Avec : Météo-France, Tribu
Apprenez à décrypter la vulnérabilité de votre territoire face au phénomène d'îlot de chaleur urbain grâce à des méthodes et des outils éprouvés.
Au programme :
Découverte de l’outil Climadiag Commune de Météo-France 🌡️
Présentation du nouveau guide Diagnostic de la surchauffe urbaine de l’ADEME 🧭
…Et des réponses à toutes vos questions !
Apprenez à décrypter la vulnérabilité de votre territoire face au phénomène d'îlot de chaleur urbain grâce à des méthodes et des outils éprouvés.
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Présentation du nouveau guide Diagnostic de la surchauffe urbaine de l’ADEME 🧭
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00:00:00Bonjour à toutes et à tous, j'espère que vous m'entendez bien, je suis ravie de vous
00:00:10accueillir au deuxième webinaire « Plus fraîche ma ville » de notre accompagnement
00:00:13estival. Ce deuxième webinaire concerne le diagnostic de la surchauffe urbaine. Je vais
00:00:20laisser Sophie Blanc, de Tribu, prendre la main pour vous présenter les tout récents
00:00:24résultats d'un marché public concernant le diagnostic de la surchauffe urbaine. L'objectif
00:00:29est vraiment de vous expliquer comment bien choisir votre méthode de diagnostic de surchauffe
00:00:34urbaine. Je laisse Sophie intervenir et je prendrai la main après pour vous donner quelques
00:00:39petites précisions. Je vais vous mettre aussi dans le chat de nouveaux recueils que nous
00:00:44avons publiés à l'ADEME sur la librairie de l'ADEME et je laisse Sophie démarrer
00:00:48et se présenter aussi. Bonjour à tous, merci à Élodie de nous avoir proposé de
00:01:06présenter le travail qu'on a mené sur le diagnostic de la surchauffe urbaine. Je
00:01:11vais sans tarder partager mon écran et ma présentation. Juste avant que Sophie démarre
00:01:21pour vous rappeler un petit peu l'ordre du jour, Sophie va vous présenter les méthodes
00:01:26de diagnostic de la surchauffe urbaine issues d'un nouveau recueil sous le format clé
00:01:32pour agir de l'ADEME. Ensuite Aurélie Boyer prendra la main pour vous montrer une méthode
00:01:38de Météo France pour diagnostiquer l'îlot de chaleur urbain et le confort thermique. Enfin,
00:01:44nous vous présenterons Plus fraîche ma ville, une rapide présentation de la plateforme notamment
00:01:50pour vous montrer où sont référencées ces méthodes de diagnostic de la surchauffe urbaine et vous
00:01:56montrer comment vous familiariser avec ces méthodes sur l'espace projet de Plus fraîche
00:02:00ma ville. Bien entendu, nous répondrons à vos questions au fur et à mesure de la présentation.
00:02:04Donc après Sophie, après Aurélie, nous ferons des temps d'échange pour les questions et réponses.
00:02:10Merci beaucoup. Allez-y Sophie. Ça marche. Merci. Merci Elodie. Alors je vais lancer. Est-ce que
00:02:21tout le monde voit bien mon écran ? J'imagine que oui. Super. Alors donc peut-être pour nous
00:02:32présenter rapidement le bureau d'études Tribu. Donc Sophie Blanc, moi je suis chef de projet au
00:02:38sein du bureau d'études Tribu. Tribu comme technique, recherche, innovation pour le bâtiment
00:02:42et l'urbain. Donc on est un bureau d'études spécialisé en construction et aménagement
00:02:47écoresponsable qui a, on va dire, 35 à 40 ans d'ancienneté. On travaille sur trois agences à
00:02:59Paris, à Lyon et à Nantes. Et on intervient sur un très grand large spectre d'échelle, à la fois
00:03:07des projets de territoire, de quartier, d'espace public, mais aussi de construction de bâtiments.
00:03:13Vraiment sur les sujets de la qualité environnementale globale, avec un intérêt tout
00:03:18particulier pour les questions de confort thermique, notamment de confort thermique d'été et de climat,
00:03:25microclimat et ambiance climatique en ville et dans les espaces publics. On travaille aussi
00:03:33bien en opérationnel que sur des projets de recherche et de développement. Et c'est dans
00:03:37ce cadre qu'on a collaboré avec l'ADEME sur la réalisation d'un guide pour diagnostiquer la
00:03:45surchauffe urbaine, en travaillant à la fois sur la présentation de familles de méthodes pour bien
00:03:51diagnostiquer la surchauffe, mais également sur des retours d'expériences de diagnostic réalisés
00:03:58en France hexagonale. Donc pour représenter un peu le travail qui a été mené dans le cadre de la
00:04:05réalisation de ce guide, dans un premier temps je vais peut-être juste rappeler les différents
00:04:11enjeux et le vocabulaire associés à la question de la surchauffe urbaine. Quand on
00:04:17parle de surchauffe urbaine, on se renvoie à la fois au phénomène d'îlots de chaleur urbain et à
00:04:22la fois au confort thermique que l'on peut ressentir. La surchauffe, c'est vraiment un
00:04:26phénomène qui se répercute à toutes les échelles. L'îlot de chaleur urbain, je pense que c'est un
00:04:32terme que vous avez probablement déjà entendu, c'est le fait qu'on observe une élévation des
00:04:39températures un peu plus marquée en centre-ville urbain que dans la campagne environnante. C'est
00:04:44un effet que l'on observe toute l'année, mais en particulier dans le cas qui nous concerne
00:04:51l'été et en particulier la nuit et dans les centres-villes, où on observe que du coup la
00:04:56ville ne se rafraîchit pas aussi rapidement et aussi fortement que dans les campagnes
00:05:00environnantes. Donc l'îlot de chaleur urbain, on verra ça un peu plus tard, c'est surtout un
00:05:06phénomène qu'on va caractériser par la température de l'air observé. L'inconfort thermique, on l'observe
00:05:12dans les espaces extérieurs, également dans les bâtiments, mais là on va plutôt parler des
00:05:17espaces extérieurs. Il se manifeste en été, principalement en journée, dans les espaces
00:05:22qui sont plus minéralisés, plus artificialisés et plus exposés au soleil. Les paramètres du
00:05:28confort thermique, quand on parle de confort thermique et d'inconfort thermique, ça ne se
00:05:33résume pas juste à de la température de l'air, il y a un très grand nombre de paramètres et
00:05:37d'indicateurs qui rentrent en jeu. Évidemment le rayonnement solaire qui est le paramètre le
00:05:43plus important, c'est pourquoi l'accès à l'ombre est vraiment un levier très fort pour lutter
00:05:48contre la surchauffe urbaine. La température de l'air, la vitesse d'air qui permet d'avoir accès
00:05:53à un effet de brise qui peut être rafraîchissant. L'humidité et aussi le rayonnement des surfaces.
00:05:59Effectivement quand une surface renvoie énormément d'énergie solaire, ça va contribuer à créer de
00:06:08l'inconfort thermique. Il y a d'autres paramètres qui rentrent en compte et qui sont plus individuels,
00:06:14c'est les questions de l'habillement. Si on s'habille en noir ou si on s'habille en blanc
00:06:18quand il fait très chaud, on ne va pas ressentir la chaleur de la même manière. C'est notre
00:06:23mouvement, si on est assis ou si on est en train de faire de l'exercice ou si on est en train de
00:06:28travailler en extérieur, on n'est pas exposé de la même manière à un risque d'inconfort. La
00:06:36physiologie rentre aussi en compte, notamment en ce qui concerne les plus jeunes publics ou les
00:06:42personnes plus âgées. Ce qu'on peut voir aussi sur ces deux représentations, c'est que l'échelle
00:06:47d'expression de ces phénomènes n'est pas la même. Quand on parle d'îlots de chaleur urbain,
00:06:52on est vraiment à l'échelle de la ville et du territoire. 100 mètres à 1 kilomètre, c'est à
00:06:57peu près l'ordre de grandeur de l'observation de ce phénomène. Quand on parle d'inconfort
00:07:02thermique, on est vraiment à l'échelle du microclimat et à l'échelle du piéton. D'une
00:07:08rue, d'un espace public, etc. C'est important, j'insiste un peu sur cette notion d'échelle,
00:07:16parce qu'elle est importante pour l'établissement de choix des méthodes pour diagnostiquer la
00:07:23surchauffe. A quel moment est-ce qu'on peut produire un diagnostic de la surchauffe urbaine
00:07:27avant de passer à l'action et de déployer des solutions de rafraîchissement ? C'est important
00:07:32de diagnostiquer parce que c'est ça qui va permettre d'identifier les enjeux spécifiques
00:07:37à notre territoire et de mettre en place les bonnes actions de rafraîchissement. Un diagnostic,
00:07:44on peut le produire à n'importe quel moment, et selon le moment et l'échelle à laquelle on le
00:07:52produit, les objectifs ne vont pas être forcément les mêmes. Le schéma qui est ici, c'est un schéma
00:07:57qui représente des étapes type dans l'action des collectivités dans la transformation de la
00:08:05ville. À l'échelle territoriale, la question du diagnostic va plutôt être liée à la mise à jour
00:08:12de documents réglementaires, comme par exemple un plan climat et énergie territoire, un schéma de
00:08:17cohérence territoriale, un plan local d'urbanisme, où il va être plutôt question d'identifier à
00:08:23l'échelle du territoire les zones à enjeu de surchauffe, l'intensité de l'îlot de chaleur
00:08:32urbain sur notre territoire et éventuellement effectivement la répartition des zones les
00:08:40plus sensibles et des publics les plus sensibles. Donc on est plutôt sur un volet de stratégie
00:08:46territoriale dans l'objectif de déployer une stratégie de rafraîchissement à l'échelle de
00:08:51la collectivité avec des grands plans de plantation, des grandes opérations de
00:08:56désartificialisation, etc. À l'échelle d'un projet urbain, le diagnostic c'est un intrant
00:09:03essentiel dans ce qu'on va appeler l'approche environnementale de l'urbanisme, c'est-à-dire
00:09:08que quand on veut démarrer un projet urbain dans un tissu existant ou en friche ou sur un quartier
00:09:14plus ou moins neuf, l'idée c'est de bien connaître le contexte climatique local dans
00:09:21lequel on développe ce projet urbain, ça c'est vraiment l'intrant essentiel et ça va permettre
00:09:25d'orienter tout le travail de réalisation du plan guide à la fois sur la question des typomorphologies
00:09:31urbaines qui ont un impact sur la surchauffe urbaine, sur la question de la part de végétal,
00:09:38sur la question de l'occupation du sol et de la programmation également, les usages, où est-ce
00:09:45qu'il est plus intéressant de mettre des logements, du tertiaire, des activités, etc.
