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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00:00Bonjour Barbara, ravie de vous accueillir dans l'équipe de Mini-News Week-end, 11h-13h, c'est donc votre Mini-News Week-end, 2h d'informations non-stop,
00:00:08je vous présente notre équipe du dimanche dans quelques instants, mais tout de suite le menu de cette première heure.
00:00:13A la une, quelles sont vos personnalités préférées ? C'est la une du journal du dimanche.
00:00:19Pour sa 36e année, le top 50 des personnalités des Français préférées des Français consacre encore une fois Jean-Jacques Goldman.
00:00:27Mais on va s'attarder sur la percée chez les politiques. De Marine Le Pen, elle arrive en 11e position, première femme de ce classement.
00:00:35John Bardella arrive lui en 10e position. Décryptage avec Elodie Richard, c'est normal, nous sommes dimanche et notre spécialiste politique est avec nous.
00:00:44On parlera de Mayotte, Marine Le Pen justement est attendue sur place dimanche. Manuel Valls s'exprime sur la situation de Lille dans le JDD encore.
00:00:52Pour le ministre d'Etat des Outre-mer, Mayotte, oui Mayotte, doit changer de visage, on en parlera.
00:00:59Enfin bien sûr, on parlera des agriculteurs, faute d'avoir été reçu par le Premier ministre.
00:01:04Ils montent ou ils descendent sur Paris ce dimanche, c'est selon, on va y revenir, les raisons de la colère, on en parlera longuement aussi.
00:01:12Tout de suite, on fait un premier tour d'horizon de l'information avec Barbara Durand, bienvenue dans l'équipe.
00:01:19Bonjour Thierry, bonjour à tous. À la une de l'actualité, une opération routière de grande envergure aura lieu toute la semaine dans les Alpes-Maritimes.
00:01:28Objectif, lutter contre la conduite sous l'emprise de l'alcool ou de produits stupéfiants en ligne de mire.
00:01:35Également, l'utilisation du téléphone au volant ou encore les excès de vitesse.
00:01:40La capitale sera-t-elle bloquée dès ce soir par les agriculteurs ?
00:01:45Alors que le syndicat agricole-coordination rurale appelle à manifester à Paris et partout en France.
00:01:50La préfecture de police de Paris et celle du Val-de-Marne interdisent les rassemblements non déclarés d'aujourd'hui 18h à demain midi.
00:01:58Un appel à manifester prévoit également de bloquer le marché de Rungis.
00:02:02Et puis que vont devenir les orques de Marineland ?
00:02:05Le parc aquatique ferme définitivement ses portes ce soir après 54 ans d'histoire.
00:02:11Une loi contre la maltraitance animale promulguée en 2021 interdit la détention et la reproduction des cétacés en captivité.
00:02:19A cela s'ajoutent de graves difficultés économiques liées à une baisse de la fréquentation.
00:02:25Merci beaucoup chère Barbara.
00:02:27Équipe très féminine ce dimanche matin.
00:02:31Que féminine !
00:02:34Mais vous m'envoyez à ravi.
00:02:36Naïma M. Fadel, soyez la bienvenue.
00:02:39Merci, bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:02:41Alexia Germont, soyez la bienvenue.
00:02:43Bonjour à tous, bonjour Thierry.
00:02:45Karim Aboui, fidèle de l'émission, soyez la bienvenue.
00:02:47Bonjour Thierry, bonjour.
00:02:49Et nous sommes dimanche, Elodie Charrette avec nous.
00:02:51Bonjour.
00:02:52Vous êtes une très très fidèle de cette émission.
00:02:54On va commencer, je vous le disais, par le célèbre classement, le top 50 des personnalités préférées, sportives, artistes et politiques.
00:03:04C'est d'ailleurs la 36ème édition de ce top 50.
00:03:08C'est une vieille tradition française.
00:03:11Je vous conseille de regarder avec attention et de lire avec attention la une du journal du dimanche et son contenu bien évidemment.
00:03:20Sans surprise, en tête, je le disais, Jean-Jacques Goldman.
00:03:25Indétrônable.
00:03:27Indétrônable.
00:03:29Indétrônable.
00:03:30Toujours là.
00:03:31C'est-à-dire que, moins il est présent dans nos médias, et il se maintient.
00:03:33Peut-être un message, peut-être pour nos politiques.
00:03:36On en fait, plus on est aimé.
00:03:37C'est souvent ça, même en politique.
00:03:38C'est ça, c'est ça.
00:03:39On va en parler.
00:03:40Omar Sy en deuxième position.
00:03:43Et troisième position, Teddy Riner.
00:03:46Teddy Riner, il surfe sans doute, évidemment, sur les Jeux Olympiques.
00:03:50Barbara, vous qui êtes spécialiste des sports.
00:03:52C'est pas surprenant.
00:03:54Florent Pagny est en quatrième position et en cinquième position.
00:03:58Léon Marchand.
00:03:59Effet J.O. là aussi.
00:04:01Indiscutablement.
00:04:02Indiscutablement.
00:04:03Je vais pas tous vous les donner.
00:04:05En sixième, il y a Soprano.
00:04:07En septième, il y a Thomas Pesquet.
00:04:09En huitième, Antoine Dupont.
00:04:11En neuf, Francis Cabrel.
00:04:12Et, en dix, Jordan Bardella.
00:04:16Jordan Bardella, on va s'intéresser au classement des politiques avec vous.
00:04:20Et le du char.
00:04:21Parce qu'en fait, il fut un temps, je disais que c'était un vieux classement.
00:04:24Il y a 36 ans.
00:04:25Il y a 36 ans, les hommes politiques étaient relativement présents.
00:04:27Beaucoup plus présents d'ailleurs.
00:04:28Je parle d'un temps que les moins de 20 ans.
00:04:30Enfin bon, bref.
00:04:31Mais force est de constater que les hommes politiques sont pas très présents.
00:04:34Mais là, fait marquant.
00:04:36Donc, Jordan Bardella, dixième position.
00:04:38Et, autre fait marquant, Marine Le Pen est la première femme de ce classement.
00:04:42La onzième position.
00:04:43Oui, en général, ce classement donne toujours plutôt en favori.
00:04:47Soit des gens qui sont dans l'opposition.
00:04:48Soit Édouard Philippe, par exemple, qui a été pendant longtemps la personnalité politique des Français.
00:04:52Donc, soit des gens dans l'opposition.
00:04:54Soit des gens qui sont sortis, en tout cas, pour un temps de la politique.
00:04:57Après, il y a des choses qui peuvent quand même interpeller dans ce sondage.
00:04:59La sixième personnalité politique des Français, c'est le Président de la République.
00:05:02Donc, on a d'un côté des Français qui disent qu'il faut qu'il démissionne.
00:05:04De l'autre côté, que visiblement, il l'apprécie.
00:05:07Étonnant aussi pour François Hollande, les seizième.
00:05:09Alors qu'on se dit, voilà, c'est quelqu'un qui, visiblement, est un peu, aujourd'hui, en disgrâce.
00:05:13Notamment, même à gauche, mais qui est apprécié.
00:05:15En quatorzième position des personnalités politiques.
00:05:17Politique, il faut bien préciser.
00:05:19C'est pas le top 50.
00:05:20Michel Barnier.
00:05:21C'est-à-dire qu'on se dit, voilà, c'est quelqu'un qu'on n'aurait sans doute pas cité.
00:05:23Anne Hidalgo, aussi, est plutôt bien placée.
00:05:25Donc, quand même, tout cela est aussi nuancé.
00:05:27Parce qu'on voit qu'effectivement, d'un côté, il y a un fort rejet d'Emmanuel Macron.
00:05:30Et d'un côté, il est mis très haut dans ce sondage.
00:05:32Voilà, ce sont des sondages.
00:05:33Oui, et ce qui est aussi important de signaler, c'est que Marine Le Pen fait une vraie percée.
00:05:40Et on aurait pu penser qu'avec les affaires, l'année difficile, etc., ça n'a rien changé.
00:05:47Au contraire.
00:05:48Au contraire.
00:05:49Puisque, justement, les affaires renforcent à chaque fois qu'on s'attaque.
00:05:52Et on l'a vu à Marine Le Pen, comme c'est vrai pour d'autres politiques.
00:05:55Plus vous vous acharnez sur des politiques, si tant est qu'il puisse y avoir un acharnement,
00:05:59en général, plus ils montent.
00:06:00C'est aussi pour ça que, notamment, Gérald Darmanin, à l'époque où il n'était pas ministre de la justice,
00:06:04avait dit, attention, il faut s'attaquer au Rassemblement national dans les urnes et pas en justice.
00:06:08Ce n'était pas un moyen de dire que Marine Le Pen est innocente et qu'il commentait une décision de justice.
00:06:12C'était plutôt un moyen de dire, attention, cette stratégie, justement,
00:06:16de s'acharner un petit peu sur un homme ou une femme politique crée toujours l'effet inverse.
00:06:20D'abord, ça renforce inévitablement le socle de la politique ou du politique concerné.
00:06:25Et puis, ça peut créer aussi, chez des personnes qui ne sont pas forcément militants ou sympathisants RN,
00:06:29mais pourquoi pas, qui pourraient quand même voter pour elle, de se dire, justement, elle est en disgrâce.
00:06:34Il y a un côté, la justice, justement, qui prend peut-être un peu trop de place.
00:06:38Et ça les fait inévitablement monter.
00:06:40On peut dire la même chose du livre de Jordan Bardella.
00:06:42Plus on a appelé certains à la censure de son livre, plus ça cartonne.
00:06:45Ceux qui s'attaquent au Rassemblement national en se disant, on s'attaque à eux, on les fera baisser,
00:06:50il faudra qu'ils comprennent un jour que si vraiment leur but, c'est de les faire baisser,
00:06:53il faut y aller sur les arguments et non pas sur ce genre de politique ou de tentative de censure.
00:06:57Ça ne fonctionne pas.
00:06:58Avec ça, Germont, on va rester sur le classement des femmes et des hommes politiques.
00:07:05Quel regard, quelle analyse en faites-vous ?
00:07:08D'abord, effectivement, sur le long terme, cette modulation des valeurs,
00:07:13où vous avez le sport, la politique, qui sont à front renversé, finalement.
00:07:19Donc ça, c'est le premier point.
00:07:20Après, sur la politique elle-même, je crois qu'on oublie trop souvent qu'au milieu de la politique,
00:07:27ce qui fait l'attachement, c'est l'empathie, c'est le côté affectif des choses.
00:07:33Et ce que dit ce sondage, avec toutes, effectivement, les pincettes que l'on doit prendre,
00:07:38puisqu'on voit bien qu'il y a des positionnements, vous l'avez extrêmement bien expliqué,
00:07:42mais des positionnements qui sont un peu antinomiques les uns avec les autres.
00:07:46Mais pour moi, c'est le reflet d'un tissage, d'un maillage de long terme,
00:07:54qui est effectué notamment par Marine Le Pen, et où on voit bien,
00:07:58avec peut-être une petite nuance par rapport à ce que vous avez évoqué tout à l'heure,
00:08:02c'est qu'effectivement, aujourd'hui, on voit bien que les déboires judiciaires de Marine Le Pen
00:08:07ne viennent en rien entacher sa progression, bien au contraire.
00:08:11Ce n'est pas tant pour moi sur la question de la justice,
00:08:14c'est sur la question de la peine d'inéligibilité potentielle, bien entendu.
00:08:19Il faut bien faire la différence.
00:08:20Je pense que nos concitoyens voient bien que la justice doit être la même pour tous.
00:08:28Il n'y a pas de sujet là-dessus.
00:08:29Là où la justice, à ce moment-là, vient entrechoquer le débat démocratique,
00:08:34c'est si on retire la capacité à quelqu'un de venir se présenter devant les urnes.
00:08:41Ça, c'est un autre sujet.
00:08:42Et la petite modification que j'apporterai, en tout cas le bémol que je ferai,
00:08:48c'est que je pense qu'on n'a pas là, dans ce sondage, à long terme,
00:08:52le prix, qui peut être assez cher, de la censure.
00:08:56Parce que là, on voit bien qu'on est sur la question judiciaire, en priorité,
00:09:01mais on ne sait pas, pour les prochaines présidentielles,
00:09:04de quelle façon une base relativement large d'électeurs,
00:09:12qui étaient peut-être entre la droite de la droite et la partie de Marine Le Pen,
00:09:19peuvent avoir très mal jugé, finalement, l'apport de voix à la censure du gouvernement Barnier.
00:09:28Ça, pour moi, c'est la véritable... encore inconnue, à ce stade.
00:09:33Justement, Marine Le Pen, dans ce classement, on vous a posé la question,
00:09:36ensuite je vais vous faire agir Naïma et Karima,
00:09:39mais on vous a posé la question sur le classement de Marine Le Pen.
00:09:42Écoutez-vous.
00:09:43Il y a quand même pas mal de gens en France qui votent pour elle,
00:09:47que ce soit la personnalité, la femme, la préférée des Français,
00:09:50ça, je ne suis pas si sûr.
00:09:52Aujourd'hui, elle arrive deux fois au second tour, trois fois, deux fois, ces dernières années,
00:09:57qu'en Europe, c'est l'extrême droite qui est montée en puissance, ça ne m'étonne pas.
00:10:02Que ce soit la première femme, ça marque aussi...
00:10:06Après, c'est les révélateurs, sûrement, de la société française.
00:10:09Contrairement à Jean-Yves Goldman, c'est clivant,
00:10:12mais ça reflète probablement des idéaux politiques,
00:10:16comme on l'a pu le voir sur les dernières élections.
00:10:18Après, on est d'accord ou pas avec, chacun a son point de vue là-dessus.
00:10:22Bon, Jean-Yves Goldman, clivant, il est quand même en tête des personnalités préférées des Français.
00:10:29Naïma Mfadel, votre réaction sur...
00:10:31C'était Omar Sy, qui pourtant est expatriée.
00:10:34Omar Sy, qui s'est prise de position, qui est expatriée, qui ne vit plus en France.
00:10:38Il est déconnecté du pays réel et expatrié, effectivement, aux États-Unis.
00:10:43Et pourtant, il reste au classement deuxième.
00:10:47Je pense que ce qui a marché aussi, c'est tout simplement la stratégie de Marine Le Pen, de notabilisation.
00:10:53Effectivement, on l'a tous remarqué, même à l'Assemblée nationale, il se comporte très bien.
00:10:57Il n'hésite pas à voter des lois qu'il pense en rapport avec les préoccupations des Français.
00:11:06Ils sont moins sectaires que les autres politiques.
00:11:09Effectivement, le fameux front républicain, qui à un moment a voulu aussi délégitimer le vote des Français, n'a absolument pas plu.
00:11:19Et je pense qu'aussi, ce qui est important, parce que je mets aussi ça en rapport avec le classement de Philippe de Villiers,
00:11:28c'est, je pense aussi aujourd'hui, le patriotisme et le souci d'être connecté au pays réel et d'être les porte-voix aussi de ce que pensent au quotidien les Français.
00:11:40Et on voit bien que les préoccupations mêmes, qui peuvent ne pas être portées par la gauche,
00:11:46en termes d'insécurité, d'immigration illégale, de trafiquants tous genres, de déclinisme des services publics, etc.,
00:11:54quand il y a des sondages qui interrogent aussi l'électorat de gauche, l'électorat de gauche rejoint complètement l'électorat de Marine Le Pen.
00:12:03Donc c'est extrêmement intéressant ce qui se passe, parce qu'en un an, elle a quand même monté de 61.
00:12:08Oui, c'est une très très belle percée.
00:12:10Elle a fait une percée assez extraordinaire.
00:12:13Et je souligne encore une fois la percée formidable aussi de Philippe de Villiers.
00:12:18Oui, je voulais y revenir aussi.
00:12:21Il est troisième personnalité politique.
00:12:24Vous savez ce qui se dit aussi sur Philippe de Villiers ?
00:12:26Il est très présent sur notre antenne, évidemment, avec son émission, qui bat des records d'audience.
00:12:31Exactement, mais c'est aussi, il est regardé aussi, et s'il bat des records d'audience,
00:12:36c'est parce qu'il est regardé un peu comme la mémoire du passé, c'est-à-dire la mémoire des politiques.
00:12:41C'est qu'il rappelle aux politiques que certains choix qui ont été faits ont été des choix qui ont impacté négativement aujourd'hui.
00:12:47Et c'est extrêmement important.
00:12:49Et puis, il a aussi cette manière de parler de la France, de valoriser cette identité française, cette singularité,
00:12:55qui ravit tout le monde, en fait.
00:12:57Et quelles que soient nos origines, à l'écouter, on est extrêmement, il faut le dire,
00:13:01et je tiens à le dire, d'autant plus que moi, je ne suis pas née française,
00:13:04qu'on est ravi et on est fier de cette France.
00:13:07Quand on voit les audiences faites par Philippe de Villiers, on n'est qu'à demi-surpris, évidemment, de cette troisième place.
00:13:15Élodie Huchard, avant de vous donner la parole, carrément.
00:13:17Oui, parce qu'effectivement, ce que j'ai oublié de dire tout à l'heure, ce qui est aussi intéressant,
00:13:20c'est que c'est Jordane Bardella, quand même, qui est devant Marine Le Pen.
