Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 07 novembre 2024.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:09Younes est avec nous, bonjour Younes !
00:12Bonjour, vous allez bien ?
00:13Très bien !
00:14Bonjour tout le monde !
00:15Est-ce que ça vous étonne, deux voitures d'éducateurs de foot incendiées près de Toulouse, probablement des parents mécontents, ça vous étonne vous ?
00:23Oui, aujourd'hui c'est vraiment devenu n'importe quoi.
00:27Parce que moi à l'époque, quand j'avais des jeunes à ce stage-là, on n'avait pas ce problème-là.
00:33Vous êtes éducateur de foot aussi ?
00:35Oui, aujourd'hui ça fait 25 ans, 30 ans que je suis éducateur.
00:40Aujourd'hui j'ai des catégories un peu de mon âge, des vétérans, mais j'étais responsable des écoles de foot.
00:46Alors attendez, restez avec nous parce que ça c'est très précieux.
00:49Vous allez nous dire si vous aussi vous avez été confronté au fil des années à ce genre de réaction des parents avant, pendant, après les matchs.
00:57Restez avec nous Younes, tout de suite à 13h01 avec Céline Landreau, c'est le rappel des titres.
01:01Et les Européens rassemblés à Budapest aujourd'hui avec un objectif, réussir à parler d'une seule voix face à Donald Trump,
01:11le président américain 45e et 47e, qui prendra ses fonctions fin janvier après avoir remporté l'élection hier aux Etats-Unis.
01:21Nous avons des intérêts communs à défendre, à plaider, Emmanuel Macron devant les autres leaders européens réunis en Hongrie.
01:29Le suspect interpellé dans l'enquête sur la fusillade qui a fait un mort et quatre blessés jeudi dernier à Poitiers
01:34va être présenté à un juge d'instruction pour assassinat.
01:38Cet homme de 25 ans avait été interpellé à Marseille sur un point de deal tenu par la DZ Mafia.
01:45Et puis un mot de sport puisque le sélectionneur du 15 de François-Christophe Galtier a dévoilé sa liste pour la tournée d'automne
01:51qui débute samedi face au Japon avec le retour notable de Gaël Ficou sur le banc des remplaçants.
01:59Maggie Broch, pour cet après-midi c'est un grand classique au fond, on trouve le soleil plutôt au sud.
02:04Exactement, c'est vrai qu'on a du mal à se débarrasser de cette grisaille sur une bonne moitié nord, elle va persister cet après-midi.
02:09Mais on a quand même quelques poches d'éclaircies déjà sur la pointe bretonne actuellement.
02:13On devrait également retrouver quelques éclaircies entre les Ardennes et le nord de la Lorraine sur le relief des Vosges également.
02:20Et puis pour le reste, ça restera gris sauf sur toute la moitié sud où pareil les éclaircies vont dominer.
02:25Même si on aura un petit peu plus de nuages sur la région PACA mais globalement ce sera plus lumineux que ce matin.
02:31Et quelques averses sur le Languedoc qui seront plus actives dans la soirée.
02:35Les températures, pareil quasi stationnaires, toujours quasiment de saison voire un peu juste sur la moitié nord, 10 à 16 degrés.
02:42Et au-dessus des normales dans la moitié sud, 17 à 22 degrés, 22 à Ajaccio comme à Limoges.
02:47Merci beaucoup Peggy Broch.
02:49Les auditeurs ont la parole.
02:51Eric Brunet, Céline Landreau sur RTL.
02:54J'étais commissaire de piste en motocross pour des gamins.
02:57J'ai été dégoûté par des parents qui sont prêts à se battre, j'ai bien dit se battre vis-à-vis du commissaire de piste.
03:05Parce qu'on demande aux parents de gérer leurs gosses, d'éviter des accidents etc.
03:12C'est scandaleux.
03:14Voilà un message qu'on vient de nous laisser suite à cette affaire.
03:18Je ne sais pas ce que vous en pensez mais ces éducateurs de foot dont on a incendié les voitures près de Toulouse.
03:24Probablement des parents mécontents des décisions de ces entraîneurs concernant leurs enfants, des moins de 11 ans au passage.
03:30Younes, ça vous est arrivé des histoires comme ça de mécontentement de parents ?
03:35Oui mais pas au point de brûler ma voiture.
03:38Donc c'était un moment de contentement parce que le gamin ne joue pas.
03:43Je ne veux pas dire que je suis d'accord avec ce qui s'est passé par rapport aux parents qui ont brûlé les voitures.
03:49Je suis d'accord qu'un parent ne soit pas content mais pas au point de brûler une voiture.
03:53Quand on n'est pas content, on vient, on discute avec l'éducateur.
03:57Pourquoi ? Comment ?
03:58Je pense qu'aujourd'hui les éducateurs sont là à l'écoute.
04:03Quand on dit mot éducateur, c'est les parents qui doivent gérer leurs gamins.
04:08Et après nous, à partir du moment où ils viennent au foot, on les gère.
04:11Mais au point de brûler une voiture, je pense que c'est...
04:14Oui mais Younes, en même temps, j'entends ce que vous dites.
04:17Mais le foot, je voudrais reprendre avec Gérard Bellehuig.
04:20Restez là, Younes.
04:21Il est président de l'amicale des éducateurs de football.
04:24Gérard, c'est vrai que le football n'est pas un sport.
04:28C'est un sport et un fait social.
04:30C'est quelque chose de très important.
04:32On imagine aussi que quand on a un petit qui joue au foot et qu'on est parents,
04:39derrière il y a la pression, la possibilité de gagner beaucoup d'argent.
04:43Là, à Toulouse, c'était intéressant puisqu'il y avait un tournoi qui était organisé à Bordeaux,
04:49dans le club des Girondins de Bordeaux.
04:51Donc ses parents rêvaient que leur fils soit remarqué par un entraîneur des Girondins de Bordeaux,
04:58qu'il soit pris là-bas à Bordeaux et qu'il peut-être développe derrière une carrière incroyable.
05:02Il y a cette pression-là, Gérard Bellehuig.
05:05Tout à fait.
05:06De toute façon, c'est humain de vouloir permettre à son enfant d'être en visibilité.
05:12C'est humain.
05:13Après, qu'est-ce qu'on y met comme ingrédient si c'est pour aller jusqu'à la pression, la violence ?
05:18Un enfant qui est de toute façon sous pression, c'est un enfant qui n'évoluera pas très vite ou très longtemps.
05:25Parce qu'un enfant a besoin de vivre dans la confiance.
05:29Et la confiance à ses parents, la confiance à son éducateur, la confiance à sa manière de pratiquer le football avec plaisir.
05:35Ça reste un jeu quand même quand on est gamin.
05:37Il faut le rappeler quand même.
05:39Mais bien sûr.
05:40C'est d'abord un jeu dont l'enfant cherche à jouer.
05:44Donc il faut lui laisser jouer.
05:46Récieusement, certains veulent progresser parce que quand on est enfant,
05:50on a envie de faire plaisir à son père et à sa mère.
05:53Les enfants, c'est l'or pour les enfants.
05:56Les parents sont de l'or pour les enfants.
05:58Donc ils veulent faire plaisir.
05:59Maintenant, quand il y a une pression extrême, l'enfant devient dans le dégoût.
