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La motion de censure déposée par la gauche contre le gouvernement de Michel Barnier a été adoptée par l'Assemblée nationale avec 331 voix en sa faveur. Le gouvernement tombe donc pour la deuxième fois de l’histoire de la Ve République, après celui de Georges Pompidou en 1962.

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Transcription
00:00Non, ce que j'entends, c'est la même chose que j'entendais au soir du 7 juillet, c'est le Nouveau Front Populaire a gagné, le Nouveau Front Populaire doit gouverner
00:06et peut-être aurons-nous la mensuétude de vouloir établir des compromis à l'Assemblée Nationale. Sauf qu'en vérité, personne n'a gagné au soir du 7 juillet
00:15puisque personne n'a obtenu une majorité absolue, ni même une majorité relative suffisante pour faire comme on faisait auparavant.
00:23À vous entendre, on a perdu trois mois.
00:25Non, je ne pense pas qu'on ait perdu trois mois.
00:26On est au même point que le 7 juillet.
00:27Je pense que Michel Barnier a fait son devoir et je veux lui rendre hommage aussi ce soir parce que c'est un moment extrêmement grave, vous l'avez dit,
00:36qu'on a vécu dans l'hémicycle. J'ai vu les députés de la France Insoumise être les seuls d'ailleurs à se lever et à ricaner au moment où la censure a été proclamée.
00:44J'ai vu des députés de gauche qui ne faisaient pas les fiers parce que je crois qu'ils ont conscience de ce qu'ils ont fait.
00:49Ils en ont pris peut-être conscience un peu tard, mais ils ont conscience aussi qu'ils ont menti pendant plusieurs semaines et plusieurs jours aux Français
00:55sur les conséquences de cette motion de censure. Le sujet, ce n'est pas le destin individuel.
01:00Et eux-mêmes vous accusent d'avoir menti sur les conséquences de la censure.
01:02Mais on peut en parler. De toute façon, vous savez, les Français seront juges.
01:05Les Français verront si oui ou non, il y a des conséquences.
01:08Et donc, ils jugeront sur pièce s'il y a ou non des conséquences.
01:11Malheureusement, je crains qu'il y en ait.
01:14Et la faute à qui ? La faute d'abord à ceux qui, encore une fois, ont fait le choix de censurer ce soir.

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