Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros.
00:00:05 C'est un grand classique de la vie.
00:00:07 Quand on commet une erreur, quand on n'est pas dans le bon tempo,
00:00:11 on commet généralement une deuxième erreur pour rattraper la première,
00:00:15 sauf qu'on en commet parfois aussi une deuxième.
00:00:18 Vous me suivez.
00:00:19 Emmanuel Macron a eu tort de ne pas participer à la marche contre l'antisémitisme.
00:00:23 C'est la faute originelle.
00:00:25 Il lui aurait été facile symboliquement d'être présent,
00:00:27 d'accueillir les uns et les autres au Sénat par exemple,
00:00:29 quand le cortège arrivait.
00:00:31 Célébrer Ranoukka hier au Palais de l'Elysée est un aveu.
00:00:35 Le président dit "j'ai commis une erreur"
00:00:38 et il veut rattraper ce manquement.
00:00:41 Et il déclenche alors une nouvelle polémique
00:00:43 qui sera instrumentalisée par ses adversaires.
00:00:46 Sur le fond, qu'Emmanuel Macron adresse un signe fort
00:00:50 aux Juifs français qui sont inquiets, qui sont menacés, qui sont tourmentés,
00:00:54 est important.
00:00:55 Emmanuel Macron prend en compte l'angoisse de la communauté juive de France
00:00:59 et ses débats incessants et picrocolins sur la laïcité
00:01:04 ne sont rien au regard du message présidentiel.
00:01:07 Hier, Emmanuel Macron a dit aux Français de confession juive
00:01:11 "Nous sommes avec vous" et plus encore "Nous sommes ensemble".
00:01:15 C'est l'essentiel à mes yeux.
00:01:18 - Michael Dos Santos.
00:01:23 - A un an de sa réouverture, Emmanuel Macron se rend
00:01:26 sur le chantier de Notre-Dame.
00:01:28 Après avoir été ravagé par les flammes en 2019,
00:01:31 le président de la République va constater l'avancée des travaux.
00:01:33 La célèbre flèche a notamment retrouvé sa croix.
00:01:36 La cathédrale aura retrouvé sa silhouette
00:01:38 avant les Jeux olympiques prévus l'été prochain.
00:01:41 Visite éclair d'Elisabeth Borne à Mayotte.
00:01:43 La Première ministre va annoncer une série de mesures
00:01:46 lors d'un séjour d'environ 12 heures.
00:01:48 Le département le plus pauvre de France est en proie
00:01:50 à de nombreuses difficultés.
00:01:52 La pénurie d'eau, la pression migratoire ou encore l'insécurité.
00:01:56 Enfin, à Londres, le sapin de Noël ne fait pas l'unanimité.
00:02:00 Dès son arrivée lundi dernier, il a été moqué par de nombreux habitants,
00:02:03 notamment sur les réseaux sociaux.
00:02:05 On lui reproche l'absence de branches et son aspect peu reluisant.
00:02:09 Chaque année, il est offert par la ville d'Oslo en Norvège
00:02:12 en remerciement de l'aide fournie pendant la Seconde Guerre mondiale.
00:02:15 - Eugénie Bastier, Georges Fenech, Eric Revelle, Gautier Lebret
00:02:20 et Joseph Macé Scarron sont là avec nous.
00:02:24 Ranouka, alors évidemment ça fait parler.
00:02:26 Mais vous m'amusez, quand le sage montre la lune,
00:02:29 Lidio regarde le doigt.
00:02:31 L'essentiel, il n'est pas là. L'essentiel, c'est le message.
00:02:34 Mais oui, parce que je vous connais.
00:02:36 - Il n'a même pas besoin de répondre.
00:02:39 - Vous m'amusez.
00:02:41 - Le petit entre-soi parisien, vous allez être entre vous.
00:02:44 Ça me fatigue.
00:02:46 - Le petit entre-soi parisien ?
00:02:47 - Mais arrêtez.
00:02:48 - Absolument, toute la classe se les discarraie.
00:02:49 - Oui, mais parce qu'elle est complètement déconnectée, comme toujours.
00:02:51 Ça me fatigue, ces discussions sur la laïcité.
00:02:54 - Entièrement.
00:02:55 - Eugénie Bastier.
00:02:56 Voyons les images quand même de Ranouka.
00:02:59 Une bougie a été annulée.
00:03:01 - Mais vous me fatiguez.
00:03:02 - Mais oui.
00:03:03 Voyons la séquence et je vous donne la parole.
00:03:05 Mais oui, parce que vous êtes à côté.
00:03:08 - Je n'en ai même pas parlé.
00:03:09 - Mais oui, mais je sais ce que vous allez dire.
00:03:11 Écoutez la séquence.
00:03:13 - J'allais dire que vous étiez brillant.
00:03:15 - Je vous permettais, par exemple, qu'on chante un petit chanson.
00:03:42 - Je peux.
00:03:46 - Je vais chanter "Mautour".
00:03:52 Il y a 15 strophes.
00:03:54 On va faire juste la première.
00:03:55 - Eugénie Bastier.
00:03:57 - Je ne pense même pas que ce soit une question de laïcité ou pas laïcité.
00:04:01 Ce qui me frappe, c'est l'absence de colonne vertébrale de notre président de la République.
00:04:05 Un jour, il dit qu'il faut mettre une coalition anti-Daesh contre le Hamas.
00:04:09 Le lendemain, il reproche aux Israéliens leur bombardement
00:04:11 et dit qu'ils ne vaincront jamais le Hamas en 10 ans.
00:04:14 Là, il ne va pas à la manifestation contre l'antisémitisme.
00:04:17 Où ça place, vous l'avez très bien dit, aurait pu être légitime.
00:04:20 Et il fait une cérémonie religieuse à l'Élysée.
00:04:22 Moi, je ne suis pas une apôtre de la laïcité.
00:04:25 J'en ai parlé la semaine dernière au sujet des crèches.
00:04:27 Je pense que ce n'est pas le bon argument.
00:04:29 Mais en faisant ça, il nourrit l'antisémitisme en réalité.
00:04:31 Parce qu'il va nourrir l'idée d'un deux poids, deux mesures.
00:04:34 - Il avait fait une première erreur.
00:04:36 - Que la communauté juive serait privilégiée, etc.
00:04:38 - Je suis désolée. Il est allé à la messe quand le pape est venu en septembre.
00:04:42 Très bien. Moi, ça ne me dérange pas.
00:04:44 S'il s'était rendu dans une synagogue pour Hanoukka, ça ne m'aurait pas dérangé.
00:04:47 Par contre, à l'Élysée, je suis désolée, il va nourrir un procès en deux poids, deux mesures.
00:04:52 Et d'ailleurs, de nombreux Juifs ont dit que c'était un scandale ce qu'il avait fait.
00:04:57 Parce qu'il nourrit l'antisémitisme.
00:04:59 Ah oui, sur les réseaux sociaux, Mickael Sadoun, par exemple,
00:05:02 qui vient régulièrement sur CNews, a dit...
00:05:04 - L'ancien porte-parole Julien Baoul de TSAG,
00:05:06 Julien Baoul, israélien, a dit que c'était une mauvaise idée depuis...
00:05:09 - C'est une mauvaise idée qui, à mon avis, fragilise même les Juifs de France.
00:05:13 - Là où vous avez raison, c'est la colonne vertébrale d'Emmanuel Macron.
00:05:16 - C'est illisible. C'est un acrobat.
00:05:18 - Je suis d'accord avec vous. Ce chèvrichouisme...
00:05:21 - Chèvrechoutisme.
00:05:23 - C'est un chèvrechoutiste.
00:05:25 - C'est François-Olivier Gisbert qui a emplacé cette information.
00:05:27 - Mais il a raison. C'est un chèvrechoutiste.
00:05:29 - Il a des arguments qui étaient à l'époque pour préserver l'unité du pays.
00:05:32 - Il n'a pas allé à une marche contre l'antisémitisme.
00:05:34 - Je suis d'accord avec vous, mais là, dans les circonstances particulières,
00:05:37 le message essentiel...
00:05:39 - Il aurait pu aller dans une synagogue s'il avait envie.
00:05:41 - Tout ça est possible, mais je pense que...
00:05:43 - Il aurait surtout dû aller à cette marche.
00:05:45 - Le message essentiel, vous l'oubliez, c'est de dire "nous sommes".
00:05:49 - Et ça, en plus, Pascal, il aurait pu le dire pendant la marche ensemble.
00:05:52 - C'est ça, le message essentiel.
00:05:54 - Ce n'est pas du tout le même message. Ce sont deux messages différents.
00:05:57 S'il va à la marche, ou s'il accueille la marche,
00:06:00 il va dire "nous sommes là pour vous protéger", parce qu'il y a la marche.
00:06:03 Aujourd'hui, en faisant Chanouka à l'Elysée,
00:06:07 il met en danger, ce qu'a dit Eugénie Bastiais, elle a tout à fait raison,
00:06:11 il met en danger les Juifs de France.
00:06:15 Il les met en danger. Je suis désolé.
00:06:17 - Je ne l'avais pas dit comme ça, mais...
00:06:19 - Mais oui, mais bien sûr.
00:06:21 - Quand la discussion se met en place, je n'avais pas imaginé
00:06:24 qu'il mettait en danger les Juifs de France en faisant ça hier soir.
00:06:27 - Et dans trois mois, vous verrez qu'il fera une cérémonie musulmane,
00:06:30 parce qu'il voudra...
00:06:32 - Est-ce qu'il va faire comme cérémonie musulmane à l'Elysée ?
00:06:35 - Non. - Vous êtes sérieuse ?
00:06:37 - Il faudra bien qu'il donne des gages.
00:06:39 - Vous dites vous-même, Pascal.
00:06:41 Vous dites "on n'attrape pas une erreur en en commettant une".
00:06:44 Mais vous le dites vous-même.
00:06:46 - Parce que ma pensée est nuancée, ami.
00:06:48 - Complexe, elle est très complexe.
00:06:50 - Elle démarre fort. - Même moi, je la trouve trop complexe.
00:06:53 - C'est Joseph qui comprend.
00:06:55 - Je ne peux pas parler.
00:06:57 - Ce que je veux vous dire, c'est que ça va agiter le microcosme.
00:07:00 - Avec raison, c'est la première fois dans l'histoire de la Chambre des Républicains...
00:07:04 - Je veux reprendre à mon compte la formule du débat Picro-Colin
00:07:07 sur la laïcité. Il y en a marre.
00:07:09 La laïcité, ça ne veut pas dire la négation des religions.
00:07:12 - Mais là, ce n'est pas une question de laïcité.
00:07:14 - Attends, ça ne veut pas dire la négation des religions.
00:07:17 Il y a un bureau des cultes au ministère de l'Intérieur.
00:07:20 Moi, quand j'étais député, j'allais à mes fêtes catholiques.
00:07:23 - Ça n'a rien à voir.
00:07:25 - J'allais quand on m'invitait à la synagogue,
00:07:27 et j'allais faire la rupture du ramadan avec les musulmans.
00:07:29 J'étais très heureux de le faire.
00:07:31 - C'est dans la salle des prêtres de l'Élysée.
00:07:33 - Arrêtez, vous êtes des laïcistes et des laïcats.
00:07:35 - Ça n'a rien à voir.
00:07:37 - Est-ce que vous voulez que je vous montre quelques extraits ?
00:07:39 - Non, ça ne me choquerait pas.
00:07:41 - La rupture de Jeanne à l'Élysée, ça ne vous choquerait pas.
00:07:43 - Il faut au contraire faire vivre, si elle relève.
00:07:45 - Est-ce qu'on peut remettre la raison ?
00:07:47 - La raison, c'est la remise...
00:07:49 - Le général de Gaulle n'a jamais la mère en commun.
00:07:51 - Il communiait à l'Élysée le général de Gaulle.
00:07:53 - Il avait une chapelle à lui.
00:07:55 - Il avait une chapelle à lui.
00:07:57 - Il faut défendre...
00:07:59 - Discrètement, pas devant les caméras.
00:08:01 - La raison, c'est la remise...
00:08:03 - Commençons par le début.
00:08:05 - La raison, c'est la remise d'un prix
00:08:07 contre l'antisémitisme par l'ensemble.
00:08:09 - Le président du CRIF vient de dire à l'instant
00:08:11 que célébrer la fête juive de la Ducal Élysée était une erreur.
00:08:13 - Bien sûr.
00:08:15 - Le président du CRIF.
00:08:17 - Il a raison.
00:08:19 - Ce n'est pas un picroponore, parce que la communauté juive elle-même...
00:08:21 - Cette cérémonie est une cérémonie privée.
00:08:23 - C'est une cérémonie privée.
00:08:25 - Le CRIF...
00:08:27 - Jusqu'en Israël, un porte-parole de Tzal,
00:08:29 franco-israélien, a dit que ça mettait
00:08:31 une cible potentiellement sur les Juifs de France.
00:08:33 - Écoutez, c'est pour ça que la décision est là.
00:08:35 - C'est important.
00:08:37 - Les gens ne sont pas forcément tous d'accord les uns les autres.
00:08:39 Moi, je voulais vous montrer
00:08:41 deux ou trois séquences,
00:08:43 plus exactement. Vincent Auriol,
00:08:45 président de la République française,
00:08:47 que vous avez bien connu.
00:08:49 En 1953, le 16 janvier,
00:08:51 vous n'étiez pas dans la délégation.
00:08:53 Mais ce jour-là, vous allez voir
00:08:55 le nonce apostolique
00:08:57 en France, c'est le cardinal
00:08:59 Roncalli, et il est à l'Élysée
00:09:01 et il lui met la barrette.
00:09:03 Il lui met la barrette.
00:09:05 Regardez cette séquence, parce que
00:09:07 évidemment, les liens entre
00:09:09 l'Église de Rome et
00:09:11 la France sont si forts
00:09:13 que ce jour-là, le président de la République, lui met
00:09:15 la barrette. Regardez.
00:09:17 - En même temps,
00:09:19 à l'Élysée, le président de la République,
00:09:21 rééditant le geste
00:09:23 traditionnel des souverains français
00:09:25 depuis Henri IV, imposait
00:09:27 à Mgr Roncalli, nonce apostolique,
00:09:29 la barrette cardinalis
00:09:31 en présence de M. René Maillet.
00:09:33 Il remettait
00:09:35 ensuite la grande croix de la Légion d'honneur
00:09:37 au nouveau cardinal qui va bientôt quitter Paris.
00:09:39 - Bon.
00:09:41 - Ça n'a rien à voir.
00:09:43 - Rien. - Ça n'a strictement...
00:09:45 - Ça n'a rien à voir, sauf que c'est un geste...
00:09:47 - Est-ce que c'est une témoignage religieuse ?
00:09:49 - Non. - La réponse est non.
00:09:51 Pourquoi tout mélanger ? Ça n'a rien à voir.
00:09:53 - En plus, c'est une preuve de gallicanisme.
00:09:55 C'est justement le pouvoir religique
00:09:57 qui impose le pouvoir religieux.
00:09:59 C'est pas le président qui s'est mis à genoux
00:10:01 devant le cardinal. - Le président du CRIF
00:10:03 était présent hier à l'Élysée. Il n'a rien dit
00:10:05 sur le moment. Rien.
00:10:07 - On a en question Jean-Luc Bourdin qui l'a dit,
00:10:09 c'est toute une erreur. - Oui, mais...
00:10:11 Bon, effectivement, c'est le président du CRIF.
00:10:13 Ça n'a pas arrangé les affaires, si j'ose dire,
00:10:15 d'Emmanuel Macron.
00:10:17 Autre passage. Alors là, on est en 2003.
00:10:19 Jacques Chirac
00:10:21 à l'Élysée. Et c'est vrai qu'on est
00:10:23 fatigué par ce débat
00:10:25 sur la laïcité qui, je le répète, n'existait
00:10:27 pas dans les années 70. Personne
00:10:29 ne m'a jamais parlé
00:10:31 dans les années 70 de la laïcité,
00:10:33 de vivre ensemble,
00:10:35 ou des valeurs de la République.
00:10:37 Ces trois expressions, je parle sous le contrôle
00:10:39 d'Éric, qui est de ma génération,
00:10:41 jamais on a entendu parler
00:10:43 de ça. Jamais.
