• il y a 9 heures
Avec Erik Tegner, journaliste, président de "Frontières" et Alex Darmon, journaliste politique (chaine Youtube Les Indécis)

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##LA_VERITE_EN_FACE-2024-11-08##

Category

🗞
News
Transcription
00:009h-10h, Sud Radio, La Vérité en face, Patrick Roger.
00:04La Vérité en face jusqu'à 10h sur Sud Radio, avec ce sujet de Trump aujourd'hui,
00:12parce que même cette fois-ci, c'est sûr, autant il y avait du suspense il y a 2-3 jours,
00:17un vrai faux suspense d'ailleurs, bien sûr, et bien maintenant, que va-t-il se passer ?
00:24Mais on va revenir quand même, avant de voir ce qu'il va se passer,
00:26on va revenir et essayer d'analyser, avec Alex Darmond de la chaîne YouTube Les Indécis
00:33et Éric Tegner du Média Frontière, sur aussi la couverture, peut-être par les médias français,
00:41et la façon de voir les choses, bien sûr, ça c'est particulièrement effectivement intéressant,
00:47et d'ailleurs vous avez des reportages qui sont intéressants dans votre magazine,
00:52Le Média Frontière, qui est sorti il y a quelques jours, avec cette une, l'homme à abattre.
00:57Alors ça c'était avant, donc c'est provocateur, vous allez nous dire ça dans un instant,
01:04mais voyons aussi ce qu'il se passe autour d'Israël, Clément Barguin,
01:08parce qu'il y a beaucoup de choses, la France qui convoque l'ambassadeur d'Israël à Paris,
01:12après un incident diplomatique à Jérusalem, incident en marge de la visite du ministre des Affaires étrangères,
01:17Jean-Noël Barreau, qui est là-bas, des policiers israéliens armés sans autorisation,
01:21qui sont entrés sur un site de pèlerinage qui appartient à la France,
01:25c'est les Léonards, et deux gendarmes français ont été également interpellés, Clément Barguin,
01:31et on va parler aussi des incidents autour des matchs de football.
01:36Mais d'abord sur ce qui s'est passé là.
01:38Oui, la scène a été filmée par l'AFP, une vidéo dans laquelle les policiers israéliens
01:42empoignent l'un des deux gendarmes français en le jetant au sol,
01:45avant de l'emmener menotter dans une voiture de police.
01:48Ne me touche pas ! Don't touch me !
01:51Un responsable israélien affirme que les deux gendarmes français ont été arrêtés
01:56car ils n'étaient pas en uniforme, qu'ils n'avaient pas montré leur carte diplomatique,
02:00sauf que les forces de sécurité israéliennes armées ont pénétré dans les Léonards sans autorisation.
02:06Le ministre des Affaires étrangères dénonce un incident grave.
02:10Cette situation est inacceptable.
02:12Cette atteinte à l'intégrité d'un domaine placé sous la responsabilité de la France
02:18est de nature à fragiliser les liens que j'étais pourtant venu cultiver avec Israël
02:25dans un moment où nous avons tous besoin de faire progresser la région sur le chemin de la paix.
02:30Les autorités de l'état hébreu, elles se justifient.
02:33La présence des policiers israéliens répondait au protocole de sécurité habituel,
02:38affirmation démentie par des sources diplomatiques françaises
02:41qui affirment qu'ils avaient été indiqués qu'aucune sécurité armée israélienne ne serait autorisée sur le site.
02:48Et puis toujours concernant Israël, il y a ces violences qui ont éclaté à Amsterdam hier soir
02:54en marge du match de football Ajax-Maccabi Tel Aviv.
02:59Des supporters israéliens ont été violemment attaqués en quittant le stade.
03:03Plusieurs d'entre eux ont même été poursuivis jusqu'à leur hôtel.
03:07Il y aurait une dizaine de blessés, une soixantaine de personnes ont été interpellées.
03:12Le premier ministre néerlandais Dick Chouffe dénonce des attaques antisémites inacceptables.