00:13:23Et ça, c'est aussi quelque chose d'important.
00:13:25C'est-à-dire que oui, elle fait une très belle percée, mais lui, encore plus, finalement.
00:13:28Et on parle beaucoup de ce duo où tout se passe bien.
00:13:31Pour l'instant, il faut le reconnaître.
00:13:33Quand on voit l'élève qui dépasse le maître, c'est là où on teste justement, en théorie, la solidité du duo.
00:13:38Si ça fonctionne toujours ou si il y a un petit peu d'animosité.
00:13:40Il y a 10 et 11.
00:13:42Mais elle, elle perce beaucoup plus parce qu'elle passe de 11 à 11.
00:13:45Mais je vous rejoins.
00:13:46Mais 10 et 11, 10 et 11.
00:13:48Est-ce que l'élève a intérêt aujourd'hui à sortir du bois et à vouloir tuer le maître, si je puis dire ?
00:13:53Ah non, certainement pas.
00:13:54Je n'en pense pas.
00:13:55Il n'a aucun intérêt aujourd'hui.
00:13:56Ce n'est pas lui qui le souhaite.
00:13:57Karima, je ne vous ai pas entendu sur ce classement de nos hommes et femmes politiques.
00:14:00Alors, j'allais dire femmes et hommes politiques.
00:14:02Oui, voilà, les personnalités préférées dans le cœur ou la tête des Français en ce moment.
00:14:09Non, je pense que le palmarès témoigne bien.
00:14:12Il est en face en fait avec l'époque actuelle.
00:14:14Je pense que quand on regarde ce qui s'est passé même aux États-Unis avec Donald Trump,
00:14:19on voyait que plus il était justement empêtré dans ses histoires lors des procès,
00:14:23plus il était visible avec même les fameux procès qu'il avait contre lui.
00:14:28Eh bien, il récoltait davantage d'argent pour sa campagne électorale.
00:14:32Et quand je dis que c'est en face avec l'époque, c'est que oui, en ce moment,
00:14:35si on parle par exemple de wokisme, il y a une forme de décomplexion.
00:14:39Les gens en ont un peu assez de tout ça et ils sont plus, je vous dirais,
00:14:44à même d'assumer finalement leur préférence ou à tout de moins leurs orientations politiques
00:14:49et de faire fi un peu plus de ce politiquement correct qui a été très pesant,
00:14:54qui a vraiment, il y avait cette espèce de chape de plomb pendant des années.
00:14:58Et je pense qu'aujourd'hui, ça éclate.
00:15:00Ça a été l'accélérateur, on l'a vu avec Donald Trump,
00:15:03mais je le vois au Canada, aux États-Unis ou ailleurs.
00:15:06Et de passer donc de la 61e place à la 11e place pour Marine Le Pen,
00:15:11en fait, c'est la femme en ce moment, la femme.
00:15:14C'est l'information du jour.
00:15:15Oui, je pense que c'est ça, c'est la première femme.
00:15:17Alors, je ne sais pas si tous les médias français vont traiter ce bon…
00:15:19C'est malhonnête de ne pas le traiter.
00:15:20Non, mais c'est une question que je pose.
00:15:22Mais c'est important ce que tu viens de dire.
00:15:24Est-ce que les médias vont évidemment s'appuyer et regarder avec attention
00:15:31et signer la chose ? Je ne sais pas.
00:15:33Oui, c'est extrêmement important ce que vient de dire Karimas,
00:15:35de faire ce parallèle avec Donald Trump, qui a été diabolisé, rappelez-le.
00:15:40Effectivement, même nos médias, justement,
00:15:42ces médias de la bien-pensance qui sont complètement déconnectés du pays réel,
00:15:47qui disaient, vous allez voir, c'est Biden qui va être élu,
00:15:51comment il s'appelle, Trump et Clive Trow.
00:15:53Et tous ces stars, ce showbiz, ces artistes qui avaient appelé à voter contre Trump
00:16:02et qui, certains avaient même dit, nous allons partir, je ne resterai pas vivre.
00:16:06Oui, mais Kamala Harris a fait une campagne…
00:16:08Et depuis, ils sont toujours…
00:16:09On se souvient, Kamala Harris a fait une campagne très people
00:16:12et Donald Trump a fait une campagne de terrain.
00:16:15Et peut-être que ça a joué.
00:16:17Marine Le Pen, justement, elle le dit, est attendue.
00:16:21Alors, on me dit qu'elle devrait arriver aux alentours de 13h-14h du côté de Mayotte.
00:16:26Quels sont les enjeux, très rapidement, on en reparlera au cours de cette émission,
00:16:30parce qu'elle a fait un énorme score, c'est important de le signaler.
00:16:33Elle est un peu en terrain conquis, là-bas, à Mayotte, Marine Le Pen.
00:16:36Oui, au premier tour à Mayotte, Marine Le Pen a fait 43% des voix à la présidentielle
00:16:41et 59,1% des suffrages au second tour.
00:16:45Elle a réussi aussi, aux législatives, à récupérer un siège pour son groupe.
00:16:50Alors, forcément, pour Marine Le Pen, sur les problématiques de Mayotte,
00:16:54évidemment qu'elle arrive en terrain un petit peu conquis,
00:16:56pour la lutte contre l'immigration illégale, notamment, qui est la grande question à Mayotte.
00:17:00Évidemment que Marine Le Pen, elle occupe ce terrain depuis longtemps.
00:17:03Évidemment qu'elle a des solutions sur ce sujet.
00:17:05Et évidemment que, notamment, la réforme du droit du sol, elle y est très largement favorable.
00:17:09On sait aussi qu'elle veut passer du temps à discuter avec les Mahorais.
00:17:14Alors, c'est la question, quand vous êtes dans l'opposition,
00:17:16d'un côté, c'est plus facile d'aller sur le terrain parce que ce n'est pas vous,
00:17:19d'autant plus qu'elle n'a jamais été aux affaires, ce n'est pas vous,
00:17:21qu'on va accuser de la situation actuelle.
00:17:23Et, en même temps, ce n'est pas vous non plus, et c'est ça, peut-être, le défaut,
00:17:27ce n'est pas vous qui allez pouvoir, en tout cas, à court ou moyen terme, résoudre la situation.
00:17:32En revanche, on nous dit qu'elle veut échanger un maximum, évidemment, avec les habitants,
00:17:36qu'elle va rencontrer la sécurité civile, notamment.
00:17:39Et ce que disait Thomas Ménager chez nos confrères récemment,
00:17:43c'est que le but aussi de cette visite était de mettre la pression sur le gouvernement,
00:17:47c'est-à-dire de montrer qu'elle va sur place, montrer qu'elle a des solutions,
00:17:50à voir ce que le gouvernement proposera.
00:17:52Alors, ce qu'on peut penser, parce que lors de la présentation du plan Mayotte debout,
00:17:56elle a été plutôt, je cherche le terme, elle a accueilli le plan en Mayotte plutôt...
00:18:02Ça va dans le bon sens.
00:18:03Oui, ça va dans le bon sens, voilà.
00:18:05En revanche, peut-être qu'elle risque davantage de tacler Emmanuel Macron sur Mayotte.
00:18:10Oui, alors, attention...
00:18:11En disant, voilà, rien n'a été fait, etc.
00:18:14Certes, mais Marine Le Pen est une femme politique habile et maligne,
00:18:17et elle sait que le moment de la colère et de l'émotion n'est pas forcément celui de la polémique.
00:18:21C'est sans doute pour ça, d'ailleurs, qu'elle a dit que les mesures allaient dans le bon sens.
00:18:24Marine Le Pen, elle sait aussi qu'il y aura un temps pour tenter déjà de reconstruire l'île
00:18:29et un temps pour débattre du reste.
00:18:30Elle va sans doute commencer à jouer son rôle d'opposante, évidemment,
00:18:34à faire quelques critiques, mais le but n'est pas pour elle de polémiquer,
00:18:38un, parce que ce n'est pas forcément son intérêt,
00:18:40deux, parce que les Mahorais, finalement, qu'elle va rencontrer,
00:18:42n'ont pas envie de voir Marine Le Pen pour parler d'Emmanuel Macron.
00:18:45Ils ont envie de voir Marine Le Pen pour voir les propositions qu'elle fait.
00:18:49Et puis, effectivement, on sent que le programme, aussi, est un petit peu adaptable.
00:18:52C'est-à-dire qu'en fonction des réponses qu'elle aura et de l'accueil qu'elle aura,
00:18:55elle verra qui elle va rencontrer et où, précisément.
00:18:58Alors, Manuel Valls, lui, longue interview également chez nos confrères du journal du dimanche.
00:19:03On sait qu'il est resté un petit peu plus longtemps après la visite de la dégâtation de M. Bayrou.
00:19:08Lui, en gros, Mayotte doit changer, dit-il. Quels sont les grands traits ?
00:19:12Manuel Valls, qui est assez prudent, d'ailleurs, dans l'interview au JDD, où il fait des constats.
00:19:17Il ne dit pas que tout va bien. Il explique que, voilà, beaucoup de choses vont beaucoup mieux,
00:19:20que c'est vrai davantage dans les grandes villes que pour les villages plus reculés.
00:19:25Vous le disiez, il faut que Mayotte change avec deux enjeux principaux, évidemment, dit-il.
00:19:29Immigration irrégulière et habitat illégal.
00:19:32Il explique qu'il y a aussi un temps de solution de court terme,
00:19:34puis que le plan Mayotte-Debout permettra des solutions de plus long terme,
00:19:37comme pour le développement de la fibre de la 5G.
00:19:40Il explique que la vigilance est évidemment maximale pour le risque d'épidémie.
00:19:44En ce qui concerne le système scolaire, il explique qu'il y a des problèmes d'abords
00:19:48dans un certain nombre d'établissements scolaires.
00:19:49Pour l'instant, il y a des personnes qui sont relogées.
00:19:52Et il dit de lui-même qu'il n'y aura pas de système éducatif normal avant plusieurs mois.
00:19:56Rappelant que c'est évidemment en raison du cyclone,
00:19:58mais aussi en raison du fait que la situation était déjà compliquée.
00:20:02Il explique pourquoi les choses ont mis tant de temps, dit-il, sans vouloir polémiquer.
00:20:06Il rappelle que oui, Mayotte est bien un département français,
00:20:08mais que sa situation géographique a rendu très difficile l'acheminement,
00:20:12notamment de moyens et de personnel.
00:20:14Et en ce qui concerne les bidonvilles, il dit qu'il proposera des solutions
00:20:18d'hébergement temporaire pour les migrants, pour l'essentiel des demandeurs d'asile
00:20:21qui devront être éloignés du territoire, mais aussi pour les publics vulnérables.
00:20:25Il dit de la même manière qu'elle avait souligné François Bayrou
00:20:28qu'il faut en terminer avec les bidonvilles.
00:20:30Il redonne quelques chiffres qu'on a souvent cités, mais qui sont bons d'être entendus.
00:20:3450% de la population insulaire est étrangère.
00:20:36Une majorité est en situation totalement irrégulière.
00:20:3977% de la population est sous le seuil de pauvreté.
00:20:4273% des jeunes ont des difficultés de lecture.
00:20:45Il ne répond pas quand on l'interroge sur une réforme du droit du sol.
00:20:48On sait que lui n'y est pas forcément favorable.
00:20:50Il explique que c'est l'avis du Premier ministre,
00:20:52mais que pour lui, davantage, il faut lutter contre l'immigration illégale,
00:20:55alors que les arrivées clandestines continuent au moment où on se parle.
00:20:58Effectivement, il évoque la future loi Mayotte,
00:21:01qui va être présentée en Conseil des ministres la semaine prochaine
00:21:03et débattue ensuite au Parlement.
00:21:05Il rappelle la volonté à la fois d'assouplir les règles de reconstruction,
00:21:09tout en mettant notamment des mesures sociales à plus long terme.
00:21:12Merci beaucoup pour ce point très précis, Léodie Huchard.
00:21:15Alexia Germont, on parlera tout à l'heure des agriculteurs,
00:21:18qui est un dossier ô combien important pour le gouvernement de M. Bayrou,
00:21:22mais Mayotte, c'est une énorme priorité.
00:21:27Est-ce qu'ils attendent de pied ferme la situation ?
00:21:30Et loin d'être résolus à Mayotte.
00:21:32Oui, c'est une énorme priorité.
00:21:34Vraiment, j'encourage tous vos téléspectateurs à lire avec attention
00:21:38ce long entretien de Manuel Valls,
00:21:41parce qu'à la fois il va dans le fond,
00:21:43il ne met pas de côté les sujets dits difficiles,
00:21:47tout en ayant une grande prudence politique.
00:21:51En fait, on voit bien là que c'est le moment du faire,
00:21:57et non plus de la communication.
00:21:59Et ça fait le lien avec ce qui va se passer avec le déplacement de Marine Le Pen,
00:22:06puisqu'elle était également sur une logique de communication en disant
00:22:12évidemment j'ai une grande base électorale là-bas,
00:22:15donc elle essaie de l'entretenir,
00:22:18mais l'enjeu pour elle était aussi d'arriver à faire un peu plus long
00:22:23en termes de durée de déplacement.
00:22:26Et on voit bien que Manuel Valls, lui, sans rien dire à personne,
00:22:29les médias ne l'ont finalement révélé qu'après son retour,
00:22:34il est resté plus longtemps.
00:22:36Vous allez me dire c'est normal puisque c'est son ministère.
00:22:39C'est sa mission.
00:22:40Oui, mais je pense que ça montre,
00:22:42et c'est là où je reviens à votre question de départ Thierry,
00:22:44ça montre l'ampleur de la tâche.
00:22:46Donc aujourd'hui on est dans une logique d'urgence
00:22:48où n'importe quel parti politique serait bien en peine
00:22:51de venir finalement se confronter à ce projet de loi
00:22:56en disant non, ce n'est pas suffisant, je ne vais pas le voter.
00:22:59C'est inaudible.
00:23:00Il faut d'abord accompagner le mouvement.
00:23:02Il dit lui-même dans son entretien,
00:23:04et ça c'est assez intéressant, qu'il ne doute pas qu'au Parlement
00:23:07il sera amélioré.
00:23:09Donc ça montre aussi en termes de décryptage sémantique,
00:23:13ça veut dire quoi ?
00:23:14Ça veut dire on sait que ce n'est pas parfait.
00:23:15Mais ça laisse aussi la place peut-être au débat,
00:23:18en tout cas faut-il l'espérer,
00:23:20dans une logique où on essaye d'avancer autant que possible ensemble,
00:23:25parce que les Mahorais en ont vraiment besoin.
00:23:28Et il le dit, et je finirai par ça,
00:23:30je pense qu'il y a un point crucial,
00:23:32c'est quand il dit dans son interview notamment,
00:23:34il admet, contrairement à ce qu'avait dit François Bayrou,
00:23:38que les bidonvilles sont déjà en train d'être exprimées.
00:23:42De toute façon on a eu moult témoignages de Mahorais.
00:23:45Mais c'est quand même une parole gouvernementale,
00:23:48qui vient contrecarrer celle qui avait été donnée par le Primus Interpares,
00:23:53et donc c'est important de se dire qu'il est dans le réel,
00:23:59parce que s'il n'y a pas d'acceptation du réel,
00:24:02on n'arrivera pas à sortir des difficultés.
00:24:05Mais vous savez Alexia, la semaine dernière j'avais ce restaurateur
00:24:08qu'on a beaucoup interviewé, qui a tout perdu,
00:24:11et qui m'a interpellé en me disant,
00:24:13mais monsieur Kavan, sachez une chose,
00:24:15c'est déjà trop tard, on a déjà commencé à reconstruire.
00:24:17Parce que ça c'est la réalité.
00:24:19Et puis Brigitte Delfour, qu'on a accueillie sur ce plateau dès lundi,
00:24:22nous l'a dit, il y a toujours deux poids et deux mesures
00:24:26entre la parole politique et la réalité du terrain.
00:24:28Et la réalité du terrain, c'est les Mahorais qui nous l'ont donné.
00:24:31On y reviendra Naïma Emfadé et Karima juste après,
00:24:35parce qu'on écoutera Estelle Youssoufa, vous vous souvenez,
00:24:38on l'avait reçue juste avant qu'elle prenne l'avion
00:24:41pour rejoindre Mayotte, et on l'écoutera
00:24:44parce qu'elle s'est exprimée chez nos grands frères d'Europe 1,
00:24:46et là aussi elle est alerte sur la situation.
00:24:48Merci Elodie, vous ne nous quittez pas totalement,
00:24:50vous revenez tout à l'heure quand même.
00:24:52Je compte sur vous.
00:24:53Oui, oui, je reviens.
00:24:54Merci. Allez, on marque une pause, à tout de suite.
00:24:5811h30, merci de nous accueillir chez vous,
00:25:01ce dimanche, chez votre milieu The Weekend.
00:25:03Je vous présente notre équipe, une équipe très féminine,
00:25:05et vous m'envoyez très heureux.
00:25:08Mais on va commencer par un tour d'horizon de l'information
00:25:10avec Barbara Durand.
