• l’année dernière
Les Vraies Voix avec Jean Petaux, politologue.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-11-29##

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News
Transcription
00:00Les vraies voix sud-radio, le grand débat du jour.
00:04Les appels à la démission d'Emmanuel Macron se multiplient.
00:08Ces derniers jours, Jean-François Copé, François Ruffin, Charles de Courson ou encore Sébastien Chenu ont évoqué la possibilité d'une démission du président de la République.
00:18Avec un gouvernement qui peut tomber d'un moment à l'autre, impossible de tenir jusqu'en 2027, estime-t-il.
00:25Il part d'ailleurs de chaos politique et se désastre. Alors parlons vrai, est-ce envisageable, vu la psychologie d'Emmanuel Macron, qu'il envisage de démissionner ?
00:33Est-ce qu'une démission ajouterait de la crise à la crise, vu l'impossibilité de dissoudre avant l'été ?
00:38Et à cette question, comme le suggèrent des personnalités politiques de tous horizons, Macron doit-il se poser la question de sa démission ?
00:45Vous dites oui à 93%. Vous voulez réagir ? Au datant de vos appels, au 0 826 300 300. Avec nous, un politologue qu'on adore avoir dans les vraies voix, Jean Petau.
00:55Rebonsoir. On va déjà faire un tour de table. Philippe Bilger, est-ce que la démission d'Emmanuel Macron fait partie des hypothèses plausibles ou possibles ?
01:04— Alors, puisqu'on est dans le domaine des supputations, moi, je crois qu'Emmanuel Macron n'a pas une psychologie à vouloir démissionner.
01:14Deuxième observation. Il me semble – et je parle sous le contrôle de Jean Petau et de mes amis chroniqueurs – que rien ne peut obliger, sur le plan constitutionnel,
01:26quelles que soient les difficultés parlementaires, un président de la République à démissionner. Et troisième élément.
01:34Et là, j'ajoute peut-être une donnée qu'on oublie. C'est que cette volonté de le faire démissionner, qui en effet devient de plus en plus importante,
01:47est-ce qu'elle ne révèle pas au-delà du processus parlementaire un désir profond en réalité de le voir partir tout simplement parce qu'on ne le supporte plus ?
02:01— Virginie Calmes. — En fait, c'est pas tant sa volonté. C'est les circonstances. On a donc déjà un président de la République qui n'avait pas de majorité
02:10à l'Assemblée nationale. Il a voulu faire comme si c'était pas grave sans faire un accord avec la droite qui, une fois encore, aurait fait un vrai accord de coalition.
02:21Il n'y avait plus de problème pour 5 ans, puisqu'ils avaient une majorité. Derrière, il fait une dissolution, dissolution ratée, qui non seulement ne résout pas le problème,
02:29mais l'aggrave, puisque maintenant, plus personne n'a réellement la majorité. Donc on a 3 blocs, avec un bloc de gauche qui... On ne sait pas s'il va tenir très longtemps,
02:39enfin qui a quand même un socle, un bloc de droite qui avait aussi un socle et un bloc central qui n'arrive pas à aussi se mettre d'accord sur un accord de coalition,
02:49puisqu'on voit bien que le budget de Barnier est contesté, y compris par les macronistes ou par certains LR, ainsi de suite.
02:57Donc en fait, il n'y a pas d'accord de coalition. Et tant qu'il n'y aura pas d'accord de coalition, moi, je vois pas comment ça peut tenir.
03:04Donc c'est vrai que les 3 prochaines années, elles paraissent hyper longues. Et dans ce contexte, on se demande si Macron, non pas par volonté,
03:12mais parce qu'il va être acculé, faute de capacité à gouverner, parce que s'il y a une motion de censure, il y en aura une deuxième dans la foulée,
03:19puisque personne ne réussit à avoir une claire majorité. Et donc je pense que c'est quand même un scénario qu'il ne faut pas exclure.
03:28— C'est pas 3 ans, c'est 2 ans et demi, mais ça va être très long quand même. — 2 ans et demi, ça paraît long.
03:32— Oui, c'est sans doute la première fois sous la Ve République qu'à l'Assemblée nationale, il y a une minorité relative.
03:38Vous voyez, d'habitude, on parle de majorité absolue, majorité relative. Là, il y a une minorité relative.