03:17Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a de son côté ordonné l'envoi de deux avions à Amsterdam
03:24pour secourir les supporters du Maccabi Tel Aviv.
03:27Des affrontements qui forcément inquiètent les autorités françaises.
03:31Une semaine avant le match France-Israël qui doit se tenir au Stade de France, ce sera jeudi prochain.
03:37Absolument, toujours ces tensions. Merci Clément Barrien, Alex Darmand, Eric Tegner.
03:41Commentaires évidemment, et notamment sur ce match qui va avoir lieu la semaine prochaine à Paris.
03:48D'abord sur ce qui s'est passé hier en Israël, sur l'empoignade entre les policiers israéliens et les gendarmes français.
03:55Juridiquement, les Israéliens n'avaient rien à faire là.
03:58Les Français sont dans leur bon droit de dire que ce n'est pas normal ce qu'il s'est passé.
04:04Maintenant dans le contexte actuel, sur le terrain aussi, on peut aussi penser et se dire qu'il peut y avoir une certaine tension
04:10et que ce n'était pas volontaire et que ce n'était pas une défiance, premièrement.
04:14Et deuxièmement, il ne faut peut-être pas dramatiser la chose non plus.
04:17L'ambassadeur a été convoqué, l'ambassadeur israélien à Paris, donc on verra ce qui se passera dans les jours qui viennent.
04:21Mais juridiquement, les policiers israéliens n'avaient rien à faire là.
04:25Eric Degner ?
04:26Moi je rejoins ce qui a été dit et en même temps, j'espère que ça ne se reproduira plus.
04:30Parce qu'on est aussi alliés d'Israël, ce n'est pas pour se retrouver à avoir nos policiers qui sont traités de cette façon-là.
04:36On pense souvent, parfois naïvement, qu'étant français on peut être protégé.
04:40Moi ce qui me surprend, ce n'est pas tant qu'au début il y ait une intervention, qu'ensuite le fait que ces policiers soient mis quand même au sol
04:46et qu'il n'y ait pas de la part des policiers israéliens, même l'inquiétude de se dire qu'on est en train de toucher à des Français.
04:52Et là-dessus, je salue la convocation de l'ambassadeur pour le coup et je pense qu'il faut vraiment taper du poing sur la table.
04:57Parce qu'il y a un minimum d'aspects à voir.
04:59On peut peut-être sentir aussi la tension sur place sur des mesures de sécurité qui sont maximales.
05:04C'est un quartier très spécial.
05:06Ça n'a pas justifié ce genre de choses.
05:08Et je pense qu'il y a une tension inverse à avoir, c'est qu'on ne touche pas aujourd'hui à nos officiels français, point.
05:14C'est ça, mais c'est un quartier très spécial à Jérusalem.
05:16Effectivement, c'est un quartier très tendu, mais ça ne justifie pas.
05:19Après, quand on remonte un peu dans l'histoire, souvent dans l'histoire, quand vous avez des visites d'hommes politiques ou de responsables politiques français,
05:26particulièrement, c'est vrai que ce n'est pas les mêmes mentalités.
05:30C'est là où, pour le coup, on est plutôt, entre guillemets, sympathique à l'égard d'Israël depuis plusieurs mois en n'en parlant pas.
05:35Mais c'est quand même vrai qu'en Israël, parfois, ça arrive de se retrouver bousculé.
05:39Parfois, ça arrive que les chrétiens aussi soient bousculés là-bas, etc.
05:42On essaye de ne pas trop en parler parce qu'on est en soutien vis-à-vis d'Israël, mais c'est une réalité quand même de tension.
05:48Les chrétiens, je ne sais pas, mais les politiques français, c'est vrai qu'il y a une tension.
05:53Il n'y a pas la même méthode de protection et sécuritaire.
05:56Souvenez-vous, Jacques Chirac, Emmanuel Macron aussi, à chaque fois sur la sécurité autour des visites et des délégations étrangères, les visites d'État.
06:08Sur le match, enfin, ce qui s'est passé hier soir à Amsterdam, il y a eu l'autre jour aussi la même chose du côté de la Hongrie.
