• il y a 5 minutes
Avec Erik Tegner (président de "Frontières") et Alex Darmon (journaliste politique, chaine Youtube Les Indécis)


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##LA_VERITE_EN_FACE-2025-01-24##

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News
Transcription
00:009h10, Sud Radio, La Vérité en face, Patrick Roger.
00:06Il est 9h23, La Vérité en face, avec, comme chaque vendredi, Éric Tegner, président de Frontier, le magazine.
00:13Bonjour Patrick.
00:14Et puis Alex Darmon, bien sûr, journaliste politique, la chaîne YouTube Les Indécis. Bonjour Alex.
00:19Bonjour Patrick.
00:20Merci d'être avec nous. Dans un instant, on va revenir sur la semaine.
00:23On a l'impression que c'était déjà, il y a un bout de temps, Donald Trump, son discours, l'investiture, etc.
00:28Alors que ce n'était qu'il y a quelques jours, en début de semaine.
00:31Et depuis, un certain nombre de décisions déjà prises, des décrets, des attitudes aussi face à Trump.
00:38Comment se comporter ? On reviendra notamment sur la décision en Belgique de la RTBF, le cordon sanitaire.
00:45Mais juste avant cela aussi, il y a évidemment toute l'actualité,
00:49les décisions de faire des économies, de couper des avantages des anciens premiers ministres, bien sûr,
00:55ou de supprimer le commissariat au plan de François Bayrou.
00:59On en a parlé à l'instant avec les auditeurs.
01:02Là, dans un instant, on va parler des propos de Rima Hassan concernant Boalem Sanssad.
01:06Et puis, il y a Bruno Retailleau qui était invité ce matin de nos confrères de CNews.
01:13Et à propos de sa nouvelle circulaire autour des migrations, il est très ferme. Écoutez, tiens.
01:21C'est très simple. Les préfets l'ont reçu hier soir et est applicable dès aujourd'hui.
01:26L'objectif, c'est de diminuer l'immigration, de lutter contre l'immigration, notamment illégale,
01:32et de ne pas régulariser à tour de bras.
01:34Et je l'ai rappelé qu'il n'y avait pas de droit systématique, de droit automatique, de droit opposable à la régularisation.
01:41C'est notamment aussi parce qu'il y avait des exceptions avec les lois Valls,
01:47permettant à des étrangers de venir pour travailler sur des périodes temporaires.
01:56Il y a aussi l'expulsion.
01:57D'ailleurs, il l'a dit aussi ce matin sur son exposé, pour acquérir la nationalité française,
02:03il faudra un petit peu plus de temps, il faudra aussi bien parler français.
02:06Il y a un examen. Vous avez entendu tout ça, Eric Tegner.
02:11– Oui, ça semble naturel d'ailleurs ce qu'il dit, mais je trouve qu'il a raison,
02:14parce qu'on ne peut pas vouloir dire qu'on arrête l'immigration et régulariser à tour de bras.
02:18C'est un signal qui est envoyé, qui est catastrophique et qui crée un appel d'air.
02:22– Oui, Alex Larmont ?
02:24– Oui, je remarque juste que la dernière circulaire qu'il y avait sur ce sujet, c'était Manuel Valls.
02:29– Oui, ben oui.
02:30– Et qu'il se retrouve aujourd'hui dans le gouvernement, les deux ensemble,
02:32et qu'il n'y a pas eu de travail depuis cette circulaire Valls.
02:36Je crois que c'était en 2014, il me semble de mémoire.
02:38Donc voilà, attention, il faut quand même rappeler qu'une circulaire n'est pas obligatoire.
02:42Elle est laissée à l'application, elle n'est pas opposable aux administrés.
02:46Donc elle est laissée à l'application.
02:48– Au préfet, c'est pour ça qu'il a passé, justement.
02:51– Oui, il a quand même noté quand il est arrivé au ministère de l'Intérieur à Beauvau,
02:55par exemple, que les préfets délivraient beaucoup moins de QTF,
02:58parce que visiblement, la méthode pour Darmanin de faire en sorte
03:01d'avoir un taux d'application des QTF, c'était de moins en donner.
03:04Donc c'est quand même important que le ministre de l'Intérieur, déjà, utilise tous les pouvoirs.
03:07On dit souvent, commençons par appliquer la loi sur l'immigration.
03:11– Alors là, sur les QTF, il y a un certain,
03:14notamment c'est une enquête de nos confrères de France Télévisions,
03:18qui disait qu'il y avait beaucoup trop de QTF
03:20qui était donné à des personnes qui n'étaient pas dangereuses, etc.
03:23– Je vais vous dire, 700 000 clandestins sur le territoire,
03:25130 000 au QTF, et 9% d'application.
03:28– Je dis juste ça parce que ce que je trouverais intéressant,
03:31c'est qu'à un moment, on parle de l'immigration au Parlement.
03:34C'est bien de faire des circulaires, c'est important,
03:36mais on n'arrive même pas à parler d'immigration alors que c'est le sujet numéro 1,
03:39pour plein de raisons d'ailleurs, pas que de la faute du ministère de l'Intérieur,
03:42ou de Bruno Rotailleau, ou de Gérald Darmanin, ou je ne sais pas qui.
