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Les Vraies Voix Citoyennes avec Baptiste RIVOIRE Coordinateur national des opérations à la Protection Civile, Simon Tasus, Directeur de la communication et du plaidoyer de l’ONG DONS SOLIDAIRES
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##LES_VRAIES_VOIX_CITOYENNES-2024-12-23##

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News
Transcription
00:00Sur les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies citoyennes, Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
00:07Bienvenue dans les vraies voies citoyennes, des vraies voies citoyennes un peu spéciales.
00:11Tout d'abord parce qu'Aurélie Gros est absente aujourd'hui, on l'embrasse.
00:14Bonsoir Stéphane Pellet.
00:15Vous savez qu'elle a été nommée Première Ministre, c'est ça que vous vouliez annoncer ?
00:19Ah non, marger le casting, mais manifestement on aurait bien aimé.
00:23Vous aussi aussi, pourquoi pas, mais ça nous aurait un peu embêté pour qu'on soit à les émissions du lundi.
00:27Il aurait fallu que vous trouviez des successeurs.
00:29Donc on va analyser cette jolie liste.
00:32Oui, alors évidemment on va faire les vraies voies citoyennes, mais là le gouvernement est tombé il y a 20 minutes.
00:36Il n'est pas tombé, il n'est pas tombé, au contraire.
00:38Il a été annoncé, vous avez raison, il y a une vingtaine de minutes et on est en train de caler des députés,
00:45des personnalités politiques de toute tendance pour leur donner la parole à la fin des deux demi-heures,
00:51donc avant 19h30 et avant 20h.
00:54Alors le G500 va bien ? Encore de nouvelles associations qui vous ont rejoints ?
00:59On ne va pas faire trop long ce soir, car comme vous l'avez dit, l'actualité est très très chargée,
01:02mais en effet il faut annoncer à tout le monde que toutes les étapes de préparation sont en route,
01:07que tous ceux qui sont passionnés par les questions de justice,
01:10on a rendez-vous le 25 janvier à Nice dans les studios télé de Nice matin,
01:15partenaire d'ailleurs de Sud Radio sur cette opération.
01:17D'ailleurs Philippe, je sais que vous serez présent en personne le samedi 25,
01:22donc on pourra voir Philippe David à Nice parler de justice.
01:26Et on pourra manger même de la pisse à la dière et des farcis notamment,
01:29une spécialité que j'adore et bien connue.
01:32On parlera handicap avec les 20 ans de la loi, je ne sais plus le mois,
01:40mais en tous les cas en 2005, la loi Chirac sur les droits des personnes en situation de handicap,
01:45ce sera à Paris à l'Institut National des Jeunes Aveugles,
01:47on parlera culture au Théâtre Liberté avec Charles Berling le 29 mars à Toulon,
01:51jeunesse le 26 avril à Marseille, enjeux climatiques le 3 mai dans la Drôme à Saint-Sauveur,
01:57un très très très beau programme.
01:59Savez-vous qu'on rajoute quelque chose à ce programme ce soir ?
02:02On souhaite un très très bon anniversaire à François Gros,
02:07qui n'est donc pas rentré au gouvernement parce que c'était son anniversaire.
02:10On lui souhaite un très bon anniversaire à François.
02:12Allez, au sommaire ce soir, alors que la situation reste toujours aussi incertaine à Mayotte,
02:17le département français situé dans l'océan Indien à plus de 8000 km de la métropole,
02:22on ne voulait pas clôturer cette année des vraies voix,
02:24sans rappeler l'exceptionnelle solidarité exprimée par les grandes ONG et associations françaises
02:30mobilisées pour nos compatriotes là-bas,
02:32et d'ici quelques secondes nous serons en direct avec Baptiste Rivoire,
02:35qui est sur place, coordinateur national des opérations de la protection civile.
02:39Près d'un ménage sur deux craint de ne pas pouvoir finir le mois,
02:4249% et 32% des familles monoparentales, majoritairement composées par des femmes,
02:48prévoient de passer Noël seul, un chiffre deux fois plus élevé que la moyenne générale.
02:52On en parlera, et c'est d'ailleurs la 15ème édition de l'opération Noël pour tous,
02:57on recevra Simon Thassus, directeur de la communication et du plaidoyer de Donsolidaire.
03:04Les vraies voix Sud Radio.
03:06Allez, on part direction Mayotte, retrouver Baptiste Rivoire,
03:10coordinateur national des opérations de la protection civile.
03:13Baptiste Rivoire, bonsoir.
03:15Bonsoir.
03:16Bonsoir Baptiste Rivoire, avec Philippe David, avec Simon Thassus,
03:21on est heureux de vous avoir au téléphone, parce qu'il y a tout juste une semaine,
03:24alors que cette tragédie, on va dire, sur le département de Mayotte venait d'avoir lieu,
03:30nous vous avions au téléphone à la Réunion,
03:34donc un département entre guillemets à côté,
03:36puisque je crois à l'ordre de 1500 kilomètres séparent les deux îles,
03:40et vous vous apprêtiez à organiser la logistique pour partir à Mayotte,
03:46avec toutes les équipes de la protection civile.
03:48Qu'est-ce qu'il en est ce soir ?
03:50D'abord, vous êtes où ce soir Baptiste Rivoire ?
03:54Alors ce soir je suis sur la base vie de la protection civile située à Kangour,
03:58sur la commune spécifiquement de Kangani, située à l'ouest de Mamoudzou.
04:02Pour ce qu'il en est de la situation,
04:04maintenant après une semaine de mise en place de la mission,
04:07c'est plus de 50 bénévoles, bientôt ce soir 60 avec les bénévoles qui arriveront demain,
04:1260 bénévoles qui incluent des médecins, des infirmiers, des pilotes de drones,
04:16des techniciens en sauvetage et développement,
04:18comme évoqué la semaine dernière, un panel large de spécialités
04:21pour pouvoir répondre aux différents besoins de la population.
04:23Pour qu'on comprenne bien, comment vous avez pu déjà arriver jusqu'à Mayotte ?
04:28Parce que pendant très longtemps on disait que c'était quasiment impossible en avion
04:32et très difficile en bateau.
04:34Alors tout à fait, c'était un peu le nerf de la guerre
04:36et ça a fait l'objet d'un travail approfondi de discussion avec le ministère de l'Intérieur,
04:41puisqu'on a le statut d'association reconnue utilité publique,
04:44agréée de sécurité civile,
04:46donc on fait partie de ces éléments d'urgence à projeter sur le terrain,
04:50au même titre que la Croix-Rouge, que l'Ordre de Malte etc.
04:52Donc on a pu bénéficier de ce pont aérien qui nous a permis de nous projeter
04:56avec plusieurs équipes, évidemment pas en simultané,
05:00mais successivement sur le terrain.
05:02Toutefois, la limite est sur le fret aérien,
05:05puisqu'aujourd'hui des directives politiques font que des priorisations ont dû avoir lieu.
05:09Donc voilà, aujourd'hui sur le fret aérien,
05:12des priorisations ont dû avoir lieu.
05:16On est en train d'évaluer le nombre de matières
05:21qui vont se projeter à travers ce pont aérien.
05:23Alors, quelle est la situation ?
05:26Est-ce que les dégâts sont équivalents sur toute l'île
05:29ou est-ce qu'il y a une partie qui a été un peu moins détruite que l'autre ?
05:33Comment ça est là-bas ?
05:35Alors la situation est catastrophique
05:37et finalement ce qui est vraiment le plus impressionnant,
05:39c'est le fait qu'elle n'a rien épargné.
05:42N'importe où, le paysage est catastrophique.
05:45Les habitations, qu'elles soient précaires ou en dur,
05:48sont absolument détruites.
05:50La végétation est absolument détruite.
05:53J'ai traversé le port de Longonier tout à l'heure.
05:56Il y a des conteneurs qui se sont renversés.
05:58Donc voilà, on est vraiment sur un paysage catastrophique
06:01et qui n'a absolument rien épargné.
06:04C'est toute la violence de ce cyclone
06:06ce qui le rend si impressionnant.
06:08Pour la situation sur place, elle est très compliquée.
06:11Aujourd'hui, le contexte géographique de l'île
06:14avec des zones en hauteur, etc.
06:17font que l'accessibilité aux différentes personnes
06:20demeure encore compliquée.
06:22Certaines personnes n'ont toujours pas vu
06:24les services de secours, etc.
06:26Certaines personnes s'isolent aussi de ces services de secours.
06:29Alors on doit rappeler que la protection civile
06:31c'est une très très grosse ONG.
06:33Je cite souvent ce chiffre mais vous pouvez nous corriger
06:36de l'ordre de 30 000 bénévoles
06:38répartis sur tout le territoire national
06:40y compris, on l'a dit, à La Réunion.
