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Deux ans après la création du Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) REVALIM « Réseau pour l’Évaluation environnementale des produits agricoles et alimentaires », un webinaire a été organisé par les membres fondateurs du GIS pour présenter l'avancée de leurs travaux. Ce webinaire s’est organisé en deux temps :
1/ présentation de la feuille de route du GIS REVALIM,
2/ Focus sur le sujet biodiversité en ACV.
Ce webinaire était destiné aux membres des communautés scientifiques et techniques intéressées par les travaux du GIS REVALIM et aux utilisateurs des données AGRIBALYSE.

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00:00:00Donc bonjour à tous, je vous propose de démarrer, bienvenue dans ce webinaire du groupement
00:00:11d'intérêt scientifique REVALIM, je vais commencer peut-être par quelques considérations
00:00:18pratico-techniques.
00:00:19La session est enregistrée, elle sera diffusée en replay après le webinaire, seuls les intervenants
00:00:29ont le micro ouvert, vous avez accès à un onglet questions-réactions, nous allons
00:00:37modérer vos questions et il y aura des temps pour répondre à certaines, je pense qu'on
00:00:42n'aura pas le temps de répondre à tous mais il y a des temps prévus pour ça et
00:00:46enfin pour tout problème plutôt technique, merci de passer plutôt par l'onglet conversation-chat.
00:00:52Je voulais juste aussi rappeler en introduction qu'il s'agit d'un webinaire assez technique
00:00:59destiné aux professionnels qui ont des connaissances en évaluation environnementale et l'idée
00:01:06c'est bien de présenter les travaux du groupement d'intérêt scientifique REVALIM et non pas
00:01:12de présenter les travaux sur l'affichage qui sont présentés dans d'autres instances
00:01:17avec une gouvernance dédiée.
00:01:19Voilà pour ces aspects pratiques, je vous propose de vous présenter le programme,
00:01:27non je vais d'abord lancer un petit sondage pour faire connaissance, juste pour qu'on
00:01:35sache un petit peu quelle connaissance vous avez du sujet, alors normalement vous devez
00:01:41voir un sondage apparaître, il y a deux questions dans le sondage donc n'hésitez
00:01:59pas à répondre aux deux, je peux afficher les résultats normalement, je ne sais pas
00:02:17si les résultats s'affichent pour tout le monde, moi je les vois, comment on peut les
00:02:28afficher, je ne sais pas, c'est une bonne question, moi je les vois dans le petit onglet
00:02:36sondage à droite, vous n'avez peut-être pas ça ? Je pense qu'ils s'affichent pour ceux
00:02:39qui ont répondu Audrey, ah d'accord ok, donc on a une majorité de personnes, je peux commenter
00:02:50rapidement, qui ont une connaissance des grands principes de l'analyse du cycle de vie et de
00:02:56l'existence d'agribalise, très peu de personnes mais quelques-unes qui n'ont aucune connaissance,
00:03:02donc je préfère vous prévenir que le webinaire va être assez technique et il va falloir s'accrocher
00:03:07sans doute, et concernant le deuxième sondage, la majorité d'entre vous ne connaissent pas le
00:03:13groupement d'intérêt scientifique Révalime, donc ça tombe bien on va commencer par le présenter.
00:03:17Je vais fermer le sondage et on va passer à la présentation du programme.
00:03:26Je te laisse passer à ça, merci Mélissa, donc on va d'abord vous présenter rapidement le
00:03:35groupement d'intérêt scientifique Révalime, quelques actus, ensuite on rentrera dans le
00:03:40détail de la feuille de route et de son état d'avancement, on s'arrêtera pour un temps de
00:03:45questions réponses et ensuite en deuxième partie du webinaire on vous propose de faire un focus sur
00:03:51le sujet de l'évaluation de la biodiversité en hausse du cycle de vie, avec notamment la
00:03:57présentation d'une étude réalisée par Sayari, missionnée par le gistre Révalime, et on terminera
00:04:03par un temps de questions réponses. Donc du côté des intervenants, ça permet de présenter les
00:04:10personnes qui vont intervenir aujourd'hui, donc moi je suis Audrey Rimbaud, je travaille à l'ADEME,
00:04:15l'agent de la transition écologique sur les thématiques d'évaluation environnementale des
00:04:20produits agricoles et alimentaires, Mélissa et Arnaud de l'INRAE interviendront également et il
00:04:29y a aussi toute l'équipe Sayari qui a travaillé sur l'étude qui sera présentée en deuxième partie
00:04:35du webinaire, et puis on a pas mis tous les membres du groupement d'intérêt scientifique
00:04:39Révalime, car ils sont nombreux mais ils participent activement aux travaux et on les
00:04:44remercie aussi à cette occasion. Je vais donc démarrer par la présentation du groupement
00:04:52d'intérêt scientifique Révalime et de quelques actualités. Donc le groupement d'intérêt
00:04:57scientifique Révalime c'est un collectif de recherche et développement constitué de quatre
00:05:04membres fondateurs qui sont l'ADEME, l'INRAE et l'ACTA et l'ACTIA qui sont les deux têtes de
00:05:09réseau des instituts techniques agricoles et agroalimentaires. Donc ces quatre organismes sont
00:05:15les membres fondateurs et nous avons des membres agréés qui sont la grande majorité des instituts
00:05:22techniques agricoles et agroalimentaires ainsi que l'Office français de la biodiversité et l'ANCES.
00:05:28Donc parmi ces membres on a une complémentarité des compétences scientifiques et de la prise en
00:05:36compte des réalités des entreprises avec des instituts qui ont une connaissance terrain très
00:05:42intéressante pour nos travaux. L'objectif du GIS c'est de travailler sur l'évaluation
00:05:48environnementale des produits agricoles et alimentaires et on partage donc une vision
00:05:53des priorités et une feuille de route. Le GIS a pour objectif d'animer une communauté scientifique
00:06:03autour de ces questions-là, de faire progresser les méthodes d'analyse du cycle de vie pour mieux
00:06:08inclure des dimensions qui sont aujourd'hui insuffisamment prises en compte. Donc on va
00:06:12aujourd'hui parler de biodiversité, on a aussi des travaux très actifs sur le sujet par exemple du
00:06:17stockage carbone dans les sols, il y a des sujets en cours sur la toxicité etc. Un objectif important
00:06:26aussi c'est de valoriser ces connaissances qui sont produites notamment par la production de
00:06:31données et d'outils qui servent à la fois pour l'information du consommateur et pour les
00:06:36entreprises engagées dans des démarches d'éco-conception dans les secteurs agricoles,
00:06:40agro-alimentaires. Et enfin le GIS vise à pérenniser un réseau scientifique autour de
00:06:46ces sujets-là et d'être en lien avec les communautés internationales qui travaillent aussi sur ces sujets.
00:06:52Le GIS a été créé récemment en 2021 mais il fait suite à un partenariat de longue date qui
00:07:04s'est structuré au départ autour de la base de données agribalise pour lesquels les travaux ont
00:07:10commencé en 2009 avec la publication de la première version de la base de données agribalise en 2013.
00:07:19A l'origine la première version s'agissait d'une base de données sur les produits agricoles,
00:07:25ensuite il y a eu des travaux sur la transformation des produits agricoles en
00:07:30produits à la transformation agro-alimentaire et puis en 2020 il y a eu la publication d'une
00:07:37version qui permet aujourd'hui de disposer de données de la sortie de la ferme jusqu'à l'assiette
00:07:43en intégrant des données d'impact environnementaux sur l'ensemble de la chaîne de valeurs, c'est-à-dire
00:07:50la production agricole bien évidemment, mais également les process de transformation,
00:07:54le transport, l'emballage, la distribution, etc. Et donc en 2021 pour un peu structurer mieux ce
00:08:03partenariat et avancer sur des sujets importants et le groupement d'intérêts scientifiques Révalime
00:08:11est né et une feuille de route a été écrite qu'on va vous présenter par la suite. Je fais juste un
00:08:19petit mot sur la base de données agribalise puisque le groupement d'intérêts scientifiques
00:08:24c'est lui qui est garant aujourd'hui de la qualité des mises à jour de la base de données agribalise.
00:08:29C'est une base de données qui contient aujourd'hui plus de 200 productions agricoles, des données
00:08:35d'impact environnementaux sur plus de 200 productions agricoles et plus de 2500 aliments
00:08:40moyens consommés en France. Il s'agit d'une base de données publiques et transparentes en open data
00:08:45avec une documentation très riche, assez technique, c'est pas forcément évident pour tout le monde
00:08:51de s'y retrouver, mais on a à coeur de communiquer de manière très transparente sur la construction
00:08:58des données. Donc c'est une base de données qui est mise à jour régulièrement dans une dynamique
00:09:06d'amélioration continue grâce aux travaux du GIS Revali.
00:09:14Juste un petit mot sur les mises à jour parce qu'on a pas mal de questions ces derniers temps
00:09:18sur les mises à jour. Donc je vous ai parlé de la mise à jour de 2020 qui a permis d'avoir des
00:09:25données jusqu'à l'assiette. Donc on a fait depuis 2020 quelques mises à jour et il y en a une à
00:09:32venir. Donc en 2022, on a la version 3.1 qui est sortie, puis version 3.1.1, des petites
00:09:39modifications ont été faites. Mi 2024, on va publier une version 3.2 et on prévoit ensuite la
00:09:48prochaine, plutôt début 2026, de sorte à avoir une mise à jour environ tous les 10 du mois. Les
00:09:53mises à jour sont assez lourdes à gérer pour nous, donc on peut pas en faire tous les 6 mois non
00:09:57plus. Entre 2020 et 2022, il y a eu des modifications concernant les données, les
00:10:06méthodes et un certain nombre de choses que je vais pas détailler aujourd'hui, mais vous pourrez
00:10:14regarder sur le site internet de la documentation d'Agribalis. Il y a des rapports de changement
00:10:19détaillés sur ce qui change en termes de méthodes, de nouvelles données et de corrections de données
00:10:25déjà existantes. La prochaine version 2024, c'est pareil, on a des changements sur certains
00:10:30sujets méthodes d'eau. On va avoir des nouvelles données, notamment sur les emballages.
00:10:34Je vais maintenant laisser la parole à Mélissa, qui est la chef de projet scientifique du GIS
00:10:43Révalime. Merci Audrey. On va continuer sur les travaux qu'on mène au sein du GIS Révalime depuis
00:10:52fin 2021. On va voir ensemble la feuille de route qu'on a co-construit ensemble, c'est-à-dire tous
00:10:58les membres et adhérents agréés du GIS Révalime. On a établi nos priorités qu'on a structurées en
00:11:04trois axes. Un premier axe qui concerne la consolidation des méthodes, des méthodes
00:11:09d'évaluation environnementale, des produits agricoles et produits transformés alimentaires.