06:05Et le dégoût fait qu'à 13-14 ans, ses enfants arrêtent le football tout simplement.
06:10Parce que la pression est trop forte.
06:12Ils ne supportent plus.
06:13Donc ils préfèrent ne rien faire ou partir sur le sport.
06:17Merci Gérard Béloïc.
06:19Je sais que vous avez une réunion, vous le président de l'Amicale des éducateurs de football.
06:22Mais c'était bien de vous entendre quelques minutes.
06:24On vous souhaite une belle réunion, Gérard.
06:26Merci beaucoup, monsieur l'homme.
06:28Au revoir.
06:29On va prendre Didier, on va faire rentrer Didier.
06:31On est avec Younes, éducateur dans le foot.
06:33Didier, bonjour.
06:34Oui, bonjour Eric, bonjour tout le monde.
06:36Vous avez eu des responsabilités dans le foot, vous aussi Didier ?
06:39Ah, on vous a perdu.
06:41Allô, allô ?
06:42Oui, oui, je suis président d'un club, je disais.
06:45J'ai fait toutes les catégories.
06:48J'étais entraîneur du plus petit au plus grand.
06:51Et voilà, comme je disais à votre collègue tout à l'heure,
06:54la violence dans le football, elle augmente de plus en plus.
06:58Vous y avez été confronté, vous, très concrètement ?
07:01Ah oui, personnellement, oui.
07:03Éducateur dans une équipe qui s'appelle Langon, exactement.
07:06C'est dans le Sud d'Ironde.
07:08J'étais éducateur de 13 ans.
07:10Et un gamin, je n'ai pas voulu le faire jouer.
07:12Il est parti en courant, je l'ai rattrapé.
07:14Je lui ai arraché la capuche.
07:16Je me suis retrouvé à la gendarmerie,
07:18à un dépôt de plaintes des parents,
07:20comme quoi j'allais brutaliser leur fils.
07:23J'ai jamais brutalisé un enfant.
07:25Je me suis retrouvé à la gendarmerie, tout à fait.
07:28On le voit tous les jours.
07:30Dans les clubs bordelais, c'est récurrent.
07:33Ils pensent que tout leur gamin sera pro-Ironel Bordeaux.
07:37C'est ça.
07:39Et les parents, ils étaient très remontés contre vous.
07:43Parce que vous n'aviez pas fait jouer le fils.
07:45Ah oui, je n'ai pas fait jouer le fils.
07:47On m'a porté plainte pour l'agression,
07:49alors que j'avais la capuche arrachée.
07:51Heureusement que j'avais un gendarme
07:53qui était éducateur des 15 ans de rugby de Langon,
07:57qui l'a très bien compris.
07:59Et la suite, il n'y a pas eu de suite.
08:01Ça s'est arrêté là.
08:03Mais bon, ça devient très compliqué.
08:06Ça devient très compliqué dans le football.
08:08L'argent, comme vous le disiez tout à l'heure.
08:10Et c'est quelque chose que vous observiez déjà
08:12il y a quelques années ou vraiment il y a eu une bascule ?
08:14Non, ça a toujours existé.
08:16Personnellement, ça a toujours existé.
08:18Pourquoi vous avez dit l'argent, là ?
08:20Maintenant, vous avez dit l'argent, l'argent.
08:22Parce qu'il n'y a pas du salaire d'un joueur de football.
08:26Les gens, ils veulent que tous leurs gamins soient pros
08:29et gagner des millions et des millions d'euros.
08:32Après, je vous le dis, c'est une certaine catégorie de gens.
08:36Bien sûr, ce n'est pas tout le monde.
08:39Mais dans un lieu bordelaise, oui, on le voit beaucoup.
08:44Jeunesse, vous êtes avec nous.
08:46Vous entendez ce que dit Didier.
08:48Je pense que vous êtes un peu sur la même ligne.
08:50Bien sûr, mais comme il dit, ça a toujours existé.
08:54Mais pas à ce point-là.
08:56Ça existait à l'époque.
08:58On arrivait à discuter avec les parents.
09:00Les parents, aujourd'hui, il y en a qui ne veulent plus discuter.
09:04Ils voient leurs gamins sur le terrain.
09:06La plupart, il y en a qui jouent.
09:08Quand ils voient que son gamin, il s'entraîne toute la semaine
09:10et qu'il ne joue pas le week-end.
09:12Comme il a dit, aujourd'hui, tous les parents veulent que leurs gamins soient
09:16des Mbappé, des Dumbélé, des Allende.
09:18À un moment donné, il ne faut pas oublier qu'à 10 ans,
09:21on est en apprentissage encore à 10 ans.
09:24Des gamins, ils jouent sur un petit terrain.
09:26On ne peut pas remarquer un gamin à 10 ans.
09:28Ce n'est pas possible.
09:30C'est quand on arrive dans les 12, 13, même 14.
09:32C'est là qu'on commence à voir un gamin.
09:34S'il a des difficultés, s'il peut être quelqu'un.
09:38Ça veut dire quelqu'un de joueur de foot.
09:40Mais on ne peut pas à 10 ans, ou un avant, ou même à 7 ans.
09:43Ils sont encore dans l'apprentissage.
09:45Il ne faut pas aussi que les parents,
09:47et ça c'est super important,
09:49se mettent à la place de leur gamin.
09:51Le gamin, s'il n'a pas envie de faire du foot,
09:53il ne faut pas le pousser à faire du foot.
09:55C'est ça qui crée cette mauvaise ambiance.
09:58Après, c'est vrai que ce n'est pas tout à fait nouveau.
10:01Tous ceux qui ont fréquenté les stades de foot le week-end,
10:04même dans des tournois de jeunes,
10:06ont vu des parents qui sont au bord du terrain,
10:09qui encouragent de manière très exaltée leur gamin.
10:15La différence, c'est peut-être la violence qui est apparue en plus.
10:18Exactement, je suis d'accord avec vous.
10:21Le problème, c'est qu'il y a des clubs où il y a des règles.
10:26Un éducateur reste un éducateur et un parent reste un parent.
10:29Le parent, il vient pour encourager son gamin.
10:31Il n'est pas là pour dire à son gamin,
10:33va attaquer, va défendre, va marquer.
10:35C'est ça qui crée des mauvaises ambiances autour du terrain.
10:39Ces parents-là ne comprennent pas qu'ils sont parents.
10:42Encouragez vos gamins quand vous venez.
10:44Encouragez-les.
10:45Même s'il a fait un mauvais match,
10:47arrêtez de leur engueuler dessus.
10:49Ça peut dissuader des éducateurs, vous pensez ?
10:51Cette relation aux parents qui est confliquée à gérer, parfois ?
10:55Oui, mais c'est un point qui est sauf ou soulevé.
11:00Il y a un problème de formation.
11:04Aujourd'hui, j'ai passé mes examens d'éducateur il y a quelques années.
11:09On a l'impression qu'on est à l'école toute une semaine,
11:12du lundi au vendredi.
11:14Et vendredi, on a un examen.
11:15Aujourd'hui, un éducateur, quand il va passer un examen,
11:17c'est une journée et c'est en continu.
11:20On ne peut pas apprendre à un jeune éducateur
11:23pas mal de choses, comment se comporter.
