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00:30L'équipe de la communauté d'Amara.org
00:46Madame, Monsieur, bonsoir et bienvenue sur cette antenne.
00:49Les lumières tout à côté de moi nous rappellent que nous venons simplement de franchir la traversée d'une année, 2024.
00:57Et cela nous permet, nous donne l'occasion de vous dire bonne année 2025 et bienvenue sur cette première livraison du Paris Sylléconomique l'année 2025.
01:06Une première saison qui s'ouvre sur un chantier qui a été tracé par le Président de la République le 31 décembre dernier
01:13à la faveur de son discours à la nation, Paul Biya, planté pour ainsi dire le décor d'un chantier sur l'industrialisation du Cameroun.
01:24Vous vous souvenez bien, on l'a fait en 2011 pour ce grand chantier qu'il annonçait à partir de 2012.
01:31Vous avez vu les résultats que cela a produit.
01:33Aujourd'hui, on passe à une autre étape.
01:36Alors pour en parler, nous avons avec nous quelques invités des profils de différence et des gens qui viennent des secteurs de l'économie.
01:44Même si à mon extrême gauche, Samuel Dudenemouth a la casquette d'homme politique.
01:52Il est député à l'Assemblée Nationale, donc législateur.
01:55Bonsoir Samuel Dudenemouth.
01:57Bonsoir M. Boli, merci pour l'invitation qui m'a été faite.
02:00Merci d'avoir accepté notre invitation.
02:02C'est le début de l'année, comment vous rentrez dans cette année 2025, économiquement parlant ?
02:08Économiquement parlant, je ne saurais tout bien dire, mais au moins il y a une sérénité en moi
02:14qui me laisse penser que j'ai encore un peu de jeu pour pouvoir continuer à me battre.
02:18C'est que les gens oublient, ils pensent que la vie est d'une simplicité, ils oublient même que tout est dual dans la vie.
02:24Il y a des périodes où on est très bien, d'autres où on est moins bien.
02:27Mais je pense que là j'ai quand même un peu d'énergie
02:30qui me permet de faire en sorte que cette année-ci également, ce n'est pas de manière plus ou moins convenable.
02:35Maintenant il y a des imprévus, il y a des aléas que nous ne pouvons pas anticiper.
02:39Mais je crois qu'au moins, en plus après avoir écouté le discours du président de la République,
02:45on se dit quand même qu'il y a une très bonne perspective qui s'annonce.
02:49Vous êtes expert comptable, cette casquette on va l'activer beaucoup sur ce plateau de par ici l'économie.
02:56Merci.
02:57Et puisque vous parlez donc de cet aspect social-là, vous sortez 2024 quand même comment avec cette idée que la vie a été chère
03:06et qu'elle sera plus chère comme en 2025 ?
03:09Je suis sorti de là sans trop de casse. Encore heureux.
03:13Vous êtes heureux, vous êtes honorable, à l'Assemblée Nationale vous avez...
03:16Oh non, ça n'a rien à voir.
03:18Vous avez carrossé.
03:19Ce que j'ai voulu dire c'est que la vie, effectivement comme je vous l'ai dit tout à l'heure,
03:23elle peut également prévoir, pour vous amener un certain nombre de choses que vous n'avez pas prévues au départ,
03:27vous pouvez tomber malade, on peut faire de l'anticipation sur une maladie,
03:31il peut également arriver qu'on commence une affaire, puisqu'on va parler également ici de l'économie,
03:35on va parler des affaires pour commencer un projet et puis il n'arrive pas à son thème.
03:40Je ne fais pas pour le moment de très grand chanteur aujourd'hui, je me contente de faire en sorte que cette vie-là puisse continuer.
03:47Quand elle peut être agréable, on l'apprend, mais je sors de là sans trop de difficultés.
03:53Après, maintenant, vous allez prendre des viches que vous évoquez.
03:56Mais là également, j'ai tendance à penser que généralement quand nous parlons, nous parlons pour ce que nous ressentons,
04:04il y a également cette communication, cette information-là qu'il faut apporter.
04:08Il me semble que quelque soit ce qu'on fera, la vie ira en se complexifiant.
04:16J'ai 17 ans aujourd'hui, dans les années 80, les difficultés que nous avions, ce n'est pas les difficultés que les jeunes d'aujourd'hui rencontrent.
04:24Le seul message qu'il faut passer à tout un chacun, c'est de dire en réalité, dans le cadre de ce qui se dessine là,
04:30il faut tout faire pour ne pas être à la traîne.
04:32Donc, on vous demandera de fournir deux fois plus d'efforts là où j'en fournissais un peu moins,
04:36on demandera également origination d'après, parce que tout est composition dans ce monde.
04:41Et je pense effectivement, en le faisant tout un peu à la régulière,
04:45il faut faire en sorte qu'on ne soit pas quelqu'un qui soit considéré comme étant laissé pour compte.
04:49Et c'est davantage compétition aujourd'hui, depuis la crise du Covid.
04:53Alphonse Nafak, bonsoir.
04:54Bonsoir.
04:55Vous avez la casquette d'ancien banquier.
04:58Aujourd'hui, vous êtes projeté vers un secteur qui met l'accent sur la formation du capital humain.
05:08C'est ça ?
05:09C'est bien ça.
05:11Après avoir côtoyé les billets de banque au quotidien ?
05:14Pas seulement aujourd'hui, ça fait 25 ans que j'investis massivement dans l'industrie de l'éducation de ce pays.
05:21Cette casquette était plus ou moins connue du public.
05:26J'étais connu comme banquier, mais ce qu'il fallait savoir,
05:31c'est que j'ai investi beaucoup dans l'industrie de l'éducation dans ce pays.
05:36Vous pouvez figurer bien que la première école primaire bilingue de ce pays, je l'ai créée en 1999,
05:42apportant sur un paradigme nouveau le bilinguisme intégral.
05:47Et cet établissement connaît un succès, c'est le premier établissement intégralement bilingue de ce pays.
05:55Ça, les gens ne le savent pas ?
05:57Ils ne le savent pas. J'ai le privilège de vous informer qu'hier,
06:01mon premier élève qui a été inscrit dans cette école, qui est sorti majeur à l'école polytechnique de Paris,
06:06m'a rendu visite hier.
06:08Il sera gradué d'autorat PhD de Berkeley, la prestigieuse université.
06:16C'est une fierté pour moi d'avoir commencé ce projet.
06:20Aujourd'hui, j'ai continué avec le secondaire, qui a aujourd'hui 2500 élèves.
06:25Je suis dans un vaste projet universitaire qui a l'honneur d'avoir comme partenaire Google Cloud.
06:34Le Cameroun est le seul pays en Afrique à avoir un partenariat avec Google Cloud.
06:38Et ce partenariat, c'est avec mon université.
06:40Alors, nous allons voir comment votre casquette d'industrie de l'éducation va soutenir le chantier de l'industrialisation du Cameroun.
06:50Alors, Umdiki, bonsoir.
06:52Vous êtes l'industriel de ce plateau.
06:56C'est vrai qu'il y en a déjà un ici dans le secteur de l'éducation.
06:58Mais vous, vous êtes dans le secteur de la mine.
07:00Exactement.
07:01Alors, vous pouvez nous en faire une précision ?
07:04Alors, dans le secteur de la mine, en partenant au groupe BOCOM,
07:09à travers les sociétés G-STONE et Mississauga Mining Exploration,
07:14nous développons les projets miniers depuis plus d'une dizaine d'années.
07:18Pour ce qui est du projet le plus connu, celui de Grand Zambie, nous y sommes depuis peu de 14 ans.
07:23Et notre objectif, le dessein que nous portons à l'industrie minière au Cameroun,
07:31c'est de pouvoir développer le tissu industriel de sa partie amont jusqu'à sa partie aval,
07:38c'est-à-dire faire de l'exploration, mettre en évidence les gisements, les exploiter
07:44et utiliser la matière finale de l'exploitation minière pour nourrir le tissu industriel.