00:10:45 - La Marseillaise, cette fameuse Marseillaise.
00:10:47 - On ne parlait pas du tout de ça. - Des joueurs
00:10:49 ne la chantaient pas. Ça ne posait absolument aucun
00:10:51 problème. Pourquoi ? Parce que personne ne faisait
00:10:53 le procès à Michel Platini de ne pas aimer, par exemple,
00:10:55 la France. Personne ! Ça serait venu
00:10:57 à l'idée de personne. Donc il ne la chantait pas,
00:10:59 on s'en fichait. Parce que, précisément,
00:11:01 nous vivions ensemble, il n'y avait pas de souci communautaire.
00:11:03 - Et c'était une erreur.
00:11:05 Et c'était une erreur. - C'est-à-dire ?
00:11:07 - C'est une erreur de ne pas la chanter. - Mais peut-être !
00:11:09 - Mais oui, mais sûrement ! - Mais ça c'est autre chose !
00:11:11 Mais ce que je veux dire, c'est que ce n'était pas un débat !
00:11:13 - Pourquoi il ne pouvait pas faire le procès des politiques en permanence
00:11:15 si vous ne le faites pas ? - Mais non, Pascal, vous avez raison.
00:11:17 - Je suis désolé ! - Mais pour une raison très simple.
00:11:19 - La société française était beaucoup plus soudée.
00:11:21 - Mais elle n'était pas fracturée du tout ! - Bien sûr !
00:11:23 - Mais elle n'était pas fracturée !
00:11:25 Il n'y avait pas de, comment dire,
00:11:27 de souci identitaire communautaire.
00:11:29 - C'est parce qu'on a cru ça qu'on a justement laissé se développer la tentation identitaire.
00:11:35 C'est exactement l'inverse, pardonnez-moi.
00:11:37 - Mais peut-être était-ce une erreur, peut-être.
00:11:39 Alors voyons ce qu'a dit Jacques Chirac en 2003 à l'Élysée,
00:11:41 sur la laïcité, c'est la fameuse loi 2003, ça a 20 ans !
00:11:45 Ça a 20 ans.
00:11:47 Écoutez Jacques Chirac.
00:11:49 - Dans la grande salle des fêtes de l'Élysée, ils étaient tous là.
00:11:53 Autorités politiques, religieuses et associatives.
00:11:55 Et c'est devant eux que le président de la République
00:11:57 a tranché le débat sur la laïcité.
00:11:59 Il y aura bien une loi,
00:12:01 elle devrait être mise en oeuvre dès la rentrée prochaine
00:12:03 et concernera l'école et l'hôpital.
00:12:05 - J'estime que le port de tenues ou de signes
00:12:11 qui manifestent ostensiblement l'appartenance religieuse
00:12:15 doit être proscrit dans les écoles, les collèges et les lycées publics.
00:12:21 Les signes dissonnent.
00:12:25 Les signes discrets, par exemple une croix, une étoile de David
00:12:29 ou une main de Fatima, resteront naturellement possibles.
00:12:33 En revanche, le voile islamique, quel que soit le nom qu'on lui donne,
00:12:37 la kippa ou une croix de manifestement de dimension excessive,
00:12:43 n'ont pas leur place dans les enceintes des écoles publiques.
00:12:47 - En revanche, la proposition de deux nouveaux jours fériés est retoquée,
00:12:51 même si chaque élève aura la possibilité de s'absenter
00:12:53 pour une grande fête religieuse de sa confession.
00:12:56 Au-delà, Jacques Chirac a voulu se poser en rassembleur.
00:12:59 Pour le chef de l'Etat, tout doit être fait pour lutter
00:13:02 contre les discriminations et réussir l'intégration.
00:13:05 - Tous les enfants de France, quelle que soit leur histoire,
00:13:11 quelle que soit leur origine, quelle que soit leur croyance,
00:13:15 sont les filles et les fils de la République.
00:13:19 Ils doivent être reconnus comme tels dans le droit,
00:13:22 mais surtout dans les faits.
00:13:24 - Des droits et des devoirs donc, mais pour tous.
00:13:27 Afin d'y veiller, le président de la République propose un code de la laïcité,
00:13:31 référence pour les fonctionnaires, un observatoire d'alerte
00:13:34 et la possibilité pour les chefs d'entreprise
00:13:36 de réglementer les signes religieux sur les lieux du travail.
00:13:39 - 17 décembre 2003.
00:13:41 - 20 ans.
00:13:43 - Pour moi, c'est une grosse erreur que la loi de 2003
00:13:45 soit faite au nom de la laïcité.
00:13:47 Je pense que l'interdiction du voile à l'école
00:13:49 ne devait pas être faite au nom de la laïcité.
00:13:51 C'est une question d'égalité des sexes.
00:13:54 Le voile est un symbole dégradant pour les femmes.
00:13:57 Ils considéraient que les petites filles doivent se voiler,
00:13:59 c'est les sexualiser.
00:14:01 Le vrai problème, le fond, c'est que nos valeurs,
00:14:03 les valeurs françaises, sont des valeurs d'égalité entre les sexes.
00:14:06 C'est au nom de ces valeurs-là qu'on intègre le voile.
00:14:08 Je ne vois pas le rapport entre le voile et la laïcité.
00:14:10 - Au nom de l'unité nationale...
00:14:12 - On est tombé dans cet engrenage, dans cet encosage
00:14:14 où tous les signes religieux sont considérés également.
00:14:16 - Au nom de l'unité nationale...
00:14:18 - Pour moi, le voile, le problème, ce n'est pas la laïcité.
00:14:20 C'est une question de pouvoir politique.
00:14:22 C'est une question d'égalité hommes-femmes.
00:14:24 Assumons nos valeurs.
00:14:26 Assumons la question substantielle de notre civilisation.
00:14:29 Ce n'est pas au nom d'une espèce de droit à la laïcité.
00:14:31 C'est une vision substantielle de quel est notre rapport aux hommes et aux femmes,
00:14:34 entre hommes et femmes. C'est ça, la question.
00:14:36 - Ce que dit Eugénie est essentiel.
00:14:38 Comme on n'a pas voulu entrer...
00:14:40 - On n'a pas voulu nommer nos valeurs.
00:14:42 - Défendre nos civilisations, défendre nos mœurs.
00:14:44 On n'a pas voulu défendre ce qu'est la France.
00:14:47 On a pris ce truc de la laïcité et à l'arrivée...
00:14:51 Pardonnez-moi, on a enfourché ça parce qu'on ne voulait pas dire...
00:14:55 - Non.
00:14:57 - Ce que dit très bien Eugénie.
00:14:59 - Je trouve que c'était le véhicule le plus astucieux...
00:15:01 - Astucieux, oui, c'était un truc...
00:15:03 - Non, pour préserver l'unité nationale.
00:15:05 Quand vous écoutez Jacques Chirac, il y a 20 ans, pardonnez-moi,
00:15:08 je ne vais pas faire de comparaison avec personne,
00:15:10 mais sur le fond et sur la forme, les choses ont beaucoup changé.
00:15:13 Je pense que Jacques Chirac incarnait à ce moment-là cette unité.
00:15:17 Et que parler de laïcité, même si je comprends votre argument Eugénie,
00:15:20 c'était à mon sens le véhicule le plus unitaire pour la nation
00:15:25 pour faire passer des règles qui ont été mais largement contournées depuis.
00:15:30 Sinon on ne débattrait pas sur ces plateaux des sujets qui nous assaillent.
00:15:33 - Les réactions.
00:15:34 - Pardon, moi je trouve au contraire, Pascal.
00:15:36 - Non, je ne suis pas...
00:15:37 - Je trouve au contraire que au moment...
00:15:39 - Vous avez dit laïcité, c'est une astuce pour ne pas assumer
00:15:41 l'événement, une question de moeurs.
00:15:43 - Mais il a raison.
00:15:44 - Moi je crois que j'ai le droit de me défendre, Pascal.
00:15:46 - Je veux dire, on n'a pas affronté, évidemment...
00:15:48 - On n'est pas affronté, oui.
00:15:50 - Bien sûr que ce n'est pas une question de laïcité,
00:15:52 c'est comme le dit très justement Eugénie,
00:15:54 c'est un rapport aux femmes, c'est un rapport au monde,
00:15:56 c'est un rapport à la culture.
00:15:57 - Je vous rappelle que dans un pays arabe qui est la Tunisie,
00:15:59 Bourguiba avait interdit le viol à l'école.
00:16:01 - Bien sûr.
00:16:02 - Et pourtant c'est un pays musulman.
00:16:04 - Alors les réactions, je ne les ai pas citées.
00:16:06 - Il n'a pas fait au nom de la laïcité.
00:16:08 - Les réactions...
00:16:09 - Non, il n'a pas fait au nom de la laïcité.
00:16:11 - Alors celle la plus forte qu'on va écouter tout à l'heure,
00:16:13 celle qui change tout dans le débat, c'est Yonatan Harfi
00:16:15 qui est président du CRIF, qui vient de dire sur Sud Radio
00:16:17 "Khanouka à l'Elysée, ce n'est pas l'endroit où allumer
00:16:19 une bougie, j'ai été surpris, je me demande pourquoi
00:16:21 Macron l'a fait, ce n'est pas son rôle."
00:16:23 Alors est-ce le grand raman ?
00:16:25 - Yonatan Harfi, c'est président du CRIF ?
00:16:27 - Oui, mais qui allume la bougie ?
00:16:29 - Rahim Korsia.
00:16:30 - Moi je pense que c'est Rahim Korsia qui a dû lui suggérer ça,
00:16:32 puisque c'est possible en tout cas.
00:16:36 Mais bon, c'est vrai que la position de Yonatan Harfi,
00:16:39 elle va faire parler forcément.
00:16:41 David Lysnard dit "Comment peut-on refuser de participer
00:16:43 à une marche chévique contre l'antisémitisme
00:16:45 au motif incongru et fallacieux de la sauvegarde
00:16:47 de l'unité nationale et célébrer une fête religieuse
00:16:49 au sein du palais présidentiel ?
00:16:51 A ma connaissance, c'est une première, contraire à la laïcité."
00:16:53 Adrien Quatennens, "Ce soir, le palais de l'Elysée
00:16:56 est devenu un lieu de culte, et dimanche matin
00:16:58 la messe en latin."
00:17:00 Ça serait une bonne idée d'ailleurs, la messe en latin.
00:17:02 Laïcité quand tu nous tiens.
00:17:04 Caroline Fourest, "La République laïque ne reconnaît aucun culte,
00:17:07 et la laïcité, elle nous protège tous.
00:17:09 Les Juifs parmi les premiers ont besoin qu'on renforce la laïcité,
00:17:11 pas d'un moment religieux, à l'Elysée qui l'affaiblit."
00:17:13 Et va relancer la compétition religieuse,
00:17:15 scandaleux et irresponsable.
00:17:17 Carole Delga, "L'Elysée n'est pas un lieu de culte,
00:17:20 à deux jours de l'anniversaire de la loi de 1905,
00:17:22 c'est un mauvais signal envoyé par l'État à la République,
00:17:24 on ne transige pas à la...".
00:17:26 Bref, tout le monde condamne.
00:17:28 Moi je trouvais,
00:17:30 je trouvais que,
00:17:32 et je le répète que l'essentiel,
00:17:34 j'avais envie de défendre le président Macron,
00:17:36 l'essentiel, c'est le message qui avait été envoyé aux Juifs français.
00:17:39 Si vous me dites qu'en plus les Juifs français,
00:17:41 ou les Français de confession juive,
00:17:43 n'ont pas apprécié ce message,
00:17:45 évidemment je...
00:17:47 évidemment je peux faire évoluer ma position.
00:17:50 J'avais pas ce sentiment pour tout vous dire.
00:17:53 C'est pire que ça, je voudrais juste revenir sur...
00:17:56 C'est une vraie fausse bonne idée, voilà.
00:17:58 Mais sur la question de la licité,
00:18:00 Eugénie a vraiment soulevé un problème qui est un problème important.
00:18:02 C'est-à-dire que lorsque Chirac...
00:18:04 Il a perdu le mojo, comme on dit quand même.
00:18:06 Parce que tout ce qu'il fait depuis le 7 octobre, il est à côté.
00:18:08 A chaque fois.
00:18:09 Mais surtout, comme le disait très bien Eugénie,
00:18:11 il se contredit en permanence.
00:18:12 Il dit "il faut arrêter d'avoir comme objectif d'éradiquer le Hamas
00:18:15 après avoir proposé une coalition internationale qui a fait pchit".
00:18:18 Il se rend pas à la manifestation avec des arguments très étonnants.
00:18:21 Et après, il organise ça effectivement à l'Élysée.
00:18:23 Je vous ai coupé...
00:18:24 Non, non, mais...
00:18:25 Non, en revanche, je...
00:18:27 Je vais revenir sur ce que dit Gauthier.
00:18:29 C'est-à-dire, la politique,
00:18:30 on sait tous que c'est une question de chance.
00:18:32 C'est une question de chance.
00:18:33 Il y a une question de chance pour les politiques.
00:18:35 Il y a une vista.
00:18:36 Or, le problème d'Emmanuel Macron,
00:18:39 c'est qu'il l'a eu à chaque fois pour se faire élire,
00:18:43 aller pour se faire conduire à l'Élysée,
00:18:45 et que quand on regarde d'une manière extrêmement précise
00:18:49 comment ça se passe, la durée de son mandat,
00:18:52 à chaque fois, il y a des événements catastrophiques
00:18:54 qu'il ne maîtrise pas.
00:18:55 Et pour le coup, il faisait l'impression
00:18:58 que c'est un chat noir, en permanence.
00:19:01 Après, il y a eu des décisions...
00:19:03 Il y a un truc qu'il a fait qui était plutôt bien,
00:19:05 c'était après la séquence Gilets jaunes,
00:19:08 quand il a repris le pouvoir,
00:19:10 avec ce grand débat dont on n'a jamais eu des résultats,
00:19:13 mais il était par terre,
00:19:16 et il a fait sa tournée,
00:19:17 et là, il a été plutôt bon.
00:19:19 Simplement, c'est des choses que tu ne peux faire qu'une fois,
00:19:21 parce que c'est que de l'axe.
00:19:22 - Comme ?
00:19:23 - Et c'est que du verbe.
00:19:25 - Pascal, il a été bon parce que...
00:19:27 - Et c'est le problème de Macron,
00:19:29 c'est qu'en fait, tu n'y crois plus
00:19:30 parce que ce n'est que du verbe.
00:19:32 Tout le monde comprend aujourd'hui que ce n'est que du verbe.
00:19:35 Et que c'est un verbe qui va dans tous les sens.
00:19:38 Donc, le cerveau étant cru,
00:19:40 en permanence, ça s'agit.
00:19:42 - La seule chose qui est bien,
00:19:43 là, c'est ce grand débat, vous trouvez ?
00:19:45 - Oui, je trouve que c'était bien.
00:19:47 - Justement, c'est comme...
00:19:48 - Comme, je trouvais que son initiative hier soir était intéressante.
00:19:50 - La conclusion de ce grand débat,
00:19:51 c'est que les caléides d'oléances des Français
00:19:52 ont fini par servir à caler les armoires du sous-prefecture.
00:19:54 - Mais je suis d'accord avec vous, c'était de la com'.
00:19:55 - Il ne s'est rien passé, derrière.
00:19:56 - Oui, mais c'était de la com'.
00:19:57 C'était une com' réussie.
00:19:59 - C'était une com' réussie.
00:20:00 - Au commencement, c'était le verbe.
00:20:01 - Comment ?
00:20:02 - Au commencement, c'était le verbe.
00:20:03 - Oui, mais avec...
00:20:04 - Non, le problème, c'est qu'avec...
00:20:06 - C'était le verbe aussi.
00:20:07 - Non, non.
00:20:08 - Oui.
00:20:09 - Derrière, là...
00:20:10 - C'était l'action.
00:20:11 - Oui, mais c'est pas ça, J. Macron.
00:20:12 C'est au commencement, il y avait un jeune...
00:20:13 - Enfin, là, c'est unanime.
00:20:14 C'est ennuyeux.
00:20:15 - Au commencement, il y avait un jeune gars.