00:11:15Un deuxième axe qui est sur la partie données, donc enrichir et améliorer les données qui étaient
00:11:21déjà, en tout cas en 2021, dans la base de données agribalise. Donc soit améliorer ces données,
00:11:27soit créer de nouveaux inventaires. Et enfin notre troisième axe qui est basé sur un rayonnement et
00:11:35un échange avec toutes les communautés autour de l'évaluation environnementale et produits
00:11:41agricoles. Et également sur la qualité, qui est un point très important pour une base de données.
00:11:46On va voir dans cette partie feuille de route, je vais passer sur chacun des groupes de travail
00:11:53qui sont actuellement au cours au sein du GIS Révalime, sachant que chaque groupe de travail
00:11:57découle d'une action notée dans la feuille de route. Alors aujourd'hui, ce que vous allez voir
00:12:03dans les encarts bleus, c'est les groupes de travail actifs, les éléments, les actions dans
00:12:09le dernier cadre. Ce sont des actions qu'on a listées dans la feuille de route mais qui ne sont pas
00:12:13encore travaillées au sein du GIS Révalime, mais qui sont dans nos objectifs, qui ont été quand
00:12:18même listés dans les actions à mener. Voilà donc dans la partie consolidation des méthodes, on a
00:12:23une partie sur laquelle on va revenir sur le stockage du carbone dans les sols, une partie sur la
00:12:27biodiversité qui fait aujourd'hui l'objet du focus, qui sera dans la dernière partie de ce
00:12:33webinaire. Des actions, on va en reparler sur les produits résidus organiques, également des
00:12:38travaux sur l'eau, sur ce premier axe. Sur le deuxième axe, on a donc forcément des mises à
00:12:45jour et création de nouveaux inventaires, également une mise à jour régulière des modèles d'émission
00:12:51qui permettent de calculer les émissions et donc les impacts environnementaux. Également,
00:13:00il y a un axe de travail qui est en train d'être finalisé sur la partie emballage,
00:13:06et puis également d'autres actions qui ont été listées et qui ne sont pas encore travaillées.
00:13:09Et enfin, le troisième axe, alors on a un groupe de travail qui travaille sur la partie qualité des
00:13:16données, on verra dans le détail toute la structuration qui est faite, à la mise à jour
00:13:22également de la base de données. Et puis alors là, j'ai mis dans l'encart à droite, mais finalement
00:13:26il y a des actions, c'est en continu, c'est en cours, tout ce qui est communication, animation,
00:13:31lien avec la communauté internationale, ça c'est quand même déjà fait et depuis le début du GIS
00:13:39REVALIM. Voilà, donc on va passer plus en détail sur chacun des points, alors sans entrer trop dans
00:13:44les détails étant donné le temps que nous avons aujourd'hui, mais l'idée c'est vraiment de vous
00:13:48faire un panorama de ce qu'on travaille, pour partager avec vous nos avancées. Alors sur la
00:13:54partie stockage du carbone dans les sols, alors ce stock de carbone dans les sols, il dépend du mode
00:13:59d'occupation du sol, des modes de gestion et également d'autres facteurs. Donc en 2021, on a
00:14:05fait le constat que dans la base de données Agribalys 3.0, ce stock de carbone n'était pas
00:14:10pris en compte, donc on a voulu faire des travaux là-dessus, justement pour pouvoir intégrer ce
00:14:16stock de carbone et son évolution au cours du temps, en fonction justement des modes d'occupation
00:14:21et des modes de gestion. Donc l'objectif c'était d'améliorer la modélisation de cette évolution
00:14:28au sein des inventaires, dans la base de données Agribalys. Ce qui a été fait dans un premier temps,
00:14:33c'est ce qu'on a appelé le patch carbone, que vous pouvez retrouver dans le rapport méthodologique
00:14:39Agribalys sur la partie agricole. Ce patch carbone il est évolutif parce que c'est vraiment un premier
00:14:44pas qu'on a voulu faire pour adresser les travaux de façon, sur une période plus longue par la
00:14:49suite, mais déjà ce premier pas c'était d'intégrer les valeurs de l'étude 4 pour 1000 de l'INRAE,
00:14:53au sein de la base Agribalys. Donc c'est un patch pour l'instant qui est dans la version 3.1,
00:15:00dans la version 3.1.1 également, et qui sera encore dans la version 3.2, bien que les travaux sont en
00:15:05cours pour améliorer et aller plus fluidement dans la prise en compte du stock de carbone. Donc
00:15:09aujourd'hui, vous pourrez aller voir si vous avez accès aux inventaires dans les bases de données,
00:15:15dans la base de données Agribalys et dans les outils. On a des valeurs qui sont attribuées
00:15:20pour justement cette occupation des terres en fonction de grands types, grandes cultures
00:15:25prétemporaires, très permanentes principalement. Ça c'est des travaux qui ont découlé du GT
00:15:32carbone. Alors il y a forcément des limites à ce patch qui a été fait pour déjà faire un premier
00:15:39pas, puisque c'est un patch évolutif, une solution transitoire vers une prise en compte plus fine.
00:15:44Aujourd'hui c'est vrai qu'on n'a pas de distinction entre les effets des changements de gestion
00:15:50et les effets des changements d'usage des terres. La gestion est très peu prise en compte par ce
00:15:54patch, il n'y a qu'un seul type de pratique qui l'est. Il y a notamment déjà un premier rapport
00:16:04qui est l'étape 1 du projet sur le long cours qui a lieu. Il y a un premier rapport de synthèse
00:16:09bibliographique qui fait déjà l'état des lieux de ce qu'il y a comme approche pour le stockage de
00:16:14carbone, qui est sur le site de la documentation Agribalys auquel vous pouvez avoir accès. Donc
00:16:20ça c'est la première étape d'un travail sur deux ans mené par notamment Xavier Botton d'Arvalis
00:16:25au sein du GISREV Alim pour améliorer la prise en compte du stockage de carbone. L'idée ça va
00:16:30être vraiment d'aller sur la prise en compte de l'usage des terres, mais également de la gestion
00:16:35des terres et l'intégrer à Agribalys. La biodiversité, je n'y reviens pas,
00:16:47puisque justement il y aura un focus dans la dernière partie du webinaire. Donc on verra
00:16:52justement les différentes étapes qu'on a travaillées au sein des GIT. Il y a également
00:16:58donc dans la partie axe 1 consolidation des méthodes, un groupe de travail qui travaille
00:17:03sur les produits résidus organiques. Donc là notre question c'est vraiment comment prendre en
00:17:08compte les impacts des produits résidus organiques et porter des réflexions sur l'allocation justement
00:17:15de ces impacts. Donc au sein du GIT on a déjà discuté et identifié certaines problématiques
00:17:21sur la base Agribalys actuelle suite à un état des lieux. On a fait une première étude
00:17:28exploratoire sur quelles alternatives on pouvait envisager pour prendre en compte les impacts
00:17:34environnementaux des produits résidus organiques, ce qui nous a mené à lancer un projet sur les
00:17:41produits résidus organiques avec Agrosolutions, le cabinet de conseil. Donc c'est un projet qui est
00:17:46en cours, qui sera finalisé début 2024. Il y a une consultation publique d'ailleurs, je crois
00:17:53que je l'ai affiché, qui est en cours actuellement et qui sera clôturée le 2 janvier. C'est une
00:17:59consultation publique qui porte justement sur toutes les alternatives, toutes les solutions
00:18:03qu'on peut avoir pour la prise en compte des impacts environnementaux des pros. Voilà donc
00:18:08je vous invite à regarder ça si vous n'avez pas encore été destinataire des invitations au
00:18:15webinaire ou à la consultation. L'idée c'est d'aboutir à des règles de prise en compte pour
00:18:20ces pros. Voilà donc je ne rentre pas forcément plus dans le détail. Voilà bon si je rentre un
00:18:29petit peu plus en détail, juste voilà pour vous expliquer rapidement en fait c'est où est-ce
00:18:33qu'on va couper ou à quelle étape on va faire une allocation des impacts pour les attribuer aux
00:18:41produits résiduels organiques. Donc ça peut être un cut-off, une coupure qui se trouve avant la
00:18:47transformation de la matière résiduaire, ça peut être une coupure qui se trouve après le
00:18:51traitement, ça peut être aussi d'autres approches justement qui sont listées en dessous comme une
00:18:56substitution ou l'utilisation de la Circular Footprint Formula. Voilà donc c'est en fait ces
00:19:00six approches qui dans la consultation sont questionnées et sur lesquelles on réfléchit.
00:19:04Voilà il y a un autre groupe de travail sur l'eau, sur l'impact sur la ressource en eau
00:19:12justement qui découle de la feuille de route. Alors à court terme ce qui va être fait dans
00:19:17la 3.2, en fait on a toute une partie, c'est plus des corrections, des mises en cohérence des flux
00:19:23d'eau. Donc ça ça va être fait pour la 3.2. À moyen terme on réfléchit à mener un nouveau projet
00:19:31eau sur la base de données agribaliste comme ça avait été le cas. Vous pouvez avoir accès au
00:19:35rapport sur le site Agribaliste Documentation de ce projet qui date de quelques années. Mais
00:19:41voilà l'idée ce serait de retravailler encore cet aspect eau notamment sur le modèle crop-watt.
00:19:47Alors éventuellement une approche simplifiée pour pouvoir l'appliquer à un bon nombre d'inventaires
00:19:51puisqu'aujourd'hui le projet n'avait porté que sur une dizaine d'inventaires ce premier projet.
00:19:57Voilà donc ça c'est des choses en réflexion et en cours de travail pour les aspects court terme.