07:50Alors, nous sommes sortis de 2024 avec le lancement à Crévis d'une industrie de la sidérurgie.
07:59Cela vous donne également du grain à moudre dans le prolongement de ce que vous faites ?
08:05En effet, complètement, parce que la sidérurgie se situe comme étant le secteur aval de ce que serait une mine de fer,
08:14notamment celle de Grand Zambie qui a vocation de produire du concentré de fer.
08:18Et ce concentré de fer-là subit une seconde transformation pour avoir des billets ou des lingots de fer
08:24qui peuvent être utilisés cette fois par la sidérurgie.
08:28Donc effectivement, d'avoir ce positionnement, d'avoir déjà une industrie en aval
08:33qui se prétend pouvoir utiliser les produits de la mine, c'est un coup de pouce à l'industrie minière
08:39qui pourra donc se développer, notamment celle du fer,
08:42et s'assurer que la production qui sera la sienne sera utilisée sur le secteur économique à Mornay.
08:48Alors, nous sommes sortis de 2024, qui a été marqué quand même par une revue à la hausse des prix de caméra,
08:54ça vous le savez.
08:56À la fin de l'année 2024, il y a eu beaucoup de spéculations sur augmentation ou baisse,
09:02mais enfin on est resté tranquille.
09:04Ça m'aide de donner le mot, comment est-ce que cette question a été abordée à l'Assemblée nationale ?
09:08Oui, on le plante avec beaucoup de réalisme.
09:14Deux fois également avec plus ou moins beaucoup de recul,
09:21parce que nous sommes un des rares pays à penser qu'on peut également subventionner les consommations privées.
09:29Et ça on le fait, quand vous dites à l'Assemblée nationale, arrête, pour parler du Cameroun,
09:34le Cameroun le fait parce que le président de la République le veut bien,
09:37parce qu'il est très proche des considérations des citoyens.
09:41Je pense notamment que lorsque l'État, pour participer, a allégé un certain nombre de poids qui pèsent sur le panier,
09:49il y a quand même une forfait.
09:51Cette histoire de la subvention du Cameroun, nous le ferons à notre corps défendant,
09:55mais également contre l'avis des institutions financières internationales,
09:59qui sont des partenaires de développement.
10:01On a fait de la résistance pendant très longtemps,
10:04on a plus ou moins lâché de l'Est en augmentant l'année dernière,
10:08mais je crois que l'environnement a été réellement créé.
10:10Aujourd'hui on est calme ?
10:12Je crois qu'on est calme.
10:14On dit que le marché international nous autorise à rester tranquille ?
10:17À rester tranquille pendant un moment.
10:19Après maintenant, c'est comme je vous disais tout à l'heure,
10:21il peut y avoir un coup d'accélérateur,
10:23ou effectivement le fait que la concentration à l'intérieur de l'OPEP
10:26fait qu'on réduit drastiquement les quantités à mettre sur le marché,
10:30ça peut s'accompagner par une flambée,
10:32de même qu'on n'est pas à l'abri d'un incident
10:35qui peut se produire dans ces zones-là,
10:38où on produit beaucoup de carburant.
10:41Mais au moins la donne à l'heure actuelle,
10:43au moins cet engagement a été pris,
10:45de ce que nous pensons qu'à un niveau de vie relativement stable,
10:50sur le long terme, 12 mois,
10:52on ne manquera pas le carburant,
10:55et donc on va rester au niveau du financement,
10:57de la subvention, tel que nous sommes aujourd'hui.
11:00J'ai entendu également un certain nombre d'acteurs dire
11:02qu'il n'y a pas de subvention dans le pétrole.
11:04Je laisse les industriels qui sont dans le plateau
11:06pour pouvoir dire un mot là-dessus.
11:08Oui, parce que c'est des gros consommateurs de carburant.
11:11Alors, vous avez écouté le discours du seigneur de l'État,
11:14Alphonse Nafaque, Hugues Diki,
11:16est-ce que vous avez le même sentiment que nous,
11:19qui proclamons que Paul Biya a lancé le chantier
11:23de l'installation du Cameroun ?
11:26Je pense qu'il l'a lancé depuis.
11:29Peut-être qu'il est un peu plus solennel aujourd'hui.
11:33Avec beaucoup plus d'emphase.
11:35Mais il faut savoir que c'est un écosystème qui est en place,
11:39avec des acteurs majeurs que sont l'État,
11:43le secteur public, les universités,
11:47les bailleurs de fonds d'ailleurs.
11:50Je suis le président de la plateforme
11:52de développement des compétences au Cameroun.
11:54Et ici, j'ai aussi le privilège de vous informer quand même
11:58que l'un des piliers de cette industrialisation,
12:01c'est le développement des compétences.
12:03Et le Cameroun a quand même contraté un emprunt
12:06de 75 millions de dollars auprès de la Banque mondiale
12:11pour effectivement développer ces compétences-là
12:15dans les secteurs clés que sont l'agro-industrie,
12:18le numérique, l'énergie, le BTP.
12:22Et c'est un programme qui est déjà en cours depuis 5 ans.
12:27Donc l'industrialisation se prépare depuis.
12:29Il y a une accélération qui va être faite
12:31dès lors que ces programmes vont être implémentés
12:35au cours de cette année,
12:37avec 26 établissements d'enseignement secondaire,
12:4327 entreprises PMI qui vont bénéficier des subventions.
12:49Ce ne sont pas des prêts, ce sont des subventions
12:51qui vont être accordées aux établissements secondaires,
12:54aux établissements professionnels,
12:57aux petites et moyennes entreprises.
13:00C'est environ une enveloppe de 16 milliards de subventions.
13:06Donc c'est un préalable.
13:08Sans compétences, il n'y a pas d'industrialisation.
13:11Sans hommes formés, il n'y aura pas d'industrialisation.
13:14Donc l'État a déjà anticipé et c'est en marche.
13:16On vous voit venir.
13:17Hugues Ndiki, en quoi le discours du président de la République
13:21constitue-t-il une opportunité pour vous
13:24dans ce chantier dont on parle ?
13:26Dans ce chantier d'industrialisation du Cameroun,
13:29le discours du président de la République a évoqué
13:33des marqueurs significatifs,
13:35notamment l'entrée en service du barrage de Natigal
13:39et les 420 MW qui vont pouvoir augmenter
13:42la capacité industrielle en électricité du pays.
13:46La mise en service également de l'augmentation
13:49de la capacité en eau potable qui fera du bien aux populations.
13:53Également, la continuité des chantiers routiers,
13:59notamment la phase 2 du chantier de l'autoroute
14:02entre Yandé et Douala.
14:04Il serait intéressant également de marquer
14:07l'amélioration du réseau routier dans le bassin sud
14:10qui a pour débouché le port de Kribi,
14:14qui se situe actuellement comme une plateforme essentielle
14:17pour l'exportation des produits,
14:20notamment des produits miniers.
14:22Je pensais que partant de Kribi jusqu'en Balaam,
14:26nous avons un certain nombre de projets miniers,
14:29notamment de fer.
14:30Il fallait citer celui de Kribi-Lobé,
14:33celui des grands ambis portés par Geston
14:35ou encore celui de Balaam-Nabéba
14:37entre le Cameroun et le Congo.
14:39Donc effectivement, en termes d'industrialisation,
14:42les infrastructures occupent un rôle important
14:46entre les réseaux routiers, l'énergie et l'eau.
14:50Elles se situent effectivement dans un environnement
14:52où l'industrie minière peut mieux se mouvoir.
14:55Je pense que c'est un point essentiel
14:57que nous avons retenu du discours du chef de l'État.
14:59Vous parlez d'infrastructures,
15:01ça m'a déjà donné honte.