00:20:16 - C'est unanime.
00:20:17 C'est unanime, sauf...
00:20:18 - Sauf pas ce qu'elle prouve.
00:20:19 Déjà...
00:20:20 - Sauf...
00:20:21 - Bah oui, mais...
00:20:22 - Sauf moi, je trouvais que c'était bien,
00:20:24 le signal qu'avait été envoyé.
00:20:25 - Bon, bah écoutez, c'est...
00:20:26 - Unanime.
00:20:27 - D'accord.
00:20:28 - Genre, j'en ai ensemble.
00:20:29 - Je faillote pas, hein.
00:20:30 Je suis d'accord.
00:20:31 - Oui.
00:20:32 - Sauf qu'au début de votre édito,
00:20:33 vous dites le contraire, Pascal.
00:20:34 - Oui, oui, oui.
00:20:35 - On ne dit pas une erreur,
00:20:36 on en vend une seconde, donc.
00:20:37 - C'est vrai qu'il y a deux Pascal Pros, maintenant.
00:20:38 - Mais oui.
00:20:39 - Et vu que...
00:20:40 - Mais il y a un Pascal en même temps.
00:20:41 - Il est comme Macron, il a des positions...
00:20:42 - Il a du en même temps.
00:20:43 Il a du en même temps.
00:20:44 - Il a du moment à faire une belote.
00:20:45 - Alternative.
00:20:46 - Ce que je trouve, je le répète, intéressant,
00:20:47 c'est le message de dire aux Français de confession juive,
00:20:48 nous sommes avec vous, nous sommes...
00:20:59 - Ça, il était temps.
00:21:00 - Voilà.
00:21:01 - Ça, il était temps.
00:21:02 - Ça, c'est les anciens.
00:21:03 - Il aurait pu le faire dès la marche.
00:21:04 - Il se serait pas pris de polémique.
00:21:05 - Mais non.
00:21:06 Ben, voyons, justement,
00:21:07 pour terminer sur ce sujet,
00:21:08 en Israël, Hanoukka, Régine Delfour,
00:21:09 c'est aujourd'hui, hein,
00:21:10 c'était une fête célébrée
00:21:11 dans des conditions particulières.
00:21:12 - La famille d'Omer a une famille
00:21:13 qui est très très très très très
00:21:14 particulière. La famille d'Omer allume la première bougie de Ranoukka ici sur la
00:21:20 place des otages à Tel Aviv. Omer a été kidnappé le 7 octobre alors qu'il était
00:21:25 au festival de Nova à Reim. Sa petite amie a été tuée. Ricardo, son oncle, l'a
00:21:30 vu dans une vidéo du Hamas et craint pour sa vie. "On est désespérée, nous
00:21:35 n'avons aucune nouvelle, nous ne savons pas ce qu'il se passe, nous ne savons pas
00:21:39 s'il est vivant, aucun soutien, nous ne savons pas, nous
00:21:42 sommes très inquiets, la Croix-Rouge ne fait pas son travail."
00:21:47 Être présent était une évidence pour tous à l'image de Maya dont le mari
00:21:52 combat dans la bande de Gaza. "Tout le monde connaît ici quelqu'un qui a été
00:21:57 kidnappé, tué ou qui se bat à Gaza. Mon mari est dans l'armée pour
00:22:06 défendre notre pays, mon meilleur ami a perdu son frère, il se bat à Gaza et sa
00:22:10 soeur est otage." Les familles avec lesquelles nous avons pu échanger ne
00:22:17 réclament qu'une seule chose, le retour des otages. "Bon on va faire une première
00:22:22 pause, on parlera de l'otage qui se trouve dans des conditions vraiment
00:22:27 dramatiques, c'est à dire que torturer pour les femmes violées, enfin
00:22:32 tous les témoignages qui nous parviennent des personnes qui ont été
00:22:35 libérées, c'est absolument atroce et puisqu'on parlait de la Croix-Rouge, à un
00:22:38 moment donné il va se poser aussi la question de l'action de la Croix-Rouge,
00:22:41 qu'est ce que la Croix-Rouge a fait, est-ce qu'elle a livré des médicaments
00:22:43 lorsqu'il le fallait etc. Il y a plein de questions derrière.
00:22:45 - Bon on va marquer une pause, on recevra tout à l'heure, je vous assure des
00:22:49 nombreux amis parce qu'on va recevoir François Gervais, le déraisonnement
00:22:52 climatique, climat, énergie, ressources, revenir à la science pour éviter la
00:22:56 ruine. Donc ça je vous préviens c'est quelqu'un qui n'a reçu nulle part, comme ça
00:23:00 c'est simple et le réchauffement climatique virgule vraiment dit-il.
00:23:04 Depuis 45, début de l'accélération des émissions dues à la combustion des
00:23:08 ressources fossiles, nous vérifions que la planète s'est réchauffée de 0,4 degré,
00:23:11 pas de 4 degrés, 0,4 degré etc. C'est très intéressant, vous connaissez notre
00:23:17 goût d'écouter et de recevoir, c'est pas n'importe qui, il est professeur
00:23:22 émérite à l'université de Tours, monsieur Gervais il a été directeur du
00:23:24 laboratoire du CNRS. - C'est pas un spécialiste du climat et tous ces articles ont été
00:23:29 refusés dans les publications scientifiques. - Et c'est pour ça que ça
00:23:33 nous intéresse d'autant plus. - Oui parce que c'est pas un scientifique, ça vous intéresse.
00:23:37 - C'est parti du truc au début non ? - Bah oui, écoutez il aura la parole tout à l'heure,
00:23:41 il aura la parole tout à l'heure, il a relu des rapports du GIEC, il aura la parole tout à l'heure.
00:23:46 Ce qui est intéressant c'est... - Non, pas sûr de ça. - Non ? En tout cas ce qui est intéressant c'est
00:23:50 d'écouter, je le dis toujours, des personnalités qui peuvent dire autre
00:23:54 chose, il me semble que c'est... on peut, non ? - Oui, on peut oui. - Vous n'êtes plus maintenant là-dessus.
00:24:00 - On peut, j'ai dit on peut, oui on peut mais... - Le climat c'est pas une religion.
00:24:05 - On peut inviter aussi des gens qui pensent que la terre est plate. - Sur des sujets scientifiques comme ceux-là,
00:24:08 est-ce qu'on est à compétence pour cadrer le débat ? - Non mais moi je suis pour la liberté, je ne vous prétendais pas l'inviter.
00:24:14 - Je rappelle quand même que Eugénie Bastier a animé avec talent une revue justement qui parlait de ces questions.
00:24:20 Limite c'est... bon. - Mais ça serait pas mal un jour de recevoir quelqu'un qui dit que la terre est plate.
00:24:25 - Bah oui avec plaisir. - Je trouve que ça pourrait être intéressant d'écouter... - Elle est marrante en tout cas.
00:24:30 - Non non non non... - C'est vrai que c'est une patate. - Mais je crois d'ailleurs qu'il n'y a personne qui défend cette idée.
00:24:35 - Ah bah il y a des platistes. - Si si si si si ! - C'est sûr qu'il y a des platistes ! - Non mais on dit ça pour rire.
00:24:39 - Aux Etats-Unis il y a beaucoup de platistes. - Ah non mais bien sûr. - Non je crois pas.
00:24:42 - Bien sûr que si. - Mais il y a des représentants de toutes les idées absurdes vous savez.
00:24:46 - Je... - Là vous êtes en train de désamorcer le candidat suivant là.
00:24:51 - Il est 9h25. - S'il est dans le taxi il va être content. - Non mais il est 9h25, la pause nous est revenante dans une seconde.
00:24:57 - On écoutera Yonatan Harfi dans une seconde mais Mickael Dos Santos nous rappelle les titres du jour.
00:25:05 Les combats se poursuivent dans le sud de la bande de Gaza. L'armée israélienne continue son offensive terrestre dans plusieurs grandes villes dont Cannes.
00:25:15 Près de 2 millions de civils se sont réfugiés vers la frontière égyptienne.
00:25:19 Lors d'un échange avec Benyamin Netanyahou, le président américain Joe Biden a insisté sur la nécessité de protéger ses civils.
00:25:25 Le tribunal de Paris rend sa décision pour 6 jeunes jugés pour leur implication dans l'assassinat de Samuel Paty.
00:25:32 Après deux semaines de procès à huis clos, les prévenus collégiens au moment des faits sont accusés d'avoir surveillé les abords de l'établissement
00:25:38 et d'avoir communiqué l'identité de l'enseignant à l'assaillant contre rémunération.
00:25:43 Enfin, Hunter Biden inculpé pour fraude fiscale.
00:25:47 Âgé de 53 ans, le fils du président américain aurait été impliqué dans un stratagème qui lui a permis d'éviter de payer 1,4 millions d'impôts.
00:25:55 Selon l'accusation, l'ancien avocat et homme d'affaires a dépensé cet argent pour financer sa consommation de drogue,
00:26:00 s'offrir la compagnie d'escorte ou encore des voitures et des vêtements de luxe.
00:26:04 On va donc écouter Jonathan Arfi, je rappelle qu'il était hier soir à l'Elysée au moment de la célébration de Ranukkah par le président de la République.
00:26:12 Et ce matin, il était sur Sud Radio et lui-même a été étonné de cette célébration.
00:26:18 – Donc fête religieuse, pour nous, résumé, on ne va pas passer toute la matinée là-dessus,
00:26:22 mais tout de même, fête religieuse à l'Elysée, palais présidentiel dans une république laïque, c'est une faute ?
00:26:29 – Vous savez, l'invitation ne portait pas sur… – Non, d'accord.
00:26:31 – Pour être précis, non, pour être précis sur ce qui s'est passé.
00:26:34 L'invitation ne portait pas sur cette fête religieuse et à l'occasion de ce prix, il y a eu cet allumage de bougie.
00:26:39 Je pense que c'est une erreur et qu'elle n'aurait pas dû se produire.
00:26:42 – Alors visiblement, on commence à comprendre comment ça s'est passé.
00:26:45 C'est Rahim Korsia qui était présent et on rappelle que Rahim Korsia est le grand rabbin aujourd'hui.
00:26:51 C'est lui qui a proposé ça à Emmanuel Macron et surtout…
00:26:56 – Et il a été écouté. Une fois c'est Yassine Belattar, une fois c'est Rahim Korsa.
00:27:00 – En tout cas, là, Rahim Korsia aussi a présenté cela comme un geste destiné aux victimes du 7 octobre.
00:27:11 – 40 Français sont morts et on attend toujours l'hommage aux Invalides.
00:27:14 – Donc à ce moment-là, pour Emmanuel Macron, j'imagine qu'il faut prendre la décision très rapidement.
00:27:21 Ça s'est fait hier à l'Élysée, ce n'était pas préparé, ça n'avait pas été pensé avant.
00:27:27 Donc comment refuser de vouloir rendre hommage aux victimes du 7 octobre ?
00:27:34 Je trouve que cette polémique est disproportionnée, c'est mon sentiment.
00:27:38 Je trouve que sur le fond…
00:27:39 – Non, elle n'est pas disproportionnée.
00:27:41 – Maintenant, les arguments que vous mettez, ceux-là…
00:27:42 – Parce que vous qui aimez les événements qui révèlent, comme un élément,
00:27:48 au sens chimique du terme, qui révèlent des dysfonctionnements,
00:27:51 là, il y a tous les dysfonctionnements.
00:27:52 – Mais c'est possible.
00:27:53 – La préparation, le fait de… le dernier qui parle a raison, tous ces éléments.
00:27:59 – L'argument le plus fort que vous mettez…
00:28:01 – C'est extrêmement symbolique.
00:28:02 – L'argument que vous mettez le plus fort en place, à mes yeux,
00:28:05 c'est que ça puisse mettre en difficulté les Juifs français.
00:28:09 C'est ça, si tel est le cas, effectivement…
00:28:13 – Monsieur Archie a compris, bien évidemment, lui.
00:28:15 – Je me range à vos arguments, si c'est le cas.
00:28:18 Mais l'intention, si j'ose dire, n'était pas évidemment celle-là.
00:28:22 Il n'y avait pas de mauvaise intention.
00:28:24 – Non, personne ne dit ça.
00:28:25 – Oui, voilà.
00:28:26 Maintenant, j'imagine que ça fera…
00:28:30 Chacun pourra donner son avis et toute la journée, ça va, effectivement, ça sera le cas.
00:28:35 Alors, Jean-Luc Mélenchon, "Je me sens abandonné", a-t-il dit,
00:28:38 accusé de nourrir l'antisémitisme.
00:28:41 Jean-Luc Mélenchon se défend d'avoir manqué à son devoir envers la communauté juive.
00:28:44 Pour lui, la communauté juive l'a abandonné.
00:28:47 Le leader, d'ailleurs, le mot "abandonné", a une résonance religieuse.
00:28:51 "Pourquoi m'as-tu abandonné ?"
00:28:53 – Je crois que c'est une parodie, la déclaration de Jean-Luc Mélenchon.
00:28:56 Je crois que c'est une parodie.
00:28:57 Oser dire "la communauté juive m'a abandonné"
00:28:59 après ce qu'il a fait et ce qu'il a dit, franchement, c'est presque comique.
00:29:03 C'est presque du second oeiller.
00:29:04 – Les provocateurs, c'est à ça qu'on les reconnaît.
00:29:06 Ce genre de déclaration, parce que j'essaie de faire du pro,
00:29:10 je ne sais pas si vous avez senti la subtilité dans ce que je viens de dire.
00:29:14 – La vraie citation, c'est "ils osent tous", c'est à ça qu'on le reconnaît.
00:29:16 – C'est ça.
00:29:17 – Mais ça, ce n'est pas les provocateurs, c'est le mot de l'odiard.
00:29:21 – C'est autre chose.
00:29:22 – Les cons osent tous, c'est même à ça qu'on les reconnaît.
00:29:25 Mais là, il provoque…
00:29:27 – C'est un provocateur né.
00:29:28 – Oui, bien sûr.
00:29:29 – C'est de la folie douce.
00:29:30 Mais comment est-ce qu'il peut dire des choses comme ça ?
00:29:33 – Est-ce qu'on pourrait arrêter de commenter les déclarations de Jean-Luc Mélenchon ?
00:29:36 – Oui, on peut, on peut.
00:29:39 – Il y a un mot qui a été pris pour ça, qui est le mot "mélenchonade".
00:29:42 Et je trouve que c'est un mot très joli.
00:29:44 – Alors, vous avez raison, on ne va pas les commenter,
00:29:46 mais on va quand même les citer.
00:29:47 Je me sens abandonné par ceux que j'ai défendus toute ma vie,
00:29:49 jamais nous n'avons manqué à notre devoir, ni au principe qu'ils le défendent.
00:29:53 Alors, il a donné cet entretien à "Orient 21".
00:29:56 – Ah oui.
00:29:57 – Vous connaissez ?
00:29:58 – C'est une revue qui a des reportages de qualité,
00:30:01 mais qui est totalement islamo-gauchiste, on peut le dire.
00:30:04 – La communauté juive que j'ai connue, avec qui j'ai milité lorsque j'étais élu,
00:30:07 de Massy vivait dans le débat et assumait ses divergences.
00:30:10 Il y avait les culturels et les culturelles.
00:30:11 La gauche, c'était les culturels.
00:30:13 – Historiquement, la communauté juive avait fait le choix juste et judicieux de la gauche.
00:30:17 Alors ça, c'est très intéressant ce qu'il dit, parce que ça c'est vrai.
00:30:21 Mais la communauté juive a bien compris…
00:30:24 – Je ne suis pas sûre que ce soit entièrement vrai,
00:30:26 parce qu'en fait, l'élite de la communauté juive était assez à gauche,
00:30:31 mais les institutions représentatives étaient assez à gauche.
00:30:34 Est-ce que l'entièreté de la communauté était assez à gauche ?
00:30:36 Il y avait déjà des juifs de droite,
00:30:38 et même des juifs d'extrême droite dans les années 70-80.
00:30:42 – Globalement, la communauté juive était à gauche,
00:30:45 mais la communauté juive a bien compris qu'aujourd'hui, la gauche ne la défend pas.
00:30:50 Et qu'au contraire, elle la vendra aux islamistes.
