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Les Vraies Voix avec Yannick Mireur, politologue, fondateur de Nexus Forum, auteur de « Populisme smart - Le retour du politique dans le peuple ou comment y répondre » aux éditions VA


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Transcription
00:00VRAIE VOIX SUD RADIO
00:02Emmanuel Macron vient tout juste de nommer François Bayrou.
00:05François Bayrou, l'homme, l'un des artisans de la victoire de 2017 a été nommé Premier Ministre.
00:11Le Président de la République a nommé François Bayrou Premier Ministre
00:14et il l'a chargé de former un gouvernement.
00:17C'est aussi simple que ça, ça tient sur deux lignes, une ligne et demie à peine.
00:22Monsieur Macron vient d'amuser la galerie pendant une semaine quand même.
00:25Tout ça ressemble quand même furieusement à du mauvais vaudville.
00:28On a passé une semaine, les dernières 48 heures et les dernières heures dans un cinéma absolu.
00:34Emmanuel Macron est un Président bonkerisé qui a fait le choix d'un nouveau Premier Ministre.
00:40Ce nouveau Premier Ministre doit prendre en considération la nouvelle donne politique.
00:46Et le Premier Ministre semble isolé, avec peu de soutien venant des grands partis
00:51entre Alliances Fragiles et Risques de Motion de Censure.
00:54François Bayrou est-il un homme seul face aux blocs politiques ?
00:57Alors parlons vrai, le retour des partis, comme disait le Général de Gaulle,
01:00était-il inéluctable vu le paysage politique de l'Assemblée Nationale ?
01:04Et à cette question, face aux partis, Bayrou est-il un homme seul ?
01:07Vous dites oui à 86%. Voulez réagir au délai ?
01:10Vraie voie, attendez vos appels au 0826 300 300.
01:13Notre invitée pour en parler, Yannick Mireur, est avec nous, politologue, fondateur de Nexus Forum,
01:19auteur de Populisme Smart, le retour du politique dans le peuple ou comment y répondre aux éditions VA.
01:25Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation à Sud Radio.
01:29Philippe Bilger, Monsieur le Premier Ministre est-il seul face aux autres ?
01:34S'il est seul, je pense que c'est sa force.
01:39La question de Sud Radio laisse penser qu'il serait, si j'ai bien compris,
01:48en quelque sorte le geôlier ou plutôt prisonnier des partis.
01:53Je ne crois pas, c'est même l'inverse, puisqu'il a répété en permanence, François Bayrou,
01:59qu'en réalité, il n'avait pas composé un gouvernement pour les partis, mais pour la France.
02:05Alors je vais très vite, parce que je pourrais être intarissable.
02:09N'éprouverais-je pas une empathie humaine et politique pour François Bayrou
02:16que j'aurais de toute manière envie de le défendre contre tous ceux qui l'attaquent
02:22avec une sorte d'étrange volupté sans se préoccuper du futur.
02:27Et sa grande chance, malgré l'apparente détestation ou au moins hostilité du Parti Socialiste,
02:36c'est que précisément ce parti est tout de même assez conscient qu'après Michel Barnier,
02:43il faut recouvrir une forme de lucidité politique qu'on ne peut pas se permettre de mettre la France à bas.
02:50– François Soussoni. – Bayrou, seul contre tous, c'est sa marque de fabrique.
02:55C'est sa manière d'être d'ailleurs, de condamner le système, de dénoncer le système
03:01et de dire que lui, il va être capable de faire différemment.
03:04Donc en tout cas, il est complètement dans ce qu'il aime faire.
03:08Les partis de la troisième et les partis de la fin, j'allais dire la fin de la cinquième, presque un lapsus,
03:14de cette période ne sont plus les mêmes.
03:17Et on le voit bien d'ailleurs.
03:19Et d'ailleurs, le parti du Président de la République, il n'est presque pas au gouvernement.
03:24Attal, qui en est le secrétaire général, s'est fait quasiment enlever tous les proches qui étaient dans le gouvernement.
03:29– C'est deux plus proches qui ont été dans le gouvernement, Antoine Armand et Anne Jeuneté.
03:33– Absolument, et violemment même.
03:36Donc Bayrou, il fait du Bayrou en disant, moi je vais faire sans les partis,
03:40peut-être contre les partis, mais pour les français, comme on l'a dit.
03:44Donc je pense qu'effectivement, il est dans ce rôle.
03:46Est-ce que ça tiendra ? Je pense que oui.
03:48Tant qu'il serait capable de bien traiter, entre guillemets, le Rassemblement national,
03:52en particulier lors du budget qu'il veut présenter au mois de janvier, ça peut tenir.