00:09:50C'est également une échelle à laquelle on peut comparer des scénarios de projets en regardant
00:09:56leur impact sur la surchauffe urbaine. Si on rezoome un petit peu, on arrive à la question
00:10:03du projet d'espace public, là également produire un diagnostic de surchauffe urbaine ça va permettre
00:10:08d'identifier les zones qui sont en surchauffe, qui sont inconfortables, qui sont à traiter
00:10:16en priorité quand on est sur l'idée de qualifier l'existant, quand on est sur une démarche projet
00:10:23ça va permettre également de comparer des scénarios de projet et de les optimiser pour
00:10:28limiter leur impact sur la surchauffe urbaine. Et enfin, parce que voilà on peut être une
00:10:34collectivité et ne pas forcément avoir de projet urbain ou de projet d'espace public en cours,
00:10:39pour autant un diagnostic il est toujours intéressant de le faire quand un projet a
00:10:43été réalisé ou quand on n'a pas forcément de projet dans les cartons si je peux dire, pour
00:10:51évaluer l'efficacité et le confort ou l'inconfort d'un espace public ou d'un quartier. Et dans ce
00:10:58cas là, ça permet également de s'intéresser à la question de l'usage et du vécu des habitants et
00:11:06de aussi observer les stratégies d'adaptation éventuelles qui sont mises en place par les
00:11:11habitants face aux journées de grande chaleur. C'est ce qui permet d'évaluer quand on a réalisé
00:11:17un projet l'efficacité des solutions mises en place et éventuellement de capitaliser pour
00:11:23de prochaines opérations. Alors si on rentre plutôt dans la question des méthodes et du choix des
00:11:34méthodes, une fois qu'on a un peu réfléchi à l'échelle qui nous intéressait ou qu'on a un
00:11:40peu identifié l'échelle à laquelle on voulait diagnostiquer cette question de la surchauffe,
00:11:46des méthodes il en existe vraiment une multitude qui sont plus ou moins expertes pour caractériser
00:11:52la surchauffe. Donc quand je dis plus ou moins expertes, c'est aussi par rapport à la question
00:11:57des critères de choix dans le choix d'une méthode. Donc les critères de choix
00:12:04vont dépendre de l'enjeu évalué. Ça, ça rejoint aussi la question de l'échelle à
00:12:09laquelle on va vouloir faire notre diagnostic. Si on est plutôt sur l'idée d'évaluer des enjeux
00:12:16de confort thermique, les méthodes ne vont pas être les mêmes que si on cherche plutôt à développer
00:12:22une stratégie territoriale et s'intéresser à l'effet d'îlot de chaleur urbain. De la même
00:12:27manière, le coût mobilisable pour élaborer étude, l'étude va aussi avoir une influence sur le choix
00:12:33de la méthode qu'on va prendre. Les méthodes expertes sont généralement un peu plus coûteuses
00:12:40ou les méthodes qui nécessitent un peu plus de temps ou vraiment une expertise très spécifique,
00:12:47elles peuvent être un peu plus coûteuses que des méthodes qui vont s'appuyer sur des indicateurs
00:12:52relativement simples et dans des temporalités relativement courtes. La question du délai pour
00:12:58obtenir le résultat, elle peut aussi jouer à la fois sur le coût mais également sur le processus
00:13:05dans lequel se situe ce diagnostic. Par exemple, si on est en train d'élaborer un projet urbain
00:13:11avec des échéances qui sont liées au fait de valider un plan guide ou un plan masse ou un
00:13:18projet d'espace public, effectivement on n'a pas forcément énormément de temps pour réaliser le
00:13:23diagnostic et avoir des résultats exploitables. Dans ces cas-là, on va se rapprocher de méthodes
00:13:28qui sont plus simples à mettre en œuvre et plus courtes en termes de traitement des résultats.
00:13:33L'échelle et la résolution de l'analyse, ça va aussi dépendre des attendus et de la commande,
00:13:39de même que la précision, c'est-à-dire que si on réalise notre diagnostic en lien avec un projet de
00:13:47recherche ou un projet multipartenarial européen comme ça peut être le cas ou dans le cadre de
00:13:54projets de recherche et développement, de partenariats avec des laboratoires, etc. Forcément,
00:13:59la précision du résultat va être attendue, en tout cas va être un peu plus importante et dans
00:14:06ces cas-là, ça va jouer aussi sur le type de méthodes qui vont être mises en œuvre. En tout
00:14:12cas, ce qu'il est important d'avoir en tête, c'est que les méthodes de diagnostic, elles peuvent
00:14:16être, quoi qu'il en soit, employées seules mais elles peuvent être aussi combinées entre elles
00:14:20parce qu'elles ont chacune des apports mutuels. Sur la droite, on peut voir une classification des
00:14:30différents types de méthodes qui existent. On a la famille des modèles, enfin les familles de
00:14:37modèles. Dans les modèles, on a les modèles empiriques qui sont badés sur des indicateurs.
00:14:42En fait, c'est un des indicateurs qui fonctionnent souvent à partir des données urbaines de type
00:14:48occupation du sol, coefficient d'occupation du sol, coefficient d'emprise au sol, taux de
00:14:56végétalisation, albédo, densité, etc. Et du coup, c'est des indicateurs qui vont caractériser
00:15:06généralement les surfaces au sol et l'occupation au sol suivant leur impact sur la surchauffe urbaine.
00:15:13Donc c'est un outil, enfin c'est des modèles qui sont assez simples à utiliser où il suffit
00:15:19vraiment de partir des données urbaines qu'en général on peut avoir facilement à disposition
00:15:24dans une collectivité ou alors en travaillant sur des méthodes d'observation d'images
00:15:29satellite ou de télédétection par exemple, si on n'a pas forcément les données en accès direct.
00:15:36Dans un modèle, enfin voilà, une méthode, donc ça c'est pour la première famille de méthodes,
00:15:44donc dans cette famille-là on va ranger tout ce qui est classification en zone climatique locale,
00:15:50qui est plus connue sous le nom de LCZ, dont vous avez peut-être entendu parler. Une deuxième
00:15:56famille de modèles, c'est la modélisation via des simulations numériques. Donc les simulations
00:16:03numériques peuvent être réalisées soit à l'échelle territoriale, soit à des échelles plus
00:16:08fines de type quartier, îlot, espace public, où là on va plutôt travailler sur de la modélisation
00:16:15des conditions atmosphériques et des conditions un peu d'échanges et de flux thermiques qui
00:16:24peuvent se passer à l'échelle d'une ville en fonction de l'activité des bâtiments,
00:16:29de leur mode constructif, de l'occupation du sol, etc. Donc ça, cette famille de modèles-là,
00:16:36c'est un système de modélisation qui est un peu plus sophistiqué on va dire, en tout cas qui
00:16:42nécessite d'avoir une ingénierie technique assez importante. Donc c'est des méthodes qui sont très
00:16:48complètes, très intéressantes, parce qu'elles permettent de modéliser tous les paramètres
00:16:52associés à la surchauffe, aussi bien îlot, chaleur que confort, mais qui sont en général plus
00:16:58coûteuses et assez complexes à exploiter. Ensuite, on a les mesures, donc c'est l'utilisation
00:17:05d'appareils et d'instruments qu'on va déposer sur site, sur un territoire, en différents points ou
00:17:12au sein d'un espace, pour mesurer soit la température de l'air et éventuellement l'hygrométrie, donc ça
00:17:20c'est plus dans le cas de la question de l'îlot ou de chaleur urbain, soit pour mesurer différents
00:17:25paramètres de confort thermique. Alors ces trois types de méthodes-là, comme je le disais, elles
00:17:30peuvent être employées seules et elles peuvent être combinées. Ce qui est intéressant, c'est que les
00:17:34mesures permettent de conforter les modèles, en général, et les modèles permettent d'extrapoler
00:17:40les mesures, c'est-à-dire que si on n'a pas la capacité de faire des mesures partout sur
00:17:45notre territoire, le travail de modélisation va permettre d'extrapoler les résultats de
00:17:51mesures dans des situations typomorphologiques similaires, par exemple. Et enfin, on a des méthodes
00:18:00complémentaires qui vont permettre d'enrichir l'analyse plutôt faite sur le confort thermique,
00:18:10la surchauffe, l'îlot de chaleur urbain stricto sensu, et qui vont alimenter du coup ce premier
00:18:16diagnostic par, par exemple, une analyse croisée des facteurs de risque liés vraiment aux questions
00:18:22socio-sanitaires de notre territoire, de notre collectivité. Donc c'est-à-dire qu'on va croiser
00:18:30les zones qui sont exposées à la surchauffe avec la répartition des publics sensibles,
00:18:38la répartition des établissements sensibles, la répartition de la qualité du bâtiment,
00:18:45est-ce qu'il est plus ou moins isolé, de l'accessibilité à des espaces verts, etc. Et ça va nous permettre
00:18:51d'identifier, de caractériser la vulnérabilité des habitants de notre territoire. On peut également
00:19:01coupler ça à des enquêtes in situ de confort qui vont permettre de s'entretenir avec les habitants,
00:19:09les usagers, de les observer, de voir quelle stratégie d'adaptation ils ont mis en oeuvre et
00:19:14comment est-ce qu'ils vivent des espaces exposés à la surchauffe au quotidien. Et enfin, ça c'est
00:19:21aussi quelque chose quand même d'essentiel à avoir en tête, toutes les questions de
00:19:25prospectives climatiques qui vont permettre aussi de comprendre quels sont les enjeux plus
00:19:30larges et plus globaux liés à la question climatique sur notre collectivité, sur notre territoire.