00:20:01Voilà donc là je passe à l'axe 2. Donc surtout cet aspect mise à jour d'inventaires et création
00:20:13de nouveaux inventaires. En fait on a lancé un projet, le projet INC-TV qui court de 2022 à
00:20:182025 qui est divisé en trois lots. Alors il y a un premier lot qui va être livré simultanément,
00:20:23enfin qui va être intégré dans la base de données 3.2. Ce lot concerne une soixantaine
00:20:29d'inventaires qui sont soit mis à jour soit créés. Voilà donc ça c'est une petite partie finalement
00:20:35de ce qui va être livré en fin de projet, en totalité sur le projet puisqu'il y a environ
00:20:42400 nouveaux inventaires, enfin nouveaux inventaires et inventaires mis à jour confondus
00:20:46d'ici 2025. Donc ça s'intègre dans notre mise à jour régulière des inventaires qu'on s'est
00:20:57fixé pour continuer à garantir une qualité de ce qu'on représente et d'avoir toujours des données
00:21:03les plus à jour et encore de meilleure qualité et les plus représentatives possibles de la
00:21:08situation actuelle. Justement en parlant de mise à jour, alors on a une mise à jour continue
00:21:16aussi des modèles d'émission donc ça c'est tout ce qui est en arrière-plan. Pour la partie
00:21:22agricole, on utilise le logiciel MIN-SIN-OUT créé par l'INRAE et le CIRAD et donc on a en permanence
00:21:30mise à jour à chaque version. On fait un peu un état des lieux des modèles d'émission les plus
00:21:36à jour et on fait une montée, une actualisation des modèles qu'on a en arrière-plan. Donc là je
00:21:43vous ai mis, je ne vais pas rentrer dans le détail mais voilà pour les différentes versions, les
00:21:48différentes livraisons, ce sont les modèles qu'on a mis à jour. Donc là pour la 3.2, on a un certain
00:21:52nombre de modèles qui seront mis à jour qui concernent soit les productions animales, soit
00:21:58les productions végétales ou les deux. Donc ça s'inscrit dans la mise à jour en continu. Et enfin
00:22:08également dans cette partie amélioration ou création de nouvelles données, on a le projet
00:22:13PACA GRIBALYS qui est en train de se terminer, qui a voulu améliorer les données d'inventaire sur
00:22:19les solutions, enfin sur les emballages que nous avions actuellement dans GRIBALYS puisqu'il y avait
00:22:23des simplifications qui étaient faites. Le projet a porté sur à peu près 50% des produits de la
00:22:30base de données puisque les instituts techniques, les centres techniques qui ont participé au
00:22:35projet avaient ces expertises sur ces produits-là. Donc on couvre à peu près avec ce projet 50% des
00:22:41produits. Donc il y aura l'accès au rapport méthodologique de ce projet, donc tout le
00:22:50détail des modélisations et également ces nouvelles données dans la base de données
00:22:53GRIBALYS 3.2. Et pour les 50% d'autres produits qui n'étaient pas couvertes, on applique exactement
00:23:01la même approche avec les mêmes briques d'inventaire, d'emballages qu'on a créé dans le cadre du
00:23:09projet GRIBALYS PACA. Cependant les données, je ne vais pas entrer dans les détails, mais les données
00:23:15de quantité d'emballage sont issues du projet à plein pot sur les emballages qui étaient externes
00:23:22à OGIS REVALIM. L'axe 3 contribue au rayonnement à la qualité de la base de données. Alors là,
00:23:32sur ce premier aspect, c'est démarche qualité des données. On a une mise à jour ou une rédaction en
00:23:39tout cas de documents cadres pour Agribalys. Donc on a la mise à jour des guides de collecte et de
00:23:45modélisation, notamment pour la partie agricole qui existait mais qui date de 2011. Donc on est
00:23:49en train de le mettre à jour. Également, on rédige un guide de collecte et de modélisation pour la
00:23:53partie transformation qui n'existait pas encore. On a des documents sur la partie cadrage pour
00:24:00l'intégration de données, donc processus d'intégration de données externes, donc pour
00:24:04des contributions externes OGIS REVALIM. Voilà, donc on essaie de mettre à jour tous ces documents
00:24:10au fur et à mesure. Et enfin, on a un projet d'automatisation et d'amélioration de la notation
00:24:15qualité actuellement faite dans Agribalys, donc c'est le DQR, qui sera finalisé pour la 3.2.
00:24:24Voilà, et alors juste pour la dernière partie, je vous disais, on est quand même sur cet aspect de
00:24:32communication, animation et échange en international. Donc on a des interactions avec les
00:24:38groupes de travail européens, notamment les Agricultural Working Groups du PEF. On suit les
00:24:45avancées des groupes de travail internationaux, comme le GLAM. Donc ça, c'est pour nous assez
00:24:49important de se placer dans ce contexte international. On interagit régulièrement avec
00:24:56les autres bases de données, notamment, enfin principalement EcoInvent et la World Food
00:25:00Assay Database, parce qu'il y a quand même des travaux à mener ensemble, une structuration
00:25:06commune. Et en animation et en communication, on essaye d'avoir de la présence et de la
00:25:13participation des conférences internationales, notamment celles qui viennent pour l'année 2024,
00:25:17comme la CETAC ou l'ASFood. Et enfin, l'idée justement de ce webinaire, alors là on teste un
00:25:25format, ce format d'une heure et demie, c'est dans l'idée de communiquer vers l'extérieur pour
00:25:32partager nos avancées. Voilà, donc là, c'est le premier format, le premier webinaire qu'on lance
00:25:38vers l'extérieur pour partager l'ensemble de la feuille de route et faire un focus méthodo. Et
00:25:43je crois que voilà, c'est bon, on est sur une partie questions réponses. Alors, je ne vais pas
00:25:51regarder les questions réponses pendant ma discussion. Pour l'instant, il n'y a pas de
00:25:56questions dans la partie questions réponses. Dans la conversation, Christelle Cobard a demandé
00:26:03si la liste des inventaires concernés était consultable, mais le problème, c'est que je ne
00:26:07sais pas sur quel sujet porter cette question, enfin à quel moment elle est intervenue. Donc,
00:26:14soit c'était sur le projet peut-être INCIVI, sinon je ne sais pas sur quoi porte la question.
00:26:23Plus précisément, il faudrait pouvoir préciser la question.
00:26:30En tout cas, si la question porte sur le projet INCIVI, la liste des inventaires,
00:26:36oui, ok, c'est bien INCIVI. Du coup, la liste des nouveaux inventaires qui seront produits pour le
00:26:43lot 1 va pouvoir, je pense qu'on la communiquera au moment de la publication de la base de données,
00:26:52en cours de finalisation, et la liste des inventaires qui seront créés pour le lot suivant
00:26:58n'est pas encore totalement stabilisée. Donc, pour l'instant, on ne communique pas dessus.
00:27:03Je te laisse compléter, Mélissa.
00:27:05Oui, c'est ça. Pour le lot 1, on a la liste des 60 inventaires, mais le reste,
00:27:16on n'a pas encore cadré puisque c'est une itération au fur et à mesure.
00:27:21Donc, on n'a pas la liste, mais oui, ce ne sera pas à 3.2.
00:27:26Alors, nous avons une question concernant l'état d'avancement des travaux au niveau
00:27:34européen, sans plus de précision, et s'il y a un volet biodiversité sur l'impact des pros.
00:27:43Oui. Alors, pour répondre à la question sur le GLAD, justement, sur le GLAD, ils ont publié,
00:27:55enfin, ils publient, donc on suit les publications qu'ils font. Il y a notamment une publication sur
00:28:00la gestion des données qu'on a complètement intégrée dans notre réflexion des guides de
00:28:05collecte et de modélisation. Donc, on essaie, on veut s'aligner, bien sûr, avec cette démarche
00:28:12qui est importante pour le GLAD. Et puis, l'autre question, volet biodiversité quant à l'impact des
00:28:19pros. Non, là, vraiment, pour l'instant, en tout cas dans le GT, dans le groupe de travail pro,
00:28:24on était vraiment sur cette question d'attribution des impacts. Est-ce que c'est à l'amont,
00:28:29à l'aval ou une répartition sur les deux? Mais on n'était pas sur l'aspect biodiversité des pros,
00:28:36et ça, ça pourrait être dans le GT biodiversité qu'on mène, mais vous allez le voir dans la
00:28:42dernière partie. On n'a pas fait un focus pro sur cet aspect-là. Et alors, l'état d'avancement
00:28:51européen des travaux. Alors, de quels travaux? Je ne sais pas. Quel est l'état d'avancement des
00:28:57travaux au niveau européen? Voilà, je pense que tu as répondu sur le GLAD. Je ne sais pas s'il
00:29:04y avait d'autres. Alors, il y a quelqu'un qui a levé la main. Je vais voir si je peux lui ouvrir
00:29:13le micro le temps de poser la question. Alors, monsieur ou madame Lovitchi, je vous ai autorisé
00:29:21le micro. Ça n'a pas l'air de marcher.
00:29:35Bon, je le laisse ouvert un petit moment, si vous voulez essayer de poser votre question.
00:29:40Ça marche? Vous m'entendez? Oui, parfait. Donc, Lovitchi, Cécile Bonduelle. Ma question,
00:29:47elle concerne le patch carbone. Ce que je comprends et ce que je vois, c'est que dans Agribalise,
00:29:52sur les résultats, on voit arriver ce patch carbone. Et ma question était, pour moi,
00:30:00le stockage du carbone, c'est sûr que structurellement, par type de culture,
00:30:05on peut le quantifier, mais c'est quand même tellement éminemment lié aux pratiques. Comment
00:30:11est-ce qu'il faut le gérer? Est-ce que vous comptez le faire systématiquement apparaître
00:30:16en déduction des émissions? Ou est-ce que c'est une option qu'on peut lever? Ou est-ce que pour
00:30:21vous, vous mettez l'accent justement sur ces grandes généralités, puis après c'est aux
00:30:27études spécifiques de le quantifier, de le corriger. Je suis un peu mal à l'aise sur le…
00:30:32Comment vous appréhendez ce patch carbone et l'usage qu'il faut en faire quand on est
00:30:37utilisateur de la base de l'eau? Alors, je peux déjà répondre pour le patch carbone,
00:30:42qui était la première approche. Éventuellement, Xavier Botton, qui doit participer, pourra préciser
00:30:49un peu l'idée pour la suite. Mais pour le patch carbone, c'était vraiment assez simpliste,
00:30:55puisque là, on avait uniquement des grandes tendances par catégorie d'occupation des sols.
00:31:01Donc, l'étude de Carpeaux 1000, on n'avait vraiment que grandes cultures pré-temporaires
00:31:07et pré-permanentes en occupation des sols. Et en pratique, on n'en avait qu'une seule qu'on avait
00:31:13réussie, parce qu'il faut quand même un historique qui remonte à 20 ans. Et un historique qui remonte
00:31:17à 20 ans par rapport aux inventaires d'agribalisme qui dataient 2005, ça nous envoyait quand même
00:31:21sur des périodes de temps où on n'avait pas de données sur ce qui se passait à l'époque. Donc,
00:31:26on avait réussi à prendre en compte uniquement la pratique intégration de cultures intermédiaires.
00:31:32Donc, c'est vraiment une toute petite part. Donc, vraiment, c'est pour ça que ce patch,
00:31:37l'idée, c'était de faire un premier pas, mais on était conscient dès qu'on l'a fait qu'on allait
00:31:41aller plus loin et c'était temporaire, transitoire. Donc, voilà, aujourd'hui, c'était un premier pas
00:31:48pour prendre en compte ce stockage, mais ce n'est pas suffisant et c'est pour ça qu'on y travaille
00:31:54de façon assez importante actuellement. Merci. Je vais autoriser le...
