Category
🗞
NewsTranscription
00:00Europe 1, la France bouge, la pépite.
00:03Sévrin, donc vous, vous avez créé Apneal en 2021, à Paris, vous aussi vous avez un parcours d'ingénieur.
00:11C'est ça, moi j'étais ingénieur et ensuite j'ai fait une école de commerce.
00:15École de commerce, vous vous êtes spécialisé très rapidement dans le digital, vous avez créé un projet d'entreprise,
00:22vous avez fait une espèce de réseau social interne pour les entreprises, une espèce de LinkedIn interne, c'est ça ?
00:27Tout à fait, à cette époque-là, on était au belbutiement des réseaux sociaux, etc.
00:32Et donc nous, on avait l'idée d'apporter la facilité des outils collaboratifs dans des grandes organisations.
00:38Et on a travaillé pour un certain nombre de laboratoires pharmaceutiques, mais aussi pour des startups,
00:43et on les accompagnait pour faire des sortes de LinkedIn, de Facebook en interne, en externe,
00:47de manière très agile et très connectée à leur métier.
00:49Entreprise que vous avez revendue, et puis vous êtes tourné vers cette histoire du sommeil,
00:58en rencontrant celui qui est devenu votre associé, Guillaume.
01:01Tout à fait, Guillaume Quatelain.
01:03Qui lui était à l'université de Paris, il travaillait sur tout ce qu'étaient les sciences de l'éveil et du sommeil.
01:09C'est ça, il travaillait sur l'évaluation du sommeil dans un cadre de recherche.
01:14Et alors ?
01:15Et donc en fait, on a vu qu'on était capable de mesurer le sommeil de manière assez précise,
01:21avec des capteurs aussi largement disponibles que les capteurs qui étaient embarqués dans les smartphones.
01:25Et c'est un peu de là qu'est né le projet.
01:27Au départ, il travaillait plutôt sur des matelas intelligents,
01:30la capacité à mesurer le sommeil à travers le matelas et en utilisant des smartphones.
01:37Et en fait, on s'est rendu compte qu'en rapprochant le smartphone du patient,
01:40on avait des informations qui étaient vraiment très intéressantes d'un point de vue médical,
01:43qu'il pouvait y avoir des usages qui aient vraiment d'impact.
01:46Et pourquoi l'apnée du sommeil ? Pourquoi ce thème en particulier, ce sujet ?
01:51Alors, l'apnée du sommeil, c'est une pathologie qui touche près d'un milliard de personnes dans le monde,
01:56et qui est aujourd'hui, dont le parcours de soins est assez complexe.
02:00Et en fait, la conséquence, c'est qu'il y a...
02:02Pourquoi c'est complexe ? Parce que c'est peu diagnostiqué ou trop tardivement diagnostiqué ?
02:06Alors, en effet, oui, il y a cette idée d'errance diagnostique, en fait,
02:11où on va avoir des patients qui vont finalement apprendre, accepter d'être fatigués au quotidien
02:16et trouver ça normal.
02:18Et ils vont attendre d'avoir malheureusement ce qu'on appelle des comorbidités,
02:22qui sont des pathologies qui sont déclenchées par l'apnée du sommeil.
02:25C'est quoi les comorbidités de l'apnée du sommeil ?
02:26Alors, elles sont nombreuses.
02:28Il va y avoir du diabète, de l'hypertension, de la rythmie cardiaque,
02:32la fibrillation auriculaire dont on parlait tout à l'heure.
02:35Mais c'est aussi des cancers.
02:37Ah, jusqu'à là.
02:38Ah oui, on va littéralement perdre des années d'espérance de vie, en fait,
02:41avec une apnée du sommeil qui n'est pas plus en charge.
02:44Donc, c'est comme ça que vous avez eu cette idée avec votre associé Guillaume pour créer Apneal.
02:48Vous allez pitcher Apneal pendant une minute et puis ensuite, on va se retrouver.
02:52Vous êtes prêts ?
02:53Très bien.
02:53C'est à vous, on vous écoute.