00:19:36Dans cette nouvelle image, ce que vous pouvez voir, c'est une fois qu'on a bien compris les
00:19:48différentes familles de méthodes et le fait qu'un diagnostic pouvait s'effectuer à différentes
00:19:53échelles, quelle méthode on choisit suivant l'échelle à laquelle on se trouve. Dans le
00:20:00cas d'une stratégie territoriale, je rappelle l'objectif en général, il va être de développer
00:20:06une stratégie territoriale de rafraîchissement urbain sur ma collectivité et qui va pouvoir se
00:20:11traduire notamment dans des documents réglementaires, dans des OAP, dans des stratégies
00:20:17globales. Donc il y a à peu près, on va dire qu'il y a quatre grandes questions qu'on peut se poser
00:20:23dans ces cas-là, quatre possibilités. Il y a la question de quel est le climat actuel sur
00:20:29mon territoire et quel est le climat futur. Donc là, on va être plutôt sur des questions de
00:20:33prospective climatique. Dans ces cas-là, l'outil et la méthode à laquelle on peut se référer, c'est
00:20:39un outil qui a été développé par Météo France qui s'appelle Climadia Commune, qui permet d'avoir
00:20:43accès gratuitement à de la prospective climatique sur notre territoire. Donc voilà, j'imagine que
00:20:50on en reparlera peut-être dans la suite du webinaire. Enfin, il y a une deuxième possibilité, c'est par
00:20:59exemple sur les questions d'îlots de chaleur urbain. Puisque c'est, on va dire plutôt, à cette
00:21:05échelle-là, on parle plutôt d'îlots de chaleur urbain, je le rappelle. On va pouvoir peut-être
00:21:09chercher à cartographier les zones à enjeu de surchauffe sur mon territoire. Dans ces cas-là,
00:21:15on peut faire appel à la famille de méthodes dites des indicateurs. Voilà, soit la
00:21:22classification en zone climatique locale, soit faire appel à des indicateurs empiriques. Donc
00:21:27indicateur empirique, c'est un peu vague peut-être comme terme. Donc c'est par exemple, il y a
00:21:34plusieurs indicateurs qui existent. Nous attribuons, on a développé un qui s'appelle le coefficient de
00:21:39rafraîchissement urbain et qui vraiment attribue, en fonction des caractéristiques d'une surface au
00:21:45sol, une capacité à agir sur le rafraîchissement urbain par un système de pondération. Mais on
00:21:52peut également s'intéresser à la question du taux de végétalisation en ville, à la question de la
00:21:58canopée arborée, etc., qui sont des indicateurs qui ont des liens directs avec la question du
00:22:05rafraîchissement urbain. Si on cherche plutôt à cartographier l'intensité de l'îlot de chaleur
00:22:13urbain, enfin vraiment identifier ce que je disais tout à l'heure, quelle est la différence de
00:22:17température entre un quartier de faubourg, un quartier d'habitat individuel, un centre-ville très
00:22:23dense, etc., on va plutôt faire appel à soit de la mesure de température de l'air en disposant des
00:22:31appareils de mesure en différents points d'une ville. Donc il peut y en avoir deux, un à l'extérieur
00:22:37d'une ville, un au centre de la ville. Idéalement, c'est bien de pouvoir en disposer dans des quartiers
00:22:43de typologie, typomorphologie et d'occupation du sol relativement différents. On peut aussi
00:22:49faire appel à une simulation numérique, plutôt à l'échelle territoriale, de tous les paramètres
00:22:54de l'îlot de chaleur. Enfin, une troisième méthode, enfin une quatrième piste de réflexion à cette
00:23:02échelle-là, c'est d'évaluer le risque de surchauffe en lien avec la vulnérabilité de la population et
00:23:08sa capacité à faire face aux fortes chaleurs. Donc ça, c'est ce que j'évoquais tout à l'heure,
00:23:13réaliser une analyse croisée des facteurs de risque. Donc ça, c'est complémentaire plutôt,
00:23:17soit à la cartographie d'une zone en jeu de surchauffe, soit à des mesures d'intensité
00:23:24d'îlots de chaleur urbains, et ça va nous permettre du coup d'utiliser des données statistiques de
00:23:31type données INSEE, des données urbaines, des données d'activités au sein de mon territoire, etc.
00:23:43Dans le cadre d'un projet urbain ou d'un espace public, donc à une échelle un peu plus fine,
00:23:47quartiers, îlots, espaces publics, l'objectif c'est vraiment plutôt de prendre en compte la
00:23:52surchauffe dans le projet d'aménagement de quartiers ou d'espaces publics, et à cette
00:23:57échelle-là, on va pouvoir parler soit d'îlots de chaleur urbains, soit de confort thermique.
00:24:02Donc soit évaluer la contribution d'un site, d'un projet à l'îlot de chaleur, soit comprendre
00:24:09quel est l'état initial, comparer des scénarios de projet, évaluer un projet réalisé, soit vraiment
00:24:14évaluer le confort thermique du site et du projet sur lequel on intervient, notamment dans le cadre
00:24:20d'espaces publics. Et après, éventuellement, enfin après, évidemment plutôt, il y a toujours
00:24:25les questions que même à cette échelle-là, c'est intéressant de faire de la prospective et de bien
00:24:30comprendre quels sont les enjeux liés au climat actuel et futur dans mon quartier. Donc s'il
00:24:37s'agit plutôt d'évaluer la contribution du site ou d'un projet qu'on veut mettre en oeuvre à l'îlot
00:24:42de chaleur urbain, on va retrouver deux méthodes qu'on a vues précédemment, c'est-à-dire les
00:24:48questions de calcul d'indicateurs empiriques. Comme elles se basent souvent sur des données
00:24:52urbaines et des données liées aux parcellaires, c'est des méthodes qu'on va vraiment pouvoir
00:24:56appliquer à toutes les échelles de projet, mais on va également pouvoir réaliser des mesures si
00:25:01on le souhaite, voilà, en disposant des appareils de mesures en différents points d'un quartier.
00:25:08C'est vraiment bien de toujours avoir un point de référence qui se situe à l'extérieur du site
00:25:12qui nous intéresse, parce que ça permet de contextualiser nos mesures. Je précise, enfin je
00:25:20rappelle, ça paraît évident, mais les mesures en général, elles doivent toujours être effectuées
00:25:24l'été, et c'est une période quand même suffisamment longue pour avoir des données exploitables, donc
00:25:32c'est un mois, deux mois, trois mois par exemple. Mais pour évaluer la contribution du site ou du
00:25:39projet à l'îlot de chaleur urbain, on va pouvoir aussi effectuer un travail de simulation numérique
00:25:45qui du coup ne va pas être à l'échelle territoriale, mais plutôt à l'échelle fine. Et dans ces cas-là,
00:25:50on va pouvoir évaluer la question de l'îlot de chaleur, mais également faire intervenir le
00:25:56calcul d'un indicateur de confort, de type température ressenti ou indicateur PET, donc ça
00:26:04c'est vraiment des indicateurs qui croisent les questions de température, d'humidité, de vitesse
00:26:10d'air et les propriétés radiatives des surfaces au sol. Pour évaluer le confort thermique des
00:26:17usagers, si c'est ça qui nous intéresse, donc outre la question de la simulation numérique que
00:26:22je viens d'évoquer, on peut effectuer des mesures de différents indicateurs qui jouent sur le
00:26:28confort, pour permettre d'évaluer la température qui va être ressentie en différents points d'un
00:26:33espace public par exemple. Donc là c'est pareil, on réalise ça avec des instruments de mesure qui
00:26:38prennent en compte la vitesse d'air, les propriétés radiatives des surfaces au sol, la question de
00:26:45l'humidité et à l'issue de ces mesures on peut effectuer un calcul qui permet d'évaluer la
00:26:50température qui va être ressentie dans un espace public. On peut aussi réaliser des enquêtes de
00:26:57confort, soit en interrogeant directement les gens sur place, mais aussi en faisant de l'observation
00:27:03d'usage. Donc j'ai fait à peu près le tour de la présentation des méthodes et des manières
00:27:12de choisir la bonne méthode. Tout ça c'est un travail que vous pourrez retrouver sur le guide
00:27:18complet qu'on a réalisé pour l'ADEME, qui va apparaître très prochainement. Merci beaucoup.
