Une fois par mois, dans l'un des salons de l'hôtel de Lassay où elle travaille, la Présidente de l'Assemblée nationale reçoit 5 citoyens pour échanger. Tous ont été tirés au sort parmi les 600 personnes qui se sont portées volontaires pour la rencontrer en s'inscrivant sur le site de l'Assemblée nationale. Au programme, 30 mn de discussion informelle en tête à tête sur un thème de leur choix.
Ce lundi-là, les sujets abordés sont aussi différents que la délinquance dans les quartiers populaires de Marseille, la fin de vie ou la montée de l'extrême droite, et le ton est volontairement informel... L'occasion aussi de mesurer combien les Français se sentent peu représentés par les femmes et les hommes politiques et un moyen pour Yaël Braun-Pivet de tenter de les rapprocher de leurs institutions politiques.
Un reportage de Céline Crespy et Hélène Bonduelle, images de Marion Devauchelle et Raphaël Lizambard, montage Dominique Delport.
C'est une partie essentielle du travail parlementaire qui est de nouveau mise en lumière à travers ce reportage où les journalistes de la rédaction suivent un député dans sa circonscription pour expliquer son travail sur le terrain. C'est aussi un voyage sur un territoire, avec ses enjeux locaux, et une rencontre avec ses habitants. Suivez votre député sur LCP !
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#LCP #assembleenationale #Politique
Ce lundi-là, les sujets abordés sont aussi différents que la délinquance dans les quartiers populaires de Marseille, la fin de vie ou la montée de l'extrême droite, et le ton est volontairement informel... L'occasion aussi de mesurer combien les Français se sentent peu représentés par les femmes et les hommes politiques et un moyen pour Yaël Braun-Pivet de tenter de les rapprocher de leurs institutions politiques.
Un reportage de Céline Crespy et Hélène Bonduelle, images de Marion Devauchelle et Raphaël Lizambard, montage Dominique Delport.
C'est une partie essentielle du travail parlementaire qui est de nouveau mise en lumière à travers ce reportage où les journalistes de la rédaction suivent un député dans sa circonscription pour expliquer son travail sur le terrain. C'est aussi un voyage sur un territoire, avec ses enjeux locaux, et une rencontre avec ses habitants. Suivez votre député sur LCP !
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NewsTranscription
00:00...
00:03Une fois par mois,
00:05durant une matinée à l'hôtel de l'Assez,
00:07dans les bureaux de la présidence de l'Assemblée nationale,
00:11Yael Brounpivet reçoit.
00:13...
00:17Je m'appelle Muriel Rouelet, je viens de l'Essonne.
00:20Je suis venue voir Yael Brounpivet
00:23pour lui parler de l'égalité hommes-femmes.
00:26Mon nom est Didar Ouech, j'ai 24 ans,
00:28consultant en fonds d'investissement.
00:30Je souhaite aborder le thème de la violence
00:33et de la délinquance chez les jeunes.
00:35...
00:36Je m'appelle Constance, j'ai 27 ans,
00:38je suis pâtissière, je viens du Pas-de-Calais.
00:40J'ai envie de parler de la montée de l'extrémisme
00:42avec Mme Brounpivet.
00:43...
00:44Clément Bonify, j'ai 32 ans, je viens de Oulain-en-Rhône.
00:48Je suis venu rencontrer la présidente de l'Assemblée nationale
00:51pour échanger sur le projet de loi sur la famille.
00:53...
00:54C'est parti ?
00:55...
01:01Musique inquiétante
01:02Cette jeune retraitée a été tirée au sort
01:05parmi les 600 Français qui s'inscrivent chaque mois
01:08sur le site de l'Assemblée nationale
01:10pour avoir 30 minutes d'échange...
01:12Bonjour, madame.
01:13...avec Yael Brounpivet.
01:16...
01:19Vous allez bien ?
01:20Ca va.
01:21Très bien, merci.
01:22De quoi vous vouliez que l'on parle ce matin ensemble ?