03:44C'est simplement parce que c'est un sujet qui clive tellement,
03:47et qui représente tellement aujourd'hui l'état d'esprit de la société,
03:49de nos hommes politiques et de nos femmes politiques,
03:51qu'on n'arrive même pas à en faire un projet de loi.
03:53Rappelez-vous, il y a un an et demi, la dernière fois,
03:55il y a eu une motion de rejet, avant même d'avoir un texte,
03:58alors qu'il y avait des points plutôt intéressants,
04:00et pour la droite, et pour la gauche.
04:02Là, on est en train de cliver encore plus, je trouve.
04:04– Dès que ça devient intéressant, les gens du Conseil constitutionnel censurent.
04:07– Non mais là, il n'y a même pas eu un censure du Conseil constitutionnel,
04:09on n'a même pas réussi à faire un projet de loi, Éric.
04:11– Oui, mais le dernier projet de loi, en fait, il y a eu 26 projets de loi sur l'immigration.
04:15Moi, je veux bien qu'on en fasse un, mais si on en fait un, c'est pour une chose,
04:19c'est-à-dire arrêter l'immigration de masse.
04:21Ce n'est pas pour finir par mettre de côté toutes les mesures
04:24qui sont là pour limiter et contrôler,
04:26mais bien laisser les régularisations de sans-papier,
04:28en expliquant qu'alors qu'il y a 7% de chômeurs,
04:30il y a besoin d'étrangers sur le territoire pour avoir les petits boulots.
04:33– Ça, c'est un inconçu.
04:35– Il y a beaucoup de patrons qui n'arrivent pas à trouver.
04:37– Il y a plein de secteurs en tension, Éric.
04:39– Écoutez, cette histoire économique, c'est faux.
04:42C'est-à-dire, vous croyez vraiment que l'étranger, quand il arrive sur le sol,
04:45qu'il fait effectivement le boulot que le français ne veut plus faire ?
04:48On croit qu'au bout de 2-3 ans, quand il va accéder à une forme de petite classe moyenne,
04:51il ne va pas vouloir, lui non plus, arrêter de faire ce boulot,
04:54donc il va arrêter de le faire.
04:56On va devoir faire entrer des étrangers en permanence.
04:58Si c'est ce qu'il se passe, il y a 400 000 étrangers sur le territoire
05:00qui n'ont pas d'emploi aujourd'hui.
05:02– Oui, bien sûr, qu'il y en ait qui ne travaillent plus par la suite,
05:09ou qui ne trouvent plus de boulot.
05:11– On a un problème d'assistanat aujourd'hui, où les petits salaires…
05:13– Ça, ça existe, mais en même temps, il y a de l'autre côté des patrons qui cherchent.
05:17Et puis, il y a des gens qui viennent pour supplier des…
05:20– Des secteurs, vous regardez le bâtiment de travaux publics,
05:22vous regardez l'hôtellerie, vous regardez la restauration, tous ces secteurs.
05:26– Alors, allez, sur le bâtiment de chantiers publics.
05:29– Mon logement a pris du temps à arriver.
05:31Moi, je vais vous dire une chose, on est en train de tiermondiser nos services,
05:34parce que lorsqu'à l'époque, on faisait appel à des Polonais, des Portugais,
05:37des Français qui faisaient ce travail-là, je suis désolé, il était mieux fait.
05:40La vérité, c'est qu'aujourd'hui, vous le voyez sur tous ces petits boulots,
05:43c'est mal fait, c'est mal fait, parce qu'en fait, on importe des gens
05:46qui n'ont pas la même culture du travail.
05:48Arrêtons de croire que la qualité, elle reste la même,
05:50tout le monde en a conscience, vous appelez même les gens,
05:53si vous avez un problème avec SFR ou Orange, au bout du fil,
05:56les gens ne parlent pas français.
05:57C'est ça, quand même, qu'on est en train de vendre aux gens aujourd'hui,
05:59en train de dire, oui, on fait appel aux étrangers, ok,
06:01mais est-ce que le boulot, il est fait ?
06:02J'ai tous les retards dans le BTP, les problèmes de facture qui sont mal faits.
06:06Mais bien sûr, c'est normal, parce qu'ils n'ont pas les mêmes formations.
06:09– Eric, sur ce que tu dis, sur le fait qu'il y a beaucoup d'étrangers
06:12qui n'ont pas de boulot sur le sol français,
06:14et qu'il faut traiter peut-être la situation, qu'il faut mieux équilibrer,
06:17mais enfin, ce n'est pas de la faute des étrangers,
06:19si les chantiers sont en retard, enfin, il y a un moment donné…
06:22– Mais ils sont moins bons, ils sont moins bons.
06:24– Non, mais eux, ils sont moins bons.
06:26Premièrement, pas tous, et puis deuxièmement,
06:29moi, je t'engage à aller voir des étrangers
06:31qui sont arrivés sur le sol français il y a des années,
06:33qui aujourd'hui ne sont toujours pas français,
06:35alors qu'ils sont intégrés, non, mais qu'ils font super bien le boulot aussi.
06:37Il ne faut pas généraliser tout ça.
06:39– En tout cas, c'est un bon débat,
06:41si vous voulez réagir 0826-300-300, allez-y.
06:44Il y a Joanne aussi qui est avec nous au 0826-300-300,
06:48pour réagir aussi à Rima Hassan,
06:50qui a voté contre la résolution du Parlement européen
06:53qui demande la libération de Boalem Sansal.
