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Sylvain Maillard, député Ensemble de Paris et président du groupe renaissance de Paris, répond aux questions de Florian Tardif au sujet de l'attente autour de la nomination du nouveau premier ministre, du rejet d'un gouvernement NFP annoncé par Emmanuel Macron, des menaces de motions de censure ou de procédure de destitution et de l'hypothèse Bernard Cazeneuve qui est avancée.
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Sylvain Maillard, député Ensemble de Paris et président du groupe renaissance de Paris, répond aux questions de Florian Tardif au sujet de l'attente autour de la nomination du nouveau premier ministre, du rejet d'un gouvernement NFP annoncé par Emmanuel Macron, des menaces de motions de censure ou de procédure de destitution et de l'hypothèse Bernard Cazeneuve qui est avancée.
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NewsTranscription
00:00Bonjour Sylvain Maillard, député de Paris et président du groupe Renaissance de la
00:11Capitale. Est-ce que vous voyez la lumière ce matin ? Je parle de la lumière au bout
00:15du tunnel, ce tunnel interminable dans lequel vous a propulsé le président de la République
00:18au soir de la dissolution.
00:19On attend évidemment la nomination d'un premier ministre d'un gouvernement, le président
00:24conclu.
00:25Ça fait cinq semaines que vous dites ça.
00:26C'est vrai.
00:27C'est vrai.
00:28Mais alors revenons en arrière.
00:29On a accueilli les Jeux olympiques.
00:30C'est un énorme succès.
00:31Je crois que c'était largement reconnu.
00:32Ceux qui l'ont vécu, ceux qui l'ont regardé, et c'est un moment très fort.
00:36Il était assez logique d'avoir l'équipe qui a mis en place Gérald Darmanin, Amelie
00:41Houdet-Acastérat.
00:42On aurait pu faire ça avec un nouveau premier ministre.
00:45Avec Gabriel Attal, d'accompagner les Jeux olympiques, de faire en sorte que ça se passe
00:52bien dans la continuité de tout ce qui a travaillé.
00:55Je salue d'ailleurs le travail de Laurent Nunez, aussi le préfet de police.
00:58Ça a été un beau succès.
01:00Le président consulte, vous l'avez pu le voir.
01:03Est-ce qu'il ne procrastine pas ce matin ?
01:06C'est difficile, la situation est compliquée parce que chacun joue un rôle.
01:10La gauche a décidé, malgré le fait qu'ils savent très bien que Lucie Castex ne sera
01:17jamais nommée, ils ont décidé de faire un jeu politique, c'est-à-dire de refuser
01:22de construire une majorité qui puisse gouverner la France.
01:24Eux vous accusent ce matin de mépriser les électeurs, est-ce que vous méprisez leurs
01:28électeurs de gauche ?
01:29Mais leurs électeurs ont envoyé 193 députés, ça ne fait pas une majorité.
01:33Pour construire une majorité, il faut 289 députés, ou bien une majorité relative,
01:39250 environ.
01:40Il faut trouver cette majorité.
01:41Mais c'est au président de la République ou au futur premier ministre de trouver cette
01:44majorité parlementaire.
01:45On a l'impression, en lisant le communiqué de l'Élysée, que c'est le président de
01:49la République qui cherche une majorité parlementaire.
01:52Le président de la République, il cherche un premier ministre qui est capable de construire
01:56une majorité et qui ne fera pas censurer le lendemain.
01:58La difficulté, elle est là, c'est-à-dire de trouver quelqu'un qui est capable.
02:02Bernard Cazeneuve, par exemple.
02:03Pourquoi pas ? Je ne sais pas moi qui vais lancer des noms, vous avez beaucoup plus de
02:08noms que moi.
02:09En tout cas, ce qu'il faut, c'est quelqu'un qui puisse construire une majorité.
02:12Nous, nous proposons, nous avons fait un pacte d'action, les députés Ensemble pour la
02:17République, un pacte d'action qui propose des LR jusqu'aux socialistes de construire
02:22une majorité alternative.
02:24Un peu plus de 280 députés qui nous permettent d'asseoir un gouvernement pour les trois
02:30prochaines années, pour les Français, parce que les Français, ce qu'ils nous demandent,
02:33c'est de l'action.
02:34Ils ne nous demandent pas de nous regarder ou de faire un jeu de casting, mais il faut
02:38prendre un peu de temps.
02:39Le président prend du temps pour trouver la personne qui est capable de construire ce
02:42gouvernement.