00:30:54 C'est ça qu'elle a compris, la communauté juive.
00:30:57 Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, elle est plus proche d'une sensibilité de droite,
00:31:02 voire parfois plus à droite.
00:31:04 Bien sûr, parce qu'elle a bien compris qu'elle est en danger avec la gauche,
00:31:08 puisque la gauche elle-même…
00:31:09 – Pas tout, comme je vous disais, pas tout.
00:31:11 – Est-Islamo-gauchiste ? Pas tout, bien sûr, mais c'est des grandes tendances.
00:31:14 Oui, pas toutes, mais bon, Jean-Luc Mélenchon…
00:31:17 – Et le leader de gauche ?
00:31:18 – La NUPS, je suis désolé de vous le dire.
00:31:21 La NUPS, c'est quoi ? Qu'est-ce qu'il reste de la gauche quand il n'y a plus la NUPS ?
00:31:25 – Tous les socialistes ne sont pas à la NUPS.
00:31:26 – Non, mais…
00:31:28 – La NUPS, ça n'existe plus.
00:31:29 – Oui, voilà, c'est surtout ça, la NUPS.
00:31:31 Même Jean-Luc Mélenchon, enterré à la NUPS, ça n'existe plus.
00:31:33 C'était une alliance électorale pour les dernières législatives, terminé.
00:31:37 Un confinement pour les Jeux olympiques, vous avez peut-être vu cette formation.
00:31:40 – C'est le Monde qui a rétropédalé sur ce terme.
00:31:42 – Oui, alors c'est le canard enchaîné aussi qu'a relayé hier
00:31:45 dans un article "L'enfer des transports", une lettre de Marc Guillaume,
00:31:47 préfet de la région Île-de-France, adressée à Clément Beaune.
00:31:51 Le préfet affirme que les transports franciliens ne pourront pas accueillir
00:31:54 l'affluence des spectateurs venus pour les JO.
00:31:58 Et il y a un confinement olympique,
00:32:00 mais j'ai l'impression que le mot confinement, après le QR code…
00:32:04 – C'est ça, non mais c'est les conséquences du Covid, c'est formidable.
00:32:07 – Mais voyez, on peut reconnaître une chose à Anne Hidalgo,
00:32:10 je ne sais pas si vous vous souvenez, il y a quelques semaines,
00:32:11 elle avait attiré l'attention, elle avait dit "attention,
00:32:14 les transports de l'Île-de-France ne seront jamais prêts
00:32:17 pour accueillir les supporters".
00:32:20 – Elle l'avait dit, elle l'avait dit.
00:32:22 – Là-dessus, elle n'a peut-être pas tort.
00:32:23 – Mais évidemment qu'elle a raison, vous prenez le métro de temps en temps,
00:32:27 l'RR, vous avez vu ce qui s'est passé hier dans l'RR, mais c'était hallucinant.
00:32:30 – L'RR, mais à chaque fuite d'eau.
00:32:32 – Non, mais le A, le B, tout était en panne,
00:32:34 il y a des centaines de millions de personnes,
00:32:36 des milliers de personnes, ils se sont retrouvés à quai.
00:32:38 – Des millions peut-être pas, oui.
00:32:39 – Non, des milliers de personnes, mais attendez, c'est terrifiant.
00:32:43 Si vous voulez voir l'état de ce pays, il y a juste à prendre…
00:32:45 – Le président de la RATP, Jean Castex, demander lui des comptes.
00:32:48 – Si vous voulez voir l'état de ce pays, il y a juste à prendre le RERB.
00:32:53 Voilà, 40 ans, tu te dis "mais où passe l'argent ? Qu'est-ce qu'ils ont fait ?"
00:32:58 C'est une… – C'est une honte.
00:33:01 – Pardon, mais les Jeux Olympiques, c'est une…
00:33:04 je ne pense pas que ça va être une catastrophe,
00:33:07 mais c'est vraiment la France pour Temkin, on va montrer pendant…
00:33:09 on va dépenser des millions pour un quart d'heure de gloire d'Hidalgo et de Macron.
00:33:13 – Pas Hidalgo, je ne suis pas sûr.
00:33:14 – Bah si, parce qu'elle va se remonter pendant des années ensuite,
00:33:17 parce qu'elle a organisé les JO, et tout ça pour quelque chose
00:33:19 qui ne va rien rapporter aux Français,
00:33:21 qui va coûter de l'argent au contribuable.
00:33:23 Moi, depuis le début, je suis très réservée sur ces JO,
00:33:25 je vois que Laurent Wauquiez se vante d'avoir obtenu les JO pour les Alpes,
00:33:30 pareil, personne ne les voulait ces JO,
00:33:32 on se vante de les avoir obtenus,
00:33:34 alors qu'il n'y avait pas vraiment d'autres candidats en lice.
00:33:36 Voilà, moi je trouve que ces élus qui sont obsédés par la fame des Jeux Olympiques
00:33:42 sont assez déconnectés, je pense, des préoccupations des citoyens.
00:33:46 – C'est les mêmes. – C'est quand même les JO.
00:33:48 – Mais quoi les JO ? – Ah oui, merci Georges, c'est quand même les JO.
00:33:52 – Mais c'est quoi, c'est pas un argument, c'est quand même les JO ?
00:33:54 Ça va pourrir la vie des franciliens ?
00:33:57 – En tant, on est fiers d'avoir les JO.
00:33:59 – De Gaulle, vous faisiez beaucoup de tautologie.
00:34:00 – Demandez aux parisiens s'ils sont fiers d'avoir les JO.
00:34:02 – Moi je ne suis pas du tout fière d'avoir les JO.
00:34:04 – Non mais demandez, c'est vrai que je vais vous dire,
00:34:06 c'est une déconnexion entre l'élite qui est obsédée par les JO
00:34:10 et les gens ici à Paris, ils n'ont qu'une idée, c'est surtout de…
00:34:13 – Vous ne voulez pas que l'on en pense, alors.
00:34:15 – Je ne veux même pas vous dire ce que je pense,
00:34:17 parce que ce n'est pas l'important, tout le monde sait,
00:34:19 l'important c'est de ne pas être à Paris entre le 15 juillet et le 15 août,
00:34:22 tout le monde le sait, que voilà, ça ennuie tout le monde,
00:34:25 que c'est juste l'enfer, que ça va coûter une blinde et que ça ne sert à rien.
00:34:28 – Merci.
00:34:29 – Mais il faut quand même, voilà, des JO c'est formidable.
00:34:33 – Il n'y a pas un JO qui a rapporté de l'argent depuis 100 ans.
00:34:36 – On va montrer Paris.
00:34:37 – Ah oui, on va montrer Paris.
00:34:38 – La Tour Eiffel va boisser comme ça en ce moment.
00:34:41 – Comme dit Julie, ça sera évident.
00:34:42 – Il n'y a que d'autres choses en France que de s'occuper des JO.
00:34:44 – Évidemment.
00:34:45 – Mais c'est pété maintenant, on s'est pris.
00:34:46 – On n'est pas prêt, on a payé à l'arrêt, on n'a plus les moyens, l'encueil.
00:34:51 – Ah les JO, les JO.
00:34:53 – Parce que vous représentez l'élite, vous êtes déconnectés.
00:34:56 – Oui.
00:34:57 – Il n'y a qu'un point sur lequel on est prêt, c'est le QR code.
00:35:00 Et là, je voudrais quand même revenir sur le fait que,
00:35:03 lorsque, au moment du Covid, a été mis en place le QR code,
00:35:06 il y a quand même des voix qui se sont élevées pour dire "attention,
00:35:09 parce que ce qui est mis en place là va servir dans le futur".
00:35:12 Et alors, tout de suite, ça a été "mais non, vous êtes dans le complotisme,
00:35:15 ce n'est pas possible, ce sera pour le Covid et après…"
00:35:17 – Là, ça c'est 15 jours.
00:35:19 – Pardon ?
00:35:20 – C'est 15 jours.
00:35:21 – C'est un mois.
00:35:22 – Oui mais bon…
00:35:23 – Vous avez vu aussi ce qui est…
00:35:24 – Qu'on mette en place…
00:35:25 – … pendant les mois.
00:35:26 – Dans toutes les grandes épreuves, il y a eu des mesures de grande sécurité.
00:35:30 – Quand on dit aussi aux entreprises "faites en sorte que vos salariés,
00:35:33 le maximum de salariés", parce qu'il y a de plus en plus de véritables
00:35:35 dans ce sens, soit en télétravail, vous pensez que ça ne va pas affecter
00:35:38 la vie économique ?
00:35:39 – Entre le 15 juillet et le 15 août, c'est pas un drame,
00:35:41 ils sont tous en vacances.
00:35:42 – Pardon, pendant un mois ? Non.
00:35:43 – C'est bon, tout ça, bref.
00:35:46 Alors, le périph', la bataille du périph', elle est picrocoline également,
00:35:50 la ville de Paris souhaite limiter la vitesse du périph' à 50 km/h d'ici 2024.
00:35:55 Il faut quand même savoir que tu n'es jamais à 50 km/h sur le périph',
00:35:59 de 5 heures du matin jusqu'à 22 heures du soir, on est d'accord ?
00:36:02 – Non, c'est à 12 à l'heure.
00:36:03 – Bon, donc tu vas être au-dessus de 50 entre 22 heures et peut-être 5 heures du matin,
00:36:08 c'est le seul moment où il n'y a pas trop de monde sur le périph'.
00:36:11 Donc tu vas faire une mesure pour la nuit, en gros, parce qu'autrement ça va être en végétal,
00:36:15 et tu fais toute une polémique là-dessus.
00:36:16 Tout ça est grotesque, c'est à l'image de ceux qui nous dirigent, bien évidemment.
00:36:19 Donc tout ça n'a pas de sens et c'est que de la com', une nouvelle fois.
00:36:23 Donc monsieur Grégoire qui est…
00:36:25 – Clément Boune qui est à Nidalgo…
00:36:27 – Mais non, mais vous êtes d'accord ou pas ?
00:36:29 Ce n'est que de la com', ça n'a pas de sens, le CO2 de personne est à 50 !
00:36:34 – Le salaud de Paris qui commence !
00:36:36 – Entre le ministre des Transports qui veut remplacer la maire de Paris et Nidalgo.
00:36:40 – Donc évidemment tu perds ton temps pour n'importe quoi,
00:36:45 donc c'est quand même assez ennuyeux de perdre son temps pour n'importe quoi.
00:36:48 Il y a peut-être des choses un peu plus…
00:36:49 Qu'est-ce qu'il a dit Emmanuel Grégoire ?
00:36:51 Je vous confirme que nous baisserons la vitesse.
00:36:53 Notre analyse c'est que l'on peut baisser la vitesse pour des enjeux environnementaux
00:36:55 comme on le souhaite.
00:36:56 – Mais elle est à 12 à l'heure sur le périph' pendant 20h/24.
00:36:59 – Il dit ça parce que Clément Boune a dit qu'il ne validerait pas
00:37:01 le ministre des Transports la décision d'Nidalgo.
00:37:02 – Alors écoutez Clément Boune.
00:37:04 – À la fin de l'année 2024, nous ne validerons pas la décision du périph' à 50 km/h.
00:37:10 Je pense que c'est, je l'ai dit, prématuré.
00:37:11 – Vous l'avez prévenu à Nidalgo.
00:37:12 – Oui vous l'avez dit à Nidalgo ? Parce que vous le dites ce matin mais…
00:37:15 – Je l'ai dit déjà publiquement, je ne vais pas le cacher.
00:37:18 Et c'est une décision, je le maintiens, qui doit être concertée.
00:37:20 – Vous aviez dit vos doutes.
00:37:22 – Qui doit être vue avec les départements limitrophes,
00:37:24 avec la Seine-Saint-Denis, avec le Val-de-Marne, avec la région Ville de France.
00:37:27 Vous ne pouvez pas décider pour les autres sans aucune concertation
00:37:30 et ensuite dire "moi je suis pour la démocratie participative".
00:37:33 Il faut ouvrir le jeu, il faut discuter.
00:37:35 – Que dites-vous ?
00:37:37 – J'attendais la réaction de Rachida Dati, peut-être qu'elle en a fait une,
00:37:39 mais avec intérêt.
00:37:40 – Elle ne connaît pas.
00:37:42 – Comme elle regarde notre émission, il y a un texto.
00:37:45 – Voilà, elle va vous écrire.
00:37:47 – Bon, écoutez, il n'y a rien d'autre à dire là-dessus.
00:37:51 – Non, mais…
00:37:53 – C'est le genre de mesures qui ne changeront pas grand-chose.
00:37:56 – Les spécialistes disent qu'entre 50 et 70, le gain en CO2 est inexistant.
00:38:02 Le but recherché…
00:38:03 – C'est quand même les banlieusards, encore une fois, qui vont dire que c'est ça.
00:38:06 – Justement, on va en parler avec M. Gervais.
00:38:08 – C'est une analyse du climat.
00:38:10 – Ecoutez, M. Gervais, d'ailleurs, je ne sais pas s'il est déjà là,
00:38:12 mais effectivement, puisque c'est un sujet qui peut l'intéresser,
00:38:15 et je le dis à Marine Lenson, s'il est déjà là, M. Gervais,
00:38:18 c'est une bonne idée de le faire peut-être entrer plus tôt sur notre plateau.
00:38:24 Dans l'actualité du jour, il y a également Jade et Joy
00:38:31 qui ont pris la parole dans "Paris Match", un témoignage exclusif.
00:38:35 Ce sont les plus jeunes filles de Laetitia et de Johnny Hallyday, vous le savez.
00:38:38 Elles ont accordé un long entretien à "Paris Match"
00:38:40 et elles racontent ne plus avoir de nouvelles directes de David et de Laura
00:38:43 depuis l'enterrement de leur père à Saint-Barthélemy.
00:38:46 On rappelle que Johnny Hallyday est décédé le 5 décembre 2017,
00:38:50 donc ça fait exactement six ans.
00:38:53 Que disent Jade et Joy ?
00:38:56 On aurait aimé partager des moments avec notre grand frère et notre grande sœur
00:38:59 pour parler de notre père, plutôt que de les voir nous assigner en justice
00:39:03 alors qu'on ne leur a rien fait.
00:39:05 À Saint-Barthélemy, ils nous avaient fait de belles promesses,
00:39:08 nous assurant qu'ils seraient toujours là, que l'on pourrait compter sur eux,
00:39:11 que l'on se reverrait souvent.
00:39:13 Comment peut-on se comporter ainsi quand on est censé faire partie de la même famille ?
00:39:17 Même si je suis passé à autre chose, je n'oublierai jamais ce qu'ils nous ont fait.
00:39:21 Ce qui est intéressant, et au-delà d'ailleurs,
00:39:24 parce que j'ai envie de dire que c'est une famille comme les autres en l'espèce,
00:39:27 c'est des familles recomposées qui, parfois, au moment de la mort,
00:39:32 se séparent et même s'attaquent,
00:39:37 parce qu'effectivement, Jade et Joy n'ont pas vécu, avec Laura ou avec David,
00:39:43 ce n'étaient plus les mêmes vies.
00:39:46 Qu'est-ce que vous voulez qu'on dise là-dessus ?
00:39:51 - Je veux dire, franchement, ne dites absolument rien.
00:40:03 - Absolument rien, mais c'est d'ailleurs pour ça que finalement...
00:40:08 - C'est peut-être pour cela que vous êtes venus ce matin.
00:40:14 - Mais on va lire l'interview dans Match.
00:40:17 - Non, mais c'est...
00:40:19 - C'est pas important. On est des fans de Johnny, quand même.
00:40:22 - Non, mais il y a toujours ces familles recomposées, bien sûr,
00:40:26 et quand je dis la famille de Johnny Hallyday,
00:40:29 on en parle beaucoup parce que c'est Johnny Hallyday,
00:40:31 mais c'est le cas de dizaines et de centaines et de milliers de familles en France.
00:40:35 - Dans l'actualité, également, parce que je vois que ces sujets ne vous intéressent pas beaucoup,
00:40:41 et je pourrais d'ailleurs le regretter,
00:40:44 on va parler de Monique Olivier, avec un témoignage glaçant
00:40:47 lors du procès de Monique Olivier.