06:57Alors elle, elle dit, Sansal n'a pas été arrêté pour ses œuvres d'écrivain,
07:02il a été arrêté sur le fondement de l'article 87 du Code pénal algérien,
07:07pour atteinte à l'intégrité du territorial du pays,
07:10suite à ses propos sur la colonisation de l'Algérie par la France.
07:14Bon, vous allez réagir dans un instant tous les deux,
07:17mais avant ça, c'est Joanne qui est avec nous de Marseille au 0826-300-300.
07:21Bonjour Joanne.
07:22– Et bonjour Patrick.
07:24– Bonjour, qu'en pensez-vous ?
07:26– C'est un scandale.
07:28On voit dans ses propos-là la haute valeur qu'elle peut avoir
07:37vis-à-vis de la liberté d'expression, qui est là au degré zéro.
07:44On voit qu'elle cherche un prétexte simplement pour valider le fait
07:51qu'il n'était pas arrêté parce qu'il a des idéaux,
07:54ou il a des idées qui sont différentes des siennes,
07:57en tout cas il défend des idées qui sont différentes des siennes,
07:59et ça l'arrange bien quelque part, peut-être en tout cas,
08:03qu'il soit mis au silence le temps de son incarcération.
08:08Moi je trouve ça scandaleux,
08:11j'en ai marre d'avoir des responsables politiques
08:14qui se couchent face à des pays qui ne nous respectent pas.
08:18– Oui.
08:19– Voilà, et à côté de ça, puisqu'elle parle de l'article
08:26dont vous avez cité, à côté de ça, c'est ces mêmes personnes-là,
08:32ou Aurima Hassan ou d'autres, qui vont vous dire
08:35il faut faire fermer X Twitter, parce que vous avez des gens
08:41qui expriment également leurs opinions,
08:44qui peuvent être soi-disant dangereuses.
08:47– Oui, oui.
08:48– Et donc vous avez comme ça une espèce de fond,
08:52et ça rejette un petit peu le sujet que vous avez traité sur la RTPS,
08:55où vous avez comme ça des gens qui pensent que parce qu'ils détiennent
09:00une certaine autorité morale, ou parce qu'ils ont une idéologie
09:03qui leur semble politiquement correcte,
09:06les autres ils ont qu'à se taire, et puis c'est eux qui ont raison.
09:09– Oui, oui.
09:10Intéressant votre raisonnement, Johan.
09:13Donc 0826 300 300, vous réagissez, vous pouvez continuer de réagir.
09:18Alex Darmon et puis Éric Degner.
09:21– Johan, c'est du bon sens ce qu'il dit, c'est un patriote,
09:23il a conscience de cette problématique.
09:25Si en France on avait ce même type de loi, Rima Hassan serait en prison,
09:29parce qu'aujourd'hui elle fonctionne comme une agent de l'étranger.
09:31Quand on se retrouve dans un bras de fer avec l'Algérie,
09:33sur la question par exemple d'un QTF d'un Algérien qu'on renvoie dans son pays,
09:37et bien elle, elle prend le parti de l'Algérie,
09:39en permanence elle prend le parti des autres pays,
09:42et ça c'est absolument scandaleux.
09:43Moi ce que je note c'est qu'à une époque, Thierry Mariani, député RN,
09:47avait été sanctionné pour des voyages en Crimée,
09:49le Parlement européen lui avait interdit du coup de faire d'autres voyages,
09:52payés par les ressources européennes,
09:54parce qu'il disait on est en conflit avec la Russie.
09:56Aujourd'hui, Rima Hassan devrait être sanctionnée,
09:59on devrait l'empêcher de financer tous ces petits voyages
10:02où elle va en Algérie expliquer que c'est la nouvelle Mecque, etc.
10:05à nos impôts.
10:07Voilà ce qu'on devrait faire, parce que c'est quand même grave
10:09ce qu'elle est en train de faire depuis des mois.
10:10Avec Sarmon ?
10:11Eric a raison, moi je trouve ça dégueulasse, c'est vraiment le mot.
10:16Et ce que je trouve encore plus ennuyeux,
10:18je vais vous dire, c'est que c'est pas la seule au Parlement européen.
10:22D'élus français, françaises, quand vous regardez,
10:26il y a les votes de la France Insoumise,
10:28vous avez trois autres députés européens qui votent contre cette résolution,
10:32Manon Aubry, la présidente du groupe LFI,
10:36et figure LFI en France, qui s'abstient.
10:40Excusez-moi, mais ça veut dire quoi ?
10:43Donc si on est juste un tout petit peu objectif,
10:46c'est pas normal, ça confirme juste une chose,
10:48ce qui se passe depuis plusieurs semaines, plusieurs mois,
10:51sur l'attitude de certains élus de la France Insoumise.
10:54Ils sont pas du tout élus français.
10:57Franchement, je suis désolé.
10:59On bafoue en ce moment même la liberté d'expression,
11:02qui est l'un des principes fondateurs de notre pays,
11:04au niveau de l'Europe en plus.
11:06Vous vous rendez compte de l'image qu'on a au niveau de l'Europe ?
11:09Donc à partir de là, c'est indéfendable, c'est indéfendable,
11:12c'est pas compréhensible, et Johan a raison.
