Les Vraies Voix Citoyennes avec Yohann Dechaine, président de PEP'S SOS Policier en Détresse ; Philippe Deparis, auteur de "Styx" publié aux Éditions Eaux Troubles ; David Donadei, président de CitéStars.
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NewsTranscription
00:00Citoyens, mon patriot, rejoins le paradis sans qu'il en...
00:05CITOYENS, CITOYENNES, ON VOUS COURT !
00:10Des citoyens propres de notre pays, propres de nos enfants d'Urqa.
00:13Pour l'honneur, pour servir, pour la gloire, nous avançons.
00:17Je suis un citoyen ordinaire.
00:19Citoyen, soldat, frère, père.
00:21CITOYEN !
00:22C'est mon devoir de citoyen.
00:23Tu n'aurais qu'une voix.
00:26Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
00:2819h20, les vraies voix citoyennes.
00:31Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
00:33Les vraies voix citoyennes à Québec comme tous les lundis.
00:36Le grand bonheur de recevoir Aurélie Gros et Stéphane Pellet,
00:39les co-présidents du G500 Citoyens.
00:41Bonsoir.
00:43Ah, le micro est ouvert, c'est bon.
00:44Les micros... Oui, bonsoir.
00:46Bonsoir, Philippe David.
00:47Et voilà, bonsoir, cher Philippe.
00:49Alors, les échéances s'approchent pour le G500 Citoyens,
00:52à commencer par celle du 25 janvier à Nice.
00:55Exactement, l'échéance sur l'étape justice,
01:00notamment sur les questions de populisme judiciaire
01:03qui se passeront dans les studios de Nice Matin,
01:06avec qui nous sommes partenaires, comme Sud Radio d'ailleurs,
01:09et comme Var Matin, qu'on remercie.
01:11Et qu'on salue.
01:12Et qu'on salue, évidemment.
01:14Vous pouvez vous inscrire, évidemment, sur le site
01:18idéal-citoyen, avec un S.fr.
01:23Au menu de cette émission, un policier affecté à la BAC,
01:26la Brigade Anticriminalité de Saint-Quentin,
01:28s'est donné la mort dimanche 5 janvier à son domicile
01:31avec son arme de service.
01:33Il s'agit vraisemblablement du premier suicide
01:35dans les rangs des policiers nationaux cette année.
01:37En 2024, au moins 16 policiers nationaux ont mis fin à leur jour.
01:40Johan Deschênes, président de l'association Peps,
01:43policier en détresse, et Philippe de Paris,
01:45auteurs de Sticks, sont avec nous pour en parler.
01:48Près de 20 000 enfants et adolescents révèlent des inégalités
01:51et un sentiment d'exclusion sociale préoccupant.
01:54Des inégalités préoccupantes qui affectent profondément
01:57la jeunesse de notre pays et mettent en lumière
01:59des enjeux cruciaux pour l'avenir des enfants et adolescents.
02:02En particulier ceux issus des milieux les plus précaires.
02:05David Donnadei, président de Cité Star, est à nos côtés
02:08pour échanger. Bonsoir.
02:15Et on va commencer avec vous Aurélie Gros,
02:17avec ce sujet lourd, notamment les suicides de policiers.
02:20Les suicides de policiers, mais surtout depuis un certain
02:23nombre d'années maintenant, on remarque un mal-être profond
02:26dans les rangs de nos forces de l'ordre. Je pense que ça touche
02:28les policiers, mais ça touche aussi les gendarmes.
02:30On sent qu'il y a une opposition aussi souvent
02:33de la population, que c'est très difficile
02:36au vu du nombre d'événements, de manifestations,
02:39plus le terrorisme, les événements qui touchent
02:42notre pays au quotidien. Et c'est vrai que
02:45le nombre de suicides est très alarmant,
02:48puisque c'est le double que dans le reste
02:51de la population. Donc ça pose question
02:54et on est ravis de réaccueillir
02:57Yohann Deschaines. Bonsoir Yohann.
03:00Bonsoir. Et Philippe Deparry
03:03qui est à nos côtés aujourd'hui
03:06et qui est policier certes, mais qui est également
03:09auteur de roman policier.
03:12Assez noir.
03:14On voit d'ailleurs la couverture derrière,
03:17Yohann Deschaines en dessous de son épaule gauche.
03:20Vous pouvez nous le montrer le livre Yohann, puisque vous êtes le seul à l'avoir.
03:23Non, c'est dans l'autre sens. Voilà, génial.
03:26Voilà, il est là. Bonsoir à tous.
03:29Bonsoir. Merci de nous recevoir.
03:32C'est normal, c'est des sujets dans les vraies voies citoyennes.
03:35On aime parler de tous ces sujets-là, on aime parler des gens
03:38qui s'engagent et qui veulent changer les choses. Alors d'abord
03:41Yohann, vous qui êtes en visio ce soir,
03:44donc vous êtes un collectif de collègues policiers
03:47qui s'engagent dans la prévention du suicide.
03:50Et aujourd'hui, quel est votre constat ?
03:53Est-ce que vous pensez que la situation s'est améliorée ou pas encore ?
03:56Alors moi, je n'aime pas dire
03:59que la situation s'est améliorée dans la mesure où
04:02il y a quand même eu l'an dernier, nous on a dénombré
04:0527 suicides. Donc évidemment
04:08que si on reprend, si on
04:11retrace un peu l'historique des suicides dans la police,
04:14on était à 45 suicides par an en moyenne.
04:17Aujourd'hui, et enfin
04:20depuis deux ans à peu près, c'est en baisse.
04:23Donc c'est toujours trop
04:26mais c'est en amélioration.
04:29Parce qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de choses qui sont mises en place
04:32par le ministère de l'Intérieur, par nous, ce que nous faisons
04:35associativement.
04:38C'est vraiment positif et il faut le souligner.
04:41Alors peut-être expliquez-nous pour nos auditeurs
04:44parce qu'il y a aussi des policiers qui nous écoutent ce soir.
04:47Qu'est-ce que fait exactement votre association ?
04:50Alors notre association fait de la prévention
04:53déjà du suicide puisque le ministère de l'Intérieur nous a
04:56ouvert les portes des écoles de police. Donc on va en école de police
04:59pour justement
05:02faire de la prévention. On se déplace aussi
05:05dans les commissariats. Moi j'irai normalement
05:08début mars au commissariat de Gonesse pour
05:11présenter l'association et ce que nous faisons.
05:14Et sur tout ce que nous faisons, nous on fait de l'aide,
05:17de l'écoute, de l'orientation quand il y a besoin
05:20pour les collègues qui sont en détresse
05:23et qui ont besoin d'aide.
05:26Est-ce qu'il y a un profil plus ou moins type du policier ou de la policière ?
05:29Il y a des femmes aussi qui mettent fin à ces jours.
05:32Quelqu'un en début de carrière, en fin de carrière,
05:35c'est plutôt dans les zones difficiles. Il y a un profil plus ou moins type ?
05:40Moi je dirais qu'il n'y a pas de profil type.
05:43Ça peut être des jeunes, ça peut être des anciens,
05:46ça peut être des collègues en milieu de carrière. Tout va dépendre en fait
05:49de l'aspect
05:52personnel du collègue.
05:55Stéphane Follet voulait réagir.
05:58Je pense qu'autour de la table, on va avoir quand même aussi l'auteur
06:01de fiction, parce qu'on parle de roman policier,
06:04écrit par un policier. Vous allez me dire que c'est normal
06:07qu'un roman soit policier. Et puis on a aussi autour de la table
06:10quelqu'un qui lui-même, il y a quelques années, a organisé
06:13des rencontres, notamment il nous l'a expliqué, de jeunes
06:16et de policiers. Comment ça se fait que
06:19finalement il y ait cette pression
06:22qu'il y ait le double
06:25de suicides ? Moi j'avais écrit il y a quelques années
06:29et j'avais surtout mis l'accent sur une autre chose.