06:16– Au Parc des Princes, il y a quelques jours, au Parc des Princes, vous avez une banderole, un tifo, pareil.
06:22Free Palestine, c'est les phrases qu'on entend hier sur les vidéos à Amsterdam.
06:27Free Palestine pour les enfants à Gaza et vous avez un lynchage.
06:31C'est du lynchage ce qui s'est passé hier soir dans les rues d'Amsterdam.
06:34Demain soir, c'est la nuit de cristal, Patrick Roger.
06:37C'est la commémoration de la nuit de cristal.
06:39Et hier soir, vous avez des supporters israéliens au sol tabassés.
06:43Mercredi soir au Parc des Princes.
06:45Je suis supporter du PSG depuis que j'ai 8 ans.
06:47J'étais là en 1996 pour la victoire.
06:49Je suis abonné au Parc des Princes, d'accord ?
06:51Je n'étais pas au Parc des Princes mercredi soir pour des raisons personnelles.
06:54Je ne mettrai plus jamais les pieds dans ce stade.
06:57– Vous pensez qu'il y a eu une forme de complicité ?
07:01– Mais vous ne pouvez pas avoir un tifo de cette taille-là
07:04et le club ne peut pas dire qu'il n'était pas au courant.
07:06Ce n'est pas possible.
07:07Ou alors il ne fait pas son travail.
07:09– Ou alors des complicités.
07:12– Je suis pour la paix.
07:14Sincèrement, je suis pour la paix.
07:15Il n'y a pas de problème.
07:16Mais en fait, je ne vais pas au stade de foot
07:18pour qu'on parle de politique.
07:19C'est assez, on m'en parle tous les jours.
07:21On en parle ici, c'est notre métier.
07:22Il n'y a pas de problème.
07:23On donne notre avis.
07:24Mais ce n'est pas au stade de foot,
07:25dans un stade de foot en France, qu'on doit parler de ça.
07:28Et je suis très inquiet pour ce qui va se passer
07:30la semaine prochaine au stade de France.
07:31C'est une jauge de moitié.
07:33Ça, on ne le dit pas assez.
07:34Le stade de France fait 80 000 personnes.
07:36On nous dit déjà qu'il va falloir réduire la jauge de moitié
07:38pour un match de foot.
07:39– 40 000 ?
07:40– Oui, pour un match de foot.
07:41Ce qui s'est passé au JO, rappelez-vous.
07:43Ce qui s'est passé au JO, vous avez une délégation israélienne
07:46qui a été trimballée avec 100 camions de CRS pour du sport.
07:50– Eric Tegner ?
07:51– Vous savez, on nous bassine tout le temps en disant
07:52on va faire des rapports sur l'antrisme islamique dans le sport, etc.
07:56Il n'y a pas besoin de rapport.
07:57On se retrouve avec le Paris Saint-Germain,
07:59ça fait des années qu'on le dit,
08:00qui a été acheté par le Qatar.
08:02On connaît l'influence du Qatar, notamment par rapport au Hamas.
08:05Le PSG aujourd'hui, c'est le premier organe d'influence
08:07des responsables politiques français.
08:09Et ça, on le voit et c'est extrêmement clair.
08:11Effectivement, la banderole est tellement immense,
08:13ce n'est pas une banderole fait main.
08:15C'est une évidence que, justement, le Paris Saint-Germain
08:18était au courant de ce qui allait se produire.
08:20– Ou certains en tout cas au Paris Saint-Germain, peut-être pas.
08:23– On va forcément se retrouver avec le Big Boss qui va dire
08:25j'étais pas au courant, il va me faire sanctionner.
08:27Mais à un moment, non, ça traduit quand même quelque chose.
08:29Ça traduit cet antrisme et ça traduit surtout qu'ils pensent
08:32qu'ils peuvent le faire, sans avoir peur,
08:34parce que c'est progressif ce qu'ils font à chaque fois.
08:36Et ça finit en ratonnade aux Pays-Bas.