11:15Et ça nous conduit ensuite à des votes,
11:19comme aux Etats-Unis, bien sûr, avec des personnes.
11:22Alors, on est d'accord ou pas d'accord avec Trump,
11:25mais il est ructe, et il propose en fait des choses,
11:27et on se dit, ah bah lui, il propose, quoi.
11:29Il est ferme, etc.
11:31En fait, il n'y a plus de nuance d'un côté ou de l'autre.
11:34Sans défendre qui que ce soit, mais bien sûr.
11:37Avec une différence, c'est que les démocrates,
11:39c'est des Américains un peu woke.
11:41On a l'impression qu'on est à partir de l'étranger dans le territoire.
11:43Merci en tout cas, Johan.
11:45Dans un instant, on continue autour, justement, de Trump,
11:48et puis, bah tiens, oui, la Belgique, là, ce que l'on évoquait à l'instant.
11:57La vérité en face avec Alex Darmond de la chaîne politique YouTube,
12:03les indécis, bien sûr, aussi, jeune chef d'entreprise,
12:07documentariste, bien sûr,
12:10et puis Eric Taylor, journaliste président du Média Frontière.
12:15On va revenir sur Donald Trump, et je disais,
12:17alors si vous n'avez pas entendu, quand même,
12:19c'est la directrice de la rédaction, je crois, de la RTBF,
12:24expliquant pourquoi ils n'ont pas diffusé
12:29Donald Trump et la cérémonie d'ouverture, d'investiture.
12:33Écoutez ce petit extrait, tiens.
12:35C'est une pratique que nous appliquons déjà depuis de nombreuses années.
12:38A la RTBF, en Belgique francophone, avec d'autres médias,
12:42et que nous appelons, avec un terme technique,
12:44qui s'appelle le cordon sanitaire médiatique,
12:47et qui nous permet, tout simplement, d'éviter de banaliser
12:50des propos d'extrême droite, des propos d'incitation à la haine,
12:54d'éviter de normaliser ces propos.
12:57Alors, il ne s'agit certainement pas de censure,
12:59évidemment que la RTBF ne pratique pas la censure,
13:02mais nous ne diffusons pas ce type de propos en direct,
13:05nous les analysons et nous prenons le temps
13:07de les décrypter et de les encadrer.
13:09Voilà, c'est ça.
13:10C'est-à-dire qu'on ne diffuse pas en direct,
13:12et puis ensuite, on voit, on analyse,
13:15et on diffuse ou on ne diffuse pas.
13:17Ça vous fait sourire.
13:19Mais c'est des malades.
13:20L'autre pays où ils font ça, c'est la Corée du Nord.
13:23Là, on parle d'un pays voisin.
13:25La Russie, en fait, aussi, évidemment.
13:27Mais ça fait des années que, de toute façon,
13:29la Belgique, ils ont fait ce truc du cordon sanitaire, etc.
13:32Alors que c'est un pays, quand même,
13:34qui est en train de s'islamiser à vitesse grand V.
13:36Il y a des apprentis terroristes à Molenbeek.
13:39Ça, ils ne vont pas s'occuper d'essayer de contrôler.
13:42Mais je vais vous dire, en France, parfois,
13:44on retrouve la même chose.
13:45Moi, quand je vois sur le service public,
13:47parfois, des émissions,
13:48ils vont parler de l'extrême droite.
13:49Il n'y a pas un seul représentant de secours en guillet.
13:51Quand je vois France Inter aussi,
13:53ce qu'il peut s'y dire, ce qui s'y passait,
13:55sans qu'il y ait des représentants.
13:56– Il n'y a pas de cordon sanitaire comme ça.
13:58– Non, mais il y a le rêve d'un cordon sanitaire.
14:00– Ah oui, mais n'arrêtez pas à interpréter.
14:02– Ils sont en train de vous expliquer.
14:03Regardez hier, vous parliez de ce documentaire sur France 2,
14:06sur les OQTF.
14:07Ils expliquent qu'il n'y aurait pas de problème d'OQTF aujourd'hui
14:10si ces news n'en parlaient pas.
14:12Dans ce fond, ces gens-là, ils rêvent d'un cordon sanitaire
14:15parce qu'ils considèrent que la seule chose
14:17qui a fait monter le Rassemblement national, etc.
14:19c'est de leur avoir tendu le micro, Patrick.
14:21Et la vérité, c'est qu'ils en rêvent.
14:23En ce moment, je suis convaincu qu'il y a des journalistes de gauche,
14:26du service public,
14:27qui sont en train vraiment d'être là,
14:29de fantasmer sur ce qu'il se passe en Belgique
14:31en disant qu'eux au moins, ils ont lutté contre les chars allemands
14:34qui sont en train d'arriver sur notre territoire.
14:37Vous savez, ces accusations avec du clairoument en permanence.
14:40Moi, je pense que ça peut nous arriver un jour, croyez-moi.
14:43– Oui, avec Sarmon.
14:45– Ah, c'est dérangeant, oui, effectivement.
14:47Juste une petite correction, c'est pas qu'ils n'ont pas diffusé.
14:49– Non, non.
14:50– Ils l'ont diffusé avec trois minutes de retard.
14:52– Voilà, c'est ça.