00:32:03Mélissa, si tu veux que je complète. Enfin, en vrai, c'était tout à fait complet. Donc,
00:32:08merci pour la réponse. Ce que je pourrais préciser, même les pratiques, c'est assez
00:32:14important, en effet, mais ce qu'on voit pour l'instant, les premiers tests qu'on a réalisés,
00:32:20c'est que c'est quand même une contribution assez faible en comparaison aux émissions qui sont liées
00:32:26plutôt aux changements d'usage des terres. Alors, il y a moins de changements d'usage des terres,
00:32:30mais quand il y en a, il y a des différentiels de stock qui sont beaucoup plus importants et ce
00:32:35qui fait que la contribution entre guillemets positive des pratiques est parfois un peu moins
00:32:42importante. Ce qui fait que, par exemple, pour les cultures, typiquement, on a plutôt un
00:32:47déstockage qu'un stockage, même si on parle de stockage, mais en l'occurrence, pour les cultures,
00:32:52c'est plutôt du déstockage. Et sur est-ce que ça va être déduit des émissions changements
00:33:01climatiques, donc ça peut l'être si c'est agrégé dans l'indicateur changement climatique final,
00:33:10mais les recommandations du PEF, donc de l'Europe, mais même d'autres comme le GHG
00:33:15protocole, recommandent en général de séparer les émissions qui sont liées aux combustibles
00:33:24fossiles, etc., des émissions qui sont liées aux changements d'usage pour bien pouvoir faire la
00:33:31distinction. Après, si c'est agrégé, évidemment, ça peut tout à fait compenser ou déduire les
00:33:38émissions de l'indicateur changement climatique. Merci, Xavier. Alors, il y a une question un peu
00:33:48pour poursuivre ce sujet carbone dans les sols, dans le chat. Est-ce que les résultats du projet
00:33:55Carsolel concernant le stockage carbone dans les sols vont être pris en compte ? Xavier,
00:34:01si tu peux poursuivre. Oui, je peux poursuivre. Alors, on ne va pas utiliser Carsolel à proprement
00:34:08parler dans la méthode. Par ailleurs, ça fait partie du paysage des références en termes
00:34:15d'évolution des stocks de carbone dans les sols, sur lesquels on pourra positionner les valeurs
00:34:22qu'on obtient. Juste pour le dire, on n'a pas utilisé le modèle Carsolel pour plusieurs
00:34:30raisons. Déjà, ça permet d'évaluer un peu l'évolution tendancielle des stocks, mais sans
00:34:39vraiment faire la différence entre ce qui relève des changements d'usage, des changements de gestion.
00:34:43Alors que nous, on a essayé de développer un peu une approche où on essayait d'identifier un peu
00:34:48rétrospectivement dans le passé quels ont été les changements d'usage, quels ont été les
00:34:53changements de pratique et quelles ont été les conséquences sur le stock de carbone. Donc,
00:34:59un peu pour décomposer un peu cet indicateur. Et en plus, comme c'est assez récent, on n'était
00:35:09pas encore sûr que ça a été validé, etc. Donc, on a préféré partir sur une autre approche qui est
00:35:16plus courante dans la pratique ACV. Mais en tout cas, ça pourra nous servir pour valider ou
00:35:21positionner nos résultats. Ok, merci Xavier. Alors, je vais prendre une dernière question sur un autre
00:35:33sujet qui est arrivé dans l'onglet Q&R. Quelqu'un qui demande si on prend en compte, si on suit les
00:35:41travaux du GLAD. Alors, je pense que Mélissa, tu en as déjà parlé. Oui, il y a une nouvelle question.
00:35:48Oui, tout à fait. J'en ai déjà parlé tout à l'heure, qu'on prend en compte ces travaux-là,
00:35:55les documents qui en découlent. Alors, je vois juste qu'il y a une dernière question qui est
00:36:03arrivée sur le sujet carbone, pour savoir si les travaux pilotés par Xavier Beauton concernent
00:36:12aussi les cultures pérennes. Je pense que c'est ça la question. Et du coup, on peut répondre que oui.
00:36:18Oui, c'est ça, tout à fait. Donc, en fait, on a développé une méthode, justement, qui permet
00:36:28de traiter tous les usages agricoles qui sont dans le gribalisme, dont les cultures pérennes.
00:36:35Et aussi, juste pour compléter, parce que par rapport au patch actuel, on parle uniquement de
00:36:42carbone du sol. Donc là, ce qu'on a développé, ça permet aussi d'intégrer le stockage ou déstockage
00:36:49dans la biomasse, pour lequel il y a un enjeu sur les cultures pérennes. Donc, on va prendre en compte.
00:36:57Ok. Je vous propose qu'on passe à la suite. S'éventuellement, il y a d'autres questions qui
00:37:09arrivent dans l'onglet QR, on peut essayer d'y répondre par écrit. Mais on va essayer de ne pas
00:37:17prendre trop de retard, parce que le sujet biodiversité est assez complexe. Donc, on passe
00:37:25au deuxième sujet de la présentation. Mélissa, je te laisse faire l'introduction. Oui. Et puis,
00:37:33Sayari prendra le regard. Oui, ça me va. Très bien. Alors, pour replacer un peu le contexte de
00:37:43cette étude, sur cette diapos là, on représente justement les cinq facteurs principaux de
00:37:51l'effondrement de la biodiversité. Donc, issus de l'IPBES, on a l'usage des terres, la surexploitation
00:37:58des ressources, changement climatique, la pollution des milieux et les espèces invasives, qui sont les
00:38:03cinq drivers qui ont été identifiés. Nous, dans le cadre de ce travail, on a fait... Donc, on a différents
00:38:11axes dans la feuille de route, notamment sur la biodiversité, des sous-axes. Un des sous-axes, c'était
00:38:16d'améliorer la prise en compte de l'usage des terres, justement, pour l'effondrement de la
00:38:21biodiversité. Donc, aujourd'hui, dans le paysage d'évaluation environnementale de l'analyse de
00:38:30cycle de vie, on a donc, vous pouvez le voir au milieu, les cinq drivers repris de l'IPBES. Et
00:38:37donc, on a en ACV des indicateurs qu'on utilise et qui adressent ces facteurs. Aujourd'hui, il y en
00:38:44a certains qui sont opérationnels en ACV, c'est-à-dire qu'on peut les retrouver... Enfin, on peut les
00:38:48utiliser dans des logiciels, par exemple. Il y a également des travaux qui sont en cours de
00:38:53développement sur certains indicateurs. Et donc, on a fait un focus, nous, sur la partie usage des
00:38:58terres pour regarder l'impact sur la biodiversité locale. Alors, on a appelé ça la biodiversité
00:39:05locale ou la biodiversité à la parcelle. En fait, c'est l'impact des pratiques, également des
00:39:12changements d'usage des sols sur la biodiversité locale. Voilà. Et donc, dans le cadre du GT
00:39:21biodiversité, on avait d'abord commencé au sein du giste révalime en interne à définir un cahier
00:39:28des charges de la méthode idéale qu'on imaginerait sans contrainte, un peu la liste au père Noël pour
00:39:34évaluer la biodiversité locale en ACV. Ensuite, on a eu tout un tas de critères répartis sur cinq
00:39:41grands domaines qui ont été repris ensuite dans l'étude que vous allez voir, mais je ne suis pas
00:39:45sûre qu'on fasse un focus là-dessus. Et ensuite, on avait identifié des méthodes qui nous semblaient
00:39:50les plus prometteuses pour prendre en compte la biodiversité locale. On a analysé qualitativement
00:39:56donc huit méthodes qu'on avait identifiées sur cette grille dont je vous parlais avec les critères.
00:40:00Et à la suite de cette analyse qualitative, on a retenu quatre méthodes qui nous semblaient
00:40:05répondre au mieux aux critères ou en tout cas qui nous semblaient d'intérêt. Et donc là,
00:40:12l'étude qui va vous être présentée par Sayari se place dans ce troisième volet qui est l'analyse
00:40:17quantitative de ces quatre méthodes. L'étude a été confiée au bureau d'études Sayari,
00:40:31donc l'étude est terminée. Elle se place vraiment dans le cadre du GISREVALIM, dans nos réflexions
00:40:36sur la biodiversité, l'usage des terres et la biodiversité locale, et non pas dans le cadre
00:40:42de l'affichage environnemental. Donc voilà, c'était juste un petit point de rappel pour vous dire que
00:40:46le GISREVALIM et l'affichage environnemental, ce sont deux entités différentes qui ont un pilotage
00:40:53différent, des objectifs différents, une temporalité également différente. Donc nous, côté GISREVALIM,
00:40:59notre objectif sur la biodiversité, c'était vraiment d'améliorer la prise en compte de la
00:41:03biodiversité dans le cadre de l'analyse de cycle de vie, dans l'idée éventuellement d'intégrer un
00:41:11indicateur des pressions sur cette biodiversité locale. Et donc on a un objectif à moyen terme,
00:41:17c'est-à-dire un à trois ans, puisqu'on a une feuille de route qui court actuellement jusqu'à
00:41:212026. Donc on n'est pas dans la même temporalité que l'affichage environnemental et ça n'avait
00:41:25pas pour objectif de répondre à des attentes qu'il pourrait y avoir côté affichage environnemental.
00:41:30On est vraiment dans une réflexion prospective, scientifique, de ce qu'il est possible de faire
00:41:37aujourd'hui pour évaluer la biodiversité locale. Et voilà, je vous laisse le micro.
00:41:46Bonjour à tous, je suis Anne-Claire Asselin et je vais donc vous présenter les objectifs de cette
00:41:53mission. Donc les objectifs, c'était de tester et comparer les fameuses quatre méthodes qui avaient
00:41:58été pré-identifiées par le GIS, et à partir de ces tests et de ces comparaisons, tirer des
00:42:04enseignements, encore une fois pour l'application à la base de données agribaliste. Les quatre
00:42:10méthodes qui sont étudiées, elles figurent à l'écran ici. La première, c'est Kuiper-Zetal dans
00:42:15sa version globale. On a également testé la version régionale, elle a deux volets cette méthode. La
00:42:22méthode Chaudarier-Brooks de 2018, la méthode BVI, dont vous avez probablement entendu parler si
00:42:29vous suivez l'affichage environnemental. Et enfin la méthode Biosyscan qui a été développée également
00:42:35dans le cadre plutôt du Planetscore. Et nous avons donc appliqué ces quatre méthodes à 20
00:42:42jeux de données agribaliste. Ce sont nos cas d'études, et l'idée c'est vraiment de voir
00:42:46comment ces méthodes font ressortir les différents enjeux biodiversité sur ces 20 cas d'études.
