• il y a 2 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois et Sandrine Pégand

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-09-18##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:07Bienvenue dans Les Vraies Voix, tout seul aux commandes de l'émission aujourd'hui.
00:00:11Cécile de Ménibus étant absente, on l'embrasse et je peux vous promettre qu'on la retrouvera demain 17h au micro de Sud Radio.
00:00:18Au sommaire de cette émission, à 17h30, le grand débat du jour.
00:00:21Michel Barnier avait promis de présenter son gouvernement cette semaine.
00:00:25La semaine est bien entamée puisque nous sommes mercredi et toujours rien, pas de fumée blanche sur la rue de Varennes.
00:00:31Le Premier ministre vient même de reporter une réunion avec les députés macronistes.
00:00:35Il était censé négocier leur éventuelle entrée au gouvernement et trouver un accord sur les questions budgétaires et fiscales.
00:00:42Alors parlons vrai, est-ce que vu la composition de l'Assemblée, ce ne peut être qu'un gouvernement provisoire, voire très provisoire ?
00:00:48Est-ce que les partis politiques devraient mettre certaines susceptibilités de côté ?
00:00:53Et à cette question, former un gouvernement, mission impossible ?
00:00:56Vous dites oui à 79%. Vous voulez réagir ?
00:00:59Aude attend vos appels et ce n'est absolument pas mission impossible pour la joindre au 0826 300 300.
00:01:06On en parlera avec Julien Arnaud, journaliste politique et histoire sur TF1, chroniqueur dans l'émission Bonjour.
00:01:12À 18h40, le coup de projecteur des vraies voix, Michel Barnier n'exclut pas des hausses d'impôts au nom, je cite, de la justice fiscale.
00:01:19Un signal envoyé à la gauche qui réclame une taxation des revenus du capital.
00:01:23Mais Gérald Darmanin dit exclure toute participation des macronistes à un gouvernement qui augmenterait les impôts.
00:01:29Ce matin, le Premier ministre juge très grave la situation financière du pays.
00:01:33Situation qui, selon lui, mérite mieux que des petites phrases.
00:01:36Alors parlons vrai, est-ce que cela est réaliste quand on souvient que les gilets jaunes ont commencé sur une hausse de taxes sur les carburants ?
00:01:43La France est le pays le plus taxé d'Europe. Est-ce une fuite en avant ?
00:01:46Et à cette question, peut-on encore augmenter les impôts ?
00:01:49Vous dites non à 87%, vous voulez réagir ?
00:01:52Le 0,826, 300, 300 et il n'y a aucune taxe.
00:01:56Quand on appelle ce numéro, c'est 5 centimes l'appel.
00:02:02Et notre trio du jour, Philippe Bilger, le président de l'Institut de la Parole.
00:02:06Bonsoir, mon cher Philippe.
00:02:08Monsieur le Président.
00:02:09Oui, bravo, c'est bien.
00:02:11Vous êtes en forme ?
00:02:13J'espère que je vais pouvoir le démontrer tout à l'heure.
00:02:16Françoise Degoy, éditorialiste Sud Radio, bonsoir.
00:02:19Mon ami, mon cher petit fourbe préféré, je vous adore.
00:02:23Vous avez vu que je commence l'émission avec des mots doux, auxquels je crois d'ailleurs.
00:02:27Pourquoi vous parlez de vous en disant fourbe ?
00:02:29Parce que, voilà, fourberie incarnée, tout va bien.
00:02:33Moi je suis très content d'être là, surtout qu'on a une petite nouvelle.
00:02:37Elle est venue comme experte et puis on s'est dit, tiens, vraiment,
00:02:41le petit truc en plus, pour citer un film qui marche très bien,
00:02:46qui a passé les 10 millions d'entrées, pour devenir vraie voix,
00:02:49c'est une avocate.
00:02:51Moi je dis avocate.
00:02:52Ah pardon.
00:02:53Déjà ça commence mal.
00:02:54C'est un avocat, comment je dis alors ?
00:02:56Pourquoi tu ne dis pas une avocate ?
00:02:58Je déteste féminiser ma profession.
00:03:00Mais c'est très beau une avocate.
00:03:01Je ne sais pas, moi je me dis qu'on n'a pas besoin de...
00:03:03Elle a déjà du cran.
00:03:04On n'a pas besoin de féminiser pour se faire respecter, tu vois.
00:03:07C'est une avocate, maître Sandrine Pécan.
00:03:09Bonsoir maître.
00:03:10Merci monsieur Philippe.
00:03:11Elle ne compte pas pour des noirs.
00:03:16Ça commence bien les jeux de mots débiles.
00:03:19Et nous avons notre auditeur du jour, direction Lesson, direction Viry-Châtillon.
00:03:24Bonsoir Julien.
00:03:25Bonsoir Philippe David, bonsoir à toute l'équipe.
00:03:28Alors vous avez un coup de gueule à pousser,
00:03:30les coups de gueule c'est quelque chose que, en ce qui me concerne, j'adore.
00:03:34Oui, effectivement.
00:03:35Je voudrais pousser un coup de gueule sur le fait que l'idéologie a pris le pas sur la politique en France aujourd'hui.
00:03:40C'est devenu insupportable.
00:03:42J'entends pour témoin M. Bourdin qui a reçu Mme Rousseau pas plus tard que hier
00:03:47et qui disait qu'elle allait refuser de voter contre la réforme de retraite
00:03:51si ce n'était le RN qui l'a présentée, juste par pur ébologie,
00:03:54alors que c'est un combat qu'elle mène depuis le début.
00:03:56Et moi je ne comprends pas ces gens qui se tirent des balles dans le pied.
00:03:59À quel sens ?
00:04:01Tant que ces gens-là continueront à se confronter à une idéologie pure
00:04:08au lieu de faire de la vraie politique saine telle qu'on l'a connue d'antan,
00:04:12moi je continuerai à tirer un contre-courant.
00:04:15Je ferai tout pour leur mettre des bâtons dans les roues
00:04:17parce que je trouve que ça dégrade le débat politique d'une telle violence.
00:04:22On voit ce qu'il s'est passé pour M. Ruffin encore ce week-end.
00:04:26À côté de chez vous dans les zones.
00:04:28Exactement, tout à fait. J'étais juste à côté.
00:04:30Je suis encore plus disputé par cette situation.
00:04:33Je pense que Mme de Gouin me comprend parfaitement.
00:04:37On va laisser réagir.
00:04:40Je me souviens, j'avais été frappé par la réponse en effet de Sandrine Rousseau
00:04:45qui à la question Jean-Jacques Bourdin avait indiqué que bien sûr
00:04:49elle ne voterait pas ce qu'allait proposer le RN
00:04:53alors qu'en effet, comme le dit notre auditeur,
00:04:56c'est exactement le même but politique
00:04:59même s'il y arrive par des chemins différents.
00:05:02Il a raison, c'est une perversion de la vie politique
00:05:06parce qu'au lieu de pactiser avec des gens qui ont le même objectif
00:05:12on décide de créer des fractures artificielles.
00:05:16Françoise de Gaulle, on n'est pas dans la posture comme le dit justement Julien.
00:05:19Je pense qu'on est dans la conviction et l'idéologie elle est à droite aussi.
00:05:22L'idéologie ce n'est pas un gros mot.
00:05:24Je comprends tout à fait que Sandrine Rousseau ne veuille pas mélanger ses voix à l'extrême droite.
00:05:28La perversion c'est de considérer que le RN...
00:05:30Ils l'ont mélangé notamment pour mettre l'IVG dans la constitution.
00:05:33Je termine vraiment, je vais jusqu'au bout.
00:05:36Il va y avoir une PPL qui sera déposée par la gauche.
00:05:39Proposition de loi.
00:05:40Pardon, proposition de loi qui sera déposée par la gauche
00:05:42si il y a ouverture de session extraordinaire, si Emmanuel Macron signe le décret.
00:05:46Et de toute façon, il y aura une niche parlementaire à la fin du mois de novembre.
00:05:49Et je pense que la politique c'est aussi des symboles.
00:05:52Cette abrogation de la réforme des retraites n'est absolument pas mise en danger.
00:05:55Je serai Sandrine Rousseau, je serai députée.
00:05:57Je ne voterai pas la niche parlementaire du RN.
00:06:00Vous pouvez considérer, cher ami, que le RN n'est pas un parti d'extrême droite.
00:06:05Eh bien moi je continue de considérer qu'il l'est.
00:06:08Que les buts ne sont pas les mêmes.
00:06:10Et que la vision de la société n'est pas la même.
00:06:12Je ne mélange pas mes voix avec le RN.
00:06:14Mais pourquoi ils les ont mélangés pour mettre par exemple l'IVG dans la constitution ?
00:06:16Mais parce que c'est quelque chose qui était porté d'abord par le RN.
00:06:19Ça veut dire que le RN prend l'initiative et tout le monde suit le RN.
00:06:24L'IVG c'est absolument pas ça.
00:06:26On peut avoir des votes collectifs sur l'IVG.
00:06:30C'est pas ça le sujet.
00:06:31Là c'est une initiative du RN.
00:06:34Je comprends que la gauche ne le vote pas.
00:06:36Moi je trouve que, par rapport à ce que nous dit l'auditeur,
00:06:40moi je trouve que c'est une vraie posture.
00:06:42J'ai même un peu le sentiment que c'est une exagération.
00:06:45Et que finalement ça vient décrédibiliser le fond.
00:06:48Donc à un moment donné, cette idéologie qui est l'antagonisme du débat politique,
00:06:53il faut que ça s'arrête.
00:06:55Je suis désolée Françoise, mais quand on est trop là à vouloir en faire,
00:07:00à vouloir défendre soi-disant des valeurs,
00:07:02mais de cette façon là, pour moi ça vient décrédibiliser le fond.
00:07:05Et c'est très dommageable.
00:07:07Mon sentiment est quand même qu'il y a ce qu'on dit sur les plateaux,
00:07:09il y a ce que ressent l'opinion.
00:07:11La réalité c'est qu'on a passé toute une campagne des législatives
00:07:14à taper sur la gauche en termes d'idéologie, etc.
00:07:17C'est exactement les arguments qui sont utilisés.
00:07:19La gauche est largement arrivée en tête.
00:07:21Donc il faut faire attention aussi à ce qu'on manie.
00:07:23Il faut faire attention à notre prisme de plateau.
00:07:26Julien, vous êtes notre auditeur du jour.
00:07:28Vous allez bien évidemment réagir dans le grand débat.
00:07:30Et surtout, préparez-vous bien parce qu'aujourd'hui,
00:07:32il y a un qui-sait-qui qui l'a dit.
00:07:34Mais ce n'est pas de la compétition, c'est de la haute compétition.
00:07:37Il a l'air bon, il a l'air bon.
00:07:39Dans quelques instants, le réquisitoire du procureur, pardon maître,
00:07:43la langue à fourcher, quel sera votre réquisitoire monsieur le procureur ?
00:07:46Je vais parler d'observations assez intéressantes d'Antoine Léaumant,
00:07:50pourtant député Léphy.
00:07:52On se retrouve tout de suite dans Les Vraies Voix sur Sud Radio.
00:07:54Vous voulez réagir sur notre premier débat ?
00:07:56Je vous rappelle, notre premier débat.
00:07:58Formez un gouvernement, mission impossible.
00:08:00Ode attend vos appels au 0826-300-300.
00:08:03Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David.
00:08:08Retour des Vraies Voix avec Philippe Bilger,
00:08:10Françoise Degoy et Sambrine Bégan.
00:08:12Ça se chauffe, ça se chauffe !
00:08:13Les débats commencent pendant les pubs.
00:08:15Alors c'est parfait, mais on va le faire après.
00:08:17Ne vous inquiétez pas.
00:08:19Les trois mots dans l'actu, Félix Mathieu.
00:08:21Bonjour Félix.
00:08:22Bonsoir, bonsoir tout le monde.
00:08:23Et quels sont ces trois mots ?
00:08:24Finance, beeper et dauphin.
00:08:26On va parler de Michel Barnier, qui est prêt à défaillir
00:08:29en découvrant l'état des données publiques.
00:08:30On va parler aussi de ces beepers piégés au Liban.
00:08:33Après les beepers hier, c'est des talkie-walkies
00:08:35qui viennent d'exploser au Liban.
00:08:37Et puis on va parler aussi de ces bumsums sur l'île de Ré
00:08:39qui ont sauvé 17 dauphins.
00:08:41On va vous raconter ça en trois mots.
00:08:43Donc finance, beeper et dauphin.
00:08:44Tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:08:53Et c'est sur le député LFI Antoine Léaumant
00:08:55que vous voulez requérir monsieur le procureur.
00:08:57Méfiez-vous parce que c'est un grand fan de Robespierre.
00:08:59Oui mais en général d'ailleurs, je n'ai jamais été
00:09:03très emballé par les propos d'Antoine Léaumant.
00:09:07Mais en l'occurrence là, au sujet des banlieues et du racisme,
00:09:12il a attiré mon attention
00:09:14et j'aimerais beaucoup votre avis sur ce qu'il a dit.
00:09:17Il a indiqué, il l'a dit à la fête de l'Humain,
00:09:21que lorsqu'il était jeune, il est arrivé dans des quartiers populaires
00:09:25parce qu'il cherchait évidemment des logements à bon marché
00:09:29et que peu à peu, il se sentait devenir raciste
00:09:33parce qu'on lui disait que c'était des quartiers difficiles.
00:09:37Et puis, après réflexion, il ajoute aujourd'hui
00:09:43que le racisme est créé parfois par des médias
00:09:47qui à propos des quartiers populaires dessinent une image trop sombre
00:09:52et que jamais ils n'indiquent ce qui peut se passer de positif dans les quartiers.
00:09:58Alors, je ne crois pas que les médias créent du racisme
00:10:02dans les fameux quartiers auxquels ils pensent
00:10:05mais là où je le rejoindrai, c'est une question que je vous pose,
00:10:09est-ce que, en effet, des médias ne pourraient pas parfois
00:10:14parler des choses positives qui surviennent dans les quartiers ?
00:10:18Il n'y a pas que de l'insécurité, du désordre et des infractions.
00:10:23Peut-être suis-je naïf, mais mon Dieu,
00:10:26on pourrait avoir des médias peut-être plus impartiaux.
00:10:29– François de Gouin.
00:10:30– Je suis d'accord, bien sûr.
00:10:31Il se passe d'abord des choses magnifiques dans ces quartiers,
00:10:33ça ne veut pas dire qu'il faut occulter la réalité,
00:10:35mais regardez par exemple la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques.
00:10:38Moi, j'adore la musique classique, je la connais depuis très longtemps,
00:10:40Zaya Zouliani, la chef d'orchestre qui est issue de la Seine-Saint-Denis.
00:10:45C'est extraordinaire, le monde entier a découvert cette chef
00:10:48qui a dirigé une Marseillaise somptueuse,
00:10:50je pense qui a été réorchestrée par Berlioz.