14:53– C'est ça qu'ils avaient fait pour contrôler.
14:55– Ils auraient pu censurer, ils décident ce qui est bien, pas bien.
14:58– Bon, et ils ont l'habitude de faire ça.
15:00Effectivement, c'est pas du tout la culture française, normalement.
15:02La culture même de l'information, quand on est un petit peu honnête,
15:05c'est quand même le président des États-Unis.
15:07Je veux dire, c'est pas non plus n'importe qui qui s'exprime.
15:10Bon, après, il faut savoir qu'en Belgique,
15:12il y a un système politique qui est très particulier.
15:14En Wallonie, vous n'avez pas d'extrême droite.
15:16C'est clairement, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de parti d'extrême droite.
15:19C'est interdit.
15:20Donc, ils ont cet état d'esprit-là.
15:22J'avoue que je ne le partage pas tellement,
15:24parce que, pour moi, la politique, c'est...
15:26J'avais une interview, d'ailleurs, cette semaine,
15:28avec le député La France Insoumise, Raphaël Arnault,
15:30qui sortira dimanche sur la chaîne Les Indéfis,
15:32où on a échangé et où, j'avoue que ce qui me dérange
15:35dans certains discours d'hommes politiques,
15:37mais c'était le débat et c'était intéressant d'en parler avec lui,
15:40c'est que, pour eux, il faut censurer ce qui n'est pas comme eux.
15:43Tout ce qui n'est pas et ce qu'ils ne pensent pas comme eux
15:46est forcément un petit peu fascisme.
15:48Je suis un raccourci et j'invite les gens à aller voir l'interview
15:51pour savoir pourquoi on pense que ce sera un beau raccourci.
15:53Ce sera diffusé dimanche sur les violences de la Jeune Garde ?
15:57Non, c'est parce qu'on l'a fait juste avant,
15:59l'interview juste avant que le ministre de l'Intérieur
16:01annonce qu'il réfléchissait, d'ailleurs, j'ai lu ça chez vous,
16:04qu'il réfléchissait à supprimer la Jeune Garde.
16:07Ce que je veux vous dire par là, c'est que,
16:09quand on écoute leur discours, c'est de dire
16:11qu'il faut prendre les devants, il faut faire en sorte
16:13que ce qu'ils ne pensent pas comme nous,
16:15ce qui est un tout petit peu extrême droite,
16:17ce qui est qualifié d'extrême droite, ne puisse pas parler,
16:19mais jamais, et ce que je lui demande,
16:21jamais ils ne se remettent en question, eux,
16:23alors qu'ils font de la politique, et jamais ils n'essayent de comprendre
16:25pourquoi 11 millions de Français, aujourd'hui,
16:27ont décidé de voter Rassemblement National.
16:29C'est quand même quelque chose qu'il faut essayer de comprendre
16:31quand on est un homme politique et qu'on veut gagner des voix.
16:33Eux, ça ne les intéresse pas,
16:35et donc, d'une certaine manière, c'est ce qu'on dit,
16:37c'est que, quand ils demandent la censure de X,
16:40aujourd'hui, ces gens-là, ils font pareil de l'autre côté.
16:43Ils demandent la censure aussi du Rassemblement National
16:46ou des partis d'extrême droite, comme c'est fait en Belgique
16:48et à la TBF.
16:50Donc, en fait, ce qu'on disait juste avant,
16:52il n'y a plus aucune nuance dans notre société, dans notre politique,
16:54d'un côté comme de l'autre.
16:56Maintenant, on impose nos choix,
16:58et peu importe ce qu'on a envie d'écouter, d'entendre,
17:00de ce qui se passe dans le monde, et c'est ça qui est encore plus grave,
17:02de ce qui se passe dans le monde, on n'a pas le droit de l'entendre.
17:04– Alors, d'un côté comme de l'autre, je note que,
17:06si on regarde l'autre côté, du coup, j'imagine,
17:08donc la droite extrême, l'extrême droite, ce qu'on veut,
17:11eux, il y a quelques années, réfléchissaient à quitter X,
17:14pourquoi ? Parce qu'ils étaient censurés.
17:16Aujourd'hui, à l'extrême gauche, les gens quittent X
17:18parce que les gens d'en face ne le sont plus.
17:20Ça en dit long quand même.
17:22Je trouve qu'il n'y a pas un deux poids, deux mesures.
17:24Il y a aujourd'hui quand même un camp en face de l'extrême gauche
17:28qui veut lutter contre l'extrême gauche,
17:30mais qui ne veut pas les interdire,
17:32qui ne veut pas les censurer.
17:34D'ailleurs, ils considèrent que plus on les laisse parler,
17:36plus ils gagnent des voix, alors que les autres, ils se disent que
17:38plus on les laisse parler, plus ils en perdent.
17:40Ça montre quand même le fait qu'ils sont en angoisse permanente,
17:42et c'est la raison pour laquelle, si l'extrême gauche
17:44arrivait au pouvoir, ils interdiraient
17:46toute une série de médias, ils contrôleraient
17:48l'information comme le fait la RTBF,
17:50et ils priveraient de droits
17:52un certain nombre de Français,
17:54notamment en faisant introduire
17:56le vote par les étrangers.