15:02Le chef de l'État a justement mis le doigt dessus
15:05les infrastructures qui constituent une vraie préoccupation
15:09pour le quotidien des Camerounais.
15:12Oui, il y a une vraie préoccupation,
15:14mais là également...
15:16Parce que la connectivité nationale n'est pas assez bonne.
15:21Elle est en construction.
15:22Très bien.
15:23Parce que nous avons des temps de développement,
15:26elle est en construction.
15:27Je pense plutôt que, contrairement à ce que j'entends ici ou là,
15:30les gens ont tendance à penser que nous sommes dans un désert,
15:33dans ce domaine-là, loin sans front.
15:35Nous sommes plutôt, et on va apparaître un peu plus loin
15:38au niveau d'ici quelques années,
15:40comme étant plutôt un locomotive en la matière.
15:43J'ai tendance à expliquer que,
15:45et c'est bien que les choses soient faites ainsi,
15:47parce que lorsque vous commencez à dire, par exemple,
15:51que vous faites une industrie, quelque part,
15:53vous ne pouvez pas essentiellement pour des gens
15:55qui sont dans les centres urbains.
15:56Vous avez également des consommateurs
15:58qui sont dans l'arrière-pays,
15:59donc tout le problème, c'est de savoir comment
16:01est-ce que vous pouvez les atteindre.
16:02Vous pouvez les atteindre avec le mode de développement
16:05actuel que nous avons, en disant que vous allez communiquer,
16:07mais également, ces produits-là, il faut les transporter
16:09pour pouvoir les amener à l'arrière-pays.
16:11De la même façon qu'une industrie peut également
16:14se nourrir de ce qui vient de l'arrière-pays aussi.
16:16Et c'est tout seulement pour vous dire là également
16:18que même si le président de la République a dit
16:20que nous n'avons pas suffisamment d'éléments
16:23qui nous permettent de le jouer,
16:25qui seraient à la hauteur de l'ensemble des efforts
16:27que nous fournissons en la matière,
16:29nous devons également admettre que nous sommes
16:31dans un modèle de développement aujourd'hui,
16:33tout au moins dans cet aspect-là,
16:34mais pas que seulement celui-là, d'ailleurs,
16:37qui est, par essence, même objectivoire.
16:40C'est-à-dire qu'on émet beaucoup d'argent,
16:42tout seulement parce que nous sommes dans cette ambition-là
16:44qui consiste à dire qu'il n'y a pas que du valeur
16:47à y arrondir.
16:48Et donc, nous pensons que nous pouvons développer
16:52tout au Cameroun au même rythme
16:54et partout au même moment.
16:55– C'est assez difficile, non ? C'est même risqué.
16:57– C'est même très difficile.
16:59C'est très difficile, mais c'est pour cette raison-là
17:01que peut-être le politique devient reprendre le dessus
17:04sur toute considération économique.
17:06Quand j'entends effectivement des gens des centres urbains
17:09qui me content, les nids de poules,
17:11qui jouent leur parcours entre leur domicile et le bureau,
17:14ces nids de poules, là, vous les servez à une population
17:17qui, à leur pays, considère qu'ils sont dans le paradis.
17:19Tout seulement pour pouvoir vous dire qu'en réalité,
17:22nous sommes coincés aujourd'hui entre cette nécessité-là
17:25d'aller chercher des gens qui sont dans leur pays,
17:27de leur donner une infrastructure,
17:29mais en même temps, entretenir ce que nous avons
17:31dans les centres urbains.
17:32Et tout le génie, le nôtre, ce sera de dire qu'effectivement,
17:35nous sommes dans un même bateau
17:36et que l'on peut comprendre de temps en temps,
17:38même si, effectivement, nous sommes toujours demandeurs
17:40de ce qui est bien fait.
17:42Nous, on peut être complacés à un moment donné
17:44que cette nécessité-là de faire qu'en sorte qu'on s'éparpille,
17:48qu'on s'étale sur plusieurs secteurs d'intervention,
17:50à la fois, ça peut nous donner de temps en temps des désagréments.
17:54Le drame, l'erreur, ce serait de dire
17:57qu'il n'y a rien de fait.
17:59Il n'y a rien de fait.
18:00C'est impossible de dire qu'il n'y a rien de fait.
18:02C'est plus ou moins ce que j'entends.
18:04Maintenant, si vous me dites que ce n'est pas le cas,
18:06je peux m'en réjouir.
18:08Mais je vois bien les populations qui vont en Banga, par exemple.
18:11J'ai ma belle famille là-bas.
18:13Mais on me dit, ah, mais c'est tellement compliqué
18:15d'aller en Banga en ce moment,
18:17parce que nous dépoulons à tel endroit ou tel endroit.
18:20Écoutez-moi très bien.
18:21Je suis un enfant qui est né dans l'arrière-pays.
18:23Vous me donnez une attitude routière similaire
18:26à la route qui amène les gens en Banga,
18:30je considère que je suis dans un paradis.
18:32Et donc, autant, effectivement,
18:35il serait bien qu'on entretienne les actes existants,
18:37autant, également, il faudra comprendre
18:39qu'on s'étale à l'arrière de ce qu'on vient de faire.
18:42Le réseau actuel, tel qu'il se présente,
18:44ne va pas nous amener au chantier
18:46tel que le président de la République le souhaite.
18:48Alphonse Nafa, comment y aller ?
18:52Parce qu'on a parlé de route,
18:54on n'a pas parlé d'énergie,
18:55alors que c'était un élément central.
19:00Comment y aller ?
19:01Les défis sont nombreux.
19:03Il faut aussi avoir le courage de dire que
19:05l'exigence, c'est la clé du succès.
19:07Il faut être très exigeant.
19:10Il faut être exigeant sur quoi ?
19:13Sur les choix à opérer.
19:15Sur les choix à opérer.
19:17Être exigeant sur la demande,
19:19les attentes des populations.
19:20Parce que quelque soit ce que vous allez faire,
19:22ces populations vont toujours exprimer des attentes.
19:26Il faut être à l'écoute.
19:28Ce qui n'est pas bien fait,
19:30il faut continuer à le faire.
19:32Quand je dis que les défis sont nombreux,
19:34vous avez le défi des compétences,
19:37comme j'ai évoqué tout à l'heure.
19:39Vous avez le défi du digital.
19:41Le défi des compétences est contenu dans la SND30.
19:45Dans la SND30.
19:46Comment on s'y est pris ?
19:48On s'y est pris avec le premier projet
19:52que je viens de numérer tout à l'heure.
19:54Mais il y a des pans de développement des compétences
19:58qui ne sont pas explorés,
20:00tout au moins par les pouvoirs publics.
20:03Je prends le numérique.
20:05Nous sommes conscients que le numérique va tout changer.
20:09Et vous ne pouvez pas former aujourd'hui
20:11sans tenir compte de l'influence du numérique dans la formation.
20:14Parce que l'analyse est claire.
20:17D'ici une dizaine d'années,
20:2080% des métiers qui existent aujourd'hui vont disparaître.
20:24Il faut donc développer les compétences aujourd'hui
20:27en se disant que si ces compétences ne sont plus utiles dans 10 ans,
20:32qu'est-ce que je fais ?
20:33Et c'est pour cela que je suis partisan.
20:36Et je suis un acteur de l'introduction du numérique dans les formations.
20:42Pourquoi ?
20:44Parce qu'avec le digital, on peut massifier, accélérer
20:48et développer des compétences au même niveau au Cameroun
20:52qu'aux Etats-Unis, en France.
20:54Je vais vous couper un peu, vous allez garder votre réflexion.
20:56Mais sur les compétences, je voudrais poser la question à l'industrielle
21:00qui est dans la transformation du fer et tout.
21:03Est-ce que les compétences telles qu'on les a aujourd'hui
21:06permettent vraiment une belle absorption au sud-marché ?
