Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 18 décembre 2024.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:09Et puisque les auditeurs ont la parole, on commence avec Thierry, mon cher Thierry, bonjour.
00:14Bonjour Céline, bonjour Eric, bonjour aux auditeurs.
00:16Où êtes-vous Thierry ?
00:18En Charente.
00:19En Charente. Marine Le Pen a-t-elle bien fait de dire qu'elle comptait, qu'elle pariait sur la démission du Président de la République
00:27pour préparer une présidentielle anticipée ?
00:30Je suis électeur RN et je dis non.
00:33Ah, vous pensez qu'elle a fait une erreur en disant cela ?
00:35Oui.
00:36Ah, restez avec nous, vous allez déployer vos arguments dans un instant.
00:41À 13h01, Céline Landreau, je me tourne vers vous, c'est le rappel des infos.
00:45120 tonnes d'eau de nourriture doivent être acheminées aujourd'hui à Mayotte grâce aux ponts aériens des denrées qui arrivent de la Réunion
00:52et ça peut dire que les besoins sont colossaux.
00:54Quatre jours après le passage du cyclone Shido qui a dévasté l'archipel, des premières réparations d'urgence ont déjà été effectuées
01:01mais l'alimentation en eau courante, par exemple, ne fonctionne qu'à 50% d'après les autorités et présente un risque de mauvaise qualité.
01:09Mayotte, où Emmanuel Macron est attendu demain, mais avant cela, cet après-midi, le chef de l'État va recevoir à nouveau François Bayrou,
01:17son nouveau Premier ministre, qui travaille à la composition du futur gouvernement.
01:21Et puis, toujours en politique, Nicolas Sarkozy lui attend à 14h la décision de la Cour de Cassation dans une heure.
01:27Donc, Cour de Cassation qui va se prononcer dans l'affaire des écoutes, l'affaire dite bismuth,
01:32dans laquelle l'ancien chef de l'État a été condamné à trois ans d'emprisonnement, dont un an ferme,
01:38a effectué sous bracelet électronique pour corruption et trafic d'influence.
01:41La Cour de Cassation peut décider tout à l'heure de confirmer cette peine, rendant donc cette condamnation de l'ex-chef de l'État définitive
01:48ou bien ordonner la tenue d'un nouveau procès.
01:52Peggy Broch, le temps pour cet après-midi, c'est doux, mais au nord, ça reste gris.
01:56Ah oui, ça reste bien gris sur les deux tiers nord du pays.
01:59En gros, vous tracez une ligne entre Bordeaux, Clermont-Ferrand, en remontant vers Strasbourg.
02:02Au nord de cette ligne-là, on a beaucoup de nuages, avec quelques faibles, mais pas grand-chose.
02:08Vraiment des petites pluies très localisées, avec du vent, des rafales jusqu'à 50 km heure dans les terres,
02:1470 sur les bords de Manches et plus même cette nuit.
02:17Et des pluies plus marquées en fin d'après-midi et en soirée entre la Bretagne et la Vendée.
02:22Et puis au sud de cette ligne, on a du soleil entre l'Aquitaine, la région Paca et la Corse.
02:26Un temps bien lumineux, donc dans des températures douces, vous l'avez dit Céline,
02:30on est 4 à 8 degrés parfois au-dessus des normales de saison.
02:33Mais c'est temporaire, parce que la douceur, on va la conserver demain matin, mais pas demain après-midi.
02:3811 à Dijon et Montélimar, 12 à Agen, 13 à Paris et Lille, ainsi qu'à Nîmes.
02:4314 degrés du côté de Clermont-Ferrand, 15 à Nantes, 16 à Toulon, 17 à Hoche et 20 degrés la Maxima, la Biarritz.
02:49Merci beaucoup Peggy.
02:50Les auditeurs ont la parole.
02:52Éric Brunet, Céline Landreau sur RTL.
02:54Madame Le Pen devrait attendre son verdict avant de vouloir être élue, point.
03:00Je viens d'apprendre que Madame Le Pen faisait le pari que Monsieur Macron allait démissionner avant la fin de son mandat.
03:07Je pense qu'elle se trompe, parce que Monsieur Macron, avec son égo surdimensionné, ne démissionnera pas.
03:13Surtout s'il entend les propos de Marine Le Pen.
03:15Il ne faut pas oublier qu'Edouard Philippe s'est déjà déclaré et que Jean-Luc Mélenchon est à la course aux signatures.
03:22Donc il y a apparemment beaucoup de monde qui spécule sur la démission d'Emmanuel Macron. Merci bien.
03:28Intéressant tout ça. Cela dit, mesdames, messieurs, aujourd'hui, on se dit qu'Emmanuel Macron ne souhaite pas démissionner.
03:35Il l'a dit plusieurs reprises d'ailleurs.
03:37Mais si jamais, d'hypothèse, le gouvernement de François Bayrou ne tenait pas longtemps,
03:43imaginons qu'il y ait une nouvelle censure.
03:45Imaginons que dans deux mois, trois mois, Bayrou disparaisse du champ politique.
03:50La donne sera un peu différente.
03:52Bon, et puis il y a une autre notion qui vient d'être évoquée par un de nos auditeurs.
03:55C'est que le 31 mars, me temble-t-il, Céline, il y aura la décision de justice
04:01dans l'affaire des assistants parlementaires du Rassemblement national.
04:04Et on saura si Marine Le Pen est condamnée ou pas à de l'inéligibilité.
04:09Thierry, vous, vous êtes un dissident électeur du RN.
04:13Mais dissident, vous pensez que Marine Le Pen a tort de parier sur la démission anticipée d'Emmanuel Macron. Pourquoi ?
04:20Oui, moi déjà, je ne sais pas si c'est un pari ou autre chose.
04:23Mais d'abord, notre pays a besoin de stabilité et que tout le monde se calme un peu.
04:28Et moi, personnellement, en tant qu'électeur, refaire des élections dans 3 mois, 4 mois, 5 mois, non, je n'irai pas.
04:33De toute façon, parce qu'il nous fatigue.
04:35Parce qu'en plus, on force les électeurs, quelque part, à voter contre et pas pour.
04:41C'est-à-dire, s'il suffit de prononcer le mot RN, vous avez une levée de bouclier qui va se faire.
04:45Et en plus, l'arme absolue actuelle pour ses adversaires, je vais dire, c'est son procès qu'elle a actuellement.
04:50Donc les mauvais angles vont arriver en disant, oui, mais Marine Le Pen se présente pour se protéger,
04:55au cas où elle serait élue, d'une éventuelle condamnation.
04:57Donc tout ceci est un peu brouillon.
04:59L'échiquier politique est complètement fou actuellement en France.
05:03Et moi, personnellement, même moi, je ne m'y retrouve plus.
05:06Donc je vous le dis, s'il y a une élection nationale dans l'année qui vient, personnellement, je n'irai pas.
05:11A moins qu'il y ait un candidat de la partie d'abstention qui se présente.
05:15Dans ce cas-là, il sera surpassé au premier tour avec plus de 60%, voire 80%.
05:19Céline ?
05:21Non, mais c'est intéressant le témoignage de Thierry.
05:25Ça veut dire que vous ne croyez pas à une élection anticipée.
05:29On rappelle que de toute façon, quand bien même il y aurait une démission du chef de l'État,
05:35qu'il a toujours exclu, on le disait dans le journal, il a répété le 5 décembre dernier,
05:39qu'il irait au terme de son mandat.
05:41Ça veut dire qu'il n'y aurait pas de nouvelle élection présidentielle avant 30 mois.
05:45Mais, plaçons-nous dans l'hypothèse d'une démission inattendue, pour le moins, d'Emmanuel Macron.
05:51Olivier Bost, chef du service politique, nous a rejoint en studio.
05:54Bonjour Olivier.
05:55Ça réglerait partout, parce qu'à l'Assemblée, il ne peut pas y avoir de nouvelle dissolution avant l'été prochain, dans tous les cas.
06:01Tout à fait.
06:02C'est-à-dire que s'il devait y avoir une élection présidentielle anticipée,
06:07la règle c'est qu'entre le moment d'une démission du président de la République et le premier tour d'une élection présidentielle,
06:13il y a 35 jours de campagne.
06:15C'est extrêmement court.
06:17C'est vraiment une campagne flash, quelque part, pour remplacer le président démissionnaire.
06:22Ensuite, il ne peut y avoir de dissolution avant l'été prochain, le mois de juillet.
06:29Ce qui veut dire que si demain, après-demain, au mois de janvier, au mois de février, Emmanuel Macron démissionnait,
06:35la situation politique ne pourrait pas changer ensuite à l'Assemblée nationale.
06:40Donc, il faut se projeter un peu et raisonner en quelques mois.
06:44Mais, c'est effectivement et de toute façon pas le plus probable,
06:48parce qu'Emmanuel Macron n'a absolument aucune intention de démissionner.
06:51Après, pour relativiser ce que je viens de vous dire, il n'avait pas nécessairement de dissoudre.
06:57La vie politique est devenue quand même très imprévisible.
07:00Il faut avoir beaucoup, beaucoup d'imagination.
07:02Oui, cela dit, franchement, si d'aventure le gouvernement Beyrouth ne tenait pas au-delà de quelques semaines...
07:08Il faut d'abord qu'il soit nommé ce gouvernement, parce que pour l'instant, il n'existe pas.
07:11Vous avez raison, on est dans la prospective, là, on peut discuter du sexe des anges indéfiniment.
07:16Mais, quand même, si Beyrouth ne tenait que quelques semaines, ça deviendrait très, très difficile pour Emmanuel Macron.
07:23En fait, la question, c'est à quel moment on bascule d'une crise politique à une crise de régime.
07:28La crise politique, c'est ça ne marche pas, on essaie de trouver une solution.
