07:43– C'est Paris.
07:44– C'est fini.
07:45– C'est terminé.
07:46– C'est terminé.
07:47– Je l'ai dit hier.
07:48Vous n'étiez pas d'accord.
07:49J'ai dit que c'était fini.
07:50– Je ne t'ai pas dit hier.
07:51Mais qui pensent tout savoir par ailleurs.
07:53Qui pensent connaître la vie des gens alors qu'ils ne connaissent rien
07:55à part leur vie de privilégiés, de Parisiens, et voilà.
07:57Et je pense que nous, en tout cas, on donne la parole à tout le monde,
07:59on est ouverts.
08:00Et je pense que les wokistes, il y en a très peu en France en réalité.
08:05Et il y a plein de gens qui votent à gauche.
08:06C'est pas parce qu'on vote à gauche qu'on est wokistes.
08:07Il y a plein de gens qui votaient les filles qui sont sûrement anti-wok.
08:09Et je pense que les wok, c'est rien en fait.
08:11C'est une minorité extrême qui fait chier le monde entier.
08:14– C'est exactement ce qu'a dit Laurent Gérard.
08:15– Bah voilà.
08:16– C'est une minorité qui fait chier la majorité.
08:18– C'est rien les wokistes.
08:19C'est rien.
08:25C'est clair.
08:26Mais en revanche, je ne veux pas qu'on remplace une sorte d'intolérance par une autre.
08:32C'est-à-dire que ce n'est pas parce que le côté anti-wok a gagné
08:36qu'on doit, nous, l'arrogance de l'anti-wokisme bombarder
08:39et être tout aussi intolérants que les wokistes l'ont été.
08:42Et je trouve qu'en fait, ça ne sert à rien parce qu'en fait, on s'affronte,
08:45deux mondes sont opposés.
08:46Et je pense qu'on a pu aussi avoir des avancées grâce au wokisme,
08:51malgré tout, qui est une forme de progressisme sur des luttes de discrimination,
08:55l'homophobie, le racisme et tout ça.
08:57Voilà, je pense que ça a fait des avancées mais que le problème c'est que ça a été
09:01complètement pollué et que c'est devenu donc les ayatollahs du wokisme.
09:05Ça a été la cancel culture et donc c'est devenu une sorte de métastase.
09:07Mais au départ, je trouvais que ce n'était pas mal quand même
09:09cet éveil aux discriminations.
09:10– Allez, on fait tac-tac, Guénolé, Divizio.
09:14– Oui, alors, moi, mon désaccord fondamental avec ce que dit Pascal Praud,
09:17c'est qu'il reproche à Patrick Cohen d'avoir une idéologie
09:20et il reproche à France Inter d'avoir une idéologie.
09:22Et en fait, il ne devrait pas le leur reprocher.
09:24– Je peux vous dire quelque chose ?
09:26Parce que personne ne reproche à France Inter ou à Patrick Cohen d'avoir une idéologie.
09:30Par contre, tout le monde reproche, alors qu'il n'y a pas d'idéologie sur ces news.
09:35Tout le monde reproche que ces news, ils disent…
09:38– On va pas tarder à être d'accord, c'est une date importante.
09:41– C'est ce que j'allais dire, vous allez voir qu'on va être d'accord.
09:44C'est qu'en fait, en ce qui me concerne, et c'est comme ça que je vois les choses
09:48sur la qualité du débat d'idées et du débat d'opinion.
09:52Patrick Cohen, il a une idéologie et c'est normal, c'est un éditorialiste.
09:55Pascal Praud, il a une idéologie aussi et c'est totalement normal, c'est un éditorialiste.
09:59France Inter a une idéologie politique.
10:00– Mais ça, c'est pas normal parce que c'est le service public.
10:02– Non, ça s'appelle une ligne éditoriale.
10:06– Thomas, Thomas, Thomas, je vais être d'accord avec vous.
10:11– Et il faut l'ensemble pour un au plus réaliste.
10:13– Mais vous avez tout à fait raison, mais qu'est-ce que reproche Pascal Praud ?
10:16Il reproche à ces gens de ne pas dire qu'ils ont une idéologie.
10:19Ni France Inter, ni Patrick Cohen, c'est tout ce qu'ils reprochent.
10:22– Ecoutez-moi, je vous dis à leur place, comme ça on gagne du temps,
10:24ils ont une ligne politique et c'est totalement normal.
10:27Ça s'appelle une ligne éditoriale.
10:28– Bravo, Thomas Guénolé, bravo Thomas Guénolé.