11:25Aujourd'hui, si vous remarquez,
11:27il faut que vous ayez vraiment sur le terrain pour le remarquer,
11:29la plupart des jeunes, quand on est des U10, U11, U7,
11:32c'est des jeunes qui les gèrent.
11:34Quand je dis des jeunes,
11:35c'est des jeunes de 16 ans, 17 ans, 18 ans.
11:37Et on ne peut pas, vous voyez,
11:39on ne peut pas leur donner...
11:41Je ne pensais pas y être face aux parents.
11:43Ce n'est pas possible.
11:44Exactement, parce qu'un parent qui a une quarantaine,
11:47une cinquantaine, quand il voit un gamin qui a 18 ans
11:49qui est en train de gérer un autre gamin qui a 10 ans,
11:51c'est là où il y a le problème.
11:53Et aujourd'hui, dans tous les clubs,
11:55moi je suis de France, dans tous les clubs,
11:57ils ont ce problème-là.
11:58On n'a pas assez d'éducateurs qui sont diplômés,
12:00qui ont de l'expérience.
12:02La plupart des éducateurs qui sont expérimentés,
12:04ils sont dans les catégories, quand on va dire U16, U17,
12:07des gamins qui ont 18 ans, 19 ans, 20 ans.
12:10Là, on met des éducateurs formés.
12:13Mais chez les petits, on n'a pas assez d'éducateurs,
12:16on n'a pas assez de...
12:17La plupart, c'est des jeunes qui sont du club,
12:19qui veulent être formés.
12:21Et c'est là où il y a le problème aussi.
12:23Younes, j'entends cet argument de la formation.
12:26Ceux qui nous rejoignent dans les auditeurs ont la parole.
12:28Je vous rappelle que nous réagissons sur cette affaire.
12:30Deux voitures d'éducateurs de foot incendiées
12:33dans la banlieue de Toulouse,
12:35à Colomiers précisément,
12:37probablement par des parents mécontents
12:39de décision de ces entraîneurs
12:41concernant leurs enfants qui étaient au passage
12:43des moins de 11 ans.
12:45Situation absolument hallucinante.
12:47Ça ne touche pas que le football,
12:48ça touche l'école, d'autres sports.
12:50On est avec Nadege, là, qui a fait le 32-10.
12:53Ma chère Nadege, bonjour.
12:54Oui, bonjour.
12:56Vous avez des enfants qui font du foot ?
12:58Alors non, je n'ai pas d'enfants qui font du foot.
13:00On n'est pas très foot à la maison,
13:02mais bon, ce n'est pas grave.
13:03Ils font quoi, vos enfants ?
13:05J'ai mon témoignage par rapport à mon fils aîné
13:08qui a fait 8 ans de judo.
13:10Maintenant, il fait du rugby.
13:13Mais à l'époque, lors d'un tournoi...
13:16Attendez, Nadege, vous aurez la parole dans un instant.
13:21Ça m'intéresserait de savoir si ce genre de phénomène,
13:24vous l'avez vécu dans d'autres sports,
13:26comme par exemple le judo.
13:27A tout de suite.
13:44La petite polémique sur les parents
13:46qui veulent que leurs enfants soient joueurs de foot professionnels
13:50comme M. Mbappé, c'est un don.
13:53Je veux souligner qu'il y a plein de sports
13:55où on peut s'épanouir.
13:57Le tir à l'arc et tout.
13:58On n'a pas besoin d'être milliardaire pour se faire plaisir.
14:02Un message spontané qui vient de nous arriver.
14:05Nadege, votre fils faisait du judo, c'est ça ?
14:10Oui, c'est ça.
14:11Il a fait du judo pendant une huitaine d'années.
14:13Il avait régulièrement des petits tournois d'Inter Club le week-end.
14:18Il y avait un copain avec qui on se retrouvait relativement souvent
14:22sur ce genre de manifestation.
14:24Lors d'un combat, il avait entre 6 et 8 ans.
14:29C'est vraiment des jeunes.
14:37Son copain, l'autre jeune avec qui il combattait,
14:43le parent était très excité en face.
14:46La réaction du parent vis-à-vis du copain de mon fils,
14:49c'était de lui dire « Vas-y, tue-le, tue-le, tue-le ! ».
14:53Il était dans l'action.
14:56Je ne sais pas si ce n'est pas une excuse,
14:58mais il a vraiment eu des propos très choquants.
15:01C'est complètement dingue.
15:03Vous avez dit des 6-8 ans ?
15:05Oui, 6-8 ans !
15:07À cette période-là, les enfants sont tous récompensés.
15:11Il y a un petit podium pour le folklore,
15:13mais ça reste le bon enfant.
15:16Pour rejoindre ce que disait Younes juste avant,
15:18je pense qu'au niveau de la formation,
15:21souvent ces petits interclubs sont arbitrés par des jeunes du club.
15:25Je pense qu'éventuellement les parents,
15:28entre 30 et 40 ans,
15:30se sentent un peu forts de ça.
15:34Ils profitent du fait que ce soit un jeune en face
15:36qui n'est pas de répondant.
15:38Disons un peu l'intimider,
15:40on va peut-être le faire changer d'avis.
15:42Peut-être pas le faire changer d'avis,
15:44mais les propos qu'il va avoir,
15:46on ne lui dira peut-être pas
15:48« Ecoutez, monsieur, là par contre... »
15:50Vous avez dit quoi quand vous regardiez le combat
15:54avec le père qui disait « Tue-le, tue-le » à votre fils ?
15:56Ce n'était pas à mon fils,
15:58c'était au copain de mon fils.
16:00On regardait son combat
16:02et on est restés bêtes.
16:07Est-ce que vous savez comment il a vécu ?
16:09Le copain de votre fils, il a entendu ça ?
16:12Il l'a entendu, mais je pense qu'il était jeune
16:15et ça ne lui est pas resté.
16:17Par contre, avec la maman, on se voit toujours
16:19et des fois on en reparle
16:21et on en est encore choqués.
16:23Ça nous arrive d'en parler.
16:25« Tue-le, tue-le »
16:27C'était des propos très forts.
16:31Cette pression des parents,
16:33elle est partout, dans tous les domaines du sport.
16:37Les parents se projettent,
16:39ils voudraient que leurs enfants soient des champions
16:41parce que parfois, il y a des parents qui ne se contrôlent pas.
16:44« Tue-le, tue-le » c'est quand même un exemple très intéressant.
16:46Merci Nadège pour cet exemple.
16:48Merci beaucoup.
16:50On me dit au standard qu'on est avec un responsable de district de foot.
16:55Oui, en fait, on a voulu reparler de cette affaire.
16:59Le point de départ de ce sujet,
17:01c'est les véhicules incendiés,
17:03ceux d'éducateurs du club de Colomiers.
17:05C'est le district de la Haute-Garonne
17:07et on est en ligne avec le président du district de Haute-Garonne.
17:09Bonjour Marc Ossentin.
17:11Bonjour.
17:13On voulait revenir avec vous sur cette affaire
17:15qui, heureusement, est loin d'être ordinaire.