00:25:12Rebonjour Thierry, bonjour à tous.
00:25:14C'est la question que vous allez vous poser dans quelques instants
00:25:16avec vos invités.
00:25:17La capitale sera-t-elle bloquée dès ce soir par les agriculteurs
00:25:22alors que le syndicat agricole Coordination rurale
00:25:24appelle à manifester à Paris et partout en France.
00:25:27La préfecture de police, celle de Paris et celle du Val-de-Marne
00:25:31interdisent les rassemblements non déclarés,
00:25:33et ce, à partir de ce soir 18h et jusqu'à demain midi.
00:25:38L'appel à manifester prévoit également de bloquer le marché de Rungis.
00:25:42À la veille de l'expiration d'un mandat d'arrêt émis
00:25:45contre le président sud-coréen Yoon Dae-chul,
00:25:48des milliers de partisans bravent la neige à Séoul.
00:25:51Devant sa résidence, les soutiens de l'ex-procureur
00:25:54sont venus en ombre pour réclamer l'annulation
00:25:56de sa destitution par le Parlement,
00:25:59pour rappel, l'ancien magistrat avait imposé début décembre
00:26:02la loi martiale avant de se rétracter.
00:26:05Et puis, joyeux anniversaire à l'Opéra Garnier,
00:26:07inauguré le 5 janvier 1875.
00:26:10Le palais fête aujourd'hui ses 150 ans,
00:26:13bâtiment prestigieux, institution majeure
00:26:16dans le monde de la danse et de l'art lyrique.
00:26:18Il accueille chaque année près de 500 000 visiteurs.
00:26:22Magnifique le Palais Garnier, c'est trop beau.
00:26:26150 ans, merci Barbara.
00:26:28Je vous présente l'équipe féminine qui m'accompagne ce dimanche.
00:26:31Naïma Fadel toujours là, Alexia Germont toujours là,
00:26:34Karima Abouic toujours là, Léodie Huchard va nous rejoindre
00:26:37tout à l'heure évidemment, et Barbara Durand toujours à nos côtés.
00:26:39On va continuer de parler de Mayotte,
00:26:42puisque je le rappelle, la Marine Le Pen est attendue
00:26:45ce dimanche, en début d'après-midi à Mayotte.
00:26:48Je vous propose d'écouter surtout Estelle Diusoupha
00:26:51sur la situation de son île.
00:26:54Elle a poussé encore un coup de gueule,
00:26:57qu'on peut comprendre, chez nos confrères d'Europe 1.
00:26:59Écoutez-la.
00:27:01Ce débat sur l'immigration est quand même hallucinant.
00:27:04Hallucinant.
00:27:06Il est évident qu'il va falloir prendre des mesures radicales
00:27:08sur les questions migratoires à Mayotte, parce que là,
00:27:10on était déjà le département le plus pauvre de France.
00:27:13Maintenant, on est au fin fond du trou.
00:27:15On ne va pas pouvoir nous imposer un accueil
00:27:18sans aucune solidarité nationale,
00:27:20ne serait-ce que pour les mineurs étrangers.
00:27:22Moi, je veux bien qu'on nous dise
00:27:24qu'il faut continuer à accueillir.
00:27:26Oui, en fait, moi, écoutez, je ne sais même pas comment
00:27:29est-ce que le 20 janvier, on va accueillir les élèves
00:27:32dans les écoles.
00:27:33Les écoles à Mayotte servent d'abri pour les réfugiés.
00:27:36Et quand l'État a annoncé la rentrée scolaire,
00:27:40certains de ces réfugiés ont dit
00:27:43non, non, on ne bouge pas d'ici,
00:27:45et ont commencé à totalement détruire
00:27:47les établissements scolaires.
00:27:49Ils ont provoqué, pour certains, un incendie volontaire
00:27:52pour brûler une école,
00:27:54et ils sont en train de détruire
00:27:55les derniers bâtiments qui nous restent
00:27:57en exigeant un logement.
00:27:59Donc, en fait, je ne sais pas si vous vous rendez compte
00:28:02de la violence qu'on subit.
00:28:03On n'a plus rien, on n'a strictement plus rien,
00:28:07et on se retrouve à avoir des gens
00:28:09qui nous disent je veux et j'exige
00:28:11dans un pays étranger,
00:28:13dans lequel ils sont accueillis,
00:28:15et on a une partie de la classe politique
00:28:18dans l'Hexagone qui trouve ça tout à fait normal,
00:28:20qui trouve qu'évidemment,
00:28:22non, non, mais Yaka Faucon...
00:28:24Yaka Faucon, le nouveau coup de gueule
00:28:27d'Estelle Youssoupha, vous étiez à mes côtés,
00:28:30je le rappelais tout à l'heure
00:28:31quand elle prenait l'avion
00:28:33juste après notre émission,
00:28:35en gros, substance,
00:28:37elle dit que rien n'a changé, au final.
00:28:40Rien n'a changé, on ne prend pas les dossiers
00:28:43comme on devrait les prendre,
00:28:44on ne traite pas les dossiers
00:28:45comme on devrait les traiter,
00:28:46et son île se meurt,
00:28:48c'est en gros ça qu'elle nous dit,
00:28:49c'est le message qu'elle délivre.
00:28:51Écoutez, son coup de gueule,
00:28:53c'est le cri du désespoir des Mahorais
00:28:56depuis des décennies,
00:28:58et malheureusement qu'on n'entend pas,
00:29:01parce qu'effectivement, elle dit
00:29:02est-ce qu'on a besoin encore
00:29:03de parler de l'immigration aujourd'hui
00:29:07alors que ça pose un réel problème
00:29:09pour le pays,
00:29:10et que le pays qui se retrouve
00:29:12avec une immigration illégale de double,
00:29:15c'est-à-dire ils sont passés de 300
00:29:17et ils sont à environ 600 000 habitants
00:29:22de Mayotte,
00:29:24avec 50% d'illégaux,
00:29:27vous vous rendez compte.
00:29:28Ils ont aujourd'hui dans les écoles
00:29:3080% de mineurs non accompagnés,
00:29:33c'est-à-dire d'enfants aussi étrangers.
00:29:35Donc l'ASE, l'Aide sociale à l'enfance
00:29:39sur Mayotte, elle prend en charge
00:29:4280% des enfants pris en charge,
00:29:44ce sont des enfants étrangers.
00:29:46Il faut savoir que des parents
00:29:48envoient leurs enfants,
00:29:49parfois de 9, 10, 11 ans,
00:29:51les envoient pour pouvoir,
00:29:53qu'ils soient mineurs non accompagnés
00:29:55à Mayotte pris en charge,
00:29:56et pour pouvoir, eux, espérer immigrer.
00:30:00Il faut savoir que la maternité à Mayotte
00:30:03est la première maternité de France.
00:30:06Donc ils sont devant un désespoir,
00:30:08et nous on leur parle de,
00:30:10effectivement elle a raison,
00:30:11elle a raison de petites politiques,
00:30:13peut-être de discussions,
00:30:14peut-être de débats.
00:30:15Par exemple, prenez juste la question
00:30:17du droit du sol.
00:30:18Pourquoi les femmes, elles viennent
00:30:19accoucher à Mayotte ?
00:30:21Je vous le dis, la majorité,
00:30:23ce sont des étrangères.
00:30:25Pourquoi ?
00:30:26Tout simplement parce qu'elles savent
00:30:27que l'enfant aura le droit
00:30:28à la nationalité française,
00:30:30et par conséquent,
00:30:31elles peuvent rester à Mayotte
00:30:32et elles seront prises en charge.
00:30:33Et là, quand Gérald Darmanin,
00:30:36ministre de l'Intérieur,
00:30:37enfin ex-ministre de l'Intérieur,
00:30:39avait voulu revenir sur ce droit du sol
00:30:43au moins à Mayotte,
00:30:44c'est vrai qu'on lui a répondu par
00:30:45que ce n'est pas possible de faire
00:30:47de distinguer un territoire français,
00:30:51donc indivisibilité du droit
00:30:54au niveau constitutionnel.
00:30:55Soit, dans ce cas-là,
00:30:57qu'on décide, une fois pour toutes,
00:30:59peut-être de faire un moratoire
00:31:00sur le droit du sol,
00:31:02qui aujourd'hui, même au niveau
00:31:04de la métropole, pose un problème.
00:31:06Je travaille sur le social,
00:31:08j'ai une amie qui est sur
00:31:09l'hébergement d'urgence.
00:31:10Nous avons énormément de femmes
00:31:12qui viennent accoucher en France,
00:31:14illégalement, avec effectivement
00:31:16cette prise en charge
00:31:17au niveau inconditionnel,
00:31:19donc droit à l'hébergement,
00:31:20droit aux prestations,
00:31:22sachant qu'aujourd'hui,
00:31:23nous n'avons plus la capacité.
00:31:25Aujourd'hui, les conseils départementaux
00:31:27qui prennent en charge,
00:31:28notamment au niveau des droits sociaux,
00:31:30ne peuvent plus,
00:31:31ils n'ont plus la capacité.
00:31:33Donc, comment on fait dans un pays
00:31:34qui aujourd'hui décline autant,
00:31:37où nous n'avons plus la capacité
00:31:38de prendre en charge nos ressortissants
00:31:40et à prendre en charge des personnes
00:31:42qui rentrent, il faut le dire,
00:31:44par effraction.
00:31:45Donc, à un moment,
00:31:46il faut s'interroger.
00:31:47C'est-à-dire que notre droit,
00:31:48notre droit, malheureusement,
00:31:50travaille contre le droit des Français.
00:31:52Alors, Estelle Youssoupha,
00:31:53je vous donne la parole
00:31:54dans quelques instants,
00:31:55car Emma l'évoquait.
00:31:56Elle posait la question
00:31:57sur la rentrée scolaire,
00:31:58parce que c'est demain.
00:32:00Les familles accueillies
00:32:02dans les centres d'hébergement
00:32:03sont priées, carrément,
00:32:04de quitter les lieux.
00:32:05Ils ont accueilli, je le rappelle,
00:32:07plus de 12 500 personnes,
00:32:08mais la préparation de la rentrée scolaire
00:32:09donc est prioritaire.
00:32:10On voit tout ça.
00:32:11Avec Célia Grouillard,
00:32:12je vous donne la parole,
00:32:13car Emma Abry,
00:32:14on poursuit le débat.
00:32:16À l'école du Mangui et à Mamoudzou,
00:32:18priorité à la rentrée scolaire.
00:32:20Les écoles,
00:32:21transformées en centres d'hébergement,
00:32:23doivent maintenant être vidées.
00:32:25Une vingtaine d'établissements
00:32:26du primaire et du secondaire
00:32:27sont aujourd'hui occupés
00:32:28par des personnes hébergées
00:32:29avant le cyclone.
00:32:30Entravant, en effet,
00:32:31la reprise des activités scolaires.
00:32:34Il est impératif
00:32:35de les évacuer vite.
00:32:36Les familles hébergées
00:32:37sont alors priées
00:32:38de trouver un autre toit.
00:32:41On nous a annoncé
00:32:42qu'on doit quitter les lieux.
00:32:47La raison pour laquelle
00:32:48je lave ces vêtements,
00:32:49c'est pour ne pas partir d'ici
00:32:50avec des vêtements sales.
00:32:55On ne sait pas encore
00:32:56où on va dormir,
00:32:57mais on réfléchit
00:32:58à où on va vivre
00:32:59en attendant que le reconstruisent.
00:33:00Pour le maire de Mamoudzou,
00:33:01il n'a jamais été
00:33:03question de faire
00:33:04perdurer ses centres.
00:33:05Il y avait 17 communes.
00:33:06Il y avait peut-être
00:33:07plusieurs centres.
00:33:08Tous les centres ont fermé,
00:33:09sauf Mamoudzou.
00:33:10Je ne vois pas pourquoi
00:33:11moi qui ai gardé les centres,
00:33:1215 jours après le cyclone,
00:33:13les autres ont fermé
00:33:14le lendemain,
00:33:15deux jours après,
00:33:16trois jours après,
00:33:17une semaine après.
00:33:18Moi, je continue
00:33:19à garder les centres.
00:33:20Je continue à payer les centres.
00:33:21Je continue à livrer
00:33:22des repas tous les jours
00:33:23dans ces centres.
00:33:24Je ne vois pas pourquoi
00:33:25il n'était jamais question
00:33:26de faire des centres définitifs
00:33:27dans les écoles.
00:33:28Je ne vois pas pourquoi
00:33:29il n'était jamais question
00:33:30de faire des centres définitifs
00:33:31dans les écoles.
00:33:32Sinon, est-ce que je scolarise
00:33:33les enfants de Mamoudzou?
00:33:34Les enfants devraient revenir
00:33:35normalement à l'école
00:33:36à compter du 20 janvier prochain.
00:33:37Karima, votre réaction?
00:33:38Déjà, quand on voit
00:33:39sur la question des écoles,
00:33:40déjà, à la base,
00:33:41on a mentionné tout à l'heure
00:33:42l'entrevue avec Manuel Valls
00:33:43dans le JDD,
00:33:44où il faisait mention
00:33:45de 73 % des jeunes
00:33:46qui ont déjà des difficultés
00:33:47de lecture.
00:33:48Ça, c'était avant la catastrophe.
00:33:49Et on voit que des écoles
00:33:50maintenant qui servent
00:33:51de centres d'hébergement,
00:33:52c'est un centre
00:33:53qui est déjà
00:33:54un centre d'éducation
00:33:55et qui est un centre
00:33:56qui est un centre
00:33:58Et on voit que des écoles
00:33:59maintenant qui servent
00:34:00de centres d'hébergement,
00:34:01bien, il va y avoir
00:34:02évidemment des conséquences
00:34:03sur la suite des choses,
00:34:04sur l'accès à l'éducation.
00:34:05Mais on est encore
00:34:06dans une situation d'urgence.
00:34:07Il y a toujours
00:34:08des risques épidémiologiques.
00:34:09Il y a toute la question
00:34:10encore de l'électricité,
00:34:11des choses comme ça,
00:34:12ou en fait,
00:34:13plutôt des raccordements
00:34:14pour, par exemple,
00:34:15pour la téléphonie,
00:34:16l'accès à l'Internet.
00:34:17Bref, on est encore
00:34:18dans une situation
00:34:19où est-ce que les gens
00:34:20ne savent pas nécessairement
00:34:21où ils vont dormir.
00:34:22Donc, il y a
00:34:23cette situation d'urgence
00:34:24et en ce moment,
00:34:26il y a le plan
00:34:27sur le plus long terme.
00:34:28Mais je veux juste qu'on
00:34:29prenne la mesure des choses.
00:34:30C'est comme si on regarde
00:34:31un peu la situation,
00:34:32on se dit,
00:34:33oui, c'est terrible,
00:34:34c'est terrible,
00:34:35il faut faire quelque chose.
00:34:36Mais en même temps,
00:34:37quand on pose
00:34:38les vraies questions
00:34:39sur l'immigration clandestine,
00:34:40sur cette incapacité
00:34:41à contrôler la situation
00:34:42sur ce chapitre-là,
00:34:43tout de suite,
00:34:44particulièrement,
00:34:45on le voit à gauche,
00:34:46on va pousser
00:34:47des cris d'orfraie.
00:34:48Imaginez quand même
00:34:49si ça se passait
00:34:50comme ça,
00:34:51qu'il n'y avait pas
00:34:52d'électricité,
00:34:53qu'il n'y avait pas
00:34:54d'électricité.
00:34:55Imaginez quand même
00:34:56si ça se passait
00:34:57comme ça sur le territoire
00:34:58ici, en métropole.
00:34:59Imaginez que, finalement,
00:35:00un habitant sur deux
00:35:01serait étranger,
00:35:02que les écoles
00:35:03seraient finalement
00:35:04réquisitionnées
00:35:05comme des centres
00:35:06d'hébergement,
00:35:07les jeunes n'auraient
00:35:08plus accès à l'éducation,
00:35:09il y aurait des risques
00:35:10sanitaires.
00:35:11Je pense qu'on mesure mal
00:35:12et on tolère des choses
00:35:13comme ça à Mayotte.
00:35:14Évidemment,
00:35:15on les considère
00:35:16comme des citoyens
00:35:17de seconde zone.
00:35:18Et les Mahorais,
00:35:19c'est ça,
00:35:20et les Mahorais
00:35:21ne sont pas
00:35:22des citoyens
00:35:23de seconde zone.
00:35:24C'est ça,
00:35:25et les Mahorais
00:35:26sont français.
00:35:27Imaginez juste
00:35:28ce ratio-là,
00:35:29peut-être,
00:35:30pour que les gens
00:35:31comprennent
00:35:32dans quelle situation
00:35:33sont les Mahorais
00:35:34en ce moment.
00:35:35Et quand on dit
00:35:36un étranger sur deux,
00:35:37finalement,
00:35:38à Mayotte,
00:35:39la population,
00:35:40c'est un étranger sur deux
00:35:41à Mayotte.
00:35:42Et puis ça,
00:35:43ce sont des estimations
00:35:44quand même
00:35:45qui sont très prudentes.