00:40:49 Une amie d'Estelle a raconté la tentative d'enlèvement
00:40:52 dont elle a été victime de la part de Michel Fourniret,
00:40:55 quelques semaines avant la disparition de sa fille de 9 ans.
00:41:01 On était hier avec Noémie Schultz, je pense qu'elle va être là dans une seconde,
00:41:06 je pense que c'est lui...
00:41:08 Alors là, si Noémie Schultz n'est pas là, on va être en difficulté, en revanche.
00:41:13 Je pense que c'est lui qui m'a abordé ce jour-là,
00:41:16 a-t-elle dit, lors du procès de Monique Olivier aux Assises,
00:41:19 et donc cette amie d'Estelle qui a raconté la tentative d'enlèvement
00:41:22 dont elle a été victime de la part de Michel Fourniret,
00:41:25 quelques semaines avant la disparition de sa fille de 9 ans.
00:41:28 Aujourd'hui, je pense qu'il n'y a plus de doute,
00:41:30 c'est bien Michel Fourniret qui m'a abordé le 19 décembre 2002,
00:41:36 a affirmé la jeune femme, aujourd'hui de 32 ans,
00:41:39 qui est la voisine d'Estelle.
00:41:42 Donc on va être avec Noémie Schultz dans une seconde,
00:41:44 peut-être que nous allons laisser passer la pause
00:41:47 avec un peu d'avance pour qu'elle ait...
00:41:49 Si vous voulez, je peux vous soumettre un sujet,
00:41:51 si on peut soumettre des sujets.
00:41:52 Je vous en prie.
00:41:53 La loi immigration, la motion de rejet, si vous voulez qu'on en parle.
00:41:55 On en est où ? Parce que ça sera lundi ?
00:41:57 Alors exactement, il y a une motion de rejet déposée par les écologistes,
00:42:01 et si cette motion de rejet est adoptée,
00:42:03 elle sera pas adoptée,
00:42:04 et bien le texte est rejeté tout de suite.
00:42:06 Alors pourquoi il y a un petit suspense,
00:42:08 même si effectivement, je vous rejoins, il y a peu de chances qu'elle soit adoptée,
00:42:11 c'est parce que le RN fait poser le suspense,
00:42:14 la NUPES évidemment va la voter,
00:42:16 et les Républicains, leur patron Olivier Marlex,
00:42:18 a dit hier qu'il était tenté de la voter.
00:42:21 Donc si vous voulez, il pourrait y avoir une alliance,
00:42:23 Olivier Marlex et Sandrine Rousseau.
00:42:24 Et donc en fait, qu'est-ce qui va se passer durant ce week-end ?
00:42:26 Les Républicains vont faire monter les enchères,
00:42:28 et ça a déjà commencé puisque ce matin, dans Nice matin,
00:42:31 puisque le ministre de l'Intérieur est en déplacement à Nice aujourd'hui,
00:42:34 il dit qu'il est prêt à redurcir le texte.
00:42:36 Mais il faut quand même regarder le petit jeu entre l'Assemblée et le Sénat.
00:42:39 On est sortis avec un texte du Sénat plus dur que le texte de Gérald Darmanin,
00:42:42 qui a été complètement détricoté en commission des lois à l'Assemblée nationale.
00:42:45 Mais qu'est-ce qu'il y a dans ce texte aujourd'hui ?
00:42:47 Quelle est la mesure phare pour lutter contre l'immigration dans ce texte ?
00:42:50 Alors exemple, aujourd'hui, pour aller dans le sens du ministre de l'Intérieur,
00:42:54 qui dit ce matin, si les Républicains ne votent pas ce texte,
00:42:56 ils pourraient être responsables lors d'un prochain attentat.
00:42:58 C'est les mots très forts qu'il emploie pour mettre la pression sur LR.
00:43:01 On ne peut pas expulser 4000 délinquants étrangers aujourd'hui.
00:43:04 Avec par exemple cette loi,
00:43:05 on en a longuement parlé au moment de l'attentat d'Arras.
00:43:09 C'est-à-dire que vous arrivez sur le sol de France avant 13 ans,
00:43:12 vous ne pouvez pas être expulsé aujourd'hui.
00:43:14 C'est la loi de 2006, c'est la droite qui a fait cette loi.
00:43:16 Eh bien, ça fera sauter ces verrous-là qui empêchent l'expulsion,
00:43:19 par exemple, très concrètement, de 4000 délinquants étrangers.
00:43:22 Ça, c'est pour la partie un peu plus ferme.
00:43:24 La partie qui fait débat avec LR, c'est évidemment la régularisation
00:43:26 des travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension.
00:43:29 Ça, c'est un point de tension avec les Républicains.
00:43:31 Donc les LR sont sur quelle position ?
00:43:33 Eh bien, on ne vote pas le texte en l'état.
00:43:35 On ne vote pas le texte en l'état.
00:43:36 Mais sur la régularisation, ils sont pour ou contre la régularisation ?
00:43:39 Ah bien, évidemment, archi-contre.
00:43:40 C'est leur point de tension depuis le départ.
00:43:42 Et ils avaient trouvé un compromis avec les sénateurs LR,
00:43:45 puisqu'ils sont majoritaires au Sénat,
00:43:47 c'est-à-dire délégués de tous les pouvoirs au préfet,
00:43:49 que ce soit le préfet qui décide.
00:43:51 C'est la 20e loi depuis 40 ans.
00:43:53 Cette loi ne changera rien.
00:43:55 Eh bien, non.
00:43:56 Et donc les LR n'ont raison de pas la prendre ?
00:43:57 On va effectivement supprimer les étrangers protégés,
00:44:01 qui étaient protégés.
00:44:03 Cette protection va être supprimée.
00:44:04 On pourra les expulser.
00:44:05 Je ne sais pas si ça fera 4 000.
00:44:07 Je ne sais pas s'ils y arriveront.
00:44:08 Mais non, c'est évident.
00:44:09 Parce qu'il faudra toujours obtenir les...
00:44:10 C'est ta mention, mais c'est évident.
00:44:11 Consulaires.
00:44:12 Non, la vraie réforme, ça aurait été effectivement d'empêcher
00:44:15 cette immigration, qu'elle soit clandestine ou régulière.
00:44:17 Mais attendez, mais non seulement c'est une loi de combat.
00:44:19 Je voulais rajouter une chose quand même, importante.
00:44:21 Sur les titres provisoires pour les secteurs en tension,
00:44:24 c'est une véritable hypocrisie en réalité.
00:44:26 Parce que vous allez faire venir des gens dans ce pays.
00:44:30 Vous allez leur donner un titre provisoire pour pouvoir travailler
00:44:32 là où il manque de la main d'oeuvre, dans les secteurs en question.
00:44:35 Mais il ne manque pas de main d'oeuvre, c'est ça.
00:44:37 Mais attendez, attendez, attendez.
00:44:38 J'ai terminé mon reste blanc.
00:44:40 Et ensuite, vous faites quoi avec ces gens-là ?
00:44:42 Vous les régularisez.
00:44:43 Vous êtes obligés de les régulariser.
00:44:45 Ça s'est toujours passé comme ça.
00:44:46 Mais pardon, mais ça s'appelle une pompe aspirante.
00:44:48 Et puis deuxième chose, parce qu'elle a raison,
00:44:50 l'objectif d'Emmanuel Macron de 2027, de plein emploi,
00:44:54 vous savez, c'est comme l'horizon, plus on se rapproche, plus il s'éloigne.
00:44:57 C'est-à-dire que sur ce bilan économique,
00:44:59 le président de la République, mon chère Pascal, a échoué.
00:45:02 La France est quasiment en récession économique.
00:45:04 Donc en fait, on ne manque pas de main d'oeuvre,
00:45:06 on va même en en avoir trop,
00:45:07 parce qu'il va y avoir des nouveaux inscrits à l'Unédic,
00:45:09 et en fait, on met en place une loi qui va se comporter
00:45:13 comme une pompe aspirante, et comme le disait Georges, au bout du compte.
00:45:16 Qu'est-ce qu'on fait ?
00:45:17 Comme tout le temps en France, on régularise les gens qu'on a fait rentrer.
00:45:21 Il y a des critères très stricts pour être régularisé.
00:45:23 Il faut être en CDI, il faut travailler depuis plusieurs mois,
00:45:25 il faut être en France depuis trois ans.
00:45:27 Il y a 400 000 entrées en France par an.
00:45:29 Sans parler des patrons aussi, qui ont embauché pendant des années et des années,
00:45:32 des gens de manière illégale.
00:45:34 Mais les patrons, je vous l'ai dit,
00:45:35 les patrons ne te voient pas plus loin que le bout de leur nez.
00:45:37 Ça, j'en sais rien.
00:45:38 C'est un lobby.
00:45:40 Les patrons, ce qu'ils veulent, c'est que le patron du restaurant,
00:45:42 c'est que l'assiette soit dans son client, devant son client.
00:45:45 Et avec des salons.
00:45:47 Et c'est vrai.
00:45:48 Donc si tu lui dis qu'une fois que tu as régularisé quelqu'un,
00:45:51 cette personne, tu l'as ad vitam aeternam,
00:45:54 en fait, il s'en fiche, le patron.
00:45:56 C'est pour ça que le politique est là.
00:45:58 Les patrons, ils voient leur intérêt.
00:46:00 Ils ont raison d'ailleurs.
00:46:02 Comme le dit l'excellent Pierre Brochand,
00:46:05 avant c'était les juges qui faisaient la politique migratoire de la France,
00:46:07 maintenant c'est les patrons de restaurant.
00:46:09 C'est quand même un peu embêtant.
00:46:11 Et toujours les juges.
00:46:12 Et les patrons de restaurant.
00:46:13 Et je suis sûr qu'on trouverait davantage de personnes aussi
00:46:15 pour travailler dans les restaurants,
00:46:16 s'il y avait également une politique du logement.
00:46:19 Oui, mais...
00:46:20 Tout se tient.
00:46:22 Ce qui est vrai quand même, il faut le dire,
00:46:25 c'est vrai que les salaires sont trop bas,
00:46:28 mais en même temps, ils n'ont jamais autant augmenté
00:46:31 dans certaines professions.
00:46:33 Dans certaines professions.
00:46:34 Et notamment la restauration,
00:46:35 où quand même on paie mieux les gens
00:46:37 qu'on ne les payait il y a quelques temps.
00:46:39 Mais ça n'empêche que les salaires sont trop bas.
00:46:41 Oui, mais il n'y a plus personne qui voulait travailler dans le restaurant.
00:46:44 Je reviens sur le fait que,
00:46:46 regardez dans les restaurants concrètement
00:46:48 combien de personnes ont des difficultés pour se loger
00:46:50 et ils doivent partir à l'autre bout,
00:46:51 et en dehors, parfois en banlieue.
00:46:53 C'est évident.
00:46:54 Je vais remercier exceptionnellement Eugénie.
00:46:57 Je crois que Eugénie, vous allez passer un bon week-end.
00:46:59 Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs je dis ça,
00:47:01 mais vous devez partir plus tôt.
00:47:03 Donc voilà, je vous remercie.
00:47:04 Merci en tout cas.
00:47:05 Merci d'être avec nous, avec votre qualité.
00:47:08 Et on peut vous relire également dans le Figaro.
00:47:11 Hier, vous avez fait une nouvelle fois un papier blouissant
00:47:13 sur François-Olivier Gisbert.
00:47:15 Merci, c'est gentil.
00:47:16 Non mais c'est vrai.
00:47:17 C'est le jeudi, généralement.
00:47:19 C'est le jeudi, je vous dis que c'est gentil.
00:47:20 C'est toujours un livre que vous mettez en exergue
00:47:25 et qu'on peut vous lire dans le Figaro.
00:47:27 J'ai fait aussi une émission avec Edouard Balladur, 94 ans,
00:47:30 au Figaro, qui a pris la parole pour expliquer ses positions sur l'Europe.
00:47:33 Et vraiment, je vous recommande de l'entendre
00:47:35 parce qu'à son âge, il a une lucidité impressionnante.
00:47:39 Et on peut l'écouter où ?
00:47:40 Sur le figaro.fr, figaro.tv,
00:47:42 puisque nous sommes maintenant des concurrents.
00:47:44 Et vous avez fait cette interview quand ?
00:47:47 Elle est passée jeudi soir sur le Figaro.
00:47:49 Je vais demander à Marine Lanson peut-être de passer un extrait
00:47:53 avant la fin de la demi-heure.
00:47:54 Oui, ce serait très sympa.
00:47:55 Et vous allez voir, moi je trouve qu'il est impressionnant, Edouard Balladur,
00:47:58 il dit qu'il faut revoir l'Europe, il faut tout revoir de A à Z.
00:48:00 Fin de l'élargissement, primauté du droit national sur le droit européen.
00:48:05 C'est des propositions qui sont assez révolutionnaires en réalité.
00:48:08 Et elles viennent d'Edouard Balladur.
00:48:09 Mais s'il était Premier ministre, Edouard Balladur,
00:48:11 il avait tout à fait raison.
00:48:13 Il avait dit qu'il faut approfondir l'Europe avant de l'élargir.
00:48:16 Et on a fait exactement le contraire.
00:48:17 Il a dit que c'est une folie d'aller encore élargir l'Europe.
00:48:20 Bien sûr.
00:48:21 C'est tellement une question de bon sens.
00:48:24 D'avoir fait 27 personnes, 27 pays qui n'ont rien à voir les uns les autres.
00:48:30 Mais un enfant de 5 ans comprend ça, bon sang de bois.
00:48:33 C'est là que j'en veux aux politiques.
00:48:35 Ce qu'ils disent, c'est tellement évident.
00:48:37 Fallait faire une Europe à 10, 12, 15, des gens qui ont le même niveau de vie,
00:48:41 les mêmes mœurs, les mêmes... Bien sûr.
00:48:43 Enfin, c'est un vrai... Et en une nouvelle fois, l'idéologie.
00:48:47 Au nom de l'idéologie, on y va tous ensemble.
00:48:49 On n'était pas tous d'accord.
00:48:50 Moi, j'étais sur la ligne Cheuguin, anti-Mastrich.
00:48:52 Oui, vous avez voté contre Mastrich ?
00:48:54 Non, mais Balladur était pour Mastrich.
00:48:56 Bon, la pause.
00:48:58 Merci, en tout cas.
00:48:59 Et on va recevoir M. Gervais.
00:49:00 A tout de suite.
00:49:01 10h01, je salue François Gervais qui a avec nous le déraisonnement climatique.
00:49:08 Et on va pouvoir vous interroger et savoir si vous êtes à la crédibilité
00:49:14 pour exprimer les sujets sur lesquels, évidemment, vous intervenez.
00:49:17 Mais avant cela, Mickaël Dos Santos.
00:49:19 À un an de sa réouverture, Emmanuel Macron se rend cet après-midi sur le chantier de Notre-Dame.
00:49:27 Après avoir été ravagé par les flammes en 2019,
00:49:30 le président de la République va constater l'avancée des travaux.
00:49:33 La célèbre flèche a notamment retrouvé sa croix.
00:49:36 La cathédrale aura retrouvé sa silhouette avant les Jeux olympiques prévus cet été.
00:49:40 Visite éclair d'Elisabeth Borne à Mayotte.
00:49:43 La Première ministre va annoncer une série de mesures lors d'un séjour d'environ 12h.
00:49:47 Le département le plus pauvre de France est en proie à de nombreuses difficultés.
00:49:51 Parmi elles, la pénurie d'eau, la pression migratoire ou encore l'insécurité.
00:49:56 Et puis enfin, des familles et des proches d'otages réunis hier soir à Tel Aviv pour le début de Hanoukka.
00:50:01 Les bougies d'un chandelier géant composé de 138 branches.
00:50:04 Le nombre de personnes retenues par le Hamas ont été allumées.
00:50:07 De son côté, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a lui allumé une bougie au niveau du mur des lamentations.
00:50:12 Le procès de Monique Olivier, nous sommes avec Noémie Schultz que je salue.
00:50:15 Bonjour Noémie, je parlais tout à l'heure du témoignage glaçant, on en a également parlé hier.
00:50:21 Je pense que c'est lui qui m'a abordé ce jour-là.
00:50:25 Qui parle ainsi Noémie Schultz ?
