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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:07Retour à la case départ. Depuis que le parti socialiste a refusé les offres de François Bayrou,
00:00:13depuis que la gauche retourna à la maison, comme l'a écrit Jean-Luc Mélenchon sur son compte Twitter,
00:00:18le nouveau Premier ministre revient à l'équation du mois de juin quand les Français ont voté.
00:00:24Seul un gouvernement qui rassemble la Macronie et les Républicains est viable,
00:00:28à condition que Marine Le Pen ne censure pas. Bayrou, Barnier, même combat.
00:00:34Le maire de Pau l'a compris hier soir qui a dragué pour la première fois à la télévision Bruno Retailleau.
00:00:40Il a attendu huit jours mais il n'a pas le choix. N'y cherchez pas un ralliement à une quelconque conviction
00:00:46mais voyez-y la marque de l'aréal politique.
00:00:49François Bayrou ne peut pas se passer des Républicains s'il veut rester en place à Matignon.
00:00:55A présent, que vont faire Laurent Wauquiez et ses amis ? Entrer au gouvernement ou rester à l'extérieur
00:01:01tout en assurant qu'ils ne censureront pas ?
00:01:04Je sais que les Républicains n'ont plus l'habitude d'écouter leurs électeurs depuis bien longtemps
00:01:08avec les résultats électoraux qu'on connaît. Mais s'ils acceptent la mission Bayrou,
00:01:13qu'ils exigent la non-augmentation des impôts, une nouvelle loi immigration
00:01:18et l'abandon de l'aide médicale d'État au profit de l'aide médicale d'urgence.
00:01:23Voici une feuille de route qui répond aux aspirations d'une majorité de Français
00:01:28et qui doit être un préambule à toute entrée au gouvernement Bayrou d'un ministre LR.
00:01:34A suivre.
00:01:36Bonjour à tous, Sean Allousteau.
00:01:53Bonjour Pascal, bonjour à tous. Emmanuel Macron salue la dignité et le courage de Gisèle Pellicot.
00:01:58Le président de la République l'a remercié ce matin sur X.
00:02:01« Merci pour les femmes qui ont pour toujours une éclaireuse pour parler et lutter », écrit Emmanuel Macron.
00:02:06Hier, le verdict du procès des viols de Mazan est tombé.
00:02:09Dominique Pellicot a écopé de la peine la plus lourde, soit 20 ans de réclusion criminelle.
00:02:14Est-ce qu'on aura un gouvernement sous le sapin cette année ?
00:02:17François Bayrou veut nommer son équipe gouvernementale ce week-end, c'est ce qu'il a dit hier soir.
00:02:22Et s'il n'y arrive pas, le Premier ministre assure qu'il le fera au moins avant Noël.
00:02:26Malgré les menaces de censure, François Bayrou plaide pour le maintien de Bruno Retailleau.
00:02:31Et puis le procès des complices présumés de l'assassin de Samuel Paty, après sept semaines d'audience.
00:02:38Le verdict est attendu ce soir à partir de 20h.
00:02:41Huit personnes sont accusées d'avoir participé à un degré différent à la campagne de haine qui a mené à la mort du professeur.
00:02:48Les peines requises vont de 18 mois de prison avec sursis à 16 ans de réclusion criminelle.
00:02:53Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
00:02:55Merci Chanel Ousto, vous êtes là la semaine prochaine ?
00:02:58Bien sûr, je présenterai la matinale de CNews.
00:03:01Eh bien, ce sera avec plaisir que nous nous lèverons tôt toute la semaine pour vous regarder,
00:03:07comme nous le faisons avec l'ami Romain Desarbres.
00:03:10Mieux vaut un gouvernement sous le sapin qu'un gouvernement qui sente le sapin.
00:03:17Si vous me permettez.
00:03:18Merci en tout cas et bon week-end à vous.
00:03:21Que dites-vous ? Bonjour Eugénie Bastier.
00:03:24Bonjour.
00:03:25Que dites-vous ?
00:03:26Non mais tout gouvernement sentira le sapin quand il arrive.
00:03:29A vous penser ?
00:03:30Il n'y aura pas très longtemps.
00:03:32On ne sait jamais.
00:03:33Je salue donc Eugénie Bastier, Georges Fenech qui sera là.
00:03:37J'aurais besoin de vos précisions judiciaires tout à l'heure parce qu'on parlera du sujet de monsieur Demzalen.
00:03:43Et je voudrais savoir pourquoi il a été jugé par la 17e chambre dite de la presse
00:03:50et qu'il n'a pas été jugé devant un correctionnel par exemple et par un juge antiterroriste.
00:03:58Ça aurait été normal.
00:04:00Alors là, les amis.
00:04:02Fiat lux !
00:04:04Noël, joyeux Noël.
00:04:10Madame, messieurs, bonjour.
00:04:12Nous sommes, comme vous l'avez compris, plongés dans le noir.
00:04:16Écoutez, ce n'est pas très grave.
00:04:18Alors, je précise que si vous êtes devant votre poste, ne changez rien.
00:04:23C'est un effet.
00:04:25Nous sommes contraints de faire cette émission.
00:04:28Mais d'abord, on va continuer parce que finalement, on ne nous voit pas.
00:04:31Mais ce n'est pas très...
00:04:32On nous entend.
00:04:33On nous entend.
00:04:34On va faire de la radio.
00:04:35Alors je le dis pour nos amis d'Europe 1.
00:04:37Fiat lux !
00:04:40Je le dis pour nos amis d'Europe 1 qui nous écoutent Europe 1.
00:04:43Ça ne change pas grand-chose pour eux puisque, par définition, c'est de la radio.
00:04:46Et ce que je vous propose...
00:04:50Alors ce que je ne sais pas, et je vais le demander à Marine Lençon.
00:04:54Marine, est-ce que les sujets, on va pouvoir les voir ?
00:04:59Alors, ça c'est plus important.
00:05:01Nous sommes de retour.
00:05:03Je crois que là, la lumière revient.
00:05:07Écoutez, c'est Noël.
00:05:08C'est l'esprit de Noël.
00:05:09Je voudrais qu'on voit...
00:05:10Alors, les séquences d'Emmanuel Macron à Mayotte sont absolument sidérantes.
00:05:14Absolument sidérantes.
00:05:15Et j'ai envie de dire, c'est souvent sa meilleure séquence d'ailleurs.
00:05:18Parce qu'il est plutôt bon dans cet exercice.
00:05:21Oui.
00:05:22Je suis plus sceptique que vous.
00:05:24Il est plutôt bon.
00:05:25Ils sont déconnectés de la population maoraise.
00:05:27Oui, mais il y a une forme de sincérité et d'authenticité.
00:05:30Le problème, c'est qu'il fait des promesses et il ne les tient pas.
00:05:32C'est ça le sujet.
00:05:33Et je le trouve bien meilleur que lorsqu'il est tout seul derrière son pupitre
00:05:36en train de faire ses discours avec un ton que j'aime moins.
00:05:38Voilà.
00:05:39Mais là, il va au contact avec une forme de sincérité.
00:05:42J'ai envie de dire la sincérité et l'authenticité des acteurs.
00:05:45Ça veut bien dire ce que ça veut dire.
00:05:47Bon, c'est un jeu, mais il le joue.
00:05:50Alors, vous allez voir la première séquence avec une dame à qui il dit
00:05:54« Je ne promets rien ».
00:05:55Et voyez ce qu'il s'est passé cette nuit, parce qu'il y a plein de séquences
00:05:58tout à fait étonnantes.
00:06:01À chaque fois que vous venez, vous vous promenez des dames, ils aident.
00:06:04Vous venez là pour engueuler tout le monde.
00:06:05Non, je ne vous engueule pas, monsieur.
00:06:07Je vous dis juste que les secours que vous promettez, ils ne sont pas chez nous.
00:06:10Mais je ne promets rien.
00:06:11Et nous, on fait des choses.
00:06:12Nous, on a déblayé des routes, nous, à Ouagani.
00:06:14Nous, on fait des choses aussi.
00:06:15Mais monsieur, je ne vous promets rien.
00:06:17Nous, on n'a pas besoin de promesses.
00:06:18On a besoin des actes.
00:06:19C'est-à-dire que les gens qui habitent chez nous ont besoin d'avoir tout de suite de l'eau.
00:06:23Je suis désolé.
00:06:24Non, mais c'est la réalité.
00:06:26Oui, mais on sait.
00:06:27On sait.
00:06:28Mais nous, on est sur le terrain aussi.
00:06:29Nous, on est là aussi.
00:06:30Moi, je ne dis pas vos noms, mais on n'est pas habitants.
00:06:33Nous, on est là aussi.
00:06:35Moi, ce que je dis, c'est que...
00:06:36On va les saluer tout le monde.
00:06:37Vous n'êtes pas respectueux avec les gens.
00:06:39Non, ça prend trop de temps.
00:06:40Vous continuez votre balade.
00:06:41Mais je vous dis, ça prend trop de temps.
00:06:43Non, monsieur, je vous demande du respect pour tout le monde.
00:06:45Non.
00:06:46Pour les gens qui bossent.
00:06:47Vous avez des gens qui n'ont pas dormi.
00:06:48Non, mais moi aussi, je n'ai pas dormi.
00:06:49Mais nous aussi, c'est pareil.
00:06:50Mais d'accord.
00:06:51Mais nous aussi, c'est pareil.
00:06:52Arrêtez juste de crier.
00:06:53Non.
00:06:54Vous n'avez rien à crier.
00:06:55Non, mais ce que vous dites, c'est que...
00:06:58Non, on ne les voit pas.
00:07:01On ne les voit pas, non.
00:07:02On ne les voit pas.
00:07:03C'est ça, ce qu'on dit.
00:07:04Parce que vous êtes dans une commune.
00:07:05Six jours après, on doit voir les gens.
00:07:07On ne les voit pas, les aînés.
00:07:09Non, on n'est pas en train...
00:07:10Moi, je ne suis pas en train d'appeler ou de demander de respiration.
00:07:12C'est des jeux.
00:07:13Non, je vous dis...
00:07:14Vous m'écoutez.
00:07:15Non, je vous dis, ce que vous dites...
00:07:16Ça ne vous intéresse pas de m'écouter, alors.
00:07:18Mais je vous ai déjà écouté à la radio.
00:07:20Je vous dis, ce que vous pouvez voir...
00:07:21Mais donc, vous ne venez pas m'écouter à la radio.
00:07:22Non, mais je suis venu vous dire que ce que vous dites à la radio
00:07:25ne correspond pas à la réalité qu'on vit nous sur le terrain.
00:07:28Je veux bien que vous me fassiez dire tout ce que vous voulez à la radio.
00:07:30Je n'ai pas dit que dans chaque commune, c'est arrivé.
00:07:33C'est tout le défi.
00:07:34C'est ce qu'on est en train de penser.
00:07:35Bon, on est au cœur du système macronien.
00:07:38D'abord, parce qu'il n'écoute pas.
00:07:39Alors qu'il devrait écouter.
00:07:41Ou il écoute mal.
00:07:43Mais il est plutôt bon quand même, parce qu'il est dans l'empathie.
00:07:46Et puis, il est servi par son physique, qui fait que c'est agréable.
00:07:49Ça ne sonne pas faux.
00:07:51Mais là où il ne comprend pas ce qu'il dit,
00:07:54c'est qu'il est venu en 2019.
00:07:56Il a dit qu'il y aura, par exemple, un hôpital.
00:07:58Bon, l'hôpital n'est toujours pas construit.
00:08:00Et ce que lui dit ce monsieur, c'est que vous dites n'importe quoi.