21:12Nos jeunes qui sont formés dans nos écoles aujourd'hui,
21:15sont-ils suffisamment formés pour agresser ces domaines pointus de l'industrie ?
21:20J'aurais tendance à dire que la situation va en s'améliorant.
21:24Notamment parce que l'adéquation entre les industries et les académies
21:29n'était pas parfaite, elle ne l'est toujours pas.
21:32Mais il y a effectivement un vent optimiste.
21:37Et il faudrait certainement améliorer et aller dans le même sens
21:43parce que les industries ont davantage besoin de compétences.
21:47Il est nécessaire... Pointus. Pointus surtout.
21:50Surtout si on fait référence notamment à la pose de la première pierre de l'industrie sidérurgique.
21:56Ce sont des métiers très pointus.
21:58Si on fait également référence à tout ce qui est exploitation minière en delà du fer.
22:03Pour l'or et autres métiers qui demandent parfois des exploitations en fosse souterraine,
22:08il faut de l'ingénierie de très haut niveau.
22:11Et pour pouvoir arriver à ce niveau de compétences pointues au niveau des industries,
22:16il faudrait que les académiciens forment suffisamment bien.
22:19Mais surtout, ça je n'en doute pas, mais surtout qu'ils forment de façon orientée vers les besoins de l'industrie.
22:26Et c'est dans ce sens que le partenariat entre les universités et les industriels
22:33pour pouvoir permettre aux étudiants lors de leur période de stage
22:37de pouvoir participer à la vie de l'industrie de façon hibernée
22:42ou alors même de pouvoir mettre en place des formations professionnalisantes
22:47qui permettraient aux étudiants une partie de leur temps d'être en entreprise
22:51et l'autre partie du temps d'être auprès de leurs enseignants
22:54pour pouvoir effectivement faire un match entre leurs connaissances académiques
22:59et la pratique des métiers qu'ils sont en train d'apprendre.
23:02Je pense qu'essentiellement à ce niveau-là se trouve le nœud du problème.
23:07Mais en fonction de l'expérience que nous avons, les choses vont dans le bon sens.
23:13Des partenariats ont été noués notamment à travers le groupe BOCOM et l'IUT,
23:18l'université de Douala et plusieurs autres industries, d'autres universités.
23:23Nous formons beaucoup d'étudiants venant de Minganga, l'école des mines et même de Marois.
23:30Et ces étudiants qui passent par nos laboratoires, nous en avons un des mines à Bonabéry
23:39et par d'autres secteurs, notamment en géostatistique, en géophysique ou en géologie,
23:43ont l'opportunité de toucher du doigt ce que c'est que la matière.
23:47Exploration, la matière, exploitation minière.
23:50Et les meilleurs sont parfois retenus au sein de nos équipes en fonction des besoins que nous avons.
23:55Donc ceci est un témoignage de ce que la pratique du métier au sein de l'industrie,
24:03la mise en pratique des connaissances académiques peut effectivement déboucher sur un emploi pérenne.
24:08Alors ça c'est une question spéciale. Je voudrais donner la parole aux députés avant de revenir sur vous,
24:14pour que vous continuiez d'ailleurs sur votre lancée du numérique.
24:18Le débat au Parlement sur cette question d'équation emploi et marché,
24:25comment est-ce que vous l'analysez pour être efficace et soutenir l'idée, la volonté du présent-matière ?
24:33Je ne suis pas désespéré en la matière.
24:36Ils ont évoqué des thèmes tout à l'heure qui m'ont beaucoup intéressé.
24:39Non, on n'est pas désespéré en la matière. Ça révèle quand même quelque chose de préoccupant.
24:44Non, non, non. Les préoccupations sont pour les autres.
24:47Je sais que nous sommes dans un monde où on s'adapte de manière permanente.
24:51Du coup, est-ce que l'écosystème tel qu'il se présente aujourd'hui répond aux besoins de l'industrie que l'on veut aujourd'hui ?
24:59Il répond aux besoins de tout cette industrie qui était jusqu'à l'instant installée.
25:05Il faudra bien qu'on en convienne, mais également pour se créer...
25:08Vous voulez nous séquer un peu de l'industrie ?
25:10Écoutez, le besoin, c'est de créer l'adéquation. C'est à ce moment-là, il y a ce besoin-là qui existe.
25:16Parce que cette histoire-là du plombier colombien qui a rabâché pendant des années,
25:22parce qu'on faisait le pape là, Richard Cameroon, en disant qu'on voyait très bien notre formation
25:27et une adéquation par rapport à la demande, la demande, c'était laquelle ?
25:32Cette demande à cette période bien précise, c'était celle du pape là.
25:35Après, maintenant, les plombiers que nous avons fabriqués jusque-là, les chaudronniers,
25:39étaient orientés vers cette industrie qui existait.
25:43Après, maintenant, ça devient un défi pour nous de voir que, effectivement,
25:47demain ou après, demain, on va faire l'extériorité.
25:49Est-ce que, maintenant, on a des capacités qui nous permettent de franchir le cap
25:53et de nous adapter, de nous réajuster à cette nouvelle donne ?
25:57Tout l'enjeu est celui-là.
25:58Après, maintenant, il a soulevé tout à l'heure le problème d'exigence.
26:01Quand j'ai parlé de ce qu'on peut être compréhensif de ce qu'on travaille de plus,
26:06quand il m'a très bien, je ne suis pas le moins exigeant de la bande.
26:09Je considère tout simplement que la vie, elle est ainsi faite
26:12et que, par moments, il vaut mieux ne pas perdre son énergie.
26:15Après, nous, sur les difficultés que nous avons,
26:17il faut plutôt prendre les problèmes d'abord de compréhender quelles sont les solutions que nous trouvons.
26:22Bien entendu, en matière d'exigence, je reviens très bien avec vous que ces deux cases,
26:27soit c'est fait, soit c'est pas fait.
26:28Et très souvent, quand on vous dit c'est fait ou c'est pas fait,
26:31les commentaires là-dedans, ça devient des commentaires totalement superflus.
26:35Mais de ce point de vue-là, il faut...
26:38Il y a un autre thème que j'aime souvent utiliser, je ne vais pas aller plus loin là-dessus,
26:42c'est celui de l'émerveillement, effectivement,
26:44qui consiste à dire que nous devons être en mesure de scruter, y compris les transformations,
26:50même les plus infimes dans notre société,
26:52pour pouvoir y trouver des opportunités de développement, par exemple.
26:55C'est-à-dire que la personne qui sort de chez lui et qui a la mine totalement triste,
27:01ne regarde pas à gauche ou à droite,
27:03il fonce vers ce qu'il considère comme étant un environnement totalement hostile,
27:07il n'a pas le temps de regarder.
27:08Il faut être de tout éveil.
27:10Et à l'industriel, effectivement, c'est d'être là pour pouvoir dire
27:13mais il y a telle ou telle transformation qui s'est en train de se préparer,
27:17quelle est l'opportunité de projet, une opportunité mutuelle que cela m'offre.
27:22Il parle des mines aujourd'hui, c'est tout simplement parce que là on vient d'ouvrir le secteur.
27:26Les mines ne sont pas des billets.
27:28On vient de les ouvrir sur le marché, c'est une opportunité supplémentaire
27:33et on va s'émerveiller en disant que cette opportunité est créée,
27:36comment est-ce qu'on peut la transformer.
27:37Continuons d'emmener la réponse, en fait, sur votre lancée.
27:40C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai suivi sa présentation
27:44sur la nécessité d'une relation étroite entre le monde industriel et le monde des universités.
27:52C'est ce que nous essayons de faire.
27:54Aujourd'hui, le Cameroun a fait des avancées énormes à la matière.
28:02Voyez-vous, le 30 octobre, nous avons accueilli au campus de JFN
28:09le géant d'Assos Systèmes,
28:13le géant d'Assos Systèmes avec lequel il nous apporte des technologies de rupture
28:18pour accompagner les entreprises et les étudiants.
