• le mois dernier
Les Vraies Voix avec Nicolas Corato, président fondateur du think tank Place de la République.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-11-12##

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News
Transcription
00:00Les Vrais Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03Enfin presque, enfin presque, direction l'Assemblée Nationale.
00:06Avec cette question que nous vous posons, le gouvernement Barnier est-il l'otage des partis ?
00:11Vous pouvez voter sur Twitter, sur Youtube, prendre la parole au 0826 300 300.
00:15On en débat avec notre invité Nicolas Corato, président du think tank Place de la République.
00:21Je le disais, le gouvernement Barnier est-il l'otage des partis ?
00:24Est-il l'otage de la gauche qui a d'ailleurs complètement remanié le projet de budget à tel point qu'elle pourrait le voter ?
00:29Ce soir, alors même que les macronistes pourraient voter contre, est-il l'otage des Républicains ?
00:33Philippe Bilger, quand Laurent Wauquiez vient à la télé pour dire ce qu'il a obtenu avant les ministres.
00:37— Alors Laurent Wauquiez, de mon point de vue, n'est plus à une erreur près. Je trouve parfaitement indélicate cette attitude,
00:45même si je comprends bien pourquoi, sur le plan politique, il l'a adoptée. Mais pour répondre à votre question,
00:51je trouve en effet que très paradoxalement, la majorité, le socle commun qui, en réalité, s'effrite assez régulièrement,
01:05laisse la main aux partis et notamment dans le camp de la majorité au sens large à des gens qui ne sont pas persuadés
01:16non seulement de la réussite de Michel Barnier mais qui ne sont pas loin de souhaiter obscurément sa défaite.
01:24Et il y a quelque chose de paradoxal dans l'attitude de Michel Barnier. C'est que, dépassé en quelque sorte par l'administration parlementaire,
01:35il a décidé de la théoriser. J'entends combien de fois il a dit « Mais je vais laisser faire l'Assemblée nationale ».
01:44C'est une attitude qui montre qu'il cherche à tirer profit d'une impuissance au moins relative de sa part. Et à la question, je dirais oui.
01:54— Pierre-Yves Martin. — Moi, je pense qu'il n'a pas vraiment le choix que de générer et d'animer un contexte de consensualité
02:04avec des règles peut-être moins fermes et avec une ouverture peut-être plus prononcée. J'ai entendu également qu'il fallait soigner l'égo de M. Wauquiez
02:19en lui permettant une tribune valorisante, démontrant qu'il gardait peut-être un petit pouvoir, une petite influence,
02:29notamment par rapport à son grand ami ministre de l'Intérieur qui, lui, a violent réussi le casting du gouvernement.
02:37Je pense qu'il n'y a pas de... Pour rebondir sur le sujet, Philippe, du rôle du Parlement, de ce qu'on peut en attendre,
02:46bon, on est dans un régime hyperprésidentiel, sauf que là, le président, il n'est pas hyper hyper fort. Et je me dis que c'est peut-être intéressant
02:56de la part de Michel Barnier d'essayer de faire vivre un début de trajectoire politique, notamment avec des interactions parlementaires,
03:07même si tout le monde s'accorde à dire que finalement, c'est un jeu de dupe. Personne n'a réellement le pouvoir. Et donc du coup, tout le monde
03:14est obligé de manœuvrer sans savoir exactement où l'on va. — Bruno Pommard. — Oui. En fait, personne ne dispose de la majorité, quoi.
03:22— Il y a 3 blocs, gauche-droite et puis le bloc central. Là, on sait plus où on en est. Après, il y a la lutte des égaux. Quand c'est pas Bayrou,
03:28on l'entend plus, à ce moment-là. Bayrou, il va pas tarder à revenir. On lui a donné un peu à manger, encore. Wauquiez, on sait pas ce qu'il fait
03:33depuis des années. Il est à sa région, là-bas. À un moment donné, on s'est dit qu'il va devenir Premier ministre. Enfin bref, on sait pas où il est.
