• il y a 10 heures
Avec Caroline Yadan, députée Ensemble pour la République des Français de l'étranger

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-01-16##

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News
Transcription
00:00— SUDRADIO, l'invité politique Jean-Jacques Bourdin.
00:07— Notre invité ce matin, Caroline Yaddan. Députée d'abord. Bonjour, Caroline Yaddan. — Bonjour à Jean-Jacques Bourdin.
00:12— Je rappelle que vous êtes députée Ensemble pour la République des Français de l'Étranger et cette zone Proche-Orient qui, évidemment, concerne Israël.
00:22Vous êtes la députée des Français d'Israël. On est bien d'accord, hein, Caroline Yaddan ? — On est bien d'accord. Absolument.
00:27— Pas que d'Israël, mais effectivement d'Israël aussi. — Pas que d'Israël, mais bon, d'Israël aussi. Caroline Yaddan, vous rentrez d'Israël, d'ailleurs.
00:33Vous étiez hier encore... — Hier soir. Oui, je suis rentrée hier soir. — Hier soir. Vous êtes rentrée hier soir.
00:38Cet accord, accord dont on parle depuis hier, annoncé en premier par Donald Trump – s'il reviendrait –, cet accord a failli capoter dans la nuit.
00:47C'est l'information que vous nous donnez ce matin, Caroline Yaddan ? — Alors absolument. Moi, j'ai eu une information cette nuit,
00:54comme quoi ça a failli capoter au dernier moment, parce que le Hamas a voulu se rétracter et revenir notamment sur les points d'accord.
01:02Un point d'accord qui était le droit de veto accordé à Israël sur l'identité des archi-terroristes qui seront libérés dans le cadre de l'accord.
01:11Et le Premier ministre israélien a ordonné à l'équipe de négociateurs de ne rien céder sur ce point. Voilà.
01:17— C'est-à-dire ? — C'est-à-dire qu'en fait, il faut rester... En fait, je pense que le message de ça... J'espère évidemment que cet accord va être conclu.
01:25Mais le message, c'est restons, restons prudents jusqu'à la signature définitive d'un accord. On sait que jusqu'au dernier moment, tout est possible.
01:34Donc vraiment, restons dans cette prudence-là et ayons une pensée pour les familles des otages qui vivent actuellement. J'en ai rencontré beaucoup.
01:45C'est un supplice. C'est un supplice. C'est une torture psychologique à nul autre pareil, parce que vous imaginez bien que vous avez un proche
01:56dont vous ne savez pas s'il est mort ou s'il est vivant. Vous avez un proche qui subit le pire comme otage. Vous avez des enfants, vous avez des vieillards,
02:06vous avez des femmes, vous avez des adolescents. Et vous ne savez pas s'il va revenir. Alors il y a eu la liste des otages qui a été publiée hier.
02:13Mais cette liste des otages qui comporte 33 noms, on ne sait pas qui est mort, qui est vivant. Il y aurait un bruit qui circulerait comme quoi il y aurait quand même
02:22de nombreux morts dans cette liste. – Ça disparaît les 33 otages, de nombreux morts.
02:27– Oui, et donc c'est un supplice absolu. Et est-ce que vous me permettez, Jean-Jacques, parce que j'ai amené un tout petit extrait du rapport
02:36du ministre de la Santé israélien sur les conditions de vie, les conditions de détention de ces otages. Vous savez, quand on parle du terme otage,
02:45on a l'impression que c'est un terme un petit peu générique et ça devient un peu banal de dire les otages. Mais moi, je suis frappée par l'idée qu'il faut absolument
02:59comprendre et visualiser ce qu'ils sont en train de vivre, y compris le plus petit otage du monde, Kfir Bibas, qui va avoir 2 ans et qui a été enlevé,
03:13qui avait 8 mois et demi, un bébé otage. Et si je lis ce rapport du ministère de la Santé israélien qui détaille les sévices subis par les otages,
03:24il y a des abus sexuels systématiques. Des femmes et des enfants ont été victimes de violences sexuelles, notamment des rapports sexuels forcés entre mineurs,
03:32c'est-à-dire entre enfants. On a reçu à l'Assemblée nationale avec Yael Broun-Pivet, le fils et la fille d'Ouad Yaaloumi, ce petit qui a été détenu pendant 50 jours.
03:47On ne sait pas ce qu'il a subi, mais il a un traumatisme absolu énorme. On lui a fait voir les images, les films du 7 octobre. On l'a promené autour des cadavres.
04:01Donc, agression sexuelle systématique, torture des enfants. Les enfants étaient attachés, battus quotidiennement et brûlés volontairement.