00:10:52On a découvert qu'en Seine-Saint-Denis, on est capable de produire Zaya
00:10:57qui a étudié la musique avec Célie Bachet, avec les plus grands chefs.
00:11:01Et voilà, donc les quartiers produisent aussi des gens comme ça,
00:11:05les quartiers aussi s'organisent.
00:11:07Après, je ne veux pas faire la petite maison dans la prairie,
00:11:10et surtout, si vous voulez, les explications un peu contorsionnées
00:11:13d'Antoine Léaumont, Léaumont m'ennuie beaucoup
00:11:16parce qu'Antoine Léaumont, de temps en temps, fait un pas de côté, etc.
00:11:19Depuis le 7 octobre, il fait quand même partie de la meute.
00:11:24Vous savez à quel point j'ai défendu Mélenchon sur le plan social,
00:11:27sur le plan politique, mais ce n'est pas possible depuis le 7 octobre.
00:11:30Je n'ai pas envie de ces modulos, parce que je ne crois pas à ces modulos.
00:11:36En réalité, je n'y crois absolument pas.
00:11:38Et donc, j'entends ce que vous dites sur Antoine Léaumont,
00:11:42j'aime bien Antoine Léaumont, il a un certain savoir-faire,
00:11:45mais globalement, il est dans un écosystème qui ne me convient pas.
00:11:50On sait de toute façon que ces quartiers sont défavorisés,
00:11:53on est tous là pour aller dans ce sens-là.
00:11:55Mais ces quartiers, ils créent des pépites,
00:11:57et c'est là où je vous rejoins Françoise,
00:11:59pour le coup, il y a des boxeurs qui aujourd'hui sont de réputation internationale.
00:12:04Des pépites intellectuelles aussi, artistiques.
00:12:06Oui, mais on parlait, parce que je rebondissais sur ce que tu disais par rapport aux...
00:12:10Azaïa, chef d'orchestre hors normes.
00:12:12Par rapport aux Jeux Olympiques.
00:12:14Mais là où je rejoins peut-être M. Léaumont,
00:12:16c'est que oui, j'estime pour ma part que les médias
00:12:19peuvent créer du racisme par rapport à ces quartiers défavorisés.
00:12:22Et je le vois moi par rapport aux tribunaux.
00:12:24Quand je suis sur le terrain, je vois la différence entre
00:12:27un Matteo, pour ne pas parler d'une affaire de leur faute,
00:12:31et un Mohamed.
00:12:33Et finalement, et on le voit aussi sur les plateaux de télé,
00:12:36et quand on y est, on voit exactement comment ça fonctionne,
00:12:38à partir du moment où on sait que c'est une personnalité,
00:12:40ou en tout cas une mise en cause qui est de la société étrangère,
00:12:43forcément il a un traitement qui est différent.
00:12:45Et je le vois aussi sur le terrain.
00:12:47Et donc oui, j'estime que les médias créent un peu du racisme.
00:12:49Enfin, pas n'importe quel média, on sait très bien qui vise Léaumont.
00:12:52C'est-à-dire que c'est le groupe Bolloré.
00:12:54C'est ça la réalité, c'est ignoble.
00:12:56Oui, après, chacun est libre de faire ce qu'il veut de son choix,
00:12:59mais les gens peuvent absolument juger sur pièce.
00:13:02Mais il parlait en général, il parlait des médias.
00:13:05Oui, enfin en même temps, il a tellement mis en cause le groupe Bolloré.
00:13:08Allez, tout de suite, trois mots dans l'actu.
00:13:12Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont finance, Bipper et Dauphin.
00:13:16Michel Barnier dit découvrir la situation budgétaire très grave de la France.
00:13:19Les finances au cœur des tensions entre le nouveau Premier ministre
00:13:22et les macronistes sur la formation du futur gouvernement.
00:13:25Après les Bippers piégés, des talkie-walkies viennent d'exploser au Liban,
00:13:28rapportent plusieurs agences de presse.
00:13:30L'attaque d'hier a fait au moins 12 morts et 2750 blessés.
00:13:34Le Hezbollah promet de punir Israël.
00:13:36Et puis quand des volontaires parviennent à sauver 17 dauphins
00:13:39échoués dans des parcs à huîtres sur une plage de l'île de Ré.
00:13:42C'est pas un remake de Sauver Willy, ça s'est vraiment produit hier.
00:13:44L'un des héros du jour va nous raconter.
00:13:50Qui c'est qui, qui avait dit ça en arrivant à Matignon ?
00:13:54Je suis à la tête d'un état qui est en situation de faillite sur le plan financier.
00:13:58Je suis à la tête d'un état qui est depuis 15 ans en déficit chronique.
00:14:03Je suis à la tête d'un état qui n'a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans.
00:14:08Bon, ça peut pas durer.
00:14:09Je suis à la tête d'un état en faillite alors ?
00:14:11Bon, vous l'avez peut-être reconnu.
00:14:12François Fillon, août 2007 de mémoire.
00:14:14En 2007.
00:14:15On a gagné.
00:14:17Et selon la légende, Nicolas Sarkozy avait été agacé non pas par l'expression état en faillite,
00:14:22mais par le début de la phrase « je suis à la tête d'un état en faillite ».
00:14:25Quelques années après, Emmanuel Macron a sans doute avalé de travers, lui aussi, le nouveau Premier ministre.
00:14:30Michel Barnier dit découvrir, je cite, « la situation budgétaire très grave du pays ».
00:14:34Suivez son regard quand on explique que ceux d'avant ont cramé la caisse, c'est rarement très amical.
00:14:38D'ailleurs, il y a de l'eau dans le gaz entre Matignon et les députés macronistes.
00:14:42Le ministre des Missionnaires de l'Intérieur, Gérald Darmanin, pose ses conditions ce matin sur France 2.
00:14:46On peut pas rentrer dans un gouvernement sans savoir ce qu'on va y faire, monsieur.
00:14:49Le premier sujet, c'est aucune augmentation d'impôts.
00:14:52« La situation budgétaire du pays mérite mieux que des petites phrases », répond Michel Barnier.
00:14:57Il reporte à on-ne-sait-pas-quand une réunion qui était prévue avec les macronistes
00:15:01pour discuter gros sous et futurs gouvernements.
00:15:03Ça, on va y revenir dans quelques instants.
00:15:05En tout cas, certains font remarquer que le directeur de cabinet de Michel Barnier,
00:15:09Michel Fournel, il était en passe chez le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, juste avant.
00:15:18C'est compliqué pour lui de jouer la vierge et faroucher devant les donniers de l'État, forcément.
00:15:22Question. Est-ce que c'est possible d'avoir des ministres macronistes
00:15:27en devant tirer le bilan de la gestion financière d'Emmanuel Macron pendant 7 ans ?
00:15:32Philippe Bilger.
00:15:33Il y a des acrobaties qui sont possibles.
00:15:35Parce que là, c'est vraiment triple salto arrière.
00:15:38Je suis frappé de voir tout de même à quel point ce premier ministre, Michel Barnier,
00:15:44consulte à tour de bras à des échanges qu'il qualifie de respectueux avec le président.
00:15:50Mais plus on continue, plus on s'enfonce vers l'obscurité.
00:15:55Et donc, je crains le pire.
00:15:57Imaginez une minute que Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen soient à l'Élysée,
00:16:02soient présidents de la République.
00:16:04Ça n'arrivera pas, mais imaginez-le.
00:16:06Et qu'ils agissent comme agit en ce moment Emmanuel Macron.
00:16:10Mais nous serions en édition spéciale toute la journée.
00:16:12Vous avez des ministres démissionnaires qui sont députés.
00:16:15Vous avez Stéphane Séjourné.
00:16:17Non, non, mais ministres démissionnaires qui sont députés.
00:16:20Vous avez Stéphane Séjourné, patron du parti d'Emmanuel Macron, ministre des Affaires étrangères,
00:16:25député, commissaire européen.
00:16:27Vous avez maintenant des ministres dont on dit qu'ils vont être reconduits alors qu'ils ont été battus.
00:16:31Mais sérieusement, on devrait tous tous les jours faire des papiers là-dessus ?
00:16:37C'est un délire de plus, vous comprenez ?
00:16:40On s'enfonce, Philippe a raison.
00:16:42On s'enfonce, mais dans quelque chose de dramatique sur le plan démocratique.
00:16:46Je le pense vraiment.
00:16:47Sandrine Pégan, c'est vrai que la situation n'a jamais été vue sous la sangle.
00:16:51Là, c'est quand même assez hallucinant.
00:16:54Mais on ne dit rien.
00:16:55Ça passe crème, passe Macron.
00:16:56Oui, alors on analyse.
00:16:57C'est comme ça.
00:16:58Mais enfin non, c'est dramatique.
00:16:59Oui, et puis comme tu disais Philippe,
00:17:01on a Monsieur Barnier qui est là en train de discuter par téléphone avec d'autres hommes politiques.
00:17:07Il consulte l'ensemble du spectre politique.
00:17:10Et puis on est là et puis on ne sait pas quoi faire.
00:17:12Et en effet, pour moi, on avance complètement dans l'obscurité.
00:17:15Deuxième mot, Félix Bipper avec cette incroyable attaque qui a fait 12 morts et 2750 blessés au Liban.
00:17:21Alors commençons peut-être par rappeler ce qu'est un Bipper
00:17:23ou en l'occurrence par rafraîchir la mémoire des quelques-ceux autour de cette table
00:17:26qui avaient déjà atteint l'âge de raison lors des balbutiements de la téléphonie mobile.
00:17:30Un Bipper, c'est grosso modo l'ancêtre du téléphone portable.
00:17:34Ça envoie des messages, ça fait bip, mais ça n'appelle pas.
00:17:36Et donc on apprend avec cette histoire rocambolesque que le Hezbollah libanais en utilisait encore des Bippers.
00:17:41Et donc hier, et là c'est vraiment pas drôle du tout, au Liban, d'un seul coup hier soir,
00:17:45des milliers de Bippers ont explosé en même temps dans le pays,
00:17:48causant au moins 12 morts et 2750 blessés selon le dernier bilan.
00:17:53Et puis tout à l'heure, rebondissement, un scénario très proche,
00:17:56mais avec des Taki-Walki qui à leur tour viennent d'exploser au Liban,
00:18:00notamment autour de la capitale, en banlieue de la capitale,
00:18:03a priori des Taki-Walki qui appartenaient là encore au Hezbollah.
00:18:06Ce genre d'opération sur les Bippers suppose en tout cas une logistique hyper sophistiquée.
00:18:10En amont, analyse Alain Roudier, directeur de recherche au Centre français de recherche sur le renseignement.
00:18:15Il semble qu'effectivement la société mère est très gênée
00:18:19et donc a renvoyé la balle sur un sous-traitant, je ne sais pas comment l'appeler,
00:18:26d'ailleurs en assurant même qu'ils n'avaient vendu que le nom de leur société,
00:18:31donc c'était le sous-traitant, on croit, qui était derrière le montage de ces Bippers.
00:18:37Ensuite, le grand mystère, c'est à quel moment les Israéliens ont intercepté ces Bippers
00:18:45pour les piéger avant qu'ils soient remis au Liban,
00:18:48parce que d'après ce que j'ai compris, ils sont arrivés au Liban en commande groupée au début de l'année.
00:18:54Alain Roudier avec André Bercoff ce midi sur Sud Radio.
00:18:58Et de son côté, la diplomatie libanaise dénonce une escalade de la guerre.
00:19:02Troisième mot dauphin avec cette opération de sauvetage XXL hier sur une plage de l'île de Ré.
00:19:0617 dauphins sauvés sur la plage de la Coire-sur-Mer.
00:19:10Ils étaient 18 à s'être échoués à marée basse, pris au piège dans des parcs à huîtres.
00:19:14Après l'opération de sauvetage menée par plusieurs groupes d'intervention,
00:19:17un seul a succombé à ses blessures, les 17 autres ont pu être mis à l'eau.
00:19:21Wael Bazi, éco-garde pour la communauté de communes de l'île de Ré, nous explique ce sauvetage de grande ampleur.
00:19:26Avec les différentes informations qu'on nous donne, on peut chacun aller vers un spécimen,
00:19:30le mettre dans une position de confort, parce que souvent ils sont retournés.
00:19:33Et malheureusement, vu qu'ils respirent par leur aivant, ils peuvent mourir achiqués et aussi se blesser les nageoires.
00:19:38Donc on leur met un drap dessus et on arrose régulièrement pour maintenir leur peau humide.
00:19:41Et ensuite, on peut les guider vers le large.
00:19:43Nous, on va juste les rassembler parce que c'est des animaux qui vivent en groupe,
00:19:46pour pas qu'ils aillent n'importe où.
00:19:47Et ensuite, on essaie de les guider en frayant un chemin à travers les parcs ostréicaux,
00:19:51ce qui est un petit peu compliqué, mais aujourd'hui on a réussi.
00:19:55Un témoignage recueilli par François-Louis Bourneau pour Sud Radio.
00:19:57Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:19:59Dans un instant, le grand débat du jour.
00:20:02Deux semaines après sa nomination, Michel Barnier n'a toujours pas présenté de gouvernement.
00:20:06Ce dernier devrait toujours être annoncé cette semaine.
00:20:10Alors parlons vrai, est-ce que vu la composition de l'Assemblée,
00:20:13ce ne peut être qu'un gouvernement provisoire, voire très provisoire ?
00:20:16Est-ce que les partis politiques devraient mettre certaines de leurs susceptibilités de côté ?
00:20:20Et à cette question, former un gouvernement mission impossible, vous dites oui à 77%,
00:20:25vous voulez réagir ?
00:20:26Au datant de vos appels, au 0826 300 300.
00:20:29Notre invité, Julien Arnaud, journaliste politique et histoire sur TF1,
00:20:33chroniqueur dans l'émission Bonjour, Bonsoir, pour pas que ça se répète.
00:20:37Question cash, réponse cash.
00:20:39Pour arriver à faire un gouvernement,
00:20:41le mieux ne serait pas de délocaliser l'hôtel Matignon à Lourdes ?
00:20:44Oh là, un miracle.
00:20:46Je pense que certains y croient, l'espèrent le miracle.
00:20:49Je ne suis pas sûr qu'il arrive tout de suite.
00:20:50On va voir si le miracle arrive.
00:20:52On se retrouve dans quelques instants avec Aude qui attend vos appels au 0826 300 300.
00:21:02Retour des vrais voix avec Philippe Billiger, Françoise Degoy et Sandrine Pégan.
00:21:06C'est l'heure du Grand Débat du Jour.
00:21:14Michel Barnier avait promis de présenter cette semaine son gouvernement.
00:21:17La semaine est bien entamée puisque nous sommes mercredi et qu'il est pile 17h31.
00:21:21Il n'y a toujours rien, pas de fumée blanche du côté de la rue de Varennes.
00:21:25Le Premier ministre vient même de reporter une réunion avec les députés macronistes.
00:21:28Il était censé négocier leur éventuelle entrée au gouvernement
00:21:31et trouver un accord tant sur les questions budgétaires que fiscales.