06:32C'était le fait qu'on a une arme à disposition
06:35et que malheureusement le passage à l'acte
06:38la plupart du temps se traduit par une réussite
06:41c'est-à-dire une catastrophe. Ce qui est le cas aussi
06:44chez certains tireurs collectionneurs ou sportifs
06:47et ce qui est beaucoup moins le cas sur les personnes
06:50qui utilisent par exemple des médicaments chez eux et puis finalement qu'on arrive
06:53à sauver. Est-ce qu'il n'y a pas quand même quelque chose de cet ordre-là ?
06:56C'est marrant ce que vous dites parce que lorsqu'on avait évoqué le suicide
06:59quand j'étais en école de police, je suis rentré en 98
07:02le moniteur avait eu à peu près ces mots-là en disant
07:05qu'effectivement le citoyen lambda qui ne se sentait pas bien
07:08et qui voulait passer à l'acte
07:11soit il prenait des médicaments, il avait le temps de s'en repartir
07:14soit à ce moment-là il pouvait également ouvrir le gaz ou sortir et prendre un grand bol d'air
07:17s'il voulait jeter d'un pont.
07:20C'est assez similaire
07:23Nous effectivement on a l'arme
07:26l'arme des services bien évidemment, ceci dit
07:29tous les collègues ne se suicident pas avec leur arme de service, il faut le savoir
07:32c'est un élément facilitant
07:35c'est une évidence mais d'une manière générale
07:38je pense que Yoann en parlera plus facilement que moi puisque lui a des statistiques
07:41je suis vraiment mal passé pour en parler
07:44Non, Philippe t'en parles très bien et encore une fois je voudrais
07:47te remercier pour la visibilité
07:50la visibilité que tu nous as donné et nous a permis d'écrire dans ton livre
07:53effectivement l'arme de service
07:56facilite le passage à l'acte
07:59mais on a des études qui montrent que
08:02désarmer un policier
08:05va finalement, plutôt que de chercher des solutions
08:08à ses problèmes, va plutôt chercher
08:11à savoir comment il peut se
08:14suicider sans son arme de service
08:17donc nous on part pas du principe qu'il faille désarmer
08:20un policier
08:23mais plutôt essayer de chercher des solutions
08:26et des choses qui peuvent finalement
08:29l'empêcher de passer à l'acte
08:32et il faut savoir, juste je voudrais
08:35les chiffres du ministère de l'intérieur c'est un collègue sur deux qui se suicide
08:38avec son arme de service
08:41On va continuer ce débat dans quelques instants mais Maxime me rappelle dans le casque justement
08:44qu'il faut faire une pause, on se retrouve dans quelques instants
08:47pour qu'on continue à parler de ce mal-être des policiers
08:50on rappelle que beaucoup de suicides, 27 l'an dernier
08:53et dans la gendarmerie également parce qu'on pense évidemment
08:56aux gendarmes qui nous écoutent. Vous voulez témoigner ?
08:59Le 0826 300 300, on se retrouve tout de suite sur Sud Radio
09:14Retour des Vraies Voix Citoyennes avec comme tous les lundis Aurélie Gros et Stéphane Pelé
09:17et on parle d'un sujet lourd
09:20on est avec Yohann Deschênes, président de PEPS Policier en détresse
09:23et Philippe Deparry, alors policier également
09:26mais également romancier et auteur de roman noir
09:29alors comme on a Yohann en visio
09:32il y a votre roman derrière avec sa belle couverture rouge
09:35Styx, on va en parler rapidement, qu'est-ce que ça raconte
09:38et qu'est-ce qui vous a inspiré d'écrire vous en tant que policier ?
09:41Ce qui m'a inspiré c'est l'aspect romanesque
09:44qui est assez permissif, surtout utégaire à ma position
09:47je suis actif donc je voulais pas faire de biographie, je m'en sentais déjà pas légitime
09:50et c'est vrai que le fait de pouvoir écrire du romanesque
09:53ça me laisse beaucoup de champ d'action
09:56Styx, c'est mon cinquième roman
09:59les trois premiers c'est une trilogie sur la BRI
10:02après j'ai fait une petite...
10:05Brigade de recherche et d'intervention, policier d'élite
10:09j'ai écrit une fiction également sur l'asophologie et l'hypnose
10:12mais ça c'était quelque chose qui me tenait plus à coeur
10:15et qui est complètement différent
10:18et après je suis parti sur Styx, je voulais vraiment quelque chose de plus immersif
10:21donc l'arche principale c'est le 11ème arrondissement
10:24c'est ma première affectation
10:27donc j'ai juste gardé cette arche et après je suis parti sur l'arrivée d'un jeune policier
10:30qui vient de sa province suite à l'obtention de son concours
10:33avec toutes les difficultés que l'intégration dans la police
10:37et au sein d'une nouvelle ville peut amener
10:40et l'idée c'était vraiment qu'il y ait une descente aux enfers
10:43donc effectivement j'évoque le suicide
10:46je parle du suicide puisque c'est un élément déclencheur
10:49mais il ne résume pas tout le roman
10:52Mais pourquoi le nom Styx ? Parce que Styx c'est la rivière dans laquelle Achille
10:55est plongée par sa mère
10:58mais comme elle lui tient le talon, le talon devient son talon d'Achille
11:01Oui mais pas que, c'est le fleuve qui sépare le monde des vivants et celui des enfers
11:04C'est pour ça que le dessin a été fait par J.C. Sanchez
11:07qui est un policier
11:10qui est également auteur en plus de bande dessinée
11:13c'est lui qui m'a fait cette superbe couverture
11:16avec le passeur et ce policier
11:19qui est justement sur cette descente aux enfers
11:22Et on attend le prochain, qui sera Acheron
11:25et Acheron ne sera rien d'autre que Johan de Chêne
11:28justement celui qui permet de passer sur sa barque, le Styx
11:31et d'arriver à bon port
11:34J'imagine que beaucoup de vos collègues
11:37J'imagine que Johan a lu le livre
11:40Quel a été le sentiment ? Parce que lire un livre
11:43même une fiction sur la police quand on est policier
11:46ou qu'on est dans ce milieu là, quel était leur retour ?
11:49Ils se retrouvaient dedans ?