08:38On se retrouve ce matin avec Raphaël Arnaud, député de la France Insoumise,
08:42qui dit que c'est pas grave parce que c'était des mecs d'extrême-droite
08:45qui se sont fait tabasser.
08:46Toujours la même rhétorique.
08:47– Antoine Léaument, l'invité de LFI, était l'invité sur ce radio
08:51et en a parlé tout à l'heure aussi avec Jean-Jacques Bordin, évidemment.
08:55C'est inquiétant en tout cas, avant ce match de jeudi soir au Stade de France.
09:03J'imagine les conditions de sécurité, bien sûr.
09:07– Vous avez dit Antoine Léaument, même Louis Boyard qui appelle
09:12à manifester avant les matchs, que nous-mêmes les médias,
09:15et on va en parler dans quelques secondes sur Trump,
09:17on montre des images de 40 personnes qui manifestent
09:19devant la Fédération française de football
09:21et on en fait un événement pour la non-venue de l'équipe d'Israël.
09:24En Belgique, il y a quelques semaines, le match a été délocalisé.
09:27En France, en 2024, on va peut-être arriver à devoir délocaliser
09:32un match de football dans les instants pour l'UFRA.
09:35– Rappelez-nous ce qui s'est passé pour les auditeurs
09:37sur la Belgique où ce match a été délocalisé.
09:39– La Belgique, ils ont délocalisé le match d'Israël,
09:41en Hongrie je crois ou je ne sais plus où, dans un autre pays,
09:45pour faire ce match parce que les Belges ne voulaient pas
09:47accueillir l'équipe de l'État d'Israël sur son sol.
09:49– Vous vous rendez compte. – Surtout en Hongrie.
09:51– Vous vous rendez compte où nous en sommes en fait aujourd'hui.
09:54La vérité en face, on se dit des choses, on va en parler.
09:57Si vous voulez réagir d'ailleurs, 0 826 300 300,
10:00dans un instant, on file aux États-Unis, on va vous parler de Donald Trump
10:04et puis de la vision en fait aussi que l'on a du pays.
10:08Elle est parfois faussée vue d'ici.
10:11Est-ce que les médias ont bien couvert cette élection ?
10:14Alors on n'est pas là forcément pour porter des jugements,
10:17mais tout de même, il y a quelques interrogations.
10:199h35, La Vérité en face sur Sud Radio.
10:23– This will truly be the golden age of America.
10:27– La Vérité en face.
10:29– That will allow us to make America great again.
10:33– Patrick Roger.
10:34– La Vérité en face, Donald Trump, vous l'entendez.
10:38Vous allez continuer de l'entendre, parce qu'évidemment,
10:41il prendra la tête de la Maison Blanche officiellement,
10:44donc au mois de janvier, le 20 janvier.
10:46Mais d'ici là, il y a déjà eu beaucoup de téléphones
10:49avec les chefs d'État un peu partout.
10:51Emmanuel Macron l'a appelé, bien sûr,
10:54et sans doute, il est en train de constituer son équipe.
10:59On va le voir dans les jours qui viennent.
11:02Mais il faut revenir quand même aussi peut-être sur ce vote.
11:06On avait annoncé que ça allait être très serré.
11:10Certains aux États-Unis, pas tous, mais certains nous disaient,
11:13sur Sud Radio notamment, il y avait l'un de nos témoins experts,
11:17un auditeur en fait, qui était sur place, qui nous disait,
11:19mais il y a certaines enquêtes, et notamment avec la data,
11:24qui montrent que finalement, Trump pourrait l'emporter
11:28et beaucoup plus largement.
11:30Parce que c'est vrai qu'il y a beaucoup d'explications,
11:34mais il y a des démocrates qui ont voté Républicain, Éric Tegner.
11:37– Bien sûr, ça je pense qu'on peut en parler,
11:40c'est la question de ces minorités qui habituellement sont acquises
11:42aux démocrates et qui ont largement basculé chez les Républicains.
11:45On parle des Latinos, ils votaient près de 26% en 2016 pour Trump,
11:49c'est 45% pour cette élection, donc c'est majeur.