00:50:28 Une jeune femme qui a aujourd'hui 32 ans, elle s'appelle Mégane.
00:50:32 Et en décembre 2002, elle a 11 ans, c'est une amie d'Estelle, elles habitent la même rue.
00:50:37 Et un soir de décembre, elle rentre du collège, elle a un gros cartable qui ne passe pas les portes, te souviens-t-elle.
00:50:44 Un sac de sport et alors qu'elle est presque arrivée chez elle, une camionnette blanche, une voiture blanche s'arrête à son niveau.
00:50:50 Un monsieur me dit "ça a l'air bien lourd ce que tu portes".
00:50:53 Il me propose de me ramener chez moi, elle refuse.
00:50:56 Elle a en tête ce que ses parents lui ont toujours dit de ne pas faire, faire confiance à un inconnu.
00:51:00 Il insiste et puis finalement il renonce et la voiture démarre.
00:51:05 Ce jour-là, Mégane a tenu tête à un homme et cet homme c'est Michel Fourniret.
00:51:09 Évidemment, elle ne le saura que des années plus tard.
00:51:12 Elle mettra plusieurs semaines avant de parler à ses parents de ce qui s'est passé.
00:51:15 Et aujourd'hui, elle vit avec la culpabilité.
00:51:18 Si j'étais montée, c'est moi peut-être qui serais morte et Estelle serait toujours en vie.
00:51:23 Quelques mois après la disparition d'Estelle, cette jeune fille, vraiment une jeune fille de 11 ans,
00:51:29 a été interrogée par les policiers.
00:51:31 On a vu hier à l'audience projeter le dessin très enfantin qu'elle a fait de cet homme
00:51:35 avec des lunettes, le Marcel gris clair, la voiture blanche aussi.
00:51:39 Mais il faudra attendre 2020 pour que les policiers lui montrent,
00:51:42 les gendarmes lui montrent des photos de Michel Fourniret.
00:51:45 Et à ce moment-là, la ressemblance avec l'homme qu'elle avait croisé lui saute aux yeux.
00:51:49 Il y a eu un moment très délicat hier pendant l'audience
00:51:52 quand le président de la cour d'assises, dont les interrogatoires sont parfois particulièrement,
00:51:57 manquent vraiment de délicatesse. Il a semblé reprocher à cette jeune femme,
00:52:00 visiblement rongée de culpabilité, lui reprocher de ne pas avoir relevé la plaque d'immatriculation
00:52:05 ou d'avoir attendu des années pour dire que Michel Fourniret ressemblait à l'homme qu'il avait abordé.
00:52:10 Un avocat de la famille d'Estelle s'est levé fou de rage contre le président.
00:52:14 Il s'est adressé à la jeune femme, il faut que vous sachiez que la famille d'Estelle vous remercie d'être venue témoigner.
00:52:19 Elle ne vous reproche rien. Elle est heureuse que vous soyez en vie aujourd'hui.
00:52:23 Et la co-détenue, celle qui est avec Monique Olivier, a laissé passer des informations si j'ai bien compris.
00:52:30 Oui, ça s'est passé hier en fin d'après-midi à l'audience.
00:52:34 On a entendu une co-détenue, Léa, elle a passé une dizaine d'années en prison
00:52:38 et à un moment elle s'est retrouvée dans la même prison que Monique Olivier.
00:52:44 Elle dit avoir recueilli des confidences de Monique Olivier sur la façon dont Estelle a été enlevée,
00:52:50 sur la façon aussi dont elle a été retenue par Michel Fourniret.
00:52:55 Elle explique que Monique Olivier lui a mis le pyjama de leur fils, Célim.
00:53:01 Elle explique aussi que Monique Olivier sait très bien où Estelle a été enterrée,
00:53:05 qu'elle lui a raconté qu'ils ont mis une petite croix à l'endroit où ils avaient enterré le corps,
00:53:11 mais qu'elle ne le dira jamais.
00:53:13 Monique Olivier, qui depuis le boxe a souvent fait non de la tête,
00:53:17 elle explique qu'elle ne se souvient pas où Estelle a été enlevée.
00:53:20 Elle dit aussi qu'Estelle a gardé ses vêtements et donc elle avait fuit le fait qu'elle lui a fourni le pyjama de son fils.
00:53:29 Merci beaucoup de ces...
00:53:32 Quelle horreur !
00:53:34 Vous imaginez les parents d'Estelle Mouzain, si ce que dit cette co-détenue est vrai,
00:53:38 c'est-à-dire qu'elle sait où est la tombe de la petite fille qu'ils ont assassinée, mais quelle horreur !
00:53:43 Vous savez, ça pourrait provoquer des réactions un peu violentes.
00:53:46 Vous êtes face à cette femme, la femme du monstre.
00:53:49 Elle monstre elle-même !
00:53:51 Non mais très bien, mais quelle serait votre réaction, Pascal ?
00:53:55 Vous vous rendez compte dans quelle situation ?
00:53:57 C'est inimaginable.
00:53:58 On ne peut pas se mettre dans la vie à la place de quelqu'un qui vit ça.
00:54:03 C'est-à-dire que l'expérience est intransmissible.
00:54:06 Ce que ressente le père, la mère d'Estelle Mouzain, c'est absolument impossible à savoir.
00:54:15 Je voudrais qu'on revoie l'image de Chanouka.
00:54:19 Je le dis à Marine Lansan parce qu'il y a beaucoup de réactions.
00:54:22 Il y en a une que je vais vous lire de Gilles Tailleb, qui est arrivé à 9h58.
00:54:27 Je lis les commentaires pour beaucoup justifier et sincère de ceux qui, honnêtement,
00:54:31 ne comprennent pas l'allumage par le grand rabbin de France de bougie de Chanouka à l'Elysée.
00:54:35 Gilles Tailleb, que vous connaissez régulièrement, vice-président du CRIF.
00:54:39 Il a pris la parole donc il y a quelques minutes.
00:54:42 Je trouve, comme le président du CRIF, que c'était une erreur
00:54:46 et que le grand rabbin de France aurait dû se dispenser de ce geste qui n'avait rien à faire en ce lieu.
00:54:52 Le président Emmanuel Macron, on le voit, était mal à l'aise.
00:54:55 Il y a des symboles et des lieux qui doivent être respectés.
00:54:58 Maintenant, la France insoumise va vouloir nous donner des leçons de citoyenneté.
00:55:01 Nous n'en avons que faire car nous sommes républicains et savons combien nous avons besoin d'une laïcité
00:55:06 qui est notre bouclier à tous.
00:55:08 Hier, cet allumage était une erreur.
00:55:10 J'espère que chacun saura prendre ses responsabilités et reconnaître ses torts.
00:55:14 C'est vice-président du CRIF, donc il va encore plus loin, j'ai envie de dire.
00:55:19 Il demande à Raim Korsia de s'excuser.
00:55:23 Il demande à Raim Korsia de s'excuser.
00:55:28 Vraiment, je voulais vous donner cette information parce qu'elle est effectivement extrêmement importante.
00:55:34 Et l'Elysée, comme vous le disiez tout à l'heure, ressouligne que ce n'était pas organisé, que ce n'était pas volontaire.
00:55:39 C'est sûr, et l'Elysée va surtout dire, à mon avis, que c'était un hommage pour les victimes du 7 octobre.
00:55:47 Mais qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:55:51 C'était un signe.
00:55:53 L'intention, je le répète, était sans doute bonne.
00:55:57 Et manifestement, la mise en place, unanimement, ce qui est très rare.
00:56:05 Il n'y a que les ministres pour soutenir le gouvernement.
00:56:07 L'intention était bonne, mais la compréhension est totalement confuse.
00:56:10 Rappelez-vous quand même qu'il a refusé, il faut le répéter, de participer à cette...
00:56:15 Oui, je l'ai dit tout à l'heure.
00:56:17 L'intention est bonne, mais qu'est-ce qu'il faut comprendre ?
00:56:20 François Gervais.
00:56:21 Et puis l'enfer est pavé de bonnes intentions.
00:56:23 François Gervais, je crois que c'est la deuxième fois que vous venez sur ce plateau.
00:56:27 Troisième.
00:56:28 Troisième.
00:56:29 Merci de vos invitations.
00:56:31 Je suis d'accord avec vous, mais c'est vrai que vous avez sur le climat une position que les autres n'ont pas.
00:56:39 En tout cas, que la communauté scientifique n'a pas.
00:56:44 On est d'accord ?
00:56:45 Est-ce qu'on peut déjà dire ça ?
00:56:46 Non.
00:56:47 J'étais sûr que vous me diriez ça.
00:56:49 Non, pour une bonne raison.
00:56:50 Ce qui est important, c'est de dire quand même qui vous êtes.
00:56:53 Je vois que vous avez été accrédité expert pour le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat,
00:57:00 le GIEC.
00:57:01 C'est-à-dire que vous êtes un expert du GIEC ou pas un expert du GIEC ?
00:57:04 Vous êtes intervenu ou pas ?
00:57:05 Je ne suis pas auteur, je suis relecteur critique.
00:57:07 Bon, relecteur critique.
00:57:08 Mais qui nomme les relecteurs critiques ?
00:57:11 C'est une candidature.
00:57:13 La candidature est retenue.
00:57:15 On est accrédité ou pas.
00:57:17 Tout vos papiers ont été refusés, disait Eugénie Bastier tout à l'heure.
00:57:21 C'est vrai ?
00:57:22 Tous les papiers ont été refusés par le GIEC ?
00:57:23 Non.
00:57:24 Non.
00:57:25 C'est pas...
00:57:26 Non.
00:57:27 Entendons-nous.
00:57:28 Nous sommes 1850 scientifiques, universitaires, professionnels de l'environnement et de la santé
00:57:37 à avoir signé la déclaration "il n'y a pas d'urgence climatique".
00:57:40 1850.
00:57:41 Je ne suis pas tout seul.
00:57:43 Et d'autre part, si j'écris des livres en français, c'est simplement pour essayer de manière plus simple
00:57:52 que dans des publications, des articles publiés dans des revues internationales à la comité de lecture.
00:57:58 J'ai publié dans Earth Science Reviews, dans Science of Climate Change, dans Climate.
00:58:04 La dernière, elle est sortie en septembre, c'était dans Climate.
00:58:07 Donc, je ne fais que relater non seulement ce que j'ai publié, mais ce que plein d'autres ont publié.
00:58:13 D'accord.
00:58:14 Alors, qu'est-ce que vous écrivez, par exemple, dans votre...
00:58:15 Pardon.
00:58:16 Je disais Eugénie Bastier pour revenir.
00:58:17 Je ne vais pas être le porte-parole d'Eugénie Bastier.
00:58:19 Ce que je veux dire, c'est qu'en fait, sur cette lecture critique, les personnes se portent volontairement.
00:58:25 Donc, vous n'avez pas été sélectionnés par le GIEC.
00:58:27 On est bien d'accord.
00:58:28 Non, mais il faut que la candidature soit acceptée.
00:58:29 Parce qu'il y a une ambiguïté dans le terme.
00:58:30 C'est ce que voulait dire Eugénie Bastier, qui peut porter à penser que vous êtes, d'une manière ou d'une autre,
00:58:35 vous avez été choisi ou nommé par le GIEC, ce qui n'est pas du tout le cas.
00:58:38 Accréditer, c'est différent.
00:58:40 Qu'est-ce que vous écrivez ?
00:58:42 Qu'est-ce que vous dites dans votre livre ?
00:58:44 Qu'est-ce que vous dites dans votre livre ?
00:58:46 Non, il n'y a pas de retenue.
00:58:48 C'est volontaire.
00:58:50 Qu'est-ce que vous dites dans votre livre et qui nous intéresse ?
00:58:52 Depuis 1945, écrivez-vous, début de l'accélération des émissions dues à la combustion des ressources fossiles,
00:58:58 nous vérifions que la planète s'est réchauffée de 0,4 degré.
00:59:02 Tout à fait.
00:59:03 0,4 degré.
00:59:04 Pas de 4 degrés, 0,4.
00:59:06 Chiffre avec lequel certains se comblaissent, apprétant de nous effrayer.
00:59:10 Et ça, vous le contestez.
00:59:14 Si faible hausse de 0,4 degré justifie-t-elle la rhétorique alarmiste qui nous est martelée quasi quotidiennement ?
00:59:20 Les taxes carbone, y compris celles aux frontières de l'Europe,
00:59:22 qui ne manqueront pas de provoquer des mesures de rétorsion de la part des pays taxés.
00:59:26 Donc, vous dites que depuis 1945, c'est simplement 0,4 degré sur toute la planète.
00:59:33 Oui.
00:59:34 Sur toute la planète.
00:59:35 Tout à fait.
00:59:36 De 1910 à 1945, il y a eu +0,6 degré avant l'accélération des émissions de CO2.
00:59:44 Donc, vous dites que le réchauffement climatique, que vous ne niez pas, n'est pas lié ?
00:59:50 Si.
00:59:51 Pour partie.
00:59:52 Pour partie, mais pas que.
00:59:54 Bon. Après, sur le CO2, vous dites "un réchauffement", on hésite à écrire le mot "temps".
01:00:00 Le fossé est abyssal entre le ressenti et le terme utilisé.
01:00:03 1 ou 2 dixièmes de degré donne-t-il quelques crédits à une menace existentielle,
01:00:08 telle qu'il faille impérativement et urgemment détruire l'économie actuelle
01:00:11 en interdisant de façon coercitive, d'ici l'échéance imposée de 2050,
01:00:16 les quelques 80% d'énergie d'origine fossile qui l'alimente,
01:00:20 et surtout sans alternative crédible.
01:00:22 Car ne serait-ce que reconstruire une économie décarbonée privilégiant,
01:00:27 le tout électrique ne pourrait s'opérer qu'à grand renfort d'énergie fossile
01:00:30 et surtout d'un pillage sans précédent de ressources minérales.
01:00:33 On ne ferait nullement dans la sobriété, au contraire.
01:00:35 Tout à fait. C'est ça. En fait, on ne peut pas, d'un claquement de doigts,
01:00:41 dire "d'ici 2050, on va euthaniser le volet énergétique de toutes les économies du monde",
01:00:48 parce que c'est ça qui est en choix.
01:00:50 En fait, les principaux émetteurs, la Chine, les États-Unis, l'Inde, la Russie,
01:00:58 la Chine, elle a bien dit qu'elle continuera de toute façon,
01:01:01 elle consomme la moitié du charbon mondial et elle continuera.
01:01:04 Les États-Unis, ils sont plus embêtés parce qu'ils sont redevenus
01:01:09 les premiers producteurs de pétrole au monde, le premier pays producteur.
01:01:16 Donc, selon que le président est républicain ou démocrate,
01:01:19 les choix ne peuvent pas être exactement les mêmes.
01:01:22 L'Inde, elle a dit qu'elle allait continuer de toute façon.
01:01:26 Et la Russie, ça m'étonnerait qu'elle nous écoute.
01:01:30 - Mais monsieur Gervais, pardonnez-moi, il y a quelque chose que je ne comprends pas du tout dans votre raisonnement,
01:01:34 c'est qu'il y a une énergie totalement décarbonée,
01:01:36 même si ça pose un problème en matière d'enfouissement des déchets,
01:01:39 ça s'appelle l'énergie nucléaire.
01:01:40 Vous avez vu qu'à la COP 28, la décision a été prise,
01:01:43 même si le président Macron avait dit un peu le contraire au début de son premier quinquennat,
01:01:47 de tripler le nucléaire.
01:01:48 Donc, pardon, mais il y a d'autres énergies possibles qui sont totalement décarbonées,
01:01:52 même si, encore une fois, l'enfouissement des déchets est une question centrale.
01:01:55 - Là, vous parlez de la fourniture d'électricité.
01:01:58 - Entre autres, oui.
01:01:59 - Oui, mais l'électricité, c'est un quart de l'énergie dans le monde.
01:02:05 - Mais ça, vous l'évacuez dans l'extrait qu'a lu Pascal Praud.
01:02:09 Vous dites "il n'y a pas d'énergie décarbonée, donc ne nous emmerdez pas avec les énergies fossiles".
01:02:14 - Bien sûr qu'il y en a.
01:02:17 L'idéal, ce serait d'arriver à la fusion thermonucléaire contrôlée.