02:55Donc, comme je le disais, l'apnée du sommeil, c'est 900 millions de malades dans le monde
02:59et il y a un sous-diagnostic de plus de 80%
03:02qui est lié en fait à un parcours de soins complexe
03:05où il faut faire des examens qui ne sont pas forcément accessibles
03:08et qui demandent beaucoup de motivation aux patients.
03:11Donc, face à cet enjeu de santé publique,
03:13en fait, on s'appuie sur les smartphones
03:16et la possibilité d'avoir une application qui va mesurer le sommeil
03:20en simplement utilisant le smartphone.
03:24Et finalement, cette application va nous permettre de donner un diagnostic précis.
03:30Donc, on a pu valider cliniquement avec plus de 1000 patients
03:35qui ont dormi simultanément avec l'examen de référence de la polysomnographie
03:39et un smartphone.
03:40Et à l'occasion du CES, en fait, on a dévoilé pour la première fois
03:44une version bêta et invité les premiers utilisateurs.
03:48Merci pour votre pitch, Séverin Bénizry, fondateur d'Apneal.
03:52Comment ça s'est passé au CES ?
03:53Donc, vous avez pu tester cette nouvelle version auprès d'utilisateurs.
03:57Quels ont été les premiers retours clients ?
03:59Je pense que la problématique du sommeil, suite au Covid,
04:05suite à plein de choses, les gens prennent de plus en plus conscience
04:08de l'importance du sommeil et de ses conséquences sur la santé.
04:11Donc, en fait, on a des gens qui sont globalement intéressés
04:14et qui savent que c'est une vraie problématique
04:16et que ça a des vraies répercussions sur notre santé.
04:18Donc, à partir de là, en fait, nous, l'enjeu,
04:22c'est d'avoir un dispositif qui soit largement utilisable
04:26dans des parcours de soins et dont le corps médical va pouvoir s'emparer,
04:31en fait, en routine clinique.
04:33Donc, à partir de là, on a eu un certain nombre de médecins,
04:36d'hôpitaux, de professionnels de santé qui sont aussi
04:40sur toute la partie traitement prise en charge de l'Apneal Sommeil
04:43qui sont très intéressés par la capacité qu'on va avoir
04:46à accélérer le parcours de soins.
04:48Fabrice Marcella ?
04:49J'avais une question aussi sur le CES, c'est comment on fait le show
04:51lorsqu'on présente une application ?
04:53Parce que ce n'est pas évident, c'est-à-dire qu'autour de vous...
04:54Oui, ce n'est pas comme le PesPerson, le miroir...
04:56Oui, on a des objets, on a plein de choses.
04:58Et là, c'est une application au final,
05:00même qui a une très forte proposition de valeur, bien sûr,
05:02mais comment on se démarre ?
05:04Comment on explique comment ça marche ?
05:06C'est un très bon point.
05:07On a longuement réfléchi à quel était le plus efficace.
05:09C'était votre première fois à Las Vegas ?
05:11C'était notre première séance.
05:12On se prépare longtemps à l'avance, généralement, en plus, pour aller là-bas.
05:15Donc, pardon, vas-y, vas-y.
05:17Donc, du coup, ce qu'on a fait, c'est qu'on a mis en place un mannequin
05:21qui était en pyjama, littéralement,
05:25avec son petit bonnet de nuit très sympa,
05:27et qui avait un smartphone attaché à la poitrine.
05:31Vu que le principe de notre application,
05:35c'est d'être au plus proche du patient
05:37pour avoir les mouvements de sa respiration,
05:39les mouvements de la cage thoracique, son activité cardiaque,
05:41le son de sa respiration.
05:43On a besoin de cette information-là pour alimenter l'intelligence artificielle
05:46qui va ensuite détecter vraiment précisément la pathologie.
05:49Donc, du coup, on a fait cette démonstration.
05:51Et c'est vrai que ça, ça interpelle,
05:52parce que l'usage d'un téléphone, c'est pas de le mettre sur la poitrine.
05:55Non.