17:19Votre première réaction quand vous avez appris
17:21que les véhicules de deux de vos éducateurs
17:23avaient été incendiés
17:25et que les soupçons se portaient vers des parents de jeunes ?
17:29On n'y croyait pas.
17:31En définitive, malheureusement,
17:33les auditeurs l'ont dit.
17:35Les actes d'incivilité,
17:37verbaux ou par SMS
17:39ou WhatsApp ou d'autres réseaux,
17:41malheureusement,
17:43dans toutes les disciplines,
17:45et nous, dans le football, sont récurrents.
17:47Parfois des violences physiques aussi.
17:49Mais là, imaginez que,
17:51le même soir,
17:53deux véhicules d'éducateurs soient brûlés.
17:55Et je rappelle qu'au-delà du véhicule,
17:57l'un d'entre eux a son habitation
17:59à moitié détruite.
18:01C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
18:03il ne peut même pas, avec sa famille,
18:05rentrer chez lui,
18:07sachant que c'était en pleine nuit, avec quatre enfants.
18:09Donc, ça a été un choc terrible
18:11dans notre football.
18:13Une des familles importantes,
18:15que sont les éducateurs,
18:17ont été touchées.
18:19Et c'est la première fois
18:21qu'on arrive à ce stade-là.
18:23Et c'est pour provoquer une prise de conscience
18:25que vous avez décidé, comme on le disait tout à l'heure,
18:27d'annuler tous les matchs de jeunes, ce week-end,
18:29dans le district ?
18:31Oui, disons que
18:33c'est une décision aussi que beaucoup de clubs
18:35du district,
18:37nous, c'est quand même 45 000 licenciés,
18:39plus de 200 clubs, c'est un gros district
18:41en France, et on a eu
18:43énormément de retours aussi
18:45de clubs de notre ligue d'Occitanie,
18:47qui nous soutiennent dans cette démarche,
18:49sans compter plein de clubs
18:51partout en France qui nous disent
18:53vous avez raison.
18:55Nous, c'est une minorité, bien évidemment,
18:57mais on était obligés d'agir.
18:59Donc, pour ce week-end, en effet,
19:01on a trouvé un match en football à 11
19:03et quasiment 300 plateaux
19:05avec au moins 4 équipes,
19:07qui, au lieu de faire des matchs,
19:09vont se retrouver,
19:11des séances d'entraînement,
19:13on a donné beaucoup d'outils,
19:15bien évidemment ceux de la fédération,
19:17mais aussi ceux du district,
19:19avec des opérations
19:21comme Touche pas à mon foot, qu'on a lancé
19:23il y a 3 ans, Respectez mon sport aussi,
19:25puisque le district,
19:27elle est sur le plus près.
19:29C'est vrai qu'on aimerait
19:31que la fédération s'engage un petit peu plus
19:33parce que les districts et les ligues
19:35font beaucoup,
19:37tous mes collègues font énormément,
19:39mais là, on est en effet sous le choc
19:41et je ne vous cache pas que
19:43on est à bas souris.
19:45Vous vous sentez parfois abandonné par les instances
19:47du football, la fédération,
19:49sur ce genre
19:51de problème ?
19:53Je ne dis pas
19:55qu'on est abandonné parce qu'on nous donne
19:57quelques outils,
19:59mais on demande
20:01plus d'engagement.
20:03Malheureusement,
20:05les annonces,
20:07tout le monde fait des annonces,
20:09on nous a annoncé en 2023,
20:11je crois, un plan d'engagement
20:13sociétal,
20:15une révolution culturelle
20:17pour le football,
20:19notre président actuel,
20:21on est fin 2024,
20:23aucune action n'est sortie,
20:25alors que des districts, on pense partout,
20:27font énormément de choses.
20:29Il faut une prise de conscience
20:31à l'échelon fédéral,
20:33c'est obligatoire.
20:35C'est passionnant.
20:39Finalement, dans le football,
20:41tous les mots de la société
20:43se retrouvent en résumé
20:45dans le football. On dit même
20:47que chez les gamins de 12, 13,
20:4914, 15, 16 ans, il y a du
20:51dopage, il y a des gens
20:53qui se shootent un peu.
20:59Ça peut arriver. Ce qu'on retrouve
21:01beaucoup, c'est l'hyper-compétition.
21:03C'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous avez
21:05à cet âge-là aussi des parents qui
21:07prennent des coachs personnels, des prépas
21:09pour la
21:11PA, pour même
21:13prépa mental. En fin de compte, ils reproduisent
21:15ce qu'ils voient à la télé ou ce qu'ils écoutent
21:17tout simplement. Ils veulent être
21:19tous les parents, à l'exemple
21:21des parents de Mbappé,
21:23mais Mbappé sont
21:25des personnes extraordinaires qui
21:27ont aussi inculqué d'autres valeurs
21:29qu'uniquement le football. En fin de compte,
21:31ils reproduisent. Ce qui est
21:33dommageable, c'est que là,
21:35un des piliers du football aujourd'hui,
21:37mais c'est pareil pour tous les sports,
21:39à savoir l'éducateur, qui est pour moi
21:41un des piliers essentiels de notre
21:43football, a été
21:45tout simplement attaqué.
21:47On a failli avoir
21:49des... Voilà, c'est un acte
21:51criminel. Ils ont failli mourir
21:53chez eux uniquement
21:55parce que le gamin n'est pas allé à un
21:57tournoi, n'a pas été convoqué à un tournoi.
21:59C'est irréel.
22:01On imagine ce que pourrait être la prochaine étape.
22:03Bien évidemment, tout le monde y pense.
22:05Tout le monde y pense. Marco Santin,
22:07président du district
22:09Foot 31 de
22:11la Haute-Garonne, donc il n'y aura pas
22:13en hommage,
22:15par rapport à cette affaire, il n'y aura pas
22:17de match de football
22:19chez les jeunes, ce week-end,
22:21dans le département de la Haute-Garonne, Toulouse.
22:23Et on pense, nous, avec Céline,
22:25à ces deux éducateurs
22:27de Colomiers qui doivent être très,
22:29très secoués d'avoir vu tout simplement
22:31leur véhicule, leur véhicule
22:33de tous les jours brûlé devant chez eux.
22:35Voilà. En espérant que ce
22:37genre de choses se fera le moins
22:39possible. Jean-Alphonse Richard, bonjour.
22:41Bonjour Eric et bonjour Céline. De quoi
22:43parlons-nous alors aujourd'hui, en l'heure du crime ?
22:45On va évoquer un thème que vous
22:47abordez souvent d'ailleurs, un peu trop
22:49souvent même dans les auditeurs, c'est celui de la
22:51récidive. Mais pas n'importe laquelle
22:53aujourd'hui avec un cas effarant
22:55et effrayant, c'est celui de François
22:57Verniaux. En 2005, cet homme, il est condamné
22:59à 18 ans de prison pour
23:019 viols commis dans la région de
23:03Poitiers. Il va aller en prison,
23:05c'est un type normal,
23:07Verniaux, effectivement, c'était plutôt
23:09un travailleur, c'est un bon élève,
23:11sa famille n'avait pas de problème.
23:13Il sort 12 ans et demi
23:15après de prison et là, il va
23:17récidiver, mais cette fois
23:19il va tuer. Il va violer et tuer
23:21Céleste, elle avait 15 ans, c'était
23:23à Nantes en 2020.