00:21:34Alors parlons vrai, croyez-vous à la formation d'un gouvernement d'ici dimanche ?
00:21:38Et est-ce qu'en cas d'impossibilité,
00:21:40Macron ne devrait pas tirer les conséquences et démissionner ?
00:21:43Et à cette question, former un gouvernement, mission impossible,
00:21:46vous dites oui à 77% avec nous comme experts ce soir.
00:21:50Julien Arnaud, journaliste politique et histoire sur TF1 et chroniqueur dans l'émission.
00:21:55Bonjour, on fait un tour de table rapide et on vous donne la parole
00:21:58parce que de toute façon, ils vont vous couvrir de questions.
00:22:01Philippe Bilger, mission impossible ?
00:22:03J'espère que non tout de même, mais on commence à battre des records de lenteur.
00:22:10Le Premier ministre, la compression du gouvernement qui n'est pas encore là
00:22:14et probablement je ferai un pari sans doute stupide, ça durera bien après dimanche.
00:22:21Ce qui me frappe, c'est que la dissolution induit en permanence des effets catastrophiques.
00:22:29C'est comme si le poison qui avait été instillé par Emmanuel Macron
00:22:34par cette décision absurde, continue d'engendrer des effets
00:22:39qui font tourner la politique cue par des sutettes.
00:22:43Et en même temps, je me dis, je serai Michel Barnier,
00:22:47au lieu de m'abandonner en prétendant consulter
00:22:51et dialoguer de manière respectueuse avec le Président
00:22:55et toutes les forces sauf la gauche et l'extrême gauche, je trancherai.
00:23:00Au fond, il s'abandonne avec une sorte de volupté à du dialogue stérile,
00:23:06à des consultations sans aboutissement
00:23:09et au fond, comme si en réalité, il préférait discuter les jeux d'appareils
00:23:17plutôt que trancher et choisir des ministres pour leurs compétences.
00:23:22J'ai dans la tête, pardon je suis trop long, je me dis que
00:23:26en réalité, s'il voulait choisir quelqu'un pour la santé,
00:23:31il aurait dû prendre Philippe Juvin.
00:23:34Ça prend cinq minutes et puis c'est réglé.
00:23:38Moi, je pense d'abord que ce n'est pas des discussions inutiles
00:23:42parce que c'est la cohésion du cercle, il est obligé de faire ça, Michel Barnier.
00:23:45En plus, il y a ce qu'on voit et puis il y a celle qu'on ne voit pas,
00:23:47les coups de fil qui passent et croyez-moi, les téléphones chauffent.
00:23:50En gros, même si vous avez eu votre carte OPS pendant une semaine
00:23:54dans les vingt dernières années, vous avez eu une chance d'avoir un coup de fil
00:23:57de Michel Barnier parce que le problème de Barnier, c'est que son gouvernement
00:24:00pour le moment, c'est le bureau national, si tu veux, des Républicains
00:24:04réduit aux ackets, donc personne n'y va.
00:24:06En une seconde, moi ce que je trouve très troublant aujourd'hui,
00:24:11c'est l'accélération visible de la dégradation des relations
00:24:14entre Michel Barnier et Emmanuel Macron.
00:24:17Jamais je n'ai vu un Premier ministre nommé depuis quinze jours,
00:24:20dont le gouvernement n'est même pas nommé, exprimer publiquement
00:24:26ses craintes sur les données publiques, ça veut dire qu'il envoie aussi
00:24:30aux parlementaires que les lettres de plafond qu'il retient,
00:24:33c'est pas sa faute, c'est absolument la faute d'Emmanuel Macron
00:24:36et du directeur général du Trésor, c'est ça aussi qu'il envoie,
00:24:38il se dédouane en disant je n'y suis pour rien, je ne connais pas
00:24:41la situation budgétaire, moi je n'ai jamais vu, si vous voulez,
00:24:44une prise de parole comme ça.
00:24:46Mon sentiment est quand même que le torchon brûle à vitesse accélérée
00:24:50entre Macron et son Premier ministre.
00:24:52Sandrine Fégan.
00:24:53On parle de ce futur gouvernement, le mirage ?
00:24:56Oui.
00:24:57Bien évidemment, le Graal.
00:24:58Non, je pense que sincèrement pour M. Barnier, c'est un vrai défi
00:25:01pour lui, puisqu'il veut ouvrir le plus possible son gouvernement,
00:25:04il faut concilier les contraires, il faut satisfaire une opinion publique
00:25:08qui est le pénisé, et c'est sûr que, je pense peut-être,
00:25:12peut-être que c'est à tort, qu'il faut donner le sentiment
00:25:15de faire du neuf avec du vieux, ou de ne pas faire du neuf avec du vieux,
00:25:18bon, à voir, mais je trouve que c'est un vrai défi.
00:25:22Il l'avait dit la semaine dernière, il avait dit que je consulterai
00:25:26et je ferai les choses soigneusement et méthodiquement.
00:25:29Là, en tout cas, c'est le cas.
00:25:31Vous avez été la plus courte, bravo, alors que vous êtes la plus novice.
00:25:34Julien Arnaud, est-ce que, quelque part, le terme quadrature du cercle
00:25:38a été utilisé ? Je crois que c'est Françoise de Bois qui l'a utilisé.
00:25:41Est-ce que là, ce n'est même plus la quadrature du cercle,
00:25:43ce n'est même plus le Graal, c'est vraiment quelque chose...
00:25:46aller sur Mars...
00:25:47Mais c'est le Loch Ness, en fait, tu vois, c'est le truc qui n'existe pas.
00:25:50Oui, c'est un mix entre le Loch Ness, l'Arlésienne, Mission Impossible,
00:25:53on peut citer plein de choses.
00:25:55Je suis d'accord avec Françoise sur le côté,
00:25:57Michel Barnier a raison de prendre le temps.
00:25:59C'est vrai, il y a un constat et il doit faire un état des lieux,
00:26:03de la situation, même si des rapports, on l'a vu,
00:26:05sur l'état du déficit des dépenses de la dette,
00:26:07il y en a eu pléthore.
00:26:09Donc voilà, il a quand même quelques éléments en main.
00:26:11Après, la difficulté, c'est effectivement,
00:26:13par issue des Républicains, un parti qui n'a pas gagné,
00:26:15qui a perdu les législatives anticipées,
00:26:18dans les ministres potentiellement restants, démissionnaires,
00:26:21ils sont plus ou moins tous issus du Parti des Républicains.
00:26:23Dans ceux qui veulent entrer, ils sont issus du Parti des Républicains.
00:26:26Le Parti des Républicains, c'est un bureau national LR,
00:26:28UMP, même RPR pour certains.
00:26:30Je suis d'accord avec vous, j'allais oublier.
00:26:32Quand ils consultent, ce sont des anciens...
00:26:34Et même UDR, parce que Barrière, il est resté,
00:26:36c'est même pas encore le cas.
00:26:38On peut reconter, effectivement.
00:26:40Quand ils consultent, c'est un certain Jean-Louis Borloo
00:26:42qui passe une heure à Matignon.
00:26:44Les idées qui sont sur la table, on nous dit,
00:26:46tiens, le grand emprunt, ça nous remet aussi
00:26:48du côté de Nicolas Sarkozy, donc on peut dire
00:26:50qu'il n'y a pas vraiment d'idées nouvelles.
00:26:52Aujourd'hui, Michel Barnier, son problème, c'est la gauche,
00:26:55car s'il doit offrir un portefeuille
00:26:57à un ministère, il faut le négocier,
00:26:59il faut qu'il y ait un prix.
00:27:01Mais les gens qu'il rencontre, ils lui disent,
00:27:03bon, ok, M. le Premier ministre, ok, j'accepte,
00:27:05mais je suis là combien de temps ?
00:27:07Je ne peux pas vous le dire, un mois, deux mois, trois mois,
00:27:09c'est trop aléatoire et avec une échéance
00:27:11trop petite, pour dire banco,
00:27:13pour qu'un socialiste, qu'un élu
00:27:15qui a eu sa carte ou qui avait sa carte,
00:27:17tape dans la main du Premier ministre.
00:27:19Vous voulez réagir ? Vous pensez qu'on n'aura pas
00:27:21de gouvernement d'ici dimanche ?
00:27:23Vous pensez que oui ? Et qui voulez-vous voir ?
00:27:25À quel ministère ? On attend vos appels
00:27:27au 0826 300 300.
00:27:29Le problème n'est pas simplement de la durée,
00:27:31Julien, j'entends ce que vous dites,
00:27:33il y a un des éléments, mais la réalité,
00:27:35c'est tout simplement le programme.
00:27:37Comment voulez-vous, quand vous avez été élu,
00:27:39je sais bien qu'il y a plein de copains,
00:27:41moi, député, Nouveau Front Populaire,
00:27:43qui se sont contactés, mais comment voulez-vous
00:27:45aller dans un gouvernement
00:27:47qui va prolonger la politique d'Emmanuel Macron,
00:27:49qui va probablement la durcir ?
00:27:51Macron ne veut pas augmenter les impôts,
00:27:53Barnier est en train de nous préparer
00:27:55à une augmentation massive.
00:27:57Comment voulez-vous que Marine Le Pen
00:27:59vote avec la base sociale
00:28:01un budget ?
00:28:03C'est impossible, elle va être obligée de le lâcher
00:28:05et la gauche ne peut pas aller dans un gouvernement
00:28:07qui est sous tutelle du Front National.
00:28:09Mais sans aller chercher midi à 14h, Françoise,
00:28:11un ministre démissionnaire des Transports,
00:28:13ancien maire de Dunkerque, socialiste,
00:28:15comment voulez-vous qu'il s'assoie à côté
00:28:17à la table du Conseil des ministres,
00:28:19c'est impossible.
00:28:21Tout de même, Julien, là,
00:28:23je vais continuer dans une forme de naïveté
00:28:25qui ne m'est que
00:28:27trop naturelle en politique,
00:28:29mais est-ce qu'il n'est pas
00:28:31frappant
00:28:33de voir quelqu'un comme Charles de Courson,
00:28:35pardon,
00:28:37qui dit, on lui a proposé,
00:28:39il a dit non,
00:28:41et j'ai l'impression qu'à aucun moment
00:28:43dans ces gens qu'on a surestimés,
00:28:45tout de même, à aucun moment
00:28:47l'intérêt de la France
00:28:49ne vient au premier plan.
00:28:51Je veux dire, un Charles de Courson
00:28:53pourrait tout de même, au lieu de dire
00:28:55qu'est-ce que je vais y faire,
00:28:57pourrait se dire, ministre, je tenterai
00:28:59de faire ce que je peux
00:29:01parce que l'intérêt du pays est en jeu.
00:29:03Est-ce que vous me jugez
00:29:05complètement naïf, mon cher Julien ?
00:29:07Non, je ne vous juge pas naïf. Sur le papier,
00:29:09j'aurais tendance à dire, oui, vous avez raison, allons-y.
00:29:11Mais encore une fois, avec la réalité des faits,
00:29:13l'intérêt de la France, mais pourquoi faire ?
00:29:15Certes, il peut dire, moi,
00:29:17j'ai envie, j'ai peut-être toujours rêvé d'être ministre,
00:29:19mais pour l'intérêt de la France aussi, je veux y aller,
00:29:21mais avec quelle échéance, quelle perspective
00:29:23et quelle marge de manœuvre je vais pouvoir avoir
00:29:25si Charles de Courson est à Bercy, par exemple ?
00:29:27C'est ça la question.
00:29:29Julien, moi je me pose une question,
00:29:31parce que là, depuis tout à l'heure, on est en train de parler
00:29:33que c'est des députés démissionnaires qui, finalement,
00:29:35pourraient être à nouveau nommés, etc.
00:29:37Pourquoi faire du neuf avec du vieux ?
00:29:39Est-ce que le gouvernement, c'est une question que je me pose,
00:29:41ne pourrait pas être ouvert à des personnalités
00:29:43et pourquoi repartir encore sur le monde politique ?
00:29:45Est-ce que ça serait possible ?
00:29:47C'est possible, et je pense que c'est ce que cherche aussi Michel Barnier.
00:29:49La réponse est toujours la même,
00:29:51difficulté de faire venir.
00:29:53Si vous êtes de la société civile, et on l'a vu
00:29:55chez les députés, simplement, si vous êtes
00:29:57dans une grande entreprise, si vous avez une fonction,
00:29:59vous dites, je pars
00:30:01pour un mois, deux mois, et je ne sais pas après
00:30:03si je vais pouvoir retrouver ce job, et pour combien de temps ?
00:30:05Oui, mais on oeuvre quand même pour les valeurs de la République.
00:30:07Je vois ce que disait Philippe, effectivement, l'intérêt de la France,
00:30:09mais certains se disent, ben non,
00:30:11parce qu'il n'y a pas de vérité.
00:30:13Par le fait que la société civile, c'est toujours
00:30:15le fantasme et le serpent de mer,
00:30:17la réalité, c'est que la société civile
00:30:19échoue toujours, que ce soient
00:30:21les ministres de grands exercices
00:30:23de la société civile, ou les députés,
00:30:25on l'a vu avec la majorité Macron,
00:30:27sur le premier quinquennat.
00:30:29Ce moment politique
00:30:31appelle des tempéraments forts,
00:30:33et appelle aussi, ce n'est pas sale,
00:30:35d'être un professionnel de la politique.
00:30:37Ce n'est pas sale, ce n'est pas un mauvais mot,
00:30:39d'être un idéologue, d'être un professionnel de la politique.
00:30:41Ce gouvernement appelle
00:30:43des tempéraments forts et qui savent faire.
00:30:45Pitié, pas de société civile,
00:30:47que vous cramez comme ce pauvre...
00:30:49Mais qui savent faire, on voit aussi que, malheureusement,
00:30:51ça n'a pas d'intérêt.
00:30:53Comme on a cramé ce pauvre ministre de l'éducation nationale,
00:30:55qui a fini sous les vasistas.
00:30:57Non, mais lui, pardon, il n'avait pas de charisme.
00:30:59Tu les prends tous de la société civile,
00:31:01à part que Sine Lagarde n'a pas un charisme.
00:31:03On part au 0826-300-300.
00:31:05Bonsoir, Julien.
00:31:07Bonsoir.
00:31:09Alors, vous avez des questions, une remarque pour votre homonyme d'ailleurs,
00:31:11Julien Arnault.
00:31:13Allez-y, réagissez en étant, s'il vous plaît,
00:31:15moins naïf que Philippe Bilger.
00:31:17Je pense qu'effectivement,
00:31:19il a raison,
00:31:21c'est que là, le gouvernement Barnier commence très très mal
00:31:23puisqu'il commence avec une passation
00:31:25de 30 milliards de dollars de dettes.
00:31:27C'est impossible de reprendre quelque chose de manière saine
00:31:29avec un départ pareil.