11:52Pas eux-mêmes, parce que j'imagine
11:55c'est de la fiction mais avec des bases qui existent
11:59Est-ce qu'il y a toujours intéressant avec quelqu'un qui a de la profession
12:02peu importe la profession, lorsqu'on écrit quelque chose
12:05qui est liée à notre métier, on est quand même plus précis
12:08dans les détails et c'est beaucoup plus immersif
12:11Moi quand je l'ai fait lire à mes amis proches avant
12:14de le soumettre à un éditeur, la première chose qu'on m'a dit
12:17mais là il y a un sujet qui est vraiment intéressant et qui est le suicide
12:20et c'est pour ça que je me suis orienté vers Johan et que je lui ai proposé
12:23peut-être que toi tu as un message à passer
12:26je pourrais le faire mais je ne le ferais jamais aussi bien que les gens
12:29qui s'en occupent directement et je trouvais que c'était intéressant
12:32de lui donner la parole, donc effectivement Johan a lu le livre
12:35il m'a dit ok, moi ça me range, je pense qu'il peut mieux vous en parler
12:38que moi puisqu'il va direct
12:41Là c'est témoin numéro 1 comme c'est une émission de télé à l'époque
12:44on vous écoute Johan Dechêne pour dire un mot dessus
12:47Le livre est évidemment très bon
12:50moi j'ai beaucoup apprécié
12:53évidemment qu'à un moment donné on sort un peu
12:56de ce qui pourrait être réel
12:59pour arriver vraiment dans la fiction
13:02même si le début moi j'ai trouvé ça vraiment très bon
13:05le jeune qui arrive en région parisienne qui est pris sous son aile
13:08par un ancien, franchement c'était super
13:11et puis après on dérive vers le thriller un peu noir
13:14et c'était vraiment génial, moi j'ai adoré le livre et je l'ai dévoré
13:17en même pas quelques jours
13:20On va pas dire dans quelles unités vous êtes
13:23vous avez navigué dans plusieurs unités de la police
13:26le mal-être qui conduit parfois au pire
13:29c'est un peu le même dans toutes les unités
13:32en fonction de l'encadrement, de la dureté des missions
13:35Là j'aurais tendance à vous dire
13:38pour vous donner une réponse précise
13:41il faudrait que ce soit Johan qui vous la donne
13:44moi à mon niveau malheureusement en 25 ans de carrière
13:47j'ai pas développé la police nationale de base
13:50c'est rarement chez les commissaires, la BRI
13:53l'anti-gang, la crime
13:56par rapport aux connaissances que j'ai aussi au tribunal
13:59par rapport aussi à beaucoup de policiers, de juges et de commissaires
14:02à qui je travaille
14:05c'est plutôt basé sur les policiers
14:08la police de base de tous les jours de la rue
14:11c'est David Noladei notre invité
14:14Je me suis permis pour l'association Citestar
14:17mais on va demander à Johan Dechaine son avis
14:20Moi ce que j'en pense
14:23moi je vais prêcher pour mon paroisse
14:26évidemment qu'il y a beaucoup de gardiens de la paix
14:29brigadiers, brigadiers-chefs majeurs qui se suicident
14:32et pas des commandants ni des commissaires
14:35même si ça peut arriver et c'est déjà arrivé
14:38évidemment ils sont moins nombreux
14:41évidemment les pourcentages sont moins importants
14:44mais ça touche évidemment
14:47tous les fonctionnaires de police
14:50même les administratives, vous avez des administratives qui se suicident
14:53ou de la police scientifique aussi
14:56qui se suicide également
14:59donc ça touche tout le monde, vraiment
15:02Alors justement ce qui serait intéressant c'est que vous nous disiez peut-être
15:05à partir de ce qu'on peut lire dans une fiction mais par rapport aussi à tous les témoignages
15:08qu'on a autour de la table, quelles sont les actions principales
15:11de prévention, vous aviez parlé tout à l'heure de la formation
15:14donc vous intervenez au moment de la formation et ça tombe bien
15:17parce qu'on a aussi un formateur derrière le romancier
15:20donc auteur de Styx, qu'est-ce qu'il y a d'autre comme étape
15:23comme moment où on peut faire de la prévention ?
15:26Je pense que la prévention on peut la faire à toute échelle
15:29moi je me souviens quand je suis rentré dans la police, le fait d'évoquer
15:32d'aller voir un psy parce qu'on n'est pas bien
15:35tout de suite les anciens nous disaient attention ça va être marqué dans ton dossier
15:38c'est compliqué, là maintenant c'est plus le cas
15:41j'ai l'occasion en étant dans la formation continue
15:44de voir des collègues qui reviennent de dépression
15:47parce qu'ils n'étaient pas bien et ils en parlent librement
15:50alors ça rentrait dans les détails mais je ne vais pas dire que ça rentrait dans les mœurs
15:53mais c'est plus accessible je trouve
15:56il y a une pluralité de choses qui sont mises en place
15:59notamment par rapport aux cellules psychologiques
16:02il y a les techniques d'optimisation du potentiel qui ont été
16:05mises en place dans la police depuis quelques années et qui fonctionnent plutôt bien
16:08pour le décrire rapidement c'est une formation qui est faite pour
16:11aider les policiers à comprendre par exemple les mécanismes
16:14du sommeil, du stress et leur donner des billes
16:17c'est vraiment une formation à caractère pédagogique qui est faite
16:20uniquement pour le policier, c'est quelque chose qui marche bien
16:23et qui est en plein essor dans la police nationale
16:26bien évidemment ça ne fait pas tout, ce n'est pas un remède
16:29mais je pense qu'il faut quand même souligner qu'il y a beaucoup de choses
16:32qui sont mises en place, on parle beaucoup plus librement
16:35les gens parlent beaucoup plus librement et je pense que la première chose
16:38à faire c'est de parler aussi bien avec ses collègues
16:41ou dans son milieu personnel et c'est ça qui est
16:44à mon sens le plus important, la communication
16:47et sinon petit clin d'œil, vous ne parlez pas
16:50de sport dans tout ça mais peut-être le fait d'en faire
16:53ça peut permettre de...
16:56il y a des créneaux qui sont alloués pour les policiers
16:59pour qu'ils puissent faire du sport librement
17:02mais les policiers sont sportifs, il ne faut pas s'y méprendre
17:05mais en matière de prévention je pense que c'est intéressant
17:08moi j'étais surpris, pour ne pas le citer je venais de la BRI à Paris
17:11et quand je suis arrivé dans le sud de la France je ne savais pas trop à quoi m'attendre
17:14au niveau sportif par rapport à mes collègues
17:17et non, ça court, ça fait du sport, ça fait de la boxe
17:20ils sont vraiment sportifs, n'en doutez pas
17:24Moi je pense qu'il y a quand même trois points importants
17:27que les policiers parlent très peu aujourd'hui et que moi j'ai vécu
17:30parce qu'en tant qu'ancien sportif de haut niveau et en tant
17:33qu'ancien footballeur à l'époque, j'ai été le premier en France
17:36qui avait créé les matchs polices contre jeunes en 87
17:39quand il y a eu la mort de Malik Osekin en 86 à rue de Rennes
17:42et j'avais organisé le premier match de foot à Schoenbierre
17:45à la Marraine, au Bois-la-Baie, là à côté d'où j'habitais
17:48et c'est vrai que c'était un match à l'époque
17:51le ministre m'avait reçu et ne voulait pas le faire
17:54parce qu'il avait peur que ça parte, sachant qu'il y avait eu un an auparavant
17:57les émeutes de Vauz-en-Volin à Lyon
18:00et il y a quelque chose qui fait que la police a vachement changé
18:03et qu'il y a eu beaucoup plus de suicides aujourd'hui
18:06par rapport à avant, et ça je le sais par rapport à des syndicats de police
18:09parce que moi j'ai rencontré beaucoup de syndicats de police
18:12quand je me suis présenté aux élections et j'avais parlé
18:15avec beaucoup de commissaires qui font partie de l'association
18:18beaucoup de gens de la préfecture
18:21et en fait à l'époque il y avait quand même trois axes aussi
18:24qui permettaient aux policiers je pense de mieux vivre
18:27qu'aujourd'hui. Le premier axe c'était qu'il y avait quand même
18:30des commissariats de proximité, ça veut dire qu'à l'époque
18:33il y avait quand même beaucoup plus de policiers qui parlaient avec les citoyens
18:36qui étaient moins à l'écart des citoyens et qui se sentaient
18:39plus proches, de discuter avec les jeunes de quartier
18:42il y avait une meilleure ambiance et une meilleure approche
18:45je me rappelle dans les années 80, 94
18:48parce que c'était vraiment les périodes où là il y avait
18:51vraiment plein de choses qui ont été faites à ce niveau-là
18:54il y avait ce premier point qui était important
18:57il faut aller un petit peu vite David parce que nos invités après vont nous laisser
19:00choses qu'on va en parler après
19:03ce premier point là, déjà les commissariats de proximité qui ont disparu
19:06le deuxième point c'est que moi quand j'avais organisé ces matchs de police
19:09contre jeunes, ça a été répondu dans toute la France, c'était quand même
19:12bien que Sarkozy a donc annulé suite à avoir
19:15suspendu un commissaire pour avoir fait un match de foot
19:18en disant que la police n'était plus là
19:21il avait dit le but c'est pas de faire des matchs de foot
19:24mais d'arrêter les gens, et le troisième point c'est qu'il y avait une vraie formation
19:27des policiers qui étaient à Paris, et aujourd'hui t'as beaucoup
19:30de jeunes comme vous l'avez dit, qui viennent de Toulouse, de la campagne
19:33du sud, où il n'y a pas les mêmes
19:36agrégations de violences dans les quartiers que
19:39aujourd'hui dans les quartiers à Paris-Ile-de-France.