03:39On sait pas ce qu'il veut, en fait. — Là, c'est le patron du parti Les Républicains. — Maintenant, on sait où il est, préférément.
03:45Il a navigué pendant un moment sans savoir où il allait. Et je crois que Barnier, il est au milieu de cette espèce de naufrage dans lequel
03:53il essaie de s'en sortir. Alors c'est vrai que l'arrivée de Retaillot a quand même donné du boost à ce gouvernement, parce que Retaillot
03:59a cette politique très à droite, il faut le dire, qui plaît bien au Rassemblement national. D'ailleurs, Bardella... Je sais pas si vous avez entendu.
04:05Bardella est assez content de voir que Retaillot est prêt à prendre des décisions très fortes, en tout cas sur les problématiques d'immigration
04:12en particulier. Donc ça, c'est une chance, en même temps, peut-être pour Barnier, de s'approprier peut-être un peu les forces du Rassemblement national
04:19pour des votes bien particuliers sur des dossiers bien particuliers. — Nicolas Corateau, notre invité. Imaginons que ce soir,
04:26le budget soit voté par la gauche et rejeté par la majorité présidentielle. Vous boiriez du pli, du petit lait ?
04:34— Non, parce que moi, je souhaite du bien à mon pays. Et j'ai envie que la France dote d'un budget. Donc je suis comme tous les citoyens
04:40qui attendent des décisions depuis trop longtemps maintenant. Je rappelle que ce budget, il a quasiment un mois et demi de retard sur ce qui était prévu
04:48en termes de calendrier, et que c'est une première inédite dans l'histoire de la Ve République. Vous parliez d'un Premier ministre en otage.
04:56Vous savez, j'aime pas trop... Et puis on a un ancien du Red sur le plateau. Donc je pense qu'il faut qu'on fasse attention aux mots qu'on choisit,
05:03mon cher Jean-Marie. Je dirais que pour reprendre l'expression de Mme Le Pen, il est sous surveillance. Vous savez, c'est ce qu'elle a annoncé
05:10le soir même de la nomination de M. Barnier. Ce gouvernement, il est sous surveillance. Et il est sous multiple surveillance. Il est sous multiple surveillance
05:17de ses ennemis mais aussi de ses amis. Et je pense que M. Wauquiez a voulu rappeler gentiment mais fermement la forme de surveillance qu'il entendait mener
05:27par rapport à ce qui se passe à l'intérieur de ce gouvernement, peut-être aussi un peu gêné par la surface médiatique du ministre de l'Intérieur, M. Retailleau,
05:37qui tend à éclipser un tout petit peu le leadership que M. Wauquiez aimerait exercer sur sa propre famille politique, une famille politique qui ressemble
05:46à une cabine téléphonique. Les Républicains, aujourd'hui, on le rappelle, depuis le départ de M. Suati, c'est devenu un club et non plus un parti politique.
05:55Mais bizarrement, dans le jeu des institutions, ce parti politique a réussi à rafler Matignon. Donc cette situation qui n'a ni queue ni tête,
06:02comme vous l'a rappelé un de vos participants, un de vos intervenants, génère institutionnellement ce genre de paradoxe. C'est-à-dire qu'en fait,
06:11c'est un patron d'un parti illégitime – je parle de M. Wauquiez – au sein de son propre parti qui vient annoncer des arbitrages. Et là où je trouve
06:23qu'on frise de ridicule, c'est que cet arbitrage sur l'indexation des retraites n'est pas aussi formidable que ça, y compris pour les retraités,
06:31puisqu'on comprend qu'ils n'auront qu'une indexation que de la moitié d'une moitié de l'année. Je ne vois absolument pas l'intérêt de M. Wauquiez
06:39d'aller sur ce terrain-là, à part à prouver qu'effectivement, il se soutient, comme la corde le pendue, à un gouvernement ultraminoritaire.