00:31:31Moi, je pense qu'il faudrait prendre
00:31:33tous les responsables signataires de toutes ces dettes
00:31:35et les envoyer directement dans les pays
00:31:37concernés par les dettes en question et leur dire
00:31:39voilà la personne responsable des dettes,
00:31:41débrouillez-vous avec cette personne.
00:31:43Nous, le peuple français, on n'est pas responsable de ces dettes.
00:31:45Alors, vrai sujet,
00:31:47est-ce que ça, c'est pas le
00:31:49nœud gordien ? Certaines rumeurs
00:31:51disent qu'Emmanuel Macron
00:31:53a dissous, il en avait parlé à son père
00:31:55deux mois auparavant, c'est une indiscrétion
00:31:57qu'on a eue au début de l'été,
00:31:59au milieu de l'été ou en juillet,
00:32:01parce que le budget 2025
00:32:03était radicalement infaisable,
00:32:05Julien Arnaud. C'est LE sujet
00:32:07aujourd'hui. Mais dans ces cas-là,
00:32:09il fallait laisser le Rassemblement National gagner,
00:32:11il était atomisé au bout de deux mois.
00:32:13Mais c'est pour ça, je pense qu'il a voulu refiler le budget
00:32:15pourri au Rassemblement National. Le problème
00:32:17c'est que ça s'est pas passé comme il avait
00:32:19espéré, comme il avait envisagé.
00:32:21Mais c'est
00:32:23un vrai sujet. On vous sort toujours la date
00:32:25de 1974, dernier budget
00:32:27en équilibre avec Valéry Giscard d'Estaing.
00:32:29Très bien,
00:32:31les augmentations,
00:32:33le creusement du déficit de la dette,
00:32:35il suffit de regarder, c'est pas seulement la gauche,
00:32:37vous diffusiez tout à l'heure François Fillon,
00:32:39en 2011, à la quasi-fin
00:32:41du quinquennat de Nicolas Sarkozy,
00:32:43François Fillon, c'était ça.
00:32:45Il y avait de la rejointe, il y avait de la dette.
00:32:47Il y avait eu la crise de 2008 aussi.
00:32:49Bien évidemment. Mais il y avait
00:32:51un état des finances qui n'était pas forcément
00:32:53le plus
00:32:55beau et le plus simple.
00:32:57Donc il y a un vrai sujet, que faire ?
00:32:59Moi j'attends de voir ce que vont faire les LR.
00:33:01C'est très intéressant parce que, souvenez-vous,
00:33:03ce sont eux qui avaient dit, on verra à l'automne,
00:33:05si on dépose une motion sur le budget.
00:33:07La question du budget ! Aujourd'hui, ce sont eux
00:33:09qui vont être en manette, avec Amatignon
00:33:11et un certain nombre de ministres. Qu'est-ce qui va être fait ?
00:33:13Soyons clairs quand même sur le budget.
00:33:15Je redis, il est possible
00:33:17aussi que Michel Barnier,
00:33:19c'est la petite musique qui monte, depuis
00:33:21hier soir d'ailleurs, Michel Barnier
00:33:23peut aussi décider à un moment donné de nous faire une Chirac
00:33:2525 août 1976.
00:33:27C'est-à-dire Chirac 25 août 1976,
00:33:29il fait une conférence de presse.
00:33:31Je n'ai pas les moyens nécessaires de ma politique.
00:33:33Je veux dire,
00:33:35je ne pense pas, je ne fais pas de la politique-fiction.
00:33:37On n'est pas là pour faire des séries de Netflix.
00:33:39Mais la réalité aussi, c'est qu'à un moment donné,
00:33:41si Michel Barnier se cogne
00:33:43au refus d'Emmanuel Macron
00:33:45de faire ce que lui pense nécessaire
00:33:47pour redresser les comptes du pays
00:33:49et au refus,
00:33:51on pensait qu'il y aurait des problèmes avec, qu'il fallait acheter
00:33:53la gentillesse des Le Penistes.
00:33:55Mais en réalité, le problème de Barnier aujourd'hui,
00:33:57c'est d'acheter la gentillesse des Macronistes.
00:33:59Et ça, c'est un problème.
00:34:01Est-ce que, moi, je n'ai pas
00:34:03trouvé l'attitude d'Emmanuel Macron
00:34:05absurde, quand il
00:34:07refusait de faire venir
00:34:09le nouveau Front Populaire en disant
00:34:11il sera renversé
00:34:13dès le lendemain ?
00:34:15Est-ce qu'au fond,
00:34:17s'il avait respecté,
00:34:19selon certains, cette
00:34:21majorité, est-ce qu'on
00:34:23n'y ferait pas aujourd'hui
00:34:25dans de meilleures conditions, au moins politiques ?
00:34:27Politiques, certainement,
00:34:29qu'il y aurait un respect
00:34:31où certains emploieront le terme de légitimité
00:34:33des urnes et politiques.
00:34:35Mais c'est ce que disent certains macronistes aujourd'hui.
00:34:37Ils disent, mais si Emmanuel Macron avait laissé
00:34:39une personnalité du nouveau Front Populaire
00:34:41alors qu'elle soit issue du Parti Socialiste
00:34:43ou des Insoumis, on aurait vu. Motion de censure
00:34:45ou pas, si le gouvernement tombe. Et après,
00:34:47il pourrait être, aujourd'hui, avoir de meilleures conditions.
00:34:49Peut-être qu'on serait dans la situation avec un
00:34:51Michel Barnier, à l'heure actuelle, mais
00:34:53le récit, le scénario
00:34:55au préalable, n'aurait pas été le même.
00:34:57Julien, par rapport au scénario
00:34:59dont faisait état Françoise, est-ce que
00:35:01vous le voyez, Michel Barnier, démissionnaire ?
00:35:03Est-ce que vous ne pensez pas, au contraire, qu'il est plutôt déterminé
00:35:05et qu'il a envie de montrer de quoi il est capable ?
00:35:07J'ai pas dit qu'il est démissionnaire.
00:35:09Non, non, non.
00:35:11Qu'il fasse comme Chirac en 1975.
00:35:13Que face au refus de Macron, il se dise, voilà, je n'ai pas les moyens de ma politique,
00:35:15et du coup, je démissionne. Est-ce que ce que vous voyez, moi, je n'ai pas le sentiment.
00:35:17Je pense qu'il est déterminé, alors, tout son entourage
00:35:19vous referont la métaphore et l'image
00:35:21du montagnard, qui est
00:35:23Yali Malaya, il fonce,
00:35:25et il va y arriver.
00:35:27C'est dans son trait de caractère.
00:35:29Effectivement,
00:35:31c'est l'appli de musique qui montait. On en discutait avec
00:35:33Françoise, en dehors, tout à l'heure.
00:35:35Certains, ce soir, disent
00:35:37« Eh tiens, et si Michel Barnier allait dire, moi, je peux pas.
00:35:39Monsieur le Président, je ne peux pas.
00:35:41Je ne peux pas, je n'y arrive pas.
00:35:43Donc, la suite.
00:35:45A priori, Michel Barnier a rencontré
00:35:47il y a quelques instants, le Président
00:35:49de la République.
00:35:51Michel Barnier, vous disiez, qui a annulé une réunion avec les Macronistes,
00:35:53avec Gabriel Attal, qui a annulé sa réunion
00:35:55avec les Républicains, qu'il devait rencontrer à 18h
00:35:57pour la quatrième fois, fini aussi.
00:35:59Et donc, normalement, il s'est entretenu avec le Président de la République.
00:36:01Est-ce que ça va accoucher de quelque chose ?
00:36:03Est-ce que tout va s'accélérer ?
00:36:05Et finalement, la date de dimanche soir sera respectée ou avancée ?
00:36:07On verra. En tout cas, on sent qu'il y a quelque chose
00:36:09qui se passe.
00:36:11Une dernière question, il nous reste une minute.
00:36:13Si jamais ça échouait,
00:36:15pas de gouvernement Barnier,
00:36:17est-ce que quelque part, ou d'un certain temps,
00:36:19Emmanuel Macron ne devrait pas se poser
00:36:21la question du fait qu'il reste ou pas à l'Élysée ?
00:36:23Non, il se tournera vers la social-démocratie.
00:36:25Il se tournera vers la social-démocratie.
00:36:27Il a déjeuné avec des parlementaires
00:36:29et, en étant un petit trou de souris,
00:36:31il n'avance pas cette idée
00:36:33du tout de la démission.
00:36:35Il y a une deuxième cartouche.
00:36:37C'est-à-dire qu'il fait la chose à l'envers.
00:36:39C'est-à-dire qu'il repart vers la social-démocratie.
00:36:41La troisième cartouche ne marche pas.
00:36:43Comme il est en train de passer à l'attendrisseur,
00:36:45forcément que la troisième cartouche, c'est lui.
00:36:47Paradoxalement, je pense que
00:36:49Matignon 2 serait plus facile que Matignon 1.
00:36:51Je ne sais pas, Julien, ce que tu en penses.
00:36:53Je suis d'accord avec Françoise.
00:36:55Merci beaucoup, Julien Arnault,
00:36:57journaliste politique et histoire sur TF1,
00:36:59chroniqueur dans l'émission, bonjour.
00:37:01Julien, vous restez avec nous.
00:37:03Julien Arnault, est-ce que vous connaissez
00:37:05le qui-c'est-qui qu'il a dit ?
00:37:07C'est le quiz politique le plus évolué.
00:37:09Dans les examens d'entrée en civilisation française
00:37:11à Harvard, Yale et Stanford.
00:37:13Je suis obligé de rester pour écouter.
00:37:15Vous avez oublié les hautes études en sciences sociales.
00:37:17Vous allez gagner.
00:37:19Écoutez et participez.
00:37:21Les Vraies Voix Sud Radio.
00:37:2317h-19h.
00:37:25Philippe David.
00:37:27Retour des Vraies Voix avec Philippe Bilger,
00:37:29Françoise Degoy, Sandrine Pégan.
00:37:31Et il a tenu à rester pour voir le niveau
00:37:33de Harvard, Yale et Stanford.
00:37:35En sciences politiques,
00:37:37Julien Arnault, journaliste politique
00:37:39et histoire sur TF1 et chroniqueur dans l'émission,
00:37:41bonjour. Julien,
00:37:43de l'ESSEN, êtes-vous prêt pour le
00:37:45qui-c'est-qui-qu'il-a-dit ?
00:37:47C'est à vous de lancer l'émission.
00:37:49C'est l'heure du qui-c'est-qui-qu'il-a-dit.
00:37:51Les Vraies Voix Sud Radio.
00:37:53Le quiz de l'actu.
00:37:55La règle, Julien,
00:37:57répond en premier et après,
00:37:59c'est la foire d'empoigne, c'est le marché
00:38:01de Brive-la-Gaillard comme chantait Georges Brassens.
00:38:03Première question, qui-c'est-qui-qu'il-a-dit
00:38:05à 3 points ?
00:38:07Michel Barnier, il m'a appelé,
00:38:09ça a duré 5 minutes, douche comprise.
00:38:11Euh...
00:38:13Vauquiez, je crois. Non.
00:38:15Merde, j'ai eu peur. Allez-y.
00:38:17Philippe Brun. Non. C'est une femme.
00:38:19C'est une femme et c'est Marine Tondelier.
00:38:21Bonne réponse de Julien Arnault.
00:38:233 points. Ah bah là, il vous a
00:38:25touché d'entrée. Ouais, c'est vrai, t'as raison.
00:38:27Qui-c'est-qui-qu'il-a-dit ?
00:38:29Julien, de l'ESSEN, à 3 points.
00:38:31Emmanuel Macron n'a créé
00:38:33aucune empathie avec les Français.
00:38:35Alors, je vous aide, c'est quelqu'un qui ne fait plus de politique,
00:38:37mais qui a été ministre,
00:38:39qui a été député, je vous aide,
00:38:41qui a même été président du Conseil Constitutionnel.
00:38:43Ah bah c'est bien. Julien.
00:38:45Julien. Non. Jean-Louis Debré.
00:38:47Bonne réponse de Françoise Debois.
00:38:49Franchement, je ne les mérite pas.
00:38:51Je vous mets qu'un point, tiens, ça tombe bien.
00:38:53Je les mérite quand même.
00:38:55Qui-c'est-qui-qu'il-a-dit, à 3 points, Julien,
00:38:57sur son éventuelle entrée au gouvernement ?
00:38:59J'ai été sondé,
00:39:01j'ai répondu non.
00:39:03Carole Belga. Non.
00:39:05Karim Ouamran. Non.
00:39:07On en a parlé il y a 5 minutes. C'est Philippe Brun. Non.
00:39:09C'est pas Philippe Brun.
00:39:11C'est Jean-Louis Debré. Non.
00:39:13Jamais deux fois le même. Eric Ciutti. Non.
00:39:15On en a parlé dans le débat.
00:39:17C'est un socialiste. Non.
00:39:19Vautier. Non.
00:39:21Charles de Courson.
00:39:23Bonne réponse de Julien.
00:39:25C'est bien, c'est bien.
00:39:276 points.
00:39:29Bravo Julien.
00:39:33Qui-c'est-qui-qu'il-a-dit, encore, à 3 points ?
00:39:35Julien.
00:39:37Il n'y a pas de corrélation entre insécurité et immigration.
00:39:41C'était ce matin sur Sud Radio.
00:39:43Je sais.
00:39:45Il l'a dit, Julien Lesseul l'a dit,
00:39:47et il marque 3 points.
00:39:49Bravo Julien.
00:39:51C'est un moniteur fidèle, ça, il écoute du matin au soir.
00:39:53Je m'incline, je m'incline.
00:39:55Il y a beaucoup de questions dures, mais là je vous trouve quand même très bons.
00:39:57On va faire un contrôle antidopage à la sortie.
00:39:59Enfin, pas pour vous, Julien, évidemment.
00:40:01Qui-c'est-qui-qu'il-a-dit,
00:40:03à 3 points ?
00:40:05Il y aura besoin
00:40:07d'augmenter les impôts.
00:40:09Julien.
00:40:11Non.
00:40:13C'est un autre.
00:40:15C'est le gouverneur de la Banque de France ? Non.
00:40:17C'est un maire de Grandeville.
00:40:19Non.
00:40:21C'est un maire de Grandeville ?
00:40:23Non.
00:40:25Il a été ministre ?
00:40:27Oui, d'accord.
00:40:29De l'agriculture ?
00:40:31Non.
00:40:33Bonne réponse de Françoise de Gouin,
00:40:35qui égalise
00:40:37avec Julien Arnaud, puisque ça fait 3 points.
00:40:39C'est pas du jeu, on passe à 2, écoutez ces conneries.
00:40:41Alors celle-ci, vous allez être contentes,
00:40:43on passe à 2.
00:40:45Il fait du dégressif, c'est vraiment dégueulasse.
00:40:47Les prix baissent avec le temps,
00:40:49c'est la carrière des seuls.
00:40:51Qui-c'est-qui-qu'il-a-dit, à 2 points ?
00:40:53Julien, il n'y a pas de gaudillot
00:40:55aujourd'hui dans l'hémicycle.