05:56Alors, je rassure tout le monde, le téléphone, il est en mode avion
05:59pendant qu'on fait l'examen.
06:01Et c'est pas un examen qu'on a besoin de répéter
06:03un nombre important de nuits.
06:05Aujourd'hui, un examen du sommeil, c'est une seule nuit.
06:07Une seule nuit.
06:08Et une fois qu'on a fait cet examen du sommeil,
06:10il en ressort quoi, le matin, au réveil ?
06:12Que puis-je voir sur mon appli ?
06:15Alors, vous allez pouvoir voir dans quelle position vous dormez.
06:18C'est important, ça, la position pour l'apnée ?
06:20Alors, c'est très important, oui.
06:21Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a un certain pourcentage d'apnées
06:24qui ne font des apnées du sommeil que sur le dos.
06:26Et donc, le traitement est extrêmement simple et efficace.
06:29C'est de dormir avec une balle de tennis dans le dos
06:32pour en s'empêcher, pour apprendre à dormir sur le côté, etc.
06:36Et on guérit de l'apnée du sommeil juste avec ce genre de traitement.
06:39Avec une balle de tennis.
06:40Ils vont être contents, les médecins.
06:42Une balle plus douce.
06:43Finalement, prenez une balle de tennis.
06:45C'est intéressant ce que vous nous dites.
06:48Si vous êtes parmi nous ce soir sur Europe 1,
06:51c'est aussi parce que vous avez des besoins.
06:52L'entreprise est née en 2021.
06:54C'était votre premier CES.
06:55C'est un gros investissement, le CES ?
06:57Ça coûte combien pour figurer au CES ?
06:59Ça coûte quelques milliers d'euros.
07:01Oui, c'est important de le souligner.
07:03On a la chance quand même d'avoir des aides de la région,
07:05de Business France, de la BPI,
07:07qui rendent les choses beaucoup plus accessibles
07:09à des jeunes entreprises comme nous.
07:11Donc, vous avez besoin notamment de capitaux ?
07:14Oui, tout à fait.
07:15Racontez-nous vos besoins,
07:17comme ça Fabrice va pouvoir y répondre.
07:19C'est son rôle ce soir.
07:21Aujourd'hui, on a financé l'entreprise.
07:24Jusqu'à présent, on a eu un certain nombre de business angels.
07:26On a eu la chance de remporter un appel à projet européen.
07:30On est leader d'un consortium
07:32qui nous a permis de réaliser ces études
07:35et de lever, cette fois-ci,
07:37sur un budget de 2 millions d'euros.
07:41Aujourd'hui, on est dans une phase
07:44où on va atteindre le marquage CE cette année
07:47et être sur le déploiement de la solution.
07:50On est en recherche de financement pour le déploiement.
07:53Fabrice Marcella, que pouvez-vous lui conseiller ce soir
07:56pour le développement d'Apneal ?
07:58Déjà, je tiens à souligner qu'il y a un vrai problème,
08:01tu l'as mis en avant,
08:03c'est que ça ne concerne pas qu'une seule personne,
08:04mais bien 900 millions de personnes.
08:05C'est incroyable.
08:06Deuxième élément que je trouve intéressant,
08:08c'est la simplicité de l'adoption de la solution.
08:12On a tous des téléphones portables.
08:14C'est 9 Français sur 10 qui ont un téléphone portable
08:17et 90% de ces téléphones sont compatibles avec l'Apneal.
08:20C'est accessible, il n'y a pas d'investissement nécessaire,
08:23en tout cas du patient, pour le faire.
08:25Ce que je trouve intéressant aussi,
08:28je voulais le souligner aussi,
08:31c'est que c'est via une application.
08:33Lorsque l'iPhone est sorti,
08:35le slogan c'était « il y a une application pour ça ».
08:37On se rend compte aujourd'hui qu'on peut aller extrêmement loin
08:40dans la capacité de résoudre les problèmes du moment,
08:43et ça finalement à très grande échelle,
08:45parce que là, il suffit de la télécharger globalement
08:47pour pouvoir ensuite avoir le diag.