06:46– Et dans toute cette situation, ça se passe en ce moment même, et ça vient de nous parvenir, l'Assemblée nationale rejette donc le volet recette
06:54de ce projet de budget, ce qui signifie que la prochaine étape, ce sera le texte dans la version initiale du gouvernement, donc moins les hausses d'impôts
07:02décidées par notamment la gauche, qui ira au Sénat avec une majorité de droite. Voilà la prochaine étape. Donc en gros, on va se retrouver à nouveau
07:09avec un budget plus à droite que celui qu'on avait ce soir, Philippe Bichard. – Voilà, c'est pas moi qui m'en plaindrai. Mais si vous le permettez,
07:16Jean-Marie, j'aimerais demander à Nicolas Corateau. À votre avis, Nicolas, Michel Barnier, en tant que Premier ministre, aurait-il eu la possibilité
07:28d'une autre politique à l'égard de ses partis à l'Assemblée nationale ? Est-ce qu'en affirmant avec plus de clarté et plus de résolution
07:40son rôle de Premier ministre, est-ce qu'il n'aurait pas pu, comment dirais-je, éviter que son autorité soit discutée en permanence par des factions
07:53et des coteries ? – Vous savez, Philippe, c'est vous l'homme de lettres. Mais je crois qu'il y a un dicton qui dit qu'on ne sort jamais de l'ambiguïté
08:01sur la façon des tribunaux. – Alors c'est Mitterrand ou c'est le cardinal de Retz ? – Voilà l'un ou l'autre. Mais ce sont deux personnages
08:08assez proches, finalement, l'un et l'autre. Et je pense qu'effectivement, M. Barnier n'a pas du tout intérêt à sortir de l'ambiguïté,
08:15voire même à continuer à ménager cette forme de confusion, de brouillard sur ses intentions, notamment sur l'orientation macroéconomique
08:26de son gouvernement. Personne ne sait exactement où est la boussole. Ce budget tangue méchamment. Mais je pense que Michel Barnier agit ici
08:37en politique et pas en homme d'État. Et je ne sais pas reproche dans ma bouche. Je veux dire, il est obligé de ménager les uns et les autres,
08:47quitte à obtenir un budget qui sera paradoxal. Et c'est bien ce que nous allons payer collectivement, quelles que soient les orientations politiques retenues,
08:55je dis à droite comme à gauche. Nous allons payer, nous, citoyens, un budget qui n'aura pas d'effet positif sur l'économie et dont nous pouvons espérer
09:05qu'il ait le moins d'effet négatif sur les jours et les mois qui viennent, que ce soit pour les entreprises ou pour les contribuables.
09:10— 0,826, 300, 300. On retourne quelque part entre Toulouse et Légers. Retrouvez Frédéric, qui est avec nous.
09:16Mon cher Frédéric, bon, vous voyez le volet recette du budget qui a été rejeté largement par les députés, qui ne sont donc pas d'accord.
09:24Qu'est-ce que ça vous inspire ? — Moi, ça m'inspire le peu d'amour de la France qu'ont tous ces gens-là.
09:34C'est-à-dire qu'il n'y a pas de volonté de droite, de gauche, du centre de vouloir sortir la France de l'ornière.
09:46Il n'y a pas de consensus. Il n'y en aura pas, malheureusement. Et Barnier, Michel Barnier, malheureusement, il est à la tête d'un énorme fusible, quoi.
09:58Et quand on sera vraiment au fond du trou, il ne sera pas trop tard. C'est-à-dire que l'État est déjà très faible.
10:09On a préféré donner de l'argent plutôt que de laisser de la force à l'État. Et on en paye les conséquences tous les jours en sécurité,
10:19en éducation, en santé. Tout ce qui était important, toutes les tâches régaliennes ont été passées à la moulinette, pour le plaisir de quelques agences d'État
10:30qui font doublon avec l'État et les administrations centrales. Ça coûte un argent fou. Et on dirait que personne ne veut sortir de ce papeu.