00:40:59C'est un paquet, donc c'est un menteur.
00:41:01C'est une femme.
00:41:03Julien.
00:41:05Je ne sais pas.
00:41:07Prisca Thévenot ? Non.
00:41:09Maude Bréjean ? Non.
00:41:11C'est une femme.
00:41:13Bonne réponse
00:41:15de Julien Arnaud,
00:41:17qui marque 2 points et qui prend la tête.
00:41:19C'est la guerre, c'est la guerre.
00:41:21Qui-c'est-qui-qu'il-a-dit,
00:41:23allez, à 3 points.
00:41:25Je ne suis pas désoeuvré,
00:41:27je ne suis pas en attente.
00:41:29Julien.
00:41:31C'est sur son nom de gouvernement.
00:41:33Alors là, j'ai aucune idée.
00:41:35Louis Alliaud ? Non.
00:41:37C'est un maire de Grandeville.
00:41:39Manuel Valls ? Non.
00:41:41Bonne réponse, David Lysnard,
00:41:43le maire de Cannes.
00:41:45Et Sandrine Pégan,
00:41:47il faut...
00:41:49C'est Julien qui est en train de gagner.
00:41:51Qui-c'est-qui-qu'il-a-dit, à 1 point.
00:41:53Je ne peux pas le rattraper.
00:41:55Plus nos idées progressent, plus le système
00:41:57médiatique se radicalise. Julien.
00:41:59Oh, c'est facile.
00:42:01C'est une personne d'extrême droite, je pense.
00:42:03Je pense à quelqu'un
00:42:05du camp de l'humour, peut-être à...
00:42:07Euh...
00:42:09C'est pas de l'humour.
00:42:11Bardella ? Bonne réponse,
00:42:13Françoise de Gaulle, Jordan Bardella.
00:42:15Eh bien, écoutez, on fait les comptes.
00:42:17Non, c'est grave, c'est grave.
00:42:19Julien Arnaud, 8 points.
00:42:21Alors, pour une première, c'est parfait.
00:42:23Françoise de Gaulle, 7 points.
00:42:25Julien et Philippe Bilger, 3 points.
00:42:27Et zzzzzz...
00:42:29Bip, bip.
00:42:31On va dire que Sandrine Pégan avait un problème
00:42:33de micro.
00:42:35Je vous l'avoue, ma bonté
00:42:37me perdra. Dans quelques instants,
00:42:39on se retrouve pour l'auditeur de jour et on prendra
00:42:41merci à vous, Julien, de virer Chatignon.
00:42:43Et merci à vous, Julien, aussi.
00:42:45Alors, Julien, vous avez fait une très belle prestation,
00:42:47là, de virer.
00:42:49Julien ? Oui ?
00:42:51Vous avez fait une très belle prestation.
00:42:53Merci, merci. J'ai fait de mon mieux.
00:42:55Eh bien, c'était très bien, avec 3 points.
00:42:57On se retrouve tout de suite, après le journal,
00:42:59pour l'auditeur du jour.
00:43:01Et ensuite, on partira à Toulouse, où les champions olympiques,
00:43:03les médailles olympiques, défilent ce soir.
00:43:05On sera avec Christine Bouillaud.
00:43:07Les Vraies Voix Sud Radio,
00:43:0917h-19h, Philippe David.
00:43:11Retour
00:43:13des Vraies Voix avec Philippe Bilger,
00:43:15Françoise Degoy et Sandrine Pégan.
00:43:17Pour votre première, ça va ?
00:43:19Ça se passe bien ? Ça se passe vite ?
00:43:21Je suis à l'aise et ça se passe très, très vite.
00:43:23Vous êtes en bonne compagnie, globalement.
00:43:25Je ne vais pas parler de tout le monde.
00:43:27Ne parlons pas trop vite, mais...
00:43:31À 18h40,
00:43:33le grand débat du jour.
00:43:35Peut-on encore
00:43:37augmenter les impôts ? Oui.
00:43:39C'est une chose évoquée par Michel Barnier,
00:43:41le Premier ministre. On vous pose
00:43:43cette question. Et pour le moment,
00:43:45sur Twitter, on peut dire que vous ne donnez pas dans la nuance,
00:43:47puisque vous dites non à 88%.
00:43:49Vous voulez réagir au datant vos appels
00:43:51au 0826-300-300.
00:43:53Allez, tout de suite, le répondeur.
00:43:55C'est Gilles Delarièche.
00:43:57Oui, bonjour.
00:43:59C'est Gilles Delarièche.
00:44:01Je...
00:44:03Je veux faire une réflexion sur le grand débat du jour
00:44:05concernant Thierry Breton.
00:44:07Moi, je pense que Thierry Breton
00:44:09a démissionné, car
00:44:11Michel Barnier va le prendre dans son gouvernement.
00:44:13Comme c'est l'ancien ministre
00:44:15des Finances de Jacques Chirac,
00:44:17je pense que
00:44:19Michel Barnier tentait de construire son
00:44:21gouvernement et qu'il va le prendre.
00:44:23C'est pour ça qu'il a démissionné.
00:44:25Voilà. C'était mon avis personnel.
00:44:27Alors, c'était le grand débat du jour
00:44:29hier sur... Est-ce que c'est un coup dur,
00:44:31une gifle pour la France, la démission de Thierry Breton ?
00:44:33Clairement. Et on donne la parole à tout le monde,
00:44:35et Gilles dit, mais si après tout, comme il est quand même
00:44:37plutôt proche des républicains,
00:44:39que
00:44:41Michel Barnier a été commissaire européen,
00:44:43lui aussi, pourquoi pas une entrée au gouvernement ?
00:44:45Il a été formel, Thierry Breton, dans tous les échanges...
00:44:47Il a été poussé... Non, il a été formel
00:44:49dans tous les échanges qu'il a eu avec les gens
00:44:51qui le connaissent particulièrement bien.
00:44:53Moi, ce n'est pas mon cas, mais en tout cas,
00:44:55j'ai vu ses échanges. Il est formel.
00:44:57Jamais il ne rentrera dans ce gouvernement.
00:44:59En plus de ça, il considère,
00:45:01véritablement, Thierry Breton, on le laissera s'exprimer
00:45:03quand il voudra le faire,
00:45:05mais il considère que c'est une trahison totale de la part
00:45:07d'Emmanuel Macron. Et Emmanuel Macron ne l'a pas défendu
00:45:09avec Ursula von der Leyen,
00:45:11et il a placé Stéphane Séjourné.
00:45:13Donc, je peux
00:45:15affirmer, quasiment à 99%,
00:45:17qu'il ne rentrera pas dans ce gouvernement.
00:45:19Il ne veut pas.
00:45:21Oui, en effet, je l'ai entendu également.
00:45:23Je l'ai entendu aussi.
00:45:25Mais je crois, en effet, qu'il ne le fera pas.
00:45:27Qu'il ne le fera pas.
00:45:29Pour les mêmes raisons que Françoise ?
00:45:31Notamment, et puis parce que
00:45:33il a d'autres perspectives,
00:45:35je pense.
00:45:37Et puis, ce serait finalement
00:45:39rendre
00:45:41par une douceur une humiliation
00:45:43qu'il a subie.
00:45:45Moi, ça me fait juste penser à
00:45:47M. Dupond-Moretti, qui avait
00:45:49bien dit, fermement, je ne rentrerai jamais
00:45:51au gouvernement. Alors certes, il n'avait pas la même
00:45:53stature que Thierry Breton, mais en attendant,
00:45:55une fois qu'on lui a proposé, il est allé gaiement.
00:45:57Non, mais il a été contacté,
00:45:59bien sûr, Thierry Breton, mais mon sentiment
00:46:01est quand même qu'il est, je reprends,
00:46:03la gifle et la douceur, ce n'est pas qu'une gifle à la France,
00:46:05c'est une gifle à Thierry Breton.
00:46:07C'est une gifle à Emmanuel Macron, mais
00:46:09il faut bien comprendre que dans cette affaire,
00:46:11c'est Emmanuel Macron qui a infligé une gifle
00:46:13à son commissaire européen. Et donc,
00:46:15il n'y a aucune raison, avec la stature
00:46:17de Thierry Breton, qui n'est pas
00:46:19Eric Dupond-Moretti, qui est 14 tailles
00:46:21au-dessus, il n'y a aucune raison
00:46:23qu'il fasse ce cadeau, je ne le vois pas.
00:46:25Tout de suite,
00:46:27le tour de table de l'actu des vrais voix.
00:46:29Tiens, c'est quoi votre tour de table, Philippe Béligère ?
00:46:31Le prix de la dissolution.
00:46:33Françoise de Goyes ? C'est l'anniversaire
00:46:35de Samuel Paty, aujourd'hui, il aurait eu 51 ans.
00:46:37Et pour vous, Sandrine Pégan ?
00:46:39La notion de consentement dans la définition
00:46:41du viol. Et dans quelques instants,
00:46:43juste avant vos tours de table, on va prendre la direction
00:46:45de Toulouse, on va retrouver Christine Bouillaud,
00:46:47puisqu'il y a la parade des médaillés
00:46:49olympiques dans la Ville Rose, et ça fait
00:46:51toujours du bien, un, d'aller dans la Ville Rose.
00:46:53D'ailleurs, je rappelle que les vrais voix seront à
00:46:55Saint-Gaudens, au salon Les Pyrénéennes,
00:46:57comme Patrick Roger, d'ailleurs, comme
00:46:59Vincent Fergnaud, comme Judith Beller.
00:47:01À partir de jeudi,
00:47:03à Saint-Gaudens, donc, c'est le grand salon
00:47:05des agriculteurs pyrénéens, français,
00:47:07andorran, espagnol,
00:47:09et passer par la Ville Rose, c'est toujours un plaisir.
00:47:11Allez, on se retrouve sur Sud Radio.
00:47:13Les vrais voix Sud Radio, 17h-19h,
00:47:15Philippe David.
00:47:17Retour des vrais voix avec
00:47:19Philippe Billiger, Françoise Degoy,
00:47:21Sandrine Pégan, on prend la direction
00:47:23de Toulouse. Retrouvez Christine Bouillaud
00:47:25pour la parade des champions.
00:47:27Bonsoir Christine.
00:47:29Et bonsoir Philippe,
00:47:31bonsoir les vrais voix, bonsoir tout le monde.
00:47:33Salut ! Alors, comment se passe
00:47:35cette parade des champions
00:47:37toulousains ? Les Toulousains ont
00:47:39quand même, on peut le dire, bien carburé au
00:47:41JO. Alors, petite question,
00:47:43tiens quiz, mon cher Philippe.
00:47:45Au classement des médailles, si Toulouse était un
00:47:47pays, Toulouse se classerait en quelle
00:47:49position selon vous ? 40ème place ?
00:47:51Non, 8ème ou 9ème je pense, grâce
00:47:53à Léon Marchand, non ? Ah bah y'a Léon Marchand,
00:47:55oui.
00:47:57Avec Léon Marchand, oui.
00:47:59Alors,
00:48:01tout compris, 16ème.
00:48:03C'est déjà pas mal, on se classerait entre l'Espagne
00:48:05et la Suède, devant l'Irlande et le Brésil.
00:48:07Ah oui, le Brésil,
00:48:09plus de 200 millions d'habitants, c'est quand même pas mal.
00:48:11À Toulouse, on est loin de 200 et quelques millions.
00:48:13Voilà, ce soir,
00:48:15effectivement, Toulouse va célébrer les 28
00:48:17athlètes des Jeux Olympiques et Paralympiques,
00:48:19qui étaient dans la délégation
00:48:21française, et au total, ce sont des
00:48:23athlètes qui sont revenus avec 19 médailles,
00:48:258 en or, 7 en argent,
00:48:274 en bronze, toutes les deux
00:48:29disciplines, confondues, alors évidemment,
00:48:31avec un carton pour Léon Marchand,
00:48:334 médailles d'or, 1 de bronze,
00:48:35le nageur des dauphins d'Etoile, d'ailleurs, qui a repris
00:48:37l'entraînement dès lundi, dans son
00:48:39bassin historique, et qui est sans doute
00:48:41l'athlète le plus attendu, avec Antoine
00:48:43Dupont, mais on n'oublie pas non plus
00:48:45les médaillés d'argent en football,
00:48:47le gardien c'était ça, Guillaume Reste,
00:48:49les deux médaillés également en
00:48:51argent, en ce qui concerne la
00:48:53boxe, avec Bilal Benhamma
00:48:55et Sofiane Oumia, ou encore
00:48:57en Paralympique, avec Hugo Didier
00:48:59qui s'est distingué avec une médaille d'or
00:49:01et deux médailles d'argent, il y en a quelques-uns
00:49:03qui ne seront pas là, mais autant vous dire effectivement
00:49:05qu'ils vont arriver dans quelques instants dans la
00:49:07fameuse salle des illustres, la grande salle
00:49:09de la mairie, et ils vont se
00:49:11positionner aux fenêtres de la place du Capitole
00:49:13un petit peu comme ça se fait
00:49:15au moment du bouclier de Brenus
00:49:17et ensuite ils descendront sur la place du
00:49:19Capitole avec une estrade de la musique
00:49:21et ils seront célébrés comme ils ont été
00:49:23ce week-end à Paris. Beaucoup
00:49:25d'attentes, beaucoup de jeunes,
00:49:27véritablement une très grosse envie
00:49:29de toucher presque du doigt ces
00:49:31athlètes qui ont fait rêver les Toulousains,
00:49:33c'est une jolie fête, et en plus
00:49:35pour couronner le tout, le soleil,
00:49:37le grand et beau soleil est arrivé sur
00:49:39la place du Capitole, ce qui promet une joyeuse fête
00:49:41tout à l'heure. – Christine Bouillot vous quitte
00:49:43qui avait été internationale de handball,
00:49:45je crois que vous avez eu 53 sélections, il me semble,
00:49:47diriez-vous, alors peut-être vais-je
00:49:49tomber un peu dans le chauvinisme, que Toulouse
00:49:51est la ville la plus sportive de France ?
00:49:53La plus belle, c'est un pléonasme.
00:49:55– Oui, alors... – Attention, je suis marseillaise.