02:43Beaucoup de temps.
02:44En Allemagne, juste une chose, en Allemagne, cette culture du compromis, en Allemagne,
02:50c'est quatre mois.
02:51Olaf Scholz, il a mis quatre mois à être nommé, en tout cas de pouvoir construire
02:54son gouvernement pour avoir un projet.
02:56Vous voyez, ça fait quelques semaines.
02:57Lorsqu'on se regarde, on se désole, lorsqu'on se compare, on se console.
03:00Ces décisions d'Emmanuel Macron de ne pas nommer Lucie Castex a provoqué l'ire des
03:05responsables de gauche.
03:06Manuel Bompard a dénoncé un coup de force antidémocratique, je le cite, inacceptable.
03:10En fait, ce qui est extraordinaire avec le Front populaire, c'est que c'est un spectacle
03:20permanent.
03:21Moi, qui suis un député de Paris, j'ai l'impression de vivre dans un théâtre permanent.
03:24Tous les jours, ils vous inventent une nouvelle formule, une nouvelle dépêche AFP, ce qu'ils
03:31veulent.
03:32La destitution, par exemple.
03:33Par exemple.
03:34Ils veulent occuper le terrain en permanence.
03:35Je le redis.
03:36Vous savez, la politique, c'est aussi de l'arithmétique.
03:38Ils sont 193 députés.
03:40Si le projet du Front populaire arrive au pouvoir, si des ministres LFI arrivent au pouvoir,
03:46le lendemain, nous les censurons et le Premier ministre tombe.
03:50Et vous êtes combien de députés, vous ?
03:51Nous sommes 99 députés, dans mon groupe, et donc il nous faut construire 163 pour des
03:59députés du Bloc central, et nous l'avons toujours dit, nous proposons, et ce qu'a
04:04proposé Gabriel Attal, c'est que nous proposons que le Premier ministre ne vienne pas de nos
04:08rangs.
04:09Donc nous sommes ouverts.
04:10On comprend qu'il faut être incompromis, que ça ne peut pas être que nos propositions
04:12qui soient mises en place par un nouveau gouvernement, évidemment.
04:16Mais nous, ce que nous demandons, c'est que les socialistes fassent pareil.
04:18À un moment, le projet du nouveau Front populaire fera en sorte que la France tombe, la faillite
04:24directe...
04:25Vous attendez la fracture du nouveau Front populaire ?
04:26Augmentation des impôts.
04:27En tout cas, j'appelle à ce que les socialistes soient raisonnables en disant que leurs électeurs
04:32leur envoyaient un message, et ce message, c'est aussi de porter des mesures, et porter
04:36ces mesures, il faut être au gouvernement.
04:38La France insoumise, le Rassemblement national, vous avez évoqué ces nouvelles consultations
04:41d'Emmanuel Macron, Éric Ciotti, ne sont pas conviés à l'Élysée pour ces nouvelles
04:45consultations.
04:46Ils ne font pas partie aujourd'hui de l'arc républicain.
04:47Ce n'est pas à moi de décider, en tout cas en tant qu'ancien président de groupe, je
04:53ne travaille ni avec le Rassemblement national, ni avec la France insoumise.
04:59Pourquoi je vous pose cette question ?
05:00Simplement parce que Gabriel Attal, vous l'avez cité tout à l'heure, ancien Premier ministre,
05:03Premier ministre démissionnaire, expliquait en février dernier que l'arc républicain,
05:07c'était l'hémicycle.
05:08Est-ce qu'il avait tort à cette époque ?
05:10En fait, il y a deux réalités différentes.
05:14Quand vous êtes à l'Assemblée nationale, la position qui avait pris mon groupe Renaissance,
05:19c'est de dire que nous ne travaillons jamais ni avec le Rassemblement national, ni avec
05:23la France insoumise.
05:24C'était le choix que nous avons fait, c'est-à-dire que nous ne travaillons pas concrètement
05:27avec eux.
05:28Et donc, nous restons là-dessus.
05:29La position qui a été tenue par Ensemble pour la République, notre nouveau groupe depuis
05:33les élections...
05:34Il y a eu des divergences de vues entre le Premier ministre, le président du groupe
05:37à l'Assemblée nationale...
05:38Non, mais j'ai toujours entendu Gabriel Attal, qui préside maintenant notre groupe, dire
05:42la même chose.