10:39Tout le monde prend un petit bistot au passage, un petit salaire. Il y a tellement eu de gens qui sont sortis des grandes écoles,
10:49qui sont par ailleurs formidables comme Polytechnique, qui n'avaient pas de job. Et on a créé ces agences d'État pour faire plaisir
10:56à tous ces gens qui conservent le brillant, mais qui sont malheureusement trop nombreux.
11:00— En tout cas, on paye aussi à court terme et immédiatement l'absence de majorité à l'Assemblée nationale, Ouenopoma.
11:06— Tout ce que dit M. est très juste. Quand on voit dans les administrations centrales le nombre de hauts fonctionnaires que vous avez...
11:11Vous allez me dire que c'est un détail sur le budget de l'État. Mais c'est une cata. On n'imagine même pas la gabegie d'argent qu'il y a.
11:18Et on le voit d'ailleurs dans les collectivités. Moi, je suis maire d'un petit village. Les collectivités, les doublons, tout ce qu'on a fait
11:22avec les communautés de communes, les départements... — Les régions sur décision des maires, d'ailleurs, et des élus locaux.
11:28— Oui, mais ça, c'est pour nourrir tout le monde. C'est une gabegie. Et personne n'ose revenir en arrière. Ça fait peur à tout le monde.
11:34— Mais on n'a pas d'Assemblée nationale à ce stade qui permette de prendre une décision dans un sens ou dans l'autre.
11:39— Mais non, mais parce qu'ils sont tous dans la même démarche. C'est du clientélisme, j'appelle ça. Et ce que disait le monsieur tout à fait avant,
11:44il avait tout à fait raison. C'est qu'on balance du pognon dans tous les sens, dans tous les sens. Et on ne le met pas où il faut.
11:50Quand on parle sécurité, on a voté 15 milliards. La LOPMI, la fameuse loi sur l'orientation du ministère intérieur d'Armandin,
11:5815 milliards sur 53 milliards par an. Où est-ce qu'on va aller avec ça ? Les 413 milliards de l'armée, pareil. Tout ça, c'est... Waouh.
12:05— Pierre-Edouard Martin. — Waouh. — Pour moi, l'urgence, c'est d'avoir un budget, de voter un budget. — Quel qu'il soit.
12:12— Quelque part, quel qu'il soit, parce que... Attendez, attendez. Parce qu'en fait, là, on est dans une grave crise.
12:17Donc en fait, il y a deux possibilités. Soit on continue de s'enfoncer, soit on sort déjà un budget, et après, on corrigera.
12:24Mais d'espérer ou d'attendre qu'aujourd'hui, en novembre 2024, on repense en 15 jours la politique française me semble être peu réaliste.
12:35Et pour cela, il faudrait, un, que nous, citoyens, soyons dotés d'une meilleure mémoire politique, parce qu'on a tendance à réagir sur le moment
12:44et après très vite à abandonner, et après à retourner aux urnes sans bien réfléchir à ce qui nous est proposé.
12:49Donc on a aussi une vraie responsabilité. Et la deuxième chose, c'est qu'effectivement, pour bâtir des fondements un peu différents,
12:57un peu nouveaux sur comment on gère un budget, comment on gère un pays, comment on construit un gouvernement,
13:05comment on nomme des ministres, etc., et comment on essaye d'avoir une approche beaucoup plus économique – et j'oublie pas la justice sociale –
13:13mais beaucoup plus économique dans la façon de gérer un pays. Ça, ça prend du temps, mais il faut que toutes les parties prenantes,
13:20toutes les forces du pays soient d'accord avec ça. Et pour l'instant, elles ne semblent pas être toutes matures pour avancer là-dessus.
13:28— Bon, on n'a pas de budget à ce stade. Nicolas Corato, ça va être quoi, les prochaines étapes, concrètement ?
13:34— Les prochaines étapes, c'est effectivement cet aller-retour au Sénat. Et puis... — Et ensuite, re-belote.