07:31On est toujours dans la recherche d'une solution.
07:33La crise de régime, c'est qu'il n'y a plus rien qui marche et qu'on est bloqué.
07:37Pour l'instant, on n'est pas encore dans cette situation-là.
07:39Alors, après Thierry, au 3210, nous prenons Prudent, mon cher Prudent.
07:43Bonjour, j'adore ce prénom.
07:45C'est un prénom ancien, je trouve que ça a une gueule incroyable, Prudent.
07:48C'est gentil, merci.
07:50Et prudence pour les filles aussi, j'adore ce prénom.
07:53Bon, mon cher Prudent, on vous écoute.
07:56Alors, moi, mon avis, que Marine Le Pen se présente s'il y a démission d'Emmanuel Macron,
08:02moi, je suis pour, mais que je suis prudent, je vais vous dire que je n'y crois pas tellement.
08:07Parce qu'aujourd'hui, Emmanuel Macron nous balade en bateau depuis les élections européennes.
08:13Il l'a dit sous l'Assemblée.
08:15Il nomme un dernier gouvernement censuré en venant de Bérou pour nous endormir.
08:20Bérou, il est bien embêté aujourd'hui.
08:22Qu'est-ce qu'il va faire ? Il va-t-il prendre des gens du RN ? Je n'y crois pas.
08:25Donc, il sera censuré automatiquement.
08:27Le seul point où Bérou peut s'en sortir, c'est de trouver les filles et puis les Républicains.
08:32Mais comme les Républicains préparent leurs élections présidentielles, on ne va pas avancer.
08:36On ne va pas avancer.
08:38Le problème, c'est que nous, les commerçants, les artisans, moi, je suis restaurateur,
08:44on en a ras-le-bol de toute cette situation-là.
08:47Il faut que ça arrête.
08:49Je sais bien qu'il y a une crise politique.
08:52Prudent, j'ai une petite question à vous poser.
08:54En quoi ça touche votre quotidien ?
08:58Parce qu'à part que c'est agaçant, ça ne vous fait ni gagner plus, ni gagner moins d'argent dans votre quotidien.
09:06J'ai presque envie de dire qu'on peut...
09:08Si, si, si, ça joue.
09:10Parce qu'aujourd'hui, les restaurateurs en se plaint.
09:12Parce que les gens, les DLMT reprêtés, se demandent à quelle sauce ils vont aller manger.
09:18Ces DLMT reprêtés, aujourd'hui, l'augmentation de l'électricité, du gaz,
09:21au lieu de venir tous les trois fois au restaurant par mois, ils ne viennent plus qu'une seule fois.
09:24Ils n'ont plus le moral.
09:26Les salariés qui travaillent dans les zones industrielles autour de mon restaurant,
09:29ils ont le moral dans les bottes.
09:31Il y a une baisse de moral dont il y a une baisse d'activité.
09:34Et je ne l'invente pas.
09:36Même dans la zone industrielle qui est à côté de chez moi...
09:40Vous êtes où dans quel coin, vous Prudent ?
09:41Je suis dans le Nord. Je suis à côté de Cambrai, où on fait des bêtises.
09:46Il y a une instabilité aussi pour les entreprises.
09:48Est-ce que l'année prochaine, en fonction du budget qui sera voté, qu'on attend toujours,
09:52est-ce qu'il sera possible de prendre encore des alternants ?
09:54Dans quelle catégorie, pour quelle école, etc.
09:56Il y a plein de choses qui, effectivement, plongent les entreprises.
10:00L'apprentissage qui avait été, est-ce que ça va être au porté ?
10:04On est vraiment... On ne sait plus.
10:07Vous avez raison. En promenant, souvent, je regarde les vitrines des restaurants le soir,
10:12et c'est un peu mort. Un peu partout.
10:15On bricole, mais pas partout.
10:17Aujourd'hui, nous, les petits restaurateurs indépendants,
10:20on est bouffé par qui ? Par les fast-foods, tout ça.
10:26Là, ces gens qui n'ont peu d'argent, ces jeunes, vont dans ces fast-foods.
10:30Mais nous, notre clientèle, c'est quoi ?
10:32Ce sont les chefs d'entreprise, ce sont les retraités,
10:34ce sont les commerciaux, ce sont les routiers.
10:36Moi, je ferai les routiers, le soir, chez moi.
10:38Mais les routiers souffrent énormément.
10:40Souffrent énormément de leur train de vie.
10:43Et j'entends que ça, tous les jours.
10:45Et ils en ont ras-le-bol. Ras-le-bol de cette situation.
10:49Emmanuel Macron nous a mis dans la merde.
10:52Aujourd'hui, il faut qu'on s'en sorte.
10:54Justement, Prud'homme, vous souhaiteriez en sortir.
10:57Comment ? Vous ne nous avez pas dit.
10:59Tout à l'heure, vous avez dit qu'il va peut-être appeler François Bayrou,
11:02ministre Rassemblement National.
11:04Ça paraît assez peu probable, au regard de la situation actuelle.
11:07Mais c'est quelque chose que vous souhaiteriez, vous, voir le RN au pouvoir demain ?
11:11Écoutez, moi, j'étais un enfant d'Egolisse.
11:14Mes grands-parents étaient Egolisses, mes parents Goli, j'étais Egolisse.
11:17Je me suis présenté aux élections législatives en 2006 pour le MoDem,
11:21derrière un Sylvain Treunoy sur Cambrai.
11:24On n'a pas été élu.
11:26Je faisais partie du MoDem.
11:28Je me suis présenté aux élections dans mon village.
11:31Sur ma liste, j'avais pris des communistes, j'avais pris des socialistes,
11:34j'avais pris une personne du RN qui, aujourd'hui, débutait européen.
11:38J'étais convoqué par le MoDem parce que j'avais pris quelqu'un du RN.
11:43On m'a viré du MoDem.
11:46D'accord ?
11:47J'ai pris ma carte au RN il n'y a pas longtemps, il y a 6 mois.
11:51Parce que j'ai dit, il faut qu'on bouge.
11:53Les 11 millions de votants qui ont voté pour le RN,
11:57on en sait quoi ?
11:59Je suis certain qu'il y a des ouvriers, il y a de tout.
12:02Donc vous faites partie, Prudent ?
12:04Vous dites, j'ai pris ma carte il y a 6 mois, mais vous avez voté déjà pour ?
12:07Oui, j'ai voté.
12:10Oui, parce que j'en ai ras le bol.
12:13C'est tout.
12:14Aujourd'hui, je veux bien être démocrate, je veux bien être républicain,
12:17mais les 11 millions du RN, on en sait quoi ?
12:20François Bayrou a commencé par recevoir Marine Le Pen.
12:23C'est la première responsable politique qu'il a reçu.
12:25Personnellement, j'ai discuté avec François Bayrou en 2006.
12:29Il nous avait promis de laisser les gars du MoDem voter à gauche ou à droite
12:33selon leur opinion, parce qu'on était centristes.
12:36Le lendemain, il tapait à la porte de Ségolène Royal.
12:39Il faut arrêter là.
12:40Prudent, juste un commentaire sur ce qu'a dit Marine Le Pen,
12:43qui se dit prête à affronter une élection présidentielle anticipée.
12:50Elle a raison de dire ça ?
12:52Oui, parce qu'elle a peur pour son procès,
12:54parce qu'elle sait très bien que le parquet, c'est les gars de gauche.
12:57Ils vont tout faire pour pas qu'elle se présente.
13:00Mais c'est pas grave, s'ils font tout pour pas qu'elle se présente, c'est pas grave.
13:03La prochaine élection, c'est pas 11 millions,
13:05c'est pas 4 millions d'électeurs qui voteront pour le RN.
13:08Merci, prudent.
13:10Vous avez fait le 3210.
13:12Vous êtes restaurateur du côté de Cambrai.
13:14Olivier est là également.
13:15Bonjour, Olivier.
13:16Bonjour.
13:17Olivier ?
13:18Oui, vous m'entendez ?
13:19Oui, très bien.
13:20Où êtes-vous, Olivier ?
13:22Moi, je suis à Nancy.
13:24Je suis ravi de vous entendre.
13:26Eric, c'est la première fois que je passe à votre antenne
13:28depuis que vous avez repris l'émission Derrière Pascal,
13:31puisque j'écoute cette émission depuis Alain Croce.
13:34Vous faites partie des Fidèles des Fidèles.
13:36Alain Croce, 81.
13:38Vous n'étiez pas né, Céline.
13:40Non, je vous confirme, j'étais pas née.
13:42Moi, j'ai 55 ans, donc je sais de quoi je parle.
13:44Non, moi, j'ai dit tout à l'heure à votre...
13:46Alors, attendez, Olivier.
13:48Comme vous êtes un gros morceau,
13:50restez quelques instants.
13:52Ne le prenez pas mal, surtout.
13:54C'est pas de la grosse autobie, ne vous inquiétez pas.
13:56105 kg, j'assume.
13:58A tout de suite.
14:00Jusqu'à 14h.
14:02Eric Brunet et Céline Landreau vous donnent la parole sur RTL.
14:0813h-14h.
14:10Les auditeurs ont la parole.
14:12Avec Eric Brunet et Céline Landreau.
14:14Bon, on est avec Olivier Bost du service politique.
14:18Je me tourne vers Victor, qui me fait des grands signes là-bas.
14:20Ben oui, Victor, le chef du Standard Almicro.
14:24On a reçu des messages.
14:26Bonjour, Céline, bonjour, Olivier, bonjour à tous.
14:28Des messages sur l'application RTL et sur la page Facebook.
14:31Yves nous dit, n'ajoutons pas de désordre à la situation actuelle.
14:35Il est urgent d'attendre.
14:37Marine Le Pen propose ça avant son procès.