01:02:21 Mais là, il y a encore de la recherche à faire.
01:02:23 Je ne parle pas de fission, ce qu'on utilise aujourd'hui, mais de fusion thermonucléaire.
01:02:29 - Pourquoi vous dites, par exemple, que le mot "décarboné" n'a pas de sens ?
01:02:33 - Ce n'est pas qu'il n'a pas de sens.
01:02:35 C'est que le remplacer nécessitera énormément d'énergie.
01:02:40 Le remplacer par, prenons l'exemple du lithium,
01:02:44 le lithium indispensable dans toutes les batteries.
01:02:47 Les ressources de lithium, pour produire une tonne de carbonate de lithium,
01:02:57 il faut 2 millions de litres d'eau.
01:02:59 Ce n'est pas vraiment écologique.
01:03:01 - Mais le mot "décarboné", vous dites, n'existait pas dans les encyclopédies éditionnaires antérieures à ce début du siècle.
01:03:08 Le carbone est partie intégrante de la végétation, des animaux et des êtres humains.
01:03:12 "Décarboné" au sens littéral impliquerait la disparition de toute forme de vie humaine, animale et végétale.
01:03:18 Le concept apparaît ainsi en parfaite contradiction avec celui, surtout, de préservation de l'environnement.
01:03:23 Qu'est-ce que ça veut dire ?
01:03:24 - Alors, déjà, nos émissions actuellement, au rythme actuel qui augmente un petit peu, mais pas vraiment beaucoup,
01:03:32 un tiers de nos émissions profitent à la végétation et en particulier aux plantes nutritives.
01:03:42 Un tiers de nos émissions actuellement profitent à la végétation.
01:03:47 C'est un bien.
01:03:49 Quand on regarde 45 plantes nutritives qui assurent 95% de la nourriture mondiale en céréales, fruits et légumes,
01:04:02 ça a été mesuré en laboratoire, plantes par plantes, il y a un bénéfice de nos émissions, un tiers des émissions,
01:04:11 ont enrangi la biomasse végétale de 24% depuis 33 ans.
01:04:16 - Mais attendez, moi je ne suis pas sûr de bien comprendre votre raisonnement,
01:04:20 parce que je ne suis pas un scientifique, c'est pour ça, hein.
01:04:23 Mais vous dites, il n'y a pas vraiment de réchauffement.
01:04:26 - Si, mais les moelles...
01:04:28 - Oui, enfin les chiffres que nous n'avons pas, mais surtout, il n'est pas dû, en fait, principalement à l'activité humaine.
01:04:34 - Il est pour partie...
01:04:36 - Oui, mais attendez, justement, pour partie, ça veut dire quoi ?
01:04:38 Et quelle est l'autre partie ?
01:04:40 C'est quoi ? C'est des périodes de réchauffement classique que la Terre a connues ?
01:04:44 Allez-y, dites les choses clairement.
01:04:46 - Le plus ancien thermomètre du monde, on l'a inventé il y a 360 ans.
01:04:54 Depuis donc, 360 ans, c'est la fin du règne de Louis XIV, hein.
01:04:59 Depuis ce temps-là, ce thermomètre montre qu'il y a un réchauffement.
01:05:03 Et c'est heureux, parce qu'à l'époque, il y avait des mauvaises récoltes, du froid.
01:05:09 Le froid est un tueur dix fois plus puissant que la chaleur.
01:05:15 Ça, c'est pas moi qui le dis, hein, c'est un article du Lancet qui montre ça.
01:05:21 - C'est pas une mauvaise chose que la Terre...
01:05:23 - Donc, il y a eu des périodes de glacières, et maintenant, on est dans une période de réchauffement.
01:05:26 C'est ça qui explique principalement.
01:05:28 - Bien sûr, mais le climat change, il a toujours changé.
01:05:31 - Mais l'Europe n'est...
01:05:33 - Il y a des éléments, pardon, il y a des éléments concrets.
01:05:35 C'est-à-dire, les océans.
01:05:37 Aujourd'hui, il y a une acidification, pardon, des océans.
01:05:40 - Non.
01:05:41 - Non ?
01:05:42 - Non.
01:05:43 - Il n'y a pas d'augmentation de l'acidification des océans ?
01:05:45 - Non, les océans ne sont pas acides.
01:05:47 Les océans sont basiques, c'est le contraire.
01:05:50 Ils ont un pH de 8,1, et pour qu'ils soient acides, il faudrait qu'ils aient un pH inférieur à 7.
01:05:56 Ce qui n'est pas le cas.
01:05:57 - Bon, mais alors, pourquoi tout le monde n'est pas d'accord ?
01:05:59 Pourquoi, quelle est au fond la motivation ?
01:06:01 C'est-à-dire que c'est la décroissance ?
01:06:04 C'est-à-dire que certains ont enfourché l'écologie pour attaquer le modèle capitaliste ?
01:06:09 C'est ça votre thèse ?
01:06:11 - Ça joue...
01:06:13 - Parce que pourquoi tout le monde n'arrive pas à se mettre d'accord sur une même situation ?
01:06:18 Notamment, nous, on est piégés parce qu'on est démunis.
01:06:22 Monsieur Chouzel, il ne pense pas comme vous.
01:06:25 - Non, on a déjà débattu, on n'est pas d'accord, effectivement.
01:06:29 - Mais comment on peut ne pas être d'accord sur des éléments scientifiques ?
01:06:32 - Comment on peut ne pas être d'accord sur le fait que les glaciers fondent ?
01:06:36 - Alors, le plus grand glacier du monde, c'est l'Antarctique.
01:06:40 - Oui. - Ils ne fondent pas.
01:06:42 - Ils ne fondent pas, pourquoi ? - Non.
01:06:44 On constate qu'ils ne fondent pas l'Antarctique.
01:06:48 Non.
01:06:49 Je ne parle pas de l'Arctique, mais de l'Antarctique.
01:06:51 - Oui, je sais ce que tu veux dire. - La calotte glaciaire antarctique.
01:06:53 Je ne parle pas des banquises.
01:06:55 La calotte glaciaire antarctique ne fond pas.
01:06:58 - Et quelle est votre explication ?
01:06:59 - Et c'est 90% de toute la glace mondiale.
01:07:02 - D'accord. Et les personnes qui disent...
01:07:04 - Non, mais ça c'est très intéressant.
01:07:05 C'est-à-dire que 90% de toute la glace mondiale ne fond pas.
01:07:09 Alors pourquoi ça ne fond pas et pourquoi les autres fondent ?
01:07:12 - Parce que pour que ça fonde, je ne dis pas qu'il y a un recul de certains glaciers de montagne,
01:07:20 mais qui a commencé avant les émissions de CO2.
01:07:23 C'est un phénomène, comme le monte le plus ancien thermomètre du monde,
01:07:27 effectivement il y a un réchauffement qu'on constate.
01:07:30 Et comme un glacier c'est quand même extrêmement sensible,
01:07:33 il suffit d'un degré d'écart pour que ça régresse ou au contraire pas.
01:07:37 Donc, qu'il y ait un retrait de certains glaciers de montagne,
01:07:42 puisque la Terre de fait se réchauffe depuis 360 ans,
01:07:46 ça me paraît logique.
01:07:48 - Vous écrivez également "l'Europe n'est responsable que d'un dixième des émissions mondiales".
01:07:53 Un dixième. La France d'à peine un centième.
01:07:56 - Je pense qu'on peut être d'accord.
01:07:58 - D'ici 2050, sa culpabilité relèverait ainsi de l'ordre du millième de degré.
01:08:03 Vous avez bien lu, de quoi sombrer dans une éco-anxiété à s'en rendre malade.
01:08:07 Donc lorsque M. Grégoire veut baisser de 70 à 50 km/h
01:08:14 pour lutter contre le réchauffement climatique sur le périphérique,
01:08:18 en fait il nous prend pour des blin-blins.
01:08:22 - De toute façon, à partir du moment où 60% des émissions,
01:08:26 sous le fait des quatre pays que j'ai cités,
01:08:28 ce qu'on fait ou ce qu'on ne fait pas, nous en Europe,
01:08:31 et a fortiori en France, ça ne change rien.
01:08:35 - Les chiffres que vous avez cités ne sont pas contestables,
01:08:41 c'est-à-dire la part de la France et la part de l'Europe par rapport au central à charbon,
01:08:44 mais où il y a quand même une escroquerie politique qui devrait nous faire réfléchir,
01:08:48 c'est ce qu'on a vécu en Allemagne pendant des années,
01:08:50 c'est-à-dire les grunonnes allemands qui faisaient campagne contre le nucléaire
01:08:53 parce que les Allemands n'en avaient pas,
01:08:55 et qui aujourd'hui font de l'énergie avec du charbon,
01:08:57 et ça ne gêne pas les verts allemands de dire qu'ils polluent une partie de l'Europe.
01:09:01 - Nous sommes complètement d'accord.
01:09:04 - Vous parlez du narratif sur le changement climatique, c'est très intéressant.
01:09:07 Le lauréat du prix Nobel de physique 2022, John Closer,
01:09:11 va encore plus loin en déclarant
01:09:13 "le narratif sur le changement climatique constitue une dangereuse corruption de la science
01:09:18 qui menace l'économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes,
01:09:22 une climatologie bien mal avisée,
01:09:25 s'est métastasée en une pseudo-science journalistique généralisée,
01:09:30 à son tour, celle-ci s'est faite bouc-émissaire de quantités de mots qui n'ont aucun rapport,
01:09:34 elle a été promue et propagée par des marchands de peur, des politiciens, des journalistes,
01:09:38 des agences gouvernementales et des écologistes tout aussi égarés.
01:09:42 Il n'y a pas de véritable crise climatique."
01:09:45 - Il fait partie des 1850 scientifiques que je citais tout à l'heure.
01:09:49 - Alors lui, il est prix Nobel de physique ?
01:09:52 - Oui.
01:09:53 - Bon, mais est-ce qu'il est climatologue ?
01:09:55 - C'est une bonne question.
01:09:56 - Est-ce que c'est son domaine ?
01:09:57 - C'est quand même une bonne question ça.
01:09:59 - Est-ce qu'il est prix Nobel de physique ?
01:10:00 - Oui, c'est un petit peu au niveau quand même.
01:10:01 - Est-ce que les trois présidents successifs du GIEC sont climatologues ?
01:10:07 - Non.
01:10:08 - Ils sont quoi ?
01:10:09 - Ben le Rajendra Pachori était expert en chemin de fer,
01:10:14 le suivant était un économiste,
01:10:16 et le dernier qui a été nommé, on va dire que c'est un spécialiste des énergies intermittentes.
01:10:22 Mais aucun n'est climatologue.
01:10:24 - Bon, "se propage une éco-anxiété infondée d'autant plus grave qu'elle touche en priorité les plus jeunes
01:10:28 conduisant un embrigadement que par comparaison avec les présidents historiques,
01:10:32 on pourrait qualifier de jeunesse climatique."
01:10:34 - Oui, oui, un peu triste.
01:10:35 Ça c'est un vrai problème.
01:10:37 Cette anxiété infondée des jeunes qui est avivée par le discours récurrent, perpétuel,
01:10:50 je sais bien que la peur est un instrument de pouvoir,
01:10:53 mais enfin l'utiliser de cette façon-là, c'est honteux.
01:10:59 - Donc pour vous il n'y a pas de danger climatique ?
01:11:01 - Ben non, de toute façon les...
01:11:05 On parlait des...
01:11:06 - Quand on parle de dérèglement, quand on voit par exemple un ouragan parfois, des tempêtes...
01:11:13 - Mais toujours eux !
01:11:14 - Voilà, vous êtes sur cette position.
01:11:15 - Vous allez sur le site de Météo Paris.
01:11:19 Ils ont un récapitulatif de tous les événements climatiques extrêmes depuis 1780.
01:11:29 - Oui mais c'est... - Toujours eux !
01:11:30 - Oui, il y en a toujours eu, mais aujourd'hui ils sont plus rapprochés.
01:11:32 L'histoire des canicules, tout le monde dit qu'il y a toujours eu des canicules,
01:11:34 mais elles sont plus rapprochées.
01:11:36 C'est-à-dire qu'il y a plus d'événements climatiques de ce type...
01:11:39 - Les sandites forêts...
01:11:40 - Le mot canicule date de l'époque romaine, c'est pas...
01:11:44 - Non mais elles sont plus rapprochées, les incidents sont plus rapprochés.
01:11:47 - J'en suis pas convaincu.
01:11:49 On ne peut pas parler d'un dérèglement puisqu'il n'y a pas de règlement climatique.
01:11:54 Ce ne sont que des fluctuations.
01:11:56 Je reviens toujours au plus ancien thermomètre du monde.
01:11:59 Il montre des fluctuations qui ont toujours existé
01:12:02 avec la même amplitude que les fluctuations maintenant.
01:12:05 C'est pas nouveau.
01:12:06 - La voiture électrique, on avait reçu l'autre jour
01:12:10 quelqu'un qui disait que c'est un drame écologique la voiture électrique
01:12:14 et que c'est plus...
01:12:17 notamment pour les batteries, ce que vous avez commencé à parler tout à l'heure.
01:12:21 C'est une folie selon vous d'aller vers la voiture électrique ?
01:12:25 - De toute façon, si je prends un véhicule à moteur thermique
01:12:31 qui émet 100 grammes de CO2 au kilomètre,
01:12:34 ce qui est assez courant maintenant, qui échappe encore au malus,
01:12:39 je prends un million de ces véhicules,
01:12:43 chacun émettant 100 grammes de CO2 au kilomètre,
01:12:47 et qui tous parcourent 100 000 kilomètres.
01:12:51 Un cas concret, c'est ce million de véhicules
01:12:57 parcourant chacun 100 000 kilomètres
01:13:00 vont réchauffer la planète de 2 millionièmes de degrés.
01:13:05 - Bon, et en tout cas c'est intéressant d'écouter une parole qui n'a pas...
01:13:10 Jacques Vendroux.
01:13:12 Jacques Vendroux, c'est vendredi Vendroux, il est déjà 10h25.
01:13:16 Vendredi Vendroux, c'est maintenant.
01:13:18 - Avec une surprise.
01:13:20 - Il y a toujours des surprises.
01:13:22 - Est-ce que vous êtes au courant, vous ?
01:13:29 Moi je ne suis même pas au courant, c'est normal.
01:13:31 Alors ça, vous me sidérez.
01:13:33 Je ne suis même pas au courant et vous êtes au courant de la surprise.
01:13:36 Jacques, Jacques Vendroux, es-tu là ?
01:13:38 - Oui !
01:13:39 - Oh là là ! Jacques Vendroux, bonjour !
01:13:43 - Il a fait très fort.
01:13:45 - Où êtes-vous Jacques Vendroux ? Bonjour, bonjour Jacques.
01:13:49 Votre public vient de vous applaudir Pascal.
01:13:52 - Oui, il vous applaudit vous.
01:13:54 - Je suis à Lys, dans le 91.
01:13:57 Et je suis avec l'équipe de Saint-Denis de La Réunion,
01:14:00 qui va disputer demain à 17h le 8ème de final de la Coupe de France de football.
01:14:05 J'en ai marre qu'on parle de Paris-Saint-Germain, qu'on parle de Nantes, de Bordeaux.
01:14:09 J'en ai marre, je veux qu'on parle de la Coupe de France de football.
01:14:12 Il y a 7355 clubs qui sont engagés.
01:14:15 Il y a 3441 clubs d'outre-mer qui participent à cette compétition.
01:14:21 Et là, l'Union sportive de Saint-Denis de La Réunion,
01:14:25 je vais contre le Paris FC demain à 17h, je vais dire à Charletti.
01:14:28 Il y aura plus de 3000 réunionnais.
01:14:31 Et je suis avec Jonathan Alpon qui est le président.
01:14:34 Je suis avec le vice-président Ayounous.
01:14:37 Et je suis avec l'entraîneur Fred Bachelier.
01:14:40 Ils sont tous là pour vous.
01:14:42 En tous les cas, c'est un moment formidable.
01:14:44 Et je voulais valoriser cette équipe qui est venue de Lille à Réunion,
01:14:47 qui est arrivée vendredi.