00:08:02Vous êtes un vendeur de vent.
00:08:04Donc, ils sont excédés, les gens.
00:08:06Comme dirait les gens, M. Mélenchon.
00:08:09C'est ça qu'il ne saisit pas.
00:08:11Toutes ses promesses sont tombées à l'eau.
00:08:13Il est venu en 2019.
00:08:15Il a dit le droit du sol, ça n'existe pas.
00:08:17Ça n'a pas été réformé.
00:08:19Il a dit l'immigration, c'est le problème numéro un.
00:08:22Il ne l'a pas réglé. La sécurité, c'est le problème numéro un.
00:08:24Il ne l'a pas réglé. L'hôpital sera construit.
00:08:26Il l'a dit en 2019, en 2025.
00:08:28En 2028, il ne sera toujours pas construit.
00:08:30Donc, les gens sont excédés.
00:08:32Mais il y va quand même au contact.
00:08:34Mais je ne sais même pas si lui...
00:08:36Parce qu'il pense que la seule chose qui va changer, c'est sa présence.
00:08:39On a vu qu'il embrassait, dans la séquence...
00:08:41Alors, on va la voir, cette séquence.
00:08:43C'est le roi, tu touches, il te guérit.
00:08:45Oui, mais...
00:08:47Ce que je veux vous dire, c'est que je pense,
00:08:49et c'est le mystère de la...
00:08:51Il ne se rend même pas compte.
00:08:53C'est ma conviction, en fait.
00:08:55Il ne se rend pas compte
00:08:57de ce que vivent ces gens.
00:08:59Et c'est un mélange, à la fois d'empathie,
00:09:01dans la forme, mais il ne se rend pas compte.
00:09:03Alors, ça crée des problèmes.
00:09:05Vous voyez la deuxième séquence, avec le câlin ?
00:09:09C'est pas mon genre.
00:09:11C'est pas mon genre.
00:09:13On a été capable de rebâtir notre cathédrale en cinq ans.
00:09:15J'ai vu ça.
00:09:17Ce serait quand même un drame qu'on n'arrive pas
00:09:19à sortir Mayotte.
00:09:21Vous perdrez beaucoup si vous lâchez Mayotte.
00:09:23Et ça, je vous le garantis.
00:09:25La présidence française perdrait beaucoup
00:09:27si elle lâche Mayotte.
00:09:29Je n'ai jamais lâché Mayotte.
00:09:31Merci.
00:09:49Merci beaucoup.
00:10:19Bon, je me signale que c'est elle qui demande.
00:10:21C'est lui le président.
00:10:23Oui, mais ça en dit beaucoup.
00:10:25Il est pas obligé de se livrer à cette câlinothérapie.
00:10:27C'est insupportable.
00:10:29Mais c'est elle qui demande.
00:10:31Parce que s'il ne le fait pas,
00:10:33on va dire que c'est elle.
00:10:35Mais moi, ce que je veux vous dire,
00:10:37ce que je trouve extraordinaire,
00:10:39c'est que ce soit elle qui demande.
00:10:41C'est-à-dire qu'elle est au plus mal.
00:10:43Elle n'exprime pas une forme de colère.
00:10:45Elle dit, aidez-moi, etc.
00:10:47Mais attendez, président,
00:10:49je ne suis pas sûr que tu aies envie
00:10:51d'embrasser tout le monde.
00:10:53Et on est au cœur de quelque chose
00:10:55d'intéressant que vous voyez peut-être.
00:10:57En fait, il y a quelque chose
00:10:59de la séduction du diable,
00:11:01parfois, chez Emmanuel Macron.
00:11:03Parce qu'à l'arrivée,
00:11:05il t'emmène dans le mur
00:11:07et tout le monde vient l'embrasser.
00:11:09Vous voyez, c'est ça que je veux vous dire.
00:11:11Mais lui-même ne s'en rend pas compte.
00:11:13Alors, ça devient compliqué.
00:11:15Parce qu'il ne se rend même pas compte, lui.
00:11:17Pardonnez-moi.
00:11:19Je voudrais revenir sur le fond
00:11:21des propos d'Emmanuel Macron.
00:11:23Parce que sur la forme,
00:11:25on peut relâcher la parole présidentielle
00:11:27quand il dit dans la merde,
00:11:29engueuler. Il a une manière familière
00:11:31de parler qui peut choquer.
00:11:33Mais sur le fond, est-ce qu'il a raison ou pas
00:11:35quand il dit sans la France,
00:11:37vous seriez dans une situation pire ?
00:11:39Il a raison, pardon.
00:11:41C'est vrai que Mayotte...
00:11:43Le PIB par habitant à Mayotte,
00:11:45il est 3 fois et demi moins élevé
00:11:47qu'en métropole, mais il est 8 fois
00:11:49supérieur à celui des îles des Comores.
00:11:51Il faut quand même le rappeler.
00:11:53Mayotte est avant tout victime de sa géographie.
00:11:55Tu compares avec la métropole.
00:11:57Bien sûr.
00:11:59Le problème, c'est que vous ne pouvez pas
00:12:01isoler Mayotte de sa géographie.
00:12:03Le problème de Mayotte, c'est aussi un problème...
00:12:05Mayotte est victime de sa géographie.
00:12:07Il est entouré d'un archipel.
00:12:09Les gens sont beaucoup plus pauvres.
00:12:11Si on ne traite pas un département,
00:12:13on a aidé cette décision
00:12:15à contribuer à faire exploser Mayotte.
00:12:17Bien sûr.
00:12:19C'est exactement ce que j'allais dire.
00:12:21C'est exactement ce que j'allais dire.
00:12:23Étant donné la situation géographique de Mayotte,
00:12:25la départementalisation de Mayotte était une catastrophe.
00:12:27C'est Jacques Chirac.
00:12:29Il faut l'avouer.
00:12:31Chaque fois qu'il y a une crise dans un département
00:12:33ultramarin, on leur fait le coup en disant
00:12:35vous vivez beaucoup mieux que vos voisins géographiques.
00:12:37C'est un peu insultant.
00:12:39C'est inaudible.
00:12:41C'est inaudible de dire aux gens
00:12:43c'est mieux que si c'était pire.
00:12:45Et Emmanuel Macron leur dit ça
00:12:47alors qu'ils viennent de tout perdre.
00:12:49C'est probablement, on verra le bilan humain,
00:12:51la plus grande catastrophe
00:12:53naturelle
00:12:55peut-être du siècle.
00:12:57On verra le bilan humain.
00:12:59En police, tout le monde vous dit que c'est un véritable carnage.
00:13:01Je suis d'accord avec ça.
00:13:03Ce n'est pas le moment de leur dire ça.
00:13:05Je parle du fond des propos.
00:13:07Après, l'opportunité des propos,
00:13:09le fait que la parole présidentielle se mette comme ça dans l'arène,
00:13:11à ce moment-là, évidemment qu'elle est contextable.
00:13:13Je parle du fond des propos.
00:13:15Elle a raison.
00:13:17Dans les Caraïbes, les îles
00:13:19qui vivent le mieux, c'est la Guadeloupe
00:13:21et la Martinique, même si le niveau n'est pas le même.
00:13:23C'est une réalité ce qu'elle dit.
00:13:25C'est vrai.
00:13:27La carte vitale, elle existe partout.
00:13:29Franchement, c'est choquant.
00:13:31Je vous assure.
00:13:33Mais non, c'est une réalité.
00:13:35C'est choquant de l'avoir dit de cette façon-là.
00:13:37Dans ce contexte-là, mais bien sûr.
00:13:39C'est-à-dire que les gens de Mayotte,
00:13:41ils doivent au minimum pouvoir bénéficier
00:13:43du même niveau de vie,
00:13:45je ne sais pas tout à fait,
00:13:47mais en tout cas,
00:13:49de choses qui se passent en métropole.
00:13:51Ils ne peuvent pas passer au milieu d'un archipel
00:13:53où il y a une invasion migratoire permanente.
00:13:55C'est ça. C'est la géographie.
00:13:57C'est impossible, malheureusement, de contrôler ces gestes-ci.
00:13:59Eugénie, non.
00:14:01Pourquoi est-ce qu'il y a encore le droit du sol à Mayotte ?
00:14:03Écoutons Emmanuel Macron face à la foule.
00:14:05Je ne voulais pas traiter comme un département comme les autres.
00:14:07Là, c'est pour le coup.
00:14:09On peut supprimer le droit du sol partout en France.
00:14:11Écoutons Emmanuel Macron face à la foule.
00:14:13Et c'est vrai que ces séquences sont,
00:14:15je le dis, sidérantes.
00:14:17Là, vous avez lu les premières distributions.
00:14:19Je sais que c'était insuffisant.
00:14:21Je sais.
00:14:23Pourquoi ?
00:14:25Pourquoi ils ont fait ça ?
00:14:27Je vous explique.
00:14:29Je sais que c'était insuffisant.
00:14:31Je vous explique.
00:14:33Je sais.
00:14:35Mais en fait, le fret ne pouvait pas être organisé avant.
00:14:37C'était impossible.
00:14:39Franchement, c'est incroyable.
00:14:41Aucun président n'a jamais fait ça.
00:14:43Se mettre tout seul, derrière des barrières,
00:14:45en train de parler.
00:14:47Je pense qu'on a dû lui vendre, peut-être,
00:14:49de faire la même séquence que le roi d'Espagne à Valence.
00:14:51Je pense qu'on a pensé à ça.
00:14:53C'est l'inverse.
00:14:55Et c'est l'inverse qui s'est passé.
00:14:57Et c'est l'inverse pourquoi ?
00:14:59Pas un mot.
00:15:01Qu'est-ce que vient dire, dans la séquence que vous avez passée, Emmanuel Macron ?
00:15:03Il a dit, je sais.
00:15:05Je vous explique.
00:15:07Toujours ça.
00:15:09Or, je crois qu'il y a eu une erreur.
00:15:11On lui a vendu ceci,
00:15:13en disant, voilà, ça va se passer comme ça.
00:15:15Et ce n'est pas du tout comme ça que ça se passe.
00:15:17Alors, les gens ont crié,
00:15:19Macron démission, écoutez.
00:15:29De la sécurité,
00:15:31de l'alimentation régulière, première.
00:15:33Je ne suis pas là pour parler de la politique.
00:15:35Allez, on s'arrête bien, on s'arrête bien.
00:15:37Rassurez-vous.
00:15:39C'est une urgence,
00:15:41catastrophe naturelle.
00:15:43Alors, on a des critiques
00:15:45catastrophes naturelles.
00:15:47Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:15:49Que vous puissiez être réveillés plus vite.
00:15:51Non mais c'est les limites.
00:15:53Il y a toujours eu chez Macron, Pascal Proulx,
00:15:55cette volonté de mise en scène qui est insupportable.
00:15:57Mise en scène au salon d'agriculture.
00:15:59Mise en scène avec les gilets jaunes, le grand débat.
00:16:01Mise en scène à Mayotte.
00:16:03Mise en scène partout, partout.
00:16:05Il a besoin d'être au cœur
00:16:07et au centre de tout, y compris
00:16:09lors de l'inauguration de Notre-Dame.
00:16:11Donc, je crois qu'il y a un côté narcissique
00:16:13qu'il faut dire, mais oui, mais oui.
00:16:15Franchement, je suis très, très critique
00:16:17sur le président de la République.
00:16:19Mais pardon, c'est notre président.
00:16:21Mais là, sur ces séquences,
00:16:23la mise en scène, qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse ?
00:16:25Un peu de dignité.
00:16:27Un peu de respect pour ces populations.