03:43C'est-à-dire si tout ça est très faible. Donc si on suppute, si on... On se dit Barnier démissé, viré avec son gouvernement.
03:51J'ai entendu Emmanuel Bompard pour le NFP qui dit « Non, non, nous reproposent Lucie Castex ». Bon, très bien, ils reproposent Lucie Castex.
03:58Ça dure 3 semaines. Et là, dans le fusil de chasse présidentiel, la deuxième cartouche est tirée et il n'y en a plus d'autres.
04:03Donc il est comme même si, effectivement, constitutionnellement, rien ne l'oblige à démissionner, Philippe Bidjerre.
04:10Mais je vois pas comment il peut continuer comme ça, d'autant plus que vous avez 2 des principaux opposants qui sont candidats à la présidentielle
04:18quasiment sur Jean-Luc Mélenchon, que le chaos arrangerait bien. Et Marine Le Pen, qu'une élection présidentielle anticipée arrangerait bien aussi
04:26parce qu'elle, elle voudrait essayer de passer au travers de la décision du mois de mars qui va tomber concernant les emplois.
04:34— Vous lui offrez une éligibilité. — Oui. Donc objectivement, il y a quand même beaucoup d'alignements de planètes, de gens qui ont peut-être...
04:41Alors pourquoi faire ? Pour quelle politique ? Parce que le vrai sujet, c'est la situation catastrophique de notre pays.
04:48Et là, le grand metteur en scène en chef, c'est Emmanuel Macron. On est assailli de multi-crises sociales, financières, politiques.
04:58Il en est le responsable. J'ai en tête les mots de Sarkozy. Vous vérifierez, parce qu'au début, il avait dit qu'il avait pas dit exactement ça.
05:05Et puis finalement, je pense que ça va l'arranger au bout du compte. 2 ans après l'élection d'Emmanuel Macron, Sarkozy avait dit
05:10« Ça va mal finir ». — Oui, c'est vrai. — « Ça va mal finir ». Eh bien ça risque de mal finir pour Emmanuel Macron.
05:16— Vous pensez que ça risque de mal finir ? Vous pensez qu'il doit démissionner ou pas ? Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
05:23Jean Petau, que voulez-vous répondre à la quantité pléthorique de choses intéressantes dites par les voix intelligentes ?
05:29— Intelligentes, bien évidemment. — Intéressantes et intelligentes, oui, en effet, oui, parce que c'est important d'avoir tous ces arguments.
05:36Alors pour répondre d'abord à l'interrogation de Philippe Bilger – et je confirme ce qu'a dit M. Rovel – il n'y a pas du tout d'obligation constitutionnelle
05:45peut-être au président de la République de démissionner. Il y a bien eu une réforme en 2008, réforme constitutionnelle, avec cette procédure de destitution
05:53qui a voulu engager la France insoumise. Mais enfin c'est une procédure qui est tellement complexe, qui est tellement – j'allais dire – à étage, avec des tiroirs
06:06qu'en fait, elle a été adoptée avec la garantie qu'elle ne serait jamais mise en œuvre. Donc constitutionnellement parlant, Emmanuel Macron est président
06:16jusqu'au printemps 2027. Deuxièmement, c'est vrai qu'il y a à l'évidence une détestation croissante à l'égard d'Emmanuel Macron.
06:30Bon. La cote de pignon, vous allez dire, quand je me compare finalement – ça me rassure – par rapport à François Hollande, c'est vrai que François Hollande,
06:42je crois, en décembre 16, était aux environs de 13% de pignon favorable. Bon. Alors Emmanuel Macron est à 21. Il n'est pas encore dans les profondeurs
06:54ou dans les abysses de la cote de pignon défavorable. Il reste quand même que son intention, je pense, est très claire. Il ne veut pas...
07:06Ça, c'est la psychologie d'Emmanuel Macron. Moi, je suis pas non plus dans sa tête, comme on disait dans la tête de John Malkovich.
07:14Je suis pas dans la tête de Macron. Mais ça serait quand même surprenant que le personnage s'en aille. La dernière chose qui peut se passer, c'est qu'il y ait
07:27une telle pression populaire que ça soit intenable. Les tensions sont suffisamment solides pour qu'il puisse justifier de rester à l'Élysée.