00:27:25Pour reprendre les propos de Sophie, je vous l'ai mis en ligne, vous avez dans le chat la référence
00:27:33sur la librairie de l'ADEME pour télécharger au format numérique ce diagnostic de la surchauffe
00:27:38urbaine. Est-ce que vous avez des questions sur ces méthodes de diagnostic dans la salle ? Je
00:27:45peux vous donner le micro, sinon vous pouvez mettre vos questions dans la bande questions
00:27:51et réponses, on vous répondra directement. Du coup, je vous propose de réagir peut-être à
00:28:04cette première présentation. Est-ce que vous pouvez nous mettre un smiley dans le chat,
00:28:10en fonction de si vous avez trouvé le propos intéressant ? Est-ce qu'on crée vraiment ces
00:28:17webinaires pour vous accompagner dans vos diagnostics de surchauffe urbaine, pour vous
00:28:21accompagner avec Plus fraîche ma ville dans vos choix de solutions de rafraîchissement urbain,
00:28:26durable et pérenne, et pour vous accompagner aussi sur vos projets de rafraîchissement avec
00:28:31l'espace projet Plus fraîche ma ville. Donc, régulièrement, on va mettre en place des
00:28:35webinaires. Là, il s'agit d'un cycle estival, on fait des tests en fait, donc vos retours sont
00:28:41vraiment importants pour nous permettre d'adapter notre propos pour les prochains webinaires par
00:28:47exemple. Est-ce que je peux vous laisser mettre une réaction dans le chat ?
00:29:02Alors, on a une question. Bonjour, y a-t-il une méthode cartographique pour identifier ou
00:29:06simuler le niveau de confort thermique par commune ? Sophie, je vous laisse répondre. Je
00:29:11pense que vous avez les éléments, sinon Aurélie pourra compléter avec la présentation qui suit.
00:29:16Ah, merci pour le pouce. N'hésitez pas à mettre un pouce si le contenu vous paraît
00:29:22intéressant. Ça nous aide à formaliser nos webinaires pour tout l'été 2024.
00:29:31Oui, alors je vais proposer des éléments de réponse et après, il ne faut pas hésiter à
00:29:39compléter Aurélie ou Élodie. Alors, par commune, c'est un peu délicat de parler de confort
00:29:49thermique par commune parce qu'à l'échelle vraiment de la commune, quand on parle de confort,
00:29:53c'est vraiment l'échelle du piéton, donc ce n'est pas tout à fait l'échelle la plus appropriée.
00:29:57Après, il est tout à fait possible par cartographie de mettre en valeur un certain
00:30:04nombre d'indicateurs à l'échelle communale qui vont vraiment jouer sur la question du
00:30:08confort thermique. J'en parlais un peu plus tôt, un paramètre très important dans la
00:30:13question du confort, c'est l'accès à l'ombre. On peut identifier de manière cartographique la
00:30:18question de l'accès à l'ombre dans une commune en se basant sur la présence d'une trame arborée,
00:30:24de continuité arborée, en se basant sur les typomorphologies du tissu. Par exemple,
00:30:32quand on est sur des tissus urbains assez resserrés avec des voies qui sont assez fines,
00:30:37on sait qu'en général on a aussi une propension d'accès à l'ombrage qui va être assez importante.
00:30:43Donc voilà, la question de l'ombrage, on peut la cartographier à l'échelle d'une commune et c'est
00:30:47un indicateur qui est assez important en termes de confort. Après, on peut éventuellement
00:30:53s'intéresser, mais ça, ça va être plutôt à l'échelle de l'îlot, de la parcelle ou de
00:30:58l'espace public à la question des surfaces au sol. Est-ce qu'elles vont renvoyer de l'énergie solaire
00:31:04en journée et à différents moments de la journée ? Ça, c'est un paramètre qui peut être
00:31:09identifié, mais on va plutôt faire ça à l'échelle, je dirais, de la parcelle ou de l'îlot, bien que
00:31:14ces données-là, une fois cartographiées, puissent être évidemment représentées à une échelle
00:31:21communale. Quand on parle de confort thermique, on peut s'intéresser aussi à la question de l'accès
00:31:27à l'eau, par exemple sur un territoire. Donc où sont les points d'accès à l'eau et quels sont
00:31:33les cheminements qui permettent d'y aller ? Ça, c'est des choses qu'on peut aussi reprendre
00:31:39de manière cartographique. Je cherche d'autres... Voilà, ça, c'est un peu des pistes
00:31:50permettant de cartographier la question vraiment du confort à l'échelle d'une commune, par exemple.
00:32:03Merci Sophie, j'espère que ça a permis de répondre à votre question. Est-ce qu'Aurélie,
00:32:14tu veux compléter un petit peu le propos ? Oui, je pourrais compléter dans le cadre de ma
00:32:20présentation. Il y aurait des éléments complémentaires. Très bien, dans le chat,
00:32:27on a « Présentation permettant d'appréhender l'ensemble des solutions actuelles ». Merci.
00:32:31Pourriez-vous expliquer un peu plus en détail le concept de coefficient de rafraîchissement urbain ?
00:32:37Exemple, quels critères sont pris en compte ? Comment vous l'appliquez dans vos diagnostics ?
00:32:42Je vous laisse y aller Sophie. Oui, alors le coefficient de rafraîchissement urbain,
00:32:47c'est un coefficient qu'on a développé chez Tribu et qui fonctionne à peu près de la même
00:32:53manière qu'un coefficient de biotope par surface, qui est assez connu en général dans les
00:32:59collectivités, c'est-à-dire qu'on va pondérer une typologie de surface au sol par une valeur qui
00:33:06va de 0 à 1, suivant sa capacité à rafraîchir l'environnement. Les critères qu'on prend en
00:33:12compte pour caractériser et pondérer les typologies de surface, c'est les questions
00:33:16d'inertie, d'albédo et de part de végétal. En dissociant bien, quand on parle de végétal,
00:33:27si on est sur un espace en pleine terre, si on est sur un espace sur dalle, et suivant la
00:33:33stratification du végétal, c'est-à-dire qu'un gazon, une pelouge, une prairie ne va pas avoir
00:33:38le même pouvoir rafraîchissement qu'une prairie avec un buisson et plusieurs arbres. Ça c'est un
00:33:49peu pour la méthode et du coup, très simplement, à l'échelle d'une parcelle ou d'un îlot,
00:33:54on va faire une moyenne pondérée des surfaces au sol, c'est-à-dire qu'on va faire la somme des
00:34:00surfaces qui constituent notre parcelle, pondérée par leur capacité rafraîchissante, et on va
00:34:06diviser le tout par la surface de la parcelle mesurée initiale. Comment est-ce qu'on l'applique
00:34:13dans notre diagnostic ? En général, c'est vrai que c'est un outil qu'on utilise aussi bien à
00:34:17l'échelle territoriale qu'à l'échelle des quartiers ou des projets d'espace public. En général,
00:34:22on effectue le calcul à l'état initial et après, suivant les projets, ça nous permet de comparer
00:34:27assez rapidement, en modifiant par les types de surfaces ou si on compare différents scénarios
00:34:38de projets suivant les modifications qui sont faites sur les surfaces au sol, sur la plantation
00:34:44d'arbres, sur la présence ou non de bâtis, etc. Ça nous permet de caractériser l'état existant,
00:34:51de comparer différents scénarios de projets ou d'évaluer un scénario choisi. Et ça peut
00:34:59vraiment être superposé à des données urbaines. Merci Sophie, on a d'autres questions. La première,
00:35:05on ne va pas y répondre tout de suite puisque Aurélie va nous donner des précisions là-dessus,
00:35:10puis moi je pourrais en donner aussi après. Concernant la notion d'échelle, est-il possible
00:35:14de discuter de l'ITU à une échelle plus fine, îlots, rues, etc., ou parle-t-on déjà de confort
00:35:20thermique ? Donc ça je laisserai Aurélie répondre avec sa présentation. Concernant la mise à
00:35:25disposition d'un réseau de capteurs, quels critères doit-on utiliser pour leur localisation ? Par
00:35:31exemple, est-il pertinent de les placer selon la typologie morpho-urbaine en prenant en compte les
00:35:37LCZ ? Alors tout à fait. Effectivement, la méthode des local climate zones permet de préfigurer
00:35:44l'implantation d'un réseau de capteurs. C'est bel et bien ça son utilisation la plus adaptée.
00:35:51Tout à fait. Vous pouvez utiliser la cartographie des local climate zones pour envisager de mettre
00:35:57un réseau de capteurs. Après, sur la localisation des capteurs en ville, il faut généralement
00:36:03demander l'autorisation pour poser les capteurs sur les camps des labres. Il faut les mettre à
00:36:08une certaine hauteur pour ne pas que le matériel soit endommagé par les citadins. Et il faut voir
00:36:16aussi l'exposition pour ne pas qu'il y ait une influence du camp des labres et la matière du
00:36:26camp des labres sur le capteur. Généralement, on met une sonde thermique mais aussi grommétrique
00:36:32sous un abri ventilé. L'abri coûte parfois plus cher que le capteur. On pourra peut-être y revenir
00:36:40après en fin de session. Ainsi, pourquoi ne pas inclure les citoyens dans le processus plutôt
00:36:46qu'à la fin des enquêtes ? Pourquoi pas une co-construction de la stratégie de rafraîchissement
00:36:52urbain ou une cartographie participative pour l'identification ressentie des ICUs ? Généralement,
00:36:58ce n'est pas l'identification ressentie de l'effet d'îlots de chaleur urbain parce que, je vous
00:37:04rappelle, l'effet d'îlots de chaleur urbain, le phénomène d'îlots de chaleur urbain, se
00:37:08matérialise par une différence de température entre la ville et la campagne. Cette différence
00:37:12de température entre la ville et la campagne, on l'observe surtout la nuit quand les conditions
00:37:18sont radiatives, c'est-à-dire quand on a vraiment un temps sans nuages et très peu de vent. Donc,
00:37:27ça va être plutôt sur un ressenti de la chaleur qu'on va pouvoir travailler avec les habitants,
00:37:34et donc plutôt sur des notions de confort thermique. Sophie, est-ce que vous avez
00:37:38quelque chose à ajouter ? Sinon, je passe la parole à Aurélie pour avancer. Oui, c'était
00:37:44peut-être pas très clair dans ma présentation, du coup, j'en suis désolée, mais effectivement,
00:37:49la question des enquêtes de confort, etc., c'est vraiment quelque chose qu'on peut faire à n'importe
00:37:53quel moment, pas après avoir réalisé un projet, ça peut vraiment être fait en amont et ça peut
00:37:59être tout à fait pertinent, même quand on réfléchit à une stratégie de rafraîchissement
00:38:03territorial, d'effectuer des enquêtes pour savoir où les habitants vont quand il fait chaud,
00:38:09dans quel parc ils aiment aller, qu'est-ce qu'ils aiment faire, dans quels équipements ils vont,
00:38:13ça c'est vraiment quelque chose qui est tout à fait pertinent quand on veut avoir une stratégie
00:38:18de rafraîchissement la plus adaptée aux usages. Merci Sophie, je vous propose de continuer avec
00:38:26Aurélie. Aurélie travaille à Météo France, je vais la laisser se présenter, et vas-y.