04:11Les examens médicaux ont révélé des cicatrices, des brûlures et des signes de violences physiques graves. Certains ont été affamés. Le petit Ethan y mangeait un concombre et une pita par jour,
04:23et ont vécu des expériences traumatisantes, comme être promené avec des cadavres.
04:27Violence physique et psychologique. Les hommes ont subi des tortures physiques extrêmes, notamment le marquage au fer rouge, la famine et des coups violents sur tout le corps,
04:37malnutrition délibérée, torture psychologique et humiliation. Les otages ont été contraints d'assister à des actes horribles, notamment des meurtres, des viols et des mutilations,
04:47et ont été promenés dans Gaza pendant que la foule les maltraitait et les lapidait, refus de soins médicaux.
04:54Il y a des otages très malades qui se sont vus refuser les soins médicaux de base.
05:00Ça, c'est être otage aujourd'hui à Gaza, et c'est donc pour les familles des otages un supplice absolu de se dire est-ce qu'ils vont revenir ou pas.
05:10— Nous allons appeler Sabrina Belhassen, qui est porte-parole des familles d'otages franco-israéliens. Je rappelle qu'il y a 2 otages franco-israéliens, toujours détenus,
05:18qui vont peut-être être libérés, 33 otages libérés dans la première phase, à partir de dimanche, à condition que le gouvernement israélien signe
05:31— On aura une conférence de presse israélienne à midi, je crois, tout à l'heure. C'est bien cela, hein, Caroline Adam ?
05:36— Si vous le dites. — Oui, oui, c'est bien cela. Conférence de presse pour savoir s'il y a ratification définitive.
05:42Et vous nous avez appris donc que ça a failli capoter dans la nuit. Bien. 33 otages libérés en échange de prisonniers palestiniens.
05:51C'est la première phase. On ne sait pas si ces otages libérés sont vivants ou morts. Ce qu'on sait, c'est que cette première phase
05:59permettra la libération des femmes, des enfants et des hommes de moins de 50 ans.
06:06— Oui. Oui. Et je voudrais peut-être dire un mot sur le fait que c'est un otage, mort ou vivant, contre 30 aminima terroristes.
06:21— 30 ou 50. — 30 ou 50, exactement. — Voilà. Prisonniers palestiniens.
06:25— Prisonniers palestiniens. — Mais aussi terroristes palestiniens. Ils sont pas prisonniers parce qu'ils ont volé un bouquet de fleurs
06:32dans une boutique. Enfin je veux dire il faut dire ce qui est. Ce sont pour la plupart des terroristes qui ont du sang sur les mains.
06:39— Enfin il y a des enfants aussi qui sont prisonniers de moins de 19 ans. Ils ne sont peut-être pas terroristes non plus, Caroline Adam.
06:45— Oui. — Il y a parmi eux des terroristes qui ont du sang sur les mains. Donc c'est... Je ne sais pas. Mais pour un esprit humain,
06:56on va dire, normalement constitué, on se dit une vie vaut une vie, en réalité. Et pourquoi un otage israélien, voire un cadavre israélien,
07:12vaudrait 30 personnes emprisonnées aujourd'hui dans les prisons israéliennes ?
07:17— Donc vous n'êtes pas d'accord avec ce qui vient d'être signé ou avec ce qui va être signé ?
07:21— Non. Mais ce que je veux vous dire... Évidemment que je suis d'accord. Et évidemment que je prie pour que cet accord soit signé,
07:28parce que ce qui compte avant tout, ce qui compte avant tout, c'est la libération des otages. Ce qui compte avant tout, et on le voit bien aussi,
07:35évidemment, pour le peuple israélien, c'est la libération des otages, c'est la vie avant tout. Mais ça devrait inspirer, à minima,
07:44vraiment au moins la réflexion, et sinon de se dire qu'on est quand même face à deux...
07:54— Alors j'ai vu les réactions, évidemment, totalement à l'opposé du Hamas. L'accord ouvre la voie à la réalisation des aspirations
08:02de notre peuple à la libération. C'est ce qu'a dit le chef du Hamas du Qatar, qui est réfugié au Qatar. Et puis j'ai vu de l'autre côté
08:10Smotrich, le ministre d'extrême-droite israélien, qui dit « Moi, je suis absolument opposé à cet accord. Il est dangereux pour Israël ».
08:20— Mais en fait, le problème... Je vais vous dire. Moi, quand je vais en Israël, il y a une chose qui... Il y a beaucoup de tendances diverses politiques,
08:28à droite, à gauche, à l'extrême-droite, bref. Mais il y a une chose sur laquelle la population israélienne se retrouve. Plus jamais le 7 octobre.