01:14:48 Bon, il fait un peu froid pour eux, je dois vous le dire.
01:14:50 Ils sont un peu surpris, mais enfin c'est comme ça.
01:14:52 Et donc, en tous les cas, ça va être une magnifique fête.
01:14:55 Et je souhaite un bel anniversaire à Tony Delfla.
01:14:59 Vous ne connaissez pas Tony Delfla, ce que vous ne pensez qu'à Nantes.
01:15:02 Et bien, Tony Delfla, c'est le gardien de but de l'équipe de Saint-Denis de La Réunion.
01:15:05 Et pour conclure, Pascal, il y a la raison de tout cela pour vous.
01:15:08 Et bien, pour conclure, vous pouvez venir à 17h demain à Charletti,
01:15:12 comme ça, parce que j'ai obtenu l'accord du Paris Saint-Germain,
01:15:15 vous pourrez donner le coup d'envoi du match Paris Saint-Germain-Nantes demain à 21h.
01:15:20 C'est calé. Arrivez un peu plus tôt.
01:15:22 Parmi les grands joueurs issus de La Réunion, je crois qu'il y a Dimitri Payet, bien évidemment,
01:15:27 qui était né à La Réunion.
01:15:29 Et puis peut-être d'autres joueurs dont on peut saluer, évidemment, le parcours.
01:15:34 Et Guillaume O'Haraud.
01:15:36 Et Guillaume O'Haraud, bien évidemment.
01:15:38 Dimitri Payet qui était arrivé à Nantes, je vous le rappelle.
01:15:41 Qui avait été à l'époque repéré par quelqu'un qui allait beaucoup à La Réunion,
01:15:47 qui s'appelait Marcel Mao, qui était un dirigeant du SC Nantes.
01:15:51 Et Laurent Romer.
01:15:52 Exactement.
01:15:53 C'est un maximum de joueurs.
01:15:55 Vous avez dit 8e de finale.
01:15:56 C'est l'huitième tour.
01:15:57 Vous avez dit l'huitième de finale de la Coupe de France.
01:15:59 C'est l'huitième tour, bien évidemment.
01:16:01 Bon, merci.
01:16:02 Non, mais attendez Pascal.
01:16:03 Oui.
01:16:04 Attendez Pascal.
01:16:05 Le huitième tour, c'est la Coupe de France de football.
01:16:07 C'est très important.
01:16:08 Oui, bien sûr.
01:16:09 Ils sont demain devant Paris FC.
01:16:10 Et je leur ai dit, je leur ai dit et je leur ai dit devant eux, je pense qu'ils vont se qualifier.
01:16:14 Vous êtes d'accord ?
01:16:15 Nous sommes d'accord.
01:16:16 Mais là, on est déjà en retard.
01:16:17 Donc, je vous propose d'écouter notre ami Philippe Labraud, qu'on pourra écouter
01:16:20 demain sur C8, qui reçoit Marc-Antoine Lebray.
01:16:24 Et voyez, oui, qui est un imitateur.
01:16:27 Et c'est vrai que nous aimons les imitateurs.
01:16:30 Ils nous font rire.
01:16:31 L'essentiel chez Labraud avec Philippe.
01:16:34 Didier Deschamps, vous l'imitez très bien.
01:16:36 Oui, c'est une voix qui est assez, on va dire, reconnaissable.
01:16:41 Bonjour.
01:16:42 L'essentiel, c'est d'être chez Philippe et de marquer des buts aussi.
01:16:46 Jijou, le célèbre Jijou.
01:16:50 Zidane.
01:16:51 Oui, c'est vrai qu'on a l'impression qu'on peut avoir l'impression.
01:16:57 Christian.
01:17:01 Jean Castex.
01:17:04 Enfin, je crois que c'est clair.
01:17:07 Jean Castex, c'est une voix originale.
01:17:10 Et un accent aussi, ça c'est important.
01:17:13 Ça c'est vrai que quand Castex est arrivé, Jean Castex, c'est un cadeau.
01:17:17 Tous les imitateurs étaient contents.
01:17:19 Oui, c'est ça, c'est comme Jean Lassalle.
01:17:21 Jean Lassalle, c'est une voix de la belle région, monsieur Christian.
01:17:27 L'essentiel, chez Labraud, diffusé demain, 12h55, sur C8.
01:17:32 Marc-Antoine Lebret sera là.
01:17:34 Il y aura également l'écrivain Christian Signol, le pianiste Pascal Amoyel
01:17:38 et la chanteuse de jazz Anne Ducrot.
01:17:40 Mickaël Dos Santos, le rappel des titres.
01:17:43 Elisabeth Borne, huée à Mayotte lors de sa visite éclair sur l'archipel.
01:17:51 Certains habitants s'étaient réunis à Mamoudzou, accompagnés de banderoles
01:17:54 comme Macron m'a tué ou encore 49.3 contre la délinquance.
01:17:58 Insécurité, pression migratoire, pénurie d'eau,
01:18:00 le département connaît de nombreuses problématiques.
01:18:03 La première ministre doit annoncer une série de mesures.
01:18:06 Le tribunal de Paris rend sa décision pour six jeunes jugés pour leur implication
01:18:11 dans l'assassinat de Samuel Paty.
01:18:13 Après deux semaines de procès à huis clos, les prévenus, collégiats au moment des faits,
01:18:17 sont accusés d'avoir surveillé les abords de l'établissement
01:18:20 et d'avoir désigné l'enseignant à l'assaillant en charge,
01:18:24 contre une rémunération.
01:18:27 Et puis enfin à Londres, le sapin de Noël ne fait pas l'unanimité.
01:18:31 Dès son arrivée lundi dernier, il a été moqué par de nombreux habitants,
01:18:35 notamment sur les réseaux sociaux, en raison de son absence de nombreuses branches
01:18:39 et de son aspect peu reluisant.
01:18:41 Chaque année, il est offert par la Norvège en remerciement de l'aide fournie
01:18:45 pendant la Seconde Guerre mondiale.
01:18:47 Comme chaque vendredi, nous annonçons également Dr Millaud,
01:18:50 une émission à retrouver tous les samedis matin à 10h30, cette fois sur CNews.
01:18:54 Bonjour Dr Millaud, l'émission de ce week-end sera consacrée, je crois, à la peau.
01:19:00 - Quand tu es en voiture, par exemple, si quelqu'un traverse,
01:19:05 c'est le stress qui te fait réagir tout de suite.
01:19:08 - Tu veux dire que sans le stress, sans la décharge des hormones, tu ne réagirais pas ?
01:19:11 - Non, tu ne réagirais pas.
01:19:13 Quand tu pars, par exemple, faire une compétition sportive,
01:19:16 tu ne vas pas y aller les mains dans les poches, comme ça.
01:19:18 Tu vas y aller, tu vas te préparer, tu vas être stressé.
01:19:20 Et quand tu es stressé, ton organisme va fabriquer ses hormones
01:19:24 pour mettre tout ton organisme au maximum de puissance, avec un maximum d'énergie.
01:19:28 Un examen pareil, pour que ton cerveau soit attentif, vigilant.
01:19:32 Il y a même des personnes qui ont besoin de ce stress pour fonctionner.
01:19:36 C'est vraiment un stress positif.
01:19:38 C'est-à-dire qu'ils ont, par exemple, quelque chose à faire dans un mois,
01:19:41 ils vont attendre les trois derniers jours, tu vois ce que je veux dire,
01:19:44 ils vont attendre les trois derniers jours pour le préparer,
01:19:47 parce que pour eux, c'est là qu'ils seront les plus performants.
01:19:49 - Ce n'est pas du tout sur la pause, c'est sur le stress.
01:19:52 Est-ce que vous êtes stressé, par exemple ? Est-ce que vous avez un tempérament ?
01:19:55 - Oui, quand je viens sur ces news, l'heure des pros, j'ai toujours une petite pointe de stress.
01:20:00 - Non, mais sérieusement, est-ce que vous êtes plutôt stressé normalement, beaucoup ou pas ?
01:20:03 - Je suis plutôt quelqu'un de calme, qui garde ses nerfs et qui encaisse.
01:20:10 Donc je ne suis pas stressé.
01:20:13 Oui, si vous me posez la question, je vous réponds. Je vous retrouve hilare.
01:20:19 - Vous êtes stressé, vous, Eric, dans la vie ?
01:20:21 Vous étiez stressé quand vous passiez le bac ?
01:20:23 - Non.
01:20:24 - Normalement stressé, exagérément stressé ?
01:20:27 - Non, non, non, non, non, non, ça va. Je me ronge un peu les ongles, mais ça va.
01:20:31 - Ah, vous êtes le stress.
01:20:34 - Exagérément stressé.
01:20:35 - C'est vrai ? - Oui.
01:20:36 - Et ça se traduisait comment ?
01:20:37 - Bélier à son nom, Bélier exagérément stressé.
01:20:39 - Ah, Bélier à son nom, Bélier, c'est vrai que Bélier est un signe...
01:20:42 - Oui.
01:20:43 - Ah bon ?
01:20:44 - Oui, je ne sais pas.
01:20:47 - Je suis Bélier aussi, non ?
01:20:49 - Ah, si, quand même.
01:20:50 - Vous êtes un Bélier, vous ?
01:20:51 - Oui, un Bélier.
01:20:52 - Vous êtes un drôle de Bélier.
01:20:53 - Ah oui ?
01:20:54 - Vous êtes un Bélier...
01:20:57 - 11 avril.
01:20:58 - C'est l'ascendant, c'est ce qu'on dit dans ce cas-là.
01:21:00 Vous connaissez votre ascendant ?
01:21:02 - Poisson ?
01:21:04 - Non.
01:21:06 - Non ?
01:21:07 - Dites-moi, je vais vérifier.
01:21:09 - Je ne sais pas comment... Attendez, je ne suis pas Madame Irma, moi !
01:21:12 Comment voulez-vous que je sache votre ascendant ?
01:21:14 - Et vous, vous êtes stressé un peu ?
01:21:16 - Non, maintenant, non.
01:21:17 - Non, mais normalement, quoi.
01:21:19 - Je pense que c'est des exagérés.
01:21:20 - Oui, mais maintenant, non.
01:21:22 - Bon, "Mon Noël à moi", nous le faisons régulièrement.
01:21:25 La dernière, c'était des personnalités.
01:21:26 Là, on a demandé à des anonymes.
01:21:28 Alors, ce monsieur que vous allez entendre m'a vraiment beaucoup fait rire
01:21:31 parce qu'on lui a demandé un souvenir de Noël.
01:21:33 Il vend manifestement des souvenirs de Noël, justement.
01:21:39 Et il vend des souvenirs dans sa boutique et on lui a demandé un souvenir.
01:21:42 Donc, écoutez-le.
01:21:44 - J'ai un souvenir rigolo.
01:21:50 L'année dernière, avec un touriste anglais,
01:21:54 il m'a demandé si j'ai un Papa Noël qui danse et qui parle anglais en même temps.
01:22:01 Je lui ai dit non, désolé. Voilà.
01:22:03 C'est mon souvenir de l'année dernière.
01:22:05 C'est tout.
01:22:07 - Bon, c'est drôle.
01:22:10 - C'est trop drôle.
01:22:12 - C'était bien les personnalités, les dernières.
01:22:15 C'était vraiment bien.
01:22:18 - Bon, monsieur Gervais, le déraisonnement climatique.
01:22:22 On a quand même ce sentiment, pardonnez-moi,
01:22:25 qu'en clair, il fait moins froid qu'il y a simplement 50 ans.
01:22:29 Je ne parle pas d'il y a deux siècles.
01:22:30 C'est-à-dire qu'on a l'impression qu'au mois d'octobre, au mois d'aujourd'hui,
01:22:33 il y a 30 degrés.
01:22:34 Le nombre de journées où il y a eu plus de 25 degrés cette année,
01:22:37 notamment dans l'arrière-saison, c'est plus important qu'avant.
01:22:40 Effectivement, l'hiver est de plus en plus court.
01:22:43 Là, il traverse un hiver, je ne sais même pas.
01:22:45 Je crois que les gelées matinales sont arrivées cette année le plus tard possible.
01:22:49 - Oui.
01:22:50 - Avec un décalage d'un mois, les gelées matinales dans des villes comme Aurillac, etc.
01:22:54 Il y a eu pile un mois.
01:22:55 D'habitude, ça arrivait fin octobre et là, c'est arrivé le 10 décembre.
01:22:58 - C'est normal. Il y a un phénomène El Niño dans le Pacifique
01:23:02 qui a commencé au mois de juillet.
01:23:04 C'est pour ça qu'on a eu une belle arrière-saison. C'est un fait.
01:23:07 Mais c'est parce qu'il y a un phénomène El Niño dans le Pacifique.
01:23:10 C'est un changement matinal du régime des vents
01:23:14 qui impacte toute la météo mondiale.
01:23:17 Ça, c'est tout à fait vrai.
01:23:20 - J'aime bien vous recevoir. Je me méfie en plus de l'instrumentalisation
01:23:25 parce que je suis d'une méfiance XXL sur ces sujets-là.
01:23:28 Parce que je vois bien ceux qui prônent la décroissance
01:23:30 et comment ils enfourchent ce cheval-là pour nous faire passer
01:23:33 ce qu'ils n'ont pas réussi avec le communisme.
01:23:36 Donc je ne veux surtout pas me faire avoir, si j'ose dire.
01:23:38 Mais en même temps, j'essaye d'entendre chaque voix différente sur ce sujet.
01:23:45 Je vous remercie grandement.
01:23:46 Nicolas Bayet était à la réalisation.
01:23:48 Alice Malet était à la vision.
01:23:50 Jean-François Couvelard était au son.
01:23:52 Merci évidemment, c'est vendredi, à la programmation, à Magdalena Dervish,
01:23:55 Nicolas Nissim, Lino Vétès, qui est un nouveau venu parmi cette programmation
01:24:01 depuis quelques semaines.
01:24:02 Marine Carballet, bien sûr.
01:24:03 Louis Lallement.
01:24:05 Merci à Marine Lançon, à Félix Perola.
01:24:07 Toutes ces émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
01:24:12 Merci Jacques, me dit Marine.
01:24:15 Jacques...
01:24:16 Ah merci Jacques Vendredi, bien sûr Jacques !
01:24:18 Ah oui, je ne vous voyais pas Jacques !
01:24:20 - Oui !
01:24:21 C'est le maillot de Saint-Denis de La Réunion.
01:24:24 - Saint-Denis ?
01:24:25 - Oui.
01:24:26 - De La Réunion, je suis avec tous les joueurs.
01:24:29 D'ailleurs, ils ont un petit message à vous faire passer.
01:24:31 Ils veulent que les supporters, tous les supporters réunionnais
01:24:34 qui vivent ici en métropole, viennent demain à 17h à Chabernety
01:24:37 pour battre le Paris Football Club.
01:24:39 - Et vous y serez ?
01:24:40 Vous y serez Jacques ?
01:24:43 Jacques il est momifié, je ne sais pas...
01:24:46 Jacques, vous y serez ou pas ?
01:24:47 - Non, non, attendez, j'attends que vous me posiez une question.
01:24:50 Je vous dis, demain, 17h, Chabernety.
01:24:52 - Merci Jacques, merci.
01:24:54 Demain, 17h.
01:24:55 Bon, c'est toujours un plaisir d'être avec Jacques Vendredi,
01:25:00 bien évidemment que nous adorons.
01:25:02 Jean-Marc Morandini, dans une seconde,
01:25:04 il y a la messe à 11h15 de l'Immaculée Conception,
01:25:07 qui est, je rappelle, l'Immaculée Conception,
01:25:09 qui est un dogme de l'Église, la Vierge,
01:25:11 qui a été conçue sans tâche.
01:25:13 C'est ça le principe de l'Immaculée Conception.
01:25:15 Merci à tous, passez un bon week-end à lundi.
01:25:19 [Générique]
01:25:21 - Vendredi 8 décembre 2023, Morandini Live en direct.
01:25:25 Bonjour et bienvenue.
01:25:26 Pas de pub, pas de zap de l'actu non plus aujourd'hui,
01:25:29 puisque vous l'avez compris.
01:25:30 Et Pascal Praud vient de vous le dire,
01:25:32 à partir de 11h15, il y aura...