28:22Nous avons la possibilité aujourd'hui d'avoir des labos équipés,
28:28au même type que les labos que vous trouvez en France, aux États-Unis,
28:32grâce au partenariat avec Assos Systèmes.
28:35Le Cameroun est le troisième pays dans le continent africain accueilli d'Assos Systèmes.
28:43Que ce soit les mines, que ce soit le jumeau numérique de la vie de demain,
28:47le Cameroun est déjà à mesure de faire.
28:49Et d'ailleurs, je peux déjà vous annoncer...
28:51Il y a déjà combien de jumeaux numériques au Cameroun, dans les villes du Cameroun ?
28:54Il y en a un à Douala ?
28:56Un projet déjà, avec la CUD, un projet avec le PAD.
29:01Pourquoi ?
29:02Parce que vous ne pouvez pas avancer aujourd'hui dans des domaines aussi avancés avec la technologie,
29:10sans avoir la capacité d'avoir sur votre sol les moyens techniques de le faire.
29:15Demain, quand on va faire l'exploration des mines, on ne va plus faire appel à des tiers.
29:20La technologie est déjà installée au campus, au Cameroun, avec Assos.
29:25Il va nous suffire seulement de former les compétences et désormais répondre au projet.
29:29Qu'est-ce qu'on va faire ? C'est d'utiliser des partenaires comme ça
29:33pour participer à la transformation des entreprises et des administrations.
29:38C'est ça qu'on va essayer de faire.
29:40Donc, peu de Camerounais, aujourd'hui, nous ont donné l'occasion de le dire ouvertement,
29:47qu'en matière de technologie, le Cameroun est équipé sur le plan du numérique
29:53avec tous les géants du monde, Google, Amazon, Microsoft.
29:58Les technologies de rupture, le Cameroun est déjà équipé avec l'Assos Système.
30:03Il ne reste plus qu'à former et puis introduire ces technologies dans les entreprises.
30:09Progressivement, c'est ce qu'on a commencé à faire.
30:11Et en cela, est-ce qu'on peut dire qu'il y a un génie camerounais ?
30:15C'est peut-être une autre question qu'on pourra se poser,
30:19mais je pense bien qu'il y a un génie camerounais, parce qu'en matière d'adaptation,
30:23on voit très bien comment nos enfants s'adaptent à l'estioleur
30:25qu'à l'histoire de notre système médicatif.
30:28Et justement, ces technologies,
30:32ces technologies, il peut vous le confirmer, permettent de passer maintenant à la rétro-ingénierie.
30:36C'est-à-dire, qu'est-ce que les autres font ?
30:39Ils ont des modèles, mais il faut avoir la technologie pour copier.
30:44Nous avons déjà la technologie pour aller à la rétro-ingénierie.
30:48Et il ne serait pas normal, Monsieur Kingé, que dans trois ans, pourquoi ils le fassent ?
30:54Il y a des industries qui sont déjà installées au Cameroun.
30:56Ils ont besoin de la maintenance industrielle.
30:59Vous imaginez, ils vont installer des équipements énormes.
31:02Il y a l'usine de cacao à Kekem, il y en a à Kribi.
31:06Quand ces usines vont avoir des problèmes de pièces de rechange,
31:10vous pensez qu'on va arrêter des usines comme ça pour aller en Europe commander des pièces ?
31:15Il faut déjà anticiper.
31:16Et l'anticipation, elle nous permet de faire quoi ?
31:18D'attirer les entreprises industrielles du monde
31:22à venir mettre des incubateurs, accélérateurs.
31:25Et vous verrez dans quelques jours, des multinationales qui vont venir maintenant au Cameroun
31:30accompagner les universités dans l'incubation et l'accélération.
31:34Et ça, c'est un point important du chantier de l'incubation,
31:37l'attrait des investisseurs, de l'investissement direct étranger au Cameroun.
31:41On a vu que sur les questions de formation, c'est les basiques, c'est normal, c'est essentiel.
31:47Quand on a traversé cela, je pose la question aux opérateurs et économiques que vous êtes,
31:52c'est un environnement des affaires qui permet effectivement que les investisseurs arrivent.
31:57Aujourd'hui, comment vous l'appréciez ?
31:59Qu'est-ce que vous souhaitez qu'il demeure dans la perspective tracée par le seul directeur ?
32:05Pour ce qui est des investisseurs, volontairement, on aimerait recevoir tout le monde.
32:10Le Cameroun est une terre d'accueil.
32:12Je pense qu'en tant que Camerounais, nous devons d'abord regarder sur nous-mêmes.
32:16Je pense qu'au Cameroun, il y a suffisamment de talent et suffisamment de volonté pour pouvoir investir.
32:25Et il y a des Camerounais qui sont capables de le faire.
32:29Certains, peut-être par ignorance ou bien de certains secteurs, ne se jettent pas à l'eau.
32:35Il y a beaucoup de courage également à avoir.
32:38Je pense que le ressenti sur tout ce que nous disons,
32:42et sur le non-découragement du Camerounais traduit avec l'adjectif de la résilience camerounaise,
32:49fait en sorte que l'optimisme naît.
32:52Et je pense que bien que nous accueillerons toujours des investisseurs étrangers,
32:59je pense que le gouvernement pourrait également favoriser et encourager les économistes camerounais
33:07à pouvoir investir dans les directions qu'ils présenteront.
33:13Parce qu'autant les défis sont nombreux, autant le choix des défis revient à l'État.
33:19Et si l'État présente certains projets comme étant des projets à développer,
33:24ces projets peuvent être mis à discussion avec les industriels camerounais,
33:28avec les hommes d'affaires camerounais, avec les économistes camerounais,
33:32qui pourront désormais, à partir de ce moment-là, définir les modalités d'investissement
33:37pour pouvoir développer ces défis qui seront évoqués.
33:41Donc je pense qu'en plus de ça, effectivement,
33:44les compétences que nous pourrons avoir à partir des multinationales étrangères,
33:49notamment en termes de compétences à travers les BIC que sont Google ou bien Dassault,
33:55permettront d'accélérer essentiellement la prise en charge de tout ce que nous saurons déjà faire à partir de ce moment-là.
34:05Et surtout, il faut savoir muter entre acquérir ou accueillir une technologie,
34:13pouvoir la saisir et après pouvoir la reproduire.
34:16D'accord. Alors, environnement des affaires, ça veut dire les deux derniers mots,
34:21et diversification de l'économie sur notre chantier.
34:24Il faut éviter de faire du saupoudrage.
34:26Je voudrais vraiment recueillir l'avis de l'expert comptable
34:30que vous êtes proche des milieux d'affaires et non l'avis d'un homme politique.
34:37Le saupoudrage que vous avez évoqué tout à l'heure,
34:41là également, bon, c'est peut-être le politique qui parle, je deviendrai à l'expert comptable par la suite,
34:46je crois également qu'on va avoir une tendance assez forte à la plénicherie.
34:51Je peux même vous faire un secret, la plupart des endroits où on fait fortune assez rapidement,
34:58c'est dans des zones où il y a très peu de réglementation.
35:02Et nous sommes aujourd'hui des États qui sont en phase d'avoir un corps plus réglementaire
35:08qui puisse être le plus contenant du monde.
35:11Cela dit, ce saupoudrage, je crois qu'on le fera peut-être vraiment avec des industriels comme nous.
35:18Parce qu'il peut vous assurer que les Occidentaux sont aussi échaudés
35:21de voir ce que la vie a devenu, un concurrent potentiel.
35:26Tout simplement parce que là également, on a des localisés à tous les bras
35:30à la recherche d'une main d'oeuvre bon marché.
35:34Et quand je dis main d'oeuvre bon marché, là également, j'ai tendance à penser
35:39que nous sommes bloqués en matière d'industrialisation chez nous,
35:42de développement ou alors d'attractivité de ce pouvoir économique qui venait de l'extérieur,
35:49par le fait également que là aussi on est très réglementaires.