00:16:29Un peu d'efficacité dans la discrétion
00:16:31et pas dans cette mise en scène.
00:16:33Le parallèle de Joseph est excellent avec le roi d'Espagne.
00:16:35Le roi d'Espagne et même sa femme ont pris
00:16:37de la boue, ont rajouté de la boue.
00:16:39Ils n'ont rien dit, ils n'ont pas dit un mot.
00:16:41Vous ne pouvez pas comparer. Pardonnez-moi, ça n'a rien à voir.
00:16:43Je suis désolé, c'est nul et non avenu.
00:16:45Vous avez un roi
00:16:47qui n'a aucun rôle exécutif
00:16:49et qui vient...
00:16:51C'est parfait.
00:16:53Il n'a plus le pouvoir.
00:16:55Vous savez bien que ce n'est pas...
00:16:57Et c'est Macron lui-même qui a dit
00:16:59que la 5e République était une monarchie.
00:17:01On avait besoin d'un roi.
00:17:03J'ai souvent été très...
00:17:05C'est l'équivalent du roi d'Espagne aujourd'hui.
00:17:07Je suis souvent très sévère,
00:17:09et là encore, puisque aucune de ces
00:17:11probèstes ne s'est tenue.
00:17:13Mais où il n'y va pas, ce qui est possible,
00:17:15mais s'il y va, je ne vois pas comment il peut faire autrement.
00:17:17En revanche, il peut choisir de ne pas y aller.
00:17:19C'est les phrases,
00:17:21la comparaison en disant
00:17:23regardez ailleurs comment vous serez,
00:17:25ce n'est pas vous n'avez qu'à traverser la rue,
00:17:27c'est vous n'avez qu'à traverser l'océan pour voir que ce sera mieux.
00:17:29Très franchement.
00:17:31Je partage votre avis, vous avez parfaitement raison là-dessus.
00:17:33Bon,
00:17:35Régine Delfour est avec nous,
00:17:37et je vais la remercier grandement.
00:17:39Vous la connaissez bien sûr, elle parcourt le monde,
00:17:41et en fin d'année, c'est quand même bien de saluer
00:17:43votre courage,
00:17:45votre énergie, parce que nous,
00:17:47je le dis sans arrêt, nous sommes là, tranquillement,
00:17:49il fait chaud régulièrement, et puis vous êtes sur le terrain,
00:17:51et c'est quand même un peu plus difficile.
00:17:53Je vous propose d'écouter le témoignage
00:17:55que vous avez recueilli, Régine,
00:17:57et après vous nous direz ce qui s'est passé
00:17:59ces dernières heures à Mayotte.
00:18:01Je suis
00:18:03à Mayotte depuis plus de
00:18:0530 ans, et ce que je vois là c'est
00:18:07affolant. Je veux
00:18:09dire qu'on parle d'aide, il y a des gens qui sont
00:18:11dans des situations qui sont vraiment délicates,
00:18:13les gens n'ont pas d'eau, les gens n'ont
00:18:15pas de quoi manger, les gens m'ont dit des matelas
00:18:17et des tôles, des mamans,
00:18:19et là où je suis, à Magicavau, là où
00:18:21je circule ici, dans Cagouigny, etc.,
00:18:23je ne vois pas sa tête qui est acheminée.
00:18:25Je sais que les gens font du mieux qu'ils peuvent, mais aujourd'hui
00:18:27c'est vraiment désastreux,
00:18:29et même la salubrité
00:18:31est en cause, les poubelles
00:18:33ne sont pas ramassées, on craint
00:18:35pour d'autres épidémies. Est-ce qu'on peut mieux
00:18:37structurer les choses ? Il n'y a pas
00:18:39de communication, on n'a plus d'essence, vous voyez,
00:18:41regardez dans quel état est le territoire.
00:18:43Je demande simplement qu'on puisse être un petit peu
00:18:45plus calme et accepter l'aide,
00:18:47que l'aide soit disponible. Est-ce qu'il
00:18:49entend, Emmanuel, que nous sommes dans une situation
00:18:51désastreuse ? Il ne l'a pas vue. Il faut
00:18:53simplement qu'il coordonne les choses et qu'il accepte l'aide
00:18:55d'où qu'elle vienne. Il faut que l'aide puisse
00:18:57arriver massivement. On a des îles à côté,
00:18:59s'ils ont de l'eau, qu'ils nous en envoient, il faut arrêter
00:19:01l'égo. Il faut accepter que l'aide rentre
00:19:03ici, qu'on aide les gens. On ne va pas laisser les gens
00:19:05mourir encore plus que ce qui est déjà là.
00:19:07On nous parle de 60 000 morts.
00:19:09Ce qui est
00:19:11incroyable,
00:19:13c'est incroyable.
00:19:15Et c'est pour ça que votre argument de dire
00:19:17que c'est mieux
00:19:19que si c'était pire,
00:19:21c'est une honte.
00:19:23Comment dire ? Attendez.
00:19:25Vincent Hervouet, qui connaît Mayotte,
00:19:27nous a dit ce qui se passe à Mayotte. C'est une honte
00:19:29de la République. C'est une honte.
00:19:31Pas depuis hier, depuis des années.
00:19:33C'est un scandale.
00:19:35C'est ça la vérité. C'est ce qu'il faut dire.
00:19:37Et que l'État français soit
00:19:39dans cette situation-là, c'est aberrant,
00:19:41scandaleux, et tout ce que vous voulez.
00:19:43Évidemment, comme il y a un cyclone, ça explose.
00:19:45Je serais d'avis qu'il y ait
00:19:47un ministère d'État pour les Outre-mer.
00:19:49Mais force est
00:19:51de constater...
00:19:53J'ai vécu en Guadeloupe. On vivait beaucoup mieux
00:19:55en Guadeloupe qu'à l'île de la Dominique, par exemple.
00:19:57C'est évident. Et heureusement,
00:19:59d'ailleurs. Mais il y a encore
00:20:01trop de différences entre les départements
00:20:03et la métropole.
00:20:05On découvre ça. Vous,
00:20:07qui parcourez le monde, justement,
00:20:09votre témoignage m'intéresse.
00:20:11Vous êtes allé en Nouvelle-Calédonie.
00:20:13Est-ce que ce que vous vivez à Mayotte,
00:20:15est-ce que c'est un degré encore supérieur,
00:20:17si j'ose dire, d'infrastructures,
00:20:19de difficultés
00:20:21à tous les niveaux ?
00:20:23...
00:20:25Écoutez, Pascal,
00:20:27j'étais déjà venue à Mayotte pour l'opération
00:20:29Wambushu 1. On est allé
00:20:31effectivement aussi en Nouvelle-Calédonie.
00:20:33C'est pas tout à fait la même chose. Parce qu'à Mayotte,
00:20:35vous avez ces bidonvilles qui sont pas tout à fait
00:20:37les mêmes qu'en Nouvelle-Calédonie. Et puis là,
00:20:39c'est une situation particulière parce qu'il y a ce qui cyclone.
00:20:41Il faut savoir que sur l'île
00:20:43de Mayotte, près de 90%
00:20:45de l'île a été totalement
00:20:47détruite. Dans ce témoignage que nous avons
00:20:49recueilli avec Thibault Marcheteau, Fatima,
00:20:51elle dit tout ce qu'on entend et ce qu'on
00:20:53voit, nous aussi. Où est l'aide humanitaire ?
00:20:55Nous ne l'avons toujours pas vue avec Thibault.
00:20:57Où est l'eau ? Il n'y a pas de distribution d'eau.
00:20:59Nous, là où nous sommes, nous n'avons pas d'eau.
00:21:01Il n'y a pas de vives. Nous avons été un petit peu plus
00:21:03haut. Nous avons vu des Mahorais,
00:21:05des Comoriens qui sont réfugiés dans des écoles.
00:21:07On a vu un bébé de 7 mois
00:21:09en état totalement d'asthémie.
00:21:11Sans eau, sans lait.
00:21:13Il a fallu qu'on prévienne parce qu'il y a
00:21:15plein d'enfants comme ça.
00:21:17Il n'y a rien. Emmanuel Macron est
00:21:19venu. Il est encore là sur l'île. Mais en fait,
00:21:21on l'a vu dans les séquences, il n'écoute pas
00:21:23tout ce qu'a pu dire qu'il y avait l'aide
00:21:25qui arrivait. Elle n'est pas là. Avec
00:21:27Thibault Marcheteau, nous étions à La Réunion.
00:21:29Nous avons assisté au chargement
00:21:31dans l'A400M. On nous a dit
00:21:33qu'il y avait des rotations de 4 à 5
00:21:35avions. Mais il ne fallait pas qu'il y ait trop
00:21:37d'aides qui arrivent tout d'un coup parce qu'il y aurait
00:21:39un engorgement. Et puis après, on ne saurait pas
00:21:41comment la distribuer. Ils ont fait une distribution
00:21:43à Petit Air qui est un petit peu plus loin.
00:21:4520 tonnes. La moitié de la file n'a pas eu
00:21:47d'eau ni de conserves.
00:21:49Donc non, c'est catastrophique.
00:21:51Et puis, il a ce problème de poubelle qui n'est pas
00:21:53ramassée. Ça va être un gros problème
00:21:55sanitaire aussi également. C'est la
00:21:57saison des pluies, Pascal, et c'est
00:21:59vraiment l'apocalypse ici.
00:22:01Merci beaucoup, Régine Delfour. Restez avec nous. Mais ce que vous avez dit
00:22:03est clair. C'est un président. Et on le voit bien
00:22:05avec les interviews avec les journalistes. Les journalistes, évidemment,
00:22:07ils sont polis. Ils n'écoutent
00:22:09pas. Il prend la parole.
00:22:11Il ne la lâche plus.
00:22:13Tu ne peux pas. C'est pour ça que j'ai dit
00:22:15dix fois, je voudrais l'inviter. Il n'aurait
00:22:17pas le droit de parler. En fait,
00:22:19ça ne sert à rien qu'il parle puisqu'on sait ce qu'il va dire.
00:22:21Mais tout le monde parlerait autour.
00:22:23Avec vous, c'est certain.
00:22:25Mais non, vous lui diriez ce que vous pensez.
00:22:27Il est toujours au centre du jeu. Vous le vouliez.
00:22:29C'est le président de la République.
00:22:31Il y a des présidents qui aiment un peu de hauteur,
00:22:33de distance.
00:22:35Chirac.
00:22:37Imaginez Mitterrand faire un truc pareil.
00:22:39Images en direct.
00:22:41Devant des gens qui sont en train de mourir.
00:22:43Images en direct. Vous êtes très sévère, évidemment,
00:22:45sur lui. J'ai essayé de trouver des circonstances
00:22:47atténuantes. Vous voyez ces images en direct.
00:22:49Je vais vous passer un document
00:22:51de brut.
00:22:53Puisque j'étais en contact avec, je peux dire son nom,
00:22:55Renaud Leventine, qui me donne l'autorisation
00:22:57de passer ce document.
00:22:59Ce sont des images
00:23:01et une séquence tout à fait
00:23:03sidérante, là aussi, que je vous
00:23:05propose de voir. Et je remercie
00:23:07brut de nous autoriser
00:23:09à passer cette séquence qui est libre
00:23:11d'accès, comme on dit dans notre métier.
00:23:13Voyez la séquence.
00:23:15Malgré les annonces
00:23:17faites dans la journée,
00:23:19les Mahorais en détresse
00:23:21ont laissé éclater leur colère
00:23:23face au chef de l'Etat.
00:23:25On vient nous dire aujourd'hui que tout va bien.