23:25Et ce qu'il y a d'effrayant dans cette histoire, c'est qu'il avait caché
23:27à tout le monde ses pulsions.
23:29Les médecins disaient c'est formidable, il est guéri.
23:31Il y avait même une psy qui avait dit
23:33c'est encourageant, votre dossier
23:35ça marche là, c'est fini, vous êtes
23:37réinséré. Eh bien non, il a récidivé,
23:39on va se demander pourquoi et comment
23:41cet homme est repassé à l'action.
23:43C'est l'affaire François Verniaux,
23:45la récidive à 14h sur RTL.
23:47Nous serons fidèles, 14h,
23:49Jean-Alphonse Richard,
23:51on se retrouve dans une poignée de secondes et on va parler
23:53cette fois, Céline,
23:55de quoi ? On va parler de
23:57Donald Trump. On va vous parler de Donald Trump,
23:59faut-il en avoir peur ? Lui qui a remporté
24:01l'élection américaine, vous le savez, hier.
24:03Et puis on va parler aussi de Bruno Le Maire
24:05qui s'est défendu ce matin devant les
24:07sénateurs d'être responsable du dérapage des comptes
24:09publics, des justifications
24:11qui apparemment ne nous ont pas complètement
24:13convaincus. A tout de suite.
24:15Envoyez-nous vos messages sur l'application
24:17RTL ou appelez-nous au 30
24:19de 10, 50 centimes la minute.
24:21RTL.
24:23Vous écoutez RTL Midi,
24:25les auditeurs ont la parole. Donald Trump
24:27réélu, de retour à la maison
24:29blanche, faut-il s'en inquiéter ?
24:31Ça vous fait réagir ? On revient dans 50 secondes.
24:35Céline Landreau et Eric Brunet,
24:37les auditeurs ont la parole sur RTL.
24:39Bonjour Céline, bonjour Eric,
24:41bonjour à tous les auditeurs. Je viens d'entendre
24:43les propos de Monsieur Le Maire, c'est
24:45stratosphérique. Mais le ridicule
24:47ne tue pas, heureusement, il se fiche de nous.
24:49Franchement, il se fiche de nous. Il a fait le taf
24:51pendant 7 ans, bien sûr. Là, il a
24:53fermé la porte et là il est parti en Suisse.
24:55Merci, au revoir tout le monde, je vous laisse la patate
24:57chaude. Mais le mieux c'est qu'il se taise en fait.
24:59Voilà, ça
25:01c'est une actualité qu'on n'avait pas
25:03prévu de traiter dans les auditeurs ont la parole.
25:05Ça n'a pas échappé,
25:07cette actualité, justement, aux auditeurs.
25:09Puisque Bruno Le Maire,
25:11l'ancien ministre de l'économie, est en ce moment auditionné
25:13par la commission des finances du Sénat,
25:15il a été entendu ce matin, en tout cas,
25:17il doit s'expliquer sur ce déficit gigantesque
25:19des comptes publics de la France.
25:21Oui, parce qu'il a été pointé du doigt
25:23depuis des semaines.
25:25On a mis en cause son
25:27sérieux, lui qui a été à la tête de Bercy
25:29comme vous l'entendiez, depuis
25:317 ans, alors que les comptes publics
25:33sont très largement dérapés.
25:35Et Bruno Le Maire, ce matin, devant les sénateurs,
25:37a expliqué qu'en gros, il n'avait
25:39rien à se reprocher, qu'il y avait peut-être
25:41eu un souci dans les prévisions
25:43de recettes,
25:45qu'il y a peut-être eu un défaut
25:47d'information du Parlement,
25:49mais qu'en gros, il n'est pas responsable que ces recommandations
25:51n'ont pas toujours été suivies et que si
25:53le déficit est si haut aujourd'hui
25:55et si les prévisions sont si mauvaises, et bien c'est la
25:57faute de l'équipe Barnier qui
25:59est aujourd'hui en commande.
26:02Valérie a fait le 30 de 10
26:04pour nous parler de ce sujet, ma chère Valérie,
26:06bonjour !
26:08Bonjour Eric, bonjour Céline.
26:10Alors, Bruno Le Maire, sa défense,
26:12elle ne vous convainc pas vraiment, vous ?
26:14Ah non, mais alors, écoutez, moi je reste
26:16toujours abasourdie, voire
26:18concernée, lorsque,
26:20par l'aplomb, dont font preuve
26:22les hommes politiques, et là particulièrement
26:24Bruno Le Maire, pour
26:26sa non-justification, puis son
26:28excuse par rapport à son rôle dans l'augmentation
26:30de la dette. Ah ben non, c'est pas moi,
26:32c'est le gouvernement Barnier,
26:34on a mal évalué les recettes, et puis
26:36il y a eu le Covid, et puis
26:38il y avait des dépenses nécessaires, et puis voilà,
26:40et c'est tout, merci, au revoir.
26:42C'est hallucinant !
26:44Vous faites ça dans une entreprise, je pense que
26:46vous prenez la porte, mais directement,
26:48donc pourquoi ce monsieur, quand il s'est aperçu
26:50qu'il y avait peut-être, alors, une mauvaise
26:52communication, je ne sais pas, j'ai
26:54entendu, les chiffres
26:56ont été mal communiqués,
26:58ben pourquoi il n'a pas pris la porte quand ça n'allait pas ?
27:00Pourquoi il n'a pas donné sa démission ? Il est quand même
27:02resté 7 ans ?
27:04Les chiffres sont abyssaux, quand même,
27:06il faut le dire,
27:08on parle de 6... Il ne s'est pas inquiété
27:10avant, il ne s'est pas inquiété avant, il ne s'est pas
27:12posé la question, oh mais non, mais
27:14regardez, le chômage a baissé, c'est tout ce qu'il trouve à dire,
27:16mais je ne comprends même pas
27:18que ces personnes-là
27:20arrivent à trouver des
27:22justificatifs, des justifications
27:24aussi stupides, pour quelqu'un
27:26qui est, évidemment,
27:28très intelligent, puisque maintenant il est professeur,
27:30oh là là, je plains ses élèves
27:32entre nous, soit dit, s'ils donnent de tels conseils,
27:34ça ne m'engage que moi,
27:36il est
27:38intelligent et il ose sortir
27:40de pareilles bêtises, mais
27:42je pense que là, on devrait vraiment se poser des questions
27:44sur nos hommes politiques.
27:46Ce qui a un peu terni son image, c'est que pendant qu'il
27:48était ministre de l'économie
27:50de la France, avec une économie
27:52qui n'était pas toujours au plus haut niveau,
27:54il publiait des romans.
27:56Alors ça, ça n'a pas échappé aux français
27:58qui disent, attends, qu'est-ce que c'est que ça ? Vous avez eu le temps
28:00d'écrire ? C'est vrai que moi j'ai déjà écrit
28:02quelques livres, ça vous prend
28:04un an d'écrire un livre,
28:06c'est très prenant !
28:08Un très bon livre sur Charles de Gaulle, d'ailleurs,
28:10M. Brunet.
28:12Ah, c'est gentil !