01:26Moi, je l'inscris pour l'inégalité.
01:28Oui, mais on parle de ce que vous voulez.
01:30Je suis une femme, donc j'ai eu...
01:33Alors, oui.
01:34...assez souvent dans ma vie professionnelle
01:37ou même dans la vie de tous les jours.
01:38Effectivement, les femmes, autrefois et même encore maintenant,
01:41je trouve, ne sont pas traitées...
01:43Vous allez bien ? Même vous, en politique.
01:46Oui, je vais bien.
01:47Les femmes en politique, elles n'ont pas les meilleurs portefeuilles.
01:52Souvent, elles ont des secrets derrière l'Etat.
01:54Oui, c'est un peu inégal.
01:56C'est un peu criant.
01:57Là, on voit bien,
01:58toutes les fonctions régaliennes sont occupées par des hommes.
02:02Armées, intérieurs, justice, affaires étrangères...
02:08Ca n'a pas toujours été le cas, mais c'est pas la majorité.
02:10Non, non, non.
02:11C'est facile de dire la parité quand c'est pas à des postes similaires.
02:16Hum, hum.
02:17Muriel Rouelet s'inquiète pour ses filles
02:20et pour ses petites-filles.
02:22Dans les autres pays,
02:23il y a une régression des droits des femmes.
02:25Claire.
02:26Nous, on a mis le droit à l'avortement dans la Constitution.
02:31Justement, c'est un truc que je me posais la question.
02:33Est-ce que quelqu'un peut arriver un jour, un autre élu,
02:37et dire qu'on l'enlève de la Constitution ?
02:39Là, on a réformé, on a ajouté quelque chose,
02:42donc on peut enlever quelque chose, on peut ajouter.
02:45Mais c'est plus difficile.
02:48Il faut que le texte soit approuvé,
02:50soit au Congrès, comme on a fait pour l'IVG,
02:53avec une majorité des 3 5e des parlementaires,
02:55soit par le peuple français, par référendum.
02:58Donc, en fait, oui, c'est pas irréversible
03:01lorsque vous le mettez dans la Constitution,
03:03ça peut toujours bouger.
03:04Mais franchement, pour réussir à faire bouger ça,
03:08à supprimer... Vous vous imaginez, il faut quand même...
03:11Je sais bien, mais vous savez, moi, je veux dire...
03:13C'était un autre sujet, la montée des extrémistes.
03:16Moi, je me doutais qu'on y allait de rien.
03:17C'est pour ça qu'il était hyper important de le constitutionnaliser.
03:21Ça protège quand même beaucoup les femmes,
03:24ça protège nos enfants, nos filles, etc.
03:26C'était super important, voilà.
03:28Bon, bah écoutez, madame, j'ai été ravie.
03:31Ça montre qu'on a encore un peu de boulot.
03:33Oui, bah oui, je me doute.
03:35Si on est égalité, il y a un peu de chemin.
03:38Merci beaucoup.
03:39A très bientôt. Prenez soin de vous.
03:41Au revoir, madame.
03:42J'ai certainement rabâché des sujets dont elle est au courant.
03:47Voilà.
03:48C'est quoi, l'intérêt, du coup ?
03:50Ah, bah, moi, c'était pour moi, pour la rencontrer.
03:53Parce que je trouve que, bon, j'aime bien la personnalité.
03:56Et puis je me dis que si on doit demander des choses
03:58pour l'égalité homme-femme,
04:00c'est plutôt à une femme qu'il faut s'adresser.
04:02On n'est pas sûrs, depuis des années,
04:04que les hommes soient très réceptifs à ce combat.
04:07C'est la raison pour laquelle la voir, elle, me paraissait importante.
04:11Deuxième citoyen et deuxième thématique.
04:15Mourad Idarouèche est analyste financier
04:18et habite aujourd'hui la chic Neuilly-sur-Seine.
04:20Mais il vient des quartiers populaires de Marseille
04:23et il tient à lui raconter une réalité crue.
04:28Bonjour, monsieur.