00:35:46En tout cas,
00:35:47on n'aura jamais
00:35:48un bidon définitif
00:35:49de cette catastrophe.
00:35:50Exactement.
00:35:51On n'aura jamais
00:35:52l'idée
00:35:53que c'est central
00:35:54la question de l'immigration
00:35:55clandestine,
00:35:56mais dès qu'on touche
00:35:57quand même
00:35:58à des points sensibles,
00:35:59par exemple,
00:36:00sur le droit du sol,
00:36:01encore là,
00:36:02on n'arrive pas
00:36:03et on se dit,
00:36:04oui,
00:36:05on va faire des choses,
00:36:06mais on n'est pas
00:36:07véritablement capable
00:36:08d'aller de l'avant.
00:36:09Des actes.
00:36:10Il faut des actes.
00:36:11Un dernier mot
00:36:12sur le sujet
00:36:13parce qu'on va parler
00:36:14de nos amis agriculteurs.
00:36:15Un mot de conclusion
00:36:16sur les aspects régaliens.
00:36:17Dans son interview,
00:36:18Manuel Valls
00:36:19ne cache pas la réalité.
00:36:20La réalité,
00:36:21c'est qu'on est
00:36:22complètement détruit
00:36:23également.
00:36:24Cette problématique
00:36:25d'immigration clandestine
00:36:26est encore renforcée,
00:36:27évidemment,
00:36:28par le cyclone
00:36:29et il dit bien
00:36:30qu'il y a déjà eu
00:36:31des afflux,
00:36:32qu'ils ont été
00:36:33dans une logique
00:36:34où ils les ont repoussés,
00:36:35mais je crois qu'aujourd'hui,
00:36:36ça n'est plus
00:36:37une question taboue,
00:36:38en tout cas,
00:36:39du centre droit jusqu'à...
00:36:40Les solutions
00:36:41peuvent être taboues,
00:36:42par exemple.
00:36:43C'est-à-dire
00:36:44qu'on ne s'entend pas tous
00:36:45sur comment faire,
00:36:46quoi faire,
00:36:47parce que le problème
00:36:48est qu'il n'y a pas
00:36:49de solution.
00:36:50Aujourd'hui,
00:36:51c'est au milieu du débat.
00:36:52À gauche,
00:36:53c'est tabou quand même.
00:36:54À gauche,
00:36:55oui,
00:36:56il y a raison.
00:36:57L'allongement
00:36:58de la durée régulière,
00:36:59par exemple,
00:37:00pour les personnes
00:37:01qui arrivent
00:37:02pour avoir
00:37:03la nationalité française
00:37:04pour les enfants,
00:37:05ça peut être
00:37:06quelque chose
00:37:07sur lequel on peut...
00:37:08On en reparlera.
00:37:09Mais la précarité
00:37:10d'Estelle Youssoupha
00:37:11va vraiment réveiller
00:37:12certainement.
00:37:13C'est la première fois
00:37:14qu'elle fait
00:37:15ce cri d'alarme.
00:37:16Déjà,
00:37:17elle était venue,
00:37:18quand il y a eu
00:37:19l'opération Mombouchou,
00:37:20tout ça.
00:37:21Alors,
00:37:22on espère
00:37:23que ça sera quand même
00:37:24un peu retournant.
00:37:25On en reparlera tout à l'heure
00:37:26si vous voulez bien,
00:37:27parce que je vois qu'on parle
00:37:28de l'autre dossier important
00:37:29pour le gouvernement
00:37:30de M. Bayrou,
00:37:31sur les agriculteurs.
00:37:32On va être avec un agriculteur
00:37:33dans quelques instants
00:37:34qui s'appelle Rémi Dumore
00:37:35qui est éleveur de volailles
00:37:36en Dordogne,
00:37:37mais je voudrais
00:37:38vous faire écouter
00:37:39ce son
00:37:40qui nous a profondément touchés
00:37:41à la rédaction,
00:37:42ce cri du cœur
00:37:43de ce céréalier
00:37:44dans le Loir-et-Cher
00:37:45parce que je resitue
00:37:46un petit peu la situation.
00:37:47On espérait avoir
00:37:48un rendez-vous
00:37:49avec M. Bayrou.
00:37:50Ce rendez-vous a été fixé
00:37:51le 13 novembre.
00:37:52Pour eux,
00:37:53c'est déjà trop tard
00:37:54et donc il doit départer...
00:37:55J'ai dit quoi,
00:37:56novembre ?
00:37:57Janvier.
00:37:58Janvier, janvier, janvier.
00:37:59Pardonnez-moi,
00:38:00janvier.
00:38:01C'est déjà trop tard
00:38:02et donc,
00:38:03on attend
00:38:04ce qu'il y ait des actions
00:38:05aujourd'hui
00:38:06sur la capitale,
00:38:07mais écoutez d'abord
00:38:08ce céréalier
00:38:09cri du cœur.
00:38:10On n'a plus rien à perdre.
00:38:11On ira jusqu'au bout
00:38:12quand on va se défendre.
00:38:13On ne va pas mourir en silence
00:38:14comme on dit.
00:38:15Donc,
00:38:16de toute façon,
00:38:17c'est monter à Paris
00:38:18et essayer de se faire entendre
00:38:19au maximum.
00:38:20C'est aller voir nos politiques
00:38:23au plus près
00:38:24du Parlement
00:38:25pour dire
00:38:26écoutez,
00:38:27on est encore là.
00:38:28Est-ce que vous voulez encore de nous ?
00:38:29Je sais que si je ne le fais pas,
00:38:30on risque de disparaître.
00:38:32C'est tout.
00:38:33Et c'est un peu
00:38:35le mouvement
00:38:37de la dernière chance en fait.
00:38:39– Bonjour Rémi Dumore,
00:38:41éleveur de volailles en Dordogne.
00:38:44Et vous êtes membre
00:38:46de la coordination rurale.
00:38:48Je ne sais pas si vous avez écouté
00:38:50votre collègue ce céréalier.
00:38:52C'est la dernière chance ?
00:38:55– Alors oui,
00:38:57il y a un moment qu'on dit
00:38:58que c'est la dernière chance
00:38:59mais là c'est vraiment
00:39:00le bout du bout
00:39:01parce que
00:39:02le monde agricole
00:39:03est en souffrance
00:39:04et plus que jamais.
00:39:05Et on attend
00:39:07vraiment des choses concrètes
00:39:09sur le revenu,
00:39:11sur les charges
00:39:12et sur tout ce qui s'ensuit.
00:39:13Il faut sauver le monde agricole.
00:39:15Vous savez,
00:39:16on a perdu l'industrie en France.
00:39:17On a bradé l'industrie
00:39:18aux autres pays.
00:39:19Là, on est en train
00:39:20de brader l'agriculture.
00:39:22Un pays sans paysans,
00:39:23il n'a plus d'identité.
00:39:24Ce n'est plus un pays.
00:39:25Et puis il faut penser
00:39:26à nos anciens
00:39:27qui se sont battus
00:39:28pour qu'on ait
00:39:30la plus belle agriculture
00:39:31du monde.
00:39:33– Vous avez été déçu
00:39:34de cette fin non recevoir
00:39:36dans un premier temps
00:39:37par le nouveau Premier ministre
00:39:39puisque le rendez-vous,
00:39:40vous l'espériez,
00:39:41avance week-end
00:39:42mais finalement,
00:39:43il est prévu,
00:39:44comme je le disais,
00:39:45le 13 janvier.
00:39:46Mais le 13 janvier,
00:39:47c'est déjà trop loin.
00:39:48Vous avez été très,
00:39:49très patient, je trouve.
00:39:50– Oui, vous savez,
00:39:52je vais revenir
00:39:53sur le 24 février 2024.
00:39:55Je ne sais pas
00:39:56si vous vous en rappelez
00:39:57du 24 février 2024.
00:39:58J'étais sur votre plateau.
00:39:59Nous avons rencontré
00:40:00M. Macron
00:40:01au Salon d'agriculture.
00:40:03Et je me rappelle
00:40:04d'une phrase qu'il nous a dit,
00:40:05de toute façon,
00:40:06je ne ferai rien
00:40:07tant que vos élections
00:40:08interprofessionnelles
00:40:09ne seront pas passées.
00:40:11Et il joue la montre
00:40:12pour qu'on arrive
00:40:13aux élections interprofessionnelles
00:40:15et de voir ce qui va se passer
00:40:16après les élections.
00:40:17J'en suis persuadé.
00:40:19– Soit étant dit,
00:40:20cet appel à manifester,
00:40:22Rémi,
00:40:23est un appel lancé
00:40:24par la coordination rurale
00:40:25mais hier,
00:40:26j'avais un certain nombre
00:40:27d'agriculteurs
00:40:28de votre syndicat.
00:40:30Là, il n'est plus du tout
00:40:31de question de guerre syndicale.
00:40:33Ce sont tous les agriculteurs,
00:40:35toutes couleurs syndicales
00:40:37confondues.
00:40:38– Vous savez,
00:40:39le monde agricole
00:40:40va très mal.
00:40:41Je suis devenu président
00:40:42de la coordination rurale
00:40:43au mois de juin,
00:40:44en Dordogne.
00:40:45Vous savez,
00:40:46mon téléphone sonne
00:40:47du matin au soir
00:40:48pour des agriculteurs
00:40:49qui sont en difficulté.
00:40:50J'ai aidé l'ancien président
00:40:51des GIA de la Dordogne.
00:40:53Donc vous voyez,
00:40:55ça va au-delà
00:40:56du syndicalisme.
00:40:57On est vraiment
00:40:58dans une situation
00:40:59qui est,
00:41:00comment dire,
00:41:01je n'ai même pas le mot
00:41:02pour vous le citer.
00:41:04C'est catastrophique,
00:41:05c'est plus que catastrophique.
00:41:07Vous avez des gens
00:41:08qui vont vivre
00:41:09et qui vont finir
00:41:10au bout du corde,
00:41:11malheureusement.
00:41:12C'est malheureux
00:41:13ce que je dis,
00:41:14mais c'est le cas
00:41:15aujourd'hui.
00:41:16Il n'y a plus de trésorerie,
00:41:17il n'y a plus rien,
00:41:18les gens n'attendent
00:41:19plus rien de personne.
00:41:20C'est vraiment une critique.
00:41:22Donc ils ne veulent pas
00:41:23le comprendre,
00:41:24mais à force,
00:41:25il va falloir
00:41:26qu'ils le comprennent.
00:41:27– Merci beaucoup
00:41:28Rémi Dumont.
00:41:29Merci pour ce témoignage.
00:41:30Je rappelle que vous êtes
00:41:31éleveur de volailles
00:41:32en Dordogne.
00:41:33Très joli département
00:41:34en plus,
00:41:35le département de la Dordogne.
00:41:36On vous souhaite
00:41:37bon courage.
00:41:38C'est un département
00:41:39que je connais bien.
00:41:40Merci beaucoup
00:41:41Rémi Dumont.
00:41:42On le voit,
00:41:43voilà ce que ça donne,
00:41:44la situation
00:41:45de nos agriculteurs.
00:41:46Et c'est vrai
00:41:47que je le disais,
00:41:48on se souvient
00:41:49de Gabriel Attal
00:41:50dans cette ferme
00:41:51avec les promesses,
00:41:52ensuite la prise de parole
00:41:53de M. Barnier
00:41:54en disant
00:41:55on vous a promis
00:41:56une belle enveloppe
00:41:57mais je n'aurais pas
00:41:58les moyens,
00:41:59je vous donnerai
00:42:00ce que je peux donner.
00:42:01Ils ont été très patients.
00:42:02– Alors,
00:42:03Michel Barnier
00:42:04connaît bien le sujet.
00:42:05Bon, un mot,
00:42:06d'abord le monde agricole
00:42:07c'est un monde
00:42:08que je connais un peu
00:42:09et pas du point de vue
00:42:10de la théorie
00:42:11mais de la pratique
00:42:12puisque j'ai repassé
00:42:13il n'y a pas si longtemps
00:42:14que ça
00:42:15un bac pro agricole
00:42:16pour pouvoir exploiter
00:42:17des terres en direct.
00:42:18Donc quand je vous dis ça,
00:42:19ce n'est pas pour vous parler
00:42:20de mon expérience
00:42:21mais c'est juste pour vous dire
00:42:22que la difficulté
00:42:23vraiment de ce métier
00:42:24c'est un métier
00:42:25qui est d'abord
00:42:26extrêmement dur
00:42:27parce qu'il y a beaucoup
00:42:28de choses
00:42:29qui ne dépendent pas de vous.
00:42:30Il faut bien
00:42:31l'avouer,
00:42:32c'est un métier
00:42:33qui est extrêmement dur
00:42:34parce qu'il y a beaucoup
00:42:35de choses
00:42:36qui ne dépendent pas de vous.
00:42:37Il faut bien
00:42:38prendre cela en compte.
00:42:39C'est un métier
00:42:40dans lequel
00:42:41vous avez à la fois
00:42:42des bouleversements
00:42:43très profonds
00:42:44notamment en matière
00:42:45de technique culturelle
00:42:46qui viennent
00:42:47s'entrechoquer
00:42:48complètement
00:42:49avec les exploitations
00:42:50qui tournaient
00:42:51par le passé
00:42:52avec des normes
00:42:53qui sont venues
00:42:54justement
00:42:55entrechoquer
00:42:56ces pratiques culturelles.
00:42:57Des poids administratifs
00:42:58et toute personne
00:42:59qui n'a pas vécu ça
00:43:00ne peut pas imaginer
00:43:01ce qu'il y a
00:43:02à l'intérieur
00:43:03de ce métier.
00:43:04C'est un métier
00:43:05qui ne peut pas imaginer
00:43:06de quelle façon
00:43:07ce secteur agricole
00:43:08est suradministré
00:43:09mais véritablement
00:43:10c'est-à-dire
00:43:11que vous avez
00:43:12pour les agriculteurs
00:43:13un temps
00:43:14incommensurable
00:43:15qui est passé
00:43:16dans la gestion
00:43:17des normes.
00:43:18Alors évidemment
00:43:19ce n'est pas du tout
00:43:20pour remettre en cause
00:43:21la PAC
00:43:22parce que sans la PAC
00:43:23c'est 25%
00:43:24du revenu
00:43:25des agriculteurs.
00:43:26Donc ce n'est pas ça
00:43:27le sujet.
00:43:28Mais le sujet
00:43:29c'est aussi
00:43:30ce manque
00:43:31de liberté
00:43:32aussi
00:43:33qui est ressenti
00:43:35cette dépendance
00:43:36finalement
00:43:37où dès que
00:43:38vous avez ce sentiment
00:43:39d'être
00:43:40il l'exprime assez bien
00:43:41d'ailleurs
00:43:42la coordination rurale
00:43:43et PAC
00:43:44d'ailleurs
00:43:45dans la façon
00:43:46dont
00:43:48tout ce qui est
00:43:49administratif
00:43:50vient peser
00:43:52sur
00:43:53les pratiques
00:43:54la tenue
00:43:55de leur entreprise
00:43:56et finalement
00:43:57même quand vous avez
00:43:58des terres
00:43:59c'est pour ça
00:44:00que
00:44:01l'interview
00:44:02du céréalier
00:44:03était intéressante
00:44:04parce que
00:44:05normalement
00:44:06les céréaliers
00:44:07c'est quand même
00:44:08des professions
00:44:09qui arrivent
00:44:10à s'en sortir
00:44:11parce que comme dans
00:44:12toutes les professions
00:44:13les professions
00:44:14sont diverses
00:44:15un éleveur laitier
00:44:16ce n'est pas
00:44:17la même chose
00:44:18que du maraîchage
00:44:19et ce n'est pas
00:44:20la même chose
00:44:21que les céréaliers
00:44:22et que les viticulteurs
00:44:23et pourtant
00:44:24même les céréaliers
00:44:25ont du mal
00:44:26donc
00:44:27vraiment
00:44:28je crois
00:44:29et je finirai
00:44:30juste par un mot politique
00:44:31pour quitter
00:44:32le plus technique
00:44:33par rapport
00:44:34au gouvernement
00:44:35Bayrou
00:44:36on attend
00:44:37du gouvernement
00:44:38Bayrou
00:44:39réactivité
00:44:40flexibilité
00:44:41et agilité
00:44:42le 13 janvier
00:44:43c'est à la fois demain
00:44:44mais c'est trop tard
00:44:45c'est trop tard
00:44:46mais c'est trop tard
00:44:47allez les amis
00:44:48c'est la mi-temps
00:44:49de ce mini-news
00:44:50the weekend
00:44:51on en parlera tout à l'heure
00:44:52ma chère Naïma
00:44:53et Karima évidemment
00:44:54on marque une pause
00:44:55on se retrouvera
00:44:56dans quelques instants
00:44:57pour cette deuxième heure
00:44:58avec une histoire incroyable
00:44:59ça se passe à Evry-sur-Seine
00:45:00je vous raconte
00:45:01un homme qui a été menacé
00:45:02de mort par des dealers
00:45:03vous savez pourquoi ?