05:43C'est-à-dire que notre groupe s'est prononcé dès le début de la nouvelle mandature en
05:47disant que nous ne travaillons ni avec le Rassemblement national, ni avec la France
05:50insoumise, parce qu'ils ne font pas partie de l'arc républicain.
05:52Est-ce que vous plaidez pour une prise de parole du président de la République pour
05:55qu'il puisse expliquer justement aux Français l'état de la situation, qu'il puisse peut-être
06:01présenter un nouveau Premier ministre ?
06:03D'abord, il communique régulièrement.
06:05Il y a encore un communiqué de l'Élysée hier soir qui fait le point sur ses premières
06:10consultations et puis annonce une succession de nouvelles consultations dès ce jour pour
06:17trouver le Premier ministre.
06:18Je pense qu'il y a une vraie transparence de la part du président de la République
06:21sur les discussions qu'il peut avoir, mais aussi montrer les vraies difficultés, parce
06:27que je pense que certains n'ont pas compris la situation dans laquelle nous sommes.
06:31Et au fond, ils sont un peu hors sol.
06:33On a une rentrée qui va être compliquée, avec une rentrée économique très compliquée.
06:38Un budget à faire, et là, on entend parler de distribution massive.
06:44Il y aura un budget pour 2025 ?
06:45Bien sûr, obligatoirement.
06:46Obligatoirement, il y aura un budget.
06:47Quoi qu'il arrive ?
06:48Obligatoirement.
06:49Et donc, il faut qu'on trouve un budget qui permette non seulement de ne pas augmenter
06:53les impôts, mais aussi de faire une relance économique importante.
06:59On en a besoin.
07:00Nos entreprises, pour une partie d'entre elles, commencent à être en difficulté.
07:02Vous savez, Sylvain Maillard a été le président de Groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.
07:06Comment voyez-vous l'avenir du parti dans les prochaines semaines, compte tenu de ce
07:11qui se passe dans notre pays ?
07:12Qui peut légitimement en reprendre la tête ?
07:14La semaine dernière, Elisabeth Borne, ancienne Première ministre, s'est dite candidate
07:18pour en prendre la présidence à l'automne.
07:20Est-ce que vous pourriez très bien vous ranger derrière cette candidature ?
07:22Je pense que c'est une candidature extrêmement solide.
07:24Plus solide que celle de Gabriel Attal ?
07:27Ce ne sont pas des candidatures.
07:28D'abord, Gabriel Attal ne s'est pas prononcé et c'est le président de notre groupe.
07:33Président du groupe, j'ai eu cette responsabilité, c'est vraiment un job à plein temps.
07:37Donc il ne peut pas faire les deux, c'est ce que défend Elisabeth Borne ?
07:40Je pense que c'est extrêmement compliqué, pour deux raisons d'abord.
07:43Évidemment, d'un point de vue de temps, mais aussi d'un point de vue de ce que va
07:46devenir le parti.
07:47Le parti ne sera plus forcément ce qu'il a été auparavant.
07:51Auparavant, il accompagnait une action gouvernementale.
07:53Ce ne sera plus le cas.
07:55Il faut que dans ce parti, dans le parti Renaissance, nous puissions avoir des vraies discussions
08:00de fond, de travail programmatique pour la suite.
08:04Peut-être même des courants à l'intérieur de ce parti.
08:06Il va falloir l'organiser, il va falloir le transformer.
08:09Et pour ça, je crois qu'on a besoin d'une personne qui a de l'expérience, qui a de
08:13l'autorité.
08:14Elisabeth Borne me semble une excellente candidate et qui va pouvoir faire vivre en son sein,
08:20au fond, les nouvelles idées qu'il va falloir porter.
08:24Ensuite, il y a un travail à l'Assemblée nationale.
08:27Gabriel Attal est notre président de groupe.
08:30Je crois qu'il va être extrêmement pris parce que le travail va être dur, va être
08:35intense.
08:36Et donc, je pense qu'il faut trouver de la place pour tout le monde, mais aussi dans
08:40cette nouvelle configuration du parti qui va être forcément une nouvelle page à écrire.
08:45Et on comprend que vous soutenez donc la candidature d'Elisabeth Borne ce matin sur
08:48CNews et sur Europe 1.
08:49Cette nuit, le chauffard ayant percuté mortellement un gendarme lors d'un refus d'obtempérer
08:53a été arrêté.
08:55Les refus d'obtempérer dans notre pays, ce sont autour de 26 000 parents, soit quasiment
09:00un toutes les 30 minutes.