14:40Elle est astucieuse.
14:42Mais il y a surtout beaucoup de questions.
14:44Une en particulier qui revient sur l'application RTL.
14:47Dans le cas d'une démission d'Emmanuel Macron suivie d'une élection anticipée,
14:51le président pourrait-il être candidat à sa propre succession ?
14:55Cette question va la poser Olivier Bost, chef du service politique ici à RTL.
14:59La réponse est non.
15:01Si vous posez la question à des constitutionnalistes,
15:03vous aurez probablement plusieurs réponses.
15:05C'est pour ça qu'on vous la pose à vous, Olivier.
15:07Non, tout simplement parce qu'il est écrit dans la constitution
15:10qu'un président de la République ne peut pas faire plus de deux mandats consécutifs.
15:14Or, si Emmanuel Macron démissionne, il aura fait deux mandats,
15:19qu'ils soient complets ou non.
15:21En revanche, ça veut dire qu'Emmanuel Macron pourrait se représenter
15:25mais à l'élection présidentielle suivante.
15:27Puisque ce ne sont pas deux mandats dans une vie,
15:29mais simplement deux mandats consécutifs.
15:32Victor Darcas, on n'a pas eu de petit balotin Jeff Debrugge aujourd'hui.
15:37Je ne sais pas ce qu'il se passe.
15:38C'est fini les cadeaux ?
15:39C'est les restrictions budgétaires.
15:41On va demander à Georges si c'est possible.
15:43Vous avez été tellement nombreux à nous appeler
15:45que pour l'instant, je pense qu'il n'y en a plus.
15:47Il n'y en a plus ?
15:49J'aurais dû me taire.
15:51Je vais faire naître de la frustration chez les auditeurs, mesdames, messieurs, pardon.
15:54Vous allez peut-être éviter quelques crises de foi.
15:56Certains qui vous en seront certainement reconnaissants, Eric.
15:58Olivier est toujours avec nous.
16:00Rebonjour, Olivier.
16:01Oui, rebonjour, oui.
16:02Olivier est en Meurthe-et-Moselle, c'est ça ?
16:04Oui, c'est ça, oui.
16:06A Nancy.
16:07A Nancy.
16:08Ce que je disais...
16:10C'est dommage que je ne sois pas là.
16:12On est désolés, Olivier.
16:14J'espère que vous allez faire quelque chose pour nous.
16:16Très bien.
16:17Ce que je voulais simplement vous dire,
16:19pour le premier mandat,
16:21j'ai voté blanc quand il y avait Macron qui se présentait.
16:24Et pour le deuxième mandat, j'ai voté Macron.
16:27Parce qu'avoir une irresponsable aux commandes de Marine Le Pen,
16:31ce n'était pour moi pas envisageable.
16:33Et aujourd'hui, quand on dit qu'il faut qu'il s'en aille,
16:35non, je suis désolé.
16:36Il a été élu pour cinq ans, un deuxième mandat,
16:38il fait son mandat.
16:39Je veux dire, s'il partait avant de son propre gré,
16:43on aurait dit qu'il est parti avant, il n'a pas fini son mandat,
16:45il n'a pas fait des choses comme...
16:47Non, il a un mandat de cinq ans, il fait son mandat de cinq ans.
16:49Voilà, c'est tout.
16:50C'est ce qu'on appelle la République.
16:54Olivier, c'est très clair ce que vous dites.
16:56Vous êtes sur haut-parleur parce que le son est moyen, là, non ?
16:58Tout est normal, parce que ce n'est pas terrible.
17:01Là, c'est mieux ?
17:02Là, c'est mieux.
17:03Non, c'est parce que j'avais mon contact d'allumé.
17:06Non, mais voilà, c'est...
17:09Je dis, moi, surtout, il ne faut pas qu'il ait mis ça.
17:11Il faut qu'il ait jusqu'au bout.
17:12Et croyez-moi, je ne suis pas toujours d'accord avec ce qu'il a fait.
17:15Par contre, où les gens ont quand même la mémoire courte,
17:18ils pensent à la mémoire courte,
17:19c'est que quand il est arrivé,
17:21c'est pour ça que j'avais voté pour Emmanuel Macron.
17:23C'était déjà par rapport à l'Ukraine.
17:26Il y avait quand même un gros danger.
17:28J'ai un dossier par une dame qui, voilà, en plus...
17:31Olivier, on vous entend vraiment mal.
17:34J'ai courte.
17:35Ce que vous dites est très intéressant,
17:36mais on ne vous entend pas très bien.
17:38Mais on a compris, en tout cas, votre position.
17:42Aujourd'hui, elle est très simple,
17:43et vous n'êtes pas le seul à le dire et à le penser.
17:45Il a été élu pour cinq ans.
17:47Ça s'appelle les règles de la République.
17:50La démocratie française, elle y va au bout.
17:52Bonjour, Julien.
17:53Bonjour.
17:54Julien, vous souhaitiez réagir aussi à ces déclarations de Marine Le Pen.
17:57On le rappelle ce matin dans le journal Le Parisien,
18:00aujourd'hui en France,
18:01qui estime qu'Emmanuel Macron s'est fini, ou presque,
18:04et qui explique qu'elle se prépare à une présidentielle anticipée.
18:08Exactement.
18:09Et moi, pour tout vous dire, cette situation me réjouit.
18:12Pourquoi elle me réjouit ?
18:14Parce qu'enfin, on voit les limites de la Ve République.
18:17Enfin, on les voit.
18:18Elles sont là.
18:19Elles sont devant nous.
18:20Elles sont visibles.
18:21Voilà.
18:22Donc, à nous d'agir maintenant.
18:23Quelles limites ?
18:24C'est quoi les limites que vous voyez là, maintenant ?
18:27On le voit.
18:28Regardez, on a une assemblée tripartite.
18:30On n'arrive pas à s'en sortir.
18:31On ne peut rien faire.
18:32On est complètement bloqué sur tout.
18:34Ce sont des personnes qui font entre 4 et 10 %
18:37qui prennent le pouvoir.
18:39C'est absolument fou ce qui se passe.
18:41Et c'est génial.
18:42On a eu des godillots pendant plusieurs années
18:44qui levaient la main tous ensemble sur les bancs d'assemblée.
18:46Tout ça, c'est terminé.
18:48C'est fini.
18:49Enfin !
18:50Il faudrait quoi comme institution pour vous, Julien ?
18:52Parce que vous dites qu'on voit les limites de la Ve République.
18:54On comprend que vous espérez une VIe République.
18:56Mais qui serait comment ?
18:58Écoutez, avec de la proportionnelle.
19:00Avec la possibilité de...
19:02Mais Julien, vous l'avez la proportionnelle, là ?
19:04Vous l'avez ?
19:05Il ne peut pas y avoir plus de proportionnelle.
19:07On a un RN qui a 140 députés qui est bien représenté.
19:12RN plus AGF.
19:14Non, non, Eric.
19:15Avec la proportionnelle, ça serait plié en un tour.
19:18Et on aurait une majorité absolue aujourd'hui.
19:20Quand vous dites on, c'est le RN, Julien.
19:23Qu'on comprenne d'où vous parlez.
19:24Je parle des Français, en général.
19:26Je parle des Français.
19:28On aurait une majorité absolue.
19:29Ça serait plié au premier tour, Eric.
19:30Mais pour quelle raison ?
19:31Si vous aviez une proportionnelle intégrale,
19:33ça ne serait pas plié au premier tour.
19:35Ça serait une France à peu près tripartite comme maintenant.
19:38À mon avis, ça ressemblerait à la situation actuelle.
19:41Pas forcément.
19:43Pour moi, non.
19:44Vous avez oublié les leçons de la 4ème République.
19:47Où il y avait des difficultés.
19:50Alors que le scrutin n'était pas proportionnel.
19:52Mais où on avait ces parlements, ces assemblées nationales
19:56qui étaient assez morcelées.
19:58Et c'était la République des partis.
20:00C'est les partis qui faisaient la loi.
20:01Les petits partis qui étaient faiseurs de rois.
20:03Ce que vous voulez peut-être dire, Julien,
20:05c'est que pour vous, c'est peut-être l'élection présidentielle
20:07qui pose problème.
20:09C'est-à-dire le fait de chercher tous les 5 ans
20:11un homme ou une femme providentiel.
20:13Et qui arrive à résoudre tous nos soucis.
20:15Alors que vous, vous pensez que c'est plutôt
20:17le vote direct des Français pour une assemblée nationale
20:20qui pourrait permettre de résoudre la situation politique.
20:23C'est ça ?
20:24Exactement.
20:25C'est exactement ça.
20:26Et parce qu'aujourd'hui, c'est vrai que là,
20:28on est dans une situation qui ne peut pas être résolue.
20:32Et c'est pour ça qu'effectivement, tout à l'heure,
20:34on disait que le président était élu pour 5 ans.
20:36Donc, il doit aller au bout de ces 5 ans.
20:38Et bien non.
20:39Ça ne doit pas fonctionner comme ça, justement.
20:41Alors, ça veut dire que si on a un fou dès la première année,
20:44on doit attendre 5 ans.
20:46Alors, je ne dis pas que M. Macron est fou, attention.
20:48Ce que vous pensez, vous, c'est qu'il faut renforcer
20:50le pouvoir du Parlement.
20:51Et que le Parlement doit, de façon facile et simple,
20:55institutionnellement, pouvoir démettre un président, par exemple.
20:58Ou à défaut de le démettre,
21:01déployer une politique, un gouvernement
21:03qui ne sera pas forcément la politique
21:05et le gouvernement voulu par le président.
21:07Exactement.
21:09Il faut aussi que les partis arrêtent entre eux.
21:11Alors, je suis France Insoumise,
21:13je ne vote pas les lois qui vont dans le bon sens du RN.