04:30Bonjour.
04:31Vous allez bien ?
04:32Ça va bien, merci.
04:33La raison de ma venue, c'était plutôt...
04:35Je suis pas un porte-parole.
04:38En revanche, je suis témoin d'une certaine situation
04:42que j'ai pu, malheureusement, voir et vivre à Marseille.
04:45J'ai assisté à un règlement de compte.
04:48Oui.
04:49Où des jeunes s'affrontaient...
04:53Avec des armes de guerre.
04:54C'est vrai.
04:55Un enfant de 14 ans a été touché à son arme d'arme.
04:58Il portait assistance à cet enfant.
05:01Il se vidait de son sang et...
05:03Je me disais, mais...
05:05Comment on a pu en arriver là ?
05:07La rentrée qui a suivi, le débat portait sur la baïa.
05:11Je me dis...
05:13Est-ce qu'on n'a pas aussi plus grave à traiter ?
05:16Les enfants qui étaient touchés, ils avaient entre 9 et 14 ans.
05:19Ils tenaient un point de dîme,
05:21au lieu d'être sur les bancs de l'Ecole de la République.
05:23Pour moi, le travail de fond,
05:26il se fait dans l'éducation.
05:28C'est à ce moment-là qu'il faut qu'on leur parle.
05:31C'est à ce moment-là qu'il faut qu'on leur explique
05:33que vous pouvez aller à l'Assemblée nationale
05:35et un jour, potentiellement, devenir député.
05:38C'est possible.
05:39C'est absolument possible.
05:40C'est pas limité à une certaine catégorie de la population.
05:42Il faut voir cette France comme une addition de communautés,
05:45fait qu'on s'inclue pas tous, en fait, dans le débat.
05:49Et on a l'impression que, finalement,
05:53on est soit ensemble ou soit on s'affronte.
05:55Aujourd'hui, vous vous sentez représenté à l'Assemblée nationale ?
05:59Pas du tout.
06:01Pas du tout. Vraiment, pas du tout.
06:03C'est vrai ?
06:04Je trouve qu'actuellement, c'est un désastre que...
06:08Vous êtes dur.
06:09Très honnêtement.
06:11Je trouve que c'est super compliqué de s'y retrouver.
06:13Ça a été très compliqué lors des dernières législatives.
06:16Et alors vous, on va terminer là-dessus,
06:19vous avez envie de vous engager ?
06:20C'est vrai que j'ai beaucoup d'idées,
06:22mais je me sens pas encore légitime aujourd'hui.
06:24Je pense que c'est aussi dû à toutes ces barrières
06:27que j'ai l'impression qu'on posait.
06:29Vous en avez franchi peut-être un certain nombre,
06:31de ce que je comprends.
06:32Un certain nombre aujourd'hui,
06:33mais il y en a encore beaucoup à franchir aujourd'hui.
06:36En tout cas, merci beaucoup.
06:37Je vous en prie. Merci à vous.
06:39À bientôt. Au revoir.
06:40Vous pensez que ça peut servir à quelque chose,
06:42votre rendez-vous d'aujourd'hui ?
06:43Je sais pas si ça va servir à quelque chose.
06:45En revanche, je sais qu'en faisant rien du tout,
06:47ça servira à rien.
06:48Donc au moins faire quelque chose,
06:50ça pourrait potentiellement servir à quelque chose.
06:52Donc on verra le résultat.
06:53Je sais qu'elle a pris ça en note.
06:56Ce sera un angle de vue qu'elle pourra adopter.
06:57Donc elle ne pourra pas dire qu'elle ne le sait pas.
07:01Et je ne pourrai pas dire que je n'ai rien fait.
07:06Le troisième interlocuteur, lui, travaille à l'hôpital.
07:09Et il a été frappé par le manque de solutions
07:12face à des patients en fin de vie.
07:15Bonjour.
07:16Vous allez bien ?
07:18Ça va bien, merci.
07:19Alors vous vouliez parler de quoi ? Dites-moi.