09:01Comment y remédier ?
09:02Est-ce que la police en France ne fait plus peur, Sylvain Maillard ?
09:06D'abord, évidemment...
09:07Excusez-moi peut-être du terme, d'ailleurs.
09:09Une pensée pour ce gendarme, pour sa famille, pour ses enfants, qui sont plongés évidemment
09:15dans une douleur extrêmement intense.
09:19Je voudrais d'abord dire que le travail des gendarmes, des policiers est extrêmement
09:24difficile au quotidien.
09:26Ils ont toujours été le défenseur de leur travail et qu'il faut évidemment les respecter.
09:31Vous l'avez dit, ce chiffre est effrayant.
09:33Toutes les 30 minutes, il y a un refus d'obtempérer.
09:35C'est-à-dire qu'on ne respecte pas suffisamment les policiers ou les gendarmes.
09:41Et pourquoi ?
09:43Il y a beaucoup de raisons.
09:45Dans ce cas précis, on aura des informations.
09:48Il y a d'abord de plus en plus de stupéfiants et de gens qui conduisent sous stupéfiants.
09:54C'est pour ça que nous sommes extrêmement durs là-dessus, en disant qu'il faut être...
09:59Assez durs, compte tenu de ce qui se passe ?
10:01Je crois, en tout cas.
10:03En tout cas, on fait le maximum.
10:05Gérald Darmanin, là-dessus, n'a jamais eu la main qui tremblait.
10:08Et nous continuerons.
10:10Nous devons vraiment être extrêmement durs dessus.
10:14Moi, c'est la seule chose que je peux dire,
10:16c'est que plus il y aura de policiers dans la rue,
10:19plus il y aura de...
10:20Et on l'a vu encore pendant les Jeux olympiques,
10:22plus il y a de policiers de force de l'ordre dans la rue,
10:24plus la sécurisation est assurée
10:26et plus ça amène de l'apaisement pour chacun d'entre nous.
10:31Donc moi, je plaide pour qu'il y ait encore plus de policiers,
10:34de gendarmes, de forces de sécurité dans la rue.
10:37Parce que je crois que c'est ce dont ont besoin les Français.
10:40Et probablement, ça permettra aussi de faire en sorte
10:43que ceux qui pensent qu'au fond,
10:45il y a une impunité générale sur la voie publique,
10:48soient peut-être amenés à y réfléchir un peu plus.
10:52Le problème peut-être de l'insécurité, d'ailleurs,
10:54dans notre pays,
10:55ce n'est pas ce sentiment d'impunité
10:57que peuvent ressentir ces délinquants
10:59qui s'adonnent comme cela à ces refus d'obtempérer ou autres.
11:02Oui, le sentiment, c'est toujours compliqué
11:04parce que c'est plein de situations...
11:06Sentiments d'impunité.
11:08Différentes.
11:09C'est quelque chose qui n'existe pas qu'en France,
11:12qu'on voit aussi dans les autres pays occidentaux.
11:15Il faut être extrêmement dur et il faut amener de l'apaisement.
11:19Moi, je dis, on n'a jamais prononcé autant de peines,
11:22il n'y a jamais autant de gens incarcérés qu'à l'heure actuelle.
11:25On a encore battu un record au mois d'août d'incarcération.
11:28Ce qui est certain, c'est qu'il nous faut plus de juges,
11:31que les décisions soient plus rapides,
11:33qu'on ne peut pas avoir des récidivistes
11:35qui puissent se promener sans avoir été condamnés plus rapidement.
11:39Nous avons, je crois, avancé dessus.
11:42On recrute et on forme beaucoup de magistrats.
11:46Moi-même, à Paris, on a beaucoup plus de magistrats
11:50et de greffiers pour que la justice soit plus rapide.
11:52Il faut encore accélérer.
11:53Hier, sur nos deux antennes,
11:55l'écrivain François-Olivier Gisbert a expliqué
11:57que l'antisémitisme était en train de devenir systémique
12:00dans notre pays.
12:01Est-ce que vous partagez cette analyse ?
12:02Oui.
12:03J'ai présidé le groupe d'études sur l'antisémitisme pendant cinq ans.
12:07J'ai porté une résolution qui dit que l'antisionisme
12:10est une forme d'antisémitisme.
12:12J'ai toujours travaillé dessus.
12:15C'est un sujet, évidemment, qui me semble essentiel.