28:14Mais Valérie, c'est vrai qu'écrire un roman
28:16ça prend du temps, quand on est ministre de l'économie
28:18de la cinquième ou sixième puissance du monde ?
28:20Voilà, il avait du temps
28:22pour écrire, mais pas pour s'occuper du budget
28:24et des dépenses. C'est hallucinant.
28:26Voilà.
28:28Bon, ben voilà, écoutez,
28:30je trouve que c'est un sujet qu'il faudra
28:32qu'on aborde davantage, parce que
28:34je pense que
28:36beaucoup d'auditeurs et d'auditrices sont scandalisés
28:38par ce système de défense adopté ce matin
28:40par l'ancien ministre d'économie
28:42qui a osé
28:44dire, quand même, vous l'avez souligné tout à l'heure
28:46Céline Landreau, que si
28:48le déficit était
28:50aussi important du budget de la France
28:52c'était à cause de l'équipe
28:54Barnier, qui vient d'arriver
28:56il y a quelques mois.
28:58Oui, il y a un tacle très clair à l'équipe qui lui a
29:00succédé, qui, dit-il, n'a pas suivi
29:02ses recommandations et qui a notamment
29:04cédé à la facilité
29:06de l'impôt, parce qu'on sait
29:08effectivement, depuis qu'on vous parle de ce projet
29:10de budget du gouvernement Barnier
29:12que les prélèvements vont augmenter
29:14de manière assez générale pour les Français.
29:16On va marquer une courte pause
29:18et puis dans un instant, on parle politique
29:20mais politique internationale.
29:22Donald Trump. Bravo, à tout de suite.
29:24Faut-il avoir peur de Donald Trump ? Voilà !
29:36Je voudrais comprendre pourquoi
29:38tous ces Français prennent la parole
29:40et paniquent à l'idée que
29:42Donald Trump soit devenu président des Etats-Unis.
29:44On peut ne pas être d'accord avec ces idées
29:46mais en quoi ça nous concerne
29:48directement ? En quoi le peuple
29:50français se tremble ? Je ne comprends pas.
29:54C'est Lynn qui nous laisse ce message.
29:56Elle était en voiture. Soyez prudentes
29:58si vous conduisez, si vous nous laissez des messages.
30:00Oui, elle ne comprend pas
30:02pourquoi les Français paniquent
30:04alors que Trump
30:06est bien loin de nous. Eric
30:08a fait le 32-10, mon cher Eric.
30:10Nous vous saluons bien, Bar.
30:12Pareillement, merci Eric.
30:14Très beau prénom, sublime prénom.
30:16J'avoue. Je vous écoute.
30:18Écoutez, je suis
30:20un peu comme Lynn. J'ai l'impression que
30:22quand on parle de Donald Trump, on a l'impression que
30:24c'est les Diplées d'Égypte qui vont nous tomber dessus.
30:26Or, il ne faut pas oublier
30:28quelque chose, c'est qu'il a déjà été élu en 2016
30:30et que s'il est réélu
30:32à quelques années plus tard, c'est que les Américains
30:34ont plutôt été satisfaits de son bilan.
30:36Et j'écoutais
30:38notamment des Américains qui ont été interviewés
30:40au niveau économique.
30:42Ils ont retrouvé
30:44vraiment un vrai pouvoir d'achat,
30:46une moindre inflation, alors que sous Biden,
30:48ça ne s'est pas très bien passé
30:50dès les débuts.
30:52Ce que je constate surtout, Eric,
30:54c'est qu'un des créneaux de Trump
30:56c'est « America first ».
30:58J'aimerais bien que Macron
31:00soit pareil. Français d'abord.
31:02Parce qu'on se rend bien compte que Macron,
31:04ce qui l'intéresse, c'est l'Europe, c'est la mondialisation.
31:06Mais les Français, ils n'en ont absolument
31:08rien à faire.
31:10On le voit bien aujourd'hui.
31:12Les agriculteurs qui descendent dans la rue, sur les roues,
31:14qui commencent à bloquer, on n'en entend pas trop parler.
31:16Pourtant, ils sont là. Et eux, qu'est-ce qu'ils ont envie ?
31:18Ils n'ont pas envie d'Europe, ils n'ont pas envie
31:20de mondialisation, ils n'ont pas envie du Mercosur.
31:22Ils ont envie de vivre de leur travail.
31:24Et moi, ce que j'aimerais bien, c'est ça.
31:26C'est que Macron pense d'abord à nous,
31:28avant de penser Europe, avant de penser
31:30comment contrer Trump.
31:32Vous savez, Trump, il ne nous a pas fait de guerre.
31:34C'est le seul président qui n'a pas fait de guerre
31:36durant son mandat. Et là, il est sur le point
31:38peut-être même d'en arrêter une.
31:40Donc moi, je crois qu'il faut arrêter de diaboliser
31:42ce type-là. Il a peut-être de mauvais côtés,
31:44je ne connais pas assez pour le dire.
31:46Mais je vois surtout les bons côtés qu'il a eu
31:48pendant son mandat.
31:50Et j'espère qu'il en aura d'autres pendant les 4 années
31:52qui vont suivre.
31:54Vous aimeriez un Trump français, Éric ?
31:56Bien sûr. Bien sûr, il pense avant tout
31:58à ses concitoyens.
32:00Or, aujourd'hui, ce n'est pas du tout le cas. Vous avez bien vu.
32:02Vous avez vu ce qu'il se passe au niveau de l'immigration.
32:04Vous avez vu ce qu'il se passe au niveau de l'appellation.
32:06Au niveau des impôts. On va se faire taxer
32:08de partout encore plus maintenant.
32:10Et puis, les personnes qui se dédouanent,
32:12c'est le maire. Oui, ce n'est pas de sa faute.
32:14Et qu'est-ce qu'il va se passer ? Il va s'en tirer
32:16les cuisses propres. Effectivement, il va aller
32:18en Suisse où il sera professeur.
32:20Comme disait l'intervenante précédente,
32:22bonjour, je plains ses élèves.
32:24Mais il n'y aura aucune sanction.
32:26Ce n'est quand même pas possible. Dans le public,
32:28c'est catastrophique. Si on serait dans le privé, il aurait été viré
32:30plus longtemps. Alors, Éric, je vous propose
32:32qu'on accueille Elisabeth maintenant.
32:34Bonjour, Elisabeth. Bonjour.
32:36Bonjour, monsieur Brunet.
32:38Vous êtes aux Etats-Unis ? Oui, je suis dans le Massachusetts.
32:40Je suis aux Etats-Unis.
32:42Qui a voté, qui est démocrate,
32:44qui est plutôt un État Kamala Harris
32:46que Trump.
32:48Complètement. Vous êtes absolument...
32:50Mais moi, je suis
32:52plutôt modérée. Je n'aime
32:54pas vraiment Kamala Harris
32:56particulièrement. Mais
32:58Trump, c'est une horreur.
33:00Vous avez entendu les arguments d'Éric qui nous disaient
33:02que les Américains sont heureux parce que
33:04au moins sur le plan économique,
33:06il va restaurer la situation,
33:08le pouvoir d'achat,
33:10moins de taxes. Vous entendez ces
33:12arguments, Elisabeth ? Oui.
33:14Je pense qu'il n'a été élu que pour cette
33:16raison-là. Pour l'économie.