07:22Moi, c'était plutôt la loi sur la fin de vie.
07:25J'ai été un peu déçu, comme beaucoup de personnes,
07:27je pense que ça s'arrête.
07:29La discussion, en tout cas, s'arrête.
07:30Je trouvais que je m'y assistais à quelques séances.
07:34Qu'est-ce que vous en avez pensé des séances ?
07:36Moi, j'ai trouvé qu'au début, ça se passait très bien
07:38et que ça donnait, pour une fois, une très bonne image.
07:42Pour une fois, une très bonne image de l'Assemblée nationale.
07:45J'ai quand même assisté à une séance
07:47où il y a eu un moment un peu caricatural,
07:48des propos caricaturaux qui étaient tenus
07:50par un certain groupe politique très invoite.
07:56Comme moi, par exemple, on allait créer des machines
07:58à tuer des personnes et tout.
08:00Voilà, ça ne m'a pas étonné, mais j'ai trouvé ça dommage
08:03que, vu que ça se passait très bien au début,
08:05pourquoi ça n'a pas continué ?
08:07C'est très important que ça aille au bout,
08:09je pense, qu'on avance sur ce sujet.
08:11Je pense qu'il y a presque un consensus
08:14pour qu'on avance sur ce sujet-là.
08:15Oui.
08:16En tout cas, il y a une très large...
08:18Si on en croit les sondages,
08:21il y a une très large majorité pour qu'on avance sur le sujet.
08:24Moi, ce que j'essaie de faire, c'est de...
08:26Avec beaucoup, de remettre le débat
08:29à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale.
08:32J'ai obtenu, non sans mal,
08:34l'engagement du Premier ministre et de son gouvernement
08:36pour la réinscription en janvier 2025.
08:40Maintenant, on est en train encore de se battre
08:42sur savoir quel texte, etc.
08:44Moi, je pense qu'il faut arrêter.
08:46C'est le texte tel qu'il était,
08:48donc il a été redéposé par Olivier Falorni.
08:50Il y a 225 signataires de cette proposition de loi.
08:55Je pense qu'il n'y a pas...
08:57Ca ne fait pas débat.
08:58Il faut l'examiner dans l'hémicycle.
09:00Et puis, après, dans l'hémicycle, le débat doit se faire, en fait.
09:03Ce qui ne fait pas débat, c'est que le débat doit se faire.
09:05C'est exactement ça.
09:07Yael Brone-Pivet prend ses distances avec l'exécutif
09:11et rappelle les pouvoirs du Parlement.
09:14J'ai envie de vous dire, c'est un débat...
09:16C'est une question vraiment politique,
09:18dans le plus beau sens du terme.
09:20Et donc, il ne faut pas être freiné
09:23par un Premier ministre ou d'autres ministres
09:26qui pourraient être réticents.
09:27On a entendu, encore ce week-end, Bruno Retailleau dire
09:30qu'il n'était pas favorable à cette réinscription.
09:33Mais en fait, ce n'est pas lui qui a inscrit les textes.
09:35Mais nous, en tout cas, on a le souhait d'en débattre.
09:38Les Français nous le demandent.
09:40Merci beaucoup.
09:41Merci à vous.
09:46Bonjour, madame.
09:47Bonjour, madame Brone-Pivet.
09:48Comment allez-vous ?
09:50Je vous ai ramené un petit cadeau du Pas-de-Calais.
09:51C'est adorable.
09:53C'est quoi ?
09:54Je vous laisse regarder.
09:55C'est des petites sucreries, des petites douceurs.
09:57Oh, les fameuses crêpes !
10:00Les gaufres comme ça.
10:02J'adore.
10:03C'est adorable, merci beaucoup.
10:05Cette jeune pâtissière,
10:06qui milite au sein du parti d'Emmanuel Macron,
10:09entend de plus en plus de discours décomplexés.
10:12La montée de l'extrémisme,
10:13c'est un sujet qui me préoccupe beaucoup.