00:23:27Alors non, tout va mal.
00:23:29Là, on va compter
00:23:31les morts, je vous dis. On va compter
00:23:33les morts dans les bidonvilles là-bas. C'est la vérité.
00:23:35Dans ce climat explosif,
00:23:37Emmanuel Macron se saisit du micro
00:23:39et répond. Si quelqu'un m'a
00:23:41entendu dire tout va bien, levez le doigt.
00:23:43Tout va mal.
00:23:45Pourquoi vous me faites dire ça ?
00:23:47Si vous opposez les gens, on est foutus.
00:23:49Parce que vous êtes contents d'être en France.
00:23:51Parce que si ce n'était pas la France,
00:23:53vous seriez 10 000 fois plus
00:23:55dans la mer.
00:23:57Il n'y a pas un endroit de l'océan Indien
00:23:59où on aide autant les gens. C'est la réalité.
00:24:01Quel est l'autre territoire
00:24:03de cette région comme ailleurs
00:24:05qui livre de l'eau, du frec,
00:24:07des soignants comme on le veut ici ?
00:24:09Alors il faut que tout le monde se respecte.
00:24:11Bonsoir, on tiendra jusqu'au bout
00:24:13si on est en équipe.
00:24:15Quelques minutes plus tard,
00:24:17cette habitante rappelle au président
00:24:19la réalité à Mayotte.
00:24:21Le problème de santé, le problème d'immigration,
00:24:23il ne faut que s'accentuer.
00:24:25Donc les promesses que vous nous faites là,
00:24:27on n'y croit pas.
00:24:29Parce que les promesses que vous avez faites...
00:24:31Face à la gravité de la situation,
00:24:33le chef de l'État qui devait quitter le département
00:24:35le plus pauvre de France hier,
00:24:37a décidé de prolonger sa visite aujourd'hui.
00:24:39Une marque de respect et de considération
00:24:41selon ses mots.
00:24:43On rappelle qu'à Mayotte, Mme Le Pen a fait 60%.
00:24:4560% de second tour face à Emmanuel Macron.
00:24:4760%.
00:24:49Est-ce que l'immigration est centrale ?
00:24:51Bien sûr.
00:24:53Ces bidonvilles sont...
00:24:55Il n'y a que sur le service public qu'on le séparait.
00:24:57Pourquoi vous dites ça ?
00:24:59Parce que François Bayrou s'est fait reprendre par Nagui
00:25:01dès qu'il a osé dire qu'il y avait un problème d'immigration à Mayotte.
00:25:03Le carillon,
00:25:05ce sera le dernier carillon de l'année
00:25:07pour notre ami Thomas Hill.
00:25:09Le saluer,
00:25:11lui dire le plaisir qu'on a chaque matin
00:25:13à l'écouter sur Europe 1,
00:25:15à faire cette transition tous les deux,
00:25:17et vraiment de bonnes vacances.
00:25:19Félicités pour vos audiences sur Europe 1,
00:25:21pour votre talent, pour votre équipe.
00:25:23Merci Pascal.
00:25:25Vraiment, parce que c'est un bon moment
00:25:27et Europe 1
00:25:29redresse la tête
00:25:31après des années difficiles.
00:25:33C'est grâce à vous, bien sûr.
00:25:35C'est grâce à vous aussi, Pascal.
00:25:37C'est grâce, évidemment,
00:25:39à notre ami Dona,
00:25:41qui est
00:25:43près de vous, j'imagine,
00:25:45et à toute l'équipe d'Europe 1
00:25:47et toutes les équipes d'Europe 1.
00:25:49On vous embrasse, on vous souhaite un joyeux Noël.
00:25:51Passez de belles fêtes.
00:25:53Vous ne serez pas là la semaine prochaine,
00:25:55mais nous on bosse.
00:25:57C'est comme ça.
00:25:59C'est comme ça.
00:26:01Merci Thomas Hill, il est 9h25.
00:26:03On va marquer une pause,
00:26:05bien évidemment,
00:26:07et on va reparler
00:26:09de Bassan, parce que c'est quand même très intéressant.
00:26:11Je veux vraiment qu'on parle
00:26:13d'Ibrahim Zahlen.
00:26:15Et puis, le nouveau gouvernement, c'est quoi votre pronostic ?
00:26:17Le pronostic, là, c'est que
00:26:19François Obéro va céder au LR.
00:26:21On a perdu un temps de fou à vouloir
00:26:23séduire les socialistes qui censureront
00:26:25François Obéro comme les écologistes.
00:26:27Hier, il faut quand même le dire.
00:26:29C'est la France, globalement.
00:26:31Vous le direz après la pause,
00:26:33parce que Marine Lenson me dit qu'on est déjà en retard.
00:26:35A tout de suite.
00:26:37... qui est à Mayotte.
00:26:39Je ne sais pas d'ailleurs jusqu'à quand il doit rester.
00:26:41Vous voyez ces images, parce que ce sont des images en direct.
00:26:43Il est en train d'éambuler
00:26:45avec les maorais.
00:26:47Il doit être à Djibouti
00:26:49avant ce soir, normalement,
00:26:51pour fêter Noël avec les militaires français
00:26:53et demain, en Éthiopie.
00:26:55Et normalement, dimanche, à l'Élysée, pour
00:26:57nommer un gouvernement, si François Obéro a une copie
00:26:59à lui rendre.
00:27:01C'est lui qui nomme le gouvernement,
00:27:03dimanche ?
00:27:05Sur proposition du gouvernement.
00:27:07Je sais que maintenant, il nomme même plus son premier ministre,
00:27:09son bonhomme.
00:27:11Bon, écoutez,
00:27:13il n'y a pas de décalage horaire.
00:27:15Je crois qu'à Mayotte, il y a deux ou trois heures.
00:27:17Il doit être deux heures de plus, sans doute.
00:27:19Je ne sais pas si les uns et les autres sont
00:27:21déjà allés à Mayotte.
00:27:23Vous êtes allés ?
00:27:25Célia aussi.
00:27:27Je salue d'ailleurs Célia Barod, parce que vous étiez présente
00:27:29hier au tribunal
00:27:31et vous nous direz pourquoi,
00:27:33notamment, c'est la 17ème chambre
00:27:35qui a statué
00:27:37et qui, d'habitude, est une chambre
00:27:39dite de la presse.
00:27:41Ça, ça m'intéresse beaucoup.
00:27:43Isabelle Piboulot, à 9h33.
00:27:4916 ans mis en examen
00:27:51pour assassinat après l'aryx mortel
00:27:53survenu près du lycée Rodin
00:27:55à Paris. Le mineur a été
00:27:57placé en détention au provisoire
00:27:59hier, scolarisé dans cet établissement
00:28:01du 13ème arrondissement. Il avait été
00:28:03interpellé sur place mardi,
00:28:05alors que les autres protagonistes de l'agression
00:28:07s'étaient enfouies. La victime,
00:28:09également âgée de 16 ans, est décédée
00:28:11à l'hôpital. Jour J pour le raccordement
00:28:13au réseau de l'EPR de Flamanville.
00:28:15Après 17 ans de travaux,
00:28:17dont 12 ans de retard,
00:28:19le fonctionnement de ce réacteur nucléaire,
00:28:21le plus puissant du parc français,
00:28:23sera marqué par différents paliers
00:28:25de puissance jusqu'à l'été 2025.
00:28:27Pour marquer l'événement,
00:28:29EDF a prévu une conférence de presse
00:28:31dans l'après-midi à Paris.
00:28:33Mathéo Salvini face à la justice italienne.
00:28:35Le tribunal de Palerme doit rendre
00:28:37sa décision dans le procès
00:28:39du vice-premier ministre d'extrême-droite.
00:28:41Mathéo Salvini, à l'époque ministre
00:28:43de l'Intérieur, risque six ans de prison
00:28:45pour avoir bloqué un navire
00:28:47sur lequel se trouvaient des migrants
00:28:49secourus en Méditerranée en août 2019.
00:28:51Merci Isabelle Piboulot.
00:28:53Vous voyez ces images du président
00:28:55Macron qui est à Mayotte
00:28:57et dans un
00:28:59moment plus calme qu'hier soir
00:29:01mais qui est interpellé par
00:29:03les maorais
00:29:05et qui est suivi
00:29:07par un important service d'ordre
00:29:09mais il peut déambuler au milieu
00:29:11des uns et des autres
00:29:13et c'est quand même une bonne chose
00:29:15qu'il puisse comme ça
00:29:17échanger avec la population maoraise.
00:29:19Emmanuel Macron qui a tweeté
00:29:21hier et nous allons évoquer
00:29:23l'affaire Gisèle Pellicot.
00:29:25Merci Gisèle Pellicot, a écrit le président de la République
00:29:27pour ce mot de justice
00:29:29au nom duquel vous avez affronté l'épreuve tête haute
00:29:31pour les femmes qui ont toujours
00:29:33une éclaireuse pour lutter
00:29:35et parler pour nous tous car votre
00:29:37dignité et votre courage ont ému et inspiré
00:29:39la France et le monde.
00:29:41C'était le 20 décembre
00:29:43ce matin donc qu'il a tweeté
00:29:45à 7h06.
00:29:47David Pellicot
00:29:49est le fils de Gisèle Pellicot
00:29:51et il a pris la parole
00:29:53sur RTL.
00:29:55Je vais bien en ce qui me concerne
00:29:57je pense que le reste
00:29:59de notre famille également
00:30:01on essaye de se remettre
00:30:03petit à petit de ce que nous avons vécu
00:30:05pendant ces
00:30:07dures semaines de
00:30:09procès. On pense
00:30:11à la suite maintenant.
00:30:13En ce qui concerne Dominique Pellicot
00:30:15il a pris la peine maximale de 20 ans de réclusion
00:30:17j'en suis
00:30:19satisfait.
00:30:21Maintenant il doit payer la facture des atrocités
00:30:23qu'il a commis sur notre maman.
00:30:25Je suis un petit peu
00:30:27plus déçu en ce qui concerne
00:30:29le verdict sur
00:30:31d'autres individus qui sont accusés.
00:30:33Bon ça n'engage que moi
00:30:35mais je pense que
00:30:37la fratrie, ma soeur Caroline
00:30:39et mon frère Florian ont été quand même aussi déçus
00:30:41et partagent ce sentiment. Je ne sais pas
00:30:43si c'est le chiffre exact mais j'ai entendu qu'en moyenne
00:30:45pour un viol c'est une dizaine d'années.
00:30:47Certains beaucoup moins.
00:30:49Donc vous conviendrez
00:30:51que je suis un petit peu déçu
00:30:53quand on sait vraiment ce qu'ils ont eu.
00:30:55Bon quand j'ai regardé effectivement
00:30:57tout Célia Barotte
00:30:59les verdicts, un viol
00:31:01à grands traits, c'était 5 ans
00:31:03et une personne qui était venue 2 fois
00:31:05c'était 10 ans. Je le dis à
00:31:07grands traits et c'est un peu trivial
00:31:09sans doute la manière dont je le dis
00:31:11mais c'était ça l'essentiel
00:31:13des verdicts.
00:31:15Oui et ce qui est compliqué c'est qu'en fait chaque peine
00:31:17est individualisée en fonction
00:31:19de chaque accusé et c'est vrai que
00:31:21en fonction des preuves, en fonction
00:31:23de leurs lignes de défense
00:31:25et de ce qu'ils ont pu aussi
00:31:27apporter comme élément devant la barre
00:31:29chaque peine est différente en fonction
00:31:31des 51 accusés.