13:40— Et comme beaucoup le suggèrent peut-être, tout ça pour finir par un 49-3 sur un projet de budget dont tous les observateurs,
13:50quelles que soient leurs orientations politiques, disent qu'il ne réglera pas, qu'il n'est pas suffisant pour régler l'État catastrophique
13:56des dépenses et du budget de l'État. — Des réformes de forums.
14:01— Peut-être qu'il faut rendre à César ce qui appartient à César, parce que je comprends que vous incriminiez les parlementaires.
14:06Ils sont toujours là. Ils font le job pour être responsables. Mais maintenant qu'on a le film à l'envers, quand même,
14:14celui qui savait que la crise budgétaire était devant nous, voire même qu'elle était présente, qui a pris la décision de rajouter
14:22à la crise budgétaire une crise institutionnelle, avec le risque qui s'est avéré réalisé que les institutions ne soient pas capables
14:30et ne soient pas en état de répondre à la crise budgétaire, c'est une responsabilité au carré qui finit quand même de nous interroger
14:37sur la capacité d'homme d'État, de celui qui a pris cette décision. Parce qu'aujourd'hui, si nos institutions ne soient pas en état
14:42de régler la crise budgétaire, c'est qu'on les a mises en état de ne pas être en état, d'être un peu... Vous ferez mieux comme formulation, Philippe,
14:50mais vous n'aurez compris pas. — Non, non, mais le con à qui vous faites allusion, c'est Emmanuel Macron. Philippe Bilger.
14:55— Non, mais moi, je suis totalement d'accord avec Nicolas sur la responsabilité initiale et suprême de cette catastrophe. On l'oublie, peut-être.
15:06Les autres doivent se débrouiller avec un désastre qui a été créé par un président. — Alors cela étant dit, sans défendre qui que ce soit,
15:13il n'y avait pas plus de majorité avant la dissolution qu'il y en avait après, à peine plus. Et le budget serait tombé de toute façon.
15:18Et à l'époque, en plus, les Républicains refusaient tout compromis, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
15:22— Oui, mais les Républicains ont mis du temps pour comprendre certaines choses. Mais tout de même, avant, mon cher Jean-Marie,
15:29on n'avait pas de majorité, enfin absolue, mais on avait moins d'agitation politique. — C'est clair. C'était nettement plus calme.
15:37Bon, prochaine étape. On verra ça avec vous, Bruno Pemard. — Pour mieux gouverner, il faut une bonne proportionnelle. C'est ce que veut l'ORN.
15:45Comme ça, on aura peut-être une vraie majorité, non, Philippe ? — Il y a moins de chance d'avoir une majorité.
15:50— C'est ce que veut l'ORN, d'ailleurs. — Il y a moins de chance d'avoir une majorité à la proportionnelle que dans un système à deux tours.
15:55— Ah, je sais pas. — Vous avez nettement moins de chance, en tout cas. C'est pour ça que François Mitterrand l'avait choisi, d'ailleurs, en 1976.
16:01— Les partis feront mieux représenter, en tout cas. — Oui. Oui. Nicolas Corrateau, merci à vous. — Merci. Bonne soirée.
16:06— On vous retrouve une prochaine fois sur Sud Radio et pourquoi pas un prochain dimanche dans Le Grand Matin Week-end.
16:10Je rappelle que vous êtes le président du think tank Place de la République. Je le rappelle, les députés ont rejeté largement le volet recette du budget,
16:19qui était présenté à l'Assemblée nationale ce soir. Restez avec nous. On va se détendre un petit peu. On va pas rejeter l'idée de jouer, hein.
16:26Surtout pas, Philippe Bichert. — Ah non, surtout pas. — Ça tombe bien. On va jouer avec vos frères. — Il nous reste plus que ça, alors.
16:30— Frédéric, restez avec nous. 0800 26 300 300. On vous retrouve dans quelques instants avec Bruno Pommard, Pierre-Yves Martin et Philippe Bichert.
16:38— Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense. — C'est vraiment agréable d'entendre une radio aussi joyeuse, même que ce soit le 7h du matin et le soir.
16:47C'est excellent.
16:48Sud Radio, parlons vrai.

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