07:40— Ça réagit beaucoup au 0826-300-300. Vous pensez qu'il doit rester ou vous pensez qu'il doit se poser la question de sa démission ? Appelez-nous au 0826-300-300.
07:50Bonsoir, Marie-Christine. — Bonsoir. Bonsoir, Philippe. Bonsoir à vos invités. Je dis tout de suite... Oui, il faut qu'il s'en aille.
08:02Et c'est déjà trop tard. Bon, il aurait jamais dû être élu. Mais c'est insupportable... — Enfin il a été élu par les Français 2 fois.
08:12— Oui, bah oui, c'est bien, c'est bien. Bon, je n'épiloguerai pas là-dessus. Mais enfin cet homme, sur le plan culturel, dès qu'il veut faire référence
08:26à l'histoire de France, il dit une connerie. Sur le plan d'éducation, il n'en a aucune. C'est un vrai plouc. Il tripote tout le monde.
08:34Il touche le roi d'Angleterre. Enfin il ne sait pas se tenir. Sur le plan financier, je n'insisterai pas sur les milliards qu'il a dépensés.
08:46Enfin c'est une catastrophe, ce type. Et après, on nous dit que c'est une intelligence exceptionnelle. Eh ben j'aimerais bien qu'il soit
08:55un peu moins intelligent et un peu plus pragmatique. Et un des ministres disait il y a quelques jours les illégaux dehors, etc., etc.
09:06Moi, je dis Macron dehors. — Alors Marie-Christine, parlons vrai. C'est le principe de Sud Radio. Vous entendez, il y a quand même
09:12beaucoup de récrimination sur Emmanuel Macron. Alors outre son comportement avec les chefs d'État, il tutoie le pape, etc.
09:20Est-ce que quelque part, la question qui se pose, c'est que Macron est-il conscient de la détestation qu'il y a sur lui dans le pays, Philippe Bulgera ?
09:27— Je pense qu'il en est conscient. Mais peut-être, comment dirais-je, la sous-estime aujourd'hui par rapport à celle qui avait été intense
09:37de la part des Gilets jaunes. Mais je trouve que je suis toujours mal à l'aise vis-à-vis d'Emmanuel Macron, parce qu'en réalité,
09:48je ne peux pas me résoudre à être péremptoire à l'égard d'un homme qui offrait tant de promesses et qui les a tellement dilapidées.
09:58— Vous êtes d'accord avec ça, Éric Rebelle ? — Bon, il faut quand même se souvenir que la fin du mandat de Sarkozy n'était pas non plus
10:04un long fleuve tranquille. Il était... — Mais je crois qu'il a jamais ôté autant de détestations. — Non mais d'accord. Mais enfin souvenez-vous
10:09quand même la façon dont les gens percevaient Sarkozy. D'ailleurs, quand il se présente à la primaire, à mon avis, en faisant une erreur magistrale
10:16d'un chef de l'État, il ne se présente pas à la primaire, il est aplati. Il est aplati. Donc il y a quand même à la fin du mandat de Sarkozy
10:23une certaine détestation. Chirac était traité de super-menteur. Je sais pas si vous vous souvenez. Quand il fait campagne, il se fait cracher dessus.
10:30Mais vous avez raison. C'est que les promesses ont tellement été élevées, le Nouveau Monde, la nouvelle façon de faire de la politique,
10:38la Startup Nations, qu'évidemment, plus vous montez les Français sur une falaise d'altitude, plus la chute est lourde.
10:46Et je pense qu'Emmanuel Macron va se faire très mal s'il arrive jusqu'à la fin de son quinquennat en tombant.
10:52— Virginie Calmel, plus dure sera la chute. Vous entendez Marie-Christine qui est dure, mais...
10:57— Oui. Alors c'est pas tant la détestation parce que c'est vrai que souvent, certaines mesures peuvent rendre impopulaires et elles sont pourtant nécessaires.
11:05Mais là, ce qui est embêtant, c'est qu'Emmanuel Macron n'est pas détesté parce qu'il aurait osé des mesures extrêmement courageuses qui ne seraient pas populaires.
11:14Il est détesté sans avoir un bilan à mettre à son... Enfin en fait, il a eu un bilan. Et c'est un peu ce qui est triste.