06:42Mais est-ce qu'une grosse ONG comme la vôtre
06:44est déjà en mesure d'assurer pleinement
06:46la sécurité de ses propres équipes
06:48avant de pouvoir se déployer ?
06:51Alors oui, elle est en mesure de le faire
06:53mais pas en pleine autonomie
06:56et qu'en certaines conditions.
06:58Et vous avez raison d'en discuter
06:59puisque certaines ONG ont d'ailleurs refusé
07:01pour l'instant de se présenter sur le terrain
07:03pour ces raisons-là.
07:04Aujourd'hui, nous on a décidé, c'est pour ça
07:06qu'on a un emplacement stratégique
07:08sur la carrière de Kangani
07:10puisque c'est un endroit qui est sécurisé.
07:12On a la présence de gargins qui permettent
07:13de sécuriser notre base-vie.
07:14Comme vous l'avez rappelé, c'est des bénévoles
07:16donc il est impératif de pouvoir leur proposer
07:18des conditions de vie et de travail acceptables.
07:21Par ailleurs, l'ensemble de nos chantiers
07:23se font exclusivement le jour.
07:25Tous les bénévoles vont réintégrer le camp de vie
07:28à compter de la tombée de la nuit
07:30pour pouvoir assurer un suivi permanent
07:32des bénévoles et éviter évidemment
07:34toute dérive de sécurité.
07:36Est-ce qu'on a une idée, parce que vu à vous entendre
07:39et soyons francs, vu les images qu'on voit
07:41sur les différentes chaînes de télévision
07:43qui sont apocalyptiques,
07:45est-ce qu'on a une idée du nombre
07:47de victimes morts et blessés
07:49et sans abri évidemment ?
07:52Je suis dans le regret de vous dire que
07:53malheureusement aujourd'hui, en tout cas
07:55dans mes compétences et des reconnaissances
07:57ce serait très compliqué.
07:58On a en effet des zones avec des gens
08:00qui évoquent énormément de personnes
08:03dans leur entourage enterrées
08:05en moins de 24 heures à travers les mosquées
08:08puisque la tradition musulmane impose
08:10le fait d'enterrer la personne décédée
08:13dans un délai de 24 heures.
08:15Voilà, c'est très très compliqué
08:17et le recensement des blessés l'est tout autant
08:19puisqu'énormément de gens s'isolent,
08:21ne veulent pas aller se faire soigner
08:23de par leur statut parfois,
08:24en situation irrégulière, au terme migratoire, etc.
08:26Ce qui fait que c'est encore très compliqué
08:28de recenser les différents blessés,
08:31le nombre de blessés, le nombre de morts.
08:33C'est un travail extrêmement important
08:35qui est toujours en cours
08:36par les services de l'État
08:37mais aussi par les ONG
08:38puisqu'on mène des reconnaissances
08:39sur des terrains sensibles.
08:41Alors justement, vous êtes en reconnaissance
08:44mais donc est-ce que vos actions
08:46ont pu commencer à se déployer ?
08:48Depuis quand ?
08:49Et qu'est-ce que vous priorisez ?
08:51Quels sont les premiers apports que vous faites ?
08:53Comme vous le sauriez d'ailleurs
08:54sur n'importe quel théâtre.
08:55On le disait la semaine dernière
08:57c'est qu'en grosso modo
08:59ça ressemble plus à une guerre quasiment.
09:02On a l'impression qu'il y a eu un bombardement.
09:04C'est les images en tous les cas qu'on a
09:05mais je ne sais pas comment vous vivez ça.
09:07Par quoi vous commencez là
09:09avec votre base vie
09:10et votre soixantaine de secouristes ?
09:13Alors nos bénévoles ont commencé les actions
09:15dès la fin de la semaine dernière.
09:17Tout d'abord, la priorité
09:18et la priorité numéro une
09:20évidemment c'est l'accessibilité
09:22aux denrées alimentaires et à l'eau.
09:23C'est pourquoi nous appuyons les municipalités
09:25dans la distribution de ces denrées.
09:27Par ailleurs, évidemment,
09:28la situation sanitaire est très préoccupante.
09:30C'est pourquoi un certain nombre de bénévoles
09:31notamment les équipes médicales et paramédicales
09:34s'investissent pleinement dans cette mission
09:36pour pouvoir mener à la fois des reconnaissances
09:38des maraudes sanitaires
09:39pour aller vers les victimes
09:40et pouvoir les réorienter dans les structures de soins
09:43en attendant l'ouverture de notre propre dispensaire de soins
09:46qui devrait arriver en fin de semaine.
09:47Quels sont les besoins les plus urgents
09:49à l'heure où on se parle ?
09:50C'est-à-dire à 21h13 je crois
09:52heure de Mayotte le 23 décembre ?
09:55Les plus urgents aujourd'hui évidemment
09:57c'est l'eau, la nourriture
10:00mais surtout l'eau.
10:01Énormément d'endroits
10:03n'ont pas encore été livrés en eau.
10:06D'autres n'ont pas assez d'eau.
10:08Voilà, c'est le point sensible
10:10mais finalement c'est quelque chose
10:12qui est déjà le cas depuis plusieurs années.
10:14Ce n'est pas seulement le cyclone
10:16qui a provoqué cela.
10:17L'année dernière déjà,
10:18il y avait un gros souci avec la sécheresse à Mayotte.
10:20Et puis parallèlement à ça,
10:21il y a aussi l'hygiène et la salubrité publique.
10:24Aujourd'hui, des amas de déchets
10:26sont présents autour des villes
10:27provoquant de vraies problématiques sanitaires et d'hygiène.
10:30Donc voilà, l'autre urgence
10:31c'est de pouvoir déblayer,
10:32finaliser le déblayement
10:33pour pouvoir remettre en état tout ça
10:35et permettre une reconstruction saine et durable.
10:37Baptiste Rivoy, restez avec nous.
10:39On doit faire une très courte pause de pub
10:41et on se retrouve dans quelques instants
10:43pour continuer à faire le point
10:44sur la situation à Mayotte.
10:46Je rappelle que vous êtes coordinateur national
10:48des opérations de la protection civile
10:50et que vous êtes là-bas, sur place.
10:52Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
10:5519h20, les vraies voies citoyennes.
10:58Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
11:00Retour des vraies voies citoyennes.
11:02Sans Aurélie Gros, mais avec Stéphane Pellet.
11:04Nous sommes en compagnie de Baptiste Rivoy,
11:06coordinateur national des opérations
11:08de la protection civile
11:10qui est sur place à Mayotte.
11:12Et oui, sans Aurélie Gros,
11:14mais avec cette actualité, disons,
11:16brûlante de Mayotte.
11:18D'abord, Baptiste Rivoy,
11:19une information à vous donner
11:21qui peut peut-être vous paraître un peu décalée
11:23mais c'est quand même important.
11:24Je ne sais pas si c'est une des conséquences
11:26de ce qui s'est passé là-bas
11:28et sur lequel vous êtes sur ce théâtre d'opérations
11:30mais le nouveau gouvernement,
11:32on va comprendre un ministre d'État,
11:34ministre de l'Outre-mer.
11:36Manuel Valls.
11:38Manuel Valls, qui peut changer beaucoup de choses
11:40dans la hiérarchie des priorités.
11:41Donc je pense que, malheureusement,
11:43avec un drame pareil,
11:45le message de l'Outre-mer a été entendu.
11:47Qu'est-ce que les habitants vous demandent en premier ?
11:49Est-ce que vous sentez totalement la détresse ?
11:51C'est une question d'abord de dignité,
11:54de bonheur de vous voir enfin arriver,
11:57d'être dans ce beau pays, la France,
11:59comme a dit le Président,
12:01ou bien tout simplement,
12:03c'est autre chose qu'ils attendent ?
12:05J'évoquais tout à l'heure
12:07la forte prépondérance de personnes
12:09en situation irrégulière sur Mayotte,
12:11ce qui en effet complique,
12:13en difficile notre approche auprès de ces personnes
12:15puisqu'elles sont en situation irrégulière.
12:17Elles sont donc très vigilantes
12:19à qui elles s'adressent.
12:21Pour pouvoir nous appuyer
12:23dans cet échange et dans cette approche.
12:25En effet, il y a une vraie détresse
12:27de la part du peuple maorais
12:29qui souffre énormément de ce manque d'eau,
12:31souffre énormément aussi de cette sensation
12:33d'être délaissé,
12:35de ne pas être accompagné.
12:37C'est vraiment des choses qu'il nous faut remonter.
12:39Mais parallèlement à ça,
12:41et c'est d'ailleurs quelque chose d'assez positif,
12:43une vraie résilience.