00:38:34Oui, bonjour à tous, est-ce que vous voyez bien ?
00:38:42Vous voyez mon écran ? Oui c'est parfait. D'accord, merci. Donc moi je suis Aurélie
00:38:52Pauillet, donc effectivement je travaille à Météo France, à la direction des services
00:38:56météorologiques, et plus précisément je suis dans l'équipe d'encadrement d'un bureau d'études
00:39:01qui réalise des prestations pour, entre autres, pour accompagner les collectivités dans leur
00:39:09diagnostic de surchauffe urbaine, et je vais donc vous présenter le savoir-faire et l'offre que
00:39:15propose Météo France pour accompagner ces collectivités, et qui se situe au niveau de
00:39:20la modélisation numérique qu'a présentée Sophie, donc à l'échelle territoriale,
00:39:27donc focus sur cette méthode. Donc pour commencer, avant de rentrer vraiment dans le détail,
00:39:34je vais juste revenir sur quelques généralités pour bien vous faire comprendre ce qu'est la
00:39:41surchauffe urbaine. Donc les villes, en fait, de par leur surface construite, bâtie, vont venir
00:39:49interagir de façon particulière avec l'atmosphère qui les environne, et l'un des phénomènes les
00:39:56plus caractéristiques de cette influence de la ville sur son atmosphère environnante,
00:40:02et bien c'est le phénomène d'îlot de chaleur urbain. Donc ce phénomène d'îlot de chaleur
00:40:07urbain, on l'a déjà dit, c'est le fait qu'il va faire plus chaud en centre-ville qu'en zone
00:40:13périphérique plus rurale, donc c'est un phénomène qui est essentiellement nocturne et qui est lié
00:40:20au fait que la température, une fois le soleil couché en ville, et bien elle va diminuer de
00:40:25façon plus lente qu'à la campagne. Donc ce phénomène est lié au fait que les matériaux urbains
00:40:31en ville, ils vont stocker une partie de l'énergie solaire qu'ils vont recevoir en journée, et une
00:40:37fois le soleil couché, par mise à l'équilibre, ces matériaux urbains vont relâcher en fait cette
00:40:44énergie sous forme de chaleur, ce qui va de fait limiter la diminution de la température.
00:40:50À la campagne, a contrario, donc il n'y a pas de stockage de l'énergie le jour, cette énergie solaire
00:40:57va être consommée directement par les végétaux, ce qui fait qu'une fois le soleil couché, et bien
00:41:04la température va pouvoir descendre rapidement, donc d'où cet écart entre centre-ville et campagne,
00:41:11et donc ce phénomène d'îlot de chaleur urbain qui est bien une différence de température entre
00:41:16ville et campagne. Donc les conditions propices à l'élaboration d'un phénomène de l'îlot de
00:41:23chaleur urbain, comme l'a dit Elodie, c'est évidemment par beau temps, donc situation
00:41:28radiative, par ciel clair, et par vent faible, donc pour éviter le brassage, qui va favoriser
00:41:36le fait que l'îlot de chaleur urbain soit plus marqué. Alors il convient de distinguer deux
00:41:45types d'îlots de chaleur urbain, donc l'îlot de chaleur urbain dit de l'air, qui va caractériser
00:41:49la différence de température de l'air, et l'îlot de chaleur urbain de surface, qui lui va caractériser
00:41:55une différence de température de surface des matériaux. Donc pour illustrer la distinction
00:42:01qu'il convient de faire entre ces deux îlots de chaleur urbain, je vous ai mis ici une illustration,
00:42:06on est sur la métropole de Toulouse, donc pour une même situation, en été, la nuit, et donc vous avez
00:42:17à gauche une représentation de l'ICU de l'air, et à droite une représentation de l'ICU de surface,
00:42:22donc l'échelle est la même, et donc on voit bien qu'on ne va pas caractériser la même chose. Donc
00:42:27comme cela a été dit, l'îlot de chaleur urbain de l'air, et bien il va pouvoir être rattaché
00:42:32directement au confort des habitants, alors que l'îlot de chaleur urbain de surface, lui, il va
00:42:38directement caractériser la température du matériau. L'îlot de chaleur urbain, c'est un phénomène
00:42:44nocturne, donc il y a une intensité très faible en journée, alors que l'îlot de chaleur urbain de
00:42:49surface, lui, va avoir une très forte variabilité en journée, avec des écarts qui vont pouvoir
00:42:54atteindre 20 degrés par exemple, entre un parking et une zone végétalisée. Donc dans toute la suite
00:43:00de ma présentation, je ne parlerai exclusivement que de la température de l'air, donc de l'îlot de
00:43:05chaleur urbain de l'air. Alors pour illustrer, comme l'a dit Sophie tout à l'heure, donc l'îlot
00:43:14de chaleur urbain, c'est un phénomène qui s'observe toute l'année, donc là par exemple sur
00:43:20l'échelle de l'île de France, on va observer en moyenne une température à Paris, une température
00:43:27minimale moyenne qui va être de 2 à 3 degrés de plus que sur la périphérie, donc ça c'était sur
00:43:322021, mais cet écart peut être beaucoup plus fort en période caniculaire, donc là par exemple sur la
00:43:39situation du 12 août 2003, on avait un écart de 8 degrés entre Paris et Évry, donc ces deux villes
00:43:47étant distantes d'une vingtaine de kilomètres environ. Donc l'îlot de chaleur urbain, il va
00:43:56dépendre évidemment de la situation météo, mais il est avant tout inhérent à la présence de la ville
00:44:02et de la façon dont cette ville va être construite, donc déjà de par la morphologie de la ville, donc
00:44:10selon la taille des bâtiments, leur hauteur, leur exposition, les matériaux qu'on va utiliser, leur
00:44:17propriété radiative, et puis la façon dont on va occuper les sols avec la proportion de surfaces
00:44:24bâties, la proportion de surfaces végétalisées ou d'espaces aquatiques, etc. Donc c'est ça qui va
00:44:31avant toute chose conditionner l'apparition de ces îlots de chaleur urbain, et à un degré moindre,
00:44:38on va retrouver une influence de la chaleur liée aux activités humaines, par exemple les rejets liés
00:44:43à la climatisation, et également l'environnement régional, donc proximité par exemple par rapport
00:44:49à la mer. Donc l'îlot de chaleur urbain, ce n'est pas un phénomène qui est lié au changement
00:44:56climatique, il ne faut pas faire l'amalgame, donc là dans Belle Amie, Maupassant nous livre une
00:45:05illustration, enfin une description de l'îlot de chaleur urbain, donc sans le nommer, donc voilà,
00:45:11« J'ai pris un fiacre découvert, gagné à les Champs-Elysées, puis l'avenue du Bois-de-Boulogne,
00:45:14c'était une nuit sans vent, une de ces nuits d'étuve, où l'air de Paris surchauffé entre dans
00:45:20la poitrine comme une vapeur de four ». Donc là on est bien dans la description de l'îlot de chaleur
00:45:24urbain, on est en 1885, et donc c'était pour bien vous expliquer, vous faire comprendre que ce
00:45:30phénomène d'îlot de chaleur urbain, il est bien inhérent à la présence de la ville, et donc ce n'est
00:45:35pas un phénomène qui est lié au changement climatique. Donc sur la diapositive suivante,
00:45:42très bien, donc pour réaliser nos études de diagnostic de surchauffe urbaine, on va s'appuyer
00:45:50sur une plateforme de modélisation à haute résolution, puisqu'on va pouvoir modéliser
00:45:55donc l'îlot de chaleur urbain et le confort thermique à une résolution qui va pouvoir
00:45:59aller jusqu'à 100 mètres. Donc pour cela, on utilise deux modèles numériques, c'est le schéma
00:46:06qu'il y a au centre de la figure. Donc un modèle atmosphérique de fine échelle qui va décrire les
00:46:12conditions météorologiques sur la ville, qu'on va venir coupler à un schéma de surface qui va
00:46:18décrire donc le type de surface sur lequel on veut modéliser, donc l'ICU ou le confort thermique,
00:46:26et donc ce couplage va permettre de bien décrire les interactions entre la surface, qu'elle soit
00:46:32de type urbaine ou végétale, et l'atmosphère environnante. Donc en l'occurrence, pour faire les
00:46:39études de diagnostic de surchauffe urbaine, on va s'appuyer sur le modèle de surface urbaine qui
00:46:44est le modèle TED qui est encadré en rouge. En entrée de ces modèles, pour le modèle
00:46:50atmosphérique de fine échelle, on va forcer le modèle avec des données
00:46:56météorologiques passées, c'est-à-dire qu'on va choisir une situation météorologique passée,
00:47:02par exemple une situation de canicule ou bien un épisode d'été normal, selon ce qu'on veut
00:47:07modéliser. Et puis pour le schéma de surface, on va utiliser des données d'occupation du sol,
00:47:16qui sont issues d'une base de données issue d'OpenStreetMap, qui va décrire les proportions
00:47:24de surfaces bâties, de surfaces végétales, de surfaces aquatiques, les propriétés des matériaux,
00:47:29etc. Donc la modélisation à partir de ces données d'entrée va tourner, et ensuite en sortie,
00:47:37on aura une simulation du confort thermique, une modélisation des différents paramètres
00:47:44météo à l'échelle de la ville, donc confort thermique et l'eau de chaleur urbain de l'air.