10:15Vous n'êtes pas sans savoir que le Pas-de-Calais
10:17est une terre RN.
10:18Et donc, c'est vrai qu'en 2022,
10:20il y avait six circonscriptions sur douze
10:22qui étaient RN.
10:25Et là, en 2024, cet été,
10:27il y en a dix sur douze.
10:29Donc, on sent vraiment une montée de l'extrémisme forte.
10:33Oui.
10:34Comment vous l'expliquez ?
10:36Pour autant, c'est vrai que moi,
10:37je vis dans une campagne périurbaine
10:40où il n'y a pas d'insécurité.
10:42C'est vrai que moi, je le ressens dans mon métier.
10:44Il y a beaucoup de mes collègues
10:46qui sont de plus en plus attirés vers ces parties
10:47parce qu'ils ont une forme de colère.
10:50Ils ont l'impression qu'il y a une forme d'élitisme
10:52des pouvoirs politiques parisiens.
10:54Ils ne se sentent plus forcément concernés
10:56par les grands discours.
10:58Ah, c'est ça.
10:59Ils sont attirés par des discours simplistes
11:02avec des vieux stéréotypes.
11:05Ça creuse le fossé.
11:07Et ils ont l'impression de ne pas être écoutés.
11:10C'est ça.
11:11Alors, comment on fait ?
11:13Je pense qu'on pourrait peut-être déjà changer
11:14la forme de communication,
11:16peut-être rendre les institutions plus accessibles
11:21ou mieux expliquer une partie des Français.
11:24Autour de vous, les gens regardent quoi ?
11:26C'est quoi, la source d'information ?
11:28Les réseaux sociaux, de manière générale.
11:30Oui.
11:31Du moins, pour ma tranche d'âge, pour les jeunes.
11:34Lesquels ?
11:35Beaucoup Instagram, TikTok, beaucoup aussi.
11:38Ça participe à cette montée de l'extrémisme.
11:42Je pense qu'il faut, après, mener le combat partout.
11:46Il faut le mener à l'Assemblée nationale,
11:48mais il faut le mener sur le terrain.
11:50C'est ce que vous faites.
11:51Il faut rien lâcher.
11:53Et puis, là, il va y avoir les élections municipales.
11:55Il faut s'engager, en fait.
11:57Très en amont, pour que ça soit crédible
11:59et pour qu'il y ait des chances de gagner.
12:01Mais je pense qu'il ne faut pas hésiter, en tout cas.
12:05Merci beaucoup. C'était adorable.
12:07Bon courage pour la suite.
12:09À bientôt. Au revoir.
12:11Ils ne se reconnaissent pas dans le personnel politique.
12:14Ils ne se reconnaissent pas dans nos débats.
12:16Et ça, c'est très préoccupant.
12:18C'est très préoccupant.
12:20C'est pour ça, d'ailleurs, que moi aussi,
12:21je fais souvent une ode à l'engagement.
12:23Venez, on a besoin de vous.
12:25On a besoin de vous en politique,
12:26on a besoin de vous dans les associations, etc.
12:30Parce que, justement, quand on ne se sent pas représenté,
12:32la meilleure des réponses, c'est de se présenter soi-même.
12:35Puis, ils attendent qu'après,
12:37les hommes et les femmes politiques qui les représentent,
12:39les représentent bien.
12:40Et donc, en considérant ce qu'ils disent,
12:42c'est ce que j'essaye de faire.
12:43À très bientôt.
12:44Moi, ça me permet de ne pas être hors sol,
12:47d'être en connexion avec les Français.
12:49C'est pour eux qu'on travaille.
12:50Je pense que ça leur apporte autant à eux qu'à moi.
12:52Et donc, c'est vraiment un échange.
12:54Et c'est ça qui est vraiment intéressant.
12:56D'après un récent baromètre politique,
12:5881 % des Français estiment que les responsables politiques
13:02ne se préoccupent pas de ce qu'ils pensent,
13:05nourrissant un sentiment d'abandon.