12:45Dès la semaine dernière,
12:47certains étaient en train de reconstruire
12:49l'approche de pouvoir très vite retourner
12:51à la vie normale. Dès aujourd'hui, certains
12:53retournent au travail dans les rues.
12:55Donc vraiment une vraie résilience de la population
12:57qui permet certainement aussi un esprit plus positif.
12:59Dans les jours qui viennent,
13:01Simon, pardon, Baptiste Rivoire,
13:03dans les jours qui viennent, votre programme, c'est quoi ?
13:05Vos équipes se déploient
13:07dans quelle priorité on va dire ?
13:09Alors tout d'abord,
13:11la priorité maintenant,
13:13en attendant d'ailleurs l'arrivée de notre fret,
13:15puisque je rappelle qu'il y a une vraie complexité
13:17sur l'arrivée de notre fret,
13:19c'est la distribution
13:21d'eau et de nourriture
13:23au profit des municipalités,
13:25surtout le sanitaire,
13:27avec la mise en place très rapidement
13:29d'un hôpital de campagne, d'un dispensaire de soins
13:31qui permettra dans un premier temps
13:33de prendre en charge des urgences à travers les médecins
13:35et de les réorienter, sur les cas les plus graves,
13:37vers les screens par exemple
13:39dont le montage a été finalisé aujourd'hui
13:41pour le CHM, et dans un deuxième temps
13:43d'être totalement autonome dans l'intégralité
13:45de la prise en charge des soins,
13:47donc c'est vraiment l'urgence générale,
13:49puisque c'est le premier besoin de la population
13:51à l'heure actuelle au niveau sanitaire.
13:53Est-ce qu'il y a des aides qui arrivent hors de France ?
13:55Par exemple, il y a des pays pas très loin,
13:57dans le golfe Persique, etc.
13:59Est-ce qu'on reçoit des aides qui viennent non pas de France
14:01mais de l'étranger ?
14:03Alors tout à fait, le mécanisme européen de protection civile,
14:05donc un mécanisme qui est dirigé par la Commission européenne
14:07et qui appelle à l'entraide
14:09entre les pays de l'Union européenne,
14:11a été déclenché la semaine dernière.
14:13C'est un mécanisme qui a été déclenché favorablement
14:15pour pouvoir apporter de l'aide,
14:17à la fois de l'aide sur la partie hébergement d'urgence,
14:19sur la partie logistique.
14:21Aujourd'hui, il n'est pas question de projeter
14:23des sapeurs-pompiers, des secouristes,
14:25des sauveteurs étrangers sur Mayotte,
14:27mais en tout cas d'y apporter une aide logistique
14:29à travers la projection de frais.
14:31Il y a aussi une autre question qui se pose,
14:33parce qu'elle est essentielle.
14:35Comment est-ce qu'on envisage la reconstruction ?
14:37Parce qu'il y a certains endroits
14:39où on se dit qu'avant de reconstruire,
14:41il faut finir de raser
14:43ce qui n'a pas encore été complètement détruit.
14:45C'est un vrai sujet.
14:47C'est un sujet qui commence
14:49naturellement à être abordé.
14:51Maintenant, c'est vrai que,
14:53de part la situation urgente
14:55et les besoins prépondérants,
14:57ce sujet de la reconstruction
14:59est pour l'instant vraiment en construction.
15:01Ce n'est pas paradoxal,
15:03mais il y a quand même une vraie urgence d'abord.
15:05C'est pour ça qu'on dispose d'assez peu d'informations.
15:07Tout ce que je peux dire, c'est que les Mahorais
15:09ont vraiment envie de pouvoir reconstruire
15:11rapidement leur territoire.
15:13Ce sont vraiment des éléments moteurs
15:15dans cette phase de reconstruction.
15:17On n'est pas loin de Noël,
15:19mais sans clin d'œil, ça suffit pour dire
15:21la générosité qui se déclenche
15:23partout dans le territoire
15:25et donc singulièrement en métropole.
15:27Est-ce que vous la sentez ?
15:29Est-ce que vos équipes depuis Paris
15:31vous ont dit que les dons commençaient
15:33à converger ou pas sur votre organisation ?
15:35Tout à fait.
15:37On la sent, une vraie générosité publique
15:39qui fait plaisir puisqu'aujourd'hui
15:41on sent que l'ensemble
15:43des Français sont très sensibles
15:45à cette tragédie, à cette catastrophe naturelle.
15:47Une générosité à la fois
15:49financière, à la fois matérielle.
15:51Nous travaillons avec une boîte de médicalisation
15:53qui s'appelle Made in Touch
15:55qui a mené à bien une collecte avec la Fédération nationale
15:57des éducateurs-infirmiers.
15:59Sur un seul département,
16:01c'est plus de six tonnes
16:03de frais médicaux qui ont été donnés
16:05au profit des soins
16:07sur le territoire maorais.
16:09C'est exceptionnel et c'est incroyable.
16:11Ce qui permet vraiment de pouvoir mener à bien ces missions.
16:13Et on rappelle que l'AMF,
16:15l'association des maires de France
16:17qui regroupe les 35 000 collectivités
16:19est en partenariat avec la protection civile
16:21puisque toute une série de communes
16:23vont délibérer dans leur conseil municipal
16:25très certainement
16:27adopter des mesures
16:29pour verser des subventions
16:31exceptionnelles qui seront
16:33versées sur un fonds piloté par l'AMF
16:35et la protection civile, c'est ça ?
16:37Je ne me trompe pas ?
16:39Tout à fait exactement, on conventionne, on a l'habitude de le faire
16:41dès le wagon Irma, c'était déjà le cas
16:43pour que l'AMF à travers son dispositif
16:45et son mariage territorial
16:47puisse en effet nous appuyer dans cette
16:49récolte de fonds.
16:51Déjà un certain nombre de communes ont déjà délibéré
16:53avec des montants qui sont très généreux
16:55et évidemment cette phase de délibération a lieu encore
16:57cette semaine et dans plusieurs semaines
16:59sur d'autres communes.
17:01Comment est-ce qu'on peut vous faire des dons ?
17:03Parce qu'on est en fin d'année fiscale, faut-il le rappeler ?
17:07On en reparlera d'ailleurs tout à l'heure
17:09avec Simon Tassu, lui c'est don solidaire
17:11au pluriel.
17:13Tout ce que vous donnez pendant encore 8 jours
17:15est déductible à hauteur de 2 tiers
17:17de vos impôts qui seront déclarés
17:19au printemps prochain, c'est bien ça ?
17:21Donnez-nous l'adresse du site internet
17:23de la protection civile
17:25qui permet ensuite d'actionner
17:27le don.
17:29Tout simplement www.protection-civil.org
17:33L'ensemble des informations y sont recensées
17:35et la générosité publique
17:37y sera grandement appréciée.
17:39On voulait vous remercier
17:41Baptiste Rivoy, on garde évidemment
17:43vos coordonnées parce que vous êtes désormais
17:45sur place. On vous avait eu lundi dernier
17:47alors que le cyclone Chido
17:49venait de commettre ses ravages
17:51on vous avait remercié d'ailleurs.
17:53Là maintenant vous êtes sur place, on restait bien évidemment
17:55au contact pour voir tout ce qu'on peut
17:57faire par le biais des médias
17:59pour aller aider nos compatriotes du bout du monde
18:01qui sont vraiment aujourd'hui
18:03pour certains dans le dénuement le plus total.
18:05Merci Baptiste Rivoy,
18:07coordinateur national des opérations à la protection civile
18:09et bravo pour ce que vous
18:11et toutes vos équipes font depuis
18:13le début de ce drame.
18:19Alors vous l'avez vu, c'était
18:21il y a une demi-heure, à peu près
18:2330 minutes que le gouvernement
18:25Bayrou a été dévoilé
18:27et on attend des réactions politiques. Nous avons avec nous
18:29Patrick Vignal, ancien député
18:31alors ça s'appelait Renaissance
18:33à l'époque, maintenant ça s'appelle
18:35EPR et on aime vous avoir Patrick Vignal
18:37parce que vous avez toujours parlé
18:39vrai, même quand vous étiez député
18:41et que maintenant que vous n'êtes plus député
18:43vous parlez encore trop vrai, encore très vrai
18:45bonsoir Patrick.
18:47– Bonsoir M. David, comment allez-vous ?
18:49– Très bien et vous ?
18:51– Écoutez,
18:53je suis un peu soulagé qu'il y ait un gouvernement
18:55puis on verra la suite.
18:57– Alors vous, on le dit, c'est pas un secret,
18:59vous êtes un ancien socialiste qui avait rallié
19:01Emmanuel Macron, est-ce que vous êtes
19:03content de voir le retour de quelqu'un
19:05comme Manuel Valls ou de François Rebzamen ?