00:31:33Je vous propose d'écouter un
00:31:35deuxième passage de M. David Pellicot
00:31:37qui dit qu'on comprend d'ailleurs qu'il a perdu son père.
00:31:41On a été complètement anéantis
00:31:43par cette affaire.
00:31:47Personnellement j'ai déclaré à la barre
00:31:49que le
00:31:512 novembre 2020 j'avais perdu mon père
00:31:53et que le 2 septembre
00:31:552024 j'avais retrouvé un monstre.
00:31:57Je pense
00:31:59que mon frère
00:32:01et ma soeur partagent ce sentiment.
00:32:03Nos enfants, nos petits-enfants
00:32:05évidemment pour eux
00:32:07vous en doutez ça a été très très
00:32:09dur puisqu'il a fallu leur annoncer qu'ils
00:32:11ne reverraient plus leur grand-père.
00:32:13En revanche je ne sais pas si vous l'avez constaté
00:32:15mais mon fils Nathan était présent hier.
00:32:17C'est lui qui avait la main sur
00:32:19l'épaule de Gisèle.
00:32:21Pendant tout le moment où elle a pris la parole.
00:32:23Oui.
00:32:25Il est parti civil Nathan dans ce procès.
00:32:27On a choisi pour des raisons
00:32:29évidentes de ne pas le faire venir puisque
00:32:31évidemment on a entendu
00:32:33des choses insoutenables,
00:32:35horribles.
00:32:37En revanche je pense et je maintiens
00:32:39le fait qu'il avait sa place hier
00:32:41parce que c'était le verdict.
00:32:43Parce que
00:32:45malgré tout ça reste son
00:32:47grand-père également, qu'il avait sa place
00:32:49et qu'une certaine manière
00:32:51je pense qu'il avait besoin
00:32:53de le revoir une dernière fois.
00:32:55Et puis une troisième fois il a pris
00:32:57la parole pour évoquer
00:32:59le nom Pellicot. Est-ce que la famille
00:33:01va garder le nom Pellicot ?
00:33:03David Pellicot
00:33:05c'est le fils aîné de Dominique Pellicot
00:33:07et Gisèle Pellicot.
00:33:09Pour moi ça a un sens
00:33:11et ça a encore plus de sens de garder le nom
00:33:13après ce que nous avons vécu.
00:33:15Parce que je pense qu'aujourd'hui
00:33:17il faut
00:33:19évidemment vivre avec mais je n'ai pas
00:33:21de honte à garder ce nom.
00:33:23Nous sommes victimes
00:33:25et pour la suite
00:33:27c'est important en tout cas en ce qui me
00:33:29concerne de garder ce nom.
00:33:31Évidemment ces séquences de madame Pellicot
00:33:33hier qui sortait, il y a eu
00:33:35unanimité pour saluer son courage
00:33:37sa dignité. Après
00:33:39la discussion commence sur l'impact
00:33:41de ce procès et ce qu'il
00:33:43faut y voir ou ne pas y voir.
00:33:45Eugénie Bastier.
00:33:47C'est un sujet assez délicat
00:33:49parce qu'on peut n'y voir
00:33:51qu'un fait
00:33:53monstrueux
00:33:55mais qui n'a peut-être
00:33:57pas le sens que certains
00:33:59veulent leur donner.
00:34:01C'est vrai qu'on peut souligner le courage
00:34:03de Gisèle Pellicot qui a accepté
00:34:05de faire ce procès
00:34:07de façon ouverte et pas à huis clos.
00:34:09Elle n'était pas obligée de le faire, elle l'a fait parce qu'elle voulait
00:34:11donner un sens à ce procès dans la société.
00:34:13Effectivement il y aura
00:34:15sans doute un avant et un après.
00:34:17Après je ne suis plus réservée sur l'interprétation
00:34:19que font certaines féministes de ce procès
00:34:21et l'usage qu'elles font de la figure
00:34:23de Mme Pellicot et de
00:34:25ses violeurs comme une figure
00:34:27représentative de ce que serait la masculinité
00:34:29de ce que serait aujourd'hui un homme
00:34:31ordinaire. Je pense quand même qu'il y a un aspect
00:34:33monstrueux dans cette affaire
00:34:35qui sans doute a une dimension
00:34:37sociale. On peut parler du fait
00:34:39qu'il y a une grande partie des accusés qui avaient eux-mêmes
00:34:41subi des violences sexuelles,
00:34:43une grande partie des accusés qui étaient accros
00:34:45à la pornographie. Donc évidemment
00:34:47qu'il y a une dimension sociale.
00:34:49Quand il y a 40 violeurs, il y a une dimension sociale.
00:34:51Mais attention aussi quand j'ai vu des discours
00:34:53extrêmement généralistes,
00:34:55essentialistes qui disaient que tous les hommes doivent
00:34:57se sentir concernés et coupables
00:34:59de ce procès et de cette figure
00:35:01de Dominique Pellicot. Attention,
00:35:03je pense qu'un procès c'est toujours
00:35:05une affaire particulière et qu'on a
00:35:07de plus en plus aujourd'hui dans une société
00:35:09dominée
00:35:11effectivement par l'émotion, par les réseaux sociaux
00:35:13etc. tendance à faire
00:35:15des procès qui sont des affaires particulières
00:35:17et des cas particuliers,
00:35:19des affaires génériques
00:35:21qui seraient universelles
00:35:23et je pense que c'est une tendance de la justice
00:35:25dont il faut se prévenir parce que le tribunal
00:35:27et le droit c'est le lieu du particulier.
00:35:29Je voulais vous montrer deux séquences avec deux
00:35:31avocats qui effectivement nous ont interpellés.
00:35:33Un homme qui s'appelle
00:35:35M. Bruchy qui me semble-t-il
00:35:37aurait mieux fait de ne pas intervenir
00:35:39qui est allé narguer
00:35:41d'une certaine manière ceux qui l'attendaient
00:35:43et qui les a
00:35:45insultés en les traitant notamment de
00:35:47tricoteuse. Alors tricoteuse c'est en référence
00:35:49à la Révolution française.
00:35:51Une femme qui était là
00:35:53devant l'Assemblée
00:35:55qui demandait
00:35:57évidemment que les têtes tombent
00:35:59tout en faisant du tricot. Alors voyons
00:36:01un avocat qui était content parce que son client
00:36:03a été condamné mais libre. Il s'appelle
00:36:05M. Bruchy. Je ne suis pas sûr que si vous
00:36:07ayez un souci pénal
00:36:09que vous ayez
00:36:11envie d'être défendu par M. Bruchy
00:36:13mais pourquoi pas.
00:36:31...
00:36:55Et puis vous vous souvenez peut-être parce que
00:36:57nous l'avions eu sur notre...
00:36:59dans un échange
00:37:01en FaceTime. Nadiya El Bouroumi
00:37:03c'est une avocate
00:37:05d'un des prévenus
00:37:07qui a été condamné hier
00:37:09et elle a pris la parole sur les réseaux sociaux
00:37:11là aussi avec une émotion
00:37:13qui me paraît peut-être pas adaptée
00:37:15au métier d'avocat.
00:37:21Je ne comprends pas
00:37:23les meutes devant le Palais
00:37:25du 6. Il y a des gens qui crient, des femmes qui
00:37:27C'est vraiment... C'est tout ce que l'on déteste de la meute,
00:37:33tout ce que l'on déteste des passions de l'être humain
00:37:37qui, avec aucune subtilité, se réjouit.
00:37:40Ou pas, d'ailleurs, parce que certains considèrent
00:37:42qu'ils n'ont pas assez pris de la condamnation d'homme.
00:37:44Vous savez, moi, je plaide pour un monsieur qui a 74 ans.
00:37:47Monsieur Leloupo.
00:37:52Avec le sac, tu imagines, 74 ans, il a pris 6 ans.
00:37:55Donc, ça veut dire concrètement...
00:37:58Même si on fait appel, il va faire un an encore.
00:38:00Je ne sais même pas s'il a toute sa tête.
00:38:03Monsieur Doury, il s'est effondré, il a pleuré.
00:38:05Et tu te dis vraiment...
00:38:06C'est beau, il s'est étourné dans ma tête.
00:38:08Et je peux vous assurer que...
00:38:10Je suis convaincue encore, je vous le dis,
00:38:13de ce que vraiment...
00:38:17C'est un procès qui, malheureusement,
00:38:20tu ne contrôles pas, tu vois.
00:38:25C'est une drôle d'époque, quand même.
00:38:27Oui, mais c'est ça qui est terrible,
00:38:28c'est qu'on voit les images des militants
00:38:30à la sortie du tribunal qui injurient des avocats
00:38:33et qui font pression sur le verdict.
00:38:35On voit ces avocats qui, eux-mêmes,
00:38:37sont pris dans une émotion complètement folle
00:38:39parce que leur métier, c'est quand même de défendre
00:38:41avec une certaine distance.
00:38:43C'est leur rôle d'avoir une certaine distance
00:38:46par rapport à l'accusation.
00:38:48Et je trouve que ce procès en dit très long
00:38:51sur la manière dont, aujourd'hui, justice et émotion
00:38:54sont imbriquées de façon indissociable.
00:38:56Et il y a le mot « tricoteuse » qui a été employé,
00:38:58mais c'est vrai que dans les grands moments révolutionnaires,
00:39:01il y a toujours eu ce mélange d'émotions
00:39:04et de droits et de procès qui se sont mêlés.
00:39:06Et on est dans un moment révolutionnaire aussi
00:39:08au niveau du féminisme.
00:39:09Madame Zavarro, écoutons-la, elle a pris la parole.
00:39:11Est-ce que M. Pellicot va faire appel ?
00:39:16Pour l'heure, je ne peux pas répondre à votre question
00:39:18dans la mesure où je dois aller le rencontrer
00:39:20très prochainement à l'établissement pénitentiaire
00:39:22pour que nous puissions discuter des enjeux
00:39:24d'une procédure à venir.
00:39:25Il y a quand même des enjeux importants
00:39:27si nous devions faire appel.
00:39:28Je sais que deux appels ont d'ores et déjà été enregistrés
00:39:31par la Cour criminelle,
00:39:32mais en tout état de cause, pour l'heure,
00:39:34je crois que nous allons vraiment réfléchir
00:39:36avec Dominique Pellicot sur ces fameux enjeux.
00:39:38Il a pris la peine maximum, donc effectivement,
00:39:41et plus une peine de sûreté.
00:39:43Ça ne peut pas être pire.
00:39:44Simplement, s'il faisait appel,
00:39:47ce serait un très mauvais signe envoyé à Mme Pellicot.
00:39:50Ça serait ne pas reconnaître finalement
00:39:53la gravité de ses actes.
00:39:55Et ça serait demander à Mme Pellicot
00:39:58de revivre la forme d'enfer
00:40:00qu'elle a pu vivre, en tout cas,
00:40:02de moments extrêmement désagréables
00:40:04depuis début septembre.
00:40:06On peut ajouter aussi que M. Dominique Pellicot
00:40:08n'a pas fini son parcours juridique
00:40:10parce qu'il y a encore des enquêtes qui sont menées.
00:40:12Je parle souvent de sous le contrôle des sièges.
00:40:14Il y a des enquêtes graves, des enquêtes de crimes.
00:40:17Parce que moi, je suis frappé par le fait
00:40:20que dans cette affaire, il agit en fait
00:40:23dans la méthode qu'il emploie,
00:40:25comme un serial killer.
00:40:27Il agit exactement de la même manière.
00:40:30Et les enquêtes qui le visent
00:40:32sont des enquêtes notamment avec un soupçon de meurtre.