00:49:57– C'est bon, quand on regarde les résultats
00:49:59et les chiffres, évidemment, mais on peut toujours
00:50:01faire mieux, c'est ce que les
00:50:03acteurs du sport toulousain disent
00:50:05aux élus, que ce soit aux maires
00:50:07de la ville et puis aux autres
00:50:09responsables des collectivités
00:50:11territoriales, alors évidemment, c'est une ville
00:50:13très sportive, qui est dominée
00:50:15par le rugby, mais
00:50:17on a effectivement découvert
00:50:19la galette et la galaxie
00:50:21des dauphins du Thoèque, avec
00:50:23ces champions qui ont brillé,
00:50:25et notamment Léon Marchand, parce que c'est vrai que Léon Marchand,
00:50:27les spécialistes le connaissaient
00:50:29avant, on savait qu'il était attendu,
00:50:31on savait qu'il allait briller parce
00:50:33qu'il avait annoncé ses ambitions juste avant,
00:50:35mais là c'est la France entière et même au-delà
00:50:37qui a découvert ce sportif. Je viens
00:50:39de croiser d'ailleurs le président des dauphins du Thoèque
00:50:41qui me disait qu'il
00:50:43n'est pas loin de pouvoir signer
00:50:45pour construire une énorme piscine,
00:50:47ce parc nautique qui permettrait effectivement
00:50:49d'accueillir, parce qu'ils ont eu
00:50:5125% de demande en plus,
00:50:53donc ils cherchent des créneaux,
00:50:55ils cherchent des lignes d'eau pour pouvoir accueillir tous les jeunes
00:50:57et moins jeunes qui souhaitent
00:50:59se jeter dans le grand bain et devenir
00:51:01peut-être des Léon Marchand de demain.
00:51:03Donc ce qui fait la force
00:51:05aussi du collectif,
00:51:07c'est effectivement l'envie, et ces
00:51:09athlètes qui ont été médaillés ne sont pas des athlètes
00:51:11qui sont sortis de nulle part, ils étaient déjà dans les
00:51:13tablettes, ils étaient déjà médaillés
00:51:15européens, médaillés du monde
00:51:17et donc forcément ils ont
00:51:19concrétisé ce rêve olympique
00:51:21lors de cet été à Paris.
00:51:23Donc voilà un petit peu la recette,
00:51:25mais on peut toujours faire mieux
00:51:27dit Léon Marchand, mais c'est vrai que Toulouse
00:51:29est une ville particulièrement sportive.
00:51:31Christine, il nous manque juste une chose,
00:51:33prendre l'apéritif avec vous sur la place du
00:51:35Capitole avec le soleil qui se couche sur
00:51:37la brique, ça doit être fabuleux. Bon écoutez,
00:51:39on laisse le micro, on arrive,
00:51:41faut se débrouiller pour prendre notre place.
00:51:43Merci beaucoup
00:51:45Christine Bouillaud,
00:51:47c'est toujours un plaisir de vous avoir dans les Vrais Voix.
00:51:49Allez, tout de suite le tour de table de l'actu.
00:52:01Ah bon ? Oui.
00:52:03Le tour de table de l'actualité.
00:52:05Philippe Bilger, pour
00:52:0728 millions, t'as plus rien.
00:52:09Alors la dissolution n'a pas eu
00:52:11des effets politiques désastreux,
00:52:13mais également un coût
00:52:15financier considérable
00:52:17puisque principalement
00:52:19il a fallu régler
00:52:21un grand nombre d'indemnités,
00:52:23de licenciements et
00:52:25le coût total de
00:52:27la dissolution pour l'Assemblée
00:52:29nationale a été de 28 millions
00:52:31d'euros et comme
00:52:33en réalité c'est l'État
00:52:35qui était responsable de la dissolution,
00:52:37il y a un budget rectificatif
00:52:39qui est demandé à l'État,
00:52:4128 millions d'euros.
00:52:43Françoise Lebois, c'est vrai que c'est quand même
00:52:45beaucoup d'argent. D'accord, c'est beaucoup d'argent,
00:52:47moi je... Oui, c'est
00:52:49beaucoup d'argent, après je pense qu'il n'y a jamais
00:52:51assez d'argent pour la démocratie et l'exercice
00:52:53de la démocratie parce que,
00:52:55j'ouvre une parenthèse, c'est vrai qu'on explique
00:52:57qu'il y a une
00:52:59pensée populiste qui explique que les élus
00:53:01se gavent, etc. Moi, je pense que les députés
00:53:03ne sont pas si bien payés que ça. Quand je vois
00:53:05nos voisins, on est quand même les parents pauvres,
00:53:07je vois les Italiens, les Allemands,
00:53:09les députés ne roulent pas sur l'or.
00:53:116 000 euros, c'est beaucoup, je veux dire, mais
00:53:13par rapport à la chose publique,
00:53:15je vois ce que touchent les maires,
00:53:17les indemnités, etc.
00:53:19Pour les petites villes, c'est des misères. Même les grandes
00:53:21villes, franchement, il faut vouloir y aller.
00:53:23Président du conseil régional, aujourd'hui, vous êtes
00:53:25à 5 ou 6 000 euros, il faut y aller.
00:53:27Même le président de la République ne gagne pas tant
00:53:29d'argent que ça. Donc,
00:53:31je ne suis pas heurté par 28 millions d'euros.
00:53:33Ok, c'est un acte démocratique, on peut le trouver absurde
00:53:35ou pas. Il va y avoir...
00:53:37Il est constitutionnel.
00:53:39Et je ne crie jamais
00:53:41sur l'argent qui est dépensé pour
00:53:43faire fonctionner la démocratie. Moi, je serais
00:53:45pour augmenter encore les élus.
00:53:47Que ce soit les députés, les sénateurs
00:53:49et également les maires.
00:53:51C'est une addition quand même extrêmement salée.
00:53:53Et j'ai même vu... Alors, bon, petite anecdote.
00:53:5528 millions d'euros, pour moi,
00:53:57c'est une addition salée. Et il y avait même un magazine
00:53:59People, féminin,
00:54:01qui en fait état.
00:54:03Donc, c'est pour dire à quel point ça rayonne.
00:54:05Mais est-ce qu'on peut y voir une corrélation,
00:54:07vu que c'est l'État qui va devoir mettre la main au portefeuille,
00:54:09avec le fait que Michel Barnier
00:54:11propose déjà d'augmenter les impôts ?
00:54:13Je ne sais pas, à votre avis ?
00:54:15Le problème, c'est que le trou, il est plutôt à 30 milliards
00:54:17qu'à 28 millions.
00:54:19Je ne sais pas si
00:54:21j'ai toujours du mal à brandir
00:54:23ces chiffres. Je vois bien comment ils sont sortis.
00:54:25Je ne dis pas ça pour vous, Philippe.
00:54:27Mais je redis, en réalité, la politique est un métier
00:54:29au sens noble du terme. Je pense qu'il faut
00:54:31donner les moyens aux élus
00:54:33de fonctionner. Je le redis.
00:54:35Peut-être que ça vous fait hurler dans votre voiture,
00:54:37mais je vous assure que
00:54:39les députés,
00:54:41même les ministres... Vous avez un ministre de plein exercice,
00:54:43il gagne 8 000 euros par mois,
00:54:45ou 9 000 euros. Bien sûr, c'est beaucoup d'argent sur le papier.
00:54:47Mais la vie,
00:54:49ce n'est pas une vie de château, c'est une vie
00:54:51d'intensité, etc.
00:54:53Ça ne me choque absolument pas,
00:54:55en réalité, qu'on dépense de l'argent pour la démocratie.
00:54:57Françoise de Gauve, au tour de table,
00:54:59il aurait eu 51 ans aujourd'hui,
00:55:01c'est Samuel Paty.
00:55:03Grand chagrin aussi, parce que
00:55:05on a été bouleversé par 2015,
00:55:07avec le mot
00:55:09très fort de François Hollande qui disait,
00:55:11cette année, ensanglotté.
00:55:13Il s'était trompé. Au lieu de dire ensanglanté,
00:55:15il avait dit ensanglotté.
00:55:17J'ai trouvé que ce néologisme
00:55:19était très beau.
00:55:21C'était très beau.
00:55:23Et il y a un autre
00:55:25drame où Samuel Paty, ça m'a vraiment
00:55:27bouleversé à un point
00:55:29inimaginable. Un professeur,
00:55:31professeur d'histoire géo,
00:55:33étranglé,
00:55:35égorgé, décapité,
00:55:37même, le 16 octobre, devant
00:55:39son établissement scolaire.
00:55:41Et je dois dire que j'ai assez peu
00:55:43l'occasion de dire du bien d'Emmanuel Macron,
00:55:45mais je dois dire que, sur l'ensemble
00:55:47des 7 ans d'exercice du pouvoir d'Emmanuel Macron,
00:55:49je trouve que le discours
00:55:51qu'il a fait dans le grand hall
00:55:53magnifique de la Sorbonne,
00:55:55l'hommage national à Samuel Paty,
00:55:57était un très beau discours.
00:55:59Au revoir monsieur le professeur, etc.
00:56:01qui m'avait tiré vraiment les larmes aux yeux.
00:56:03C'était en 2020, vous vous rendez compte,
00:56:05déjà 4 ans, comme le temps passe vite.
00:56:07Je voulais rendre hommage à Samuel Paty,
00:56:09professeur ordinaire,
00:56:11au sens noble du terme,
00:56:13vivant une aventure
00:56:15et une mort
00:56:17atroces et cauchemardesques.
00:56:19Et je voulais penser à lui, à son fils,
00:56:21qui est pupille de la nation, d'ailleurs,
00:56:23depuis, conformément à la promesse du
00:56:25ministre de l'éducation nationale,
00:56:27et à sa famille, ses parents surtout,
00:56:29et penser à ce type
00:56:31qui avait cette tête très belle
00:56:33de professeur, pédagogue.
00:56:35Je voudrais poser une question à l'avocate
00:56:37pour aller plus loin, et monsieur le procureur,
00:56:39ça fera 4 ans,
00:56:41le 16 octobre,
00:56:43qu'il a été assassiné.
00:56:45On sait, ceux qui ont jeté de l'huile
00:56:47sur le feu, etc., ils ne sont toujours pas jugés
00:56:49au bout de 4 ans. Est-ce que ce n'est pas un peu long ?
00:56:51Vous avez les mineurs qui ont déjà été jugés,
00:56:53et les adultes, là, en revanche, les majeurs...
00:56:55Pour les adultes, 4 ans, c'est quand même un peu long.
00:56:57C'est très classique, ce n'est pas, monsieur le procureur,
00:56:59que je vais l'apprendre.
00:57:01Ce dossier, pour moi, il a une vraie résonance.
00:57:03Tu ne le savais pas, Françoise, mais j'ai défendu
00:57:05un des mises en examen
00:57:07dans ce dossier.
00:57:09Non, du tout.
00:57:11Après, je me suis déportée, mais c'était
00:57:13un des camarades
00:57:15du Chechen
00:57:17qui l'a assassiné,
00:57:19et qui, lui, a relayé la vidéo
00:57:21qui avait été virale.
00:57:23Donc forcément, ça a une résonance un peu particulière
00:57:25pour moi, parce que c'était un dossier qui était quand même
00:57:27très particulier. Quand on fait du terrorisme,
00:57:29c'est...
00:57:31Et ça s'est soldé comment, pour votre client ?
00:57:33Non, du coup, après, je me suis déportée.
00:57:35C'était compliqué, c'est quelqu'un qui ne voulait pas parler,
00:57:37qui, finalement, était dans l'endoctrinement.
00:57:39Au départ, on avait fait un deal,
00:57:41et quand je suis allée le voir à la santé,
00:57:43il m'a dit, oui, maître, je parlerai,
00:57:45je donnerai ma position, je me défendrai.
00:57:47Après, il donne sa vérité.
00:57:49Ensuite, il s'est muré dans le mutisme,
00:57:51donc j'ai préféré partir.
00:57:534 ans, c'est quand même très long, non ?
00:57:55Oui, mais par rapport à...
00:57:57C'est sûr, c'est trop long.
00:57:59Rappelez-vous, les attentats terroristes de Londres,
00:58:01c'était en 2005, je crois, ou 2007.
00:58:03Ça a été jugé. Un an plus tard,
00:58:05c'était jugé.
00:58:07Et encore 4 ans,
00:58:09par rapport à ce que ça représente,
00:58:11par rapport à la longueur
00:58:13d'autres procédures, ça n'est pas
00:58:15complètement extravagant.
00:58:17Dans un dossier, moi, où justement, je défendais
00:58:19un des accusés, c'était
00:58:21dans les attentats de 1995
00:58:23de RER Saint-Michel. C'était 12 ans après les faits.
00:58:25C'était Rachid Ramda, qui était censé être le financier.
00:58:27Je suis d'accord, Rachid Ramda, bien sûr.
00:58:29Et c'était 12 ans après.
00:58:31Mais là, parfois, avec des instructions qui sont
00:58:33très longues, parce qu'on ne connaît pas les coupables,
00:58:35il faut amener l'épreuve via appel,
00:58:37cassation, machin-truc.
00:58:39La justice est longue, mais on a deux
00:58:41spécialistes de la justice à cette table.
00:58:43C'est vrai que la justice est longue, mais en même temps,
00:58:45est-ce qu'il ne vaut mieux pas qu'elle soit trop longue
00:58:47plutôt qu'expéditive ?
00:58:49Moi, je me méfie aussi toujours
00:58:51des accusations de coursailles.
00:58:53Je fais très gaffe, sur la politique
00:58:55et sur la justice, de toujours
00:58:57essayer d'avancer avec une main tremblante
00:58:59dans ce qu'on dit, parce que
00:59:01sans la justice, il n'y a plus de civilisation.
00:59:03Juste pour vous rassurer, c'est que là, comme l'instruction dure 4 ans,
00:59:05les accusés,
00:59:07en tout cas les mis en examen, puisque pour l'instant,
00:59:09ils n'ont pas encore le statut d'accusé, sont toujours
00:59:11en détention provisoire, puisque la loi
00:59:13pénale permet de pouvoir maintenir en détention
00:59:15au-delà de 4 ans.
00:59:16Ah, ils sont en détention provisoire ?
00:59:17D'accord, je pensais que j'étais en liberté de surveiller.
00:59:19Dans quelques instants, votre tour de table.
00:59:21M. Sandripe, grand quel sujet ?
00:59:23La notion du consentement dans la définition
00:59:25juridique du viol en France.
00:59:27Et juste après, ce sera le
00:59:29coup de projecteur des Vraies Voix.
00:59:31Est-ce qu'on peut encore augmenter les impôts ?
00:59:33Vous dites non à 87%. Tiens,
00:59:35vous trouvez qu'on n'en paye pas assez en France ?
00:59:37Vous trouvez qu'on en paye trop ? Appelez-nous
00:59:39au 0826 300 300.
00:59:41A mon avis, il n'a plus de la deuxième catégorie.
00:59:43Les Vraies Voix Sud Radio,
00:59:4517h19h,
00:59:47Philippe David.
00:59:49Retour des Vraies Voix avec
00:59:51Philippe Bilger, Françoise Degoy, Sandrine Pégan.
00:59:53Dans quelques instants, l'info en plus de
00:59:55Félix Mathieu. Votre info en plus ?
00:59:57Le tour de table de Gisèle Pellicot lors du procès
00:59:59des viols de Mazan. Et tout de suite, le tour
01:00:01de table de Sandrine Pégan. Et c'est vraiment en relation,
01:00:03c'est sur le défaut
01:00:05de la notion de consentement dans la définition
01:00:07du viol. Vous avez même, je crois, donné
01:00:09une interview pour une chaîne de télévision étrangère.
01:00:11Oui, pour ne pas dire espagnol. Parce que
01:00:13j'ai fait ma maîtrise de droit en Espagne.