35:52Quand vous prenez par exemple le code du travail au camion,
35:57les industries qui sont développées au XVIIe siècle, au XVIIIe siècle,
36:02on admettait très bien que les enfants de bas âge puissent travailler à l'usine.
36:06Aujourd'hui, il ne faut pas dire, dans un environnement qui est le nôtre,
36:10réglementaire, il ne faut pas dire que je ne suis pas en train de dire que les enfants doivent travailler,
36:14ou tout simplement le continent dans lequel les autres sont développés.
36:17De la même façon, on pourra également admettre qu'on rentrait dans une usine à 6 heures,
36:22on en ressortait le lendemain à 6 heures.
36:24On vous apportait votre popote à l'intérieur de l'usine.
36:28Dans des conditions de travail qui étaient d'une contrainte à la date d'aujourd'hui,
36:33on ne peut pas se le permettre.
36:34De la même façon qu'on a très souvent délocalisé en Asie,
36:40tout simplement parce que là également, le marché de la main-d'oeuvre n'est pas souvent réglementé.
36:45Là aussi on a fait travailler les enfants, on a fait travailler des gens dans des conditions totalement inhumaines.
36:49C'est pour ça que je pense que, et d'ailleurs, parlant de nos pays qui sont en développement aujourd'hui,
36:55je pense que là également, le Cameroun va faire plutôt fugueux d'exemple.
36:59Nous avons un soutien industriel.
37:00Mais finalement, le Cameroun est très en avance.
37:02Moi je pense, même si après vous allez me dire que c'est le côté pétrole.
37:05Comme on a dit tout à l'heure, on est parmi les trois pays africains qui avancent beaucoup.
37:09Avec un potentiel.
37:11Là on est très en avance, mais lorsqu'on voit nos niveaux de performance par rapport à ceux qui…
37:16Voilà, on a quand même un souci.
37:18Après, maintenant, là aussi c'est un choix que l'on fait.
37:21Est-ce qu'on essaie de se développer par nous-mêmes ?
37:24De se développer par nous-mêmes en pensant que demain ou après, demain on sera plus indépendant ?
37:28On fait venir tous ces gens-là qui viennent tout simplement à la recherche d'une fortune.
37:32Et puis qui peuvent être également d'un emploi, d'une contente en ce qui nous concerne.
37:36Je crois que le Cameroun aujourd'hui, peut-être même que ça le soit, une politique publique inspirée,
37:43peut mettre à l'intérieur de notre environnement économique des gens qui sont capables de porter une affaire.
37:52C'est le Vatican de la même nationalité que l'ensemble des consommateurs qui sont remunis.
37:57Et pour cette raison-là également, quand je vois effectivement que les gens qui sont dans les minéraux aujourd'hui,
38:01je crois que c'est une très bonne chose.
38:03Après maintenant, moi je suis presque persuadé que en ce qui concerne les investissements étrangers,
38:10ils ne viendront que par effet d'opportunités.
38:13L'une des premières opportunités sera peut-être l'achat de matières premières.
38:17Je vois difficilement Renaud en train de venir faire une décision d'assemblage chez nous.
38:24Parce qu'il va penser également qu'il va se prévenir d'un certain nombre de choses.
38:27Et donc pour cette raison-là, il faut qu'on ait confiance à ce qui se passe au Cameroun en ce moment.
38:33Et notamment il faut donner une responsabilité pleine et entière pour les gens qui ont commencé à monter des affaires.
38:39Et qu'on m'ait diversifié en venant des affaires saines, Alphonse Nafar,
38:46pour un secteur privé qui doit prendre à bras le corps un projet politique.
38:54Projet politique, je pense que le privé accompagne tous les projets.
39:01On va parler de ce chantier qui est programmé par le politique sans un secteur privé fort.
39:05Ça ne marchera pas. Enfin, ça ne peut même plus jamais marcher.
39:09Que peut faire le privé sans un environnement politique normal, sans une réglementation
39:17qui met en place tout l'écosystème pour que le secteur privé puisse se mouvoir ?
39:22On parle d'abord du cadre qui est défini par le politique, l'État,
39:29et qui met en place des mécanismes pour que le secteur privé puisse bien conduire ses actions sur le terrain.
39:36Toutes sortes d'incitations dont vous avez parlé quand vous étiez présent de la PECAM.
39:40Oui, et je peux vous dire que ce n'est pas le cadre qui est mauvais.
39:46Quand vous regardez la SND30, tout est dedans.
39:51C'est comment les acteurs mettent tout ça en cohérence, chacun dans son domaine,
39:57pour que cette SND30 avance normalement.
40:02C'est pour ça que je parle d'un écosystème, un cercle virtueux où tous les acteurs s'engagent.
40:08Je veux revenir à la question de confiance et des partenaires extérieurs.
40:15L'Afrique, tandis que l'Afrique est le continent du futur, je préfère dire que c'est le continent du présent.
40:21Pourquoi ?
40:23On laisse le futur au futur.
40:24Oui, mais on est déjà là.
40:26Ils sont même amenés à venir, parce que la data est devenue le pétrole.
40:39Et cette data-là, c'est la population.
40:42C'est la compilation des données qui permet aujourd'hui de prendre des décisions.
40:47Et ces données-là sont basées sur la population.
40:51Il faut seulement avoir des bonnes dispositions d'esprit pour défendre l'image et les projets de son pays.
41:01Vous pensez qu'il a été facile pour moi de faire venir Google.
41:05Si je n'avais pas été crédible et si je n'avais pas bien défendu mon pays, Google ne serait jamais ici.
41:11Tout dépend de ce que vous faites.
41:13Et si vous êtes crédible, si vous avez des bons projets, ces investisseurs vont venir.
41:19Ne perdons pas confiance. Nous, on est un grand pays.
41:22On a des atouts. Il suffit de mettre ces atouts en avant, ils vont venir.
41:27J'ai dans mon partenariat 16 entreprises dans la Silicon Valley.
41:32Aujourd'hui, j'ai des étudiants qui sont formés au Cameroun, qui travaillent sur des projets à la Silicon Valley.
41:38C'est possible pour tout le monde.
41:40Pour terminer, soyons des aigres.
41:44Il a dit qu'il aime la difficulté à l'entrée.
41:47Pour mieux m'adorer la tempête.
41:50Parce qu'elle vous permet de vous élever un peu plus haut.
41:53De gérer les conflits, les problématiques passées tous les jours.
41:57Ça, c'est un message qui ne passe pas dans le quotidien des Camerounais.
42:00Oui.
42:03Ils sont hostiles à la difficulté.
42:05Ah non.
42:06D'accord.
42:07Alors, ça c'est pour moi, c'est très prévu.
42:09Fort, compétitif.
42:11C'est également un adjuvant essentiel.
42:13Qui explique confiance.
42:14C'est un adjuvant essentiel pour notre chantier de nationalisation.
42:18Parlons-nous en tout cas de compétitivité, de performance, dans cette édition de Paris et l'économie.
42:25On se rappelle, nous sommes à Douala, qu'à l'entente de 2025, on a franchi la cinquième étape de la nationalisation des activités au port de Douala, sous le régime de la RTC.
42:40Et donc, Clovis Tababou a revisité un peu cet environnement et nous en présente les résultats, les performances et pourquoi pas les perspectives.
42:47Regardez.
42:49Le cinquième anniversaire de la régie du terminal à conteneurs du port autonome de Douala a été célébré en décembre 2024,
42:56dans un contexte marqué par des signaux verts pour le personnel et les responsables de cette plateforme portuaire.
43:02On nous avait demandé de rééquiper le terminal. Le nombre de portiques de quai est resté à trois, mais nous avons ajouté deux grues.
43:12Les portiques de parc sont passées à douze. Les autres équipements de maniétension ont été ajoutés. Les infrastructures ont été complètement refaites.