00:40:34Vous étiez hier au tribunal correctionnel de Paris
00:40:38qui a condamné Elias Dimzalen
00:40:40à cinq mois de prison avec sursis.
00:40:43Il est ressorti d'ailleurs très heureux, très content.
00:40:45Il a dit à Justice, c'est formidable.
00:40:47Une belle victoire.
00:40:48Exactement, c'est une belle victoire.
00:40:49Je rappelle qu'il avait dit à une tribune
00:40:52qu'il faut mener l'intifada à Paris,
00:40:54dans nos banlieues, dans nos quartiers,
00:40:55ajoutant que bientôt Jérusalem serait libérée.
00:40:58Avec Georges Fenech, votre avis m'intéresse.
00:41:00Pourquoi est-il passé devant cette chambre
00:41:04qui est la 17e chambre ?
00:41:06La 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris.
00:41:08C'est les délits de presse en fait.
00:41:10Les délits de presse.
00:41:11Pourquoi le parquet antiterroriste
00:41:13ne s'est pas accaparé de cela ?
00:41:17Et ce qui aura également appel,
00:41:19parce que ça me paraît que lui-même
00:41:21soit très content et nargue d'une certaine manière
00:41:23la justice française en disant
00:41:25c'est formidable vraiment
00:41:27et c'est de la faute de CNews
00:41:29si finalement j'étais là.
00:41:31C'est un peu ce qu'il a pu dire.
00:41:33Donc je voulais votre expertise à vous.
00:41:35Quand on passe devant la 17e chambre,
00:41:37alors c'est pour les délits de presse
00:41:38mais aussi pour tout ce qui est étude
00:41:40d'un mot qui a été prononcé.
00:41:42Je reviens aussi de cette influenceuse sur internet
00:41:44qui s'était moquée des bébés dans le four
00:41:48par rapport aux attaques du 7 octobre.
00:41:52Elle était aussi passée devant la 17e chambre.
00:41:54Là, tout l'enjeu c'était de savoir
00:41:56la définition du mot intifada
00:41:58et son usage.
00:42:00Dans sa motivation, le tribunal correctionnel de Paris
00:42:02a tenu à préciser que cet appel à l'intifada
00:42:05ne relève pas de la liberté d'expression
00:42:07mais constitue bien un abus de cette liberté
00:42:09et qu'une sanction pénale
00:42:11est parfaitement méritée.
00:42:13Pendant tout le procès,
00:42:15il y a eu ce désaccord
00:42:17entre les magistrats
00:42:19qui donnaient la définition d'intifada
00:42:21la définition aussi donnée
00:42:23par les parties civiles, les associations
00:42:25notamment de la communauté juive
00:42:27qui ont déploré cet usage
00:42:29à mauvais escient
00:42:31du mot intifada
00:42:33et puis la définition de monsieur Dimzalem
00:42:35qui ne se trouve pas...
00:42:37Mais si le tribunal a reconnu
00:42:39parce que moi je trouve que c'est un appel à la guerre civile
00:42:41Encore c'est un appel au djihad
00:42:43Voilà comment je le lis, comme tout le monde
00:42:45Alors je voudrais qu'on voit le sujet d'Adrien Fontenot
00:42:47et vous allez me dire ce que vous en pensez
00:42:49les uns les autres.
00:42:51Une décision vécue comme une victoire
00:42:53et un message adressé à la justice.
00:42:55On était face à des réquisitions
00:42:57qui étaient lancées
00:42:59pour 15 ans de prison
00:43:01on se retrouve avec un verdict
00:43:03minimal voire minable
00:43:05on se demande qui a été jugé
00:43:07est-ce que c'était le mot intifada
00:43:09ou est-ce que c'était le fait
00:43:11que j'ai une certaine apparence
00:43:13une certaine appartenance
00:43:15mais j'espère que la France changera, on le fera ensemble.
00:43:17En plus de son appel à l'intifada
00:43:19le 8 septembre dernier, Elias Dimzalem
00:43:21avait qualifié Emmanuel Macron
00:43:23de complice du génocide palestinien.
00:43:25C'est un appel permanent
00:43:27à la haine, à la révolution
00:43:29au renversement des valeurs
00:43:31au non-respect du droit
00:43:33on espère que la France changera
00:43:35on espère que la France changera
00:43:37non pas dans le sens que ce monsieur veut
00:43:39dans le sens des respect des valeurs républicaines
00:43:41ce que veulent ces gens-là
00:43:43ces minoritaires
00:43:45et c'était bien dit par Joseph
00:43:47c'est minoriser
00:43:49ce qui en France
00:43:51pratique un islam républicain.
00:43:53Condamné à 5 mois de prison avec sursis
00:43:55Elias Dimzalem
00:43:57devra aussi verser des dommages et intérêts
00:43:59à 5 associations de lutte
00:44:01contre l'antisémitisme
00:44:03le militant pro-palestinien et son avocat
00:44:05n'exclut pas de faire appel de cette décision
00:44:07ça m'étonnerait
00:44:09qu'il fasse appel
00:44:11il réfléchit
00:44:13le parquet va faire appel ou pas ?
00:44:15nous n'avons pas encore eu la confirmation
00:44:17je voudrais qu'on écoute juste avant
00:44:19Rafik Shekat
00:44:21qui est l'avocat de monsieur Dimzalem
00:44:27on était sur des infractions pénales lourdes
00:44:29avec des peines encourues
00:44:31jusqu'à 15 ans de prison
00:44:33on finit avec un délit de presse
00:44:35devant la 17ème chambre
00:44:37avec une condamnation de 5 mois de sursis
00:44:39on voit le décalage
00:44:41et même le gouffre béant
00:44:43entre d'un côté l'emballement médiatique
00:44:45qu'il y a eu dès le départ de cette affaire
00:44:47et le dénouement judiciaire de cette affaire
00:44:49donc en gros l'emballement judiciaire
00:44:51le buzz médiatique qu'on doit
00:44:53en particulier aux médias d'extrême droite
00:44:55accoucher d'une souris
00:44:57c'est un procès
00:44:59on est pas là pour faire des éditos
00:45:01on est pas là pour faire des éditos
00:45:03on est là pour juger en droit
00:45:05avec des pièces, avec des arguments
00:45:07avec la jurisprudence
00:45:09avec nos convictions également
00:45:11moi il y a une expression
00:45:13qui est pas la mienne
00:45:15qui parle d'un macartisme à la française
00:45:17je trouve qu'elle est parfaitement adaptée
00:45:19j'en fais pas ma religion
00:45:21mais je trouve qu'elle est adaptée
00:45:23dans la situation
00:45:25et surtout j'aimerais mettre en parallèle
00:45:27la situation d'aujourd'hui avec
00:45:29le classement sans suite
00:45:31d'une plainte qui avait été déposée
00:45:33j'avais participé à la rédaction de cette plainte
00:45:35contre un soldat franco-israélien
00:45:37et donc je suis un petit peu surpris
00:45:39que les personnes qui dénoncent le génocide à Gaza
00:45:41soient plus condamnées
00:45:43en tout cas davantage poursuivies
00:45:45et aussi malheureusement davantage condamnées
00:45:47que les personnes qui commettent le génocide
00:45:49ou qui participent ou qui le facilitent
00:45:51ou qui le soutiennent
00:45:53mais la question c'est pouvait-il en être autrement
00:45:55et c'est ça ce que je ne comprends pas
00:45:57la question que vous avez posée
00:45:59auquel personne ne peut apparemment répondre
00:46:01pourquoi ce n'est pas le parquet anti-terroriste
00:46:03je ne comprends pas pourquoi
00:46:05parce qu'en fait il n'a pas
00:46:07juridiquement
00:46:09il n'a pas visé un groupe spécifiquement
00:46:11c'est l'intention
00:46:13vous avez un président de la république
00:46:15qui aurait été condamné pour l'intention la veille
00:46:17lui c'est par l'intention
00:46:19et son réjouisse de ça c'est qu'aucun groupe n'a été nommément
00:46:21attaqué
00:46:23la jurisprudence de l'intention
00:46:25c'est bien la communauté juive qui est visée
00:46:27vous vouliez dire un mot sur
00:46:29oui parce que moi il y a quelque chose qui me
00:46:31surprend j'ai l'impression que la justice
00:46:33est faible avec l'islamisme
00:46:35ces derniers temps donc on a 5 mois
00:46:37avec sursis pour monsieur
00:46:39Dimzalen pour Maurice Ravel
00:46:41le proviseur qui s'est pris sur les réseaux sociaux
00:46:43des menaces de mort par série
00:46:45on en a attrapé un qui lui a dit
00:46:47je vais te brûler comme un chien
00:46:49un stage de citoyenneté et 600 euros d'amende
00:46:51pour la jeune femme qui a giflé
00:46:53son enseignante à Tourcoing
00:46:55parce qu'elle refusait de retirer son voile
00:46:57au sein de l'établissement scolaire
00:46:594 mois de prison avec sursis
00:47:01et pendant ce temps
00:47:03alors on va me dire faut pas faire ce parallèle
00:47:05je suis désolé je vais le faire
00:47:07on a un ancien président de la république qui est écouté
00:47:09avec son avocat et qui prend un an
00:47:11de bracelet électronique
00:47:13franchement
00:47:15je pense que dans cette affaire il y a une erreur d'aiguillage
00:47:17parce que
00:47:19un individu fiché
00:47:21qui publiquement à Paris
00:47:23appelle à l'intifada
00:47:25tout le monde sait ce que c'est que l'intifada
00:47:27qui est quand même de la provocation à la haine
00:47:29et à des actes de terrorisme
00:47:31et qui se retrouve devant une chambre
00:47:33correctionnelle qui juge des délits de presse
00:47:35avec 5 mois et sursis
00:47:37il sort avec le V de la victoire
00:47:39on est vraiment en dessous des choses
00:47:41il aurait fallu effectivement saisir la juridiction
00:47:43anti-terroriste
00:47:45ce qui était prévisible au départ
00:47:47donc on voit bien qu'il y a une forme de lâcheté
00:47:49quelque part, des juges qui ne veulent pas
00:47:51condamner à la hauteur
00:47:53de la gravité de ce qui a été commis
00:47:55donc je pense que c'était pas
00:47:57à la 17ème chambre de juger
00:47:59de cette affaire, voilà.
00:48:01Les 9h53 on va marquer une pause
00:48:03et dans la dernière partie on va parler des 10 commandements
00:48:05parce que c'est quand même Noël, les 10 commandements
00:48:07l'envie d'aimer et on pourra peut-être
00:48:09écouter la chanson et avoir
00:48:11un peu de légèreté
00:48:13en cette fin d'année, je vous remercie grandement
00:48:15Célia Barod
00:48:17parce que là aussi c'est la fin de l'année
00:48:19donc c'est l'occasion de saluer
00:48:21la qualité de votre travail
00:48:23vous êtes une jeune et brillante journaliste
00:48:25et on a besoin de vous
00:48:27de vos expertises
00:48:29et parce que nous on est effectivement sur le plan judiciaire
00:48:31moins férus que vous
00:48:33donc je vous...