11:52Ce sont également les musulmans, dans le Michigan aussi,
11:55qui se sont fracturés entre ceux qui n'ont pas voté pour Kamala Harris
11:57et qui ont voté pour Gilles Stein par exemple,
11:59et ceux qui ont voté Républicain.
12:01Et il y a la question des votes des femmes,
12:03on s'est retrouvé quand même avec 57% des femmes en 2020 qui votaient Biden,
12:06uniquement 53% pour Kamala Harris, qui pourtant était une femme,
12:09alors qu'on ne cessait d'entendre dans les médias français
12:11que tout se jouait sur la question de l'IVG.
12:13Et finalement ça s'est avéré faux,
12:15parce que Trump dans cette campagne était bien moins caricatural
12:17qu'il l'avait été auparavant.
12:19– Oui c'est ça, mais on l'a présenté peut-être de façon trop caricaturale ici,
12:23parce qu'il a quand même quelques traits bien pensés de cette caricature.
12:29– Oui mais après il a gagné, d'abord il a gagné très facilement,
12:33il faut l'avouer, c'est réel,
12:35mais je pense qu'il a gagné aussi parce qu'en face de lui,
12:37je suis désolé, mais elle n'était pas au niveau,
12:39voilà, elle n'était pas au niveau,
12:41comme Joe Biden n'était pas au niveau,
12:43je vais vous poser une simple question, c'était quoi son slogan de campagne ?
12:45– Kamala Harris, oui.
12:47– C'était quoi son slogan de campagne ?
12:49– For the people.
12:51– Et c'était pour le peuple, et personne ne l'a retenu,
12:53quand on a enregistré en communication le slogan de campagne de Donald Trump.
12:57Bon, Donald Trump fait une bonne campagne,
12:59vous savez, moi je trouve que le basculement de cette campagne,
13:01c'est cette phrase de Donald Trump qui dit
13:03« pas besoin de stars, nous avons un programme ».
13:05Quand elle était là et qu'elle balançait
13:07Jennifer Lopez et toutes les autres stars de son côté
13:09lors de ses meetings, on en parlait depuis des semaines,
13:11on disait « attention », et c'est un écran de fumée en fait,
13:13il ne se passe rien.
13:15– Même si dans la dernière ligne droite,
13:17les stars et Hollywood étaient un petit peu plus discrètes quand même.
13:19– Oui, vous avez eu deux jours avant,
13:21Jennifer Lopez, Robert De Niro…
13:23– Oui, bien sûr, quelques-uns, mais…
13:25– Plus discrètes, parce que c'était en train de tourner,
13:27et donc ça voulait bien dire que le programme,
13:29que la campagne, que son déroulé de campagne n'était pas bon,
13:33elle n'était pas préparée,
13:35elle a payé aussi le fait que
13:37elle n'était pas préparée et amenée
13:39à devoir faire cette campagne,
13:41qu'elle l'a subie en quelque sorte,
13:43et je suis désolé aussi,
13:45le coup de génie de Donald Trump,
13:47c'est d'avoir refusé les débats.
13:49Il en a fait un, il a vu qu'il était en position de « délicatesse »,
13:51et il n'en a pas fait d'autre,
13:53et il a gagné comme ça,
13:55il a parlé en faisant des démonstrations de force.
13:57– Elle avait été pas mauvaise en fait.
13:59– Et puis il dit quelque chose aux États-Unis aussi,
14:01attention, moi je ne dis pas que c'est rien,
14:03et que c'est juste parce que c'est elle qui était mauvaise,
14:05sur tous les territoires, et il a réussi à isoler
14:07et à comprendre les problématiques,
14:09il avait déjà réussi à le faire il y a 8 ans.
14:11– On ne voulait peut-être pas montrer aussi la réalité
14:13de ce qu'était l'Amérique,
14:15là-bas mais dans certains médias peut-être,
14:17et puis nous en France.
14:19Dans « Frontières », votre média,
14:21Eric Tegner, par exemple,
14:23vous avez ce reportage au cœur de l'Amérique de Trump,
14:25où on voit que,
14:27évidemment,
14:29il était encore extrêmement puissant,
14:31et qu'il y avait de l'adhésion.