21:15Je suis RN.
21:17Bon, eux, ça va, parce que forcément,
21:19ils votent quand même à peu près pour tous les partis.
21:21Et ils regardent, en fait, véritablement
21:23l'intérêt des Français.
21:25C'est ça qui est important.
21:26Alors, je ne vote pas RN.
21:27Et pourtant, je vous le dis.
21:28Parce que c'est ce que je ressens.
21:30Je vois, ils ont voté la motion de censure contre Barnier.
21:32C'était une motion de censure LFI.
21:34Ils l'ont votée.
21:36Et j'aimerais que, dans l'autre sens, ce soit pareil.
21:38Parce que je pense que la réalité de tout ça,
21:40elle se trouve, à l'heure actuelle,
21:42entre LFI et le RN.
21:44Voilà, c'est tout.
21:45Et seulement, en France,
21:47on a un espèce de barrage républicain
21:49qui est assez fou, en fait,
21:51et qui dérègle tout.
21:52En fait, c'est ça qui dérègle tout.
21:54Et qui fait que ce sont des personnes à 5%
21:56de vote qui ont le pouvoir
21:58aujourd'hui entre les mains.
21:59Et ça, c'est complètement dingue.
22:01Merci Julien, qui trouve que finalement,
22:03mais là-dessus, il n'a pas de tort,
22:05que la situation qu'on vit aujourd'hui
22:07met en lumière, met en perspective
22:10des petites faiblesses institutionnelles.
22:12Pour Julien, c'est l'occasion de dire
22:14« Bon ben voilà, il y a la situation,
22:16il faut que ça bouge, il faut que ça change.
22:18On ne peut pas garder des règles du jeu
22:20comme celles qu'ils nous ont mis dans cette situation. »
22:22Voilà ce que pense Julien.
22:23Dans un instant, on sera avec Jean-Philippe,
22:25avec Nadine, mais tout de suite,
22:26on est avec Jean-Alphonse,
22:28qui a fait le 30 de 10.
22:30Bonjour Jean-Alphonse Richard.
22:3214h, l'heure du crime.
22:34Quel est le menu aujourd'hui ?
22:35Alors écoutez mon cher Éric Brunet,
22:37ma chère Céline Landreau.
22:39Aujourd'hui, je vais vous parler de l'affaire
22:41Christelle Maheri, lycéenne, 16 ans,
22:43poignardée en plein jour au creuseau.
22:45Elle rentrait chez elle, c'était à l'hiver 1986.
22:48La maman de la victime s'est accrochée
22:50alors que la justice avait laissé tomber le dossier.
22:53Elle a bien fait cette maman parce que
22:5525 ans après, je dis bien 25 ans après,
22:57on a arrêté un suspect.
22:58Il connaissait Christelle,
23:00mais cette fois, ce n'est pas l'ADN
23:01qui a conduit à cet homme.
23:03En général, c'est toujours comme ça que ça se passe.
23:04Il s'appelle Jean-Pierre Murat.
23:06Mais c'est le souvenir d'un témoin,
23:08comme quoi la mémoire, parfois, revient à la surface.
23:11Un témoin qui a évoqué son nom,
23:13un détective privé va suivre l'enquête
23:15et puis un policier va s'acharner sur ce dossier.
23:19Tous les deux vont tirer ce fil
23:21et découvrir un détail oublié.
23:23Alors quel détail ?
23:24Vous le saurez en écoutant l'heure du crime.
23:26C'est le détail qui a confondu cet homme.
23:28C'est l'affaire Christelle Maheri,
23:30un tueur oublié.
23:31C'est à 14h dans l'heure du crime.
23:33Merci.
23:34Nous serons à l'écoute, bien évidemment, dans un instant.
23:36On continue sur cette présidentielle anticipée
23:40à laquelle croit Marine Le Pen
23:42qui se dit prête, justement,
23:43à affronter cette présidentielle anticipée.
23:45Et on sera avec Jean-Philippe et on sera avec Nadine.
23:47A tout de suite.
24:01Je pense qu'elle essaye par tous les moyens
24:05d'être présidente pour éviter les sanctions
24:08suite à son procès.
24:10En plus, je ne suis pas sûre que les Français
24:12soient d'accord pour qu'elle soit présidente.
24:15De toute façon, il n'y a personne vraiment valable
24:18à mettre actuellement à la tête de la France.
24:21Autant que Macron reste jusqu'en 2027.
24:25Voilà ce que pense Dominique qui nous appelle au 3210
24:28et je vois Céline Landreau, Olivier Bost.
24:30Derrière la vitre, là, dans le studio d'RTL.
24:32Il y a le chef du Standard, Victor,
24:34qui fait encore des signes.
24:35Qu'est-ce qu'il y a, mon Victor ?
24:37Écoutez, les auditeurs sont curieux
24:38et donc ils nous posent aussi des questions.
24:40Thierry a une question pour Olivier Bost.
24:42Il nous demande, en cas d'élection anticipée,
24:44est-ce qu'on repart pour un quinquennat
24:46ou est-ce que le futur mandat s'arrêtera en 2027
24:49pour reprendre son rythme ?
24:50Alors, on repart effectivement pour un quinquennat.
24:53C'est le principe.
24:54Le président de la République est élu pour cinq ans.
24:56Et c'est la même chose pour les députés
24:58qui ont été élus en juin dernier.
25:00Ils ont un mandat de cinq ans.
25:02C'est pour ça qu'un prochain président de la République
25:05devrait probablement dissoudre
25:07pour trouver une majorité à lui.
25:09Voilà.
25:10Mais n'hésitez pas, mon Victor,
25:11s'il y a des questions.
25:12Je sais ce qu'on va faire.
25:13Céline Landreau et moi,
25:14on va aller chercher notre petite sandwich,
25:16notre petite pizza,
25:17puis vous poser les questions à Olivier Bost
25:19si on ne sert à rien.
25:20Puisqu'on ne sert à rien.
25:21Si j'ai les réponses, surtout.
25:23Cela dit, chers auditeurs,
25:24n'hésitez pas surtout à poser vos questions.
25:26Vous avez les réseaux sociaux,
25:28vous le savez,
25:29vous avez l'application RTL,
25:30le 3210.
25:31Encore une fois,
25:32on le répète chaque jour,
25:33mais c'est vrai,
25:34on écoute tous les messages,
25:35on lit tout.
25:36Quand on dit « on »,
25:37c'est surtout Victor
25:38et toute l'équipe des standardistes.
25:39Et on essaie de répondre au mieux
25:40à toutes vos attentes.
25:41Victor,
25:42on donne leur prénom aux standardistes
25:43parce qu'on dit toujours
25:44« Victor, chef du standard »,
25:45mais ce n'est pas sympa
25:46pour les standardistes d'RTL.
25:47Alors, qui y a-t-il aujourd'hui
25:48qui travaille, Victor ?
25:49Écoutez, comme chaque jour,
25:50vous avez Raphaël,
25:51vous avez Valentin,
25:53et Alexiandre qui vous accueillent
25:54au 3210.
25:55Oh là là,
25:56c'est une cohorte romaine, là !
25:57Ils sont cinq !
25:58Aujourd'hui,
25:59à bosser sur les auditeurs
26:00ont la parole Nadine,
26:01à faire le 3210.
26:02Ma chère Nadine,
26:03bonjour !
26:04Bonjour !
26:05Bonjour,
26:06toute l'équipe RTL.
26:07Nadine,
26:08redonnez tous les prénoms
26:09qu'on vient de citer,
26:10s'il vous plaît,
26:11pour vérifier
26:12que vous étiez attentive.
26:13Je ne pourrai pas,
26:14je ne m'en souviens pas.
26:15Par contre,
26:16je remercie beaucoup
26:17Monsieur Bost
26:18qui rappelle
26:19toutes les règles
26:21de la Constitution.
26:24Je voulais simplement répondre,
26:27et ça va être très très court,
26:29à la question qui était posée
26:31initialement sur Marine Le Pen.
26:34Je rejoins certains auditeurs.
26:36Effectivement,
26:37Marine Le Pen joue le rôle
26:41d'avoir son procès
26:44qui vient après son élection,
26:47qui, à mon avis,
26:48son élection ne passera jamais.
26:50Attendez,
26:51je n'ai pas compris
26:52ce que vous pensez.
26:53Vous dites que...
26:54Marine Le Pen est en train
26:55de supposer d'avoir,
26:58comment je vais dire,
26:59une élection...
27:01Anticipée ?
27:02Anticipée.
27:04Oui.
27:05Avec une démission
27:06de Monsieur le Président,
27:07ce que je doute fortement
27:09et que je ne souhaite pas.
27:11Il faudrait peut-être
27:12que aussi la population
27:15réfléchisse à tout
27:16ce qu'il a fait
27:17depuis ces temps
27:18et non pas l'attaquer
27:20systématiquement.
27:22Malheureusement,
27:23il ne travaille pas
27:24que pour la France.
27:26Oui, pour la France d'abord,
27:28mais avec toute l'Europe
27:30et le monde entier.
27:31Il ne faut pas l'oublier.
27:33Et ça demande énormément
27:36de travail.
27:37Maintenant,
27:38au niveau de la Constitution,
27:40il y a des règles.
27:41Pour Marine Le Pen,
27:42je pense qu'elle joue la carte
27:44de son procès,
27:45comme les autres
27:46qui l'ont bien dit
27:47dans vos interlocuteurs
27:50que vous avez entendus.
27:52En gros,
27:53qu'elle mise sur une élection
27:55avant le 31 mars,
27:56qui est la date
27:57à laquelle le tribunal
27:59doit rendre sa décision
28:00et peut-être la condamner
28:02à une peine d'inéligibilité
28:04avec exécution provisoire
28:05dans l'affaire
28:06des assistants parlementaires
28:07européens.