33:18Parce qu'il y a beaucoup de gens. Il faut se rendre compte
33:20qu'aux Etats-Unis, les gens sont très pauvres.
33:22On ne voit jamais que Boston
33:24ou New York.
33:26Et quand on prend sa voiture, qu'on traverse
33:28les US, c'est la pauvreté.
33:30Il y a des gens qui ont trois jobs.
33:32Et donc, c'est ces gens-là aussi qui ont voté pour
33:34Trump.
33:36Et puis, il y a un manque d'éducation énorme.
33:38Donc, ça fait
33:40qu'il a été élu
33:42également par des gens...
33:44Je vous écoute,
33:46j'écoute votre logique. Si
33:48Donald Trump résout
33:50ce sujet qui est le sujet
33:52économique et social, d'une certaine façon,
33:54en redonnant du pouvoir d'achat aux
33:56Américains, c'est déjà énorme, Elisabeth.
33:58On a presque envie de dire que c'est déjà
34:00considérable.
34:02Oui, c'est considérable.
34:04Enfin, c'est quand même quelqu'un qui n'a aucune
34:06considération pour
34:08les gens en général, qui
34:10est raciste, qui
34:12veut supprimer les droits des femmes, qui lui-même
34:14n'a jamais respecté la loi. C'est
34:16quelqu'un de procédurier, de malhonnête.
34:18Donc, c'est un
34:20exemple épouvantable, je pense, pour l'Amérique.
34:22Elisabeth, vous étiez déjà aux
34:24Etats-Unis lors du premier mandat de Donald Trump ?
34:26Oui, je n'avais
34:28pas voté. Pour la première fois de ma vie, je n'avais pas
34:30réussi à voter.
34:32Et justement, ce mandat,
34:34ce premier mandat de Donald Trump, qui pousse
34:36aujourd'hui les gens à dire
34:38où Eric est au téléphone avec nous,
34:40qui pousse les gens à dire, mais finalement, les Américains
34:42arrêtez de vous rouler par terre.
34:44Ils l'ont vu exercer le
34:46pouvoir de Donald Trump pendant quatre ans, donc
34:48ils savent ce que c'est. S'ils revotent
34:50pour lui aujourd'hui, c'est qu'ils ont gardé
34:52plutôt un arrière-goût
34:54convenable, selon
34:56leurs critères, de ces quatre années.
34:58Je pense surtout
35:00que c'est ce qu'ils veulent, c'est
35:02ne pas voir leur panier
35:04au supermarché augmenter de 25%.
35:06C'est le cas
35:08récemment. Tout a augmenté de 25%.
35:10Et quand on va faire les courses, avec 100 dollars,
35:12on n'a plus rien.
35:14Eric, ne bougez pas.
35:16Elisabeth du Massachusetts.
35:18Eric, je vous écoute.
35:20Ok. Écoutez, déjà,
35:22s'il arrive à restaurer l'économie, c'est déjà super.
35:24Moi, un président français me propose ça.
35:26Enfin, un candidat français au projet de l'élection
35:28me propose de rétablir l'économie. Je signe
35:30tout de suite. Par contre, Elisabeth disait
35:32que Trump était raciste.
35:34Alors, comment on explique que les Latinos ont
35:36majoritairement voté pour lui ? Idem pour
35:38la communauté noire.
35:40Il y a eu énormément de votes de ces
35:42deux communautés-là en faveur de Trump.
35:44Donc, son racisme, je crois qu'il est
35:46exacerbé par les médias. C'est sûrement possible.
35:48Mais il n'empêche qu'aujourd'hui, son
35:50bilan est vachement positif par
35:52rapport à ce qui s'est passé
35:54pendant quatre ans avec Biden. Et donc, c'est vrai
35:56qu'Elisabeth, je suis convaincu
35:58que ça va repartir aux Etats-Unis.
36:00Et moi, j'aimerais vraiment reconnaître un Trump
36:02français. Ça, c'est sûr. Même si on pondère
36:04enfin, en tout cas, certains analystes pondèrent un petit
36:06peu tout ça en expliquant que le bon bilan
36:08économique du début du mandat de Trump
36:10est aussi à attribuer
36:12aux années Obama. C'était dans la
36:14continuité. Et que
36:16Biden a souffert de l'effet
36:18Covid quand il était au pouvoir.
36:20Franchement,
36:22les années
36:24Trump ont été plutôt
36:26sur le plan économique
36:28bonne, mais pas non plus miraculeuse.
36:30Il ne faut pas se rouler par terre.
36:32Ça a été plutôt...
36:36Il faut entendre aussi les arguments sur la
36:38dimension et l'exemplarité, Elisabeth.
36:40J'entends ce que vous dites. C'est vrai que
36:42l'économie, ça n'est pas tout,
36:44Elisabeth.
36:46L'économie, ce n'est pas tout. Et quand j'entends
36:48les Français qui disent oui, Trump, ça serait bien
36:50qu'on l'ait. Mais je pense
36:52qu'en France, avec tous les avantages
36:54sociaux que vous avez,
36:56vous ne vous rendez absolument pas compte
36:58ce que c'est que d'être
37:00quelqu'un qui travaille aux Etats-Unis.
37:02Qui n'a rien, qui n'a pas de chômage,
37:04qui n'a pas de maladie, qui n'a rien de tout ça.
37:06Et on ne peut pas dire que Donald Trump soit
37:08très favorable à ses acquis sociaux
37:10qu'on a aujourd'hui en France.
37:12Moi, je vois souvent à Paris, il y a 90 millions
37:14de touristes chaque année. Je croise de temps en temps
37:16des touristes américains avec lesquels je parle.
37:18Et ils me disent oui, on a
37:208 jours de vacances, 8 jours,
37:2215 jours par an, 10 jours.
37:24Ce n'est pas les standards français.
37:26Elisabeth a raison sur ce plan.
37:28On continue à en discuter dans un instant ?
37:44Faut-il
37:46avoir peur de Donald Trump ?
37:48Vous savez que tout à l'heure,
37:50dans notre
37:52midi 14h, on a vu
37:54David Guetta, le parlementaire,
37:56vous en souvenez,
37:58qui a dit clairement
38:00que Trump était l'ennemi des Français,
38:02des Européens sur le plan économique.
38:04Il avait déjà dit des choses
38:06très précisément. Nous remonterons les taxes,
38:08nous allons nous battre contre le luxe
38:10français, l'industrie du luxe.
38:12Trump nous considère
38:16comme des ennemis économiques.
38:18D'ailleurs,
38:20c'est le président Emmanuel Macron qui a dit ce matin
38:22nous sommes des herbivores, il est temps
38:24que nous devenions des omnivores ou des carnivores.
38:26Oui, à défaut d'être des carnivores,
38:28devenons à minima omnivores
38:30pour nous en sortir. C'était l'image du
38:32chef de l'État ce matin qui est à Budapest
38:34avec les autres leaders européens pour
38:36unir un petit peu les voix de l'Europe
38:38face à Donald Trump.
38:40Nous avons des appels au 3210, mesdames, messieurs,
38:42je vous propose de prendre Alain. On est toujours avec
38:44Elisabeth, une électrice plutôt
38:46de Kamala Harris, française, qui est dans
38:48le Massachusetts.