14:33– Bien sûr, vous savez,
14:35je vais vous dire, même à droite,
14:37nous, quand on a choisi de faire une couverture
14:39sur Donald Trump en l'intitulant
14:41« L'homme à abattre »,
14:43dans mon édito, j'expliquais comment
14:45on n'était pas en train de voir ce qui se passait aux États-Unis,
14:47même à droite, les gens venaient me voir en me disant
14:49« T'en fais peut-être un peu trop, attention, tu vas te cramer »,
14:51parce qu'il y avait cette peur.
14:53On l'a vu au sein du camp national,
14:55certaines personnes, même du rationnement national,
14:57qui étaient bien plus prudents qu'en 2020 et en 2016.
14:59Tout le monde pensait, y compris
15:01dans les anciens partisans de Trump,
15:03qu'ils allaient perdre. Pourquoi ?
15:05Parce qu'il y a eu, et il faut le dire,
15:07une campagne de propagande massive
15:09de la part du service public, de la part de France,
15:11de la part de certains médias, que je ne citerai pas,
15:13qui tendaient justement à refuser la réalité du terrain.
15:15Ils envoyaient des dizaines et des dizaines
15:17de reporters sur place,
15:19et ils n'ont pas vu cette déculottée.
15:21Parce qu'aujourd'hui, en plus, auprès d'un électorat,
15:23souvent, qu'ils suivent, c'est-à-dire justement
15:25ces minorités. – Mais eux n'ont pas d'influence sur le vote.
15:27– Oui, mais ça en dit long sur la capacité
15:29à des médias de prétendre qu'ils connaissent
15:31la vérité et à se tromper aussi massivement.
15:33Parce que, vous savez Patrick, ce n'est pas juste
15:35une histoire du Kamala Harris, ça fait une mauvaise campagne.
15:37On se retrouve en fait sur une campagne
15:39d'adhésion véritable à un Donald Trump.
15:41Il n'est pas élu par surprise, comme en 2016,
15:43où on aurait pu se dire,
15:45c'est par surprise, il n'avait pas le vote populaire.
15:47Ça faisait depuis 2004 que les Républicains n'avaient pas eu
15:49le vote populaire. Il a fait
15:51plus de 5 millions de voix par rapport à Kamala Harris.
15:53Les gens connaissaient qu'il l'est.
15:55Ils ont vu ses excès de 2020 jusqu'à 2024.
15:57Et ils l'ont re-choisi à nouveau.
15:59Il a réussi à convaincre des démocrates
16:01de voter pour lui. Donc on est sur une adhésion.
16:03Et on est sur un phénomène de fond
16:05que moi j'avais essayé de montrer,
16:07parfois où je me faisais caricaturer
16:09en parlant de l'immigration, en disant que c'était fondamental.
16:11On s'est retrouvé avec des latinos
16:13qui eux-mêmes sont inquiets de l'immigration
16:15parce qu'ils pensent qu'il faut stabiliser la situation.
16:17On a vu l'importance de l'inflation
16:19et de la situation avec énormément de gens
16:21qui disaient justement que sous
16:23Donald Trump entre 2016 et 2020,
16:25la situation économique était bien mieux.
16:27Et effectivement, ils ont essayé, les médias français,
16:29de caricaturer Donald Trump.
16:31Ils n'ont pas su voir l'impact qu'avait par exemple
16:33le livre et la biographie
16:35de la femme de Donald Trump qui s'est prononcée
16:37pour justement l'IVG, etc.
16:39Ça, ils ont refusé.
16:41Et ça en dit long quand même sur nos médias
16:43qui en fait, encore une fois,
16:45même dans la nuit électorale, avaient du mal à voir
16:47ce que disaient certains titrés comme Libération
16:49pourquoi Kamala Harris peut encore gagner.
16:51Ils n'avaient rien compris à ce qu'ils étaient en train de se passer.
16:53Tantôt que ton titre comme ça, c'est qu'on se dit
16:55pourquoi elle pense gagner, ça veut dire que
16:57oui, ça sent que c'est perdu en fait
16:59pour justement Kamala Harris.