00:42:52Donc les cas d'études qu'elles sont-ils, si on passe à la slide suivante, ils sont listés sur la
00:42:59gauche ici, et donc ces cas d'études proviennent essentiellement des développements propres
00:43:04d'agribalisme, sachant qu'il y a quand même un cas d'études, le numéro 17, qui est un jeu de
00:43:10données FIDLOT, qui est issu de la World Food, World Food Health Database, donc un jeu de données
00:43:15qui figure dans la base de données agribalisme et dont les développements ont été faits par la
00:43:21World Food. Dans ces jeux de données, vous voyez aussi qu'à chaque fois l'ADEME et le GIE sont
00:43:28proposés de tester à la fois du bio et du conventionnel, c'est assez systématique. Vous
00:43:36avez 19 jeux de données qui sont à la porte de la ferme, ce sont les 19 premiers, vous avez un
00:43:3920e jeu de données qui est de l'éconventionnel, qui est chez le consommateur. Donc pour les
00:43:44jeux de données végétaux, vous voyez qu'il y a du blé, des courgettes, du raisin, du foin,
00:43:50la banane, donc il s'agit de grandes cultures de maraîchage et de prairie, et donc petit rappel,
00:43:56à chaque fois qu'on regarde ces jeux de données, on regarde toute la chaîne de valeurs amont,
00:43:59donc on va également regarder ce qu'il se passe au niveau des intrants, donc engrais,
00:44:03produits phyto, eau, énergie, etc., pour la production végétale à la porte de la ferme.
00:44:10Pour les jeux de données animaux, il y a des jeux de données qui sont à la fois du lait,
00:44:14de la viande rouge et blanche, et donc dans le cas de ces jeux de données-là, on regarde la
00:44:23chaîne de valeurs amont également, et donc les intrants qui permettent de réaliser la production
00:44:28végétale, foin, ancillage, maïs, etc., et prairie, et ensuite jusqu'à la production animale à la
00:44:36porte de la ferme, et enfin un jeu de données qui va jusqu'au consommateur, donc là on a toute la
00:44:40chaîne de valeurs pour le lait, donc le 20e, lait conventionnel chez le Conso, donc les intrants,
00:44:47la production végétale, la production animale, usine et emballage, distribution, et jusqu'à
00:44:52l'arrivée au Conso. Voilà pour ces 20 jeux de données, la mission s'est déroulée entre mars
00:44:57et décembre 2023, il y a eu une première tâche qui a été une revue bibliographique, donc état
00:45:03de l'art et analyse des indicateurs, des tâches 2 et 3 qui ont été la mise en oeuvre et l'application
00:45:09des méthodes aux jeux de données, donc véritablement des tests, on va dire, sur les résultats, et puis
00:45:15une tâche 4 dans laquelle nous sommes aujourd'hui, qui est donc valorisation et synthèse,
00:45:19donc communication auprès des parties prenantes et du public plus généralement, des résultats.
00:45:27Donc un petit focus déjà sur, avant de rentrer dans les résultats, et on va rentrer assez vite
00:45:36dans les résultats parce que ça permet de mettre du concret, l'application aux jeux de données,
00:45:40mais avant de rentrer dans les résultats, il est quand même important de regarder un petit peu
00:45:44d'un point de vue théorique, on va dire, comment ces méthodes se comparent parce qu'elles ne regardent
00:45:50pas la même chose. Donc déjà les trois premières méthodes, et on les regardera toujours dans le
00:45:55même ordre, Kuipers, Chaudhary, BVI et Biosyscan, les trois premières méthodes, donc Kuipers,
00:46:00Chaudhary et Brooks et BVI, regardent la variation de la biodiversité qui est liée à la production,
00:46:08donc au produit, alors que Biosyscan va regarder le stock de biodiversité qui est sur les mètres
00:46:17carrés qui sont utilisés pour la production. Première différence méthodologique, en termes
00:46:24de métrique, ce qu'on mesure dans les deux premières méthodes, donc Kuipers et Chaudhary,
00:46:28c'est la contribution à la disparition de la richesse spécifique, donc c'est une approche
00:46:33espèce, combien y a-t-il d'espèces potentiellement disparues sur les différentes terres occupées,
00:46:42alors que BVI va regarder l'hémérobie, donc c'est la distance par rapport à la nature,
00:46:47c'est un concept qui est différent du comptage du nombre d'espèces, on va dire, et Biosyscan
00:46:53va regarder des points de biodiversité. Sur le niveau d'évaluation, la disparition d'espèces
00:46:59pour Kuipers est évaluée soit au niveau écorégional, soit au niveau global, donc la
00:47:05différence entre les deux c'est qu'on compte, on regarde les espèces dans les écorégions dans le
00:47:10premier cas et au niveau global, donc une disparition d'espèces définitive de la
00:47:15planète dans le deuxième. Chaudhary et Brooks sont sur le niveau global et pour BVI et Biosyscan,
00:47:22cette évaluation n'est pas précisée. Et enfin, sur la spécificité d'évaluation, il faut noter que
00:47:30les méthodes Kuipers et BVI vont prendre en compte le risque de fragmentation des habitats et donc
00:47:36ce qui n'est pas le cas de Chaudhary et Brooks et Biosyscan. Une deuxième slide pour vous parler
00:47:44encore de l'approche bibliographique. Les trois premières méthodes sont compatibles avec l'approche
00:47:50ACV, Kuipers, Chaudhary et BVI. En revanche, Biosyscan ne l'est pas car Biosyscan regarde
00:47:58l'espace sur un mètre carré de surface et ne prend pas en compte la quantité de surface qui est
00:48:03mobilisée et on va voir que ces quantités sont différentes suivant les productions. En termes
00:48:11de géographie, l'approche Kuipers et Chaudhary pournissent les modalités de calcul qu'on soit au
00:48:19niveau écorégion ou au niveau pays alors que BVI propose simplement les modalités de calcul pour
00:48:25l'échelle écorégion et Biosyscan ce n'est pas précisé. Pour les pratiques, Kuipers ne prend pas
00:48:32en compte les pratiques ou très peu, on verra qu'il y a quand même une exception à ça. Chaudhary et
00:48:38Brooks prend un paramètre qui est l'intensité d'usage alors que BVI et Biosyscan sont beaucoup
00:48:43plus détaillés sur les pratiques. Et enfin, on revient un petit peu maintenant sur l'aspect
00:48:51biodiversité mais sur ce sujet de transformation des terres donc lié à la déforestation et aussi
00:48:58à l'artificialisation des territoires. Kuipers et Chaudhary prennent cette transformation des
00:49:06terres en compte alors que BVI et Biosyscan ne le prennent pas en compte et pour Biosyscan les
00:49:12évaluations sont faites sur les usages agricoles des terres uniquement. Voilà pour les aspects
00:49:19théoriques, maintenant si on regarde les résultats et on va rentrer dans le détail bien sûr,
00:49:24les jeux de données sont ordonnés sur l'axe horizontal donc de la même façon que ce qu'on
00:49:33vous a présenté tout à l'heure. Sur la gauche vous avez les productions végétales, le blé,
00:49:37les courgettes, le raisin, le foin, les bananes et puis à droite vous avez les productions animales
00:49:43donc le lait, la viande rouge, le poulet et tout à droite le lait jusqu'au consommateur. Donc juste
00:49:52cette petite photo, juste pour vous donner quelques grands éléments, on va rentrer dans le détail,
00:49:59mais ce qu'on voit c'est que Kuipers, Chaudhary et BVI vont plutôt mettre l'accent sur les
00:50:07productions animales que sur les productions végétales, à l'exception notable quand même de
00:50:12la banane qu'on voit ressortir chez Kuipers et Chaudhary. Cette production de la banane est
00:50:18située dans la zone caraïbe et donc dans des zones où la biodiversité est plus endémique et donc
00:50:25ceci va être mis en valeur par ces méthodes. Et puis ce qu'on voit également enfin c'est que côté
00:50:33biociscane on a une variabilité qui est plus faible du fait de vableurs par défaut qu'on
00:50:40n'a pas pu prendre en compte avec les données qui étaient dans la base de données agribalise.
00:50:50Donc maintenant en termes d'analyse, donc on a vu cette photo globale, on va rentrer un peu
00:50:56plus dans le détail, en termes d'analyse on vous propose de regarder quatre grands thèmes,
00:51:00donc le type d'occupation des sols, la géographie, les pratiques et la transformation des terres.
00:51:06Donc sur le premier thème, type d'occupation des sols, si tu peux passer à la stage suivante Grégoire,
00:51:13et encore suivante, dans agribalise donc on a cinq grands types de cultures qui sont considérés,
00:51:25des grandes cultures, l'arboriculture, le maraîchage, les prairies temporaires,
00:51:29les prairies permanentes, vous avez des exemples qui sont donnés dans les pavés bleus à droite.
00:51:34Il est important sur les chaînes de valeur amont ou la chaîne de valeur avale dans le cas du lait
00:51:41jusqu'au consommateur, vous avez également des processus d'arrière-plan qui sont mobilisés
00:51:45pour les emballages, l'occupation industrielle, l'atelier animal etc. Et donc ceci est traduit
00:51:52en termes méthodologiques dans les types de terres qui sont concernées dans les différentes méthodes.
00:51:57Donc grandes cultures, arboriculture, maraîchage, prairies temporaires, en général dans les méthodes
00:52:03c'est évalué comme des cultures, dans Biosyscan vous verrez qu'il y a également l'arboriculture
00:52:11qui est évaluée de façon spécifique sous forme de permanent crop en anglais ou pérenne en français.
00:52:16Les prairies permanentes elles sont regardées sous l'angle pâturage dans les méthodes et puis
00:52:22sur les processus d'arrière-plan on voit intervenir aussi le sujet forêt et urbain dans les méthodes.