08:37Plus jamais cette pornographie de l'horreur. Plus jamais cette orgie de sadisme qui s'abat sur 1 200 personnes à l'aube d'un petit matin de Soukhot.
08:57Plus jamais on ne violera comme on l'a fait nos femmes, on leur mettra une balle dans la tête, on brûlera nos enfants, on brûlera des familles et on assassinera.
09:06Donc plus jamais ça. Et qu'est-ce que ça veut dire « plus jamais ça » ? Ça veut dire que demain, il ne faut plus que le Hamas ait la capacité d'agir comme il l'a agi jusqu'à maintenant.
09:18— Alors justement, Caroline Yadan, justement, c'est d'accord. Il y a plusieurs phases. On est bien d'accord. Mais pour l'instant, il y aura des négociations si tout va bien.
09:27Il y aura des négociations. Qui gérera Gaza ? Ça, c'est une grande question. Sous l'égide de qui ? Des Américains ? De l'ONU ?
09:37De quelle autorité palestinienne à Gaza et dans les territoires palestiniens ? C'est une grande question qui n'est pas résolue.
09:45— Mais en fait, c'est la question principale. C'est la question principale. Et c'est pour ça que la communauté internationale, si aujourd'hui elle veut s'impliquer,
09:55elle doit voir en face ce qui existe et d'où provient cette haine et ce qu'est aujourd'hui le Hamas, c'est-à-dire un mouvement terroriste islamiste.
10:04Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'il faut agir sur... À mon sens, il y a une chose qui est importante. Il faut agir sur deux fronts.
10:11Un, le financement. Et deux, l'éducation. Le financement, pourquoi ? Parce qu'on a vu que depuis 2005, le Hamas s'est installé à Gaza.
10:20Des millions de dollars, des millions de dollars ont été envoyés au Hamas pour construire aujourd'hui des tunnels qui ont servi...
10:30Et qui n'ont certainement pas servi à abriter la population civile, qui ont servi à abriter les armes et qui ont servi au Hamas pour se harmer, pour commettre le 7 octobre.
10:39Donc là, le financement, le financement de la reconstruction de Gaza, qui est évidemment légitime, il faut que Gaza se reconstruise,
10:47il faut que Gaza arrive à dépasser cette tragédie qui a été la sienne pendant plusieurs mois.
10:55Mais ce financement-là, il va falloir être extrêmement vigilant sur où va ce financement.
11:02Numéro 2, l'éducation. Je vais vous dire, et moi j'ai déposé, c'était en 2000... Dès que j'ai été élue députée, quelques mois après,
11:10on n'a pas eu le temps avec la dissolution de l'examiner, mais une proposition de résolution sur l'éducation à la haine dans l'Emmanuel scolaire palestinien.
11:17En fait, sur la protection des enfants palestiniens. La protection à cette éducation à la haine.
11:22Lorsqu'on apprend à des enfants de 4 ans, de 5 ans, de 6 ans, à écrire que les juifs sont des mécréants, des perfides et des sournois.
11:33Lorsque les exercices de mathématiques apprennent aux enfants à compter des cercueils.
11:38Comment voulez-vous, pendant 15 ans, avec cette propagande de la haine-là, qu'on n'ait pas affaire à des terroristes 15 ans plus tard ?
11:47Donc, éducation et financement, et ça c'est la responsabilité de la communauté internationale demain, si elle veut intervenir efficacement à Gaza.
11:55– Caroline Yaddan, nous allons appeler la porte-parole des familles d'otages franco-israéliens, mais soulagement immense.
12:02J'ai vu le soulagement de la population israélienne, une grande partie, pas toute la population israélienne, mais le soulagement.
12:09J'ai vu les scènes de joie aussi à Gaza, alors il y a des scènes qui sont contrôlées par le Hamas,
12:15mais il y a aussi des Gazaouis qui disent, on va enfin pouvoir vivre normalement.
12:20Vous avez désapprouvé le tweet d'Emmanuel Macron, pourquoi ?
12:27– En fait, le problème, c'est qu'on a l'impression, en lisant ce tweet, qu'il y a une sorte de symétrie.
12:38C'est-à-dire qu'on a l'impression qu'on confond, ou en tout cas que l'agresseur et l'agressé, c'est à peu près la même chose.
12:46Qu'il y aurait deux agresseurs, en fait, moi c'est l'impression que j'ai eue.
12:48– Soulagement immense avec les Gazaouis et espoir pour les otages et leur famille, voilà ce que dit Emmanuel Macron.