11:21C'est qu'il a bien commencé son premier mandat avec des mesures économiques. Et honnêtement, il a quand même donné à la France à nouveau une attractivité,
11:31notamment business. Il a eu des bonnes décisions. — Avec des déficits commerciaux records. C'est donc qu'on n'a pas retrouvé la compétitivité.
11:38— Non mais ça, je suis tout à fait d'accord. Et je veux pas surjouer le bon bilan d'Emmanuel Macron. Mais j'aime bien rendre à César ce qui est à César.
11:47C'est que quand même, il a fait la flat taxe. Il est allé... Il a poursuivi les lois El Khomri qui allaient dans le bon sens. Il a redonné à l'économie une poche d'air.
11:55Et là, catastrophe. Assez rapidement, d'ailleurs. Rappelez-vous, à peine un an après le début du quinquennat, il y a eu l'affaire Benalla.
12:05Puis à l'heure après, on a eu l'impression... — Les gilets jaunes, etc. — Voilà. Et on a eu... Alors sur les gilets jaunes, il a repris la main assez habilement avec...
12:13Vous vous rappelez, ces consultations... — 19 milliards d'euros. — Ces consultations... Alors malheureusement, avec beaucoup d'argent public.
12:18Et moi, vous savez que je suis pas une dépenserière d'argent public. Mais avec la consultation qui aurait pu être intéressante. Vous savez, les cahiers...
12:23— Les cahiers qui sont dans les archives des préfectures. — Et c'est ça qui est honteux. C'est qu'on sent qu'il a des bonnes idées. Mais derrière, je suis désolée,
12:29c'est une catastrophe, parce qu'il n'écoute pas. Les consultations, les cahiers de doléances, il y a des choses très intéressantes. Tout ça est lettre morte.
12:36Et surtout, aujourd'hui, on est en détricotage complet avec un bilan économique qui est désastreux. Voilà. Donc c'est triste. Mais je crois que la détestation,
12:45elle ne vient pas de mesures courageuses. Elle vient malheureusement d'un bilan qui fait beaucoup de perdants.
12:51— Jean Petaud, quand on entend Marie-Christine et les vrais voix, est-ce que vous diriez pas que finalement, Emmanuel Macron, 7 ans après son élection,
12:587 ans et demi, c'est la grande désillusion ? — Non mais le fait aussi qu'il ne puisse pas envisager... Vous allez dire c'est le comble.
13:08Mais un troisième mandat faisait que dès le soir de sa réélection, au deuxième tour, il suffisait de voir sa tête. D'une certaine façon, la messe était dite.
13:17C'était terminé. Vous ne pouvez pas pour un politique, quel qu'il soit d'ailleurs, l'engager pour un round supplémentaire en lui disant
13:26« On connaît l'heure et la fin de ta prestation, de ton mandat ». Ça, c'est une situation qui a été encore une de ses modifications.
13:37Vous connaissez ma position là-dessus. Complètement aberrante de la Constitution. Il y en a d'autres. Au même chapitre, l'interdiction du cumul des mandats, etc., etc.
13:48Tout cela a d'une certaine façon positionné aujourd'hui le système politique de manière très équilibrée. On m'empêchera pas quand même de poser
13:59une dernière réflexion. Le départ d'Emmanuel Macron, qui est souhaité d'ailleurs par un certain nombre de politiques – vous les avez cités d'ailleurs –
14:05– Et dans un très large spectre. – Oui, de bords différents. Et quand même très intéressant, parce qu'en réalité, quelle est la solution par rapport
14:13à cette critique du président de la République ? Eh bien c'est de refaire une nouvelle élection présidentielle. Pour en particulier un certain nombre d'acteurs
14:22qui disent que ce pays souffre d'hyperprésidentialisation, c'est quand même assez étonnant de constater que le seul moyen peut-être de sortir de la crise,
14:32c'est de refaire une élection présidentielle, y compris d'ailleurs de la part d'acteurs qui préfèreraient peut-être passer à une 6e République.