00:48:35Georges Fenech
00:48:37Georges Fenech
00:48:39donc je vous remercie
00:48:41je vous remercie
00:48:43on marque une pause
00:48:45et nous revenons
00:49:13un désert
00:49:15et puisqu'il faut souffrir debout
00:49:21pour ne survivre ici
00:49:23qu'un genou
00:49:25dans la poussière
00:49:31puisque l'amour
00:49:33est
00:49:35inaccessible
00:49:37un jour
00:49:39et le rêve
00:49:41trop
00:49:43lourd
00:49:45pour être
00:49:47libre
00:49:49un jour
00:49:51mais que Dieu
00:49:53me pardonne
00:49:57si de n'être
00:49:59qu'un
00:50:01homme
00:50:03c'est ma peine
00:50:05maximum
00:50:11et puisque
00:50:13nos appels
00:50:15se perdent
00:50:19et que notre ciel
00:50:21reste sans lumière
00:50:23et sans regard
00:50:29ou qu'on regarde
00:50:31même si croire n'est qu'un
00:50:33recours
00:50:37devant le peu d'espoir
00:50:39qui nous entoure
00:50:41qui nous égale
00:50:47puisque l'amour
00:50:49est
00:50:51inaccessible
00:50:55un jour
00:50:57et le rêve
00:50:59trop lourd
00:51:03pour être libre
00:51:05un jour
00:51:09mais que Dieu
00:51:11me pardonne
00:51:15si de n'être
00:51:17qu'un
00:51:19homme
00:51:21c'est ma peine
00:51:23maximum
00:51:39un jour
00:51:41mais que Dieu
00:51:43me pardonne
00:51:45si de n'être
00:51:47qu'un
00:51:49homme
00:51:51c'est ma peine
00:51:53maximum
00:51:55un jour
00:51:57mais que Dieu
00:51:59me pardonne
00:52:01si de n'être
00:52:03qu'un
00:52:05homme
00:52:07un jour
00:52:09mais que Dieu
00:52:11me pardonne
00:52:13si de n'être
00:52:15qu'un
00:52:17homme
00:52:19c'est ma peine
00:52:21maximum
00:52:23un jour
00:52:25mais que Dieu
00:52:27me pardonne
00:52:29si de n'être
00:52:31qu'un
00:52:33homme
00:52:35un jour
00:52:37mais que Dieu
00:52:39me pardonne
00:52:41si de n'être
00:52:43qu'un
00:52:45homme
00:52:47un jour
00:52:49mais que Dieu
00:52:51me pardonne
00:52:53si de n'être
00:52:55qu'un
00:52:57homme
00:52:59un jour
00:53:01mais que Dieu
00:53:03me pardonne
00:53:05si de n'être
00:53:07qu'un
00:53:09homme
00:53:11un jour
00:53:13mais que Dieu
00:53:15me pardonne
00:53:17si de n'être
00:53:19qu'un
00:53:21homme
00:53:23un jour
00:53:25mais que Dieu
00:53:27me pardonne
00:53:29si de n'être
00:53:31qu'un
00:53:33homme
00:53:35un jour
00:53:37mais que Dieu
00:53:39me pardonne
00:53:41si de n'être
00:53:43qu'un
00:53:45homme
00:53:47un jour
00:53:49mais que Dieu
00:53:51me pardonne
00:53:53si de n'être
00:53:55qu'un
00:53:57homme
00:53:59un jour
00:54:01mais que Dieu
00:54:03me pardonne
00:54:05si de n'être
00:54:07qu'un
00:54:09homme
00:54:11un jour
00:54:13mais que Dieu
00:54:15me pardonne
00:54:17si de n'être
00:54:19qu'un
00:54:21homme
00:54:23un jour
00:54:25mais que Dieu
00:54:27me pardonne
00:54:29si de n'être
00:54:31qu'un
00:54:33homme
00:54:35un jour
00:54:37mais que Dieu
00:54:39me pardonne
00:54:41si de n'être
00:54:43qu'un
00:54:45homme
00:54:47un jour
00:54:49mais que Dieu
00:54:51me pardonne
00:54:53si de n'être
00:54:55qu'un
00:54:57homme
00:54:59un jour
00:55:01mais que Dieu
00:55:03me pardonne
00:55:05si de n'être
00:55:07qu'un
00:55:09homme
00:55:11un jour
00:55:13mais que Dieu
00:55:15me pardonne
00:55:17si de n'être
00:55:19qu'un
00:55:21homme
00:55:23un jour
00:55:25mais que Dieu
00:55:27me pardonne
00:55:29si de n'être
00:55:31qu'un
00:55:33homme
00:55:35un jour
00:55:37mais que Dieu
00:55:39me pardonne
00:55:41si de n'être
00:55:43qu'un
00:55:45homme
00:55:47un jour
00:55:49mais que Dieu
00:55:51me pardonne
00:55:53si de n'être
00:55:55qu'un
00:55:57homme
00:55:59un jour
00:56:01mais que Dieu
00:56:03me pardonne
00:56:05si de n'être
00:56:07qu'un
00:56:09homme
00:56:11un jour
00:56:13mais que Dieu
00:56:15me pardonne
00:56:17si de n'être
00:56:19si de n'être
00:56:21qu'un
00:56:23homme
00:56:25un jour
00:56:27mais que Dieu
00:56:29me pardonne
00:56:31si de n'être
00:56:33qu'un
00:56:35homme
00:56:37un jour
00:56:39mais que Dieu
00:56:41me pardonne
00:56:43si de n'être
00:56:45qu'un
00:56:47homme
00:56:49un jour
00:56:51mais que Dieu
00:56:53me pardonne
00:56:55si de n'être
00:56:57qu'un
00:56:59homme
00:57:01un jour
00:57:03mais que Dieu
00:57:05me pardonne
00:57:07si de n'être
00:57:09qu'un
00:57:11homme
00:57:13un jour
00:57:15mais que Dieu
00:57:17me pardonne
00:57:19si de n'être
00:57:21qu'un
00:57:23homme
00:57:25un jour
00:57:27mais que Dieu
00:57:29me pardonne
00:57:31si de n'être
00:57:33qu'un
00:57:35homme
00:57:37un jour
00:57:39mais que Dieu
00:57:41me pardonne
00:57:43si de n'être
00:57:45qu'un
00:57:47homme
00:57:49un jour
00:57:51mais que Dieu
00:57:53me pardonne
00:57:55si de n'être
00:57:57qu'un
00:57:59homme
00:58:01un jour
00:58:03mais que Dieu
00:58:05me pardonne
00:58:07si de n'être
00:58:09qu'un
00:58:11homme
00:58:13un jour
00:58:15mais que Dieu
00:58:17me pardonne
00:58:19si de n'être
00:58:21qu'un
00:58:23homme
00:58:25un jour
00:58:27mais que Dieu
00:58:29me pardonne
00:58:31si de n'être
00:58:33qu'un
00:58:35homme
00:58:37un jour
00:58:39si de n'être
00:58:41qu'un
00:58:43homme
00:58:45un jour
00:58:47mais que Dieu
00:58:49me pardonne
00:58:51si de n'être
00:58:53qu'un
00:58:55homme
00:58:57un jour
00:58:59mais que Dieu
00:59:01me pardonne
00:59:03si de n'être
00:59:05qu'un
00:59:07homme
00:59:09un jour
00:59:11mais que Dieu
00:59:13me pardonne
00:59:15si de n'être
00:59:17qu'un
00:59:19homme
00:59:21un jour
00:59:23mais que Dieu
00:59:25me pardonne
00:59:27si de n'être
00:59:29qu'un
00:59:31homme
00:59:33un jour
00:59:35si de n'être
00:59:37qu'un
00:59:39homme
00:59:41un jour
00:59:43mais que Dieu
00:59:45me pardonne
00:59:47si de n'être
00:59:49qu'un
00:59:51homme
00:59:53un jour
00:59:55mais que Dieu
00:59:57me pardonne
00:59:59si de n'être
01:00:01qu'un
01:00:03homme
01:00:05un jour
01:00:07mais que Dieu
01:00:09me pardonne
01:00:11si de n'être
01:00:13qu'un
01:00:15homme
01:00:17un jour
01:00:19mais que Dieu
01:00:21me pardonne
01:00:23si de n'être
01:00:25qu'un
01:00:27homme
01:00:29un jour
01:01:01si de n'être
01:01:03qu'un
01:01:05homme
01:01:07un jour
01:01:09mais que Dieu
01:01:11me pardonne
01:01:13si de n'être
01:01:15qu'un
01:01:17homme
01:01:19un jour
01:01:21mais que Dieu
01:01:23me pardonne
01:01:25si de n'être
01:01:27qu'un
01:01:29homme
01:01:31un jour
01:01:33mais que Dieu
01:01:35me pardonne
01:01:37si de n'être
01:01:39qu'un
01:01:41homme
01:01:43un jour
01:01:45mais que Dieu
01:01:47me pardonne
01:01:49si de n'être
01:01:51qu'un
01:01:53homme
01:01:55un jour
01:01:57si de n'être
01:01:59qu'un
01:02:01homme
01:02:03un jour
01:02:05mais que Dieu
01:02:07me pardonne
01:02:09si de n'être
01:02:11qu'un
01:02:13homme
01:02:15un jour
01:02:17mais que Dieu
01:02:19me pardonne
01:02:21si de n'être
01:02:23qu'un
01:02:25homme
01:02:27un jour
01:02:29mais que Dieu
01:02:31me pardonne
01:02:33si de n'être
01:02:35qu'un
01:02:37homme
01:02:39un jour
01:02:41mais que Dieu
01:02:43me pardonne
01:02:45si de n'être
01:02:47qu'un
01:02:49homme
01:02:51un jour
01:02:53si de n'être
01:02:55qu'un
01:02:57homme
01:02:59un jour
01:03:01mais que Dieu
01:03:03me pardonne
01:03:05si de n'être
01:03:07qu'un
01:03:09homme
01:03:11un jour
01:03:13mais que Dieu
01:03:15me pardonne
01:03:17si de n'être
01:03:19qu'un
01:03:21homme
01:03:23un jour
01:03:25mais que Dieu
01:03:27me pardonne
01:03:29si de n'être
01:03:31qu'un
01:03:33homme
01:03:35un jour
01:03:37mais que Dieu
01:03:39me pardonne
01:03:41si de n'être
01:03:43qu'un
01:03:45homme
01:03:47un jour
01:03:49si de n'être
01:03:51qu'un
01:03:53homme
01:03:55un jour
01:03:57mais que Dieu
01:03:59me pardonne
01:04:01si de n'être
01:04:03qu'un
01:04:05homme
01:04:07un jour
01:04:09mais que Dieu
01:04:11me pardonne
01:04:13si de n'être
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01:04:21mais que Dieu
01:04:23me pardonne
01:04:25si de n'être
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01:04:33mais que Dieu
01:04:35me pardonne
01:04:37si de n'être
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01:04:53mais que Dieu
01:04:55me pardonne
01:04:57si de n'être
01:04:59qu'un
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01:05:05mais que Dieu
01:05:07me pardonne
01:05:09si de n'être
01:05:11qu'un
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01:05:17mais que Dieu
01:05:19me pardonne
01:05:21si de n'être
01:05:23qu'un
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01:05:29mais que Dieu
01:05:31me pardonne
01:05:33si de n'être
01:05:35qu'un
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01:05:41si de n'être
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01:05:49mais que Dieu
01:05:51me pardonne
01:05:53si de n'être
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01:06:03me pardonne
01:06:05si de n'être
01:06:07qu'un
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01:06:15me pardonne
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01:06:27me pardonne
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01:06:47me pardonne
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01:06:59me pardonne
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01:07:11me pardonne
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01:07:23me pardonne
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01:07:35qu'un
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01:08:07me pardonne
01:08:09si de n'être
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01:08:19me pardonne
01:08:21si de n'être
01:08:23qu'un
01:08:25homme
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01:08:29si de n'être
01:08:31qu'un
01:08:33homme
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01:08:37mais que Dieu
01:08:39me pardonne
01:08:41si de n'être
01:08:43qu'un
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01:08:47un jour
01:08:49mais que Dieu
01:08:51me pardonne
01:08:53si de n'être
01:08:55qu'un
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01:09:01mais que Dieu
01:09:03me pardonne
01:09:05si de n'être
01:09:07qu'un
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01:09:13mais que Dieu
01:09:15me pardonne
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01:09:27qu'un
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01:11:17mais que Dieu
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01:11:23qu'un
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01:11:31me pardonne
01:11:33si de n'être
01:11:35qu'un
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01:11:43me pardonne
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01:12:07me pardonne
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01:12:17mais que Dieu
01:12:19me pardonne
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01:12:29mais que Dieu
01:12:31me pardonne
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01:12:51me pardonne
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01:14:23me pardonne
01:14:25si de n'être
01:14:27qu'un
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01:14:35qu'un
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01:14:43me pardonne
01:14:45si de n'être
01:14:47qu'un
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01:14:55me pardonne
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01:15:07me pardonne
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01:15:19me pardonne
01:15:21si de n'être
01:15:23qu'un
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01:15:31qu'un
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01:15:39me pardonne
01:15:41si de n'être
01:15:43qu'un
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01:15:49mais que Dieu
01:15:51me pardonne
01:15:53si de n'être
01:15:55qu'un
01:15:57homme
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01:16:01mais que Dieu
01:16:03me pardonne
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01:16:15me pardonne
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01:16:57mais que Dieu
01:16:59me pardonne
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01:17:09mais que Dieu
01:17:11me pardonne
01:17:13si de n'être
01:17:15qu'un
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01:17:23qu'un
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01:17:31me pardonne
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01:17:41mais que Dieu
01:17:43me pardonne
01:17:45si de n'être
01:17:47qu'un
01:17:49homme
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01:17:53mais que Dieu
01:17:55me pardonne
01:17:57si de n'être
01:17:59qu'un
01:18:01homme
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01:18:05mais que Dieu
01:18:07me pardonne
01:18:09si de n'être
01:18:11qu'un
01:18:13homme
01:18:15un jour
01:18:17si de n'être
01:18:19qu'un
01:18:21homme
01:18:23un jour
01:18:25mais que Dieu
01:18:27me pardonne
01:18:29si de n'être
01:18:31qu'un
01:18:33homme
01:18:35un jour
01:18:37mais que Dieu
01:18:39me pardonne
01:18:41si de n'être
01:18:43qu'un
01:18:45homme
01:18:47un jour
01:18:49mais que Dieu
01:18:51me pardonne
01:18:53si de n'être
01:18:55qu'un
01:18:57homme
01:18:59un jour
01:19:01mais que Dieu
01:19:03me pardonne
01:19:05si de n'être
01:19:07qu'un
01:19:09homme
01:19:11un jour
01:19:13On va faire le refrain
01:19:19Ce sera nous
01:19:21dès demain
01:19:27Ce sera nous
01:19:29le chemin
01:19:33Pour que l'amour
01:19:39Qu'on saura se donner
01:19:43Que l'envie
01:19:45L'aimer
01:19:49Ce sera nous
01:19:53Ce sera
01:19:57A nous
01:19:59De le vouloir
01:20:03Pour que l'amour
01:20:09Qu'on aura partagé
01:20:13Que l'envie
01:20:15L'aimer
01:20:43Et je trouve que ça a vraiment ravivé la magie de Noël en fait.