08:49Ceci étant dit, pour pouvoir continuer à se développer,
08:52j'ai détecté quelque chose qui me semble intéressant
08:54pour ton entreprise.
08:55Peut-être que tu l'as déjà rencontrée,
08:57c'est le Fonds Patient Autonome de BPI.
09:00Pourquoi c'est intéressant ?
09:01Parce qu'en fait, il s'adresse à des startups
09:03qui sont dans des solutions en santé numérique,
09:06qui aident au diagnostic,
09:07qui est sur l'autonomisation des patients,
09:09fait du soin à distance, de la thérapie digitale,
09:11et qui organise la logistique et le parcours du patient.
09:14Ce qui me semble parfaitement, en tout cas,
09:16en ligne avec ce que tu fais.
09:17Et ce qui est intéressant aussi,
09:18au-delà du fonds que BPI pourrait continuer à investir
09:22pour ton déploiement à l'international,
09:24c'est qu'il t'accompagne dans la stratégie
09:27et les tactiques pour le développement à l'international.
09:29Donc ça correspond aux différents besoins,
09:31en tout cas au stade de l'entreprise d'aujourd'hui.
09:33Aujourd'hui, dans le stade de l'entreprise dans lequel tu es,
09:35c'est les business angels.
09:36Il faut aller chercher peut-être des fonds d'investissement,
09:38je ne sais pas si tu en as aujourd'hui,
09:39et j'en connais quelques-uns qui peuvent faire sens,
09:41en tout cas sur le sujet qui est le tien.
09:42BPI me semble une garantie extrêmement forte,
09:44en tout cas pour assurer l'ensemble des investisseurs,
09:47que ce soit des investisseurs ou même des banquiers.
09:49La garantie BPI, c'est quelque chose qui est fortement regardé
09:52lorsque un banquier prête de l'argent à une startup.
09:56Donc voilà, ce sont des éléments, à mon avis,
09:59extrêmement structurants pour pouvoir continuer ton aventure
10:01et aller chercher ce marquage CE,
10:03pour aller chercher les premiers clients et les premiers chiffres d'affaires.
10:05Et là où c'est intéressant aussi,
10:07c'est que le coût des examens en France
10:09n'est pas le même qu'aux Etats-Unis.
10:11Donc je me dis qu'aller à Las Vegas,
10:13c'est aussi toucher des nouveaux clients
10:16qui vont peut-être pouvoir faire des économies,
10:20parce que j'imagine qu'un examen du sommeil aux Etats-Unis,
10:23il n'est pas remboursé.
10:24Tout à fait.
10:25On est aussi sur une économie importante pour vos clients.
10:31Pour donner un ordre de grandeur,
10:32aujourd'hui, faire un examen de polysomnographie aux Etats-Unis,
10:35ça coûte entre 4 000 et 6 000 dollars.
10:38Et si vous avez une très bonne mutuelle,
10:40vous allez avoir 2 500 dollars de ce qu'on dit « out of pocket ».
10:43Donc voilà qu'il va falloir payer de sa poche pour faire cet examen.
10:47Donc effectivement, les enjeux sont complètement différents aux Etats-Unis.
10:51Donc c'était une bonne idée d'aller au CES aussi pour ça,
10:53pour toucher cette clientèle.
10:55Et puis trouver aussi des investisseurs.
10:56Je ne sais pas si des investisseurs sont venus à ta rencontre,
10:59mais c'est le bon moyen en tout cas
11:00quand on souhaite accéder à ce pays,
11:02de pouvoir faire le CES de Las Vegas.
11:04Bien sûr.
11:05On a rencontré un certain nombre d'investisseurs là-bas.
11:07On a aussi rencontré des industriels
11:09qui ont des tailles qui ne sont pas du tout comparables
11:12à celles des acteurs français ou européens.
11:15Et ton service, tu vas le vendre combien ?
11:17C'est qui le paye ?
11:18C'est le patient, j'imagine ?
11:19Alors ça, c'est une bonne question.