17:58C'est une façon, ils défendent
18:00cette mesure, notamment sur les élections municipales,
18:02pourquoi ? Pour diluer le droit des
18:04citoyens français. C'est exactement ce qu'ils sont
18:06en train de faire, parce que ça leur échappe.
18:08Ouais, ouais, ouais.
18:10Je ne sais pas s'ils arrivent au pouvoir
18:12demain. Ça a l'air indécis.
18:14Non, mais je ne sais pas
18:16ce qu'il se passerait demain. En tout cas,
18:18ce qui est certain, c'est que moi, je le dis
18:20d'un côté comme de l'autre, parce que quand on voit aussi
18:22ce qu'il se passe aujourd'hui
18:24aux Etats-Unis, avec Donald Trump,
18:26c'est quand même radical aussi.
18:28C'est quand il arrive
18:30et que le jour de son investiture,
18:32il signe 42 directives
18:34pour rattraper
18:36le retard qu'il pense
18:38que les Etats-Unis ont pris, tant dans le terme
18:40des idées, que dans l'immigration, il a été élu.
18:42Donc moi, je ne remets pas ça en cause. Mais c'est quand même
18:44radical aussi.
18:46La liberté, c'est radical. La démocratie,
18:48c'est radical. Mais donc, d'une certaine manière,
18:50chacun se reproche les mêmes choses
18:52d'un côté comme de l'autre. Il a une volonté
18:54de se soustraire, vous avez vu, à des contrôles,
18:56etc., à tous les appartenants.
18:58Il y a un côté, finalement, ça rejoint
19:00un peu ce que vous dénonciez quand même.
19:02Non, mais attendez.
19:04Il t'énerve. En fait, vous savez, c'est quoi
19:06le Trump français ? Quand on vous dit Trump français,
19:08il y a des gens qui disent ça, alors qu'ils ne sont pas du tout
19:10sur les idées. C'est un mec qui est élu
19:12et qui fait ce qu'il a dit. Non, mais on est quand même
19:14dans un monde aujourd'hui où on vante la démocratie
19:16et en fait, on est surpris parce qu'il y a
19:18un homme dont on connaît les idées
19:20depuis des années et qui, le jour où il est élu,
19:22au lieu de tendre la main vers les autres en face
19:24en disant, finalement, la moitié de mon programme, c'est poubelle,
19:26je l'applique et je ne vais pas attendre 4 ans.
19:28Oui, mais est-ce que c'est bien ou pas ?
19:30Mais c'est ça la démocratie, Patrick.
19:32Sinon, on rentre dans une oligarchie
19:34où c'est certaines personnes qui vont décider
19:38sur une kleptocratie ou en fonction
19:40d'autres intérêts. Mais c'est ça la démocratie.
19:42C'est un jour, on choisit
19:44quelqu'un et on lui donne du pouvoir.
19:46C'est ce que Hobbes aussi fait.
19:48C'est ce que l'on pourrait faire d'ailleurs en France.
19:50Si on choisissait Jean-Luc Mélenchon
19:52et qu'il appliquait ce que vous disiez tout à l'heure.
19:54Oui, mais lui, la différence
19:56c'est qu'il serait dans l'interdiction
19:58de la liberté d'en face. Mais là où je vous rejoins, Patrick,
20:00c'est que si on les lit, ça sera
20:02de notre faute. C'est tout.
20:04Allez, nous poursuivons dans un instant la vérité en face.
20:06C'est intéressant, on va continuer sur ce sujet
20:08évidemment. Et puis si vous voulez réagir
20:10à ce débat en direct,
20:12n'hésitez pas, 0826 300 300
20:14Radio Libre, vous avez la parole.
20:169h10, Sud Radio
20:18La vérité en face
20:20Patrick Roger.
20:22La vérité en face, évidemment,
20:24autour de
20:26Donald Trump. Et puis on a élargi
20:28d'une façon plus générale. Est-ce que vous trouvez
20:30là, parce que je le disais en démarrant cette émission,
20:32c'était lundi dernier,
20:34on a l'impression déjà que
20:36finalement ça remonte à un petit bout de temps.
20:38Tellement on a
20:40entendu Trump, beaucoup de réactions,
20:42des débats derrière,
20:44des prises de paroles
20:46des uns des autres, un petit peu partout.
20:48Il y a, j'ai lu
20:50ce matin, c'était très intéressant à lire,
20:52Pascal Bruckner, on ne peut pas
20:54le suspecter d'être dans forcément
20:56un camp ou un autre, c'est
20:58dans le Figaro,
21:00empereur ou bouffon à propos
21:02de Donald Trump.
21:04Donc au moins, c'est
21:06cash. Comment vous jugez
21:08ces premiers jours
21:10justement de Donald
21:12Trump ? En tout cas, d'un point de vue médiatique,
21:14c'est réussi. Je veux dire, on n'a
21:16parlé que de lui, à part sur la RTBF.
21:18On n'a jamais autant
21:20parlé de la RTBF.
21:22Et d'une certaine manière aussi, on n'a parlé que de lui,
21:24que de son investiture, que de sa façon de danser,
21:26que de sa façon de couper le gâteau
21:28et que de ses premiers décrets.
21:30Et même sur les réseaux sociaux.
21:32D'une certaine façon, médiatiquement,
21:34c'est réussi.
21:36Après, il faudra voir politiquement
21:38ce que ça va donner, parce que
21:40j'avoue que je suis assez
21:42perplexe sur cette...