00:52:28Le sujet forêt c'est essentiellement pour les emballages papier carton, bois, cagettes et le
00:52:34sujet urbain c'est pour l'occupation des ateliers liés à l'atelier animal ou à l'industrie de
00:52:40transformation ou à la distribution etc. Mais ces types d'occupations, types de terres concernées
00:52:46dans les méthodes forêt et urbain sont mobilisés plutôt en arrière-plan dans la base de données
00:52:51agribaliste. Si on passe à la slide suivante, donc juste un petit focus maintenant par méthode,
00:52:57sur la méthode Kuipers on voit peu de différence d'impact entre les prairies permanentes et les
00:53:05cultures, il y a malgré tout sur la France une différence de 9% entre l'impact sur un mètre
00:53:14carré occupé de culture et un mètre carré occupé de pâturage et puis un élément très notable sur
00:53:20Kuipers, les prairies permanentes extensives sont considérées comme ayant un impact de zéro,
00:53:25autrement dit comme un milieu naturel. Voilà pour Kuipers, si on passe maintenant à BVI on voit que
00:53:34les prairies permanentes sont considérées comme plus naturelles puisque là on vous a représenté
00:53:40les 78 jeux de données de production végétale qui sont mobilisés, qu'on a analysé dans le
00:53:45cadre de cette étude, et pour un mètre carré occupé on voit la répartition des résultats pour
00:53:52les cultures d'un côté et pour les pâturages de l'autre, les prairies permanentes, pasture ça veut
00:53:57dire prairie permanente encore une fois, et on voit que l'impact est systématiquement plus
00:54:03important dans BVI pour les cultures que pour les pâturages, sachant que culture inclut prairies
00:54:10temporaires. Enfin pour BIOCISCAN, un petit rappel, BIOCISCAN donne une photo d'un stock
00:54:16de biodiversité sur les mètres carrés qui sont cultivés pour produire, et on voit que BIOCISCAN a
00:54:25trois méthodes d'évaluation qui sont très différentes et très distinctes, une méthode
00:54:31grande culture d'une part, une méthode culture pérenne donc arboriculture de deuxième part,
00:54:36et une méthode prairie permanente de troisième part. Il y a trois calculateurs différents,
00:54:41il n'y a pas de hiérarchie entre les notes qui sont données pour les cultures d'une part,
00:54:45pour l'arboriculture de deuxième part, culture pérenne, et pour les prairies permanentes de
00:54:52troisième part. On voit aussi que les prairies permanentes ont une faible variabilité parce
00:54:58qu'il y a malheureusement aujourd'hui dans la base de données agribalise peu d'infos pour
00:55:05renseigner ces éléments-là et donc beaucoup de valeurs qui sont renseignées par défaut et donc
00:55:10peu de variabilité sur ces jeux de données-là. En conclusion et petite prise de recul sur ces
00:55:18occupations, Cooper, Chaudhary vont traiter de façon équivalente et avec des impacts similaires
00:55:25les cultures et les prairies permanentes, même s'il faut noter que c'est très important,
00:55:33les prairies permanentes extensives chez Cooper sont considérées comme naturelles. Dans BVI,
00:55:39les cultures sont plus impactantes que les prairies et dans Biosyscan encore une fois
00:55:43on a trois calculateurs on va dire distincts, culture, prairie et arboriculture ou culture
00:55:50pérenne. Et puis sur les forêts et l'urbain, encore une fois qu'ils se jouent simplement dans
00:55:55les jeux de données d'arrière-plan sur les jeux de données agribalise, ils sont pris en compte dans
00:55:59les trois méthodes Cooper, Chaudhary et BVI et pas pris en compte dans la méthode Biosyscan. Voilà
00:56:05je laisse la parole à Aurore qui va vous parler de la géographie. Merci Anne-Claire. Donc la
00:56:09thématique géographie, on va apparemment entrer dans le concret, donc ici on vous a mis trois
00:56:14exemples, un premier sur un lait conventionnel, un deuxième sur le bœuf, un troisième sur le
00:56:18poulet. Première chose à savoir c'est que la géographie est mesurée différemment selon les
00:56:23méthodes, par exemple si on regarde la méthode Biosyscan, on voit qu'elle n'est pas prise en
00:56:28compte en Biosyscan, donc il va y avoir aucune distinction de pratique en fonction de la
00:56:33géographie, alors que dans les trois autres méthodes, donc Cooper, Chaudhary et BVI, elle va
00:56:38être mesurée mais différemment. On le voit par exemple sur le lait conventionnel, l'exemple tout à
00:56:42gauche, où on voit que la part de la France versus la part du Brésil n'est pas la même selon les
00:56:48méthodes en comparaison avec la surface. Si maintenant on se concentre sur le cas du filet,
00:56:55si on peut passer à la slide suivante, on a pris cet exemple volontairement car il y a de
00:56:59nombreuses cultures en provenance de différents pays dans le filet, donc tout à gauche on vous a
00:57:05mis la surface mobilisée, donc le mètre carré occupé dans chaque pays pour finalement produire
00:57:10les cultures. Si maintenant on s'intéresse à Cooper, on va se rendre compte que la méthode va
00:57:17considérer les pays du sud et les îles comme plus vulnérables et sera ainsi plus grave d'y cultiver.
00:57:24L'explication derrière cela, c'est la prise en compte de l'endémisme et de la vulnérabilité
00:57:30qui est très élevée dans ces pays-là. Donc on voit par exemple la contribution du Brésil qui
00:57:35va augmenter en comparaison à la surface occupée, donc dans la barre tout à gauche. C'est le même
00:57:42principe qui s'applique chez Chaudhary avec une augmentation qui est encore plus marquée par
00:57:48rapport à la surface occupée que dans Cooper. Alors que si maintenant on regarde BVI, on voit
00:57:54que le Brésil va aussi légèrement augmenter, ce qui prend également l'endémisme et la
00:57:58vulnérabilité, mais la méthode BVI va prendre en compte d'autres paramètres tels que les zones
00:58:05humides, les parts de forêt, etc. qui font que des pays comme l'Allemagne ou encore la Finlande
00:58:10seront considérés comme plus vulnérables. Ce qu'on voit par exemple avec la barre violette
00:58:15qui présente l'Allemagne, comparée à sa surface occupée, qui augmente en termes d'impact.
00:58:22Si maintenant on essaye de prendre un peu de recul sur cette géographie, il faut savoir que le
00:58:29paramètre géographie dans les différentes méthodes est basé finalement sur des choix de valeurs. Par
00:58:34exemple dans Bielsyskane, la géographie n'est pas considérée, alors que comme on l'a vu dans
00:58:40Chaudhary et dans Kuipers, on prend en compte uniquement l'endémisme et la vulnérabilité,
00:58:45ce qui va induire des impacts plus importants pour les pays du sud et les îles, alors que
00:58:52finalement dans BVI il y aura plusieurs paramètres qui seront pris en compte, l'endémisme et la
00:58:56vulnérabilité, la part des prairies et des forêts, la part des zones humides et la part des zones
00:59:01sans route, ce qui va mettre en avant d'autres pays comme étant plus vulnérables. Il faut savoir
00:59:07que quand on parle de biodiversité, la spatialisation est quand même un élément essentiel, contrairement
00:59:15à l'exemple du climat. En ce sens, les jeux de données agribalises qui concernent des productions
00:59:22mondiales, reste du monde ou Europe, limitent les calculs pour la prise en compte de la biodiversité.
00:59:29Et finalement, dernier point, Mélissa vous a présenté les différents groupements internationaux,
00:59:35il faut savoir que le GLAM recommande d'étudier les impacts à l'échelle régionale et à l'échelle
00:59:40globale pour prendre une meilleure décision, et à ce jour, seule la méthode Kuipers permet de
00:59:47prendre en compte les deux échelles. Ça c'était pour l'aspect géographie, je vous propose maintenant
00:59:53de passer à l'aspect pratique. Pour les pratiques, je vous propose à nouveau qu'on repasse méthode
01:00:00par méthode. Première méthode, c'est Kuipers-Etal, version globale, et dans cette méthode, la seule
01:00:08distinction, encore une fois, c'est que les prairies permanentes extensives sont considérées
01:00:12comme de la végétation naturelle, et donc mises à zéro. En termes de résultats, vous avez un petit
01:00:17focus en dessous sur cinq jeux de données, deux jeux de données foin et trois jeux de données de
01:00:24viande. Sur les deux jeux de données foin, vous avez un foin prairie permanente et un foin prairie
01:00:29temporaire, on voit que l'impact du premier jeu de données foin prairie permanente est nul, alors
01:00:35que ce n'est pas le cas pour l'impact foin prairie temporaire. Maintenant, si on regarde les trois
01:00:39jeux de données de production de viande, qui vont donc appeler des jeux de données prairies,
01:00:45on voit que le système 2, la vache de réforme bio, qui mobilise une grande quantité de prairies
01:00:53permanentes extensives, a un impact très réduit dans Kuipers par rapport au système 3, vache de
01:00:59réforme bio, ou au système vache de réforme conventionnelle. Je vous propose maintenant de
01:01:05passer à Chaudarier-Brooks. Chaudarier-Brooks propose trois niveaux d'intensité de pratique,
01:01:14qui sont des niveaux discrets. Il y a un niveau qui s'appelle intense et qui correspond aux pratiques
01:01:20conventionnelles, il y a un niveau light, intensité moyenne, qui correspond aux pratiques bio des pays
01:01:27développés, et il y a un niveau minimal qui correspond à des cultures mixtes, à des petites
01:01:31parcelles, à pas ou peu de mécanisation d'intrants et d'irrigation, et plutôt à des cultures dans les
01:01:39pays en voie de développement, plutôt de petits producteurs. On voit ici, dans Chaudarier, une
01:01:47faible influence du niveau d'intensité des pratiques agricoles, que ce soit sur le type
01:01:52d'occupation des sols culture ou le type d'occupation des sols pré-répermanente,
01:01:56puisque entre minimal et intense, vous avez une variation de 16% ou 18% pour la France.