43:22Le programme d'investissement local, instruit par le gouvernement, continue ainsi de porter les fruits.
43:28L'internalisation de la gestion induisant en effet des résultats pour ensuite l'amélioration de l'activité portuaire,
43:34la facilitation des mouvements des opérateurs économiques et le rayonnement du cameau sur le plan international.
43:39Personne n'était jamais sorti du terminal pour aller se faire former. Nous avons ouvert cette piste-là, tout comme on a ouvert la piste des soins à 100% des personnels.
43:49La RTC, c'est 7 jours sur 7 et 24 sur 24 d'activités pour alimenter 12 lignes maritimes depuis ces cinq dernières années.
43:5715 minutes suffisent désormais, par exemple, pour mettre au point un conteneur contre 5 heures avant la nationalisation de la gestion.
44:05Au niveau IT, comme on dit, c'est là où il y a eu beaucoup d'acquisitions pour gérer informatiquement le terminal.
44:13Tous les systèmes de communication entre les ordinateurs centraux et les équipements ont été acquis.
44:19Les systèmes même de positionnement par GPS des équipements ont été acquis.
44:24Tout comme tout ce qui est système de gestion des personnels, comptabilité, facturation.
44:31Pour élever ces défis, la régie terminale à conteneur du port autonome de Douala,
44:36la contribution 560 personnels en emploi direct et des milliers d'acteurs indirects tels que les docteurs et autres intervenants de la chaîne logistique.
44:45Nous avons refait complètement la division commerciale qui est devenue aujourd'hui un outil de fierté pour le port.
44:52Nos clients ont la possibilité de demander leur facture à distance.
44:56La drague Chantalbias s'impose également comme acteur majeur dans l'atteinte des objectifs au port autonome de Douala.
45:03Longue de 54 mètres, avec une profondeur de dragage de 12 mètres, l'infrastructure acquise en 1997 sert aux travaux d'entretien et d'approfondissement des plans d'eau.
45:14Elle est dotée d'équipements qui lui confèrent une polyvalence dans la manutention et le nettoyage des sédiments dans le lit du fleuve Voury.
45:21La drague Chantalbias est spécialisée dans les eaux pas profondes.
45:27On limbe par exemple les cribilles, c'est des ports à eaux profondes qui n'ont pas besoin des interventions de drague.
45:35Ce qui fait que la drague Chantalbias, pour le moment, se limite à l'assainissement des fonds au port de Douala.
45:43Particulièrement les quais, les d'arses et toutes ces zones-là.
45:47On fait du dragage mécanique, du dragage hydraulique à l'élaine traînante.
45:50Soit, par exemple, l'autre fonction qu'on fait dans le balisage, qui est l'intervention sur les signalisations en eau de mer.
45:59Le dragage mécanique consiste à utiliser la grue et à piocher, à remplir la drague des sédiments et à aller créer des profondeurs à un espace précis.
46:11Pour le cas particulier d'aujourd'hui, c'est le quai des accès, des DLM, où tous les navires du port autonome de Douala costent.
46:19Donc il était question, justement, de libérer les profondeurs là-bas.
46:23Et nous avons des zones de clappage. Le clappage, ça veut dire le déversement des sédiments qui ont été pris.
46:30Donc nous avons des zones de clappage qui sont, en fait, des puits en mer, des puits naturels.
46:35Et nous allons là-bas, quand nous avons fini de prendre, ensemble, on apparaît, on navigue vers ces zones et on refoule et on clappe, on rejette ces sédiments là-bas.
46:45C'est des zones non navigables.
46:47Le port autonome de Douala peut ainsi réduire de manière significative les charges de dragage et réaliser une économie estimée à plus de 4 milliards par an par rapport aux prévisions.
46:57Car de 1987 à 2019, le port autonome de Douala déclare avoir dépensé 180,6 milliards de francs CFA par dragage, dont 156 milliards entre 2004 et 2019,
47:09ce qui correspond à une moyenne de 10,5 milliards de francs CFA par an sur les 15 dernières années.
47:15La fluidité du trafic maritime et la maintenance des infrastructures portuaires dans un état optimal
47:21permet donc au Cameroun d'asseoir sa souveraineté sur son chenal au moment où notre pays est résolument engagé sur la voie de son émergence.
47:29Merci à Clovis Tchamabo et bon vent à ce cycle vertueux maintenant de régie au niveau du port autonome de Douala.
47:57C'est également une volonté présidentielle, les compétences sont nationales, les performances elles sont absolument magnifiques.
48:04Alors sur le chantier de notre industrialisation, Yves Ndiki, qu'est-ce que vous dites de la compétitivité ?
48:13La compétitivité représente essentiellement un point marquant, un point essentiel de l'industrialisation d'un pays,
48:22et notamment du Cameroun dans la mesure où, en se mettant en concurrence, on essaie toujours de faire mieux que son voisin.
48:30Et la personne qui en bénéficie dans le cas d'espèce, ce sera l'état du Cameroun.
48:34Et je pense essentiellement qu'au Cameroun, la compétitivité se traduira par la mise en œuvre des compétences que nous avons
48:44à travers les différentes industries qui seront développées.
48:47Et s'il fallait prendre le cas de la RCT, ceci a été une preuve que effectivement le Cameroun...
48:53La RTC.
48:54La RTC, pardon. Ceci a été une preuve que le Cameroun peut être compétitif en termes de compétences et en termes de moyens,
49:02que ce soit financiers ou en termes de moyens de gestion d'une entreprise.
49:07Et pour ce qui est du port de Douala, d'avoir été capable de pouvoir mener cette barque aujourd'hui à 5 ans,
49:14c'est une preuve que nous pouvons être compétitifs si nous avons la confiance de l'État, la confiance du peuple.
49:23Et dans d'autres domaines, effectivement, la compétitivité du Cameroun, de façon certaine, peut se traduire par des résultats aussi positifs.
49:30Alors quelle est la garantie que vous, industriel du secteur de la transformation minère, vous donnez au présent pour bien aujourd'hui
49:38de ne pas s'être trompé, de miser aujourd'hui beaucoup sur ce potentiel-là ?
49:45Alors, déjà le potentiel minier du Cameroun est un peu éconnu de très longue date, certainement mieux aujourd'hui qu'hier.
49:54Et le chef de l'État, mieux que quiconque, en était forcément conscient.
49:59Et aujourd'hui, l'État, et le chef de l'État en particulier, a mis en place un certain nombre de garde-fous qui permettent aux entreprises,
50:12du moins un cadre réglementaire, qui permettent aux entreprises de mieux se déployer sur le terrain.
50:17Et la confiance qu'il accorde aux industriels, comme on est dans le secteur minier, lui sera retournée,
50:24parce qu'aujourd'hui, à travers les actions qui sont menées, s'il faut prendre le cas d'espèces de grands Zambis,
50:32depuis l'attribution du titre minier d'exploitation en novembre 2022,
50:38tous les travaux qui ont été faits sur le terrain visent à entrer en production au courant de l'année 2025.
50:47Ceci sera une preuve de la confiance retournée au chef de l'État.
50:51S'il faut également prendre le cas des autres entreprises qui ont connu des permis d'exploitation,
50:56la sidérurgie qui a été inaugurée à Kribi est un marqueur également de cette confiance retournée,
51:03ou encore le développement des travaux sur le projet de Sinostil.
51:07Mais pour parler de celui que je connais mieux, qui est celui de grands Zambis et Bipindi,
51:12les travaux actuellement, nous sommes en train de construire déjà l'unité d'enrichissement.
51:18Les travaux même qui sont menés déjà visent à ouvrir les routes,
51:25et la fosse minière en elle-même est déjà en train d'être ouverte,
51:29et au fur et à mesure que nous faisons cette exploitation,
51:32nous stockons déjà une partie du minerai, qui sera destinée à la transformation.