21:44Ça me rappelle en fait
21:46les heures les plus sombres, d'une certaine manière.
21:48Je vais expliquer pourquoi.
21:50Je vais expliquer pourquoi sur cette
21:52chasse aux sorcières qui est en train de se mettre en place.
21:54Je l'explique. D'ailleurs, c'est un
21:56bon article ce matin que j'ai pu lire,
21:58sur la chasse aux sorcières,
22:00sur le fait de mettre fin
22:02dans les administrations, à la diversité
22:04aux Etats-Unis, à la diversité et à toutes ces choses-là.
22:06Moi, je veux vous dire, je ne suis pas du tout
22:08wokiste. Mais alors, pas du tout.
22:10C'est-à-dire que c'est un truc qui me fatigue
22:12et j'en ai marre. Et je pense qu'il y a des
22:14priorités ailleurs, à droite, à gauche. Il faut en faire
22:16un petit peu de la diversité, il faut aller chercher
22:18l'égalité, toutes ces choses-là.
22:20Mais quand vous vous dites que
22:22on fait ça aussi pour
22:24la méritocratie, pour faire en sorte qu'on soit
22:26plus jugé que sur son niveau, qu'on puisse
22:28arriver à des postes,
22:30à responsabilité, que en fonction de ses capacités.
22:32Et que dans le discours de Donald Trump, aujourd'hui,
22:34c'est dire, on met fin à tout ça.
22:36Ça y est, ça suffit. Le wokisme,
22:38machin, on s'en fout. Il faut qu'on arrête la discrimination
22:40positive, en quelque sorte. C'est un peu ça.
22:42Moi, je me dis juste que
22:44au lieu de dire ça ou d'annoncer ça, peut-être qu'il
22:46aurait fallu travailler sur une autre forme
22:48de méritocratie. Mais pas de dire stop, on arrête,
22:50on revient en arrière. C'est simplement ce que je dis.
22:52Et ça, ça me fatigue un petit peu.
22:54Et ça m'inquiète même un petit peu, ce retour
22:56de la chasse aux sorcières
22:58à l'ancienne, en fait.
23:00C'est pas une chasse aux sorcières.
23:02Ça, c'est la propagande qui dirait que
23:04Donald Trump, aujourd'hui, contre les homosexuels,
23:06les trans et qui veut tous les virer.
23:08Non, il est en train de simplement dire
23:10que quelqu'un qui a eu un poste uniquement
23:12parce qu'il rentrait dans les quotas,
23:14cette personne-là, son poste est remis en cause.
23:16Si le mec, c'est Einstein, il va le garder
23:18son poste. Ils sont pas fous.
23:20Parce qu'aujourd'hui, on est sur un système, par exemple, les universités
23:22où, en fait, il y avait même des gens
23:24qui s'étaient trouvés des origines indiennes
23:26parce que sinon, ils n'avaient pas de place.
23:28Voilà ce qu'il est en train de dire sur l'administration.
23:30De remettre justement le mérite. Je suis désolé,
23:32il n'y a pas besoin de réinventer la méritocratie.
23:34Le mérite, c'est le mérite. T'es bon,
23:36on te prend. Si on t'a pris parce que
23:38t'es noir ou parce que t'es
23:40trans, etc., on remet
23:42en cause. Ils sont pas fous, ils vont les garder.
23:44Non, mais le problème, c'est pas de les garder.
23:46C'est après. C'est ça que je veux te dire.
23:48Là, en faisant ça,
23:50d'une certaine manière, on ferme
23:52un peu.
23:54T'es en train de dire que les trans sont
23:56trop nuls pour essayer d'avoir un boulot par
23:58leur mérite. Moi, je trouve ça transphobe.
24:00Je suis désolé, je trouve ça transphobe.
24:02Donc, t'es en train de me traiter de transphobe.
24:04Si toutes ces personnes-là, il fallait les mettre en valeur
24:06parce que, justement, c'était des génies qui étaient
24:08déconsidérés, ils vont garder leur boulot.
24:10Mais c'est pas eux le problème.
24:12C'est plus la façon de penser, la façon de réfléchir.
24:14Tu sais très bien, malheureusement, que tout le monde
24:16n'est pas aussi ouvert que toi, à la limite, ou ouvert que moi.
24:18Moi, j'ai juste du mal à croire ceux,
24:20par exemple, parce que si on reste sur ces sujets de diversité,
24:22ceux qui défoncent
24:24le droit des femmes, etc.,
24:26et qui ont toléré pendant des années que, dans le MMA,
24:28il y ait finalement des trans,
24:30c'est-à-dire des hommes, qui défoncent des femmes.
24:32Moi, ça pose problème. Donc, que Trump
24:34dise, par exemple, on arrête
24:36ce côté-là sur le sport,
24:38je trouve ça bien. C'est une bonne chose.
24:40C'est une façon de défendre aussi le droit
24:42des femmes. — Mais j'ai pas de débat
24:44là-dessus. Je te dis simplement que
24:46mon propos était de dire
24:48tu peux pas non plus tout balayer d'un revers de la main.
24:50— Il est trop radical, quoi.
24:52C'est ce que je voulais dire.
24:54— Il a été aussi élu pour ça.