11:21Nous, l'ambition, c'est d'avoir un service
11:25qui soit disponible au plus grand nombre,
11:27de rendre accessibles ces examens du sommeil,
11:28que ça puisse devenir un examen de routine.
11:30Comme aujourd'hui, vous faites une prise de sang
11:32avec votre médecin,
11:33ou vous faites un bilan de nutrition,
11:35vous pourriez faire un examen du sommeil
11:37avec votre médecin généraliste.
11:38Donc c'est ça vraiment l'ambition.
11:39Donc on téléchargerait l'appli,
11:41et ça coûte combien alors ?
11:42L'idée, c'est que ça puisse être remboursé
11:44par la Sécurité Sociale.
11:45Et donc ça coûterait combien ?
11:46Le moins cher possible.
11:48On a la chance que ça soit juste un calcul.
11:50Il n'y a pas de prix.
11:51Aujourd'hui, en commission, je pense.
11:53Pas encore sur des prix,
11:55mais ça va être de l'ordre de grandeur,
11:57de quelques dizaines d'euros.
11:58Donc il faudra beaucoup de volume.
12:00Votre regard, Éric Carrel,
12:01vous êtes le fondateur de Weezings,
12:03vous avez une hauteur de vie,
12:05puisque Weezings, je rappelle, est né en 2008.
12:07Quel regard portez-vous sur Apneal,
12:09puisqu'on est toujours dans cet univers
12:10de la santé, la medtech ?
12:12Moi, je trouve ça très intéressant
12:14comme approche.
12:15Je suis complètement d'accord
12:16avec tout ce que tu as dit.
12:17Je complèterais sur le fait que
12:20ce qui est difficile aussi,
12:23c'est de convaincre les personnes
12:24de faire ses mesures.
12:26Vous insistez là-dessus depuis le début.
12:28En fait, ce qu'on voit, c'est que
12:30la majeure partie des gens
12:32deviennent malades et très malades
12:34et un jour se pointent aux urgences
12:36sans jamais avoir pris conscience
12:38que leur santé était en train de se dégrader.
12:40Et donc, au-delà des personnes
12:42qui nous achètent nos produits,
12:43qui sont plus aisées,
12:45qui ont une conscience de leur santé,
12:46il y a toutes ces personnes
12:47qui ne s'occupent pas de leur santé
12:49et le problème de santé mondial,
12:51il est essentiellement là.
12:52Dans la négligence de soi.
12:54Négligence de soin,
12:55pas prise de conscience, etc.
12:57Et donc, comment on rejoint ces personnes ?
12:59Nous et vous,
13:02c'est le travail qu'on a à faire
13:03dans les années qui viennent
13:05de convaincre les assureurs,
13:07les systèmes de santé
13:09de pousser toutes ces solutions
13:12qui sont accessibles.
13:14Quand on voit que ça sera
13:15une quelque dizaine de bureaux,
13:16c'est accessible et ça peut sauver des vies.
13:18Et comme tu le disais,
13:20les ordres de grandeur de chiffres
13:21n'ont rien à voir avec
13:23les appareils qu'on peut mettre
13:24à la maison ou les applications
13:25qu'on peut mettre à la maison
13:26et ce qui est un examen clinique
13:28en hôpital aujourd'hui.
13:29Et donc, moi, ce que j'essaie de dire,
13:31c'est demain, mettons ces objets
13:33et ces moyens de mesure
13:34dans toutes les maisons,
13:36ça fera économiser énormément d'argent.
13:38Vous restez autour de la table
13:39de la France Bouge, Fabrice,
13:41toute l'équipe à suivre
13:42les paroles de français
13:43recueillies par Louise Morin
13:44dans les rues de Paris
13:45avec cette question,
13:46c'est quoi cette médecine du futur ?
13:47Elle ressemblerait à quoi ?
13:48Tiens, elle ressemblerait à quoi
13:49autour de la table ?
13:50C'est quoi pour vous
13:51cette médecine du futur ?
13:52C'est celle dont on parle
13:53depuis le début ?
13:54Oui, pour moi, c'est une médecine
13:55qui nous rejoint dans nos vies quotidiennes.