19:42Philippe, peut-être à vous la réponse, puis après on boucle.
19:45Sinon on fait la coupure pub, on boucle comme vous voulez.
19:48Vous voulez qu'on fasse 5 minutes de plus après la pub, parce qu'il faut faire la pub.
19:51Il faut faire la pub et on prend 3 minutes
19:54juste pour... Avec vous, pas de soucis, avec Yohann
19:57il n'y a pas de soucis. On se retrouve, oui,
20:00les vraies voix de Sud Radio, les vraies voix citoyennes, on se retrouve dans quelques instants.
20:03Merci Aurélie.
20:09Radio, les vraies voix qui font bouger la France, 19h20,
20:12les vraies voix citoyennes, Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
20:15Retour des vraies voix citoyennes avec Aurélie Gros,
20:18Stéphane Pellet, on termine avec nos amis policiers.
20:21Aurélie Gros, vous vouliez poser une question ?
20:24Je voulais demander à Philippe de Paris
20:27où est-ce qu'on pouvait acheter son livre, recommander aux auditeurs
20:30évidemment d'aller acheter le livre, parce que ça parle
20:33effectivement, c'est un roman noir, mais c'est un roman qui parle
20:36de la forme de réalité, d'un boulot qui est souvent aussi
20:39admiré par plein de jeunes. Il y a plein de jeunes qui veulent être policiers
20:42et c'est important de lire aussi des livres, donc
20:45où est-ce qu'on peut l'acheter ? Cultura, Amazon, la librairie
20:48Charlemagne. Il faut l'acheter.
20:51L'éditeur, c'est au trouble.
20:54D'accord.
20:57Et comment aider l'association
21:00Peste Policier en détresse, Yohann Dechaîne ?
21:03On peut faire l'utile et l'agréable.
21:06On achète le livre et dedans, Yohann Dechaîne s'exprime
21:09et après, on a toutes les indications.
21:12C'est ça, Yohann ? Non.
21:15Comment on fait, Yohann ?
21:18Il faut remettre le micro en route.
21:21Comment faire ? Vous pouvez faire des dons
21:24à l'association. Chaque don est précieux parce que nous, ça nous
21:27permet d'organiser
21:30notre fonctionnement.
21:33Et puis aussi, ceux qui veulent peuvent venir
21:36nous aider. On a toujours besoin
21:39d'aide pour X raisons. Là, on est en train
21:42de refaire notre site internet
21:45pour qu'on puisse passer directement par le site
21:48pour faire les dons. Et vous êtes présent dans toute la France ?
21:51On est présent dans toute la France et également
21:54dans les territoires d'outre-mer.
21:57On a aussi quelques référents là-bas
22:00qui nous aident énormément. Votre site internet, Yohann ?
22:03C'est www.peps-sos.fr
22:09Voilà une association qui a du peps.
22:12On ne peut pas dire autrement.
22:15Merci beaucoup, Yohann Dechaîne, président
22:18de Peps, policiers en détresse et Philippe de Paris,
22:21auteur de Styx, tout le succès possible
22:24pour votre quatrième ouvrage.
22:27Et vive le sixième, le septième.
22:30Le huitième. J'espère.
22:33Ça peut durer longtemps si on se met à compter. Merci beaucoup à vous.
22:36Tout de suite, on va retrouver David Donnadei,
22:39président de Cité Star.
22:42Et peut-être même un petit son sorti
22:45de derrière les fagots. Non, on n'a pas le lien,
22:48on va le mettre après. On le trouvera tout à l'heure.
22:51On est heureux de recevoir David Donnadei.
22:54J'espère que je prononce bien, cher ami.
22:57Il ne faut pas oublier. Président de Cité Star.
23:00Cité Star, c'est une association
23:03qui est créée maintenant depuis de nombreuses années.
23:06On vous a entendu parler tout à l'heure d'une série
23:09de sujets qui vous tiennent à cœur, évidemment.
23:12La jeunesse, l'enfance, l'adolescence, les liens aussi avec la société.
23:15Vous l'avez dit avec les policiers, mais pas seulement.
23:18Il y a un certain nombre de constats, d'abord, sur lesquels
23:21vous avez démarré votre action. C'est que beaucoup d'enfants,
23:24d'adolescents, subissent des privations matérielles,
23:27d'accès à la connaissance, ont beaucoup moins d'activités
23:30sportives ou culturelles ou d'opportunités sociales
23:33que les autres. Et souvent, ces privations mènent
23:36à une évolution que vous essayez
23:39de faire en sorte qu'elle n'arrive pas,
23:42c'est-à-dire que ça ne se cumule pas dans notre jeunesse.
23:45Vous avez créé cette association, il faudrait que vous racontiez déjà
23:48comment vous l'avez lancée et quel est son objectif ?
23:51Ce n'est pas tout à fait le même objectif
23:54que vous avez dit, donc je ne sais pas
23:57s'il y a eu une mauvaise interprétation, mais nous,
24:00c'est une association qui offre pour les enfants battus et défavorisés
24:03nos quartiers. A la base, au départ, on l'a créé avec Mousse Diouf
24:06en 1998, avec Louise Fernandez, Pascal Selem, Nordine Corici,
24:09Michel Mileau-Gévique. Beaucoup d'anciens footballeurs.
24:12Philippe Candeloro, Jean-Pierre Mocky,
24:15Patrice Laffont, moi, donc que des personnalités du monde sportif,
24:18artistique et médiatique. Aujourd'hui, c'est une association
24:21qui regroupe 300 personnalités. Et en fait, au départ, c'était pour
24:24les enfants défavorisés de bons lieux, par Île-de-France.
24:27Après, on a fait une cellule en 2002
24:30pour les enfants victimes d'agressions sexuelles
24:33et pour les enfants maltraités. Et après, en 2014,
24:36on a créé une cellule avec trois hôpitaux avec lesquels on travaille,
24:39l'hôpital Necker, l'hôpital Rothschild et l'hôpital
24:42Debré et Trousseau,
24:45où là, on travaille pour les enfants malades. Donc nous, ça fait
24:4826 ans. On a entamé même la 27e année qu'on existe.
24:51Et en fait, le but, nous, c'est de... Surtout, il y a plusieurs ateliers.
24:54Il y a l'atelier prévention, radicalisation,
24:57l'atelier civisme, l'atelier
25:00couture, l'atelier boxe, l'atelier théâtre, l'atelier danse,
25:03l'atelier de devoir tous les soirs
25:0617h à 19h pour les enfants de 5 à 12 ans,
25:09donc dans le 20e arrondissement. Donc on a quand même
25:12un travail qui est étruit et on a surtout beaucoup d'agréments. Donc ministère de la justice,
25:15l'intérieur, la CAF et ministère des sports. – Mais vous êtes basé
25:18uniquement en Ile-de-France pour le moment ? – Alors nous, en fait, on a
25:21le siège dans le 20e arrondissement. – Oui, dans le Paris intramuros.