12:18L'antisémitisme, vous savez,
12:20c'est un des cancers de notre société.
12:23C'est-à-dire qu'au fond, le bouc émissaire,
12:26de penser que nos difficultés viennent d'un bouc émissaire.
12:29Et là, en l'occurrence, le bouc émissaire, c'est le juif.
12:31Et donc, au fond, nos concitoyens ne sauraient pas...
12:34Une partie de nos concitoyens saurait notre problème.
12:37Donc, combattre l'antisémitisme, c'est la base de la République.
12:40Donc, il faut être intransigeant.
12:42Nous le sommes.
12:43Nous continuerons à l'être.
12:44Ne jamais laisser prospérer l'antisémitisme.
12:47C'est le début de...
12:49Dans l'histoire, notre histoire,
12:51c'est le début du renoncement à la République.
12:53Hier, le Medef faisait sa rentrée.
12:55Vous y étiez, Sylvain Maillard,
12:56aux côtés de Bruno Le Maire.
12:57Et j'y retourne.
12:58Vous y retournez aujourd'hui.
12:59Quelle était la température ?
13:00Selon une information européenne,
13:027 patrons sur 10 craignent que le climat politique actuel,
13:05on en a longuement parlé durant votre grande interview,
13:07n'ait des répercussions négatives sur l'économie au long terme.
13:10Est-ce que ce ne devrait pas être la priorité
13:13du président de la République,
13:14du futur gouvernement de voix à l'Assemblée nationale ?
13:17Mais c'est la priorité.
13:18C'est la priorité ?
13:19C'est la priorité.
13:20Je suis d'accord avec vous.
13:21Tout ce que vous venez de dire, je suis d'accord avec vous.
13:22C'est la priorité.
13:23Vous savez, il y a un besoin de stabilité.
13:25D'ailleurs, Patrick Martin, le président du Medef, l'a redit.
13:28Il y a besoin de stabilité.
13:29Stabilité dans les normes, stabilité dans les impôts.
13:31De faire en sorte de ne pas revenir sur ce qu'on a pu gagner
13:34en gains de productivité, en baisse du chômage depuis 7 ans.
13:38Donc il faut continuer cet effort
13:40et surtout pas déstabiliser nos entreprises.
13:42Quand j'entends les propositions parfois du Front populaire
13:45qui sont d'abord infinançables, d'augmenter les impôts,
13:48d'augmenter le SMIC,
13:49on adorait dire qu'on augmente au fond.
13:51Mais ça veut dire quoi ?
13:52Elles sont infaisables, c'est démagogique.
13:54Mais vous connaissez beaucoup de patrons qui disent
13:56qu'ils n'ont pas envie d'augmenter les salariés
13:58alors qu'ils ont les moyens.
13:59Quand on est dans un...
14:00Justement, plus le chômage va baisser,
14:02plus pour garder vos salariés, vous aurez besoin de les augmenter.
14:05Donc nous, ce qu'il faut, sur lequel on doit travailler,
14:07on l'a entendu évidemment pendant la campagne,
14:09c'est le pouvoir d'achat.
14:11Mais au-delà de ça, sur les dépenses.
14:13Le logement, par exemple, c'est un point extrêmement important.
14:16Les dépenses contraintes.
14:17Et on voit que là-dessus,
14:18on doit pouvoir encore agir plus fort.
14:20On a commencé.
14:21Guillaume Kasbarian, que je salue,
14:23ministre du logement très dynamique dessus,
14:27a lancé plusieurs initiatives.
14:29Il va falloir que ça continue.
14:30Mais on a besoin de travailler là-dessus.
14:32Mais attention à nos entreprises.
14:34Ils envoient ce message.
14:35Très inquiète pour la suite.
14:37Donc pas d'augmentation d'impôts.
14:38Et puis une stabilité dans les normes.
14:40Merci beaucoup Sylvain Maillard.
14:41C'était votre grande interview sur CNews Europe 1.
14:43Merci à vous.
14:45Merci Florian Tardif.
14:46Merci Sylvain Maillard,
14:47invité de la grande interview Europe 1 CNews ce matin.
14:50Dans un instant, vos signatures du mardi.
14:52On va retrouver Génie Bastier
14:53pour sa première de la saison.
14:55L'arvue de presse d'Europe
14:56avec Olivier Delagarde,
14:57Emmanuel Ducrot
14:58et votre zapping politique
14:59avec Dimitri Vernet.
15:00Il est 8h27.