01:02:05Maintenant, pour BVI simplifié, la méthode prend en compte, la méthode BVI a été publiée en 2019,
01:02:18elle a été simplifiée en 2022 pour prendre en compte les paramètres qui sont disponibles dans
01:02:24Agribalise, et donc ces paramètres sont au nombre de trois, intensité de fertilisation,
01:02:30intensité de travail du sol, application de produits phytosanitaires. Pour ce dernier paramètre,
01:02:37application de produits sanitaires, on a utilisé, et c'est ce qui est préconisé dans la publication
01:02:43de 2022, l'impact écotoxicité freshwater comme proxy. La méthode, après échange avec les auteurs,
01:02:52permet l'ajout de paramètres supplémentaires, tels que les IAE ou la taille des parcelles,
01:02:57donc on a testé l'ajout de ces paramètres supplémentaires. Je vous ai présenté ici,
01:03:04en dessous, les variations maximales sur trois types de jeux de données, courgettes,
01:03:11bananes et blés, les variations maximales qu'on peut avoir sur ces trois jeux de données pour
01:03:18des tailles de parcelles quand on va chercher les extrêmes. L'extrême minimale c'est 100 m²,
01:03:25l'extrême maximale c'est 12 hectares, et on voit que pour les courgettes conventionnelles,
01:03:30on a une variation de 42% qui peut être induite si on ajoute ce sujet de taille des parcelles
01:03:36dans l'évaluation. Même chose, une ordre de grandeur de 40% pour la banane et un ordre de
01:03:42grandeur de 42% pour le blé. On a testé de la même façon la taille des IAE, les extrêmes c'est
01:03:52entre 0% d'IAE et 40% d'IAE sur les cultures, et donc on voit de la même façon, on se retrouve
01:04:00avec les mêmes intervalles de variation, 42, 40 et 42 pour les impacts, et donc on voit que ces
01:04:09résultats changent lorsqu'on ajoute ce paramètre taille des parcelles ou le paramètre IAE et changent
01:04:17de façon significative lorsqu'on va chercher les extrêmes. Enfin, sur Biosyscan, c'est une méthode
01:04:27un peu plus récente et donc qui prend en compte un grand nombre de paramètres pour évaluer le
01:04:34stock de biodiversité sur la parcelle. On a constaté sur la mise en œuvre et avec beaucoup
01:04:42d'échanges avec les développeurs de la méthode, une difficulté pour calculer les paramètres
01:04:49d'entrée. Là, on cite comme exemple ici un paramètre qui joue sur les prairies qui s'appelle
01:04:55Grassland Management et pour lequel on n'a pas pu, à partir des données d'Agribalys, avoir accès
01:05:02aux valeurs. Et donc, on a dû utiliser de nombreuses valeurs par défaut qui tirent,
01:05:09comme on l'a vu au tout début de la présentation, les résultats vers la moyenne. Et malgré tout,
01:05:17ce que l'on voit aussi, c'est que sur quelques exemples qui sont donnés ici, pour le blé,
01:05:24la courgette ou le raisin, on voit que Biosyscan apporte un avantage systématique à l'agriculture
01:05:30biologique. En conclusion et en prise de recul, on vous a mis un petit schéma qui est un schéma très
01:05:40qualitatif sur cette slide. Sur l'axe horizontal, vous voyez les pratiques et sur l'axe vertical,
01:05:50la géographie. Donc, plus on va vers la gauche, moins la méthode prend en compte les pratiques,
01:05:57plus on va vers la droite, plus elle les prend en compte. Plus on est en bas, moins la méthode prend
01:06:01en compte la géographie, plus on est vers le haut, plus la méthode prend en compte les disparités
01:06:07géographiques. Donc, on voit que les méthodes Cutters et Chaudhary sont plutôt orientées en
01:06:13majeur sur la géographie. Elles vont faire des distinctions importantes sur l'endroit où se
01:06:19trouve finalement la culture ou la prairie, avec pas ou peu d'influence des pratiques. Alors qu'à
01:06:25l'inverse, les méthodes BVI et Biosyscan comportent une influence majeure des pratiques. Et sur
01:06:34Biosyscan, la dimension géographique n'est pas prise en compte. Donc, on a même sur Biosyscan
01:06:38uniquement la dimension en pratique qui est prise en compte. Et puis, un point d'attention par rapport
01:06:47à l'état actuel de la base Agribalys et des jeux de données qu'on a pu tester. Agribalys,
01:06:51à ce stade, ne contient pas toutes les informations qui sont nécessaires aux pratiques. BVI a été
01:06:56simplifié pour l'adapter à Agribalys, avec une suppression d'un certain nombre de paramètres.
01:07:01Biosyscan contient de nombreuses valeurs par défaut sur lesquelles on n'a pas pu faire le lien avec
01:07:08ce qu'il y avait dans les jeux de données Agribalys, ce qui explique la faible variabilité des résultats
01:07:12qu'on présente aujourd'hui. Je passe la parole à Aurore pour le volet Transformation des terres.
01:07:18C'est ça. Je vous propose de commencer par une petite définition. Ici, sur le schéma de gauche,
01:07:24on a une occupation, une transformation, une parcelle, en quelque sorte, il y a 20 ans par
01:07:30exemple. Donc, on voit qu'il y a 20 ans, sur cette parcelle, on avait environ deux tiers de culture et
01:07:35un tiers de prairie. Donc, si on regarde cette parcelle aujourd'hui, la partie culture est toujours
01:07:42là, celle qui n'a pas changé, ce qui va correspondre à l'occupation des terres. On voit qu'une partie
01:07:49des terres qui étaient des prairies il y a 20 ans ont été transformées en nouvelle culture. Et donc,
01:07:55c'est cette transformation entre l'état d'il y a 20 ans et d'aujourd'hui qui va être appelée
01:08:01Transformation des terres en ACV. Donc, il faut savoir que la Transformation des terres est prise
01:08:07en compte uniquement dans deux méthodes qu'on a étudiées, qui sont Kuipers, Echaudary et Brooks,
01:08:12alors que les autres méthodes prennent en compte uniquement l'occupation des terres. Il faut préciser
01:08:19quand même que Kuipers et Echaudary considèrent aussi l'occupation, mais ils ajoutent ce volet
01:08:23Transformation. Ici, on va vous présenter quelques exemples sur le soja et sur le figlotte. Donc,
01:08:29si on commence par s'intéresser au soja brésilien, qui est un soja brésilien issu de cultures
01:08:33déforestantes, on se rend compte que l'impact de la Transformation est majeur puisqu'il représente
01:08:42plus de 96% des impacts. Donc, ça c'est ce qui se passe au niveau végétal. Si maintenant,
01:08:50on prend un bœuf figlotte qui consomme du soja brésilien, il faut savoir que ce bœuf figlotte
01:08:57consomme du soja brésilien déforestant, mais en très faible quantité, puisque ça représente
01:09:01environ 5% de sa ration. On se rend compte que malgré ça, l'impact de la Transformation est
01:09:07quand même important, puisqu'il va représenter environ 45% des impacts. Il faut savoir que cette
01:09:13Transformation provient majoritairement de l'impact du soja. Donc, si on essaie de prendre
01:09:22un peu de recul sur ces deux exemples qu'on vient de voir, on se rend compte que lorsque la méthode
01:09:27permet de prendre en compte la Transformation des terres, l'impact sur la biodiversité peut être
01:09:33majeur selon les commodités agricoles, si forcément il y a eu une Transformation de terre
01:09:40et qu'il y a eu de la déforestation. C'est par exemple le cas du soja brésilien, mais ça pourrait
01:09:44l'être pour d'autres cultures. Il faut quand même savoir que les quantités de terres transformées
01:09:49ne figurent pas systématiquement dans les inventaires de production agricole. Aujourd'hui,
01:09:55à l'exception de certaines données issues de bases de données internationales, c'est le cas par
01:09:59exemple de la World Food and Sea Database, la base de données agribalise ne contient pas les
01:10:04données relatives aux surfaces de terres transformées. Et donc, ça veut dire que sur
01:10:10les jeux de données agribalises, à l'heure actuelle, il n'est pas possible de mesurer de
01:10:14manière exhaustive l'impact de la Transformation des terres sur la biodiversité. Toutefois,
01:10:19comme vous l'a présenté Mélissa en début de présentation, le travail est en cours via le
01:10:25projet ACV Carbone qui devrait être terminé ou finalisé d'ici fin 2024. Par rapport à cette
01:10:33étude, le rapport est en cours de finalisation et il sera disponible à partir de janvier 2024.
01:10:42Maintenant, je laisse la parole à Arnaud pour conclure.
01:10:45Merci. Quelques éléments de conclusion, puis on reviendra sur une conclusion plus large. Pour
01:10:59Logis, ça a été d'une importance parce que ça a permis de tester quatre méthodes. Il y a eu des
01:11:05discussions sur ces méthodes en amont, mais l'idée c'était vraiment de se donner un échantillon et de
01:11:10soulever le capot, de creuser et de regarder tout ça. Pour prendre en compte, est-ce qu'on va parler
01:11:16de biodiversité locale à la parcelle, on va parler d'une biodiversité qui est liée à cet usage du
01:11:21sol direct. Il y a plusieurs dimensions, on a des périmètres dans la biodiversité qui ne sont pas
01:11:32les mêmes selon les méthodes, et donc bien évidemment on a des résultats différents. C'est
01:11:36important de décortiquer et de comprendre ce qu'il y a derrière. Par contre, quand on a des
01:11:42périmètres communs dans les méthodes, sur des parties des méthodes, dans la géographie ou dans
01:11:46les pratiques, on voit des convergences. On voit que les pratiques font évoluer de l'ordre de 30 à
01:11:5240%. Donc en fait, sur les parties communes, les méthodes convergent, mais elles ne couvrent pas
01:11:56tout à fait les mêmes périmètres. En termes d'ouverture, il y a eu des discussions de présenter
01:12:03ce qui a été fait au niveau Europe, avec des task forces en charge de l'agriculture au niveau du
01:12:13PEF et puis avec le JRC. On va continuer ces échanges. Et puis, un point intéressant,
01:12:18c'est que depuis, je crois que c'était il y a deux semaines ou trois semaines, l'article,
01:12:21le QIPERS version 2, qui intègre plus de dimensions liées aux pratiques, vient de sortir. Donc voilà,
01:12:31la science avance. Ça sera les futures recommandations de Glam et c'est intéressant,
01:12:36il faudra le regarder. Ça permet vraiment de confronter qu'est-ce qu'on sait des impacts
01:12:42de l'agriculture sur l'université et comment on peut chercher à représenter ça en compte,
01:12:46à travers toutes les autres, pour les évaluations, prendre les choses en leur globalité. Et bien
01:12:53évidemment, on peut avoir toutes les méthodes que l'on veut, mais tout repose sur une description
01:12:58des systèmes. Des descriptions des systèmes qui représentent des situations de type,
01:13:01des archétypes. Et puis, bien évidemment, au cas par cas, selon la qualité de ce qu'on peut faire
01:13:07dans les études. Mais pour agrimaliser un enjeu, sur à collecter les données manquantes pour affiner
01:13:13les alendères de référence. En termes de perspectives un peu plus moyen terme, au niveau
01:13:19du GIS, l'enjeu, l'idée, l'objectif, c'est d'intégrer un indicateur de biodiversité locale
01:13:26à la parcelle, autour de la parcelle, dans un agribaliseur, avoir les données qui le permettent
01:13:31pour 2026. Bien évidemment, le agribalise, c'est deux choses à la fois. C'est une version tout
01:13:39public, consultable, directement, où là, on a des inventaires qui sont calculés. Et puis,
01:13:44une version dans les logiciels professionnels ACV, où là, il y a une possibilité de tester toutes
01:13:48les méthodes qui sont disponibles dans les logiciels. Et donc, on a une diversité de méthodes
01:13:53d'évaluation de biodiversité qui, pour les professionnels, est bien sûr possible. Voilà
01:13:57un petit peu pour les conclusions de cette étude. Je crois qu'on a une phase de questions-réponses
01:14:02maintenant. Oui, tout à fait. On a une phase de questions-réponses. Alors, la dernière question
01:14:10qui est arrivée concerne le sujet de la transformation des terres. La personne veut
01:14:20savoir si on a intégré à la réflexion l'outil Luc de Blanc. Donc du coup, là, je vous propose de
01:14:25pas y répondre aujourd'hui, puisque ce n'était pas du tout l'objet du travail de Sayari. Cette
01:14:31question concerne plutôt les travaux de Xavier Botton, dont on a parlé tout à l'heure sur le
01:14:38sujet du carbone. Et toutes les questions que ces travaux soulèvent, il sera intéressant de
01:14:45réitérer un webinaire sur ce sujet-là. Mais du coup, j'évacue un peu la question aujourd'hui.