00:45:04il a juste osé signaler
00:45:07un trafic de drogue
00:45:08dans une location
00:45:10voilà
00:45:11et il a même dû quitter la France
00:45:12on commencera notre émission
00:45:13avec cette histoire incroyable
00:45:14restez avec nous
00:45:15on a beaucoup de choses
00:45:16à vous raconter
00:45:17sur mini-news week-end
00:45:18à tout de suite
00:45:21il est midi
00:45:22rebonjour
00:45:23merci de nous accueillir
00:45:24avec Barbara Durand
00:45:25qui nous accompagne
00:45:26en ce dimanche
00:45:27et que je re-salue
00:45:28je suis très heureux
00:45:29de vous avoir à mes côtés
00:45:30pour cette deuxième
00:45:31plaisir partagé
00:45:32merci
00:45:33c'est la deuxième partie
00:45:34de votre mini-news
00:45:35je vous présente
00:45:36cette équipe très féminine
00:45:37en ce dimanche
00:45:38tout de suite
00:45:39le sommaire
00:45:40de notre deuxième heure
00:45:41à la une
00:45:42on va commencer
00:45:43par une histoire de dingue
00:45:44je vous le disais
00:45:45cela se passe à Evry-sur-Seine
00:45:46un homme a été menacé
00:45:47de mort par des dealers
00:45:48il avait osé
00:45:49oui il avait osé
00:45:50signaler un trafic de drogue
00:45:51dans une sous-location
00:45:52les stupéfiants
00:45:53ont été saisis
00:45:54mais les dealers
00:45:55évidemment
00:45:56courent toujours
00:45:57comme d'habitude
00:45:58on vous raconte
00:45:59on vous parle de Maillot
00:46:00encore
00:46:01Marine Le Pen
00:46:02sera sur place
00:46:03cet après-midi
00:46:04enfin
00:46:05on va vous faire découvrir
00:46:06le top 50
00:46:07de vos personnalités
00:46:08préférées de l'année
00:46:09à découvrir
00:46:10dans le journal du dimanche
00:46:11aujourd'hui
00:46:12c'est la 36ème
00:46:13oui la 36ème année
00:46:14que ce top 50
00:46:15a vu le jour
00:46:16Jean-Jacques Goldman
00:46:17évidemment
00:46:18est en tête
00:46:19suivi d'un marseillais
00:46:20de Teddy Riner
00:46:21et chez les politiques
00:46:22eh bien
00:46:23Marine Le Pen
00:46:24est la première femme
00:46:25de ce classement
00:46:26elle arrive en 11ème position
00:46:27voilà pour notre menu
00:46:28à 12h
00:46:29un peu plus de 12h
00:46:30on fait un tour de l'info
00:46:31avec vous Barbara Durand
00:46:32nouveau tour de l'info
00:46:33et à la ligne de l'actualité
00:46:34une opération
00:46:35routière
00:46:36de grande envergure
00:46:37aura lieu
00:46:38toute la semaine
00:46:39dans les départements
00:46:40des Alpes-Maritimes
00:46:41objectif
00:46:42lutter
00:46:43contre la conduite
00:46:44sous l'emprise
00:46:45de l'alcool
00:46:46ou encore
00:46:47de produits stupéfiants
00:46:48en ligne de mire
00:46:49également
00:46:50des forces de l'ordre
00:46:51l'utilisation
00:46:52du téléphone
00:46:53au volant
00:46:54ou encore
00:46:55les excès de vitesse
00:46:56que vont devenir
00:46:57les orques
00:46:58de Marineland
00:46:59le parc aquatique
00:47:00ferme définitivement
00:47:01ses portes
00:47:02ce soir
00:47:03après 54 ans
00:47:04d'existence
00:47:05une loi
00:47:06contre la maltraitance
00:47:07animale
00:47:08promulguée
00:47:09en 2021
00:47:10interdit la détention
00:47:11et la reproduction
00:47:12des cétacés
00:47:13en captivité
00:47:14à cela
00:47:15s'ajoutent
00:47:16de graves difficultés
00:47:17économiques
00:47:18liées
00:47:19à une baisse
00:47:20de fréquentation
00:47:21et puis
00:47:22si votre résolution
00:47:23pour 2025
00:47:24était
00:47:25de trouver l'amour
00:47:26n'oubliez pas
00:47:27que
00:47:28les rencontres
00:47:29comme Tinder
00:47:30Mythique Bumble
00:47:31enregistrent
00:47:32des connexions
00:47:33records
00:47:34le 1er dimanche
00:47:35de janvier
00:47:36on parle du
00:47:37Love Sunday
00:47:38alors n'hésitez plus
00:47:39à mettre à jour
00:47:40votre profil
00:47:41la haute saison
00:47:42des rencontres
00:47:43sur les applications
00:47:44dure jusqu'au
00:47:4514 février
00:47:46d'accord
00:47:47je vous pose la question
00:47:48vous avez modifié le profil
00:47:49vous avez changé de nom
00:47:50pas du tout
00:47:51pas du tout
00:47:52très bien
00:47:53on en parlera
00:47:54dans 180 minutes
00:47:55vous appelez ça comment ?
00:47:56le Love Sunday
00:47:57très bien
00:47:58thank you very much
00:47:59merci Barbara
00:48:00Naïma Fadel
00:48:01est toujours avec nous
00:48:02rebonjour Naïma
00:48:03Alexia Germont
00:48:04rebonjour
00:48:05toujours avec nous
00:48:06et Karima Bric
00:48:07toujours avec nous
00:48:08vous avez changé
00:48:09non enfin je
00:48:10non vous n'avez pas changé
00:48:11le profil
00:48:12non pardon
00:48:13non mais nous
00:48:14on en parlera
00:48:15moi je suis marrée
00:48:16d'accord pardon
00:48:17Love Sunday
00:48:18c'est une grosse soupe
00:48:19de crème glacée
00:48:20c'est ça voilà
00:48:21ah oui d'accord
00:48:22une grosse soupe
00:48:23de crème glacée
00:48:24pour cette information
00:48:25cruciale
00:48:26on va commencer
00:48:27par une autre histoire
00:48:28et c'est bien
00:48:29parfois de faire
00:48:30des pas de côté
00:48:31vu l'actualité
00:48:32parfois que nous sommes amenés
00:48:33à traiter
00:48:34avec cette histoire
00:48:35je vous le disais
00:48:36incroyable
00:48:37on va prendre la direction
00:48:38d'Ivry-sur-Seine
00:48:39où un homme
00:48:40a été littéralement
00:48:41menacé de mort
00:48:42par des dealers
00:48:43parce que
00:48:44il avait tout simplement
00:48:45osé
00:48:46et pris le risque
00:48:47de signaler un trafic de drogue
00:48:48dans une sous-location
00:48:49Marie-Victoire Diodone
00:48:50et Timothée Forgé
00:48:51nous racontent tout ça
00:48:52avec le récit
00:48:54et on en parle
00:48:55avec nos invités
00:48:56c'est dans cet immeuble
00:48:57d'Ivry-sur-Seine
00:48:58que la police a saisi
00:48:59le 24 décembre dernier
00:49:00plus de 10 kilos
00:49:01de cannabis
00:49:02à l'origine
00:49:03de cette perquisition
00:49:04la découverte
00:49:05par l'un des locataires
00:49:06de l'immeuble
00:49:07que l'appartement
00:49:08qu'il soulouait
00:49:09servait à un trafic
00:49:10de drogue
00:49:11il prévient la police
00:49:12mais quelques heures
00:49:13après la saisie
00:49:14il est la cible
00:49:15de menaces de mort
00:49:16de la part des dealers
00:49:17qui lui réclament
00:49:18300 000 euros
00:49:19il décide alors
00:49:20de porter plainte
00:49:21accompagné de son avocat
00:49:23Pendant qu'il était
00:49:24devant les enquêteurs
00:49:25à déposer plainte
00:49:26il recevait encore
00:49:27des menaces de mort
00:49:29avec un numéro de téléphone
00:49:30qui s'affichait
00:49:32et j'ai alors suggéré
00:49:35ainsi que mon client
00:49:37aux enquêteurs
00:49:39de procéder
00:49:40à une interpellation
00:49:41parce que
00:49:42les personnes
00:49:43qui menaçaient mon client
00:49:44ignoraient
00:49:46que la police
00:49:48avait déjà
00:49:49réalisé une perquisition
00:49:50et pensaient
00:49:51que c'était mon client
00:49:52qui avait volé
00:49:53les stupéfiants
00:49:54Seulement
00:49:55ni les enquêteurs
00:49:56ni le procureur
00:49:57de la république
00:49:58n'ordonnent l'interpellation
00:49:59des dealers
00:50:00une décision incompréhensible
00:50:01pour maître Adrien Gabault
00:50:02qui déplore une situation
00:50:03traumatisante
00:50:04pour son client
00:50:06Mon client
00:50:07regrette presque
00:50:10d'avoir
00:50:11saisi
00:50:12la police
00:50:15et en plus
00:50:17a dû quitter la France
00:50:19pour se protéger
00:50:21Selon maître Adrien Gabault
00:50:22le parquet de Créteil
00:50:23ne lui a pas non plus
00:50:24donné d'informations
00:50:27En somme
00:50:28Alexia Germont
00:50:29vous êtes avocate
00:50:30vous avez écouté
00:50:31votre confrère
00:50:32donc voilà
00:50:33c'est la victime
00:50:34qui est obligée
00:50:35de quitter
00:50:36la France
00:50:37et pendant ce temps-là
00:50:38les dealers continuent
00:50:39Alors je précise quand même
00:50:40que mon domaine d'intervention
00:50:41n'est pas le droit pénal
00:50:42Oui j'entends
00:50:43Voilà
00:50:44mais ça ne m'empêche pas
00:50:45de réagir
00:50:46évidemment
00:50:47Moi je trouve que
00:50:48c'est un grand courage
00:50:49civique
00:50:50en fait là
00:50:51on se rend compte
00:50:52quand même
00:50:53que vous avez
00:50:54un dysfonctionnement
00:50:55quelque part
00:50:56de la justice
00:50:57c'est-à-dire
00:50:58qu'on voit très bien
00:50:59qu'il y a eu
00:51:00ce refus
00:51:01finalement
00:51:02de venir interpeller
00:51:05et
00:51:06on se retrouve
00:51:07dans une situation
00:51:08ubuesque
00:51:09
00:51:10parce que
00:51:11vous faites
00:51:12un acte
00:51:13civique
00:51:14que vous organisez
00:51:15la défense
00:51:16de vos droits
00:51:17que vous êtes
00:51:18menacée de mort
00:51:19quand même
00:51:20vous êtes obligé
00:51:21de prendre
00:51:22vous-même
00:51:23des dispositions
00:51:25pour en tout cas
00:51:26vous sentir
00:51:27hors de danger
00:51:28donc
00:51:29comment voulez-vous
00:51:30que
00:51:33c'est terrible en fait
00:51:34cette image
00:51:35je vais vous dire
00:51:36c'est très profondément
00:51:37perturbant
00:51:38parce que ça démontre
00:51:39à la fois
00:51:40les deux faces
00:51:41de la médaille
00:51:42c'est qu'il faut
00:51:43à la fois
00:51:44beaucoup de courage
00:51:45aujourd'hui
00:51:46quand vous êtes
00:51:47vous-même victime
00:51:48d'une infraction
00:51:50vous êtes
00:51:51vous êtes obligé
00:51:52d'aller jusqu'au bout
00:51:53en portant plainte
00:51:54en sachant
00:51:55que vous prenez
00:51:56un risque
00:51:57potentiel
00:51:58que vous ne pouvez pas
00:51:59exclure
00:52:00sur votre propre sécurité
00:52:02parce que vous
00:52:03vous redoutez
00:52:04la réaction
00:52:05des personnes
00:52:06que vous mettez en cause
00:52:07et ça
00:52:08c'est parce que
00:52:09vous avez
00:52:10à un moment
00:52:11de la chaîne
00:52:12pénale
00:52:13judiciaire
00:52:14un dysfonctionnement
00:52:15qui fait que
00:52:16vous avez
00:52:17vous avez
00:52:18un aléa
00:52:19sur ce que donne
00:52:20finalement
00:52:21votre
00:52:22votre plainte
00:52:23ce qui est terrible
00:52:24c'est ce que disait
00:52:25votre confrère
00:52:26c'est qu'ils étaient
00:52:27au commissariat
00:52:28en train de déposer
00:52:29plainte
00:52:30et la victime
00:52:31recevait
00:52:32des SMS
00:52:33des SMS
00:52:34donc l'infraction
00:52:35est caractérisée
00:52:36allez-y
00:52:37vous disiez
00:52:38Alexia
00:52:39je vous rejoins
00:52:40vous parliez de
00:52:41défaillance
00:52:42du système
00:52:43et moi je pense
00:52:44que c'est la défaillance
00:52:45de l'Etat
00:52:46parce que quand il y a
00:52:47défaillance
00:52:48à un bout de la chaîne
00:52:49ou même
00:52:50à toute cette
00:52:51chaîne
00:52:52police
00:52:53justice
00:52:54à un moment
00:52:55l'Etat
00:52:56doit réagir
00:52:57en pensant
00:52:58et en faisant voter
00:52:59des lois
00:53:00qui justement
00:53:01soient une réponse
00:53:02sauf qu'aujourd'hui
00:53:03l'Etat
00:53:04est défaillant
00:53:05l'Etat
00:53:06qui nous doit
00:53:07sécurité et protection
00:53:08en réalité
00:53:09n'est plus en capacité
00:53:10la civilisation
00:53:11c'est quoi ?
00:53:12c'est qu'à un moment
00:53:13la civilisation
00:53:14c'est quoi ?
00:53:15c'est qu'on a
00:53:16aux mains de l'Etat
00:53:17notre sécurité
00:53:18notre protection
00:53:19là l'Etat
00:53:20n'est plus en capacité
00:53:21et quand on parle
00:53:22aussi du courage
00:53:23civique
00:53:24vous avez raison Alexia
00:53:25mais on ne peut plus
00:53:26être dans ce courage
00:53:27civique
00:53:28parce que
00:53:29de toute façon
00:53:30on sait pertinemment
00:53:31que l'Etat
00:53:32la police
00:53:33ne sera pas en capacité
00:53:34de protéger
00:53:35que même si la police
00:53:36veut nous protéger
00:53:37elle va se heurter
00:53:38encore une fois
00:53:39à des pressions
00:53:40administratives
00:53:41de procédures etc.
00:53:42qui vont l'empêcher
00:53:43donc quel est le choix
00:53:44il faut être civique
00:53:45il faut un élan
00:53:46citoyen
00:53:47etc.