38:50Et quelles sont les grandes villes
38:52du Massachusetts, Elisabeth ?
38:54Eh bien, Boston,
38:56Boston, la capitale, et puis
38:58Springfield.
39:00Alain, bonjour Alain.
39:02Bonjour Eric, bonjour l'équipe,
39:04bonjour Elisabeth. Alors Alain,
39:06que devons-nous avoir peur de Donald
39:08Trump, nous les Européens ?
39:10Écoutez, la question pour les Européens,
39:12je veux dire, elle est très ouverte.
39:14Je pense que
39:16Donald Trump va réfléchir
39:18comme un nationaliste
39:20l'Amérique d'abord. Et ça va être
39:22ses intérêts d'abord et il mettra toute la puissance
39:24américaine pour défendre
39:26les intérêts américains. Après, c'est une question
39:28de deal. Il y a un nombre de deal,
39:30on le sait. Je vais lâcher
39:32là-dessus, vous allez lâcher autre chose.
39:34C'est un nombre d'affaires. Je pense que
39:36c'est pas qu'il va falloir peur, il va falloir que
39:38l'Europe, la France
39:40et l'Europe prennent, je dirais,
39:42conscience de
39:44leur force d'abord parce que
39:46un continent, moi je vous appelle de Tel-Aviv,
39:48j'envoie les choses un petit peu de loin,
39:50mais
39:52il va falloir que
39:54l'Europe prenne conscience de sa force.
39:56Un marché de 700 millions, de 500
39:58millions d'habitants, c'est pas rien.
40:00On a des choses
40:02à offrir à l'Amérique, on a des choses à
40:04...
40:06On peut dealer.
40:08A condition d'être unis.
40:10A condition d'être unis.
40:12C'est un vœu pieux.
40:14Imaginez bien qu'entre Victor Orban,
40:16ça se passe à Budapest, en plus la réunion des 27 aujourd'hui,
40:18entre Victor Orban et Emmanuel
40:20Macron, il y a un océan. Alain, puisque
40:22vous êtes un français
40:24d'Israël, j'imagine
40:26vous êtes peut-être binational.
40:28Je suis tout à fait binational.
40:30C'est quoi pour Israël ?
40:32La guerre, Gaza,
40:34le Hezbollah et le
40:36Liban. Il y a un contexte un peu rugueux
40:38chez vous, très dur.
40:40Hier, nous avions encore
40:42des missiles.
40:44Hier, dans la soirée, on a eu des missiles.
40:46Sur Tel Aviv, quand on était dans le nord,
40:48quand on ouvrait les applications
40:50de nouvelles.
40:52Un copain journaliste me disait
40:54hier, Joe Biden était
40:56un ami d'Israël.
40:58Donald Trump est un ami de Netanyahou.
41:00Écoutez, je ne suis
41:02pas tout à fait d'accord pour
41:04cette nuance.
41:06Je vous remettez la contradiction.
41:08Netanyahou, je pense que Biden a été
41:10effectivement un ami d'Israël, mais il a
41:12critiqué un petit peu
41:14les actions israéliennes. Peu !
41:16Les actions israéliennes en surface.
41:18Mais dans la réalité, il a
41:20soutenu la
41:22politique israélienne. Il n'y en a pas d'autres possibles.
41:24Restez à côté de la
41:26fenêtre où vous
41:28trouvez Alain Tel Aviv.
41:30Mais j'ai compris.
41:32Il a soutenu.
41:34Et la différence avec Donald Trump ?
41:36C'est un amoureux
41:38transi d'Israël quand même ?
41:40C'est pas vraiment ça.
41:42C'est pas vraiment ça.
41:44Il a soutenu Israël.
41:46La différence, c'est qu'il a soutenu Israël.
41:48Je dirais que la politique d'ailleurs de
41:50Trump a continué à être acceptée
41:52tout à fait par Biden.
41:54La reconnaissance du Golan.
41:56La reconnaissance de
41:58Jérusalem comme capitale unique.
42:00Et puis j'en passe.
42:02Elle a continué. Elle n'a pas été remise en question
42:04par Biden.
42:06Je dirais que pour nous,
42:08on le sait.
42:10Pour vous, c'est bonnet blanc et blanc bonnet
42:12Biden en matière de politique.
42:14Je pense que
42:16quand il prendra une décision, comme pour l'Europe,
42:18il mettra toute la puissance américaine pour la faire accueillir.
42:20Merci Alain. Je suis désolé de vous couper
42:22le sifflet mais le son est vraiment
42:24moyen. Elisabeth, qui est du côté
42:26de Boston.
42:28Elisabeth, sur cette question
42:30de la politique étrangère et d'Israël,
42:32vous êtes d'accord avec ce qui est dit par Alain ?
42:34A peu près,
42:36oui. Mais j'avoue que
42:38je ne connais pas tellement bien
42:40le sujet.
42:42L'idée d'un président
42:44Donald Trump qui dit dans toutes
42:46mes décisions, il y a une chose qui prime, c'est
42:48America first.
42:50Les américains d'abord, on verra la suite
42:52après. C'est quand même
42:54diablement rassurant pour certains
42:56américains, non ?
42:58Pour moi, c'est effrayant parce que ça
43:00veut dire protectionnisme, ça veut dire
43:02prendre des mesures
43:04drastiques, reconstruire
43:06continuer le mur avec
43:08le Mexique et autres.
43:10C'est effrayant.
43:12Je trouve que c'est effrayant.
43:14C'est un homme dangereux
43:16quand même.
43:18C'est un homme surtout qui n'a
43:20aucun respect des femmes.
43:22On est reparti en arrière dans ce pays depuis 5 ans
43:24déjà. C'est inacceptable.
43:26Même quand il veut les protéger, vous l'avez vu
43:28ce qu'il a dit il y a 3 jours,
43:30je les protégerai qu'elles le veuillent ou non.
43:32Il rajoute le « qu'elles le veuillent ou non » derrière
43:34bien évidemment qui gâche un peu
43:36cette petite phrase.
43:38Elisabeth, clairement
43:40et définitivement anti-Trump
43:42qui nous appelait de Boston
43:44et les Etats-Unis où on écoute
43:46RTL.
43:48Jean-Alphonse Richard vient d'entrer dans le studio.
43:50Il est bientôt 14h.
43:52Avec aujourd'hui l'affaire François Vergniaud,
43:54l'histoire d'un effrayant récidiviste.
43:56C'est tout de suite.
43:58Juste avant ça Eric, parce qu'on a des auditeurs attentifs
44:00qui soulignent parfois
44:02nos petits
44:04ermands, nos petites bafouilles.
44:06Il y a quelques minutes, vous nous avez dit ça.
44:08On avait David Guetta, le parlementaire.
44:12Alors non, on n'avait pas
44:14David Guetta mais son
44:16demi-frère Bernard Guetta
44:18qui est un peu plus au fait de toutes les questions
44:20européennes et diplomatiques.
44:22Parce que ça fait du bien aussi de sourire.
44:24Même quand les sujets sont
44:26lourds.
44:28Si David Guetta veut venir,
44:30il est bienvenu.
44:32A tout de suite avec Jean-Alphonse Richard.