01:20:49Et je me souviens avoir pris une photo avec ma petite soeur qui a un tout petit bébé
01:20:53à côté de la bûche de Noël
01:20:55et en fait elle était à peine plus grande que cette petite bûche qu'on nous avait ramenée
01:20:59et donc voilà c'était mon plus beau Noël jusque-là.
01:21:05Je vous propose de voir, d'écouter Brigitte Millot.
01:21:09Brigitte Millot sur les repas de Noël qu'il faut faire.
01:21:13Vous aimez ?
01:21:15Évidemment vous allez faire quelques abus peut-être à Noël, Georges ?
01:21:19Je ne sais pas si ça existe toujours, Alka-Seltzer.
01:21:21Je ne sais pas.
01:21:23Non.
01:21:25Ah c'est maintenant, c'est la citrate de bétail.
01:21:27Alka-Seltzer.
01:21:29Il y avait l'Epatoum.
01:21:33Qui a connu ?
01:21:35Vous savez pas ce que c'est vous ? L'Epatoum.
01:21:37C'est une boisson des grands-parents.
01:21:39Il prend un coup d'Epatoum.
01:21:41C'est beaucoup mieux après.
01:21:43Non, l'Alka-Seltzer, c'est la citrate de bétail.
01:21:47Vous buvez un peu, Georges ?
01:21:49Oui, le soir de réveillon quand même.
01:21:51Champagne.
01:21:53Champagne uniquement, vous aimez le vin ?
01:21:55Champagne, oui.
01:21:57Écoutez alors notre amie Brigitte Millot.
01:22:01Un ennemi des fêtes aussi, c'est la table basse.
01:22:03Pourquoi ?
01:22:05Parce qu'avec table basse, tout le monde est là,
01:22:07il va avec tout les petites choses,
01:22:09tarama, mayonnaise, foie gras,
01:22:11peu importe.
01:22:13Tout le monde déguste son petit apéro
01:22:15et après, hop, tout le monde passe à table.
01:22:17Donc on n'a pas envie à ce moment-là
01:22:19d'aller ranger, d'aller dans la cuisine, etc.
01:22:21Et pourtant, c'est réellement
01:22:23ce qu'il faudrait faire.
01:22:25Il ne faut pas...
01:22:27Les aliments, lorsqu'il reste plus de deux heures
01:22:29à l'air libre, c'est là que les microbes
01:22:31explosent.
01:22:33Donc on va tout de suite ranger, filmer,
01:22:35séparer, mettre au frais
01:22:37et tout ce qui est maillot,
01:22:39on jette.
01:22:41La table basse, il ne reste plus rien surtout.
01:22:45C'est ça qui me...
01:22:47Je ne sais pas qui est l'invite, mais bon.
01:22:49Et le 24, j'ai dit,
01:22:51vous n'êtes pas sur scène.
01:22:53Le 28 alors, Léon.
01:22:55Et puis il nous reste une autre séquence.
01:22:57Quelle est-elle cette séquence,
01:22:59Marine ? Ah oui,
01:23:01je voulais vous parler d'Harry Habitant.
01:23:03Parce que d'abord, c'est un ami.
01:23:05Et Harry, la présentation de son
01:23:07spectacle que vous voyez là,
01:23:09il sera à La Cigale. Harry Habitant,
01:23:11divorcé, papa de trois filles et fils
01:23:13de deux parents angoissés, revient sur scène
01:23:15où il évoque sans tabou sa vie quotidienne avec sa sensibilité.
01:23:17Il parle de tous les sujets.
01:23:19Et vous m'avez compris quand je dis qu'il parle de tous les sujets.
01:23:21Il égrène ses souvenirs d'enfance,
01:23:23sa vision du couple avec son humour survolté
01:23:25et délirant. Il sera à Trinqueux
01:23:27le 31 janvier.
01:23:29Il sera en Gains-les-Bains le 6 février.
01:23:31Il sera à La Cigale
01:23:33le 18
01:23:35février.
01:23:37Il sera
01:23:39à Lille. Il sera à Calouir.
01:23:41Il sera à Bourgoin-Jaillieu. Il sera à Bordeaux.
01:23:43Il sera de nouveau
01:23:45à Paris le 19 février.
01:23:4719 février à
01:23:49La Cigale. Donc prenez
01:23:51des places parce que
01:23:53Harry, aujourd'hui,
01:23:55il est sur scène. Qui lui rendra ces deux années
01:23:57de vie perdue. Écoutez...
01:23:59Quand on y pense...
01:24:01Mais vous avez parfaitement raison.
01:24:03Et c'est pour ça que... Tristesse qui lui est
01:24:05arrivée. 10 janvier à Lille.
01:24:0715 janvier à Lyon. 25 janvier
01:24:09à Bordeaux. 31 janvier
01:24:11à Reims. Et il est du 18
01:24:13février au 23 février
01:24:15à La Cigale. Pourquoi je parle d'Harry ?
01:24:17Parce qu'effectivement, si
01:24:19il avait été condamné, tout le monde
01:24:21en parlerait. Mais alors, maintenant qu'il ne l'est
01:24:23pas, tout le monde oublie ses spectacles.
01:24:25Donc il est sur scène. Bien raison.
01:24:27Voilà. C'est très très important
01:24:29quand même de le dire. Et c'est essentiel.
01:24:31Et ça serait bien, évidemment, qu'on
01:24:33le revoie à la fois à la télévision
01:24:35et au cinéma.
01:24:37Monsieur Cohen, vous avez un message pour Noël
01:24:39à nous dire.
01:24:41Santé, bonheur, amour
01:24:43et paix. Et paix.
01:24:45Et c'est un sujet, évidemment, qui vous touche
01:24:47particulièrement. Evidemment.
01:24:49Evidemment, ça ne va pas être simple.
01:24:51Mais on finira par y arriver.
01:24:53Et on pense évidemment à tous nos amis
01:24:55français de confession juive
01:24:57qui nous écoutent et qui vont passer
01:24:59des fêtes de fin d'année dans une
01:25:01situation parfois de grande inquiétude.
01:25:03De grande inquiétude, oui. Mais bon,
01:25:05il faut rester optimiste et
01:25:07il faut tenter de mettre
01:25:09les vraies solutions en face des vrais problèmes.
01:25:11Il ne faut pas se tromper de problèmes.
01:25:13Merci. Vraiment, merci.
01:25:15Merci beaucoup
01:25:17à Lilou et à Tony.
01:25:19Et puis, bon
01:25:21spectacle. Et puis, dans cette carrière
01:25:23nouvelle, 19 ans, qui s'ouvre
01:25:25à vous,
01:25:27on ne peut vous souhaiter que le
01:25:29meilleur. Ce n'est pas notre dernière
01:25:31émission de l'année, je le répète, puisque mardi,
01:25:33on sera encore là. Donc, je remercie Nicolas
01:25:35Nissim, Louis Lallement, Lino Vitez,
01:25:37Magdalena
01:25:39Dervish, qui a dû partir d'ailleurs,
01:25:41Magdalena, parce qu'elle partait pour la
01:25:43Pologne, voir sa maman. Donc là,
01:25:45elle est peut-être sur la route ou déjà
01:25:47rendue en Pologne. Donc, on l'embrasse, bien sûr.
01:25:49Laurent Capra était à la réalisation,
01:25:51Mathéo était à la vision, Jeff Couvlard et
01:25:53Guillaume Marceau étaient
01:25:55au son. Marine Lanson,
01:25:57bien sûr, Jean Delacosse. Cet après-midi,
01:25:59nous aurons tous une pensée pour notre
01:26:01ami Audrey Misiraca, puisque
01:26:03ses obsèques seront célébrés
01:26:05en l'église de Boulogne.
01:26:07Et tout le canal,
01:26:09bien sûr, C News, je l'ai dit plusieurs
01:26:11fois, a été touché,
01:26:13ému, et je pense qu'à 14h30,
01:26:15nous serons nombreux dans
01:26:17l'église de Boulogne pour
01:26:19l'accompagner et
01:26:21accompagner également sa famille. C'est à elle
01:26:23qu'on pense en ce dernier moment de l'émission.
01:26:25Merci beaucoup
01:26:27et à lundi. Ce soir, c'est
01:26:29Eliott Deval.

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