00:53:48quand vous voyez
00:53:49quelque chose
00:53:50là j'entendais ce matin
00:53:51madame Aurore Berger
00:53:52parler aussi en termes
00:53:53de violences faites aux femmes
00:53:54justement j'allais en parler
00:53:55il faut oser franchir
00:53:56la porte du commissariat
00:53:57il faut oser déjà
00:53:58pour la personne
00:53:59victime de violences
00:54:00parce qu'on a eu
00:54:01des tas
00:54:02de situations
00:54:03où malheureusement
00:54:04les victimes
00:54:05ont été
00:54:06au commissariat
00:54:07mais elles se sont
00:54:08fait tuer
00:54:09on a des exemples
00:54:10mais là
00:54:11en l'occurrence
00:54:12vous vous rendez compte
00:54:13que ce monsieur
00:54:14qui fait
00:54:15qui est dans
00:54:16cet élan
00:54:17civique
00:54:18se retrouve
00:54:19à devoir
00:54:20lui
00:54:21s'expatrier
00:54:22lui partir
00:54:23on marche sur la tête
00:54:24encore une fois
00:54:25donc on marche sur la tête
00:54:26et moi j'en ai marre
00:54:27excusez-moi
00:54:28que les politiques
00:54:29disent
00:54:30oh oui mais c'est pas facile
00:54:31parce qu'on sort
00:54:32à tel premier
00:54:33mais attendez
00:54:34les politiques sont là
00:54:35pour répondre
00:54:36à une situation donnée
00:54:37et ils répondent
00:54:38avec courage et volonté
00:54:39et se dire
00:54:40cette situation n'est pas possible
00:54:41comment on y répond
00:54:42il faut sortir
00:54:43le conseil d'état
00:54:44le conseil constitutionnel
00:54:45ou que sais-je
00:54:46parce qu'il en va
00:54:47du devenir ensemble
00:54:48il en va aussi
00:54:49de la citoyenneté
00:54:50et de la civilisation
00:54:51et de l'enseauvagement
00:54:52de notre pays
00:54:53vous voyez bien
00:54:54on a parlé beaucoup
00:54:55de ces deux OQTF algériens
00:54:56qui avaient été
00:54:57donc qui avaient été
00:54:58arrêtés
00:54:59après avoir
00:55:00cambriolé
00:55:01cette pharmacie
00:55:02le soir de Noël
00:55:03ils ont été relâchés
00:55:04et puis à un moment donné
00:55:05ils ont été pris
00:55:06les mains dans le confitur
00:55:07et là bon maintenant
00:55:08ça y est
00:55:09ça dit beaucoup de la justice
00:55:10en fait en France
00:55:11c'est open bar quoi
00:55:12juste pour rebondir
00:55:13évidemment en bout de course
00:55:14c'est l'état qui est défaillant
00:55:15je ne suis pas certaine
00:55:16que ça soit en passant
00:55:17plus de lois
00:55:18les lois
00:55:19elles sont là
00:55:20elles ont simplement
00:55:21à être appliquées
00:55:22j'aimerais quand même
00:55:23dire que le réflexe
00:55:24civique
00:55:25des citoyens
00:55:26on a eu
00:55:27un très bel exemple
00:55:28et moi j'ai fait partie
00:55:29de ces millions
00:55:30de français
00:55:31qui ont signalé
00:55:32sur la plateforme Pharoes
00:55:33quand on a vu
00:55:34les influenceurs
00:55:35qui appelaient
00:55:36à l'enquête
00:55:37à l'enquête
00:55:38à l'enquête
00:55:39à l'enquête
00:55:41à des passages
00:55:42à l'acte terroriste
00:55:43bon
00:55:44et bien là
00:55:45on en a beaucoup parlé hier
00:55:46mais vous parlez de quelque chose
00:55:47je suis d'accord avec vous Alexia
00:55:48sauf que vous parlez
00:55:49de quelque chose
00:55:50que vous avez fait anonymement
00:55:51mais allez le faire
00:55:52ouvertement
00:55:53parce que moi j'ai connu
00:55:54quand j'étais déléguée
00:55:55du préfet
00:55:56où à un moment
00:55:57on a dit par rapport
00:55:58à la délinquance
00:55:59qui gangrène
00:56:00les quartiers et tout
00:56:01et bien on avait donné
00:56:02un numéro vert
00:56:03aux habitants
00:56:04leur disant
00:56:05signaler
00:56:06et les habitants
00:56:07ils me l'ont dit
00:56:08même s'ils le signalent
00:56:09avec un numéro de téléphone
00:56:10on n'est pas certain
00:56:11que notre numéro
00:56:12de téléphone
00:56:13ne soit pas divulgué
00:56:14donc la réalité est là
00:56:15comme vous dites
00:56:16il faut appliquer
00:56:17mais si à un moment
00:56:18on se rend compte
00:56:19qu'effectivement
00:56:20il y a un problème
00:56:21de lois qui ne sont pas appliquées
00:56:22bien on fait en sorte
00:56:23de trouver les moyens
00:56:24que ces lois soient appliquées
00:56:25et qu'il y ait des peines blanchies
00:56:26parce que l'histoire
00:56:27par exemple
00:56:28des influenceurs
00:56:29peut-être qu'on va en parler
00:56:30oui on en parlera
00:56:31donc on rebondira
00:56:32à ce moment là
00:56:33il y a quand même
00:56:34une spécificité
00:56:35à cette affaire
00:56:36on parle quand même
00:56:37c'est en lien
00:56:38avec les trafiquants
00:56:39de drogue
00:56:40et ça c'est extrêmement grave
00:56:41parce qu'on voit
00:56:42à quel point
00:56:43ce marché s'étend
00:56:44à quel point aussi
00:56:45leur méthode
00:56:46ce sont souvent des personnes
00:56:47justement sans foi
00:56:48ni lois
00:56:49qui se fichent un peu de tout
00:56:50qui vont user de la menace
00:56:51et que ce soit
00:56:52avec des simples citoyens
00:56:53avec même des officiels
00:56:54maintenant on a vu
00:56:55la directrice
00:56:56de la prison des Bomet
00:56:57qui avait été menacée
00:56:58de mort
00:56:59dans ce cas-ci
00:57:00un citoyen
00:57:01et on voit aussi
00:57:02que dans différents quartiers
00:57:03c'est souvent
00:57:04des gens
00:57:05qui ont été menacés
00:57:06de mort
00:57:07et c'est souvent
00:57:08les quartiers
00:57:09ce sont les habitants
00:57:10qui subissent
00:57:11les premiers
00:57:12ce trafic de drogue
00:57:13donc quand on voit
00:57:14le chiffre d'affaires
00:57:15et c'est encore une fois
00:57:16ce sont des estimations
00:57:17qui sont même
00:57:18assez prudentes
00:57:19on dit que c'est
00:57:20entre 3 et 6 milliards
00:57:21de dollars
00:57:225 milliards
00:57:23de dollars
00:57:24d'euros
00:57:25pour le marché
00:57:26de la drogue
00:57:27en France
00:57:28donc on voit
00:57:29et quand on parle
00:57:30par exemple
00:57:31d'un parquet dédié
00:57:32et les procédures
00:57:33il faut aller beaucoup plus loin
00:57:34on voit que ces personnes-là
00:57:35finalement se retrouvent
00:57:36vraiment désarmés
00:57:37face à des groupes
00:57:38qui sont criminalisés
00:57:39qui sont organisés
00:57:40ou même
00:57:41des simples citoyens
00:57:42qui peuvent
00:57:43des personnes
00:57:44des trafiquants de drogue
00:57:45qui font leur business
00:57:46et qui s'en prennent finalement
00:57:47à leur voisinage
00:57:48donc c'est extrêmement grave
00:57:49et puis je pense
00:57:50que la réponse
00:57:51en ce moment
00:57:52on n'est pas
00:57:53à armes égales
00:57:54encore aujourd'hui
00:57:55et c'est ça
00:57:56qui est terrible
00:57:57Vous parliez des influenceurs
00:57:58dont on a beaucoup parlé
00:57:59hier
00:58:00Naïma et cette information
00:58:01donc vous savez
00:58:02il y avait deux influenceurs
00:58:03il y en a un
00:58:04qui était à Brest
00:58:05et un autre
00:58:06à Grenoble
00:58:07et bien cet influenceur algérien
00:58:08je parle de celui-ci
00:58:09sous le nom
00:58:10d'Imad Tintin
00:58:11ça vient de tomber
00:58:12donc poursuivi
00:58:13après c'est pour l'apologie
00:58:14de terrorisme
00:58:15sera présenté un juge
00:58:16ce dimanche
00:58:17en vue d'une comparaison immédiate
00:58:18lundi pour provocation directe
00:58:19un acte de terrorisme
00:58:20c'est ce que vient d'indiquer
00:58:21le parquet
00:58:22Donc ça c'est le deuxième
00:58:23le fameux Zazou Youssef
00:58:24qui a enclenché
00:58:25en fait tout ça
00:58:26parce que le deuxième
00:58:27c'est un soutien
00:58:28c'est un soutien
00:58:29c'est un soutien
00:58:30il y en a un troisième
00:58:31qui apparemment
00:58:32vient d'être
00:58:33signalé
00:58:34je voudrais juste rappeler
00:58:35une chose
00:58:36c'est que
00:58:37le Zazou Youssef
00:58:38il était sous EQTF
00:58:39et que lui
00:58:40il avait été dans les émeutes
00:58:41de l'année dernière
00:58:42en juin 2023
00:58:43où il avait incendié
00:58:44un gymnase
00:58:45où il y avait
00:58:46des jeunes
00:58:47qui s'entraînaient
00:58:48avec des bénévoles
00:58:49il s'est pris
00:58:50à peine
00:58:51je crois qu'il s'est pris
00:58:52moins d'un an
00:58:53donc il n'a pas fait de prison
00:58:54et le procureur
00:58:55aurait dit
00:58:56la France
00:58:57est bonne mère
00:58:58d'accueillir ce genre
00:58:59d'enfants
00:59:00parce que
00:59:01la France
00:59:02est bonne mère
00:59:03d'accueillir ce genre
00:59:04d'individus
00:59:05la France
00:59:06est bonne mère
00:59:07mais moi j'ai envie de dire
00:59:08d'être bonne mère
00:59:09ça engage aussi aujourd'hui
00:59:10nos
00:59:11à respecter les règles
00:59:12de cette bonne mère
00:59:13qu'est la France
00:59:14tout simplement
00:59:15nos magistrats
00:59:16nos justes
00:59:17qui aujourd'hui
00:59:18doivent être
00:59:19avoir le souci
00:59:20de protéger
00:59:21les français
00:59:22et c'est là
00:59:23on va attendre
00:59:24monsieur Darmanin
00:59:25mais vous vous rendez compte
00:59:26qu'aujourd'hui
00:59:27on nous dit aussi
00:59:28que cet homme
00:59:29sous EQTF
00:59:30parce qu'il sait
00:59:31même s'il est sous EQTF
00:59:32donc vous voyez
00:59:33que ça ne veut rien dire
00:59:34les EQTF
00:59:35en fait parce qu'il a un enfant
00:59:36français
00:59:37mais ça aussi
00:59:38vous voyez
00:59:39quand je dis
00:59:40les politiques
00:59:41ont un devoir
00:59:42de faire leur travail
00:59:43en fait
00:59:44et de répondre
00:59:45aux difficultés des français
00:59:46et de répondre
00:59:47aux problématiques
00:59:48vous avez quelqu'un
00:59:49qui intente
00:59:50à la France
00:59:51à l'intégrité du territoire
00:59:52aux français
00:59:53qui appelle à tuer
00:59:54des français
00:59:55à violer
00:59:56et regarder
00:59:57on pourrait répondre à ça
00:59:58en disant non
00:59:59de liens familiaux
01:00:00pas
01:00:01cette personne
01:00:02l'a aimé
01:00:03à un moment donné
01:00:04avec l'imam EQTF
01:00:05rappelez-vous
01:00:06il avait quand même
01:00:07des enfants
01:00:08et tout ça
01:00:09et finalement
01:00:10oui il est accusé
01:00:11donc quand on met
01:00:12les moyens
01:00:13quand on dit
01:00:14c'est qu'on peut le faire
01:00:15on peut le faire
01:00:16allez autre sujet
01:00:17il y a longtemps
01:00:18qu'on n'en avait pas parlé
01:00:19encore
01:00:20un refus d'obtempérer
01:00:21je vais vous amener
01:00:22du côté de Nice
01:00:23avec un policier
01:00:24particulièrement choqué
01:00:25après ce refus
01:00:26d'obtempérer
01:00:27ça s'est produit
01:00:28sur la promenade
01:00:29des Anglais
01:00:30ça s'est passé vendredi soir
01:00:31et là aussi
01:00:32on parlait de quoi ?
01:00:33du laxisme
01:00:34de la justice
01:00:35alors écoutez bien
01:00:36le cocktail
01:00:37un homme
01:00:38sous bracelet électronique
01:00:39a percuté un agent
01:00:40à 119 km heure
01:00:41sur la promenade
01:00:42des Anglais
01:00:43je crois que la limitation
01:00:44doit être à 50
01:00:45voire 30
01:00:46je crois que c'est 50
01:00:47et en plus
01:00:48pour être complet
01:00:49il n'avait
01:00:50ni permis
01:00:51ni assurance
01:00:52et évidemment
01:00:53pour terminer le cocktail
01:00:54il était sous l'emprise
01:00:55de drogue
01:00:56et d'alcool
01:00:58il avait un téléphone portable
01:00:59à main
01:01:00voilà
01:01:01Florian Doré
01:01:02et Inès Alikan
01:01:03nous racontent tout cela
01:01:05c'est lors d'un contrôle routier
01:01:06vendredi soir
01:01:07sur la promenade
01:01:08des Anglais
01:01:09à Nice
01:01:10qu'un véhicule percute
01:01:11un policier municipal
01:01:12le chauffard en infraction
01:01:13roulait à 119 km heure
01:01:15au lieu de 50 km heure
01:01:17sur son compte X
01:01:18le maire de Nice
01:01:19Christian Estrosi
01:01:20a déclaré
01:01:21le conducteur
01:01:22sans permis
01:01:23ni assurance
01:01:24sous l'emprise de drogue
01:01:25téléphone à la main
01:01:26et portant un bracelet électronique
01:01:27a refusé d'optempérer
01:01:29j'attends des sanctions exemplaires
01:01:31vis-à-vis de cet individu
01:01:32irresponsable
01:01:33et inconscient
01:01:34l'opération de contrôle de vitesse
01:01:35visait à prévenir
01:01:36les comportements dangereux
01:01:38sur cet axe de la ville
01:01:39les collègues motards
01:01:40se sont portés
01:01:41à la hauteur
01:01:42du véhicule
01:01:43ils ont intimé l'ordre
01:01:44à plusieurs reprises
01:01:46par geste
01:01:47et par signaux sonores et lumineux
01:01:49de stopper sa progression
01:01:51ce qu'il a refusé de faire
01:01:53il les a regardés clairement
01:01:55ils ont vu clairement
01:01:56qu'il avait compris
01:01:57les intentions
01:01:58des collègues
01:01:59et il a continué
01:02:00sa progression
01:02:01et celui-ci
01:02:02a préféré
01:02:04aller percuter
01:02:05la moto du collègue
01:02:06qui a grimpé
01:02:08sur un trottoir
01:02:09et qui a fini sa course
01:02:10dans un palmier
01:02:11chaque jour
01:02:12ce sont 70 cas
01:02:13de refus d'optempérer
01:02:14qui sont recensés
01:02:15si l'agent de police
01:02:16n'a pas été blessé
01:02:17il reste néanmoins
01:02:18très choqué
01:02:19par l'incident
01:02:20selon le président
01:02:21de la fédération nationale
01:02:22des policiers municipaux
01:02:23de France
01:02:24le chauffard lui
01:02:25a été intercepté
01:02:26et placé
01:02:27en garde à vue
01:02:28je vous propose
01:02:29d'écouter
01:02:30Laurent Alcaraz
01:02:31département
01:02:32alias Alpes
01:02:33Maritimes
01:02:34qui était l'invité
01:02:35de Mickaël Dos Santos
01:02:36ce matin
01:02:37dans la matinale
01:02:38si on appliquait
01:02:39déjà
01:02:40des peines
01:02:41exemplaires
01:02:42je pense que
01:02:43ça parviendrait
01:02:44déjà à en dissuader
01:02:45une grosse partie
01:02:46alors visiblement
01:02:47qu'on soit pour
01:02:48Vénissieux ou Nice
01:02:49on peut très bien entendre
01:02:50que ce sont des
01:02:51multirécidivistes
01:02:52la finalité
01:02:53de pouvoir
01:02:54comme on dit chez nous
01:02:55se payer du flic
01:02:56donc à l'atteindre
01:02:57à sa vie
01:02:58c'est très simple
01:02:59c'est un refus
01:03:00d'obtempérer
01:03:01toutes les 17-20 minutes
01:03:02en France
01:03:03par jour
01:03:04voilà
01:03:05c'est incroyable
01:03:06c'est incroyable
01:03:07de voir
01:03:08le
01:03:09la fréquence
01:03:10en fait
01:03:11des refus
01:03:12d'obtempérer
01:03:13ça fait froid
01:03:14dans le dos
01:03:15ça fait froid
01:03:16dans le dos
01:03:17ça dit beaucoup
01:03:18du respect
01:03:19oui
01:03:20il n'y a plus de respect
01:03:21bien sûr
01:03:22il y a des conditions
01:03:23dans lesquelles
01:03:24effectivement
01:03:25cette personne
01:03:26se disait qu'il pouvait
01:03:27être au volant
01:03:28d'une voiture
01:03:29c'est-à-dire que
01:03:30non seulement
01:03:31il y a l'acte
01:03:32anti-autoritaire
01:03:33du refus
01:03:34d'obtempérer
01:03:35lui-même
01:03:36mais il y a
01:03:37en parallèle
01:03:38à prendre en compte
01:03:39comme un élément
01:03:40de cartographie
01:03:41finalement
01:03:42de ce qu'est
01:03:43notre société
01:03:44aujourd'hui
01:03:45de se dire
01:03:46que vous pouvez monter
01:03:47au volant
01:03:48de votre voiture
01:03:49sans assurance
01:03:50avec
01:04:22le casse-prison
01:04:23quand même
01:04:24c'est parce que
01:04:25quand on regarde ça
01:04:26et la multiplication
01:04:27de ce type
01:04:28d'événements
01:04:29on parle des refus
01:04:30d'obtempérer
01:04:31mais il y a plein
01:04:32d'autres choses
01:04:33on se dit effectivement
01:04:34dans la
01:04:35si vous voulez
01:04:36l'espèce de continuité
01:04:37quelle a été la faille
01:04:38les failles originelles
01:04:39de tout ça
01:04:40et comment se fait-il
01:04:41que ça n'a pas été
01:04:42arrêté à temps
01:04:43parler de ce cocktail
01:04:44explosif
01:04:45la personne a
01:04:46ce bracelet
01:04:47déjà électronique
01:04:48il ne veut pas
01:04:49il fonce
01:04:50et ça fait
01:04:51que l'éducation
01:04:52en termes de respect
01:04:53en termes de civilisation
01:04:54d'être capable justement
01:04:55de faire civilisation
01:04:56avec ses pairs
01:04:57je trouve qu'il y a
01:04:58quelque chose
01:04:59qui a été rompu
01:05:00au fil des années
01:05:02et on se demande
01:05:03comment on va réparer
01:05:04un petit peu
01:05:05ce tissu social
01:05:06et comment on peut
01:05:07briser ces fameux
01:05:08chaînes là
01:05:09comme les élections
01:05:10casse-prison
01:05:11oui mais
01:05:12casse-prison
01:05:13c'est dès le départ
01:05:14en fait qu'il faut agir
01:05:15quand on parle
01:05:16de la question
01:05:17de la délinquance
01:05:18par exemple
01:05:19on a
01:05:20cet individu
01:05:21mais quand on regarde
01:05:22des jeunes
01:05:23qui sont déjà pris
01:05:24dans des actes
01:05:25des délits
01:05:26toutes sortes de choses
01:05:27qu'on ne sait pas
01:05:28exactement
01:05:29quoi faire avec
01:05:30on les retrouve
01:05:31des fois
01:05:32quelques années plus tard
01:05:33encore une fois
01:05:34avec d'autres délits
01:05:35on voit des personnes
01:05:36qui se retrouvent
01:05:37multi-récidivistes
01:05:38il y a quelque chose
01:05:39d'une réponse pénale
01:05:40qui ne va pas
01:05:41il y a quelque chose
01:05:42à la base
01:05:43en termes d'éducation
01:05:44de transmission
01:05:45qui a été rompu
01:05:46donc il y a
01:05:47je pense que le problème
01:05:48est très profond
01:05:49très profond
01:05:50malheureusement
01:05:51Naïma
01:05:52combien de refus
01:05:53de tempérer
01:05:54avons-nous commenté
01:05:55ensemble ?