19:07– Écoutez d'abord
19:09François Rebzamen, oui,
19:11moi j'ai bossé avec lui sur Action Coeur de Ville
19:13et sur la médiation, c'est quelqu'un
19:15qui sait de quoi il parle, c'est un élu
19:17de territoire, c'est un homme de gauche
19:19mais une gauche sociale-démocrate
19:21je pense qu'il fera du bien à l'équipe
19:23et même Manuel Valls, j'ai pas toujours
19:25été d'accord avec lui
19:27je pense sur Adhésion Nationalité
19:29mais ce sont des personnalités qui incarnent
19:31les choses, si vous voulez Philippe,
19:33on n'est pas dans la start-up nation
19:35là je pense qu'il y a un gouvernement solide
19:37alors je pourrais regretter
19:39qu'il n'y ait pas de personnalité
19:41de gauche mais vous avez vu
19:43qu'ils n'ont pas voulu y venir et je le regrette
19:45j'ai écouté encore Guzman ce matin
19:47quand on veut changer
19:49les choses, on participe à quelque chose
19:51et donc c'est dommageable
19:53moi qui suis un homme de gauche, qu'il ne soit pas là
19:55et je pense qu'il faudra signer le couple
19:57Darmanin-Rotaillot
19:59je crois que
20:01François Bayrou et Emmanuel Macron
20:03ont décidé un peu
20:05d'aller faire les poches du Rassemblement National
20:07et je pense que ce couple Darmanin-Rotaillot
20:09parce que les Français demandent
20:11de la protection, de la sécurité
20:13de la santé, donc je suis assez
20:15optimiste ce soir
20:17et j'espère que tous ces gens ne vont pas se discuter
20:19qu'il n'y aura pas de quoi gouvernemental
20:21parce que là on est au bout
20:23d'une histoire. – Est-ce que vous pensez, parce qu'on a
20:25souvent dit qu'il y avait un côté
20:27un peu schizophrène
20:29chez nos dirigeants, c'est-à-dire mettre un ministre
20:31de l'Intérieur qui roulait un peu les mécaniques
20:33qui faisait le père Fouettard
20:35et un ministre de la Justice
20:37qui soit beaucoup plus à gauche et qui fasse
20:39le père Noël, on a l'impression
20:41là que c'est un peu le retour de Pascua Pendreau
20:4338 ans après, enfin presque 39
20:45d'ailleurs c'était en 86.
20:47– Oui, en fait on avait un Darmanin
20:49en mode droite, droite sociale
20:51et Dupond-Moretti un homme de gauche
20:53je voudrais quand même rappeler au passage que
20:55Dupond-Moretti c'est 60%
20:57d'augmentation des
20:59moyens de la justice et il s'entendait
21:01très très bien avec Darmanin
21:03j'ai fait des déjeuners avec les deux
21:05ça marchait bien mais là
21:07je pense que le signe que veut donner Emmanuel Macron
21:09c'est encore plus de fermeté
21:11sur la protection et Bruno
21:13Rotaillot c'était pas ma tasse de thé
21:15mais je pense
21:17qu'il est en train d'incarner quelque chose
21:19je pense qu'il a beaucoup évolué
21:21aussi et donc on risque d'avoir
21:23un couple détonnant associé
21:25à Weiss, associé à Reb Samen
21:27je suis ravi que Astrid Panossian
21:29reste au ministère du
21:31travail, mon ami Laurent Marcangeli
21:33qui fait son entrée
21:35vous savez que je dis les choses cher
21:37Philippe, j'ai un peu l'impression
21:39que là on a une ossature très
21:41solide
21:43une ossature très solide, est-ce qu'à votre avis
21:45ça peut passer le mois de janvier
21:47parce que certains disent qu'on risque une motion de censure
21:49là les députés sont en vacances
21:51ça risque une motion de censure
21:53dès le mois de janvier, vous croyez que ça peut tenir ou pas ?
21:55écoutez moi
21:57j'avais dit, rappelez-vous
21:59j'avais dit ça va pas tenir
22:01le vrai débat c'est quoi, c'est que
22:03Marine Le Pen là, elle a quand même un couple
22:05qui va être détonnant
22:07on l'a dit Rotaillot-Darmanin
22:09parce que ça va prendre des parts de marché
22:11dans les gens du RN et ça peut l'inciter
22:13à suivre Jean-Luc Mélenchon
22:15qui lui a pris à ses affiches
22:17il a sa voiture ballée, il est prêt à partir
22:19en campagne, on va voir nos amis
22:21PS, parce qu'ils sont
22:23très déçus, oui c'est un gouvernement
22:25qui penche à droite, oui ma jambe droite
22:27est plus musclée, mais ils en font
22:29partie, et donc est-ce que
22:31ils vont s'associer avec les filles
22:33et est-ce que Marine va se dire
22:35il y a danger pour 2027
22:37parce que ça vous a pas échappé
22:39tous ils pensent qu'à une chose
22:41c'est 2027, l'indérêt
22:43commun de la France, tout le monde s'en fout
22:45et donc je pense qu'on va voir
22:47je mettrais pas une pièce pour la censure
22:49de suite, parce que
22:51quand même ça épuise les français
22:53mais je vous avoue que
22:55on verra au mois de mars
22:57s'il y a de bons résultats
22:59à Rotaillot-Darmanin, ça risque
23:01de dire à la présidente du RN
23:03ils sont en train de nous faire les poches
23:05on a intérêt à revoter une motion de censure
23:07mais ça serait quand même catastrophique
23:09parce qu'après cela, vous faites quoi
23:11si un deuxième gouvernement
23:13tombe, un gouvernement technique
23:15ou le départ du président
23:17très franchement, on a un ancien président
23:19qui a un bracelet
23:21à la cheville, moi je voudrais pas
23:23un départ du président
23:25on passerait pour des pitres, excusez-moi
23:27de l'expression, même pour des cons.
23:29– Merci beaucoup Patrick Vignal, ancien député
23:31Renaissance de l'héros
23:33allez, tout de suite, elle attend depuis
23:35très longtemps, mais on va faire une heureuse
23:37direction les Hauts-de-Pyrénées
23:39un département qui met cher, bonsoir
23:41Virginie. – Bonsoir
23:43monsieur David. – Alors,
23:45vous êtes d'où dans les Hauts-de-Pyrénées ?
23:47– À Tardes. – Oh, magnifique
23:49la ville du maréchal Fauche
23:51absolument. – Tout à fait.
23:53– Alors, vous avez été, c'était il y a longtemps je crois
23:55le 15ème appel au 0826-300-300
23:57et on va voir tout de suite
23:59ce que vous avez gagné.
24:01Et bien
24:03Virginie Letard
24:05vous avez gagné votre séjour en famille
24:07au parc Futuroscope pour 2 adultes
24:09et 2 enfants, comprenant
24:11l'entrée au parc pour 2 jours consécutifs
24:13l'accès au spectacle nocturne
24:15une nuit à l'hôtel en chambre quadruple
24:17avec les petits-déjeuners.
24:19– Oh, énorme, je ne connais pas
24:21le Futuroscope, c'est super.
24:23– Comme on dit dans le sud-ouest en patois
24:25c'est béroy, c'est beau.
24:27– C'est ça, tout à fait.
24:29– J'allais dire qu'Édith Béland
24:31y a qu'un an en patois, mais...
24:33– Allez, moi j'ajoute mon petit
24:35bravo, bravo.
24:37– C'est beau cadeau, vous ne connaissez pas le Futuroscope ?
24:39– Non, du tout.
24:41– Alors, vous allez partir avec qui ?
24:45Vous allez partir avec qui, Virginie ?
24:47– Euh, je vais réfléchir.
24:49Je sais pas, je vais voir.
24:51– Vous êtes une auditrice fidèle de Sud Radio ?
24:53– Ah oui, j'écoute tous les matins
24:55et j'écoute les vraies voix le soir
24:57où je me régale, notamment avec vos coups de gueule
24:59qui me font bien rire.
25:01– Merci. – Mais oui, ça fait très très longtemps
25:03que j'écoute.
25:05– Eh bien, merci beaucoup Virginie de Tarbes,
25:07le bonjour à tous nos auditeurs des Hauts-de-Pyrénées
25:09qui, eux, ont eu beaucoup de neige
25:11ces derniers jours. L'actu prime,
25:13dans quelques instants, on va retrouver
25:15Laure Lavalette, députée Rassemblement National
25:17pour quelques minutes et ensuite, on recevra
25:19Simon Thassus, directeur de la Communication
25:21et du Pleudoyer de Donsolidaire.