51:38Ceux-ci, ces différents actes-là...
51:41Alors, via emploi et richesse créée.
51:44La richesse créée déjà à travers ça,
51:47la richesse créée également à travers les différentes économies qui se greffent autour du projet.
51:53Actuellement, tous nos travailleurs, qui sont principalement ceux de la localité de Bipindi,
52:00deviennent des sources d'économies,
52:04qui génèrent de nouvelles activités économiques dans l'arrondissement de Bipindi.
52:10Et l'économie également avec la ville de Kribi est davantage augmentée.
52:15Qui devient un pôle industriel.
52:17Qui devient un pôle industriel, non seulement à travers l'industrie minière,
52:20mais à travers d'autres industries qui ont pignon sur eux.
52:24Et en termes d'emplois, nous avons de façon directe un projet qui va créer environ 1000 emplois,
52:31et de façon indirecte, nous sommes autour de 3000 emplois qui seront créés.
52:34Et ça, c'est pour une belle économie, qui doit avoir la capacité de créer des emplois, c'est bien.
52:39Industrialisation veut aussi dire promotion du Made in Cameroon,
52:44les protections de ce label.
52:47Alphonse Taffa, comment on y arrive ?
52:50Vous savez que je suis très arcé sur le digital et le numérique.
52:54Le 19 décembre dernier, à Yaoundé...
52:58Est-ce qu'on parle du Made in Cameroon ?
53:00Oui, j'ai bien.
53:02Le 19 décembre dernier, le ministre du Commerce a validé la plateforme
53:10qui va établir la confiance entre le consommateur cameroonais et le producteur cameroonais.
53:15Vous savez qu'une économie où il y a la contrefaçon, c'est le péril tout fait.
53:22Alors il nous a fallu, au niveau de la recherche de l'université,
53:29développer une application avec des partenaires extérieurs
53:33pour protéger le Made in Cameroon contre les contrefaçons.
53:37Et nous, nous sommes basés sur la blockchain.
53:40Nous avons développé une application qui va permettre aux Cameroonais
53:44de contrôler un produit de la sortie de l'usine au consommateur.
53:50Et ce produit va être tracé.
53:52Si c'est un produit de contrefaçon, le consommateur va l'identifier.
53:5960 entreprises sont déjà embarquées dans cet écosystème.
54:03Et les entreprises cameroonaises grosses, les PME,
54:08sont satisfaites aujourd'hui de cette nouvelle application.
54:12Je voudrais ici remercier le ministre du Commerce
54:15qui a bien perçu les enjeux de cette plateforme.
54:20Qui a percuté.
54:21Qui a percuté.
54:22Et c'est là le lien université-État et le monde du travail.
54:29Très bien.
54:30Alors, Samuel, je donne les mots.
54:32Vous êtes certes proche des milieux d'affaires, mais vous êtes homme politique.
54:37L'année de lancement du chantier de l'installation
54:40coïncide avec une grosse actualité politique.
54:44L'élection présidentielle en 2025.
54:47Et vous savez qu'il n'y aura pas cette amélioration des consorts
54:53de vie des cameroonais que l'on souhaite
54:55s'il n'y a pas de stabilité politique qui puisse être garantie
54:59par un système stable des consorts.
55:01Est-ce que, sans savoir nous contrarier un peu,
55:05est-ce qu'on aura un peu peur d'y aller ?
55:07Est-ce que le chantier va prendre un peu de retard ?
55:10Du fait de l'élection présidentielle.
55:13L'instabilité politique, effectivement, c'est un handicap important
55:16pour le développement des affaires dans un pays.
55:18De la même façon que lorsque vous avez évoqué tout à l'heure
55:21le problème de compétitivité, je vois un handicap majeur
55:24qui est celui de l'électroartiste du marché domestique.
55:26Parce qu'en réalité, quand vous voyez comment les grosses industries
55:29sont développées à travers le monde,
55:31on compte d'abord sur le marché domestique.
55:33Et lorsqu'on va à l'international, on pratique ce qu'on appelle le DomPi
55:36qui est basé sur le fait qu'on fixe les prix sur la base d'un coût marginal.
55:40Il faut le faire dans nos économies,
55:42avec 20 millions, 10 millions, 1 million d'habitants.
55:45C'est largement, c'est totalement difficile.
55:47Donc ça peut poser le problème, effectivement, d'absence de compétitivité.
55:52Mais celui-là également que vous évoquez, c'est un problème important.
55:55Maintenant, l'élection présidentielle n'est pas lui-même un générateur d'instabilité.
56:00Il pourrait avoir instabilité parce que, effectivement,
56:03les gens sont sortis des urnes,
56:05ne sont pas satisfaits de ce qui s'est passé
56:08pour des tas de raisons que je ne devrais pas évoquer ici.
56:12Mais vous avez très bien suivi le président de la République.
56:14Nous souhaitons que le camionnet soit serein avant le scrutin,
56:18pendant le scrutin et après le scrutin.
56:20Tout le génie des hommes est tant de dire
56:24que nous naissons par perpétuation.
56:26Et notre rôle également, c'est de perpétuer.
56:28Quand il y a évoqué ce système de la perpétuation,
56:31c'est-à-dire qu'on prend de nos parents un environnement amélioré de l'air,
56:36de l'eau, de la baie,
56:37c'est-à-dire qu'ils nous amènent à vivre mieux qu'ils ont au moins vécu.
56:41Et notre travail, c'est effectivement de perpétuer cet environnement-là
56:44de telle manière à ce que nos enfants puissent vivre dans des conditions
56:47plus convenables que les nôtres.
56:48Tout le génie de l'humanité, il est là-dedans.
56:51Et donc, pour cet ensemble de raisons,
56:54à un moment donné, on a appelé à terre nos propres petites querelles
56:59qui regardent les individus et regardent l'essentiel.
57:01L'essentiel, c'est qu'effectivement,
57:03lorsqu'on organise une élection présidentielle,
57:06il faut y aller également vers le maximum de détachement possible.
57:09C'est ce détachement-là qui va vous pousser à interpréter éventuellement.
57:12Lorsque vous n'avez pas gagné, on consacre que vous n'avez pas gagné.
57:15Vous devez être en mesure de féliciter la personne qui a gagné et inversement.
57:18D'accord. On va verser dans notre panier, pour notre chantier,
57:22les questions de gouvernance, de lutte contre la corruption, d'état de droit.
57:26Tout ça va nous permettre justement d'arriver à ce chantier que nous voulons,
57:31que nous appelons de tous nos voeux,
57:33qui a été proclamé par le chef de l'État pour toute la nation camerounaise
57:37et qui va rester quand nous serons partis.
57:39Merci en tout cas d'être intervenu sur GACIER TV.
57:42Par ici, l'économie, objectif, vous êtes industriel du secteur minier, c'est bien ça ?
57:47Exactement.
57:48Merci beaucoup d'être venu. Bonne année encore.
57:50Également.
57:51Alphonse Nafak, industriel du secteur de l'éducation, c'est comme ça que vous vous appelez ?
57:54C'est ça. Oui. Désormais.
57:56J'ai donné le terme.
57:58Industrie de l'éducation.
58:00Merci beaucoup. Bonne année et bonne chance.
58:03Merci. Merci aussi, également.
58:05Samuel Dudenemout, bonne année et bonne chance dans vos luttes politiques et économiques.
58:11Merci beaucoup. C'est moi qui vous remercie.
58:13J'en profite également pour renouveler mes voeux les meilleurs à l'ensemble des personnes que nous suivons.
58:17Merci, vous qui avez regardé l'émission et l'émission qui a été réalisée sous la conduite de Mireille Medoa.
58:24Pour cette nouvelle saison, nous sommes à l'hôtel SAOA qui en dit un grand merci.
58:28Prenez plaisir à nous retrouver très bientôt sur la salle TV. Bonsoir.