28:08Et donc,
28:09qu'elle joue ce calendrier-là
28:10pour pouvoir être élue
28:12et bénéficier
28:13de l'immunité présidentielle
28:14si jamais c'est elle
28:15que les Français mettent
28:16à la tête de l'État.
28:17C'est bien ça ?
28:18Absolument.
28:19C'est absolument bien,
28:20très bien résumé.
28:22Et en plus,
28:23comment je vais dire,
28:24elle n'est pas certaine,
28:27avec déjà trois mandats perdus,
28:30de repasser.
28:32Oui, trois candidatures
28:34à la présidentielle.
28:36Voilà, exactement.
28:37C'est ce que je voulais dire,
28:38excusez-moi.
28:39Mais,
28:40comment je vais dire,
28:41les sondages,
28:42les fonder de côté
28:43de temps en temps.
28:45Merci Nadine.
28:46Merci Nadine.
28:47Je vous en prie,
28:48que ce soit une bonne journée
28:49et bonne fête de fin d'année.
28:50Merci.
28:51Où êtes-vous Nadine ?
28:52Nous sommes dans Lodes,
28:53à Lésignan.
28:54À Lésignan-Corbière.
28:56Voilà, exactement.
28:58Et quel temps fait-il
28:59chez vous ?
29:00Très beau.
29:01Ah ben, il fait très beau.
29:02Bon, très bien.
29:03Sans commentaire.
29:04Merci Nadine.
29:05Je vous en prie.
29:06Au revoir.
29:07Sans commentaire
29:08parce qu'il fait un peu gris
29:09sur la région parisienne.
29:10Vous l'aurez compris
29:11si vous écoutez RTL
29:12depuis un instant.
29:13Et Peggy
29:14qui nous donne
29:15les prévisions météo.
29:16On va prendre Jean-Philippe.
29:17Bonjour Jean-Philippe.
29:18Bonjour Céline.
29:19Bonjour Eric.
29:20Bonjour les auditeurs.
29:21Vous avez fait le 3210.
29:22Où êtes-vous ?
29:23Je suis sur Paris,
29:24là en ce moment.
29:25Je suis dans le 16ème.
29:26Très bien.
29:27J'habite la région parisienne,
29:28le 77.
29:29Et pourquoi avez-vous fait
29:30le 3210 ?
29:31Alors, on vous écoute.
29:32Eh ben écoutez,
29:33j'entends des élections anticipées.
29:34On dit oui
29:35si le Président démissionne.
29:36Qu'est-ce qui va se passer ?
29:37Ce sera mieux.
29:38Ben, j'ai pas l'impression.
29:39Moi, je vois pas en quoi
29:40le fait de faire des élections anticipées
29:41va changer quelque chose.
29:42On va se retrouver avec des élections
29:43qui vont redonner un résultat
29:44exactement le même
29:45que les dernières élections.
29:46Certes, Marine Le Pen
29:47va passer au deuxième tour.
29:48Et elle va se faire censurer
29:49quel que soit le candidat
29:50qui va être contre elle.
29:51Oui, parce que
29:52vous faites bien de le dire,
29:53Jean-Philippe.
29:54Parce que si Marine Le Pen,
29:55imaginons qu'elle soit élue.
29:56Bon, très bien.
29:57OK.
29:58Cas d'école.
29:59Eh bien,
30:00elle ne pourra pas
30:01relancer des élections législatives
30:02puisqu'il faudra
30:03tant que Marine Le Pen
30:04ne sera pas élue,
30:05elle ne pourra pas
30:06relancer des élections législatives
30:07puisqu'il faudra
30:08attendre juillet.
30:09Donc il va y avoir
30:10exactement le même Parlement,
30:11la même clé de répartition
30:12et donc la même difficulté
30:13à trouver des majorités
30:14pour gouverner.
30:15Exactement.
30:16Qui va faire une majorité
30:17à l'Assemblée
30:18pour Marine Le Pen ?
30:19Et encore faut-il
30:20qu'elle soit élue
30:21parce qu'il va y avoir
30:22des élections.
30:23Mais j'arrête pas d'entendre,
30:24j'entendais tout à l'heure Prudent
30:25qui disait
30:26oui, les 11 millions d'électeurs
30:27du Front National,
30:28du Rassemblement National,
30:29qu'est-ce qu'on en fait ?
30:30On n'arrête pas d'entendre
30:31oui, on est 11 millions d'électeurs
30:32du Rassemblement National.
30:33Il y a 49 millions d'électeurs
30:34en France.
30:35C'est même pas un quart.
30:36Il y a 38 millions d'électeurs
30:37qui ne veulent pas d'elle.
30:38Et puis ça migre beaucoup.
30:39Alors il faut arrêter avec ça.
30:40Ça migre beaucoup.
30:41Personne n'est propriétaire
30:42de ces électeurs.
30:43Non mais on est d'accord.
30:44Les électeurs qui votent
30:45un coup là, un coup là,
30:46un coup ici.
30:47Toutes les élections
30:48ont prouvé que tout le monde
30:49est prêt à se rassembler
30:50même avec des idées
30:51hyper contradictoires.
30:52LSI et les Macronistes
30:53se sont rassemblés
30:54pour revenir.
30:55C'est-à-dire
30:56qu'ils sont prêts
30:57à se rassembler
30:58avec des idées
31:00et les Macronistes
31:01se sont rassemblés
31:02pour faire barrage
31:03à Marine Le Pen.
31:04Quand c'était pas ça,
31:05c'était autre chose.
31:06Quel que soit l'adversaire
31:07qui a eu face à Marine Le Pen,
31:08les gens se sont rassemblés
31:09pour faire barrage
31:10à Marine Le Pen.
31:11On va faire des élections
31:12présidentielles
31:13et il va se repasser
31:14la même chose.
31:15Et même comme vous le dites,
31:16si elle est élue,
31:17il n'y aura pas de majorité
31:18à l'Assemblée.
31:19Qu'est-ce que ça va changer ?
31:20Rien.
31:21J'étais d'accord
31:22avec une partie
31:23de ce qu'a dit tout à l'heure,
31:24je ne me souviens plus
31:25de son prénom, Julien,
31:26qui disait
31:28Oui, on voit les limites
31:29de la Ve République.
31:30Là, en ce moment,
31:31ce qui est en train de se passer,
31:32c'est qu'on essaye
31:33de faire en sorte
31:34que les hommes politiques
31:35arrêtent de voter
31:36en fonction d'un parti politique
31:37mais pour des idées.
31:38Mais ça ne marche pas
31:39parce qu'ils sont piégés
31:40par leur propre parti politique.
31:41Comme disait tout à l'heure
31:42le monsieur
31:43qui s'est présenté
31:44aux élections,
31:45il a pris un quelqu'un
31:46parce qu'il pensait
31:47que c'était quelqu'un
31:48de bien du RN,
31:49il s'est fait lourder
31:50du modem.
31:51Pourquoi ?
31:52Parce que dès qu'on prend
31:53quelqu'un
31:54pour des idées,
31:55mais pas pour des partis politiques,
31:56on se fait radier
31:57par la tête du parti politique.
31:58Parce qu'en fait,
31:59les gens ne sont plus
32:00pour des idées.
32:01Ils sont là
32:02pour leur propre carrière
32:03et pour arriver au pouvoir.
32:04Tout à l'heure,
32:05j'entendais aussi
32:06quelqu'un qui disait
32:07Oui, RN,
32:08ils votent pour des idées.
32:09Ce n'est pas vrai.
32:10Ils n'ont pas voté
32:11la motion de censure
32:12qui a été faite
32:13quand il y a eu
32:14le 49-3
32:15pour la réforme des retraites.
32:16Pourquoi ?
32:17Parce que c'était
32:18LFI qui la présentait.
32:19De la même façon
32:20que LFI
32:21a voté pour
32:22la réforme des retraites,
32:23ils ont voté
32:24pour des idées.
32:25De la même façon
32:26que LFI n'a pas voté
32:27la motion de censure
32:28que le RN a présentée.
32:29Pourquoi ?
32:30Parce que c'est juste
32:31pour des histoires de pouvoir.
32:32Merci.
32:33Merci Jean-Philippe
32:34pour votre appel,
32:35votre témoignage.
32:36Olivier Boss,
32:37merci d'être venu nous voir
32:38dans ce studio aujourd'hui.
32:39Vous avez entendu
32:40tous les auditeurs,
32:41ça ne montre pas
32:42un climat politique
32:43très apaisé
32:44dans le pays aujourd'hui.
32:45Il y a un enthousiasme débordant.
32:46Et malheureusement,
32:47je ne peux pas tellement
32:48les rassurer
32:49parce que je ne sais pas du tout
32:50comment François Bayrou
32:51dans son entreprise
32:52parce que c'est quand même
32:53une entreprise immédiate
32:54dans laquelle on est
32:55et la question d'une démission
32:56du Président de la République
32:57n'a pas d'actualité immédiate.
32:58Je ne sais pas du tout
32:59comment François Bayrou
33:00va sortir de son entreprise
33:01pour constituer un gouvernement,
33:02pour garder les Républicains
33:03avec lui
33:04et pour ne pas avoir
33:05une hostilité trop grande
33:06du Parti Socialiste.
33:07Son ambition,
33:08là où on se parle,
33:09c'est d'avoir
33:10un premier gouvernement réduit
33:11d'une vingtaine de personnes
33:12avant Noël.
33:13Je ne sais pas
33:14s'il va réussir à le faire.
33:15On n'aura pas de gouvernement
33:16avant Noël.
33:17Je ne sais pas
33:18s'il va réussir à le faire.
33:20Je ne sais pas
33:21s'il va réussir à le faire.