25:23Restez bien avec nous en les vraies voix citoyennes.
25:25Rebonsoir, les vraies voix citoyennes
25:27avec évidemment l'actu qui prime,
25:29le gouvernement a été nommé
25:31maintenant il y a une quarantaine de minutes
25:33et après Patrick Vignal, ancien député Renaissance,
25:35nous sommes en compagnie de Laure Lavalette,
25:37députée Rassemblement National
25:39du Var. Bonsoir Laure Lavalette.
25:41– Bonsoir à tous.
25:43– Peut-être avez-vous entendu Patrick Vignal,
25:45alors déjà votre réaction
25:47à ce gouvernement, est-ce que finalement
25:49c'est mieux que Barnier ou vous dites
25:51on va voir à l'usage ?
25:53– Écoutez, ce n'est pas une première nouvelle,
25:55un Premier ministre macroniste a fait
25:57un gouvernement macroniste donc
25:59je pense qu'on ne tombe pas de l'armoire.
26:01Ensuite, le plus important, vous savez, ce n'est pas tant la composition
26:03c'est ce que nous disions depuis le début,
26:05ce n'est pas tant le casting qui compte mais le scénario.
26:07Ce qui va compter c'est le budget
26:09que ce gouvernement va évidemment
26:11construire et on sera là pour être
26:13vigilant pour que les lignes rouges
26:15du Rassemblement National
26:17qui représente, je le rappelle, 11 millions de Français,
26:19nous sommes le plus gros groupe à l'Assemblée Nationale
26:21donc nous serons évidemment
26:23vigilants parce que ce gouvernement
26:25respecte ses Français.
26:27– Alors, Laure Lavalette, vous avez peut-être,
26:29donc je le répète entendu, Patrick Vignal
26:31qui disait que, grosso modo,
26:33le duo retaillot d'Armanin
26:35entre la place Beauvau et la place Vendôme
26:37ça pouvait aller, on va dire,
26:39couper la laine sur votre dos.
26:41Est-ce que vous pensez que c'est une bonne chose
26:43d'avoir un attelage, on va dire,
26:45à droite-droite à Beauvau
26:47et aux gardes des Sceaux, comme gardes des Sceaux ?
26:49– Alors non, Patrick Vignal
26:51se trompe parce que tout ce qui pourrait être fait
26:53et tout ce qui va dans le bon sens avant que nous arrivions
26:55au pouvoir avec une véritable alternance
26:57c'est évidemment une bonne chose.
26:59C'est ça que nous aurions de moins à faire.
27:01Néanmoins, voilà, je doute un peu de l'efficacité,
27:03je les connais, je les ai déjà vus
27:05à l'œuvre et je pense qu'effectivement ça manque
27:07un peu de volonté politique. On vient de voir
27:09M. Retaillot pendant 3 mois,
27:11voilà, il n'a pas laissé non plus
27:13un souvenir impérissable. Je vous rappelle que
27:15son gouvernement a refusé de voter
27:17la loi qui était portée par Edwige Diaz
27:19sur le fait que nous voulions expulsion
27:21les délinquants et criminels étrangers
27:23après qu'ils aient purgé leur peine.
27:25Et le gouvernement de M. Retaillot
27:27n'a pas jugé bon de voter cette loi.
27:29Donc il ne s'agit pas simplement de parler
27:31comme un député du RN, il faudrait
27:33agir comme tel. – Alors il y a une question
27:35qui se pose, là les députés sont
27:37en vacances pour quelques semaines,
27:39mais il va y avoir une motion
27:41de censure qui est déjà promise
27:43par le nouveau Front populaire au mois de janvier.
27:45Est-ce que le RN
27:47va atomiser le gouvernement
27:49Bayrou en votant la censure
27:51comme il l'a fait pour le gouvernement Barnier
27:53ou vous dites, comme disait Churchill,
27:55c'est pas du très bon français, wait and see ?
27:57– Non mais vous savez,
27:59la censure n'est pas un sport national
28:01pour nous qui sommes députés du RN.
28:03On a le respect de nos institutions
28:05et nous ne censurons pas, a priori évidemment.
28:07Après ça ne veut pas dire que c'est un chèque en blanc.
28:09Il va falloir que ce gouvernement Bayrou
28:11fasse ses preuves. Il va falloir que le gouvernement
28:13fasse un budget
28:15qui n'y ait pas de hausse d'impôts,
28:17que les Français ne payent pas leur facture d'électricité
28:19plus chère, qu'il n'y ait pas de déremboursement
28:21de médicaments. Il va falloir qu'il s'engage
28:23sur le fait que la retraite doit être indexée,
28:25évidemment sur l'inflation, et que les TPE,
28:27PME, toutes nos entreprises qui sont
28:29le poumon économique de la France
28:31ne voient pas elles aussi leurs charges augmenter.
28:33Voilà, on a une liste,
28:35j'allais dire, on ne demande pas la lune,
28:37nous avions 53 mesures pour un contre-budget,
28:39nous en demandons 4.
28:41J'espère évidemment que le gouvernement Bayrou
28:43sera plus constructif et sera, j'allais dire,
28:45plus à l'écoute que ne l'a été celui de M. Barnier.
28:47– Merci beaucoup, Laure Lavallette.
28:49– Merci à vous, joyeux Noël.
28:51– Merci à vous de même, vous êtes députée
28:53Rassemblement National du Var.
28:55Allez, tout de suite, la seconde partie
28:57des Vraies Voix Citoyennes.
28:59Les Vraies Voix Sud Radio.
29:01– Ah, retour donc cette fois-ci
29:03aux citoyens, c'est un peu différent,
29:05donc pas de remaniement pour l'instant
29:07au sein des associations.
29:09Aurélie Gros n'est pas là, mais ce n'est pas un remaniement.
29:11– Et je n'ai pas pris tout le pouvoir,
29:13je rassure les auditeurs fidèles,
29:15on l'a entendu tout à l'heure
29:17des Vraies Voix et aussi des Vraies Voix Citoyennes.
29:19Donc non, on est heureux ce soir
29:21de recevoir, bon il faut bien le dire,
29:23il y a un clin d'œil quand même à deux jours
29:25de Noël, de cette belle nuit
29:27de Noël demain soir,
29:29l'association pionnière
29:31vraiment du don en France, Don Solidaire.
29:33Elle n'est pas forcément connue du grand public,
29:35c'est d'ailleurs pour ça qu'on a envie
29:37qu'on en parle, qu'elle est reconnue
29:39d'utilité publique, qu'elle agit au quotidien
29:41pour lutter contre la précarité
29:43et qu'elle collecte des invendus
29:45auprès des entreprises, les redistribue
29:47à un réseau de partenaires,
29:49plus d'un millier, je crois, près de 1800
29:51structures sont aidées.
29:53Et ça, ça n'est qu'un tout petit résumé
29:55de l'action que vous menez
29:57qui a fait de
29:59la précarité finalement une cause
30:01quasi nationale au travers de l'action
30:03de votre structure, donc vous allez me dire
30:05qu'elle ne date pas d'aujourd'hui.
30:07Simon Tassus, donc vous êtes le directeur
30:09de la communication
30:11et du plaidoyer de Don Solidaire
30:13Don au pluriel, Solidaire au pluriel.
30:15D'où vient
30:17cette association ?
30:19Merci de me recevoir.
30:21Avec plaisir.
30:23Donc c'est une association qui a déjà 20 ans.
30:25On a fêté nos 20 ans
30:27en 2024.
30:29On est basé dans les Yvelines, donc juste
30:31à côté de Paris, à côté de Boulogne,
30:33ici.
30:35On a été créé pour
30:37effectivement lutter contre les précarités
30:39et
30:41avec une envie, en tout cas une ambition,
30:43c'est celle
30:45d'accompagner
30:47les bénéficiaires vers une vie digne
30:49et vers une dignité
30:51dans tous les sens du terme
30:53et sur tous les aspects.
30:55Et aujourd'hui, on s'efforce de mettre
30:57en avant
30:59toutes les précarités, les précarités qui sont invisibilisées.
31:01Je parle de précarités
31:03hygiéniques, et puis des précarités
31:05qui sont un peu plus
31:07temporaires, comme en tout cas
31:09plus liées à des événements, comme celle de Noël
31:11où, via notre baromètre,
31:13on montre chaque année, on veut
31:15prouver que Noël peut être
31:17une période de fête, mais aussi pour une trop grande
31:19partie de la population, une période d'exclusion
31:21et
31:23notamment chez les plus jeunes.
31:25On l'a dit d'ailleurs dans le lancement,
31:27c'est Philippe David qui rappelait
31:29les chiffres, donc les gens
31:31actuellement dans le baromètre considèrent qu'ils sont
31:33un peu moins dans la précarité, les Français
31:35mais quand même, il y a encore
31:37plus d'une personne
31:39sur deux, ou je ne sais plus...