10:30– Et juste pour que les gens te nous regardent,
10:31parce que c'est pas que les gens vous mentent avec la façon de présenter les choses,
10:35c'est juste qu'il y a les informations qu'on présente au public
10:38et puis il y a la façon dont on les traite et dont on les interprète.
10:41Et ça, ça s'appelle une ligne éditoriale, c'est une ligne politique, c'est une idéologie et c'est normal.
10:46– Et juste Thomas Guénolé, ce qu'a dit Pascal Praud,
10:49c'est que pour nous c'est privé, Radio France et France Télévisions.
10:52Non, non, c'est bon, c'est public donc c'est avec l'argent des Français.
10:55Je ne pense pas que 100% des Français qui payent leur redevance
10:59et qui financent France Inter et France Télévisions
11:02aient la même idéologie que France Inter et France Télé.
11:05Voilà, c'est tout, merci.
11:06Thomas Divison, Thomas Divison.
11:07– Vous tentez une synthèse là.
11:09– Non mais, il y a deux choses sur lesquelles je voudrais réagir.
11:13Thomas, vous avez dit tout à l'heure, finalement à Cyril,
11:15vous aussi vous avez une forme de mépris d'une certaine façon.
11:18Il y a un truc que je voudrais dire là-dessus,
11:21c'est que pour venir ici depuis pas mal de temps maintenant,
11:23ici on a des débats enflammés, on a effectivement des désaccords.
11:29Cyril donne des avis, parfois tranchés,
11:32mais s'il y a un truc qu'on n'a pas sur ce plateau, c'est du mépris.
11:35– Oui, c'est vrai, non mais c'est vrai.
11:36– S'il y a un truc qu'on n'a pas, c'est du mépris.
11:38– Il faut pas être énervé, mais pas méprisé.
11:39– Je dis ça, je dis ça, c'est-à-dire qu'il ne faut pas confondre les deux.
11:43Je peux comprendre que la frontière soit parfois ténue,
11:45simplement moi ce que j'ai découvert ici, vraiment j'en ai fait un certain nombre de plateaux,
11:49ce que j'ai découvert ici, c'est véritablement des opinions tranchées.
11:53Il a ses avis, il les assume, c'est comme ça.
11:56Mais à aucun moment je n'ai senti ici du mépris.
12:00Alors que pendant le Covid, cher ami, j'ai envie de vous dire,
12:02le mépris, moi je l'ai vécu le mépris des plateaux télé.
12:05J'ai vécu les mépris quand on qualifiait d'antivax, de complotiste,
12:09de tout ce qu'on voulait, le nombre de fois où on s'est foutu de ma gueule.
12:12C'est ici où j'ai été entendu et les pro-vax et tout ce qu'on veut,
12:16c'est ici qu'ils ont été entendus.
12:17Les débats, c'est ici, la France, les deux Frances dont vous parlez,
12:20c'est ici qu'elles se sont rencontrées.
12:22– C'est ça, en fait, l'élément majeur.
12:25Et tout le monde avait le droit d'avoir son avis et son opinion.
12:28On s'est fritté suffisamment de fois, on avait chacun notre opinion.
12:31Ça, c'est le premier point, c'est ça.
12:32– Ah, il y a combien de points ? Parce qu'il nous reste une minute,
12:34si on n'aime pas trop.
12:35– Deuxième point, moi ce que je ne peux pas accepter si vous voulez,
12:39c'est que, comme l'a dit Cyril, c'est le service public.
12:43Il y a normalement un principe qui est à neutralité.
12:45– Vous allez finir dans un instant, d'accord ?
12:47Je veux juste qu'on voit le sondage, le sondage juste,
12:49parce qu'on était dans le sondage dans un instant,
12:51voilà, ils ne comprennent rien à rien.
12:5289,9% de nos téléspectateurs, merci à vous,
12:56sont d'accord avec Pascal Praud, un petit peu comme moi.
12:57Dernière chose, très vite Fabrice.
12:59– Oui, dernière chose, juste pour dire que la différence entre ici et Cohen,
13:03par exemple, c'est que personne sur ce plateau s'est prétendu analyste politique
13:06et personne, effectivement, sur ce plateau n'a entendu donner des leçons à qui que ce soit
13:11sur la façon dont il fallait, un, voter, mais deux, appréhender l'univers politique.
13:16Ici, on donne des avis, pas des leçons.
13:18– Voilà, merci Fabrice Divisio, merci beaucoup.

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