33:22On n'aura pas de gouvernement
33:23avant dimanche ?
33:24Avant ce week-end ?
33:25Avant ce week-end,
33:26non, probablement pas
33:27puisque le Président de la République
33:28en plus sera en déplacement
33:29notamment à Djibouti.
33:30Il va passer par Mayotte
33:31et probablement aussi
33:32par l'Éthiopie.
33:33Donc pendant que le Président
33:34de la République
33:35est ailleurs,
33:36à l'étranger
33:37ou dans des territoires,
33:38il n'est pas question
33:39de namer un Président.
33:40Il doit se revoir
33:41aujourd'hui quand même.
33:42On voit beaucoup.
33:43Cet après-midi à l'Elysée
33:44mais on rappelle
33:45que c'est le Président
33:46qui nomme le gouvernement
33:47du Premier ministre.
33:48Donc il faut qu'Emmanuel Macron
33:49soit en France
33:50pour qu'on ait la liste.
33:51En tout cas,
33:52c'est plutôt mal parti
33:53pour que ça soit aujourd'hui
33:54et avant ce week-end,
33:55ce n'est pas certain non plus.
33:56Merci Olivier Boss.
33:57Vous écoutez les auditeurs
33:58en ma parole.
33:59Il est 13h39.
34:00Vous allez manger quoi ?
34:01Olivier Boss,
34:02un petit sandwich ?
34:03On vous a grillé votre…
34:04Vous allez peut-être
34:05passer à la cantine, Dertel ?
34:06Oui, très bien.
34:07Attendez-nous, on arrive.
34:08Pardon Bruno,
34:09qu'on n'a pas eu le temps
34:10de prendre malheureusement
34:11sur ce sujet.
34:12Dans un instant,
34:13tout autre chose Éric ?
34:14Oui, parce que ça,
34:15c'est quand même
34:16un sacré sujet.
34:17Les mutuelles
34:18ont répercuté
34:19des hausses de coûts
34:20en matière de santé.
34:21Cette année,
34:22on a eu des auditeurs
34:23qui nous ont dit
34:24« Ma mutuelle a déjà augmenté
34:25au mois d'octobre ».
34:26Mais à partir du 1er janvier,
34:27c'est-à-dire dans 15 jours,
34:28il semblerait
34:29qu'il y ait une augmentation
34:30moyenne du ticket,
34:31de la mutuelle,
34:32de vos mutuelles,
34:33d'un peu plus de 6 %,
34:346 % d'augmentation.
34:35On voudrait vous entendre
34:36sur ce sujet
34:37avec Céline,
34:383210,
34:39à tout de suite.
34:40Céline Landreau
34:41et Éric Brunet,
34:43les auditeurs ont la parole
34:44sur RTL.
34:53La mutuelle qui devient
34:55de plus en plus lourde.
34:56Pour 2022,
34:57cotisation 244,14.
35:002023, 262,91.
35:042024, 299,01.
35:09Donc, je ne sais pas
35:10ce que ça fait
35:11pour 2025,
35:12mais ça va être très chaud.
35:15Les mutuelles,
35:16les complémentaires en santé,
35:18mais surtout les mutuelles
35:19qui ne cessent d'augmenter.
35:21Vous avez vu
35:22cet auditeur intéressant
35:23parce que lui,
35:24il a pris ses cotisations
35:25depuis trois ans
35:26et c'est du concret.
35:27Bon, et ça a pris 20 euros
35:28en un an,
35:29en 2023.
35:30Re 20 euros,
35:31à peu près,
35:32en 2024.
35:33Bon, Victor,
35:34qu'est-ce qu'il y a ?
35:35Il me fait encore des signes,
35:36ce Victor.
35:37Mais qu'est-ce qui se passe,
35:38Victor ?
35:39On écoutait par les grands chefs,
35:40notamment Georges
35:41qui est le grand chef des cadeaux
35:42et qui s'est dit
35:43non,
35:44on ne peut pas laisser partir
35:45les auditeurs
35:46sans leur envoyer
35:47quelque chose aujourd'hui.
35:48Et donc,
35:49on va leur offrir aujourd'hui
35:50un vinyle collector,
35:5150 ans de tubes pop RTL
35:52que vous avez, Eric.
35:53Et donc,
35:54sur ce vinyle-là,
35:55il y a quoi ?
35:56Il y a Blondie,
35:57Call Me,
35:58il y a...
35:59Je vais vous chanter
36:00tous les tubes
36:01qui sont dans ce vinyle.
36:02Blondie,
36:03Call Me.
36:04Voilà Blondie.
36:05Après,
36:06il y a Tears for Fears.
36:07Voilà Blondie.
36:08Après,
36:09il y a Tears for Fears,
36:10Shout,
36:11Shout.
36:12Il y a aussi
36:13Mika Grace Kelly.
36:14Vous voulez ?
36:15Il y a Mika Grace Kelly.
36:16Donc,
36:17sérieusement,
36:18c'est très,
36:19très gentil,
36:20Victor et Georges
36:21d'avoir permis au...
36:25Je le faisais très bien.
36:26Je ne vois pas pourquoi
36:27Damien met Blondie
36:28en version originale.
36:29Moi,
36:30je l'ai très bien fait.
36:31C'est un peu mieux comme ça,
36:32Eric, quand même.
36:33D'accord,
36:34c'est un peu mieux comme ça.
36:35Désolé.
36:36Bon,
36:37les amis,
36:38on va redevenir sérieux
36:39et parler d'un sujet
36:40qui vous touche,
36:41qui nous touche tous,
36:42l'augmentation
36:43des cotisations annuelles
36:44que nous payons
36:45pour nos mutuelles.
36:46Oui,
36:47parce que la mutualité française
36:48annonce aujourd'hui
36:49que le prix des mutuelles santé
36:50devrait augmenter
36:516% en moyenne
36:52l'année prochaine,
36:53après déjà une hausse
36:54de 8%
36:55cette année,
36:56en 2024.
36:57Alors,
36:58ce chiffre
36:59qui est avancé
37:00par la mutuelle française
37:01recouvre 41 mutuelles
37:02qui représentent
37:03à peine
37:0420 millions de personnes.
37:05Ce n'est donc pas
37:06l'entièreté du spectre.
37:07On ne parle là
37:08que des mutuelles,
37:09mais c'est déjà
37:10un indice
37:11de ce qui attend aussi
37:12ceux qui ont souscrit
37:13des contrats
37:14chez des complémentaires
37:15qui ne sont pas des mutuelles.
37:16Benoît a fait le 32-10,
37:19mon cher Benoît,
37:20bonjour.
37:21Oui,
37:22bonjour Eric,
37:23ça va ?
37:24Très bien,
37:25et vous,
37:26où êtes-vous ?
37:27Moi,
37:28j'appelle de Chivreval,
37:29dans l'Aisne.
37:30Dans le département de l'Aisne,
37:31ok.
37:32Bon,
37:33votre mutuelle a augmenté,
37:34je paie déjà 90 euros
37:35pour deux personnes
37:36en sachant que moi
37:37j'en paye
37:38parce que je ne suis plus vieux
37:39que presque 50 euros.
37:41Moi,
37:42je trouve ça honteux, quoi.
37:43Alors,
37:44très bien,
37:45vous avez dit
37:46je paye 90 euros,
37:47très bien,
37:48mais est-ce que
37:49ces 90 euros
37:50ont déjà fait l'objet
37:51d'une augmentation
37:52cette année
37:53ou l'année dernière ?
37:54Cette année,
37:55ils ont augmenté
37:56déjà 3 euros.
37:57D'accord.
37:58En 2024.
37:59La question que je me pose,
38:00Céline...
38:01En sachant que nous,
38:02on n'en profite pas,
38:03c'est-à-dire que
38:04je vais aller
38:05chez Monsieur Médecin
38:06tous les 24 heures
38:07ou tous les 3 jours.
38:08Moi,
38:09je trouve ça honteux
38:10de dire qu'on
38:11va encore augmenter
38:12par rapport
38:13à ce que nous,
38:14on consomme.
38:15Parce qu'on paye
38:16ça fait presque
38:17un budget
38:18de 1000 euros par an
38:19en sachant
38:20qu'on s'en sert pas.
38:21Et donc,
38:22vous envisagez
38:23d'arrêter,
38:24par exemple,
38:25tout simplement ?
38:26Vous dites,
38:27alors,
38:28le problème de la santé,
38:29c'est qu'on ne sait pas toujours
38:30quand on va être,
38:31j'allais dire,
38:32consommateur
38:33de soins.
38:34C'est qu'on ne sait pas
38:35si on tombera malade
38:36ou si on aura un accident
38:37de voiture la semaine prochaine.
38:38Vous voyez ce que je veux dire ?
38:39Arrêtez,
38:40les mutuelles.
38:41Ce que j'aimerais bien
38:42les mutuelles,
38:43c'est qu'ils fassent
38:44des options.
38:45Moi,
38:46franchement,
38:47je ne vais pas chez le médecin,
38:48je ne vais pas à la pharmacie,
38:49je vais chez mes cachets.
38:50Moi,
38:51je trouve qu'on devrait
38:52faire une option
38:53à juste hospitalisation.
38:54Parce qu'on paye
38:55presque 100 euros
38:56par mois
38:57en sachant
38:58qu'on ne va pas
38:59chez le médecin.
39:00Quand il y a
39:01des maladies graves,
39:02Céline,
39:03je me mouille,
39:04mais il me semble
39:05que quand il y a
39:06une maladie grave,
39:07une prise en charge,
39:08par exemple,
39:09pour une chimiothérapie...
39:10Ou les ALD,
39:11les affections longue durée.
39:12Les affections longue durée,
39:13on est à 100%.