31:41Près d'une personne sur deux, 49%, qui craint
31:43de ne pas pouvoir finir le mois.
31:45Et surtout, par rapport à Noël, toute une série
31:47de personnes en famille
31:49dite monoparentale, qui malheureusement...
31:5132% des familles monoparentales
31:53majoritairement composées de femmes
31:55prévoient de passer Noël seules, c'est un chiffre
31:57deux fois plus élevé que la moyenne nationale
31:59qui est à 16%, 16,32%.
32:01C'est ça, c'est ça. Cette année,
32:03on a voulu faire un focus sur les familles monoparentales.
32:05Parce qu'on sent
32:07qu'il y a une certaine fragilité
32:09chez ces familles
32:11et les résultats du baromètre le prouvent.
32:13On a effectivement de grosses
32:15difficultés chez ces familles, encore plus
32:17que la moyenne nationale.
32:19Alors, on est sur une légère amélioration
32:21cette année. En fait, quand on
32:23regarde, et c'est un peu l'intérêt du baromètre,
32:25c'est les années précédentes,
32:27on est finalement
32:29sur une tendance
32:31à revenir à une
32:33certaine normalité après deux
32:35années très difficiles.
32:37Et en fait, on retombe sur des chiffres
32:39comme on en a connu en 2020 ou 2021.
32:41Mais au-delà des chiffres, Simon Tassu,
32:43vous lancez cette opération
32:45Noël, racontez-nous, parce que c'est quand même
32:47très concret et c'est très attendu.
32:49Noël pour tous, c'est la 15ème
32:51édition cette année.
32:53Notre objectif sur Noël pour tous,
32:55c'est cette année de faire 1,5 million
32:57de cadeaux.
32:59C'est énorme et c'est grâce
33:01à la générosité des entreprises,
33:03puisqu'on ne collecte que des invendus
33:05ou des dons neufs,
33:07donc des dons d'entreprise
33:09qui sont soit des invendus, soit des dons
33:11d'entreprises
33:13engagées.
33:15Et on les récolte
33:17pour les redistribuer
33:19à environ un millier d'associations
33:21en France, qui sont des associations
33:23qui permettent d'aider
33:25tout type de personnes,
33:27qui permettent d'adresser tout type de précarité.
33:29Et c'est un million
33:31quatre ou cinq
33:33de personnes, finalement, qui vont
33:35recevoir un cadeau
33:37à Noël. C'est plutôt des enfants
33:39ou c'est les deux aussi des adultes ?
33:41Justement, on essaye d'élargir.
33:43La générosité des entreprises,
33:45elle se porte évidemment plutôt sur les enfants
33:47à Noël. C'est-à-dire les jouets, etc.
33:49Exactement, les jeux, les jouets.
33:51Mais on essaye d'élargir
33:53aux adultes, aux femmes,
33:55c'est déjà fait depuis quelques années,
33:57mais aussi aujourd'hui aux hommes.
33:59Pourquoi ? Parce qu'il y a de la précarité
34:01à Noël sur toutes les catégories
34:03de personnes, sur tout type de personnes,
34:05et pas que pour les enfants.
34:07Et finalement, l'exclusion, elle se vit aussi à l'âge adulte.
34:09Donc on distribue
34:11aussi du petit électroménager,
34:13on distribue des produits de beauté...
34:15De la nourriture ?
34:17On fait tout ce qui est non alimentaire.
34:19Excusez-moi, j'ai pensé à quelque chose,
34:21mais ataviquement, les chocolats
34:23de Noël invendus, quitte à les donner
34:25même après Noël, c'est toujours sympathique
34:27pour les personnes en état de précarité.
34:29C'est l'inénarrable gourmand qui a parlé, excusez-moi.
34:31C'est vrai, je vois ça, mais en même temps,
34:33c'est la veille de réveillon, je peux comprendre.
34:35On a déjà le goût à la bouche.
34:37On laisse ça à certaines associations
34:39comme les banques alimentaires ou autres,
34:41qui, elles, gèrent très bien ces dons.
34:43Nous, on est sur le don non alimentaire.
34:45Et alors, petite question
34:47comme ça, on n'est pas loin de Noël encore une fois,
34:49c'est ce moment de générosité,
34:51de chaleur humaine, mais sur le fond,
34:53qu'est-ce que vous en pensez que finalement ?
34:55Restos du cœur, toutes sortes
34:57d'associations, et pour faire des cadeaux à Noël,
34:59il faut finalement en passer par des associations.
35:01Qu'est-ce que ça vous
35:03dit sur l'état de notre société ?
35:05Ça montre qu'aujourd'hui, on a des
35:07grandes inégalités dans cette société.
35:09Ça montre que
35:11après 20 ans
35:13d'engagement de la part de cette
35:15association, donc solidaire de notre association,
35:17on en est encore
35:19à faire grossir les chiffres chaque année.
35:21On était sur 1 million de cadeaux l'année dernière,
35:231,5 million de cadeaux cette année.
35:25Ça montre que finalement, la précarité, elle ne
35:27recule pas, et que
35:31le rôle des associations,
35:33il est primordial,
35:35et ces familles, ces personnes, elles ont
35:37besoin d'associations
35:39pour vivre dignement.
35:41La précarité, elle est plus forte,
35:43j'aime pas trop le mot, dans les grandes métropoles,
35:45dans les zones rurales, dans les
35:47villes moyennes.
35:49C'est où qu'elle frappe le plus durement, la précarité ?
35:51Alors, on
35:53ne va pas sur ce degré
35:55de détail.
35:57C'est du détail géographique.
35:59Voilà, le degré de détail géographique.
36:01Évidemment, on a eu des associations
36:03partenaires qui sont plus structurées dans les plus
36:05grandes métropoles. On le voit,
36:07on a une grosse partie des dons qui partent
36:09des villes de France, puisque c'est aussi une grosse...
36:11C'est 20% de la population française.
36:13Même si il faut le rappeler, vous êtes installé
36:15dans de nombreux départements,
36:17vous pouvez d'ailleurs rappeler...
36:19On est présents partout en France,
36:21et en fait, on expédie
36:23les dons dans toute la France,
36:25et dans toutes les associations, c'est plus de 1000 associations,
36:27donc c'est vraiment sur toute la France.
36:29Il y a quand même quelque chose de très original à votre association, c'est que vous avez
36:31choisi de ne pas être connu du grand public,
36:33mais d'être connu des entreprises,
36:35puisque vous faites l'intermédiaire entre beaucoup d'entreprises
36:37qui ont des invendus, des produits
36:39neufs, et puis des milliers
36:41de gens au travers des associations.
36:43C'est ça, on est vraiment l'intermédiaire du don,
36:45on est une association entre guillemets
36:47B2B, on n'a pas besoin d'être...
36:49Business to business !
36:51On n'a pas besoin d'être...
36:53On n'a pas besoin d'être connu du grand public
36:55pour fonctionner,
36:57on fait et on lance
36:59cette année par exemple un appel à la générosité
37:01quand même du grand public,
37:03avec un système simple qui est 1 euro,
37:05on peut offrir 3 cadeaux.
37:07Ah, expliquez ça pour nos auditeurs,
37:09avec 1 euro, on peut offrir 3 cadeaux ?
37:11Voilà, en fait,
37:13les dons des entreprises nous permettent
37:15de collecter
37:17de nombreux dons,
37:19par contre, on a la distribution
37:21qui est écouteuse, évidemment,
37:23on le sait, et c'est cette distribution
37:25qu'on propose de financer
37:27par le biais du grand public
37:29et de la générosité du grand public cette année.
37:31Est-ce que je me serais permis, Philippe,
37:33d'avoir très mal placé ?
37:35Écoutez, moi, ça m'arrange,
37:373 cadeaux pour 1 euro.
37:39Ah oui, c'est clair, ça vaut le coup.
37:41Ça ferait une belle économie malheureusement.
37:43Il faut donc dire aux auditeurs
37:45qu'en allant sur
37:47dons solidaires,
37:49donc dons,
37:51d-o-n-s-o,
37:53d-o-n-s-o-l-i-d-a-i-r-e-s.fr,
37:57on peut vous aider
37:59et aider la distribution
38:01de ces milliers, dizaines de milliers
38:03de cadeaux que vous avez récupérés.
38:05On le rappelle, votre objectif, c'est donc
38:07de faire 1,5 million d'heureux,
38:09d'une certaine manière, en plus.
38:111,5 million d'heureux, c'est beau.
38:13Faites pas ce que vous pensez, il y a 1,5 million d'euros.