12:54– Au début, c'est pas ça, la toute première phrase, vous l'avez omis, c'était la première phrase qui m'a fait tiquer en l'occurrence.
13:01– La première phrase exacte ?
13:03– La première phrase exacte, pardon, je ne veux surtout pas dire des bêtises.
13:09– Non, non, non, c'est la première phrase que vous contestez.
13:12– Mais c'est la première phrase, c'est-à-dire qu'en fait, on parle tout de suite d'un calvaire...
13:20– Je ne l'ai pas, là, la première phrase.
13:22– Il y a quelque chose qui parle du calvaire pendant tant de mois des Gazaouis ou quelque chose comme ça.
13:30Et donc, en fait, c'est surtout l'idée de se dire, mais ça vient d'où, en fait, la guerre, aujourd'hui, à Gaza ?
13:38– Oui.
13:38– C'est pas tombé du ciel, c'est une réponse militaire à une action meurtrière avec une intention génocidaire du peuple israélien par le Hamas.
13:56– C'est-à-dire que vous reprochez Emmanuel Macron de ne pas avoir rappelé l'origine de tout cela ?
14:03– En tout cas, on a l'impression, quand on lit, effectivement, ce tweet...
14:08– Je rappelle que vous êtes députée de Ensemble pour la République.
14:11– Vous savez, c'est aussi ma liberté de parole sur ce point-là, et j'ai aucun problème.
14:15Et d'ailleurs, je le dirai, évidemment, parce que je dis toujours ce que je pense.
14:20Et quand on tient un langage de vérité...
14:22– Que reprochez-vous, Emmanuel Macron ?
14:24– Moi, aujourd'hui, sur ce tweet-là, ben voilà...
14:28– Voilà, j'ai eu la première phrase.
14:30« Après 15 mois de calvaire injustifiable, soulagement immense pour les Gazas ».
14:34– Voilà, c'est le calvaire injustifiable.
14:36C'est-à-dire qu'on a l'impression que ça vient de nulle part.
14:38On a l'impression que, d'un coup, l'armée israélienne s'est dit « tiens, on va attaquer Gaza pour des raisons territoriales ou je ne sais trop quoi ».
14:48Et ça, c'est très dangereux, à mon sens, parce qu'on confond tout.
14:53Et on confond l'origine et, aujourd'hui, la légitimité de l'action israélienne à Gaza.
15:01Vous savez, moi, je reviens d'Israël, et on a vécu les roquettes, et on a vécu les abris, notamment du Yémen.
15:07– Sabrina Belhassen-Nimsovitch est avec nous. Bonjour.
15:10– Bonjour.
15:12– Bonjour. Vous écoutez...
15:14– Bonjour, on est Jean-Jacques.
15:17– Sabrina Belhassen, 33 otages. Alors, on ne sait pas, malheureusement...
15:22Est-ce que vous avez des informations sur ces otages qui vont être libérés dès dimanche ?
15:27– Alors, tout d'abord, je voudrais revenir à un interview que nous avons fait, vous et moi, il y a plus qu'un an, quand les enfants ont été libérés.
15:37– Oui.
15:38– Et je me souviens que j'étais très très émue à ce moment.
15:42– Oui.
15:43– Et je suis autant émue aujourd'hui, malgré le fait qu'on ne sait pas dans quel état nos 33 otages vont arriver.
15:53On ne sait pas encore qui est vivant, qui est mort, qui est blessé, dans quel état ils sont.
15:59Moi, je me demande encore aujourd'hui où est la Croix-Rouge, pourquoi elle ne fait pas son travail.
16:07Mais c'est une très très grande émotion, parce que nous, ici, on prêche la vie, on veut vivre, on vivait en paix jusqu'au 6 octobre.
16:20Et j'écoutais, Caroline, je vais revenir sur quelques-uns de ces mots, le 6 octobre ou le 7 octobre au matin, c'était un jour de fête,
16:33le jour du Simchat Torah.
16:35On célèbre notre Torah, notre Bible, c'est l'une des journées les plus gaies, les plus joyeuses de nos fêtes.
16:46Et on a été attaqués, attaqués par des terroristes.
16:53Le Hamas est un groupe terroriste.
16:56Je suis ce qui se passe dans le monde en ce moment.
17:00Il y a un retour de la réalité.
17:03Le Hamas est considéré comme un groupe de libération.
17:08Ce n'est pas un groupe de libération, c'est un groupe de terroristes qui pensent seulement à ses dirigeants.
17:18Ce groupe de terroristes n'a jamais pensé à ses civils, aux Palestiniens de Gaza.