00:47:49Pour vous donner un exemple des indicateurs d'occupation du sol qu'on utilise en entrée,
00:47:59ils sont issus de la base de données GeoClimate, qui est une base de données opérée par un
00:48:05laboratoire du CNRS. Donc là c'est sur la ville de Reims, on a la fraction de végétation,
00:48:11le sous-ensemble lié à la fraction de végétation urbaine, la fraction de surface imperméable,
00:48:17la hauteur des bâtiments qui vont avoir un impact sur l'ombrage, etc. Ça c'est juste pour vous
00:48:23donner quelques exemples d'indicateurs qu'on utilise en entrée. Donc en sortie de la modélisation,
00:48:30on va avoir, comme je l'ai dit, une modélisation des différents paramètres météo à l'échelle
00:48:37sur la ville. Le premier, c'est un indicateur à l'échelle de l'ensemble de l'agglomération qui
00:48:43est l'intensité de l'îlot de chaleur urbain, qui va décrire le cycle journalier de cette
00:48:50intensité d'ICU. Donc là on est sur l'euro-métropole de Strasbourg, pour deux situations météo,
00:48:57donc un été caniculaire en rouge et un été normal en bleu. Donc on voit bien que le phénomène d'ICU
00:49:03est un phénomène nocturne, puisqu'il est relativement faible en journée. Dès que le
00:49:08soleil va commencer à décliner, on va avoir une augmentation de l'ICU, qui va atteindre
00:49:15son maximum vers 1h du matin, et dès que le soleil va commencer à se lever, et bien cette
00:49:21ICU va redescendre assez drastiquement. Donc on voit également que l'été caniculaire est plus
00:49:27propice à une formation d'ICU plus marquée. Donc l'ICU, on le représente également sous
00:49:35forme cartographique. Donc là la résolution était de 250 mètres, donc on est toujours sur
00:49:42Strasbourg, été normal à gauche, été caniculaire à droite. Donc là on va pouvoir situer les secteurs
00:49:50les plus exposés au phénomène d'ICU, au phénomène d'ICU les plus forts, donc on voit bien que le
00:49:56centre-ville ressort, ainsi que les centres-villes des communes périphériques. Et puis on va également
00:50:04avoir une évaluation du confort thermique à l'échelle de la ville, donc à travers l'indice
00:50:11UTCI, l'indice de confort thermique UTCI. Donc les indices de confort thermique, il en existe de
00:50:16très nombreux. Celui qu'on utilise dans le cadre de ces études, donc c'est cet indice UTCI qui va
00:50:23tenir compte non seulement de la température de l'air, mais également de l'humidité, du vent et du
00:50:28rayonnement. Et ce qui est intéressant donc avec cet indice de confort, c'est qu'une échelle de
00:50:34stress thermique y est associée, et donc on peut calculer à l'échelle d'une journée le temps
00:50:39passé pour un habitant dans chacun des niveaux de stress thermique. Donc on va pouvoir calculer
00:50:46ce confort thermique à l'ombre et au soleil également. Donc sur la slide, voilà très bien,
00:50:53donc on va avoir ici une représentation à l'échelle de la métropole du Grand Paris de
00:51:00la température de l'air à gauche et de l'UTCI associée à droite, donc pour une situation du
00:51:089 août 2020 à 3 heures du matin. Donc on voit que sur Paris intra-muros, on a une température de
00:51:16l'air qui atteint cette nuit-là plus de 29 degrés, alors qu'en matière d'UTCI, ça va correspondre à
00:51:24un niveau de stress thermique modéré, mais même à un niveau modéré, c'est relativement impactant
00:51:34pour les organismes, donc ils ne vont pas pouvoir récupérer pleinement. On voit également la trace
00:51:40des deux bois parisiens, les bois de Boulogne et les bois de Vincennes, donc ils ressortent de façon
00:51:44moins chaude. Alors sur la slide suivante, donc l'intérêt de la modélisation, c'est qu'on va
00:51:53pouvoir jouer des scénarios d'adaptation. Donc si vous vous souvenez du schéma des modèles,
00:52:00donc on peut choisir la situation météo, mais on va pouvoir également modifier les données
00:52:06d'occupation du sol pour mieux modéliser, pour caractériser l'impact d'un scénario d'adaptation
00:52:13qu'on voudrait étudier. Donc ces scénarios d'adaptation, on va pouvoir jouer sur la végétation,
00:52:20donc ajouter de la végétation par exemple, jouer sur la hauteur de la végétation, sur l'irrigation
00:52:27est-ce qu'on va irriguer ou non cette végétation, cela aura un impact différent. Également sur les
00:52:32matériaux, donc sur l'albédo en l'occurrence, sur l'ajout ou pas de bâtiments, éventuellement
00:52:38aussi créer des espaces aquatiques. Et donc tout l'intérêt va être de pouvoir comparer une
00:52:46situation de référence dans laquelle on n'a pas modifié ces paramètres-là avec l'état d'occupation
00:52:53actuel, et puis une simulation où on aurait donc modifié l'occupation du sol et la différence
00:52:59entre les deux nous donnera l'impact de ce scénario. Donc sur cette slide-ci, simplement
00:53:07pour illustrer l'impact de scénario d'adaptation sur le confort thermique, la modélisation
00:53:14avait été faite sur un quartier de l'euro métropole de Strasbourg à 100 mètres de résolution, donc sur
00:53:20les petites vignettes de droite, on a une représentation du confort thermique pour la
00:53:25situation de référence sur la vignette du haut, une situation dans laquelle on a ajouté 20% de
00:53:30végétation quand on le pouvait sur les différentes mailles du modèle, donc c'est-à-dire qu'on n'a
00:53:36pas retiré de bâtiment, on a juste remplacé les surfaces imperméables, trottoirs, routes, par de
00:53:41la végétation. Et la dernière vignette qui correspond à le confort thermique modélisé
00:53:49avec l'ajout de végétation et l'ajout de matériaux réfléchissants sur les toits et les murs. Donc
00:53:54on voit qu'en combinant les deux solutions, on arrive à améliorer ce confort thermique puisqu'on
00:54:02n'a plus de jaune, on passe sur des niveaux de vert sans stress. On peut également, sur la
00:54:11slide suivante, modéliser le temps passé à l'échelle de la journée sur chacun des niveaux
00:54:21de stress thermique. Donc là vous avez une représentation sur ces histogrammes à l'échelle
00:54:27de deux quartiers. Je vais juste commenter l'histogramme des trois barres à gauche.