25:24– Voilà, on travaille pour les enfants victimes d'agressions sexuelles, pour les enfants défavorisés
25:27et maltraités de Paris-Ile-de-France, parce qu'après, c'est très très très dur
25:30de faire toute la France. Et par contre, on a une antenne qui est au
25:33Maroc, où on est depuis maintenant, depuis 2003,
25:36donc ça fait… – 22 ans. – Voilà, 22 ans. On travaille
25:39avec Sa Majesté Momet 6, comment dire, sous le haut patronage
25:42Sa Majesté Momet 6, pour les enfants SOS Village d'Enfants,
25:45qui est aussi une association d'enfants maltraités, battus, abandonnés,
25:48orphelins, qui coïncide avec notre approche d'objectivité
25:51sociale et pédagogique et éducative de l'association.
25:54Donc on travaille avec eux. Et on avait une structure au Sénégal
25:57qu'on avait ouverte avec Mousse Diouf. Malheureusement, on l'a fermée
26:00en 2010, parce que comme Mousse Diouf est décédé,
26:03malheureusement, on ne pouvait pas la continuer.
26:06– Vous êtes basé déjà au départ à Paris XXe. Avant tout,
26:09on pense en général que Paris intra-muros, rien qu'au prix du mètre carré,
26:12c'est un endroit plutôt favorisé. Et pas du tout, il y a aussi
26:15de la pauvreté, même pas mal de pauvreté. – Dans le XXe,
26:18c'est quand même un des quartiers les plus populaires de Paris-Ile-de-France.
26:21– Mais c'est quand même plus cher le mètre carré dans le XXe que dans 90%
26:24des villes de province. – Ça je ne savais pas, vous me l'apprenez.
26:27– Je ne suis pas dans l'immobilier. – J'ai passé la moitié de Belgique
26:30en province. – Je vous crois, mais je ne suis pas dans l'immobilier.
26:33Donc moi, je n'ai pas fait le mètre carré. – Mais il y a quand même
26:36des alliements sociaux. – Mais c'est un quartier très populaire.
26:39Dans le XXe, c'est quand même 18, 19, 20, 11 et 12ème,
26:42c'est quand même assez populaire. C'est quand même pas
26:45les quartiers les plus riches de Paris. – Ça c'est clair que c'est pas
26:48le 8ème, le 16ème et le 7ème, on est bien d'accord. – Mais il y a des enfants,
26:51il faut rassurer, il y a quand même des enfants défavorisés dans le 15ème
26:54avec Philippe Goujon, le maire, il y en avait dans le 16ème aussi
26:57avec Claude Goasguen qui n'est plus là et maintenant avec son nouveau,
27:00Jérémy Redler, mais il y a quand même des enfants défavorisés aussi
27:03dans le 17ème, beaucoup moins que dans le 20ème, 19ème ou 18ème.
27:06Mais au fur et à mesure, on sait aussi les bons lieux. – Alors, quelle est votre
27:09actualité, David, finalement, et qu'est-ce qui fait qu'il y a peu de temps,
27:12je crois que vous avez organisé une magnifique soirée pour lever des fonds.
27:15Quelle est l'actualité de l'association qui donc, depuis pratiquement
27:18plus d'un quart de siècle maintenant, agit en faveur des enfants,
27:21en faveur des enfants, comme vous l'avez dit, maltraités éventuellement
27:24ou plus que ça, malheureusement. – L'équipe d'agression.
27:27Chaque année, on organise le plus grand dîner de gala de France qui nous permet
27:30de récolter des fonds et avec ça, c'est quand même pratiquement 60%, 70%.
27:33– Le plus grand dîner de gala, expliquez ce que c'est à nos auditeurs.
27:36– En fait, le plus grand dîner de gala de France, c'est un dîner où on invite
27:39toutes les personnalités. Nous, chaque année, il y a entre 80 et 95 personnalités
27:42dans une seule soirée, donc à part le Festival de Cannes ou Energy Music Awards,
27:45vous n'avez pas 90 personnalités. – Ou les Césars.
27:48– Ou les Césars, oui, voilà, les trucs qui sont faits avec TF1.
27:51– Les Césars du foot, c'est pas les Césars du foot, c'est les Jeux.
27:54– Non, le UNFP, voilà, le truc, mais après, c'est les gros trucs avec les chaînes TF1
27:57ou qui est politisé, voilà le truc, mais je veux dire…
28:00– Près d'une centaine de stars, personnalités sont là.
28:03– Voilà, il y a quand même une centaine de personnalités dans une soirée,
28:06ça n'existe pas en France, et donc on récolte des fonds, ce qui nous a permis déjà
28:09pour l'arbre de Noël, le 5 janvier, de faire venir 135 gamins des favorisés
28:12et maltraités, donc 35 de la fondation Rothschild des enfants malades et abandonnés
28:15dans le quartier des favorisés, où il y avait quand même Champigny,
28:18le maire de Champigny-Laurant-Jeanne, il y en avait du 20e, il y en avait du 12e,
28:21donc voilà, mélangés, donc à peu près 40 par-ci, par-là,
28:24et on avait à peu près 140 gamins cette année, donc 45 de plus que l'année dernière.
28:28Chaque année, comment dire, on fait partir des enfants des favorisés aussi
28:31en juillet et août, donc 50 enfants au mois de juillet,
28:34à, comment on appelle ça, dans l'Hérault, à côté de Montpellier,
28:37et aussi, comment dire, en Vendée, à Saint-Jean-de-Mont.
28:40– Saint-Jean-de-Mont, oui.
28:41– Voilà, donc on fait 50 gamins au mois de juillet, 50 gamins au mois d'août,
28:44après, sur fonction de l'argent, il y a des années où on en vend à 60,
28:47d'autres à 50, sur fonction des recettes qu'on récolte,
28:49et on fait l'aide de devoir tous les jours pour l'association.
28:52– Et comment vous identifiez les enfants ?
28:55– On ne travaillait qu'avec les services S.A.S., comment dire, des mairies,
28:58centre d'accent social, avec Laurent-Jeanne, Jacques-Martin,
29:01avec les maires du 11e, 12e, 16e…
29:03– De l'Île-de-France.
29:04– On travaillait avec les maires parce que c'est eux qu'on aime.
29:06– Si des maires de l'Île-de-France, qui ont des quartiers prioritaires,
29:10ont besoin d'aide et veulent travailler avec vous,
29:13ils peuvent vous contacter et vous pouvez mettre en place des assurances avec eux.
29:16– Bien sûr, on espère même que Coudray, l'année prochaine,
29:18aura des enfants pour l'arbre de Noël.
29:20Cette année, on voulait t'inviter mais tu n'avais pas pu venir,
29:23donc on espère pour l'année prochaine, pourquoi pas.
29:25Mais oui, le but c'est ça.
29:26En fait, nous on travaille surtout avec les mairies, pourquoi ?
29:28Parce que les mairies et les CAF ont les listes des enfants les plus défavorisés.
29:32Le but ce n'est pas de ramener des enfants qui vivent dans le 16e,
29:36qui ont tout et qui manquent de rien.
29:38C'est surtout les enfants.
29:40Quand on travaille avec Laurent Jeanne, la mairie, le centre d'action sociale
29:42et le service des sports, on sait que…
29:44– Laurent Jeanne, puisque ça fait deux fois que vous le citez,
29:46l'excellent maire de Champigny-sur-Marne.
29:48– Ah oui, on travaille beaucoup avec lui, il est très très bien,
29:50comme Jacques Martin…
29:51– Maire qui avait reçu le label « Territoire engagé pour la citoyenneté ».