14:39Tout ça me laisse toujours un peu perplexe quand même. – Est-ce qu'il n'y aurait pas une étrange ironie politique, Jean Petau, avec un François Hollande
14:50qui n'a pas pu se représenter et qui a dû partir plus tôt que prévu, et peut-être un Emmanuel Macron qui devrait partir plus tôt que prévu,
14:59mais pour d'autres motifs ? – C'est très juste, une fois de plus, Philippe, c'est très juste. Je ne sais pas si c'est de l'ironie ou si c'est tout simplement
15:07une pirouette de l'histoire. Enfin, vous connaissez la phrase de Marx, l'histoire, ça répète toujours deux fois, la première fois sous une forme de plaisanterie,
15:15la deuxième fois parfois en tragédie. – La première fois en tragédie, la seconde en farce. – Sur ce plan-là, je suis marxiste.
15:21– Oui, c'est dans le 18 Brumaire de Louis Bonaparte, comme livre, mais je crois que c'est une citation inspirée de Hegel.
15:26On retourne au 0826... – Mais c'est vrai, en plus, on retourne au 0826... – Quelle page ? Quelle page ? – Oui, je sais pas.
15:31– Et puis arrêtez de nous parler de Hegel. – Allez, on retourne au 0826, s'il vous plaît. On retourne au 0826-300-300 avec notre vrai voix du jour, Brigitte.
15:43Alors Brigitte, que pensez-vous ? Vous pensez que Macron doit démissionner en cas de censure ou pas ?
15:50– Alors bon, je sais pas ce qu'il faut en déduire, mais en règle générale, quand on place ses copains, c'est qu'on a envie de partir.
15:58Et là, je viens de voir qu'il a mis Martin Hadjary à l'ARCOM. Donc bon, peut-être que c'est un signe.
16:05– Il est très bon, il paraît. – Je sais pas s'il est aussi bon que Papendel, mais bon, c'est son copain.
16:11Et c'est celui qui a fait la mission diversité à l'Opéra pour qu'il y ait une proportion de Blancs qui soit beaucoup moindre.
16:19Donc je suis pas certaine qu'il soit aussi brillant que ça s'il est sur la même ligne que son ami Papendiei.
16:25Mais sur la démission d'Emmanuel Macron, moi, je suis sur la même ligne que Marie-Christine.
16:30La seule chose, c'est que pour mettre qui, quoi ? Et puis surtout, on sort de deux périodes électorales.
16:36On n'a jamais le temps de faire vraiment campagne. Donc bon, je sais pas s'il est possible d'arriver pire que Macron.
16:43Mais moi, c'est surtout ma crainte. Donc j'adorerais qu'il parte, parce que j'en peux plus, lui, comme la moitié de la France.
16:48Ou plus que la moitié de la France. Mais je sais pas ce qu'on aura, voilà, à sa place. Donc bon, horizon pousse.
16:56Mais je suis pas certaine qu'Édouard Philippe soit le candidat approprié, loin de là. C'est surtout pour moi pas le candidat approprié.
17:05Donc voilà, je suis très partagée.
17:08— Brigitte, restez avec nous. On va faire réagir Jean Petau. En cas de censure, il est le dernier fusible.
17:13On a posé la question tout à l'heure. Mais est-ce que ce serait une crise politique comme on n'en a jamais vu sous la cinquième ?
17:18— Obliger un président de la République à démissionner, ça ne s'est jamais produit. On va retenir la perplexité de notre dernière auditrice,
17:29qui passe de Macron à ma crainte, comme elle l'a dit elle-même. — Merci beaucoup, Jean Petau, politologue,
17:36qu'on a toujours un grand plaisir à avoir dans les vraies voix. Dans quelques instants...
17:40— Qui, qui, il a dit. Qui, c'est qui, c'est nous. — Voilà. Le qui, c'est qui, qui l'a dit. Brigitte, vous avez pu réviser, là, depuis 1 heure.
17:48— Oui, je suis de mon mieux, là. Je suis de mon mieux. — Eh bien écoutez, ne vous inquiétez pas. Vous allez faire un très bon score, je parie.
17:54— Virginie est redoutable. — C'est vrai. C'est elle qui a le record. On se retrouve tout de suite dans les vraies voix.
17:59— Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense. — Merci de nous écouter sur Sud Radio.
18:05— Non, c'est normal, parce que vous êtes une radio sympa, diversifiée et tout. Donc c'est très bien.
18:11— Sud Radio, parlons vrai.

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