00:54:33Donc du confort thermique au soleil sur la journée, toujours avec les trois scénarios,
00:54:40la situation de référence à gauche, la situation avec l'ajout de végétation au milieu et l'ajout
00:54:45de végétation, plus de matériaux réfléchissants sur les toits et les murs sur l'histogramme de
00:54:51droite. Donc ce qu'on peut voir c'est qu'avec l'ajout de végétation, donc si on compare la
00:54:56situation de référence et l'histogramme du milieu, on voit qu'on vient améliorer à l'échelle de la
00:55:03journée le temps passé dans le niveau de stress thermique fort, on vient diminuer ce temps. En
00:55:11revanche, en ajoutant les matériaux réfléchissants, on voit qu'on vient dégrader le confort thermique,
00:55:19puisqu'on voit que les zones en rouge sont plus élevées. Cela est lié au fait qu'en
00:55:30ajoutant ces matériaux réfléchissants, on dégrade le confort thermique, puisque le piéton à
00:55:35proximité va récupérer ce rayonnement qui est réfléchi par ces matériaux-là, et donc on dégrade
00:55:44son confort thermique. D'où l'importance, je me permets de rebondir Aurélie, que dans le choix des
00:55:51solutions de rafraîchissement urbain, parfois certaines collectivités, vous en tant qu'agent,
00:55:56vous allez choisir de mettre du revêtement plus clair, du revêtement blanc. C'est intéressant pour
00:56:01le phénomène d'îlot de chaleur urbain, c'est-à-dire qu'effectivement, ça ne va pas emmagasiner la
00:56:06chaleur pendant la journée, et de ce fait, ça ne la restituera pas pendant la nuit. Mais en
00:56:11journée, s'il n'y a pas d'ombrage aux endroits où le revêtement clair a été mis en place, on va
00:56:16avoir un souci pour le confort thermique du piéton. Plus fraîche, ma ville vous aide dans ces choix,
00:56:23à combiner les solutions, à faire attention aux endroits où vous mettez ce type de matériaux
00:56:30réfléchissants, pour éviter que ça vienne dégrader le confort thermique du piéton en journée. Vas-y
00:56:36Aurélie, je te laisse continuer. Merci Élodie. Sur la slide suivante, sur un pack de scénarios
00:56:46d'adaptation sur l'îlot de chaleur urbain en tant que tel, c'est un exemple qu'on a réalisé sur la
00:56:52ville de Reims, où on a diminué la surface imperméable jusqu'à 50% quand on le pouvait,
00:56:57donc sans toucher aux bâtis. On avait testé l'impact de cette désimperméabilisation par
00:57:05végétalisation, en choisissant d'irriguer ou non cette végétation. Vous avez les résultats sur les
00:57:13petites figures en bas, en bleu, qui permettent de mesurer le gain sur l'ICU par rapport à ces
00:57:22scénarios. On voit qu'avec une végétation irriguée, l'ICU diminue davantage. Sur la
00:57:32slide suivante, l'intérêt de la modélisation, c'est qu'on va aussi pouvoir projeter l'évolution
00:57:40de la température nocturne en ville en climat futur. Pour cela, on va s'appuyer sur les niveaux
00:57:47de réchauffement de la TRAC, la trajectoire de référence pour l'adaptation au changement
00:57:51climatique, qui est la trajectoire de référence qui est impulsée par l'État, qui est une base,
00:58:00en fait un référentiel commun pour qu'on soit tous dans le même référentiel, qui nous indique
00:58:07à quoi on doit s'adapter en 2030, à plus de 2 degrés en 2030, qu'on se prépare à s'adapter à
00:58:12plus de 2 degrés en métropole à horizon 2030, plus 2,7 degrés à horizon 2050 et plus 4 degrés
00:58:18à horizon fin de siècle. Ce qu'on va proposer, c'est donc une évolution, de voir l'évolution de
00:58:26la température nocturne en ville pour chacune de ces échéances-là. Le nombre de nuits chaudes,
00:58:33qui sont également appelées les nuits tropicales, où la température minimale ne va pas descendre
00:58:38en dessous de 20 degrés. On voit toujours sur la ville de Reims l'évolution de ce nombre de
00:58:43nuits chaudes et la même chose pour le nombre de nuits très chaudes où le seuil n'est plus à 20
00:58:48degrés mais à 24 degrés. On voit également l'augmentation de ce nombre de nuits chaudes
00:58:53en ville actuelle. Sur la slide suivante, un peu la même chose mais sous forme d'indicateur à
00:59:08l'échelle de l'ensemble d'agglomérations. Là, vous avez le nombre médian de nuits chaudes et de
00:59:12nuits très chaudes pour chacun des horizons de la TRAC. On voit également l'augmentation. Pour la
00:59:19période de référence, par exemple, on passait de 4 nuits chaudes en nombre médian, on fait 1 x 6
00:59:24jusqu'à 2100. L'intérêt également de la modélisation, c'est qu'on va pouvoir évaluer
00:59:32l'impact de scénarios d'adaptation de la même façon qu'on le fait en climat actuel. On a par
00:59:38exemple testé le scénario de désinfermabilisation par végétalisation irriguée. Sur la slide
00:59:46suivante, on représente le gain, le réduction du nombre. C'est le nombre maximum de nuits
00:59:54chaudes avec cette stratégie d'adaptation. On va pouvoir gagner 15 nuits sur d'ici horizon 2100
01:00:04avec cette stratégie, par exemple. Sur la slide suivante, on a la traduction de ce gain,
01:00:11où on voit la résolution de 100 m à l'échelle de la ville, l'évolution de la réduction du
01:00:19nombre de nuits en lien avec cette stratégie d'adaptation, donc réduction du nombre de
01:00:26nuits chaudes sur les cartes du haut et réduction du nombre de nuits très chaudes sur les cartes du
01:00:31bas. Pour terminer, c'était par rapport à ce que Sophie a présenté. C'est vraiment la méthode de
01:00:43modélisation numérique. Toute cette offre est regroupée dans ce qu'on appelle la climat diag
01:00:51chaleur en ville, qu'on peut décliner en fonction de tout ce que je vous ai présenté. Il peut être
01:00:57fait de façon à s'adapter à votre besoin, c'est-à-dire qu'on peut avoir juste un diagnostic
01:01:04d'ICU en climat actuel, un diagnostic d'ICU et de confort thermique, un diagnostic d'ICU de confort
01:01:10thermique avec ou sans scénario d'adaptation, l'évolution du nombre de nuits chaudes très chaudes
01:01:15en climat futur. Tout ça est modulable. Les atouts de la modélisation à très haute résolution,
01:01:22jusqu'à 100 mètres, on va avoir des simulations dynamiques. On va pouvoir rejouer des situations
01:01:27passées contrairement à un diagnostic statique. On va pouvoir quantifier de façon précise et
01:01:33absolue la surchauffe urbaine, à la fois l'ICU et l'UTCI. L'un des atouts également, c'est de
01:01:40pouvoir simuler des scénarios d'adaptation pour évaluer l'impact sur cette surchauffe urbaine.
01:01:47Pour terminer, quelques exemples de collectivités avec lesquelles on a travaillé. Sur Strasbourg,
01:01:55c'était la slide d'avant Élodie. Sur Strasbourg, sur Nice, sur la métropole de Lille, également
01:02:02Reims et Nantes également. On accompagne également les collectivités pour faire des études préalables
01:02:09d'implantation de réseaux de capteurs. C'est ce qu'on a fait également pour Nantes en l'occurrence.
01:02:16Merci Aurélie pour cette présentation. Est-ce que vous avez des questions dans le chat?
01:02:22Comme je partageais mon écran, il n'y a pas de questions pour le moment. Est-ce que cette
01:02:29présentation vous a semblé claire? N'hésitez pas à mettre un petit pouce en réaction dans le chat.
01:02:36N'hésitez pas aussi à mettre vos questions. Bien évidemment, Aurélie présente un panel de
01:02:45méthodes disponibles, mais vous avez aussi de manière plus exhaustive tout cela sur le
01:02:54diagnostic de la surchauffe urbaine. Aurélie va vous mettre ses coordonnées dans le chat,
01:03:01si nécessaire. Là, c'est la ville de La Ciotat qui te demande tes coordonnées. Aurélie,
01:03:06je te laisse répondre dans le chat. D'accord. Ce que je vous propose pour conclure ce webinaire,
01:03:12c'est de vous représenter plus fraîchement la ville brièvement. On a une question. Des études
01:03:17simulaires ont-elles été déjà effectuées sur des espaces urbains autres que des agglomérations
01:03:21grandes villes, donc sur des petites villes? L'offre est assez récente, donc on n'a pas
01:03:34beaucoup de recul. On peut faire tourner notre modèle un peu sur où on veut.
01:03:42On prend un maillage de jusqu'à 100 mètres de résolution sur un périmètre qui est autour
01:03:49de 20 kilomètres, de manière à bien avoir les interactions sur l'ensemble du périmètre. Après,
01:03:58le modèle, on peut le mettre en œuvre où on veut. Parfait, merci Aurélie. Je vais partager
01:04:08mon écran. Je vais vous remettre sur Plus fraîche ma ville. Donc, brièvement, Plus fraîche
01:04:14ma ville est une start-up d'Etat. C'est un service numérique public gratuit pour vous aider dans
01:04:20votre aide à la décision de premier niveau sur les solutions de rafraîchissement urbain durable
01:04:26et pérenne que vous souhaitez mettre en place sur vos projets, mais aussi vous aider à choisir
01:04:32la bonne méthode de diagnostic de surchauffe urbaine. Pour rappel, la surchauffe urbaine
01:04:37comprend à la fois le phénomène d'îlot de chaleur urbain, qui est la différence de température
01:04:42entre la ville et la campagne et qui s'observe surtout la nuit en condition radiative. On peut
01:04:48observer ce phénomène durant toute l'année. La surchauffe urbaine comprend aussi la température
01:04:55de surface des matériaux, donc la chaleur provoquée en ville par les matériaux de la ville et le
01:05:03confort thermique du piéton. C'est ce que vous avez vu au travers des différentes méthodes qui
01:05:08permettent d'analyser les différentes briques, si vous voulez, les différents phénomènes qui
01:05:15participent à la surchauffe urbaine. Sur Plus fraîche ma ville, vous avez une version statique
01:05:21du site que certains connaissent déjà. Par l'onglet découvrir, vous pouvez prendre un espace et on va
01:05:28vous guider pour trouver des solutions. Par exemple, végétaliser la cour. On va vous proposer
01:05:33un panel de solutions par les plus fraîches, les plus rapides, les plus abordables. Vous pouvez
01:05:38cliquer sur ces cartes, avoir du détail pour vous caler des charges techniques sur les différents
01:05:44types de solutions et vous pouvez les sauvegarder sur votre navigateur. Ça apparaîtra dans ma
01:05:49sélection. Ensuite, vous avez les méthodes de diagnostic de surchauffe urbaine. Ici, ce sont
01:05:57toutes les méthodes que Sophie vous a présentées juste avant. Vous pouvez les retrouver à l'échelle
01:06:01du territoire, donc davantage pour identifier le phénomène lié au chaleur urbain et sur un
01:06:07espace plus précis, un îlot, où là on va davantage travailler sur le confort thermique. Vous
01:06:14retrouvez les méthodes avec leurs coûts et des indications sur les fiches techniques de la méthode,
01:06:19les avantages et points de vie d'hygiénance et la mise en œuvre. Pourquoi Plus fraîche ma ville
01:06:24cherche à vous accompagner sur ces méthodes de diagnostic? C'est qu'en fait, on s'est aperçu que
01:06:28parfois les agents de collectivité ou les collectivités dépensent entre 10 000 et 70 000
01:06:34euros sur un diagnostic qui ne correspond pas du tout à leurs besoins. Donc, on essaie de vous
01:06:39aider à choisir la bonne méthode avec Plus fraîche ma ville. Sur Passer à l'action, vous retrouvez
01:06:44les différents types de solutions de rafraîchissement urbain que vous pouvez classer par type de
01:06:51solution, donc les solutions vertes liées aux végétales, les solutions bleues liées à la
01:06:55gestion de l'eau, les solutions grises liées au matériau et au revêtement de la ville, les
01:07:00solutions douces liées au changement de pratique de la ville. Vous pouvez les trier par la baisse de
01:07:07température effective de ces solutions et par espace. Si vous allez dans l'une des fiches
01:07:13solutions, vous pouvez voir qu'on vous donne une synthèse de l'effet produit, les matériaux et les
01:07:19coûts que vous pouvez trouver au sein de cette solution avec les coûts globaux, un coût à la
01:07:24fois d'investissement et d'entretien. Comment doivent être mises en oeuvre ces solutions? Les
01:07:30financements potentiels et vous avez parfois aussi la rubrique OOPS qui est mise en avant. Cette
01:07:37rubrique OOPS, c'est comme par exemple, comme tout à l'heure, je vous ai montré, vous avez mis du
01:07:42revêtement blanc en place et puis finalement, le confort thermique, ça ne fonctionne pas sur le
01:07:50confort thermique. Donc ici, par exemple, je vous en montre une sur la rubrique OOPS. On vous
01:07:56explique, attention, vous avez mis une solution qui va fonctionner sur l'îlot de chaleur urbain,
01:08:00mais vous manque des structures d'ombrage. On vous explique comment vous pouvez un petit peu
01:08:04améliorer votre espace urbain en fonction du besoin et du confort thermique du piéton.