29:55Vraiment de idéal citoyen.
29:57– Et voilà.
29:58– Donc on connaît bien Laurent Jeanne, qu'on salue ce soir.
30:02– C'est un très bon maire.
30:03– Quel est le profil des enfants défavorisés dans un coin comme Paris 20e par exemple ?
30:08C'est des familles monoparentales, parents au chômage de longue durée, c'est quoi ?
30:11– Si je vais trop, parce qu'il ne faut pas être hypocrite,
30:13mais après je ne veux pas que ça soit interprété comme discriminatoire ou un truc.
30:16– Ça restera entre nous.
30:18– Il faut dire la vérité, 99,9% des enfants défavorisés avec lesquels nous travaillons,
30:25ce sont des gamins, des Français bien sûr, ils sont en France,
30:28des Français mais de confession musulmane et de type subsaharienne, africaine ou maghrébine.
30:33Il y a très peu de Français, très peu de Portugais, très peu d'Italiens ou de Juifs,
30:37on n'en a vraiment pas, c'est 99,9%, l'arbre de Noël sur 140 gamins,
30:41il y avait peut-être 15 Blancs et 2-3 Portugais.
30:45C'est beaucoup de cette enfance-là.
30:48– On peut peut-être présenter les choses autrement.
30:50– Oui, c'est pas discriminatoire.
30:51– En tous les cas, on a des enfants essentiellement issus des quartiers dits défavorisés,
30:55des quartiers en géographie prioritaire.
30:58– Oui, je ne dirais pas les quartiers, parce qu'il y a des quartiers
31:00qui sont très bien aménagés, on a mis des milliards sur les quartiers.
31:03C'est aussi une question d'éducation des parents.
31:05– Oui, mais ça ne change pas, les enfants sont issus de ces quartiers-là quand même.
31:10– Exactement, il y a beaucoup d'enfants qui sont issus de ces quartiers
31:13parce qu'il y a des familles qui en font plusieurs et qui n'ont pas les moyens
31:16et c'est là où il y a un vrai problème, quand tu n'as pas les moyens,
31:19pourquoi faire autant d'enfants ?
31:20Et surtout, il y a aussi ce problème d'éducation des parents
31:22qui font beaucoup d'enfants pour les allocations familiales.
31:24Il faut le dire, il ne faut pas se le cacher, nous on le voit aussi à l'association,
31:27on tape sur des parents parce qu'il y en a certains,
31:29ils croient que tout leur est permis, ils font des gains,
31:31mais qui ne sont pas actifs aussi dans la vie éducative, sociale ou pédagogique
31:35de leur enfant ou du quartier.
31:36– Et alors donnez-nous, David, les chiffres principaux de votre association,
31:42vous levez combien de moyens et d'argent par an environ
31:45et donc combien d'enfants sont concernés par toutes vos actions ?
31:48– Nous sur l'année, les actions pour les enfants,
31:51on a à peu près sur l'année, je compte, de toutes les actions,
31:54on doit être sur 450 enfants avec lesquels on s'occupe,
31:59avec lesquels on travaille sur l'année, on compte dans l'arbre de Noël,
32:01les devoirs, les sorties au Astérix.
32:03– Et tout ça, ça mobilise quel budget alors ?
32:05– Le budget, nous, c'est un budget différent,
32:07parce qu'on est la seule association en France, sur les pratiquement 78 000 associations,
32:12qui n'a jamais eu de subventions municipales, régionales, départementales,
32:15c'est-à-dire que nous, c'est que des partenaires privés.
32:17Le budget annuel de l'association, il tourne à peu près à 25 000 euros,
32:21ce qui n'est pas énorme, mais par contre,
32:23on a pratiquement 130 000 euros de dons, de dotations gratuites
32:29des partenaires qui ont besoin d'avoir cet argent.
32:31– Vous recherchez des bénévoles qui peuvent vous aider dans les deux devoirs ?
32:35– Oui, bien sûr.
32:36– C'est une question.
32:37– Pour les deux devoirs, on a des éducateurs qui sont spécialisés
32:39et qui sont détachés du ministère de la Justice,
32:41donc nous, on a déjà des accords.
32:43Donc on travaille déjà avec des éducateurs spécialisés,
32:45mais après, on peut avoir des bénévoles sur des sorties,
32:47des trucs comme ça, oui, pourquoi pas,
32:48mais après, on a quand même déjà pas mal, beaucoup de bénévoles à l'association.
32:52– Donc quand une mairie contractualise avec vous, entre guillemets,
32:56ils ne vous versent pas de subventions,
32:58et vous prenez les fichiers et vous occupez les enfants.
33:01– Nous, on n'a jamais eu de subventions publiques,
33:04c'est-à-dire que moi, j'estimais qu'en 98, quand j'ai créé l'association,
33:08j'avais fait ce concept-là, tout le monde m'a pris pour un fou,
33:11j'ai dit, une association, le but, le président, le rôle,
33:13c'est d'aller chercher des partenaires privés,
33:15c'est pas de demander du fric, comment dire, aux citoyens,
33:17pour faire le travail de l'État, parce que c'est un travail de l'État.
33:20Donc du coup, on a fait, comment dire, les partenaires privés,
33:22et aujourd'hui, nous, pendant que les autres associations
33:24se cassent la gueule dans les quartiers,
33:25parce qu'ils n'ont pas d'argent, ils attendent des subventions,
33:27nous, on marche très bien, et c'est aujourd'hui que là,
33:29qu'on voit que c'est une référence pour nous.
33:31– Les vraies voix citoyennes, 19h43, on se retrouve dans quelques instants
33:34avec Dany Denadéi pour parler de cette belle association Cité Star.
33:38Cité avec un T, pas avec un N, pas Ciné Star.
33:41On se retrouve dans quelques instants.
33:43– Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
33:46– C'est un grand plaisir maintenant qu'on a la Sud Radio sur Lyon,
33:50et la famille grandit, c'est une super nouvelle.
33:52– Sud Radio, parlons vrai.
33:55Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France,
33:5819h20, les vraies voix citoyennes, Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
34:03– Retour des vraies voix citoyennes avec bien évidemment Aurélie Gros et Stéphane Pelé,
34:07on reçoit David Denadéi, président de Cité Star,
34:10une association qui vient en aide aux enfants défavorisés, Stéphane.
34:14– Eh oui, nous sommes heureux de recevoir cette association
34:17qui maintenant a plus d'un quart de siècle, c'est énorme.
34:20Alors vous allez me dire, un quart de siècle, c'est finalement l'an 2000,
34:22c'est il n'y a pas si longtemps que ça.
34:24Oui, parce qu'on est en 2025, ça n'a pas l'air comme ça.
34:27– Non mais je vous arrête, elle a été fondée en 98,
34:29une année bien plus importante que l'an 2000.
34:31– Exactement.
34:32– Parce que la France a gagné sa première Coupe du Monde, évidemment.
34:35– Tout à fait, même moi je le sais.
34:37– Et on l'a créée juste après la Coupe du Monde, le 9 août, juste après la Coupe du Monde.
34:42– Alors voilà, dans Maxime me dit, mais 2000 c'est important, on gagne l'euro,
34:45mais désolé, on l'avait déjà gagné en 84 la Coupe du Monde, la première c'est 98.
34:49– Je vous rappelle qu'après c'est une émission de rugby, donc arrêtez un peu avec ça.
34:52– Il y a eu loin d'indigner des bêtises, parce qu'en plus en an 2000,
34:54ils ne méritaient pas la France, mais bon je pars après.
34:56– Ah si, si, si.
34:57– L'Italie méritait 100 fois.
34:59– Il y a une émission je crois pour le foot.
35:01– Oui, demain soir.
35:02– On en officie d'ailleurs avec Maxime.