38:15Ben oui, mais écoutez, moi je pense aux heureux
38:17et toi aux heureux.
38:19Ah non, mais on pense aussi aux heureux.
38:2119h44, on se retrouve pour continuer
38:23à parler de cette belle association
38:25dons solidaires
38:27à 24h du réveillon,
38:29on peut le dire, demain à cette heure-là,
38:31on sera en train de réveillonner.
38:33Pour ceux qui peuvent le faire, restez bien avec nous,
38:35sinon Montazu...
38:37Et il n'y a que Stéphane Pelet ce soir.
38:39On embrasse Aurélie Gros,
38:41qui profite de quelques jours de vacances bien méritées.
38:43Votre coprésidente, notre coprésidente,
38:45on peut le dire.
38:47Et nous sommes en compagnie de Simon Tassu,
38:49directeur de la communication
38:51et du plaidoyer de l'ONG
38:53Dons solidaires.
38:55Dons solidaires, ça fait près de 20 ans que ça existe,
38:57la plupart de nos auditeurs ne le savent pas
38:59parce que c'est une énorme association
39:01qui fait le lien entre énormément d'entreprises
39:03en France qui sont prêtes à donner,
39:05donner des invendus en termes d'objets,
39:07de cadeaux, de jouets,
39:09et qui vont les donner grâce à Dons solidaires,
39:11à des associations qui elles-mêmes vont
39:13distribuer ça. Alors il y a une opération
39:15spécifique, Noël pour tous,
39:17c'est ça, vous allez encore
39:19nous en reparler, et puis aussi toute l'année
39:21toutes sortes d'opérations,
39:23et vous allez faire je crois 1,5
39:25millions d'heureux, puisque
39:27vous avez autant de cadeaux à distribuer
39:29au moment de Noël.
39:31C'est ça, on prend un peu le relais du Père Noël
39:33sur certaines
39:35familles, certaines populations
39:37pour
39:39justement que personne ne soit oublié
39:41à Noël, c'est un peu notre
39:43objectif de la fin de l'année, depuis 15 ans.
39:45Alors, vous avez
39:47aussi d'autres opérations, toute l'année
39:49peut-être vous pourriez nous en parler.
39:51Mais je voulais poser une question encore sur Noël.
39:53Ces gens avec qui vous travaillez,
39:55c'est les fabricants, c'est les importateurs,
39:57c'est les distributeurs,
39:59c'est qui avec qui vous travaillez ?
40:01C'est tout ça en même temps.
40:03On a à la fois des fabricants,
40:05je ne sais pas si j'ai le droit de citer
40:07certains fabricants.
40:09Parce que ça leur fait une bonne pub en plus,
40:11donc c'est pas du bad buzz là.
40:13On travaille par exemple avec Lego,
40:15qui là pour le coup est fabricant,
40:17on travaille aussi avec des distributeurs,
40:19on travaille avec du
40:21marché pour les femmes,
40:23donc produits de beauté plutôt adultes.
40:25Voilà, on travaille avec
40:27beaucoup d'entreprises, quelques distributeurs
40:29aussi,
40:31et c'est ça qui nous permet d'avoir une diversité
40:33de catalogues,
40:35et qui nous permet de répondre justement à tout un tas
40:37de précarités,
40:39à Noël comme à d'autres moments.
40:41Alors justement, dites-nous un peu comment est structuré Don Solidaire,
40:43je crois que vous êtes présent partout en France,
40:45et donc vous travaillez toute l'année
40:47à collecter des objets,
40:49vous avez plusieurs campagnes,
40:51après Noël, quelle sera votre priorité
40:53pour début 2025 ?
40:55Alors, entre
40:57après Noël,
40:59en même temps en fait,
41:01on est en parallèle sur
41:03l'aide hivernale,
41:05contre le grand froid,
41:07là on essaye de récupérer
41:09notamment des duvets,
41:11et des vêtements chauds.
41:13Les vêtements chauds, c'est quelque chose qu'on arrive
41:15à avoir, par contre les duvets c'est quelque chose
41:17qui est très compliqué à avoir,
41:19donc j'en profite pour faire passer le message.
41:21Est-ce que vous êtes fabricant de duvets,
41:23de sacs de couchage,
41:25oreillers aussi,
41:27tout ce qui permet de garder,
41:29de dormir un peu plus au chaud ?
41:31Oui, à peu près, c'est ça.
41:33Donc on est sur cette opération-là
41:35qui s'appelle l'aide hivernale, et puis après
41:37on a l'opération
41:39femme en fête, au moment de la fête des mères,
41:41et après on a une autre grosse opération
41:43qui est le kit scolaire,
41:45à la rentrée scolaire.
41:47Nous, de notre côté, on récolte
41:49les dons toute l'année,
41:51et chaque opération
41:53demande à être travaillée pendant
41:556 à 8 mois auparavant.
41:57Dès le mois de janvier-février,
41:59on va commencer à récolter les dons pour Noël 2025.
42:01Et si on vous demandait,
42:03puisque ce soir le nouveau gouvernement
42:05est arrivé, il y aura forcément un ministre en charge
42:07des associations,
42:09du mécénat,
42:11de toute la générosité publique,
42:13quelle mesure, numéro 1, il faudrait
42:15en 2025 pour vous faciliter votre travail ?
42:17Écoutez,
42:19on va parler
42:21de ce qu'on connaît et de ce qu'on sait faire.
42:23On a travaillé avec le gouvernement l'an dernier
42:25sur Pacte pour les premiers pas,
42:27qui accompagnait les tout-petits,
42:29avec
42:31en fait une subvention
42:33de l'État qui nous a permis
42:35d'aller acheter et récolter
42:37des couches et des produits
42:39d'hygiène bébé.
42:41Comme on s'appelle,
42:43le talc, etc.
42:45Tout ce qui sert pour les bébés, pour les couches,
42:47la laillette, etc.
42:49Et si on pouvait avoir
42:51ces opérations aussi importantes
42:53pour à la fois les associations qu'on accompagne
42:55mais aussi pour nous,
42:57associations du don,
42:59ça serait une belle chose
43:01parce qu'on a besoin
43:03d'avoir un gouvernement qui s'implique
43:05sur des sujets comme ceci.
43:07Alors, pour positiver
43:09à quelques heures de Noël,
43:11on peut dire qu'on est plus à quelques heures qu'à quelques jours,
43:13on constate un recul des craintes
43:15liées au basculement de la pauvreté
43:17à 41% moins 4 points
43:19et de la nécessité de recourir aux associations alimentaires
43:2121% moins 6 points.
43:23Est-ce que
43:25le moral
43:27des Français est en train de repartir un peu
43:29à la hausse dans ce domaine pour vous, quand on voit votre baromètre ?
43:31Alors, c'est ce qu'on voit, oui.
43:33Effectivement, le moral
43:35des Français repart un tout petit peu à la hausse.
43:37C'est ce que je disais tout à l'heure,
43:39on a eu deux années difficiles
43:41et on retrouve les niveaux
43:43de 2020-2021.
43:45C'est-à-dire la période Covid 2020-2021 ?
43:47C'est ça.
43:49Mais avant-guerre en Ukraine,
43:51donc des périodes un peu moins
43:53difficiles, on va dire,
43:55que celles qu'on vit depuis.
43:57D'accord.
43:59Eh bien, Simon Tassu,
44:01il faut encore une fois passer un appel.
44:03Vous avez dit, avec votre opération
44:05Noël pour tous, vous avez besoin
44:07désormais de la générosité
44:09quand même de nos auditeurs.
44:11On va donc sur
44:13donsolidaire.fr
44:15donsolidaire.fr
44:17donsolidaire.fr
44:19et donc
44:21on peut aider ce Noël
44:23puisque, redite, avec un euro,
44:25on finance
44:27trois cadeaux.
44:29Et vous parliez tout à l'heure
44:31de générosité
44:33jusqu'au 31 décembre.
44:35Effectivement,
44:37on est reconnu d'utilité publique.
44:39Déductible fiscalement
44:41à hauteur de 66% du don.
44:43Donc, dans cette période de Noël,
44:45c'est évidemment bienvenu.
44:47Et puis, on est toujours
44:49à la recherche aussi de bénévoles.
44:51De bénévoles au siège à Saint-Germain-en-Laye
44:53et puis de bénévoles aussi sur le terrain.
44:55Vous avez des antennes.
44:57On a des antennes.
44:59Le but de ces antennes, c'est de visiter
45:01l'association, d'aller se faire connaître
45:03auprès d'entreprises pour avoir davantage de dons.
45:05Donc, on est à la recherche de bénévoles, évidemment,
45:07dans toute la France.
45:09Dans toute la France,
45:11vous en avez combien à peu près ?