01:08:12S'inspirer, vous avez des retours d'expérience à travers toute la France. Vous pouvez choisir par
01:08:18région, par type d'espace et ce qui est intéressant ici, c'est que vous avez des solutions combinées,
01:08:24donc la combinaison de différents types de solutions. Vous verrez aussi dans les retours
01:08:28d'expérience qu'il est communiqué lorsque certaines choses ont fonctionné ou pas totalement. Donc,
01:08:33n'hésitez pas à venir nous informer, à nous contacter sur Plus Fraîche-Maville si vous
01:08:39estimez que vous avez des retours d'expérience à nous communiquer. Donc là, vous avez l'accès à
01:08:45ce qu'on appelle la version statique de Plus Fraîche-Maville, c'est gratuit. Vous avez également
01:08:50la possibilité de vous inscrire sur l'espace projet en tant qu'agent de collectivité. Sur cet
01:08:54espace projet, vous devez créer un compte agent connect, donc tous les agents de collectivité ont
01:09:00ce compte préfabriqué si vous voulez. Et ce qui est intéressant, c'est que vous pouvez vous
01:09:05connecter à d'autres services sans changer le mot de passe. Donc ça, c'est vraiment interactif,
01:09:11ça évite d'avoir des comptes sur différentes plateformes et de ne plus se souvenir du mot
01:09:15de passe. Donc là, j'ai mis un projet fictif pour vous montrer un peu ce qui se passe sur
01:09:20l'espace projet. Vous arrivez dans votre espace projet, vous avez créé la collectivité de Marom,
01:09:25si elle existait déjà, ce n'est pas grave, vous allez la voir apparaître. Là, moi, j'ai créé un
01:09:30projet fictif du parc de l'hôtel de ville. Et dès que vous créez un espace projet avec une
01:09:37collectivité, vous accédez aux données de surchauffe de la collectivité avec le climatique
01:09:43de Météo France qu'a présenté juste avant Aurélie. Donc là, vous avez, selon la trajectoire
01:09:49de référence d'adaptation au changement climatique, les différents indicateurs à 2050 et 2100, avec
01:09:56le nombre annuel de jours très chauds, le nombre annuel de nuits chaudes et le nombre annuel de
01:10:00jours de vagues de chaleur. Ça, ça vous donne déjà un des premiers éléments gratuits de
01:10:05prospective climatique de votre commune. Vous pouvez cliquer aussi sur le climat de la commune
01:10:11et ici, en cliquant ici, vous aurez directement les autres indicateurs liés, par exemple, à la
01:10:17pluie, au gel, etc. Si vous voulez aller chercher d'autres indicateurs. Si je vais dans le parc de
01:10:24l'hôtel de ville, sur le projet que j'ai ouvert sur cette collectivité, vous devez renseigner votre
01:10:30projet, c'est-à-dire nous donner des informations sur la date de livraison souhaitée, la maturité du
01:10:36projet, pour qu'on sache comment l'outil numérique va vous aider au fur et à mesure. Vous pouvez
01:10:41choisir une méthode de diagnostic, donc les mettre dans vos paniers et prochainement, on vous donnera
01:10:48ici des recommandations pour choisir la meilleure méthode de celle que vous avez mise dans votre
01:10:54panier. Vous avez vos choix de solutions de rafraîchissement urbain, donc là, typiquement
01:10:59pour le parc de l'hôtel de ville, j'en avais mis trois et l'outil vous donne des
01:11:06recommandations, c'est-à-dire que comme j'ai mis des solutions vertes, on me propose de stocker l'eau
01:11:10de pluie, on me propose d'autres types de solutions qui peuvent être combinées avec celles déjà
01:11:17existantes. Donc ici, si je reviens sur mes solutions, grâce à la recommandation, j'ai
01:11:23ajouté stockage de l'eau de pluie et vous pouvez retourner au tableau de bord. Une fois que vous
01:11:31avez terminé l'estimation de choix de solutions de rafraîchissement urbain, on va vous donner le
01:11:35coût, le budget total, c'est-à-dire combien vont coûter ces solutions. Donc là, vous pouvez faire
01:11:42jusqu'à trois estimations, donc fourchette haute, fourchette basse et fourchette moyenne et à
01:11:47l'intérieur, je vais vous montrer de chaque équipement, vous pouvez mettre en mètre carré
01:11:51ce dont vous avez besoin, ce qui va vous permettre d'avoir à la fin un estimatif sur chaque type de
01:11:57solution et bien entendu, un estimatif global du coût d'investissement et d'entretien de vos
01:12:09solutions. Ça, c'est intéressant parce que vous avez à peu près le coût par solution et vous
01:12:15avez le coût estimatif global. Ça, ça vous permet de pré-remplir des cahiers des charges pour
01:12:22ensuite contractualiser une assistance à maîtrise ouvrage ou pour demander des financements, d'où
01:12:28l'onglet du tableau de suivi qui sera ouvert la semaine prochaine, je trouve des financements,
01:12:33où là, on va vous aider à trouver les financements nécessaires pour continuer votre projet. Alors,
01:12:38si vous en êtes au stade, j'ai une estimation des solutions de rafraîchissement urbain,
01:12:42mais j'ai besoin de davantage d'assistance à maîtrise d'ouvrage, d'études complémentaires,
01:12:48on va vous aider à trouver les aides techniques, c'est-à-dire les aides financières qui vous
01:12:53permettent de rajouter des études techniques sur votre projet de rafraîchissement urbain. Mais,
01:12:57on va aussi vous aider à trouver les aides qui vont vous financer la mise en œuvre des projets
01:13:03de rafraîchissement urbain. Voilà, donc comme vous le savez, Plus Prèche ma ville est une
01:13:08plateforme numérique qui évolue au fil du temps grâce à votre co-construction, donc vos retours,
01:13:13qu'ils soient positifs ou négatifs, sont les bienvenus, et surtout vos besoins aussi. Si vous
01:13:18voyez des choses qui vous manquent, n'hésitez pas à nous en faire part. Je vous remercie pour
01:13:23votre attention. Je vois qu'on a des questions dans le chat. Est-ce que vous avez des retours
01:13:30d'expérience de traduction réglementaire dans un PLUI pour remplir à cet enjeu? Alors, de quel
01:13:36enjeu parlez-vous, j'imagine, la surchauffe urbaine? Oui, vous pouvez aller regarder le
01:13:41plan Toulouse Plus Frêche. Ils ont réussi à mettre dans le PLUI un coefficient au niveau de
01:13:48l'albédo de surface, donc essayez d'atteindre tel albédo pour pouvoir baisser la température. Et
01:13:54vous pouvez regarder dans le kit de rafraîchissement urbain que je vous ai mis en ligne, donc je vous
01:13:59ai mis dans le chat le lien vers la librairie de l'ADEME, dans le cahier 1 du kit de rafraîchissement
01:14:04urbain. Vous pourrez avoir des exemples et des explications pour justement avoir la traduction
01:14:12réglementaire dans le PLUI pour répondre à l'enjeu de surchauffe urbaine. Est-ce qu'il y a
01:14:17d'autres questions? Bon, écoutez, je vous remercie beaucoup pour votre attention. Je
01:14:30remercie pour le compliment pour Plus Frêche-Maville. Nous vous retrouvons la semaine prochaine, le 9,
01:14:36pour un webinaire sur le climat méditerranéen. On va vous montrer des solutions d'inspiration
01:14:43méditerranéenne. En effet, le climat méditerranéen va remonter au fur et à mesure et remplacer peu
01:14:48à peu le climat océanique. Donc l'objectif, ce sera de vous montrer comment bien choisir des
01:14:55solutions de rafraîchissement urbain dans des contextes climatiques non pas actuels mais
01:15:00futurs, qui vont avoir par exemple des problématiques liées à la ressource en eau et à la
01:15:06raréfaction de la ressource en eau. Voilà, je vous remercie beaucoup pour votre attention et à bientôt.