01:00:15Mais là, j'ai parlé en français et je serai
01:00:17sous-titrée, heureusement pour eux, pour les téléspectateurs.
01:00:19Mais c'était aujourd'hui.
01:00:21Oui, je voulais voir ce que vous en pensiez.
01:00:23Puisque donc, dans la définition
01:00:25du viol, telle qu'elle est écrite aujourd'hui
01:00:27dans le code pénal français,
01:00:29il n'y a pas le terme de consentement.
01:00:31En fait, le viol, c'est un acte
01:00:33de péétration sexuelle ou buccale qui peut être
01:00:35commis, soit par la contrainte, la surprise,
01:00:37la menace, la violence.
01:00:39Et donc aujourd'hui, et il y a une pression qui est
01:00:41assez importante sur le législatif, mais
01:00:43aussi par rapport à l'actualité judiciaire, et notamment
01:00:45par rapport au procès de Mazan. Je crois que là, personne
01:00:47n'est passé à côté, c'est pas possible.
01:00:49C'est de savoir si
01:00:51on réécrit cette définition
01:00:53du viol et si on met le terme de consentement
01:00:55puisque l'absence de consentement
01:00:57aujourd'hui n'est pas prévue. Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:00:59Moi, je suis bien sûr complètement d'accord.
01:01:01Mais d'abord, Philippe Bilger, ça m'intéresse.
01:01:03Vous qui avez souvent été procureur.
01:01:05Non, non, mais c'est les gens
01:01:07qui parlent très bien de la justice.
01:01:09Par rapport à la pratique des cours d'assises,
01:01:11je juge
01:01:13que la notion de consentement
01:01:15n'a même pas besoin d'être
01:01:17exprimée dans la définition du viol.
01:01:19Parce que lorsqu'on a un président
01:01:21valable, ça arrive
01:01:23tout de même, et bien
01:01:25lorsque l'accusé
01:01:27dit qu'elle était consentante, la moindre des choses
01:01:29c'est de lui demander quels sont
01:01:31les signes qui
01:01:33vous faisaient apparaître
01:01:35qu'elle était consentante. Mais à partir
01:01:37du moment où la pratique des cours d'assises
01:01:39ne rejoint pas cet
01:01:41idéal dans le questionnement,
01:01:43peut-être n'est-il pas absurde
01:01:45peut-être de rajouter
01:01:47la notion de consentement dans l'article.
01:01:49Françoise de Gaulle.
01:01:51A priori, parce que
01:01:53je pense que la justice
01:01:55à ceci d'extraordinaire, c'est qu'elle est subtile
01:01:57en réalité, et que la subtilité
01:01:59doit être écrite.
01:02:01Sinon c'est pas la justice, c'est la barbarie, c'est la vengeance,
01:02:03on en a déjà parlé. Et donc
01:02:05les arguments de Philippe sont exactement
01:02:07je les aurais pas formulés
01:02:09ainsi parce que je n'ai pas la pratique des cours
01:02:11d'assises qu'il a. C'est-à-dire en gros
01:02:13partant d'un idéal où ça va de soi
01:02:15en fait, c'est ce que nous explique
01:02:17Philippe Bigère. Moi je pense que justement
01:02:19ça ne va pas de soi. Il y a une grande bataille au Parlement
01:02:21européen là-dessus. Vous savez très bien que
01:02:23Emmanuel Macron et tous les
01:02:25macronistes d'ailleurs ont refusé
01:02:27cette idée-là
01:02:29de la définition du viol parce que
01:02:31il y a des pays qui s'opposent à cela
01:02:33parce que ça irait de soi
01:02:35et bien moi je pense que rien ne va de soi et je serai
01:02:37absolument pour que ce soit formulé. Vraiment
01:02:39de A jusqu'à Z.
01:02:41Et vous ?
01:02:43Moi je pense qu'aujourd'hui elle n'a pas besoin
01:02:45d'être mentionnée
01:02:47parce que je trouve que déjà la jurisprudence
01:02:49de la Cour de cassation est assez complète. Il y a des
01:02:51décisions qui font état
01:02:53de viol par
01:02:55assidération psychique par exemple.
01:02:57Et là où je rejoins Philippe c'est qu'il y a un problème
01:02:59de compétence des magistrats. Parce qu'aujourd'hui
01:03:01quand on est sur le terrain, il y a
01:03:03des dossiers et si les magistrats ne traitent pas
01:03:05bien le dossier, on passe à côté. Et donc ça serait
01:03:07plutôt une compétence
01:03:09des magistrats et donc pour moi il faudrait plus
01:03:11allouer un budget conséquent sur les
01:03:13services enquêteurs que réécrire
01:03:15une loi.
01:03:17Tout de suite l'info en plus de Félix Mathieu.
01:03:19Les vraies voix sud radio.
01:03:21Et au procès des viols de masse dans La Victime, Gisèle
01:03:23a répondu sur un ton très déterminé à des
01:03:25avocats de la défense. Avec des mots qui l'ont
01:03:27fait particulièrement réagir tout à l'heure.
01:03:29Il y a viol et viol, avait estimé un peu
01:03:31plus tôt un avocat de la défense pour distinguer
01:03:33exception juridique et exception médiatique.
01:03:35Gisèle Pellicot donc a vivement réagi.
01:03:37Un viol, c'est un viol, dit-elle
01:03:39et elle développe pour dénoncer des insinuations
01:03:41comme nous le rapporte l'agence France Presse.
01:03:43Depuis que je suis arrivé dans cette salle
01:03:45d'audience, je me sens humilié, on me traite
01:03:47d'alcoolique, que je me mette
01:03:49dans un état d'ébriété tel que je serais
01:03:51complice de Monsieur Pellicot. Elle ajoute
01:03:53parce que j'ai fait du naturisme
01:03:55je serais exhibitionniste.
01:03:57J'ai l'impression, dit-elle encore, que la coupable
01:03:59c'est moi et que derrière moi les cinquante
01:04:01sont des victimes. Alors Gisèle Pellicot
01:04:03remet les choses au clair sur ce qu'elle a subi entre
01:04:052011 et 2020. Dans l'état
01:04:07où j'étais, je ne pouvais absolument pas répondre
01:04:09à qui que ce soit, j'étais dans un état de coma
01:04:11et les vidéos qu'on va diffuser vont pouvoir
01:04:13l'attester. Elle ajoute
01:04:15c'est tellement humiliant et dégradant
01:04:17d'entendre cela. Du côté des
01:04:19accusés, en tout cas son ex-mari ne nie pas
01:04:21lui de la gravité des faits, il dit regretter
01:04:23il a demandé pardon tout en sachant ce
01:04:25pardon pas acceptable. Il explique
01:04:27ses déviances par un viol
01:04:29subi à 9 ans puis un autre viol
01:04:31collectif auquel il aurait été contraint
01:04:33de participer à l'âge de 14 ans comme le raconte
01:04:35maître Béatrice Zavaro,
01:04:37l'avocate de Dominique Pellicot.
01:04:39D'après ce qu'il en dit et de ce que les experts
01:04:41ont confirmé, manifestement il y a
01:04:43des déviances qui étaient inhérentes à
01:04:45Dominique Pellicot de par certains traumatismes
01:04:47subis pendant l'enfance.
01:04:49Ces déviances ont été masquées
01:04:51par une vie de couple et une femme
01:04:53comme il le dit lui-même, exceptionnelle,
01:04:55qui a réussi à lui faire oublier un peu tout ça
01:04:57et puis ce que disait l'expert psychiatre
01:04:59à la barre la semaine dernière
01:05:01le déménagement et la retraite,
01:05:03le déménagement dans le sud et la retraite ont créé
01:05:05un vide sidéral qui a fait
01:05:07que les déviances et les traumatismes
01:05:09sont remontés à la surface.
01:05:11L'avocate de Dominique Pellicot dans Le Grand Matin
01:05:13Sud Radio de Jean-Jacques Bourdin,
01:05:15son client affirme que ses co-accusés ne pouvaient pas
01:05:17ignorer l'état d'inconscience de son épouse à l'époque
01:05:19contrairement à ce que certains affirment.
01:05:21Excusez-moi, ça m'a rappelé un souvenir, j'étais au moment
01:05:23de passer le bac, aller voir un procès d'assises
01:05:25où il y avait un viol
01:05:27en groupe et je me rappelle
01:05:29la victime qui pleurait parce que
01:05:31un avocat de la Défense,
01:05:33je vais utiliser des mots forts, la traitait
01:05:35littéralement de pute qui avait allumé
01:05:37les coupables, qui avait des têtes,
01:05:39on peut dire, c'est pas du délit de sale gueule, patibuleur
01:05:41et qui avait déjà pour certains un long casier judiciaire
01:05:43et je veux dire que j'avais quitté la salle
01:05:45parce que ça m'avait écoeuré.
01:05:47Est-ce que c'est digne d'un avocat
01:05:49de comme ça tordre une victime
01:05:51qui a été victime, qui a subi ce qu'elle a subi ?
01:05:53Alors il y a victime et victime.
01:05:55Là Gisèle Pellicot elle est victime au Dernière Nouvelle.
01:05:57Oui d'accord mais là par rapport à ton anecdote
01:05:59sincèrement
01:06:01je vous assure que c'est la réalité
01:06:03il y a aussi des prétendues victimes
01:06:05qui dénoncent des faits de façon mensongère.
01:06:07Mais là il y a des vidéos, il y a tout.
01:06:09Oui bien sûr mais c'est là
01:06:11où je n'accepte pas son positionnement
01:06:13à Mme Pellicot, c'est qu'elle se victimise
01:06:15alors que de toute façon
01:06:17son mari et les autres
01:06:19co-accusés reconnaissent
01:06:21cette notion de viol.
01:06:23Donc finalement pourquoi aujourd'hui elle vient
01:06:25dire que les avocats de la Défense
01:06:27jouent simplement leur rôle
01:06:29mais on est obligé non pas
01:06:31de décrédibiliser
01:06:33la stature de la victime
01:06:35mais parfois il faut faire état aussi
01:06:37de faits qui sont dans la sphère privée
01:06:39et qui peuvent dénoter quelque chose
01:06:41sur la réalité des faits.
01:06:43Vous avez totalement raison mais je crois
01:06:45qu'elle fait référence à beaucoup
01:06:47d'insinuations et d'accusations
01:06:49qui sortent de la cour
01:06:51du tribunal correctionnel
01:06:53et notamment sur X
01:06:55à titre personnel
01:06:57j'ai vu des commentateurs
01:06:59qui disaient qu'elle était évidemment d'accord
01:07:01avec ce que l'accusé lui faisait subir.
01:07:03Mais là où je vous rejoins
01:07:05toutes les deux
01:07:07je trouve qu'elle a bien fait
01:07:09de refuser lui Clot
01:07:11mais elle devrait arrêter de parler.
01:07:13On reste dans le judiciaire.
01:07:15Oui c'est ça
01:07:17et je trouve qu'il n'y a plus trop
01:07:19de sérénité des débats.
01:07:21Ce qu'elle a fait il y a deux jours c'est trop.
01:07:23Le bouquet de fleurs.
01:07:25Je ne veux pas émettre
01:07:29un avis négatif sur Mme Pellicot
01:07:31qui est vraiment exceptionnelle
01:07:33comment elle peut affronter
01:07:35surtout moi. J'aurais fait un lui Clot
01:07:37mais par lâcheté profonde.
01:07:39Si j'avais été à sa place j'aurais demandé
01:07:41lui Clot mais par honte en réalité.
01:07:43Il faut un grand courage pour affronter
01:07:45le public. Je pense que ce n'est pas
01:07:47qu'elle qui parle trop. Tout le monde parle trop.
01:07:49C'est vraiment le problème de cette dérive.
01:07:51Tout le monde parle trop dans ce procès.
01:07:53Les avocats de la défense
01:07:55sont nus.
01:07:57Ils sont dans leur rôle.
01:07:59Vous ne pouvez pas dire viol et viol.
01:08:01Vous ne pouvez pas faire des commentaires sur le commentaire du commentaire.
01:08:03Ils sont sur les plateaux. Ils sont interviewés en direct.
01:08:05Ça ne va pas. On sait depuis
01:08:07l'affaire Griori. On sait
01:08:09où mène la surmédiatisation d'un procès.
01:08:11Ça a mené quand même à la mort
01:08:13de Bernard Laroche.
01:08:15La surmédiatisation
01:08:17après la condamnation sera peut-être plus lourde.
01:08:19Tout est trop.
01:08:21Pour moi, c'est trop stop.
01:08:23Merci beaucoup Félix Mathieu. Dans quelques instants, alors que
01:08:25Michel Barnier n'exclut pas des hausses d'impôts,
01:08:27des voix contradictoires se font
01:08:29entendre dans d'autres partis politiques.
01:08:31On a parlé de Gérald Darmanin, mais il y a aussi
01:08:33Julien Audoul. Est-ce que cela est
01:08:35réaliste, des hausses d'impôts, quand on
01:08:37souvient que les gilets jaunes ont débuté pour une affaire
01:08:39de taxes sur les carburants ? La France
01:08:41est le pays le plus taxé d'Europe.
01:08:43Est-ce une fuite en avant ? Et à cette question
01:08:45peut-on augmenter les impôts ?
01:08:47Vous dites non avec un score brejnelien
01:08:49de 88%. Vous voulez réagir ?
01:08:51Appelez-nous au 0826 300 300.
01:08:53Les vraies voix Sud Radio
01:08:5517h-19h
01:08:57Philippe David.
01:08:59Retour des vraies voix avec Philippe Blichère,
01:09:01Françoise Degoy, Sandrine Fégan. Michel Barnier
01:09:03n'exclut pas des hausses d'impôts au nom
01:09:05je cite, de la justice
01:09:07fiscale. Un signal envoyé à la gauche
01:09:09qui réclame notamment une plus grande taxation
01:09:11des revenus du capital. Mais
01:09:13Gérald Darmanin dit exclure toute
01:09:15participation des macronistes à un gouvernement
01:09:17qui augmenterait les impôts.
01:09:19Une augmentation des impôts qualifiée de ligne
01:09:21rouge par Julien Roudoul, le député
01:09:23RN, ce matin. Ce matin d'ailleurs, le
01:09:25Premier ministre juge très grave la situation budgétaire
01:09:27du pays. Situation qui selon
01:09:29lui vaut mieux que des petites phrases. Et à cette
01:09:31question,
01:09:33peut-on encore augmenter les impôts ?
01:09:35Vous dites non à 88%.
01:09:37Vous voulez réagir ? Au datant vos
01:09:39appels au 0826 300
01:09:41300. Philippe Blichère,
01:09:43est-ce qu'on peut encore augmenter les impôts ?
01:09:45En général, lorsqu'on pose
01:09:47la question aux citoyens,
01:09:49faut-il augmenter les impôts ?