35:05– Donc David, votre constat, malheureusement moins plaisant que nos plaisanteries autour du football,
35:10c'est quand même que des enfants peuvent être maltraités, violentés,
35:13et finalement petit à petit s'éloignent d'un parcours, d'un cursus, disons plus classique.
35:19Finalement ils loupent un certain nombre d'étapes des fois dans leur vie,
35:22des choses aussi tellement sensibles presque, qui sont des questions de tendresse.
35:26Noël, vous en parliez, vous organisez le Noël des enfants, vous organisez les cours du soir.
35:30Donc il y a 25 ans, vous avez cette prise de conscience, vous mobilisez énormément de monde,
35:34vous disiez d'ailleurs que vous avez l'un des plus gros dîners de gala en France
35:38avec près d'une centaine de personnalités et de stars.
35:40Et finalement, qu'est-ce que vous auriez envie de demander aux pouvoirs publics,
35:44même si vous avez expliqué que vous travaillez sans subvention et avec que de l'aide privée finalement,
35:49qu'est-ce que vous attendez des ministres actuels et du Premier ministre pour l'enfance, l'enfance en danger ?
35:54– C'est une très bonne question, j'attendais que tu la poses parce que je voulais en parler sur tout ça,
35:58parce que moi je suis un des seuls en France avec Bruno Solo,
36:00et quand on parle de ça, c'est très difficile, il y a très peu de radios qui nous accueillent
36:04quand on parle d'enfants maltraités, victimes d'agressions sexuelles,
36:07et je trouve qu'en France, on a un vrai problème avec les politiques,
36:10et je le dis comme je le pense, ça plaît ou ça ne plaît pas,
36:12mais je pense qu'on a un gouvernement qui est quand même, je le dis comme je le pense,
36:16qui est axé avec beaucoup de gens qui pour moi sont des pédophiles, je le dis comme je le pense.
36:19– Alors ça c'est votre responsabilité ? – Oui, c'est ma responsabilité, tout à fait,
36:22je le dis comme je le pense, et je le dis avec Bruno Solo, il l'a dit aussi,
36:27c'est qu'en fait, on n'a jamais créé de ministère de l'enfance,
36:30on a toujours dit qu'on allait le faire,
36:32Macron avait dit qu'il le ferait, il ne l'a jamais fait,
36:34Sarkozy avait dit qu'il le ferait, il ne l'a jamais fait,
36:36Hollande avait dit qu'il le ferait, il ne l'avait jamais fait,
36:39et le seul qui en avait un petit peu parlé, qui avait fait un peu plus d'actions à l'époque,
36:43c'était Chirac et Jean Tiberi qui étaient maires de Paris à l'époque sur ces actions-là.
36:46Mais en France, vous vous apercevez qu'on parle toujours des violences conjugales aux femmes,
36:50qu'il y a plein de gens qui sont invités sur tous les plateaux télé
36:52pour débattre sur les violences conjugales.
36:54Je suis d'accord avec toi Stéphane,
36:57mais si on veut parler de réalité dans le monde aujourd'hui,
37:00il y a 12 millions de femmes qui sont maltraitées, qui sont violentées,
37:03il faut en parler parce que la maltraitance et la violence,
37:05quelle que soit, pour qui que ce soit, il faut en parler,
37:07mais il y a quand même 78 millions d'enfants dans le monde
37:10qui sont maltraités, violentés, tués, agressés.
37:12Quelquefois il y a un lien d'ailleurs.
37:14Oui, il y a un lien entre les violences faites aux femmes
37:16et les violences sur enfants et les violences à travers familial.
37:19Aujourd'hui sur le chiffre des ministères de la Justice, très peu,
37:22c'est peut-être 3 ou 4%, très peu par contre,
37:24il y a un lien énormément qui est fait souvent par des politiques
37:27ou qui est fait par des réseaux.
37:29On voit aujourd'hui le gang des Pakistanais en Angleterre,
37:32250 millions d'enfants violés et battus, on n'en parle pas.
37:35C'est ça aussi qu'il faut dire.
37:37Ma question c'était, qu'est-ce qu'on peut faire ?
37:40Stéphane, tu me parles de qu'est-ce qu'on peut faire,
37:43c'est qu'aujourd'hui il faudrait que les gouvernements
37:46aient un peu plus de coronesse et puissent condamner tout ce genre de choses.
37:51Quand on voit qu'aujourd'hui en Angleterre, on cache,
37:53le Congrès, les députés votent une contre-enquête
37:56pour pas, comment dire, qu'on dise pourquoi,
37:58parce qu'on sait qu'il y a des gens impliqués.
38:00– Non, ils ont voté pour qu'il n'y ait pas de commission d'enquête parlementaire,
38:02c'est la Chambre des communes qui a voté ça l'année dernière.
38:04– Voilà, parce qu'ils enquêtent sur ça, donc c'est quand même grave,
38:06ça veut dire qu'il y a 300...
38:07– On est d'accord qu'en Angleterre c'est très grave.
38:09– Mais c'est clair, mais en France il y a des choses comme ça Philippe,
38:11mais on le cache, il faut le dire, on le cache.
38:13Quand ils viennent à Marrakech, on sait ce qu'ils ont fait,
38:15et le dernier débat, voilà, je le lis, c'est pour ça,
38:18je ne vais pas donner les noms, mais je dis,
38:20il y a des choses aujourd'hui, tu me poses cette question
38:22qui est très intelligente et personne n'en parle,
38:24c'est qu'à chaque fois qu'on va dans une radio
38:26où on parle de ces choses-là, tout de suite c'est tabou pour tout le monde.
38:28Non, c'est pas tabou pour les femmes, c'est tabou pour les enfants,
38:30et moi ça, ça m'agace.
38:31– Les mesures qu'on pourrait prendre, il y a des mesures sur le plan judiciaire,
38:34alors ça serait...
38:35– Mais aujourd'hui le plan judiciaire c'est quoi ?
38:37Les éducateurs comme moi qui ont travaillé à la PGJ,
38:39Protection judiciaire de la jeunesse,
38:40aujourd'hui il y a un éducateur sur deux qui démissionne
38:42parce qu'il en a ras-le-bol, parce qu'il est mal payé,
38:44enfin mal payé par rapport au travail, il fait le travail pour six,
38:47c'est que la justice, comment dire, la loi des mineurs 45,
38:50il faudrait la changer, on la lâche aussi,
38:52il y a des gens, comment dire, des parents qui sont remis en liberté
38:55et qui reprennent leurs enfants qui ont été maltraités,
38:57donc il y a un problème qui est une synthèse,
38:59ça veut dire que le gouvernement ne fait rien,
39:01tout ce qui touche sur la violence faite aux enfants,
39:04et il y a un panoply, ça veut dire, la panoply c'est quoi ?
39:06C'est la justice, c'est comment ça s'appelle,
39:08c'est les enfants comme à l'époque à l'ADAS,
39:11moi j'ai été à l'ADAS, j'ai pas honte de le dire,
39:13j'étais un enfant de l'ADAS, moi j'étais un enfant qui a été maltraité,
39:16j'étais un enfant qui a été à l'ADAS, comment dire,
39:18de 6 ans à 16 ans, à l'Arbre de Noël,
39:20j'ai retrouvé deux des éducateurs qui étaient là,
39:22qui m'avaient éduqué, comment dire, 40 ans après,
39:24mais je suis fier d'avoir eu des éducateurs à l'époque
39:26qui étaient capables de mettre des tartes,
39:27de mettre des coups de martinet,
39:28de me remettre dans le droit chemin,
39:29de savoir ce que c'est la collectivité,
39:31ça m'a permis de faire la carrière et d'être ce que je suis aujourd'hui,
39:33sinon j'aurais été un délinquant.