39:14On n'a même pas besoin
39:15de la mutuelle
39:16dans ces cas-là.
39:17C'est pour les soins
39:18de confort.
39:19Pour les soins de confort,
39:20d'accord.
39:21Ok.
39:22Benoît ?
39:23Je suis à 100%
39:24sur deux maladies.
39:25Donc,
39:26j'ai une mutuelle
39:27plus les 100%
39:28sur deux maladies
39:29que j'ai.
39:31Donc,
39:32je trouve que
39:33augmenter...
39:34Moi, je trouve ça
39:35honteux, quoi.
39:36Franchement...
39:3890€ par mois.
39:39Alors,
39:40le sujet, moi,
39:41qui me taraude
39:42vraiment,
39:43Benoît,
39:44c'est que
39:45ceux qui ont fait l'objet
39:46d'une augmentation
39:47de leur mutuelle
39:48en 2024,
39:49certains se disent peut-être
39:50qu'en 2025,
39:51le 1er janvier,
39:52l'augmentation de 6%,
39:53je vais être épargné.
39:56Je ne suis pas convaincu,
39:57justement, moi.
39:58Je ne suis pas convaincu.
39:59Il y a peut-être eu des gens
40:00qui ont déjà une augmentation
40:01en 2024,
40:02cette année,
40:03Céline,
40:04qui peut-être vont aussi avoir
40:05une augmentation en 2025.
40:06Oui, c'est sûr, même,
40:07parce que la moyenne
40:08des cotisations a augmenté
40:09de 8% cette année
40:10en 2024
40:11et elle prévoit d'augmenter,
40:12on parle toujours des mutuelles
40:13et de la mutuelle française,
40:14une nouvelle hausse
40:15de 6% l'année prochaine.
40:16Donc, si ça a augmenté
40:17pour vous
40:18en août,
40:19en octobre,
40:20il est très probable
40:21que ça augmente à nouveau
40:22en août, en octobre
40:23de l'année prochaine.
40:24Ce n'est pas au 1er janvier,
40:25en fait.
40:27Merci Benoît.
40:28Attendez, on va aller voir Jackie,
40:29je vais faire tourner la parole.
40:30Ma chère Jackie, bonjour.
40:31Oui, bonjour Eric.
40:32Où êtes-vous ?
40:33Je suis dans le Vaucluse.
40:34Dans le Vaucluse.
40:35Où ça ?
40:36À Monteux.
40:37Où ça ?
40:38À Monteux.
40:39À Monteux, d'accord.
40:40Monteux, c'est un petit village
40:41à 20 kilomètres d'Avignon.
40:42D'Avignon.
40:43On vous écoute
40:44sur la mutuelle.
40:45Eh bien, écoutez,
40:46moi, j'ai eu mon assureur
40:47qui m'a envoyé un courrier
40:48comme quoi ma mutuelle
40:49va être augmentée de 20%
40:50après l'année prochaine.
40:51Donc, j'ai eu mon assureur
40:52qui m'a envoyé un courrier
40:53comme quoi ma mutuelle
40:54va être augmentée de 20%
40:55à partir du 1er janvier.
40:5620 ?
40:57Oui, 20%.
40:58C'est beaucoup.
40:59Voilà.
41:00C'est une mutuelle
41:01HCR Malakoff
41:02et je vais avoir
41:03une augmentation de 20%.
41:04C'est comme ça
41:05et c'est pas autrement.
41:06Si ça ne convient pas,
41:07il faut que je change.
41:08Question,
41:09quels sont les arguments
41:10dans la lettre
41:11que vous envoie le mutuel ?
41:12Alors, les arguments,
41:13justement,
41:14j'ai rappelé aujourd'hui,
41:15les arguments,
41:16c'est qu'il y a eu
41:17beaucoup d'arguments
41:18dans la lettre
41:19que vous envoie le mutuel.
41:20Les arguments,
41:21c'est qu'il y a eu
41:22beaucoup trop,
41:23il y a eu beaucoup plus
41:24de dépenses
41:25que de rentrées.
41:26C'est l'argument aussi
41:27des mutuelles.
41:28Voilà, c'est l'argument
41:29des mutuelles.
41:30Exactement.
41:31Plus de soins consommés,
41:32j'allais dire,
41:33encore une fois,
41:34tous les guillemets
41:35qu'on met autour de ce mot
41:36et puis les tarifs
41:37de certaines consultations
41:38qui ont été revalorisés
41:39à la demande des praticiens.
41:40C'est 7 euros de plus
41:41chez le Dermato.
41:42Ça va augmenter
41:43dans quelques jours
41:44chez le Généraliste,
41:453,50 euros de plus
41:46pour la consultation.
41:47Donc, tous ces coûts-là,
41:48les mutuelles les répercutent
41:52Quand même,
41:53quand même,
41:54quand même,
41:55dans la vraie vie,
41:56Jacquie, dans la vraie vie,
41:57les biens de consommation
41:58courants augmentent
41:59de 0,1%,
42:00de 1%,
42:01de 2%,
42:0220% en un an !
42:03Ah oui ?
42:04Alors, en sachant
42:05que moi,
42:06je vais chez le médecin
42:07trois fois par an
42:08pour un renouvellement
42:09d'ordonnance,
42:10je ne fais pas
42:11de scanner,
42:12je ne fais pas de radio,
42:13comme l'auditeur précédent,
42:14je n'abuse absolument pas,
42:15je n'ai pas
42:16de traitement coûteux,
42:17je n'ai rien,
42:18mais j'ai une
42:20je n'ai rien,
42:21mais je paie pour les autres.
42:22Voilà, c'est tout.
42:23C'est un peu le principe
42:24de solidarité,
42:25grâce auquel c'est...
42:26Je suis mutualiste.
42:27Oui.
42:28Mais...
42:29Mais 20%,
42:30ça va me faire
42:31200...
42:32Je paie 108 euros
42:33actuellement,
42:34parce que je bénéficie
42:35en plus de...
42:36Étant donné que
42:37je suis retraitée
42:38de l'hôtel Orie,
42:39j'avais un poste important
42:40dans l'hôtel Orie,
42:41je suis retraitée,
42:42j'ai continué à avoir
42:43quelques avantages,
42:44mais ça va quand même me faire
42:45200...
42:46à peu près
42:47250 euros par an
42:48d'augmentation
42:49cette année.
42:50C'est un vrai sujet.
42:51Un jour,
42:52il faudrait qu'on fasse
42:53une émission
42:54là-dessus.
42:55C'est,
42:56comment dire,
42:57le consentement
42:58à cette idée
42:59de la solidarité nationale.
43:00Il y a de plus en plus
43:01de gens qui disent,
43:02bon ben voilà,
43:03moi,
43:04payer pour les autres,
43:05ça ne m'intéresse pas.
43:06Payer des impôts
43:07comme ça,
43:08ça ne m'intéresse pas.
43:09Le système de retraite
43:10basé sur un principe
43:11de solidarité,
43:12je préférerais
43:13la capitalisation.
43:14C'est une idée
43:15qui progresse
43:16dans l'opinion publique.
43:17Je ne sais pas,
43:18parce qu'en général,
43:19quand vous avez quelqu'un
43:20dans votre famille
43:21qui est touché
43:22par une maladie grave,
43:23on a parlé des ALD
43:24prises en charge à 100%,
43:25que vous voyez
43:26le coût d'une
43:27chimiothérapie,
43:28par exemple,
43:29que vous voyez
43:30que dans des pays voisins
43:31où on n'a pas
43:32notre système de santé,
43:33les familles hypothèquent
43:34les maisons
43:35pour permettre
43:36de gagner
43:37au Royaume-Uni.
43:38Peut-être au Royaume-Uni,
43:39mais les Allemands
43:40ont des systèmes
43:41assuranciels privés
43:42qui sont
43:43l'équivalent
43:44de leur sécurité sociale.
43:45Les Italiens,
43:46on peut aller dans
43:47les outrances américaines,
43:48bien évidemment.
43:49Il y a le système anglo-saxon.
43:50Non, mais je ne dis pas
43:51que c'est bien ou pas bien.
43:52Moi non plus.
43:53Je dis qu'il y a
43:54une individualisation.
43:55Je ne suis pas là
43:56pour donner mon avis.
43:57On a le droit de le donner.
43:58Mais il y a une individualisation
43:59des problématiques.
44:00Beaucoup de gens disent,
44:01comme Jackie à l'instant,
44:02moi, je consomme
44:03peu de santé,
44:04je trouve dommage
44:05de payer tant,
44:06et voilà.
44:07Je vous propose
44:08de prendre Vincent maintenant
44:09qui nous a appelés aussi.
44:10Bonjour Vincent.
44:11Bonjour Vincent.
44:12Bonjour.
44:13Bon, Vincent,
44:14vous allez nous être précieux,
44:15vous allez peut-être pouvoir
44:16éclairer les auditeurs
44:17sur les raisons
44:18de ces hausses
44:19parce que je crois
44:20que vous travaillez
44:21vous au sein
44:22d'une mutuelle,
44:23c'est ça ?
44:24Non, en fait,
44:25moi je suis courtier.
44:26Courtier, d'accord.
44:27Donc en fait,
44:28on est complètement indépendant
44:29des compagnies d'assurance.
44:30Pour le coup,
44:31on propose des solutions
44:32à nous assurer
44:33en toute indépendance
44:34des assurances
44:35qu'on choisit la compagnie
44:36qui est la mieux positionnée
44:38pour chacun de nos clients.
44:39Et les compagnies
44:40vous draguent,
44:41essaient de vous séduire
44:42vous les courtiers
44:43en disant,
44:44on a un produit formidable,
44:45vendez-le à vos clients.
