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À quatre jours du match France-Israël à Paris, les tensions montent. Le gouvernement a décidé d'installer dispositif inédit avec environ 4.000 policiers et gendarmes pour cette rencontre. Invité de la Grande interview Europe 1-CNews, Sylvain Maillard, député de Paris et président du groupe Renaissance de la capitale, invite les Français à tout de même se rendre en masse.

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Transcription
00:00Emmanuel Macron assistera donc au match France-Israël jeudi soir au Stade de France.
00:04Une rencontre prévue avec un dispositif de sécurité extrêmement renforcé
00:08suite aux actes antisémites d'Amsterdam, véritable chasse aux Juifs.
00:12Au moment, c'est la manière où le Président annonce et confirme sa venue Israël,
00:16recommande à ses ressortissants de ne pas s'y rendre.
00:19Est-ce que vous y voyez une forme de camouflet à la France ?
00:22Je le regrette. D'abord, je veux féliciter.
00:24Je trouve que c'est une très bonne décision d'Emmanuel Macron d'aller voir le match France-Israël.
00:29C'est un symbole fort, mais ça montre aussi qu'il y aura beaucoup de sécurité,
00:33et tant mieux, et qu'il n'y aura aucun souci.
00:36Je n'ai pas d'inquiétude là-dessus sur les abords.
00:39On s'est parfaitement sécurisé les abords du Stade de France, les transports en commun,
00:43et donc j'invite les Français, évidemment, à se rendre en masse pour supporter l'équipe de France.
00:47En masse ?
00:48Oui, en masse.
00:49Vous dites ce matin à un Français juif d'aller même en famille voir ce match sans crainte, sans appréhension.
00:53Heureusement, oui, il faut y aller.
00:56C'est un match important, c'est un match de l'équipe de France.
01:00Il faut un stade plein.
01:01Quel symbole si le stade est rempli avec 15 000 ou 20 000 personnes ?
01:05Quel symbole, justement ?
01:06Ce serait un symbole terrible.
01:07C'est-à-dire qu'au fond, les images qu'on a pu vivre aux Pays-Bas, elles ont gagné.
01:13C'est-à-dire qu'une partie de la population française a peur
01:16et ne veut plus se rendre dans des endroits où c'est la fête,
01:20et où, au contraire, on fait en sorte de se réunir,
01:25de trouver derrière notre équipe de France des symboles extrêmement forts.
01:29Donc non, il faut s'y rendre.
01:30Il faut s'y rendre avec un tel dispositif sécuritaire.
01:32S'il va y avoir près de 4 000 forces de l'ordre,
01:34on ne va pas critiquer dans un tel contexte un tel dispositif,
01:37mais à quoi renvoie un tel dispositif ?
01:39Que la France ait besoin de déployer tout cela pour un match de foot ?
01:44Qu'est-ce que cela dit du pays ?
01:45Ça veut dire surtout au-delà du pays.
01:47La période est extrêmement difficile,
01:49mais nous sommes capables d'y répondre.
01:51Il y a quelques mois, nous avions les Jeux olympiques.
01:54Il y avait des policiers partout à Paris.
01:57Qu'est-ce que ça renvoie comme symbole ?
01:59Le symbole que nous voulons la paix
02:01et que chaque spectateur, que chaque personne présente à Paris
02:05puisse vaquer tranquillement à ce qu'elle veut faire.
02:08Vous avez l'air serein, ce matin.
02:09Par exemple, Julien Audoul, du RN, a proposé,
02:11en tout cas, a émis l'idée de délocaliser le match.
02:15Bruno Rotailleau a dit non.
02:16Ce serait une forme de défaite.
02:18Ce ne serait pas prendre un risque de maintenir un tel match avec un tel dispositif ?
02:21Bruno Rotailleau a raison.
02:22Non, il y a un dispositif de sécurité.
02:24Les forces de l'ordre sont là pour sécuriser les matchs.
02:28Et moi, j'ai confiance en eux.
02:30Je sais que ça se passera bien.
02:31Donc, j'invite tout le monde à se rendre voir Francis Raimond.

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