39:35Et aujourd'hui, tout ça, on ne peut plus,
39:36on ne peut plus, comment dire, engueuler un gamin,
39:38on ne peut plus, comment dire, lui mettre une fessée,
39:39sinon se retrouver au tribunal,
39:40on a tout fait, tout fait, pour, comment ça s'appelle,
39:43quelque part, batteler, comment dire,
39:45le droit de l'enfance, même sur les droits,
39:47l'avion, l'avion, c'est pas que de tabasser à longueur de journée,
39:49mais de temps en temps, une paire de gifles,
39:51ou un truc, ça n'a pas fait de mal,
39:52ça ne nous a pas fait de mal en 1940,
39:53ou en 50, 60, 70, 80,
40:02comment dire, sur l'enfance,
40:03et aussi condamner tous les gens,
40:05tous les gens qui protègent, comment dire,
40:07ces réseaux, que ce soit au plus haut niveau,
40:09parce que c'est généralement au plus haut niveau,
40:11et ça, on n'en parle pas,
40:12et ça se fait beaucoup, comment dire, en Europe,
40:13mais on ne le dit pas,
40:14et on fait la morale, après, aux pays africains,
40:16aux pays d'Asie, en disant, oui, non,
40:18droit de l'homme, alors qu'en France,
40:19on est un des pays où il y a le plus de pédophilie,
40:21il faut le dire aussi, il ne faut pas se le cacher.
40:22Donc ça, c'est votre alerte,
40:24cri d'alarme sur l'enfance en danger,
40:26et puis il y a l'action des associations,
40:32pour vous faciliter aussi votre travail,
40:34vous travaillez d'ailleurs très très bien
40:35avec les collectivités locales, je crois.
40:36– Oui, non, mais moi, j'attends pas d'aide,
40:38que ce soit financièrement ou rien de l'État,
40:40moi j'attends surtout que le gouvernement,
40:42qu'il y ait un président,
40:44qu'il y ait, excusez-moi, le Coronest,
40:45de créer un vrai ministère,
40:47pour sauver l'enfance,
40:48et surtout, que tous les gens,
40:50tous les gens, tous les gens,
40:52qui touchent, comment dire, aux enfants,
40:54doivent être punis, mais de manière violente,
40:56quand je vois des, excusez-moi,
40:57je vois des gens sur des plateaux télé,
40:58à BFM ou AC News,
40:59qui parlent encore, et qui ont touché des enfants,
41:01excusez-moi, moi ça me…
41:03– Ça c'est votre point de vue,
41:04moi je ne sais pas de qui vous parlez…
41:05– Je ne donne pas de nom,
41:06Philippe, je te dis qu'il y a des gens…
41:07– Dans ces cas-là, il ne faut mieux pas en parler,
41:09parce que c'est pour ne pas donner de nom,
41:11on ne va pas donner les noms ici…
41:13– Si tu veux moi y réfléchir, moi j'ai pas peur,
41:15voilà, mais il y a beaucoup de…
41:17– Non, en fait, vous souhaitez que tout le monde
41:19prenne ses responsabilités,
41:20et que ce sujet-là, soit enfin remis sur la table,
41:25et qu'on puisse en parler relativement librement,
41:27d'ailleurs, on a des associations
41:29sur le viol sur enfants,
41:31comme Colosse au pied d'argile,
41:33qui se bat…
41:34– Avec un ancien rugbyman,
41:35il y a même eu un film qui avait été fait
41:36avec Éric Cantona…
41:37– Et c'est vrai que ce sont des sujets relativement tabous,
41:39qui sont toujours un petit peu mis sous le tapis,
41:42et donc demander au gouvernement
41:44de prendre en considération
41:46et de montrer qu'il y a une vraie volonté politique
41:48à travers un ministère dédié.
41:50– La même politique qu'on peut faire,
41:51comment dire, pour les violences faites aux femmes.
41:53Le problème, c'est que pour les violences faites aux femmes,
41:54on en parle énormément,
41:55surtout pour les plateaux,
41:56mais pas pour les enfants.
41:57– Et comment aider votre association ?
41:59– Bah, nous, à part donner des dons, voilà.
42:03– Mais comment est-ce qu'on peut vous aider ?
42:05Site web ?
42:06– Non, non, ils peuvent aller,
42:07comment ça s'appelle ?
42:08D'abord, ils peuvent envoyer de l'argent par chèque,
42:10bancaire, à l'association Cité Star,
42:12qui est située aux 40 rues des Amandiers, Paris XXe,
42:15ou sinon, allez, il y a un site internet
42:17qui s'appelle citestar.com,
42:19et là, il y a tout dessus,
42:21c'est un nouveau site tout neuf,
42:23qui est magnifique,
42:24tout est abrogé dedans,
42:25où on peut tout faire,
42:26comment ça s'appelle ?
42:27– Citéstar.com pour faire des dons,
42:29et en tant que collectivité,
42:31si vous souhaitez aider vos enfants du CCAS,
42:34vous pouvez également vous adresser à Cité Star.
42:37– Oui, et on peut donner un numéro de téléphone,
42:39c'est le 06 25 63 04 18 pour l'association,
42:43et il y a un mail,
42:44c'est association.citestar.gmail.com, voilà.
42:47– Merci beaucoup.
42:48– Merci David.
42:49– Merci David Denadé.
42:50Et maintenant, on va parler rugby
42:51avec les vrais voix du rugby,
42:53François Triot, bonsoir.
42:55– Bonsoir Olivier,
42:56bonsoir Philippe,
42:57bonsoir Stéphane,
42:58et bonsoir Monsieur.
42:59– Bonsoir.
43:00– Au moins qu'on puisse dire
43:01qu'on a eu un week-end mouvementé
43:02en Coupe d'Europe,
43:03avec des grosses déceptions,
43:04le poteau de La Rochelle à la dernière seconde,
43:06les belles victoires magnifiques
43:08de Bordeaux à Exeter
43:10ou du Stade Toulousain à Durban.
43:12– Oui, ça va,
43:13on règne quand même sur la compétition,
43:16alors c'est une Europe continentale
43:17avec aussi l'Afrique du Sud.
43:19– Qui n'est pas franchement d'Europe,
43:20si on regarde la carte,
43:21mais bon.
43:22– C'est une question d'argent.
43:24– On joue avec un ballon ovale,
43:25donc parfois tout n'est pas très géométrique.
43:28Mais en tout cas,
43:29il y a trois qualifiés,
43:30on va en parler,
43:31on aura avec nous un des qualifiés
43:33qui est Toulon,
43:34on aura Esteban Abadi
43:35qui sera avec nous,
43:363ème ligne de Toulon.
43:37On parlera du 15 de France
43:38parce que mercredi,
43:39il y aura une liste de 42 joueurs
43:40qui seront présélectionnés
43:41pour le tournoi
43:42qui va débuter fin janvier.
43:43Et puis on parlera également
43:44du stade français,
43:45Mathieu Blain,
43:46et on aura un ancien,
43:47Laurent Cabane,
43:48qui sera avec nous.
43:49– Magnifique, Laurent Cabane.
43:50– Ancien 3ème ligne.
43:51– Et alors franchement,
43:52quelle remontée du stade français
43:53contre Northampton
43:54samedi dernier.
43:55Alors celle-là,
43:56elle était belle.
43:57– Philippe,
43:58si tu veux rester dans l'émission,
43:59tu peux,
44:00t'es bienvenu.
44:01– On voit qu'il aime
44:02Philippe le rugby.
44:03– Allez,
44:04on se retrouve tout de suite
44:05avec François Trio
44:06et sa bande pour les vraies
44:07voix du rugby.