24:56— D'un mot, peut-être, par rapport à... Oui, bien sûr.
24:58Mais par rapport à l'énergie.
25:00Vous avez vu, il a dialogué avec les patrons,
25:02les grands patrons qui sont au forum d'Avos.
25:04Il a eu Pouyanné en visio.
25:06Pouyanné, le patron de Total Energy, lui a dit
25:08« Dis-donc, tu veux du GNL ?
25:10Du gaz naturel liquéfié ?
25:12D'accord. On va passer un deal.
25:14On passe un deal. »
25:16Et sur cette question des énergies
25:18où il dit « Les prix sont trop élevés.
25:20Il faut baisser. On va donc les baisser. »
25:22En soi, il n'a pas complètement tort.
25:24Mais il dit « On va forer. Peu importe l'environnement. »
25:26Est-ce que passer du tout au tout
25:28comme ça, ce n'est pas un peu dangereux ?
25:30— Déjà, il est accompagné d'Elon Musk.
25:32Il est sur la voiture électrique. Donc, il n'est pas en train de dire
25:34« On va tout polluer ». Il est simplement
25:36en train de dire « À un moment, il faut quand même aussi
25:38repenser le monde de l'avenir. » On a vu ce qu'il a fait
25:40sur l'intelligence artificielle avec 500 milliards
25:42où il explique quoi ?
25:44Mais au bout du compte, c'est l'objectif.
25:46Et Elon Musk, il le critique
25:48parce qu'il veut le marché. C'est tout. On le sait très bien.
25:50Donc, ce qui se passe juste, c'est qu'il fait comprendre
25:52que si on veut inventer aussi le futur
25:54de notre planète, il faut accélérer
25:56sur certaines choses de progrès.
25:58En fait, moi, ce qui me surprend, c'est qu'on dit
26:00« Est-ce qu'il n'est pas trop radical ? » Je suis désolé,
26:02Patrick. Je pense que quand vous êtes devenu patron
26:04de Sud Radio, vous ne vous êtes pas dit
26:06« Je ne vais pas prendre de décision. On est là pour
26:08prendre des décisions. Les gens choisissent pour prendre des décisions.
26:10Oui, mais on est dans un monde tellement fou aujourd'hui
26:12qu'on ne veut plus.
26:14Oui, mais en fait,
26:16l'équilibre, il s'est fait autour d'un vote avec 14 millions
26:18de voix de plus qu'en 2016.
26:20Donald Trump, il l'a fait. Il a fait 4 ans
26:22de campagne. Ça, c'est important. Sinon, on a
26:24un président de la République française
26:26qui cède devant l'Algérie qui a le PIB
26:28de l'équivalent du 92 et
26:30qui se contente de faire des TikTok avec des islamistes.
26:32Voilà. Si on veut ce pays,
26:34il n'y a pas de problème.
26:36Moi, je ne sais pas s'il est trop radical. En tout cas, ce qui est certain,
26:38c'est qu'il va forcer la France, l'Europe,
26:40d'autres pays dans le monde à réagir.
26:42Parce que là, moi, ça m'inquiète aussi un petit peu
26:44de voir les droits de douane qui vont augmenter.
26:46En fait, là où Eric a raison,
26:48c'est qu'il fait ce qu'il a dit.
26:50America first.
26:52Nous, si on est un peu malins aussi,
26:54on peut dire bon, d'accord, vous augmentez.
26:56Non, mais alors, vos GAFAM
26:58qui viennent partout, Amazon qui vient en fait livrer.
27:00Même si aujourd'hui, c'est utile.
27:02Bon, on va tout revoir.
27:04On va tout revoir.
27:06Ceux qui vont perdre là-dedans,
27:08c'est les Allemands.
27:10La France, par rapport à...
27:12En fait, le seul problème qui dérange,
27:14c'est que la France apporte trop de Chine.
27:16C'est ça qui dérange Trump.
27:18Et fondamentalement, je vais vous dire,
27:20Trump comme Musk d'ailleurs, puisqu'on parle beaucoup aussi de Musk
27:22dans son sillage, ils adorent la France.
27:24Ils adorent la France en même temps.
27:26Oui, bien sûr.
27:28Bon, alors après,
27:30ils veulent donner des leçons.
27:32Merci en tout cas à tous les deux à réécouter
27:34et à suivre votre interview.
27:36Je regarde ça avec intérêt.
27:38Sur la chaîne YouTube, les Indécis.
27:40Merci beaucoup. C'est un plaisir comme chaque
27:42vendredi, bien sûr. Dans un instant, c'est
27:44Valérie Expert et Gilles Ganzemann.
27:46Tous les débats sur Sud Radio.
27:48Ce soir encore, bien sûr, dans les vraies voix.
27:50Olivier Babaud, invité de Poulain.
27:52D'Alexis Poulain, ce midi.
27:54Intéressant, à 13h, de 13h à 14h, vous pourrez dialoguer.
27:56Et alors, restez bien
27:58à l'écoute ce week-end, parce qu'il y a du rugby.
28:00Il y a toutes les émissions avec Jean-Marie Bordry.
28:02Et moi, je vous donne rendez-vous lundi matin
28:04avec une petite surprise.
28:06Entre 9h et 10h, la vérité en face.
28:08Il y aura beaucoup de choses à dire.
28:10A lundi.

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