01:05:56Oui mais
01:05:57de toute façon
01:05:58c'est complètement banalisé
01:05:59parce qu'encore une fois
01:06:00l'absence
01:06:01de réponse
01:06:02ferme
01:06:03qu'est-ce que je risque
01:06:04à aller foncer
01:06:05sur un policier ?
01:06:06On a eu plein
01:06:07de cas
01:06:08où certains
01:06:09ont eu une semaine
01:06:10de tige
01:06:11travail d'intérêt général
01:06:12lol excusez-moi
01:06:13non mais
01:06:14c'est ça la réalité
01:06:15c'est-à-dire
01:06:16et pourquoi
01:06:17je ne veux pas
01:06:18recommencer
01:06:19vous voyez
01:06:20un état de
01:06:21une civilisation
01:06:22elle pose
01:06:23encore une fois
01:06:24sur un état de droit
01:06:25fort
01:06:26qui pose un cadre
01:06:27à tous les citoyens
01:06:28le bien
01:06:29le mal
01:06:30tu casses
01:06:31tu répares
01:06:32tu voles
01:06:33tu rembourses
01:06:34etc.
01:06:35c'est pas possible
01:06:36sinon
01:06:37et depuis des décennies
01:06:38en fait on a laissé
01:06:39par un misérabilisme social
01:06:40par un
01:06:41le déni
01:06:42de réalité
01:06:43cette espèce
01:06:44d'excuse
01:06:45on a vu
01:06:46justement
01:06:47le bilan
01:06:48de la délinquance
01:06:49des mineurs
01:06:50qui est deux fois supérieure
01:06:51à celui des majeurs
01:06:52mais vous vous rendez compte
01:06:53c'est-à-dire
01:06:54qu'on s'est laissé déborder
01:06:55par nos enfants
01:06:56faute de réponse
01:06:57encore une fois
01:06:58moi je regrette
01:06:59on aura beau
01:07:00tourner en rond
01:07:01à un moment
01:07:02les politiques
01:07:03doivent faire
01:07:04depuis une quarantaine
01:07:05cinquantaine d'années
01:07:06leur mea culpa
01:07:07aujourd'hui
01:07:08où nos policiers
01:07:09qui ont pour mandat
01:07:10notre sécurité
01:07:11notre protection
01:07:12et bien
01:07:13on peut
01:07:14s'attaquer eux
01:07:15on peut
01:07:16leur cracher dessus
01:07:17on peut
01:07:18les agresser
01:07:19sans peu risquer
01:07:20et quand à un moment
01:07:21on demande
01:07:22à nos politiques
01:07:23de voter
01:07:24une loi
01:07:25avec des peines planchées
01:07:26et bien
01:07:27c'est non
01:07:28ça a été refusé
01:07:29je vous rappelle encore une fois
01:07:30Naïma Moutchou
01:07:31qui avait proposé
01:07:32des mesures
01:07:33donc voilà
01:07:34notre société
01:07:35comme vous l'avez dit
01:07:36mesdames
01:07:37elle est à l'image
01:07:38aussi
01:07:39malheureusement
01:07:40des politiques
01:07:41qui ont pensé
01:07:42aujourd'hui
01:07:43on peut piétiner
01:07:44on peut humilier la France
01:07:45notamment avec ses influenceurs
01:07:46et même pas mal
01:07:47quand vous voyez que
01:07:48notamment
01:07:49je reviens sur cet OQTF
01:07:50et cet influenceur
01:07:51et d'autres
01:07:52ils commettent
01:07:53cette apologie
01:07:54du terrorisme
01:07:55avec nos déniés
01:07:56parce qu'en attendant
01:07:57ils sont pris en charge
01:07:58par les français
01:07:59on marque une nouvelle pause
01:08:00dans ce mini-news
01:08:01week-end
01:08:02on se retrouve dans
01:08:03quelques instants
01:08:04on va vous raconter
01:08:05une histoire
01:08:06moi qui m'a touché
01:08:07c'est un père
01:08:08un père de famille
01:08:09qui n'a pas vu ses filles
01:08:10depuis neuf mois
01:08:11et qui est en train
01:08:12d'écrire
01:08:13un livre
01:08:14depuis neuf mois
01:08:15franco-américaine
01:08:16qui a été emmené
01:08:17aux Etats-Unis
01:08:18par leur mère
01:08:19qui en en a
01:08:20pourtant pas la garde
01:08:21on raconte tout cela
01:08:22on parlera
01:08:23de ce voyage
01:08:24de Marine Le Pen
01:08:25à Mayotte
01:08:26où elle est attendue
01:08:27elle est un peu
01:08:28en terrain conquis
01:08:29parce qu'elle a fait
01:08:30quasiment 59% des voix
01:08:31au second tour
01:08:32de la présidentielle
01:08:33et on parlera
01:08:34également
01:08:35des personnalités
01:08:36de l'AG
01:08:37de l'AG
01:08:38de l'année
01:08:39de l'année
01:08:40de l'année
01:08:41ma langue a fourché
01:08:42plutôt côté people
01:08:43parce qu'on a parlé politique
01:08:44on parlera du côté people
01:08:45pour terminer
01:08:46je sais pas
01:08:47je vais vérifier
01:08:48pas encore
01:08:49pas encore
01:08:50mais ça ne saurait tarder
01:08:51Naïma Fadel
01:08:52allez à tout de suite
01:08:53on se retrouve
01:08:54dans quelques instants
01:08:5512h30
01:08:56en ce dimanche
01:08:57bon appétit
01:08:58si vous êtes à la table
01:08:59en train de nous regarder
01:09:00c'est la dernière ligne droite
01:09:01pour votre Midi News Weekend
01:09:02je vous présente
01:09:03notre équipe du dimanche
01:09:04dans quelques instants
01:09:05mais elle est bien là
01:09:06Barbara Durand
01:09:07pour faire un nouveau tour
01:09:08de l'information
01:09:09Barbara
01:09:10et à la ligne de l'actualité
01:09:11Valse s'est confié
01:09:12dans un entretien exclusif
01:09:13au JDD
01:09:14face aux critiques
01:09:15sur les moyens déployés
01:09:16sur l'archipel
01:09:17il répond
01:09:18je ne laisserai pas dire
01:09:19que l'état n'a pas été
01:09:20au rendez-vous
01:09:21et concernant
01:09:22l'arrivée de migrants
01:09:23le ministre des Outre-mer
01:09:24l'affirme
01:09:25les forces de sécurité
01:09:26ont permis d'interpeller
01:09:27près de 200 étrangers
01:09:28en situation irrégulière
01:09:29et beaucoup d'éloignements
01:09:30ont été réalisés
01:09:31fin de citation
01:09:32en Angleterre
01:09:33de fortes chutes de neige
01:09:34perturbent les transports
01:09:35à travers tout le pays
01:09:36les aéroports
01:09:37les transports
01:09:38les transports
01:09:39les transports
01:09:40de Manchester
01:09:42et Liverpool
01:09:43ont fermé leurs pistes
01:09:44la neige
01:09:45affecte aussi
01:09:46le trafic sur les routes
01:09:47et au moins
01:09:48une ligne de train
01:09:49dans la région de Leeds
01:09:50a été interrompue
01:09:51L'électricité
01:09:52manque dans
01:09:53plusieurs foyers
01:09:54à travers l'Angleterre
01:09:55mais aussi
01:09:56au Pays de Galles
01:09:57la situation
01:09:58devrait s'améliorer
01:09:59dans la journée
01:10:00Enfin
01:10:01à l'occasion
01:10:02de la traditionnelle
01:10:03vente aux enchères
01:10:04de thon
01:10:05du nouvel an
01:10:06à Tokyo
01:10:07un than rouge
01:10:08s'est vendu
01:10:09Record son poids, 276 kilos, son propriétaire, le prestigieux restaurateur de sushis Onodera Group, étoilé par le guide Michelin.
01:10:19Ça en fait, des sushis, hein ?
01:10:20Ah oui, il en fait des sushis, c'est le moins qu'on puisse dire. Il y a de quoi faire, hein.
01:10:24Vous avez vu, Elodie Hichal était émue par ces images d'Angleterre sous la neige, ça lui fait plaisir.
01:10:28Son cœur balance un peu pour... On peut le dire ?
01:10:32Oui, tout à fait. Mais je reste fidèle à ces news.
01:10:34C'est ça, très bien.
01:10:35C'est beau.
01:10:36Merci Elodie.
01:10:37Je vous en prie.
01:10:38Elodie est avec nous, évidemment.
01:10:40Naïma Mfadal est avec nous, Alexia Germain est avec nous, Karim Aoué qui est avec nous.
01:10:44Et Barbara, vous restez avec nous.
01:10:46On va commencer par une histoire qui nous a touchés au sein de la rédaction de ces news.
01:10:51C'est un témoignage, celui d'Arnaud.
01:10:54Je vous raconte l'histoire très rapidement d'Arnaud.
01:10:56C'est un père de famille qui n'a pas vu ses deux filles depuis neuf mois.
01:10:59Elles sont franco-américaines.
01:11:01Elles ont été emmenées aux Etats-Unis par leur mère et pourtant, leur mère n'en a pas la garde.
01:11:06Leur père a entamé une grève de la faim pour se faire entendre.
01:11:09Reportage Jean-Laurent Constantini, Isabelle Piboulot.
01:11:16Des visages souriants placardés sur des bancs devant l'ambassade des Etats-Unis en France.
01:11:21Voilà neuf mois qu'Arnaud Paris se bat pour revoir ses enfants
01:11:24qui lui ont été arrachés par leur propre mère lors de vacances scolaires.
01:11:27Direction l'Oregon d'où elle est originaire.
01:11:30Depuis avril 2023, j'avais eu la garde exclusive par une décision française.
01:11:34Il y avait aussi une interdiction de sortie du territoire
01:11:37qui faisait qu'elles ne pouvaient pas sortir de France
01:11:41et que leur mère, quand elle venait les voir,
01:11:43devait absolument rester dans le territoire français
01:11:46pendant ses droits de visite, pendant les vacances.
01:11:48Il y a une instruction en cours qui prouve qu'elle est passée par l'Espagne et le Maroc
01:11:52et qu'elle a donc fait un passage clandestin pour sortir de l'Europe par l'Espagne.
01:11:56Les fillettes de 9 ans étaient à l'époque scolarisées en CM1.
01:12:00Arnaud dénonce un équilibre brisé
01:12:02et un acte criminel commis sur le sol français avec le soutien des Etats-Unis.
01:12:06Merci madame, c'est gentil.
01:12:07Désemparé, il a entamé une grève de la faim depuis une dizaine de jours.
01:12:11Cette grève de la faim, ce n'est pas un suicide,
01:12:14c'est quelque chose que je fais de manière médicalisée,
01:12:16c'est-à-dire que je prends ma tension tous les matins,
01:12:18je suis ma perte de poids.
01:12:20C'est très dur à vivre, je suis dans un état comme jamais j'ai été de toute ma vie,
01:12:25mais je le fais pour mes filles.
01:12:26Arnaud est déterminé à poursuivre son combat
01:12:28jusqu'à l'obtention d'un appel en visioconférence avec ses filles.
01:12:32Selon lui, sans réponse pour faire appliquer le droit français,
01:12:35un mandat d'arrêt international pourrait être émis contre la mère des jumelles,
01:12:39voire contre des juges américains.
01:12:42Je commence avec vous Alexa Germont en tant qu'avocate
01:12:46sur cette affaire, sur cette histoire et ce témoignage.
01:12:48Écoutez, ce qui est terrible, c'est qu'en fait quand tout va bien
01:12:53et que vous vous aimez
01:12:54et que vous avez des parcours multinationaux,
01:13:00on ne pense pas au fait que ça puisse malheureusement mal tourner
01:13:05dans tous les couples.
01:13:06Mais c'est vrai que quand vous avez des nationalités différentes,
01:13:09ça pose des difficultés souvent, notamment pour les gardes d'enfants.
01:13:16Déjà pour le bien-être des enfants, arriver de toute façon à avoir un équilibre
01:13:21quand vous avez des parents qui n'habitent pas au même endroit,
01:13:24il n'y a pas besoin d'ailleurs d'être dans d'autres pays
01:13:27quand vous avez déjà le nord et le sud de la France,
01:13:29c'est très compliqué pour les enfants.
01:13:30Et là, vous vous retrouvez dans une situation où sciemment,
01:13:33vous avez un des deux, en l'occurrence ici la mère,
01:13:37qui extrait les enfants manifestement avec une volonté réelle d'organisation
01:13:46de soustraire les enfants à un jugement français.
01:13:52Bon, après chacun réagit comme il pense devoir réagir,
01:13:57c'est-à-dire notamment avec grève de la faim, pas grève de la faim,
01:14:01en tout cas ce qu'il faut, c'est effectivement arriver à mettre devant le fait accompli
01:14:08et également les autorités, puisque ce n'est pas anecdotique,
01:14:11c'est dans les Jardins Marigny, face à l'ambassade des Etats-Unis,
01:14:19pour qu'il y ait une prise de conscience aussi,
01:14:21parce que dans ces dossiers-là, pour que ça puisse avancer,
01:14:24il faut également qu'il y ait une interpellation politique,
01:14:29puisque ça dépend également aussi des pays qui sont en face
01:14:33et des conventions internationales qui sont signées entre les deux.
01:14:39– Maïma, Maïma Fadel.
01:14:40– Vous dites ce que je suis étonnée, parce que j'ai cru,
01:14:43je croyais qu'entre la France et les Etats-Unis,
01:14:47il y avait effectivement des conventions qui étaient signées
01:14:51afin de permettre que la loi, que ce soit la loi au niveau des Etats-Unis
01:14:55ou ici, soit appliquée et que ce qui est rendu en termes de justice française
01:15:04soit reconnu au niveau international, donc là je suis étonnée.
01:15:09Mais ce que ça révèle aussi, c'est ce fameux espace Schengen,
01:15:12vous voyez, parce qu'en fait si j'ai bien compris ce que disait ce père de famille,
01:15:16c'est que l'espace Schengen a permis qu'elle puisse les sortir
01:15:20et comme il n'y a pas vraiment de, comment dirais-je,
01:15:24de communication entre les différentes…
01:15:28parce qu'on pourrait dire que dans l'espace Schengen,
01:15:30vous avez une communication forte pour pouvoir dire,
01:15:35écoutez, telle personne, attention, ne peut pas sortir avec des enfants,
01:15:39en tout cas peut-être un logiciel commun qui puisse montrer
01:15:42au moment de passage de l'Espagne au Maroc,
01:15:47les Espagnols puissent dire, attention, là,
01:15:50ces enfants n'ont pas le droit de sortir avec leur mère,
01:15:53il n'y a pas d'autorisation du papa.
01:15:55Et même au niveau du Maroc, on pourrait penser, puisque ça arrive,
01:15:58que les Marocains, quand la maman rentre avec les enfants,
01:16:01lui disent, mais vous n'avez pas l'autorisation du papa.
01:16:04Donc on voit bien qu'il y a une faille aussi au niveau de l'espace Schengen
01:16:08parce que ça permet la circulation et la circulation effectivement,
01:16:13en termes même de non-droit…
01:16:15En fait, c'est plus la frontière américaine
01:16:18parce que quand vous allez aux États-Unis, c'est extrêmement contrôlé.
01:16:20C'est au moment-là qu'on se dit s'il y a une notice ou quelque chose,
01:16:25une indication en lien avec justement les enfants,
01:16:29c'est plutôt là qu'on aurait pu voir quelque chose
01:16:32parce qu'effectivement, l'espace Schengen, c'est vraiment libre,
01:16:36« free pass » comme dirait justement les Américains,
01:16:39vous avez le champ libre pour passer.
01:16:41Et c'est tout aussi la question, dépendamment des pays,
01:16:44il y a des pays où c'est beaucoup plus facile,
01:16:45d'où l'étonnement par rapport aux États-Unis.