45:13Dans toute la France, on a une trentaine
45:15de bénévoles qui
45:17permettent d'avoir une trentaine d'antennes
45:19dans toutes les grandes villes
45:21de plus de 150 000 habitants.
45:23Voilà, c'est ça. Et en fait, ils se déplacent
45:25énormément pour visiter toutes les assos
45:27qu'elles soient dans des villages ou des
45:29grandes villes.
45:31Eh bien, génial. Il faut encore une fois saluer
45:33cette association,
45:35cette ONG, on peut dire tellement elle joue un rôle
45:37très important en France, de façon discrète
45:39jusqu'à présent. Et puis maintenant,
45:41grâce aux voix citoyennes un peu plus dans la lumière,
45:43grâce à Philippe David
45:45et sa grande voix.
45:47Grâce à Ideal Citoyens
45:49et grâce à toute votre équipe
45:51du G500 qui est maintenant au G2000.
45:53Justement. Puisqu'on est dans l'appel
45:55aux dons, il faut savoir
45:57qu'il y a en effet une grande ONG citoyenne
45:59qui regroupe près de 3000 associations
46:01en France et qui s'appelle Ideal
46:03Citoyens, citoyens avec un S.
46:05On peut aller sur le site
46:07Ideal-du-6-citoyens-avec-un-S.fr
46:09et vous verrez que
46:11là aussi, on peut faire
46:13don de quelque chose, on peut faire appel
46:15à sa générosité. Et il y a
46:17quelqu'un qui, lui, a fait appel
46:19à sa propre générosité,
46:21qui est quelqu'un d'assez génial
46:23au moment de clôturer l'année 2020.
46:25Et qu'on connaît bien dans les vraies voix citoyennes.
46:27Et qu'on connaît très très bien dans les vraies voix citoyennes.
46:29J'aimerais qu'on l'écoute.
46:31C'est une très belle nouvelle, je peux vous en dire un mot.
46:33On va créer
46:35une fondation. Et je remercie aussi
46:37ça va jusqu'à mes enfants qui vont signer
46:39le fait que jamais cette aventure
46:41ne sera à une autre
46:43destination que le soutien.
46:45Une fondation, c'est-à-dire une fondation d'actionnaires
46:47ça empêche toute forme de revente
46:49du capital. Alors je ne
46:51m'enrichirai jamais mais je suis déjà riche de
46:53tout ce qui se passe. Et c'est pour ça que
46:55tout le monde se bat. C'est devenu la brique de lait la plus
46:57vendue parce que quand tu te bats, que tu achètes ce
46:59lait, tu sais où vont les centimes.
47:01Hors marque distributeur, vous avez raison.
47:03C'est devenu aussi, pardon du symbole,
47:05la marque la plus vendue en tant que nouvelle
47:07marque depuis dix ans. Ça veut dire que quand on met
47:09des valeurs, des centimes qui aident
47:11la vie de producteur, ça devient un grand succès.
47:13C'est un petit message pour les magasins.
47:15Ne soyez pas avare de place
47:17pour des produits qui protègent ceux qui
47:19nous nourrissent. Parce que le sort des producteurs c'est
47:22Et voilà. Vous l'avez reconnu ?
47:24Nicolas Chaban.
47:26C'est qui le patron ?
47:28C'est lui le fondateur
47:30de C'est qui le patron ?
47:32Cette fameuse marque qui s'est imposée
47:34sur le plan du business peer est extraordinaire
47:36puisque c'est une coopérative
47:38qui grâce aux consommateurs a imposé
47:40les prix sur les
47:42marchés en tous les cas agricoles
47:44dans le domaine du lait d'abord, puis
47:46les oeufs, les beurres, etc.
47:48Et donc Nicolas Chaban
47:50tout simplement pour protéger
47:52cette aventure a décidé de créer
47:54une fondation.
47:56Et donc comme il est l'actionnaire
47:58principal au départ, et bien normalement
48:00s'il avait dû vendre, transmettre
48:02cette société, cette entreprise
48:04elle lui aurait rapporté
48:06une valorisation entre 20 et 30 millions
48:08d'euros. Nicolas Chaban
48:10qu'on salue et qu'on aime tous autour
48:12de cette table
48:14qu'on embrasse d'ailleurs, et bien
48:16Nicolas Chaban a décidé de faire don
48:18quasiment de ses 20 à 30 millions d'euros
48:20à cette fondation. Il a aussi, vous avez
48:22compris, convaincu ses enfants
48:24de ne pas se mêler, on va dire, de cette
48:26transmission. Et je trouve
48:28que c'est un très très très beau geste
48:30à 24h de Noël qu'il fallait
48:32saluer, n'est-ce pas ?
48:33C'est vrai que c'est un beau geste, Simon Tasu.
48:35C'est assez incroyable
48:37et j'espère que ça fera...
48:39Flores ?
48:40Oui, exactement, c'est
48:42inspirant.
48:44Mais c'est quand même extraordinaire quand on voit c'est qui le patron
48:46personne ne connaissait ça il y a
48:48je sais pas, 10 ans ?
48:50Bien moins encore.
48:52Quand on voit l'ampleur
48:54que ça a pris, est-ce que ça prouve pas
48:56quand même que
48:58je vais citer
49:00le général de Gaulle, c'est beau, c'est grand
49:02c'est généreux la France, et que ça prouve pas
49:04quand même que chez les Français, et on l'a vu
49:06notamment avec Mayotte, on était tout
49:08à l'heure en ligne avec Baptiste Rivoire
49:10en direct depuis l'île de l'Océan Indien
49:12les Français
49:14sont quand même en général assez solidaires
49:16assez empathiques et assez
49:18enclins à faire du bien.
49:20Oui, tout à fait. Je pense que l'acte d'achat
49:22quand il est censé, quand il a
49:24une valeur
49:26autre que celle du produit
49:28elle est poussée.
49:30Nous on travaille avec
49:32j'en profite du coup, on travaille avec une
49:34entreprise aussi à mission qui s'appelle Ramdam Social
49:36Le nom est bien
49:38trouvé.
49:40Qui en fait
49:42produit et vend
49:44notamment chez Carrefour
49:46des produits alimentaires et ils ont lancé
49:48avec nous le premier produit non alimentaire
49:50et donc ce sont des serviettes hygiéniques
49:52qui pour chaque achat de serviettes hygiéniques
49:54il y a une part qui est reversée à l'association Don Solidaire.
49:56Donc on est aussi
49:58sur un engagement et un achat
50:00engagé
50:02un peu à la manière de ce qu'il patron finalement
50:04mais qui soutient des associations
50:06pour chaque achat.
50:08Donc aujourd'hui dans les carrefours d'Ile-de-France
50:10et puis bientôt dans tous les carrefours de France
50:12et d'autres enseignes aussi on l'espère.
50:14Et pour vous aider ?
50:16Comment vous contacter ?
50:18Donc donsolidaire.fr
50:20vous pouvez nous contacter directement
50:22sur le site
50:24si vous avez d'autres ambitions.
50:26Eh bien voilà, la boucle est bouclée
50:28parce que je crois qu'en matière de rugby
50:30c'est qui le patron ?
50:32C'est qui le patron ?
50:34Non parce que là il y a Quentin Cavani
50:36qui fait signe c'est moi
50:38et à côté c'est François Trion, c'est qui le patron ?
50:40C'est très collégial, c'est l'esprit d'équipe.
50:42Vous deux c'est la charnière
50:44la mêlée, l'ouverture.
50:46En tous les cas, François,
50:48Philippe, Simon, vous êtes là.
50:50Un grand merci pour nous avoir
50:52accueillis toute cette année 2024
50:54de 19h à 20h les lundis
50:56en plus chaque fois on frayait un peu le passage
50:58pour l'excellent François.
51:00Avec grand plaisir.
51:02Et on se retrouve le 6 janvier
51:04avec les Vraies Voix Citoyennes.
51:06Merci Simon.
51:08Et on embrasse Aurélie Gros
51:10qui n'est pas là.
51:12Le week-end rugby-cyc a été
51:14digne d'un feu d'artifice.
51:16On a changé de leader en top 14
51:18donc on va y revenir bien sûr avec
51:20Yoann UG, Philippe Spanguero
51:22et puis on va aussi un peu élargir la focale
51:24comme on dit.
51:26Je suis sûr que ça va vous plaire
51:28sur l'essai du bout du monde.
51:30Vous vous souvenez ?
51:32Oui, 1994, ça commence côté gauche
51:34qui récupère le ballon, ça part de l'autre côté
51:36et ça finit avec Saint-André
51:38ou Sadourny
51:40qui va aplatir fabuleux.
51:42C'est le point départ
51:44d'un livre écrit par...

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