01:09:51Il a tendance, lorsqu'il
01:09:53est comme moi, qu'il n'est peut-être
01:09:55pas un technicien, il dit
01:09:57ça n'est pas la peine d'augmenter
01:09:59les impôts. Mais en revanche,
01:10:01je me demande si
01:10:03pour tous ceux qui réfléchissent
01:10:05sérieusement
01:10:07sur la charge
01:10:09fiscale,
01:10:11je me demande si
01:10:13cette ligne rouge ne devient pas
01:10:15un peu délirante par
01:10:17rapport à l'état de la France.
01:10:19Il me semble, mais sans que je
01:10:21sois moi-même un spécialiste,
01:10:23qu'on pourrait, avec du
01:10:25courage politique, faire
01:10:27passer le message selon lequel
01:10:29les circonstances
01:10:31d'aujourd'hui imposent
01:10:33une augmentation ciblée
01:10:35des impôts, je ne sais pas où
01:10:37et de quelle manière, mais
01:10:39ce ne serait pas un scandale, ni pour
01:10:41la droite, ni pour la gauche.
01:10:43Oui, en mettant cette ligne rouge,
01:10:45Gérald Darmanin, de toute façon,
01:10:47bloque le jeu. Enfin, ce n'est pas que Gérald Darmanin,
01:10:49mais c'est normal,
01:10:51la base sociale du Rassemblement
01:10:53National, elle est sociale, la base des
01:10:55électeurs, comment voulez-vous accepter
01:10:57des impôts ? Mais Gérald Darmanin n'est pas le
01:10:59premier, Marine Le Pen l'a dit déjà la semaine
01:11:01dernière. Gérald Darmanin le
01:11:03dit au nom de l'ancienne majorité Macron.
01:11:05Je vois que Gabriel Attal
01:11:07est en train de faire sa propre story
01:11:09en racontant dans le point qu'il a une histoire à écrire
01:11:11avec les Français. Vous avez bien compris que ça, c'est
01:11:13la vengeance des députés
01:11:15macronistes à la dissolution et au
01:11:17fait que la droite a
01:11:19été balayée, laminée et que c'est
01:11:21elle qui se retrouve à gouverner.
01:11:23Il faut bien comprendre dans cette déclaration
01:11:25que ça n'a rien à voir avec les impôts, c'est la
01:11:27révolte, si vous voulez, des troupes macronistes
01:11:29contre le patron, c'est ça que ça dit.
01:11:31Sombrine Fégon.
01:11:33Moi, je vais encore parler par rapport à ma pratique
01:11:35sur le terrain, c'est que je vois que la pression fiscale, elle est
01:11:37vraiment trop lourde et qu'à un moment donné, on peut peut-être se poser
01:11:39la question de savoir s'il ne faut pas baisser les dépenses.
01:11:41Parce que moi, mon associé ce matin était encore
01:11:43dans une conférence avec la Confédération des
01:11:45Petites et Moyennes Entreprises et pour
01:11:47ces chefs d'entreprise-là, la pression fiscale
01:11:49est tellement importante que c'est 70%
01:11:51au niveau des impôts
01:11:53que ces chefs d'entreprise-là doivent supporter
01:11:55et donc c'est une pression pour eux.
01:11:57Et de l'autre côté, je suis aussi partagée
01:11:59parce qu'on sait très bien que ce qu'il en est pour les
01:12:01Français, c'est le pouvoir d'achat et donc oui,
01:12:03de prélever les impôts sur les plus riches,
01:12:05est-ce que ça ne serait pas un cercle vertueux
01:12:07de façon à faire en sorte que
01:12:09on puisse financer d'autres
01:12:11services publics ? Je suis partagée.
01:12:13Ça réagit au 0,826, 300,
01:12:15300 où l'appel est à 5 centimes, toute taxe
01:12:17comprise. Ah, il y avait quelqu'un mais la ligne a coupé.
01:12:19Une question,
01:12:21j'avais Jacques Chirac qui avait dit
01:12:23trop d'impôts tue l'impôt. Il y a quelques années,
01:12:25c'était lors de la campagne de
01:12:271995, est-ce que ça pose
01:12:29pas une vraie question
01:12:31à force d'augmenter les impôts ?
01:12:33Soit les gens partent pour les plus riches, soit alors
01:12:35ça rentre plus parce que notamment les PME,
01:12:37elles font faillite. Sûrement.
01:12:39Mais alors, il y a probablement
01:12:41des chiffres qui nous renseignent
01:12:43sur cette intuition que vous avez
01:12:45mais en même temps, moi,
01:12:47j'aimerais savoir si
01:12:49de la part d'une source
01:12:51autorisée, comme dirait Coluche,
01:12:53si au fond,
01:12:55il y a une possibilité technique
01:12:57et politique de le faire
01:12:59sans exacerber
01:13:01le pays. Il y a un niveau
01:13:03où, vous l'avez dit Sandrine,
01:13:05évidemment,
01:13:07on risque de
01:13:09créer plus des mois
01:13:11dans un pays qu'on apporte de justice
01:13:13fiscale.
01:13:15Il y a quand même un consentement dans ce pays
01:13:17à l'impôt qui est quand même assez général.
01:13:19On a toujours dit, attention, le consentement va baisser.
01:13:21Non, l'impôt de la révolution à nos jours
01:13:23s'est intégré dans la DND français.
01:13:25Pour les autres, peut-être.
01:13:27Non, mais l'impôt c'est aussi la démocratie,
01:13:29la République, etc.
01:13:31Moi, il faut quand même avoir une lecture
01:13:33politique de ce qui est en train de se passer
01:13:35parce que tout est politique.
01:13:37Les mots de Gérald Darmanin,
01:13:39parce que c'est la réalité,
01:13:41les mots de Gérald Darmanin
01:13:43n'ont pas grand chose à voir avec le budget.
01:13:45Les mots de Gérald Darmanin
01:13:47ont à voir avec une posture,
01:13:49une position des macronistes
01:13:51qui est une position forte
01:13:53de réaction au fait que
01:13:55non seulement Michel Barnier est issu
01:13:57d'un groupe qui est ultra minoritaire
01:13:59mais en plus de ça, ils savent tous très bien
01:14:01qu'ils ne peuvent pas revenir au gouvernement.
01:14:03Ce serait une dinguerie, je pense,
01:14:05qu'il va garder Rachida Dati à la culture
01:14:07et Sébastien Lecornu aux armées.
01:14:09C'est déjà beaucoup trop.
01:14:11Il faut comprendre que ça, c'est une posture politique.
01:14:13Le deuxième point, le plus important,
01:14:15il y a eu, le jeudi matin
01:14:17où Barnier a été nommé, une dernière balance
01:14:19le mercredi après-midi
01:14:21entre Xavier Bertrand, qui avait un projet
01:14:23assez social, et
01:14:25Michel Barnier. C'est Michel Barnier qui a gagné
01:14:27sous la pression d'Alexis Kohler
01:14:29et de ce qu'on appelle les milliardaires.
01:14:31D'accord ? C'est-à-dire Xavier Niel, etc.
01:14:33Tout l'entourage d'Emmanuel Macron.
01:14:35Ces gens-là, ils ont poussé
01:14:37Michel Barnier. C'est pas pour que
01:14:39Michel Barnier explique
01:14:41à peine nommé que les déficits
01:14:43publics sont terribles et qu'il va falloir augmenter
01:14:45les impôts, autrement dit leurs impôts.
01:14:47Il faut arriver à lire ce qui est en train de se passer.
01:14:49Il y a la question des impôts
01:14:51qui est réelle, etc. Mais ce qui est en train
01:14:53de se passer est éminemment politique. Chacun
01:14:55ayant le sentiment d'avoir été, entre guillemets,
01:14:57un peu cocu. C'est-à-dire
01:14:59les macronistes, parce que
01:15:01ils se font piquer matignon
01:15:03par le groupe le plus minoritaire
01:15:05et qu'ils ne pourront pas revenir.
01:15:07Et également tout le milieu économique
01:15:09qui se dit qu'on a poussé Barnier.
01:15:11C'est pas pour avoir une taxation sur nos revenus.
01:15:13C'est ça qui est en train de se passer.
01:15:15François, tu dis que c'est de la politique, d'accord.
01:15:17Mais après, à un moment donné, les citoyens sont là pour voir
01:15:19par rapport à leur porte-monnaie, les salariés, si eux
01:15:21se font taxer par rapport à leur salaire.
01:15:23Je termine, c'est-à-dire qu'en fait
01:15:25il va y avoir un exil fiscal
01:15:27et c'est ce qui pourrit la nation. Parce que les salariés
01:15:29qui gagnent beaucoup d'argent
01:15:31et qui vont ensuite après se faire
01:15:33taxer par rapport aux impôts, ils vont
01:15:35se parler de la France.
01:15:37Excusez-moi, ma chère Sandrine, je vous aime beaucoup.
01:15:39Le coup de l'exil fiscal qui va se tirer,
01:15:41à chaque fois c'est pareil. En 1981, ça a été
01:15:43la même histoire. C'est exactement comme
01:15:45il va y avoir des effondrements d'entreprises.
01:15:47Arrêtons avec l'apocalypse. On n'a pas vu les gens
01:15:49tirer pour le moment. Les grandes entreprises ne se tirent pas.
01:15:51Je parle volontairement comme...
01:15:53Mais au bout d'un moment, il ne faut pas trop tirer la corde.
01:15:55Au bout d'un moment, je fais partie des gens
01:15:57qui pensent qu'il faut retaxer les dividendes
01:15:59et les plus riches, etc. Mais je rappelle
01:16:01que Michel Barnier est là parce que
01:16:03Alexis Colère et l'ensemble du monde
01:16:05économique a poussé. En gros,
01:16:07c'est le Premier ministre des milliardaires.
01:16:09Vous imaginez que ce Premier ministre-là commence
01:16:11déjà à dire qu'il n'y a pas assez d'impôts.
01:16:13C'est ça le problème. Mais il y a une question qui se pose.
01:16:15Quel impôt, pour les particuliers,
01:16:17serait augmentable
01:16:19sans que ça crée
01:16:21des revenus ? Je rappelle que c'est quelques centimes
01:16:23sur le litre de carburant qui a mis les gilets jaunes
01:16:25dans les rues. Alors, ça va être dur
01:16:27de dire l'impôt sur le revenu
01:16:29sachant qu'il n'y en a que 43% des Français qui le payent.
01:16:31Mon sentiment ne va pas être celui-là.
01:16:33Je pense que ce qui est à l'étude à Bercy,
01:16:35ce dont nous entendons parler
01:16:37tous dans ce petit monde politique,
01:16:39c'est une taxation exceptionnelle
01:16:41sur les livrets d'épargne.
01:16:43Comprenez ? Parce que c'est ça qui est
01:16:45peut-être en train d'être...
01:16:47Et les assurances-vie ?
01:16:49En tout cas, l'épargne.
01:16:51C'est ça. Moi, je pense qu'ils avancent
01:16:53tous. Il n'y a plus de fric dans les caisses.
01:16:55Il y a zéro plus zéro, la tête à Toto.
01:16:57Il faut quand même le trouver.
01:16:59Mais les Badelaine, ils sont de plus en plus maigres.
01:17:01Les Français sont assis sur un padel.
01:17:03Et si vous taxez le livret A ?
01:17:05Une taxation exceptionnelle. Je ne sais pas.
01:17:07La vignette Toto,
01:17:09c'était exceptionnel en 1954.
01:17:11Elle a duré jusqu'à l'an 2000.
01:17:13Vous me parlez des impôts.
01:17:15Nous, ce qu'on a dans les tuyaux, c'est ça.
01:17:17Après, c'est des compensations de cassés.
01:17:19Peut-être que tout est politique,
01:17:21mais je pense que Michel Barnier,
01:17:23par cette manière d'exposer
01:17:25la situation
01:17:27calamiteuse de la France,
01:17:29règle aussi les reproches
01:17:31qu'on pourrait lui faire demain,
01:17:33puisqu'il va être incapable de régler le monde.
01:17:35Vous avez raison. Exactement, Philippe.
01:17:37C'est pour ça que je dis qu'on jongle
01:17:39avec les mots. La réalité
01:17:41est la suivante. Nous n'avons plus d'argent.
01:17:43Emmanuel Macron s'est engagé auprès
01:17:45de l'Europe à rentrer dans le clou des 3%.
01:17:47Ça veut dire que Michel Barnier
01:17:49va être obligé, qu'il le veuille ou pas,
01:17:51de présenter un budget
01:17:53que tout le monde qualifie déjà, à gauche
01:17:55comme à droite, de cauchemardesque.
01:17:57C'est les mots qui sont envahis. Moi, je parle avec
01:17:59tout le monde, à gauche, à droite, de cauchemardesque.
01:18:01Que ce budget ne pourra pas
01:18:03passer la rampe. Il ne pourra même pas être
01:18:05voté par le Rassemblement National.
01:18:07Et donc, tout s'effondre.
01:18:09On est déjà face à ce qui va être
01:18:11l'effondrement du mur du budget.
01:18:13Ce n'est même pas la peine de raconter
01:18:15milliers à 14 heures.
01:18:17Ça n'ira pas plus loin que le budget. Ce n'est pas possible.
01:18:19On n'a plus qu'à souhaiter bonne chance à M. Barnier.
01:18:21Moi, je ne lui souhaite pas bonne chance du tout.
01:18:23Il a accepté une émission
01:18:25qu'il n'avait pas acceptée.
01:18:27Comme disait Michel Audiard,
01:18:29je crois que c'est Michel Audiard qui disait ça,
01:18:31à force de nous taxer, il va bientôt nous rester plus que l'impôt sur les eaux.
01:18:33Merci beaucoup.
01:18:35C'est pas de moi, c'est d'Audiard.
01:18:37Merci Philippe Bilger, merci Françoise Degoy,
01:18:39merci Sandrine Pégan pour votre première.
01:18:41Je l'avais aimée.
01:18:43On peut applaudir.
01:18:45Vous êtes tellement bienveillant avec moi.
01:18:47Je vous aime.
01:18:49Dans quelques instants, on l'est vraiment responsable
01:18:51et on va rêver. La semaine dernière,
01:18:53c'était l'espace, ça nous avait fait rêver.
01:18:55On va parler, parce qu'il y a un congrès
01:18:57à Paris, les journées francophones de radiologie
01:18:59diagnostique et interventionnelle,
01:19:01dans quelques jours, on va parler des nouvelles
01:19:03technologies d'imagerie médicale
01:19:05et ça va aller jusque dans l'espace.
01:19:07C'est absolument exceptionnel.
01:19:09On aura quatre professeurs avec nous.
01:19:11Le professeur Valéry Laurent, le professeur
01:19:13Alain Luciani, le professeur Tania Vaché,
01:19:15le professeur Vincent Vidal,
01:19:17tous spécialisés dans de la radiologie
01:19:19mais de manière différente.
01:19:21C'est absolument passionnant. Restez bien avec nous,
01:19:23dans les vraies voix responsables de Sud Radio.
01:19:25Tout de suite, les incontournables de la crypto-monnaie.

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