01:16:48Après, vous avez raison Karima,
01:16:51parce que par rapport à cette votre réflexion que je trouve pertinente,
01:16:55est-ce que pour le coup, elle est retournée aux États-Unis?
01:16:57Oui, ça c'est…
01:16:57Ce n'est pas dit.
01:16:58Mais c'est ça, c'est l'autre question.
01:16:59Exactement.
01:17:00Mais donc, ce que je voulais dire aussi, c'est que dépendamment des pays,
01:17:04on voit quand même que cette communication, ça peut passer,
01:17:07d'autres pays, c'est plus compliqué
01:17:08et aussi, s'il y a une sorte de préscience sur certaines lois dans certains cas,
01:17:13est-ce que finalement, des jugements vont être considérés comme valides,
01:17:17d'autres invalides, il y a tout cet enjeu-là,
01:17:20peut-être que dans votre cas, vous voyez aussi.
01:17:22Et le règlement aussi, et la façon dont les autorisations de sortie du territoire
01:17:26sont gérées déjà en France,
01:17:30puisqu'on sait qu'il peut y avoir, dans le cadre des jugements évidemment,
01:17:35des interdictions de sortie du territoire,
01:17:37et de quelle façon, de façon opérationnelle, c'est géré et c'est tracé.
01:17:42Et c'est fou de voir quand même dans des cas comme ça,
01:17:44souvent, effectivement, les choses bougent davantage
01:17:47quand le cas devient médiatisé.
01:17:48Oui, c'est pour ça qu'on en parle aussi, ça nous a touchés.
01:17:52Il y a une accélération de tout ça, on peut imaginer le traumatisme
01:17:55autant pour les enfants que le père,
01:17:57la situation familiale qui est très compliquée,
01:17:59tant que les enfants soient en sécurité,
01:18:02c'est ça le plus important en ce moment.
01:18:04Allez, Élodie Huchard est avec nous,
01:18:06il y a deux actualités importantes aujourd'hui,
01:18:09on en a déjà parlé sur les agriculteurs,
01:18:11qui doivent débarquer à Paris assez savant sous peu,
01:18:16et puis l'autre fait d'actualité aussi,
01:18:18c'est ce déplacement de Marine Le Pen à Mayotte,
01:18:21elle va arriver aux alentours de 13-14 heures,
01:18:24donc on vivra cela dans 180 minutes Info cette après-midi sur CNews.
01:18:28C'est quoi les enjeux pour Marine Le Pen, Élodie Huchard ?
01:18:32Elle est très populaire, on rappelle ses scores aux dernières élections,
01:18:36c'était important.
01:18:37Oui, d'abord Marine Le Pen, elle arrive en terrain conquis,
01:18:40puisqu'au premier tour de l'élection présidentielle,
01:18:44Marine Le Pen avait recueilli 43% des voix au premier tour
01:18:47et 59,1% des suffrages au second.
01:18:50Lors des élections législatives, elle a réussi à récupérer,
01:18:52il y a deux circonscriptions à Mayotte,
01:18:54l'une des deux est revenue au Rassemblement national,
01:18:57donc évidemment, elle est sur un département qui lui est plutôt favorable.
01:19:01Ensuite, quand on voit les problématiques qui agitent aujourd'hui Mayotte,
01:19:04comme celle de l'immigration,
01:19:05la lutte contre l'immigration clandestine illégale,
01:19:08évidemment, une fois de plus, Marine Le Pen est en terrain conquis,
01:19:10puisqu'elle a des solutions à apporter,
01:19:12elle n'a jamais varié là-dessus.
01:19:14Si on l'interroge, par exemple, sur la réforme du droit du sol,
01:19:16il est évident qu'elle y est favorable.
01:19:18Alors après, en ce qui concerne le déplacement,
01:19:20on sait déjà qu'elle va parler notamment et rencontrer la sécurité civile.
01:19:24On rappelle, ce sont tous ceux qui ont œuvré dès les premiers jours
01:19:26à la fois pour tenter de déblayer, de sauver des personnes,
01:19:29de mettre en place des circuits d'eau, d'alimentation, de nourriture, etc.
01:19:33Et évidemment, elle va aller à la rencontre aussi des Mahorais.
01:19:36Le but est toujours compliqué sur ses visites,
01:19:38parce qu'une parole politique, c'est important.
01:19:40Il ne faut pas non plus gêner la reconstruction.
01:19:42Donc, il y a une partie du programme qui est un petit peu malléable
01:19:44en fonction de comment les choses se dérouleront.
01:19:47Et Thomas Ménager, député Rassemblement national,
01:19:49disait que le but, c'était aussi de mettre la pression sur le gouvernement.
01:19:52On sait que Marine Le Pen a déjà dit que ce qu'avait présenté François Bayrou
01:19:56allait plutôt dans le bon sens, à la fois à court terme,
01:19:58évidemment, la reconstruction, personne ne vous dira que ça va dans le mauvais sens,
01:20:02et sur le plus long terme, puisque François Bayrou, Premier ministre,
01:20:04a tout de suite dit qu'il ne fallait plus que Mayotte soit constituée de bidonville
01:20:08et qu'il fallait lutter contre l'immigration clandestine et illégale.
01:20:12Elle va donc jouer son rôle d'opposant,
01:20:14mais on imagine qu'elle va se tenir assez loin des polémiques.
01:20:17Le but pour elle aussi, pour se crédibiliser et se poser un petit peu en présidentiable,
01:20:22il faut qu'elle montre qu'elle est à l'écoute de la colère, de l'émotion des Mahorais,
01:20:26sans pour autant aller trop dans la petite phrase et la polémique,
01:20:28ce qu'elle sait d'ailleurs plutôt bien faire lors des bains de foule.
01:20:31On voit plutôt Marine Le Pen qui écoute,
01:20:33mais qui évite de distribuer trop les coups,
01:20:35parce que justement, c'est le moment de l'émotion.
01:20:36Et on suivra ça cet après-midi, évidemment.
01:20:38Un mot sur cette visite, Alexia ?
01:20:42De toute façon, aujourd'hui, elle ne peut pas se permettre d'aller à contre-courant.
01:20:46Donc, c'est très bien expliqué, il faut qu'elle l'accompagne,
01:20:51qu'elle puisse jouer son rôle d'opposante en apportant des solutions peut-être différentes,
01:20:57si elle en a, on verra.
01:21:02En tout cas, là, elle est aussi dans une logique où elle est obligée d'aller à la source.
01:21:07On sait que c'est un territoire électoral très important pour elle,
01:21:09sur lequel elle a fait une percée très remarquable sur la dernière présidentielle,
01:21:16puisqu'elle est arrivée à 59%.
01:21:19Donc, elle va aussi à un endroit qu'elle connaît bien.
01:21:24On t'a raconté qu'il disait, elle a dit.
01:21:26Elle a des attaches.
01:21:27Et n'oublions pas, rappelons quand même,
01:21:29qu'au moment des Européennes, elle est allée soutenir la liste de Jordane Bardella,
01:21:35Aïmayotte aussi, et ils n'ont pas été si nombreux que cela à le faire.
01:21:41Donc, elle est dans une logique, là, très politique,
01:21:45en essayant de s'institutionnaliser aussi,
01:21:49puisque vous le voyez, le fait de rencontrer la sécurité civile,
01:21:53c'est quelque part aussi essayer de miroiriser un déplacement
01:21:58un peu dans la même touche de ses voeux,
01:22:00où elle a essayé de s'institutionnaliser avec un décor de pacotille.
01:22:04Un décor qui faisait un peu penser à l'Élysée,
01:22:06avec les dorures de l'Élysée.
01:22:07Ce que j'appelle quand même le décor de pacotille,
01:22:10parce qu'on voyait bien que c'était quelque chose qui était plaqué.
01:22:15Mais elle essaye d'avoir,
01:22:16c'est très important dans les déplacements en termes de symbolique aussi,
01:22:20d'avoir un déplacement qui la positionne de façon institutionnelle
01:22:25avec un certain nombre d'interlocuteurs sur place,
01:22:29comme si elle était en déplacement, quelque part, officiel.
01:22:34Allez, on va terminer, il nous reste 5 minutes
01:22:36par le top 50 des personnalités préférées des Français.
01:22:41Marine Le Pen, on l'évoquait tout à l'heure,
01:22:43avec vous, Élodie, faire un bond, puisqu'elle est à la 11ème place.
01:22:47C'est la première femme dans ce classement des top 50.
01:22:49Tout à l'heure, on a évoqué le top 50 des...
01:22:54Enfin, pas le top 50, le top combien ?
01:22:55C'est le top 25 des politiques.
01:22:59Là, c'est le top 50 en tête.
01:23:01Et je vais vous faire réagir là-dessus.
01:23:03On va terminer par une note un petit peu plus légère.
01:23:05Donc, Jean-Jacques Goldman, Omar Sy, Teddy Riner,
01:23:08Florent Pagny, Léon Marchand, Soprano, Thomas Pesquet,
01:23:11Antoine Dupont, Francis Cabrel et Jordan Bardel en 10ème position.
01:23:16Je m'arrête là.
01:23:17Si vous voulez tout savoir,
01:23:18vous achetez le journal du dimanche et vous regardez, vous analysez.
01:23:21On vous a posé des questions sur ce classement
01:23:23et je vous fais réagir.
01:23:24Petit côté people pour terminer ce mini-news en douceur.
01:23:28Victor Mbanyama dans le top 10, ça c'est sûr et certain.
01:23:32Jean-Jacques Goldman, moi, ça ne me parle pas vraiment.
01:23:34Ce n'est pas vraiment ma génération,
01:23:35mais je peux comprendre que si on prend tous les Français en général,
01:23:40il doit avoir une cote de popularité assez haute encore.
01:23:42En français, Goldman.
01:23:44C'est Goldman ?
01:23:45Ouais.
01:23:46C'est effectivement Goldman.
01:23:47Oui, je le connais très bien et tous les ans, je suis ravie que ce soit lui.
01:23:51Gisèle Pellicot.
01:23:53En préféré, ce n'est pas forcément ma personnalité préférée,
01:23:55mais elle a mérité une audience.
01:23:56Il ne me semble pas qu'on ait eu une grosse actualité de Jean-Jacques Goldman.
01:23:59Après, de mémoire, il a toujours été assez présent dans ce classement.
01:24:05Et peut-être que vu qu'il n'y a pas eu de personnes qui ont explosé cette année,
01:24:12peut-être à part quelques sportives,
01:24:13c'est normal qu'il soit présent encore une fois dans le classement.
01:24:17Alors, c'est ça qui est incroyable.
01:24:19Quand on était en CG, il y a toute une génération qui n'a pas connu
01:24:21Jean-Jacques Goldman, chanteur, et il est toujours premier.
01:24:25Mais il y a des supers succès, comme des succès aussi de Céline Dion.
01:24:29Il y a même encore des chansons qui continuent.
01:24:31Sauf qu'on la voit encore chanter, etc.
01:24:33On ne sait pas forcément que c'est lui qui les a écrites.
01:24:37Il y a les chansons de Céline Dion.
01:24:38Non, mais elle chante encore.
01:24:39Enfin, elle chante.
01:24:40On l'a vu pour les JO, mais Jean-Jacques Goldman, il a disparu, c'est vrai.
01:24:44Non, mais on l'écoute souvent sur...
01:24:46Oui, mais il y a une génération.
01:24:48On ne sait pas qui c'est.
01:24:49Oui, il y a un écart de toute façon.
01:24:52Vous auriez mis qui, tiens, un petit tour, je vais vous interroger.
01:24:55Élodie, on parle des Français, ne me mettez pas quelqu'un de la royauté
01:25:01ni quoi que ce soit anglaise, surtout pas.
01:25:03Ce que je trouve intéressant, là, ça en dit beaucoup,
01:25:06c'est la personnalité de Thomas Pesquet.
01:25:08Il est, Thomas, je vous ai dit, septième.
01:25:11Il a baissé, lui, il était troisième.
01:25:13C'est une personnalité remarquable, intéressante, qui se renouvelle
01:25:18avec des valeurs à la fois de patriotisme
01:25:23et en même temps d'ouverture aux autres.
01:25:26Et c'est étonnant, je trouve, qu'il ne soit pas plus haut
01:25:30parce qu'on sait...
01:25:31Ça a baissé, en fait.
01:25:32Ça a baissé.
01:25:33Il a baissé.
01:25:34Il a baissé.
01:25:35Voilà, et c'est étonnant parce que c'est quelqu'un
01:25:38qui, pourtant, a su beaucoup fédérer
01:25:40lorsque il a fait son retour vers l'armée.
01:25:45L'actualité passe vite, vous savez.
01:25:47Quand on voit Teddy Riner, bah oui, il est j'y aux.
01:25:50Allez, rapidement, parce qu'il nous reste deux minutes.
01:25:52Et Kylian Mbappé, c'est incroyable.
01:25:54Il a chuté énormément alors qu'il est...
01:25:56Il a eu des affaires.
01:25:58Il joue en Espagne, il a pris des prises de position parfois.
01:26:02Mais par contre, ce qui m'étonne vraiment, c'est Omar Sy.
01:26:05Parce que malgré ses prises de position,
01:26:07il a pris deux points.
01:26:09Moi, j'aurais pris Mickey.
01:26:11Thierry Cabane.
01:26:13Vous voulez revenir, vous, hein ?
01:26:15Vous voulez revenir à l'émission.
01:26:17Moi, j'aurais mis en deuxième.
01:26:19J'aurais mis Jean Dujardin avant vous.
01:26:21Je suis désolée.
01:26:22En deuxième position.
01:26:23Non, sérieusement, j'aurais mis en number one.
01:26:25Elodie, ne sortez pas, Prince.
01:26:27Non, number one, j'aurais mis vraiment quelqu'un
01:26:29qui, depuis qu'il fait des émissions,
01:26:31c'est vraiment extrêmement intéressant.
01:26:33Je vous assure.
01:26:34Moi, j'apprends beaucoup.
01:26:35Je trouve ça extrêmement intéressant.
01:26:37Et je trouve qu'il contribue à l'appartenance commune.
01:26:41C'est Philippe de Villiers.
01:26:42Sincèrement.
01:26:43Philippe de Villiers, c'est...
01:26:45Philippe de Villiers, numéro 3 des politiques.
01:26:51Elodie, débrouillez-vous.
01:26:53Je termine avec vous.
01:26:54Parle de Prince.
01:26:56Non, je ne sais pas.
01:26:57Michel Drucker.
01:26:58Il y a des présentateurs.
01:26:59J'aurais mis Michel Drucker.
01:27:01Je n'ai pas vérifié.
01:27:03Est-ce qu'il est dans les...
01:27:04C'est un pan de liste sur la télé.
01:27:05Il connaît tout le monde.
01:27:06J'aurais mis Michel Drucker.
01:27:07Bon, très bien.
01:27:08Oui.
01:27:09Il y a encore un lien avec Céline Dion,
01:27:11parce que c'était le projet.
01:27:12J'ai essayé de mettre Céline Dion,
01:27:14mais ça ne marche pas.
01:27:15Non, ça ne marche pas.
01:27:16La carima, c'est la québécoise qui parle.
01:27:19Céline Dion, Céline Dion.
01:27:21C'est un peu français.
01:27:23Oui, un peu.
01:27:24C'est aussi comme ça.
01:27:25Les Québécois connaissent Michel Drucker.
01:27:28Ils connaissent Jean-Jacques Goldman aussi.
01:27:30Ce sont des personnalités aussi préférées des Français.
01:27:32Vous avez vu comment elle...
01:27:33Elle a raison, Carima.
01:27:35Bon, les amis, c'est la fin de cette émission.
01:27:38C'est un plaisir de partager
01:27:40ces deux heures d'information avec vous.
01:27:43Merci à l'équipe qui nous a entourées
01:27:45pour préparer cette émission.
01:27:47Leur para, Tara Souvet, d'ailleurs.
01:27:49Tara Souvet, si elle peut me dire
01:27:50à l'heuret avec qui elle serait
01:27:51sa personnalité préférée.
01:27:53J'attends sa réponse.
01:27:55Elle me dit tout sauf toi,
01:27:56donc ça me fait plaisir.
01:27:58Merci à Tana Le Pelletier.
01:27:59Amphilibourg est avec nous.
01:28:01Barbara Durand pour l'information.
01:28:03Merci à la programmation.
01:28:04Anthony Bossescama, Victoria Chetrit.
01:28:06Merci aux équipes en régie.
01:28:07François Lemoyne, réalisation.
01:28:09À la vidéo, c'était Hugo.
01:28:10Au son, c'était Nicolas.
01:28:11Vous pouvez reviser cette émission
01:28:12sur notre site cnews.fr.
01:28:14Tout de suite, c'est Enquête d'Esprit,
01:28:15Émilie Courbet et nous.
01:28:16On se retrouve.
01:28:17Vous serez là, Carima ?
01:28:18Absolument.
01:28:19Pour 180 minutes d'info au week-end.
01:28:20Élodie ?
01:28:21Aussi.
01:28:22On va suivre le voyage de Marine Le Pen à Mayotte.
01:28:25Merci et à tout à l'heure.
01:28:26Bye-bye.

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