03:56Il ne doit pas compter sur le Parti Socialiste, qui malheureusement a basculé dans autre chose.
04:00Le Parti Socialiste aurait pu être une force d'appoint, il ne le sera pas.
04:04Donc moi je pense que ça peut tenir, si effectivement il est capable de faire un budget
04:07où il n'y a pas trop de prélèvements sociaux et fiscaux,
04:10et où effectivement le RN dit, dans ce cas-là j'y vais.
04:13– Joseph Touvenel.
04:14– Alors quand on raisonne avec les partis, on raisonne les partis,
04:17ils ont des options, on connaissait le Parti Socialiste,
04:20qui était normalement socialiste avant de virer je ne sais pas trop quoi,
04:23le Parti Communiste, le RPR, etc.
04:27Aujourd'hui en fait, il n'y a plus ces partis, il n'y en a plus que deux.
04:30LFI, Rassemblement national.
04:32Donc de toute façon, François Bayrou, lui ce qu'il a fait,
04:35il ne peut pas s'appuyer sur des partis qui idéologiquement n'existent plus.
04:38Il passe de l'un à l'autre, il n'y a qu'à voir comment on est ministre d'un côté,
04:42ministre de l'autre, etc.
04:44Donc à la fois il est seul, et à la fois il est au centre du jeu.
04:48Mais un Premier ministre de la Ve République qui ne peut pas s'appuyer sur une majorité
04:53sera forcément toujours seul.
04:55La seule chose, c'est qu'il ne s'appuie pas sur des partis,
04:57mais il s'appuie sur la nomenclatura parisienne qu'on retrouve.
05:00Et on retrouve Mme Elisabeth Borne qui revient au gouvernement.
05:03Tous ces gens-là fonctionnent entre eux,
05:06et visiblement ils ne se rendent pas compte que dans le pays,
05:09ça soulève de plus en plus de colère.
05:11Yannick Miller, vous êtes politologue, fondateur de Nexus Forum
05:14et auteur de Populisme Smart,
05:16le retour du politique dans le peuple ou comment y répondre,
05:18publié aux éditions VA.
05:20Est-ce que quelque part, on n'assiste pas au grand retour de la 4ème République ?
05:24Et ça, c'était d'ailleurs très mal terminé.
05:26Je ne suis pas certain qu'on puisse dire ça.
05:29Je pense que la situation,
05:31l'adversité dans laquelle agit M. Barreau,
05:33comme vos invités l'ont dit, correspond assez à son tempérament.
05:36C'est peut-être un petit peu inespéré
05:38après tant d'années à l'écart du pouvoir,
05:40même si M. Béraud a construit une influence
05:42auprès du président de la République
05:44en le soutenant dès 2016-2017,
05:46sans participer.
05:48Il avait été empêché, pour les histoires d'assistants parlementaires européens,
05:51de s'en rappeler en 2017.
05:53Je crois que c'est un petit peu le moment de vérité
05:56pour lui, personnellement, dans l'aboutissement
05:58de sa vie politique et dans des circonstances
06:00qui sont très particulières.
06:02Et je serais assez d'accord avec ce qui a été dit,
06:04M. Bunger, je crois, sur le fait que ce ne sont pas
06:06spécialement les partis qui dominent.
06:08C'est-à-dire que la dynamique est mouvante,
06:10en quelque sorte.
06:12Et que ce que pourrait faire M. Béraud,
06:14son profil, le rappel...
06:16On peut dire le recyclage, c'est vrai,
06:18mais il ne peut pas y avoir des gens
06:20qui tombent du ciel.
06:22Il serait allé chercher des gens du privé totalement inconnus,
06:24même avec de la bouteille comme M. Lombard.
06:26Je ne suis pas sûr qu'on aurait
06:28été spécialement plus inspiré
06:30que ce qu'on l'est aujourd'hui.
06:32Simplement, on a un oeil critique vis-à-vis de ça
06:34avec les anciens premiers ministres et ce type de choses.
06:36Je pense que ça pourrait lui permettre deux choses.
06:38Et donc, c'est pour ça que je ne pense pas
06:40que ce soit la quatrième réplique.
06:42C'est de rejoindre plutôt l'esprit
06:44de la cinquième,
06:46en laissant de côté le sujet du président de la République.
06:48C'est agir, faire,
06:50plus qu'être déclamatoire.
06:52Ça correspond assez
06:54au régime bayrouiste,
06:56à sa philosophie des choses.
06:58Et le deuxième, c'est que
07:00dans cette relation fluctuante
07:02entre Matignon et les partis politiques,
07:04il faut se gagner
07:06la confiance,
07:08plus que la neutralité,
07:10une relative bienveillance
07:12des Français.