01:14:51Donc, on le connaît, on l'a bien regardé. Et l'idée du travail de Xavier, c'est d'aller plus
01:14:57loin que l'outil de Blanc, puisqu'on considère qu'il est trop limité. Alors du coup, ensuite,
01:15:04on a une question sur, à mon avis, ça vaudra le coup, Anne-Claire, de remontrer la diapositive
01:15:12du démarrage, puisqu'il y a une question sur les unités. Effectivement, les unités sont
01:15:19différentes en fonction des méthodes. Alors, la question, c'est quelles sont les unités sur le
01:15:28slide 41 ? Et du coup, c'est ça. Donc, Anne-Claire, je vous laisse peut-être détailler ces sujets
01:15:34d'unités. Merci. Les unités sur les deux premières méthodes, Kuipers, version globale,
01:15:40et Chaudhary et Brooks sont les mêmes. C'est du PDF year, donc c'est du Potential Disappeared
01:15:46Fraction of Species pendant un an. Autrement dit, fraction d'espèces disparues de la planète sur
01:15:57une durée d'un an. Pour BVI simplifiée, la méthode, c'est BVI, ça veut dire Biodiversity
01:16:04Value Increment. Donc, c'est la valeur de biodiversité, BVI, sur un mètre carré pendant
01:16:14un an. BVI, mètre carré en. Et sur Biosyscan, alors, c'est important de noter que ce qu'on
01:16:21montre ici, par cohérence avec les trois méthodes qui sont au-dessus Biosyscan, on
01:16:26montre les résultats inversés, c'est-à-dire que Biosyscan va donner plutôt des valeurs élevées
01:16:31de biodiversité aux produits qui respectent la nature et des valeurs moins élevées aux
01:16:40produits qui respectent moins la nature. Par cohérence avec les autres méthodes,
01:16:46on a inversé le score et donc là, les valeurs Biosyscan, c'est sans unité. Donc, c'est sur
01:16:54une échelle de 0 à 100 sans unité. Merci Anne-Claire.
01:17:01Ensuite, on a une question sur la notion de fragmentation puisque vous êtes passé un peu
01:17:08vite vu tout ce qu'on a dû aborder. Peut-être repréciser ce que comprend cette notion de
01:17:15fragmentation. Je vous lis la question. Quand les méthodes parlent de fragmentation, comment la
01:17:20comprendre ? Est-ce que ce sont des effets de fragmentation liés aux produits qu'on évalue
01:17:23ou bien une vision excentrée de la production du produit ? Je pense qu'il faut juste repréciser
01:17:29ce que c'est que cette fragmentation dans ces méthodes. La fragmentation n'est pas prise en
01:17:39compte. Elle ne diffère pas par produit. C'est-à-dire qu'on ne va pas chercher à prendre
01:17:43en compte ce que la production d'un produit va générer en termes de fragmentation. La
01:17:50fragmentation est évaluée au niveau de la valeur qui est donnée à chacune des écorégions. Donc,
01:17:57une écorégion plus ou moins fragmentée, sa valeur va en être impactée. C'est la façon dont c'est
01:18:08traité aussi bien dans Puper Cetal que dans BVI. Autrement dit, encore une fois, deux produits dans
01:18:15la même écorégion qui mobiliseraient les mêmes quantités de surface, on ne va pas regarder
01:18:24l'impact de fragmentation de la surface du produit A versus la surface du produit 2. Si c'est dans
01:18:31la même écorégion et donc géographiquement localisé au même endroit, il y aura la même
01:18:39valeur pour les deux produits. Je ne sais pas si ça répond à la question ? Oui, je pense.
01:18:52Alors, il y a une question. Est-ce que cette étude vise à déterminer quelle méthode sera utilisée
01:19:01pour le nouvel indicateur biodiversité à la parcelle dans le moyen terme et ainsi challenger
01:19:10le BVI simplifié apparemment sélectionné pour l'affichage environnemental ? Alors du coup,
01:19:15il y a plusieurs sous-questions dans la question. De toute façon, ces travaux-là visent effectivement
01:19:27à tester différentes méthodes, mieux les comprendre de notre côté, du côté du GIS,
01:19:33et voir lesquelles pouvaient répondre à nos besoins. Donc sur le moyen terme, l'idée c'est
01:19:42bien de pouvoir intégrer un indicateur biodiversité à la parcelle dans Agribalise. Donc quelque part,
01:19:51oui, l'idée ça a été de challenger la méthode BVI, même si aujourd'hui elle n'a pas été sélectionnée
01:19:57en tant que telle par le GIS, on l'a étudiée au même titre que d'autres méthodes. Du coup,
01:20:04pour l'affichage, je ne répondrai pas puisque ce n'est pas l'objet du webinaire et que les
01:20:09arbitrages ne sont pas encore finalisés côté ministère. Alors du coup, je remonte sur les
01:20:19questions. Y aura-t-il des éléments de biodiversité au sein d'Agribalise 3.2 ? Non,
01:20:27je répète que là on a considéré, suite à ces travaux, qu'on avait encore besoin de cheminer
01:20:33sur ce sujet-là et qu'on n'était pas prêt à appliquer un indicateur biodiversité à la
01:20:42parcelle pour les résultats d'Agribalise 3.2. Donc on prévoit ça plutôt effectivement pour
01:20:48la mise à jour suivante, donc d'ici à 2026. Et alors, il y a une autre question. Le GIS a-t-il
01:20:59prévu de tester la nouvelle méthode mentionnée par Arnaud, donc la méthode Chéri-Réal 2023 ? Donc
01:21:07on a bien prévu de la regarder, la tester. On ne sait pas encore de quelle manière on va,
01:21:13à quel point on va approfondir cette méthode, qui est en effet très importante à regarder. Donc
01:21:21je ne peux pas répondre à ce qu'on va la tester ou pas sur le même modèle que ce qu'on a fait
01:21:25là. En tout cas, ça fait partie des travaux pour nous en 2024 de regarder en profondeur cette
01:21:31méthode. Je ne sais pas si j'ai fait le tour des questions. Je pense que j'ai l'impression
01:21:57qu'on a fait à peu près le tour des questions dans l'onglet Q&R. Ah oui, non, ça s'affiche
01:22:05encore. Je pense que c'est bon. Je vous propose de passer, on va tenir les délais pour une fois,
01:22:17de passer à la conclusion. On a un petit sondage pour voir si le format de ce webinaire vous a
01:22:29convenu, puisque comme l'a dit Mélissa, en première partie c'était une première pour
01:22:36nous. Le groupement d'intérêt scientifique a été monté en 2021 et c'est la première fois
01:22:44qu'on porte un peu à connaissance ces travaux à l'extérieur de cette manière-là. Je voulais
01:22:51savoir si ce format vous convenait et pouvait être réitéré. Je vais laisser, pendant que j'affiche
01:22:59le sondage, Arnaud conclure. Oui, donc pendant le temps de sondage, j'ai le plaisir de faire les mots
01:23:09de fin, le petit message de fin. Moi ce que je voulais c'est remercier déjà toutes les personnes
01:23:13qui se sont connectées. Vous avez été plus de 130 à un moment, et pour un webinaire technique qui
01:23:19n'a pas vocation à être grand public, mais vraiment d'aborder, de soulever le capot. Merci
01:23:25beaucoup de votre intérêt. Je voulais aussi remercier les membres du CST et plus précisément
01:23:30Audrey, Mélissa et Maxime Fossé qui sont impliqués dans le GT biodiversité, qui ont mis du temps pour
01:23:39organiser, piloter tout ça et puis animer tous les échanges qu'on a pu avoir en amont de cette
01:23:44étude, pendant cette étude et qu'on aura appris. Et puis je veux faire un merci encore plus marqué à
01:23:50Sayari d'avoir mené cette étude. Je pense qu'on peut dire que les résultats, la qualité des
01:23:58résultats est indéniable et ça va au-delà des attentes qu'on peut avoir sur ce type d'interaction.
01:24:04Je voulais souligner la satisfaction que l'on a du travail qui a été fait. Merci à tous.
01:24:12Moi ce que je voulais, en mot de conclusion, on l'a vu, derrière cette biodiversité,
01:24:17c'était notamment dans le dernier commentaire qui a été soulevé, on a beaucoup de choses derrière
01:24:23cette notion de biodiversité. Assez souvent les gens ne parlent pas de la même chose quand ils
01:24:27parlent de biodiversité. On a une multiplicité des critères, des dimensions, des drivers et c'était
01:24:35important, à travers cette étude, de soulever le capot et de voir qu'est-ce qu'il y a derrière tout
01:24:39ça, pour nous, entre nous déjà, avoir des éléments de vocabulaire commun, de comprendre les enjeux.
01:24:46C'était évoqué aussi par quelqu'un. Typiquement, il y a des drivers globaux, des changements climatiques,
01:24:52etc. qui sont pris d'un certain côté. Il y a des choses qui sont plus locales, qu'on abordait
01:24:56plus tôt ici. De savoir de quoi on parle, c'est avant tout la grosse marche à passer quand on s'intéresse
01:25:04à la biodiversité, avant d'être dans le concret, de mesurer les choses. Un enjeu sur ce vocabulaire,
01:25:12et je pense qu'on a avancé, il faut continuer à avancer pour aller plus loin, et mieux prendre en
01:25:20compte ces dimensions, en complément de ce qui est déjà pris en compte dans les évaluations,
01:25:25pour avoir une vision encore plus exhaustive. Alors, si j'affiche les résultats du sondage...
01:25:48Tu peux les voir, non ? Parce que je ne sais pas si tu peux les afficher en grand.
01:25:50Non, t'arrives pas.
01:25:52Je n'arrive pas à voir les résultats du sondage.
01:25:54Parce que tu n'as pas répondu, je pense.
01:25:57Mais si j'ai répondu, mais pourquoi je ne vois pas ?
01:26:00Dans l'onglet conversation, tu vois moins ?
01:26:02Ouais, non, si si.
01:26:04Moi non plus.
01:26:06Il y a deux personnes qui ont dit que c'était très bien, ça serait moi.
01:26:08Bon, bah du coup, moi je vois, donc je peux juste commenter. Il y a une soixantaine de réponses,
01:26:16avec une majorité, un rapide calcul, plus de 80% des personnes qui ont mis 4 ou 5 étoiles.
01:26:27Il y a plutôt une adhésion sur le format, qui était plutôt bien adaptée aux attentes,
01:26:37et des temps d'échange qui ont convenu, enfin un équilibre entre temps d'échange et temps
01:26:43de présentation qui a l'air d'être satisfaisant.
01:26:46Donc je pense qu'on pourra réitérer l'expérience sur la base de ces retours.
01:26:53Merci beaucoup en tout cas.
01:26:58Merci à tous pour votre attention, merci d'être venus si nombreux, et bonne journée à tous.
01:27:05Merci à toutes et tous.

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