44:46Non, pas forcément
44:47parce que si c'était aussi simple
44:48que ça,
44:49imaginons que ce soit le cas,
44:50ben maintenant,
44:51je vais proposer une solution
44:52à 50 clients,
44:53imaginons,
44:54la cinquantaine.
44:55L'année prochaine,
44:56mon contrat prend 18%.
44:57Eh bien, écoutez,
44:58figurez-vous que je suis obligé
44:59de rappeler mes 50 clients,
45:00ce qui est bien normal
45:01pour leur expliquer
45:02que 18% c'est compliqué
45:03et il faut que je ré-arbitre.
45:04Donc moi,
45:05ce que je vais chercher,
45:06c'est une compagnie
45:07qui tienne la route
45:08dans la durée,
45:09vous l'évoquez,
45:10j'ai entendu des auditeurs
45:12il y en a un,
45:13je ne vais pas donner le nom,
45:14évidemment,
45:15et il y en a d'autres
45:16qui sont à 7,
45:17d'autres qui sont à 5.
45:18Donc notre métier à nous,
45:19c'est de voir la 7
45:20qui tient le plus dans le temps,
45:21sachant que,
45:22vous avez raison,
45:23on l'a entendu,
45:24les gens consomment
45:25de plus en plus,
45:26surtout depuis le Covid,
45:27il y a des déremboursements
45:28de faits par la Sécu,
45:29donc tout ça pousse
45:30effectivement les tarifs
45:31à la hausse.
45:32Donc les gens
45:33doivent être très vigilants,
45:34comparer quand ils peuvent,
45:35ce n'est pas facile
45:36de comparer
45:37un contrat mutuel
45:38à un autre,
45:39vous savez,
45:40il y a entre le dentaire,
45:41l'optique,
45:42le psys
45:43qui est pris en charge,
45:44il faut faire appel
45:45à des indépendants,
45:46à des courtiers,
45:47je dis ça sans donner
45:48le nom de ma boîte,
45:49mais ça peut faciliter
45:50les choses.
45:51Mais en tout cas,
45:52la tendance est haussière,
45:53ça c'est certain,
45:54ça là-dessus,
45:55il n'y a pas photo.
45:56Alors Vincent,
45:57la mutuelle,
45:58quand on dit
45:59ma mutuelle,
46:00ce sont toujours
46:01des mutuelles
46:02du système mutualiste
46:03ou il y a également
46:04des assurances privées,
46:05de droits privés
46:06qui n'ont rien à voir
46:07avec le mutualisme ?
46:08Non,
46:09moi je parle
46:10de mutualisme,
46:11surtout là.
46:12D'accord.
46:13Alors,
46:14je voulais faire une apparté
46:15aussi,
46:16je pense qu'on a aussi
46:17de la pédagogie à faire.
46:18On trouve que c'est
46:19toujours trop cher,
46:20je suis bien d'accord,
46:21aujourd'hui c'est
46:22un vrai poste,
46:23surtout pour les seniors
46:24ou pour les tarifs famille,
46:25ça devient très compliqué.
46:26Maintenant,
46:27c'est vrai
46:28qu'il doit y avoir
46:29un peu de pédagogie
46:30de la part du monde médical,
46:31des pharmaciens,
46:32des médecins,
46:33en indiquant
46:34ce que ça coûte
46:35et ce que rembourse
46:36la sécu
46:37et ce que rembourse
46:38le mutual.
46:39Parce qu'on a trop
46:40l'habitude de prendre ça
46:41comme un produit,
46:42on paye en fait,
46:43mais on ne sait pas
46:44ce que ça coûte au réel.
46:45Et ce serait bien
46:46qu'on sache
46:47combien coûte
46:48la boîte d'aspirine,
46:49combien coûte le truc,
46:50combien coûte le machin,
46:51et qu'est-ce qui rembourse
46:52et qui rembourse quoi.
46:53Ça toucherait peut-être
46:54les gens à peut-être
46:55des fois moins consommer,
46:56quand on peut,
46:57je dis bien
46:58quand on peut,
46:59parce qu'il ne s'agit pas
47:00d'un produit de luxe,
47:01le mutual,
47:02la santé.
47:03J'ai compris
47:04votre idée
47:05de faire de la pédagogie
47:06auprès des consommateurs,
47:07des assurés sociaux.
47:08Très bien.
47:09J'ai une petite question
47:10à vous poser.
47:11Vous qui êtes au contact
47:12de ces mutuelles
47:13que vous prescrivez,
47:14certaines que vous refusez
47:15de prescrire
47:16parce que celle-là,
47:17vous vous dites
47:18je ne vais pas en parler
47:19à mes clients
47:20parce que cette mutuelle-là,
47:21elle ne me paraît pas très...
47:22Voilà.
47:23Vous,
47:24est-ce que vous estimez
47:25quand même
47:26quand vous êtes seul
47:27face à vous-même
47:28qu'en ce moment
47:29elles exagèrent un peu
47:30sur les augmentations
47:31ou qu'elles sont prisonnières
47:32finalement des augmentations
47:33elles-mêmes,
47:34qu'elles sont dans cette
47:35situation-là ?
47:36Non.
47:37Sur ces augmentations.
47:38C'est très intéressant.
47:39En fait,
47:40si vous voulez,
47:41il y a des compagnies
47:42d'assurance
47:43qui vont avoir
47:44une politique de drague
47:45pardon du terme,
47:46aux franchiers
47:47mais qui vont sortir
47:48des offres
47:49de manière ponctuelle
47:50pour ramener de la clientèle
47:51à eux sur une année.
47:52Moi,
47:53j'ai 55 ans,
47:54je n'ai pas assez d'âge.
47:55Donc,
47:56quand tu as
47:57une mutuelle
47:58à des tarifs
47:59démesurément en deçà
48:00de ce qui se pratique
48:01sur le marché,
48:02je suis très vigilant.
48:03Oui, méfiance.
48:04Voilà.
48:05Donc,
48:06le marché,
48:07il se tient.
48:08Après,
48:09il y a des compagnies
48:10dont c'est le métier
48:11la mutuelle
48:12et ces compagnies-là,
48:13elles anticipent
48:14les hausses futures.
48:15Donc,
48:16globalement,
48:17pour faire simple,
48:18aujourd'hui,
48:19une mutuelle
48:20qui augmente
48:21de 6-7%
48:22aujourd'hui,
48:23c'est dans le marché.
48:24Au-delà,
48:25à partir de 8%,
48:26moi,
48:27je considère
48:28que c'est quand même
48:298-10%.
48:30C'est que,
48:31quelque part,
48:32elles n'ont pas forcément
48:33les tarifs.
48:34Donc,
48:35il faut être méfiant
48:36quand une mutuelle
48:37vous propose des tarifs
48:38bien en deçà.
48:39Ou alors,
48:40il y a des vides de garantie.
48:41Ou alors,
48:42il y a des vides de garantie.
48:43Il y a des vides de garantie.
48:44C'est-à-dire,
48:45on a fait l'impasse.
48:46Merci Vincent.
48:47Merci Vincent du Calvado.
48:48C'est formidable.
48:49Les auditeurs ont la parole.
48:50On parle d'un sujet.
48:51On a un courtier
48:52qui nous documente
48:53beaucoup plus que...
48:54Je suis fasciné
48:55par cette émission
48:56qui amène beaucoup de réponses
48:57aux questions qu'on se pose.
48:58Jérémy est là aussi.
48:59Bonjour Jérémy.
49:00Bonjour Eric
49:01Bonjour toute l'équipe.
49:02Jérémy,
49:03j'ai une mauvaise nouvelle.
49:04Vous n'avez qu'une minute
49:05car le grand Jean-Alphonse
49:06vient d'entrer dans le studio.
49:07Mais une minute sur RTL
49:08dans les auditeurs,
49:09c'est très précieux.
49:10On vous écoute.
49:11En une minute,
49:12je suis capable
49:13de très bonnes choses, Eric.
49:14En fait,
49:15je pensais même
49:16que j'avais affaire
49:17à mon courtier au téléphone
49:18parce que mon courtier
49:19s'appelle Vincent.
49:20Et justement,
49:21moi je passe par un courtier
49:22pour ma mutuelle.
49:23Et en fait,
49:24il me trouve
49:25des bons contrats,
49:26des bonnes cotisations.
49:27Moi,
49:28ma cotisation en 2023
49:29était de 180 euros
49:30pour la mutuelle familiale
49:31donc deux adultes,
49:32deux enfants.
49:33En 2024,
49:34elle a augmenté à 220.
49:35Et là,
49:36pour 2025,
49:37il prévoit 270.
49:38Donc,
49:39j'ai appelé mon courtier hier
49:40et il va me trouver.
49:41Il m'a dit aussi
49:42que la solution,
49:43c'est aussi de bouger
49:44ses options
49:45selon ce que vous prévoyez
49:46de faire dans l'année.
49:47Si vous voulez changer
49:48vos lunettes ou pas,
49:49vous gardez l'option
49:50sinon vous l'enlevez.
49:51Et ça peut faire des économies.
49:52C'est bon à savoir aussi.
49:53Ah,
49:54de bouger au sein
49:55de votre contrat
49:56certaines options
49:57qui sont chères.
49:58Merci pour ce conseil
49:59Jean-Alphonse,
50:00bonjour.
50:01Que va-t-il se passer
50:02dans quelques secondes
50:03dans l'heure du crime ?
50:04Écoutez,
50:05je vous raconte l'affaire
50:06Christelle Mahery
50:07le couteau qui parle.
50:08C'est tout de suite.
50:09Merci,
50:10le couteau qui parle.
50:11Ça, c'est un titre.
50:12Dans un instant.
50:13Merci,
50:14Céline Landreau.
50:15Moi, je vous en prie.
50:16Ce sera
50:17le rappel des titres
50:18de 14h.