07:14Le fait qu'ils expriment
07:16une déception ou qu'ils n'attendent pas grand-chose
07:18ne veut pas dire non plus qu'ils ne l'attendent pas
07:20véritablement.
07:22Il faut qu'ils puissent parler au pays
07:24pour neutraliser un petit peu
07:26les difficultés qu'ils rencontrent
07:28dans le quartier, principalement d'ailleurs,
07:30soyons honnêtes,
07:32c'est le PS qui a bloqué. On parle beaucoup du Front National
07:34en disant qu'il est dans la main d'eux,
07:36mais c'est parce que le PS n'a pas voulu le suivre aussi.
07:38Les fameuses lignes rouges,
07:40c'est autre chose. Mais tout de même,
07:42à ce stade-là, c'est le PS qui a
07:44quand même manqué, lui, une occasion
07:46avec quelqu'un qui a prouvé de manière très forte
07:48dans le passé, M. Bayrou, qui vient de la droite,
07:50de soutenir la gauche
07:52en faisant voter pour M. Hollande
07:54ou en tout cas en déclarant qu'il votait pour M. Hollande
07:56contre M. Sarkozy. Et vous vous souvenez
07:58aussi du pas de deux
08:00qui s'était produit lorsque Mme Royal
08:02avait été candidate à la présidence
08:04pour que lui fût Premier ministre.
08:06Tout de même, que le PS
08:08manque à M. Bayrou, c'est assez curieux
08:10et je pense que la responsabilité
08:12est considérable.
08:14Comment voyez-vous, justement,
08:16à propos des socialistes,
08:18ce qui va se passer à partir
08:20d'aujourd'hui jusqu'au 14 janvier ?
08:22Est-ce que vous pensez
08:24qu'on pourra
08:26éventuellement offrir
08:28aux socialistes
08:30quelque chose qui les conduiront
08:32de mon point de vue à être plus raisonnable ?
08:34Et deuxième élément,
08:36est-ce que les personnalités
08:38de gauche, détestées ou non,
08:40au sein du gouvernement,
08:42pourront avoir un rôle positif
08:44dans cette relation ?
08:48C'est une question intéressante.
08:50On ne peut pas exclure. Ce que je pense
08:52c'est que la méthode va compter beaucoup.
08:54Au-delà du déclamatoire où chacun joue
08:56évidemment sa propre stratégie en perspective,
08:58y compris de l'élection présidentielle
09:00a priori en 2027. En tout cas,
09:02c'est la seule option
09:04devant nous constitutionnelle
09:06qui structure un petit peu les positions
09:08des uns et des autres. M. Wauquiez aussi,
09:10il n'y a pas que le PS.
09:12Je pense qu'une action à bas bruit
09:14permettrait
09:16dans les couilles
09:18d'amortir les choses.
09:20Que ce soit un petit peu plus ouaté,
09:22sans s'abstenir, sans s'épargner
09:24évidemment le théâtre
09:26qu'elle avait vu politique. Et ça fait partie du jeu,
09:28c'est assez normal
09:30pour ça. Donc, je ne l'exclurai pas.
09:32Pour ce qui est des personnes,
09:34les animosités, en particulier
09:36M. Cheval, qui est en rupture de bande depuis longtemps,
09:38mais de manière beaucoup plus forte que M. Absaben par exemple,
09:40c'est difficile
09:42à dire.
09:44Je serai assez sceptique, en effet, de votre avis
09:46sur le fait que les personnalités peuvent achoper
09:48de manière définitive, au fond, plus que les idées.
09:50C'est ça, le mauvais côté aux questions
09:52de la politique et que déteste le plus l'opinion publique.
09:54Souvenez-vous de M. Kavanaugh,
09:56qui était plutôt bien parti.
09:58C'est chez lui que
10:00les niettes
10:02se sont imposées
10:04et lui ont barré la route de Matignon,
10:06si j'avais bien compris ce qui s'est passé.
10:08Juste pour compléter,
10:10et répondre d'être au procureur,
10:12je ne crois pas que le Parti socialiste
10:14s'est malheureux. J'en suis
10:16catastrophé. Mais pour deux raisons.
10:18Il ne viendra pas,
10:20d'abord parce qu'il y a les municipales qui arrivent
10:22bientôt. Il y a le congrès du parti
10:24en juin,
10:26où Olivier Faure est obligé de donner un peu des gages à son opposition.
10:28Mais tant qu'il tiendra l'appareil,
10:30il sera sur cette ligne pro-LFI.
10:32Je pense qu'à la fin, il se fera manger tout cru
10:34par le LFI, y compris dans les municipales, mais ça, c'est son problème.