17:26Et moi, je me demande où était le Qatar pendant ces 15 mois ?
17:30Le Qatar qui subventionne le Hamas, qui leur donne de l'argent pour les armes ou peut-être pour les vives,
17:39mais où étaient les vives ?
17:40Pourquoi on devait faire entrer du manger et des boissons pour les civils ?
17:50Pourquoi le Qatar n'a pas fait ça ?
17:52Le Qatar a fait avec ses milliards d'euros et de dollars.
17:56Le Qatar qui a acheté la France, les États-Unis, où il était ?
18:01Alors moi, je voudrais faire comprendre à votre intermédiaire, aux Français,
18:09à mes frères Français, puisque moi je suis française aussi,
18:13il y a une hypocrisie incroyable.
18:18Pensez au fait que le Hamas, c'est lui qui libère le nombre de civils tués.
18:26Mais le Hamas est un groupe terroriste.
18:28Comment on peut se baser sur leurs mots ?
18:32Et c'est pour ça qu'ici en Israël, on est en fête, on est pleine de joie,
18:39mais on est aussi au bord du désespoir,
18:42parce qu'on sait que tant qu'on ne verra pas nos frères et sœurs par nos propres yeux,
18:50rien n'est sûr.
18:53Heureusement qu'il y a Donald Trump, le fou du Western.
18:59Le fou, je crois que c'est la personne la plus intelligente du monde en ce moment,
19:04puisque c'est le seul qui a compris le langage du Moyen-Orient.
19:10Le Moyen-Orient marche par la force.
19:15C'est comme dans l'Antiquité.
19:18Ici, on n'a pas quitté l'Antiquité.
19:21Quand tu es fort, on te respecte.
19:25Et quand tu fais signe de faiblesse,
19:28et pour le Hamas, ce cessez-le-feu du 7 octobre était un signe de faiblesse.
19:36Et pour eux aussi, je suis sûre que le cessez-le-feu maintenant, c'est un signe de faiblesse.
19:43Donald Trump a compris leur langage et il leur a donné un ultimatum de force.
19:51Il leur a dit, il vaut mieux que vous n'attendiez pas après le 20 octobre,
19:57parce que ça sera pire pour vous.
20:01Alors, à quoi il faut s'attendre ?
20:03À quoi il faut que nous nous attendions ?
20:08Moi, j'ai trois garçons.
20:11Quelle vie auront ces trois garçons ?
20:14Est-ce que vous croyez que moi, je veux que mes garçons soient soldats
20:17et donnent leur vie pour rien, pour des terroristes ?
20:23Ça, le monde, il faut qu'il le comprenne.
20:25Ceux qui veulent la paix, c'est les Israéliens, pas le Hamas.
20:30Le Hamas est un groupe de terroristes.
20:34Et moi, je continuerai à le dire tant que le Hamas ne changera pas.
20:40Malheureusement, le Hamas ne changera pas.
20:43– Merci Sabrina Belasseni-Mizovic pour ce témoignage.
20:46Je me souviens effectivement de cette première interview
20:48et nous vous retrouverons en espérant que l'aboutissement de ces négociations
20:57soit le meilleur possible pour tous et notamment pour les otages israéliens.
21:03Caroline Yadan, vous venez d'entendre Sabrina,
21:10son témoignage, c'est mitigé quand même chez les Israéliens.
21:15C'est accoré, c'est un bonheur, mais en même temps,
21:20il y a toujours cette inquiétude au fond.
21:22– Oui, mais j'allais dire que c'est humain.
21:26Évidemment, on a plus envie que tout de revoir nos otages
21:31et en même temps, on a peur de l'avenir.
21:33Parce que le Hamas ne veut pas la libération du peuple palestinien.
21:39La question palestinienne, il s'en contrebalance.
21:43Ce qu'il veut, c'est de mettre en pratique
21:46un projet islamiste expansionniste mondial.
21:51Donc, s'il y a un accord et si la communauté internationale doit intervenir,
21:59il ne faut plus que le Hamas ait quelques clés de gouvernance
22:03que ce soit pour l'avenir.
22:06– Sur Gaza et sur les territoires.
22:09Et je pense qu'il faudra au moins deux générations
22:13pour que cette éradication de la haine, enfin, cesse.
22:19– Merci beaucoup Caroline Yadant d'être venue nous voir ce matin
22:21sur l'antenne de Sud Radio.
22:23Merci à Sabrina d'avoir témoigné en direct d'Israël
22:26sur l'antenne de Sud Radio.
22:28Patrick Roger est là après les informations de l'honneur.
22:31– Merci.

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