10:36Mais en tout cas, ils ne viendront pas.
10:38Et le problème de Bayrou, c'est qu'il devait choisir
10:40entre donner des gages au Rassemblement national
10:42pour ne pas être censuré par le RN,
10:44ou donner des gages au Parti socialiste.
10:46Compte tenu du Parti socialiste,
10:48il a bien vu son attitude très vite,
10:50il a préféré donner des gages au Rassemblement national.
10:52Et je pense que c'est cet axe-là
10:54qui perdurera, qui lui permettra de tenir.
10:56Quant au PS, il aurait dû,
10:58après les Européennes
11:00et lors de la
11:02dissolution,
11:04lâcher le pacte. Lussman aurait dû annoncer
11:06qu'il était candidat, il ne l'a pas fait.
11:08Olivier Faure ayant repris les choses en main,
11:10je pense qu'ils seront durablement avec l'LFI.
11:12– Mais M. Péponi, vous voyez bien
11:14que le pardon, juste une petite seconde
11:16sur ce que vous décrivez,
11:18c'est précisément l'occasion manquée.
11:20Si vous considérez que vous êtes condamné par LFI,
11:22alors prenez de la hauteur, soyez au rendez-vous
11:24de la situation et lancez l'idée
11:26avec un petit peu de risque.
11:28Parce que toutes les déclarations de M. Faure sont des époplasmes.
11:30– Pour prendre de la hauteur,
11:32il faut en être capable.
11:34– Mais en fait, la question
11:36que les Français, eux, se posent,
11:38elle est tout à fait en dehors de ce débat.
11:40C'est la santé,
11:42la sécurité, l'immigration,
11:44mon porte-monnaie,
11:46quelles seront les conséquences et quelle sera la politique monnaie.
11:48Et je crois qu'en gros, les Français
11:50se moquent totalement des étiquettes
11:52des uns et des autres.
11:54Ils ont une certaine facilité à changer d'étiquette.
11:56Regardez M. Darmanin,
11:58c'était quand même quelqu'un qui condamnait Emmanuel Macron
12:00très fortement, quand il était LR.
12:02Et puis pour avoir un portefeuille.
12:04Quelle politique et quels actes ?
12:06Parce que le baratin, on va en avoir.
12:08– Allez, le mot de la fin.
12:10– Yannick Mireur.
12:12– Avant de vous quitter,
12:14je suis tout à fait d'accord avec vous.
12:16Je pense que personne ne peut être contre ce que vous venez de dire.
12:18C'est très clair.
12:20Et ça ne fait qu'empirer
12:22à mesure que les mois passent.
12:24Je pense précisément que
12:26quelque chose d'un peu moins présent,
12:28un peu moins suffocant,
12:30même si je comprends que ce soit le travail d'Emmanuel Macron
12:32et de rapporter ce qui se passe dans les coulisses
12:34et quelles sont les tendances,
12:36plutôt à l'action.
12:38M. Valls, par exemple, est entré en majesté.
12:40Très bien. Maintenant, dans la crise qu'il traverse,
12:42je prends cet exemple-là,
12:44c'est l'action pour répondre précisément aux attentes.
12:46Et donc, être moins dans le déclaratif.
12:48Une fois que les choses sont calées, même mal calées,
12:50même avec un point d'interrogation très fort,
12:52on avance.
12:54Et je pense que c'est un petit peu la seule ligne de crête.
12:56Mais bien d'accord, ce n'est pas un boulevard,
12:58c'est une ligne de crête.
13:00Mais qu'il tient à M. Berroux, et c'est l'alchimie au fond
13:02de savoir si vous êtes capable
13:04de projeter les choses et de tirer les Français
13:06avec vous au-delà de la tête des partis.
13:08On connaît bien ça sous la cinquième, n'est-ce pas ?
13:10Ou bien si ce que vous venez de décrire,
13:12pas les magouilles du tout,
13:14mais simplement les discussions
13:16qui sont bien nécessaires dans un régime parlementaire
13:18deviennent trop importantes
13:20par rapport en effet, un, comme vous l'avez dit,
13:22aux préoccupations d'une majorité des Français
13:24et deux, vous parliez de Nexus Forum
13:26qui s'occupe des questions internationales.
13:28On voit bien qu'on est quand même très, très, très,
13:30très loin des grands mouvements de la marche du monde
13:32dans ces sujets-là.
13:34Merci beaucoup Yannick Mireur,
13:36politologue, fondateur de Nexus Forum
13:38et auteur de ce livre
13:40Un populisme smart, le retour du politique dans le peuple
13:42ou comment répondre
13:44aux éditions. VA, merci beaucoup
13:46d'avoir été avec nous.

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