17:01Moi, là où je suis assez impressionné,
17:03c'est que Donald Trump, il donne une leçon quand même
17:05de résilience. C'est-à-dire que même
17:07ceux qui avaient vu ça, ils ne l'ont pas vu
17:09de façon aussi massive.
17:11J'étais en contact avec un journaliste
17:13d'un grand média qui était
17:15au QG de Donald Trump qui m'a dit que même
17:17du côté des équipes de Trump, il ne s'attendait
17:19pas à ce que ça soit aussi massif.
17:21Moi qui pensais qu'il avait toutes les chances de gagner,
17:23je ne le pensais pas non plus. Ça veut dire
17:25qu'on s'est censuré avec une Amérique
17:27aujourd'hui qui adhère véritablement
17:29aux idées de Donald Trump, ce qui lui donne beaucoup de pouvoir dans les années à venir.
17:31Oui, exactement.
17:33Parce que pouvoir, effectivement, c'est dans
17:35les chambres des représentants aussi.
17:37La victoire est historique, il n'y a pas de débat.
17:39Quand je dis que Kamala Harris n'était pas au niveau, ça ne veut pas dire
17:41que Donald Trump a gagné que pour ça.
17:43Effectivement, il y a eu une adhésion populaire
17:45du peuple américain à Donald Trump
17:47qu'on sentait venir depuis plusieurs
17:49mois, voire même plusieurs années.
17:51Maintenant, dire que les Français n'ont
17:53pas vu venir cette chose-là, les médias français
17:55n'ont pas vu venir cette chose-là, je ne sais pas.
17:57Culturellement, c'est sûr qu'il y a une différence
17:59complète. Rappelez-vous quand même,
18:01en janvier 2021,
18:03ces images du Capitol, c'est resté marqué
18:05dans les esprits français. Ce n'est pas la même
18:07culture politique, ce n'est pas la même culture
18:09entre guillemets, entre guillemets
18:11démocratique, et ces images ont marqué
18:13véritablement les médias.
18:15Par conséquent, peut-être
18:17qu'il y avait un parti pris de la part
18:19de certains médias français qui ne voulaient pas avoir Donald Trump.
18:21Il existe depuis 2016 ce parti pris, où ils ont refusé
18:23de le voir également en 2016.
18:25C'est encore plus appuyé
18:27sur cette campagne électorale,
18:29je ne vais pas citer les médias non plus, parce qu'on a tous
18:31dormi, on s'est tous réveillés en se disant
18:33qui va gagner, on a regardé, et c'est vrai que même sur
18:35des chaînes d'info, où on commençait à comprendre
18:37que Donald Trump avait gagné, on ne voulait
18:39pas le dire, on ne voulait pas rentrer dans l'analyse
18:41du débat de pourquoi il avait gagné, parce que
18:43ce n'était pas officiel. Emmanuel Macron a
18:45reconnu l'élection de Donald Trump avant que
18:47certains médias le fassent.
18:49Et surtout, rappelle-toi Alex,
18:51le débat, quelques jours avant
18:53justement le vote
18:55aux Etats-Unis,
18:57ça n'était pas ça va être serré, c'était
18:59qu'est-ce qui se passe si Donald Trump justement
19:01n'est pas élu et qu'il conteste.
19:03Le plus grand danger, c'était vu ça.
19:05C'est-à-dire qu'on se projetait bien plus sur une potentielle
19:07défaite de Trump que sur la victoire.
19:09Parce qu'on avait l'expérience et la mauvaise expérience
19:11de ce qui s'était passé en 2020.
19:13Et ça, c'est vrai que ça inquiétait tout le monde.
19:15Ça inquiétait tout le monde de savoir si Kamala Harris
19:17gagnait, si Donald Trump contestait
19:19comme il l'avait fait en 2020, qu'est-ce qu'il allait se passer.
19:21Mais c'est là où en plus,
19:23malheureusement ou heureusement pour d'autres,
19:25Donald Trump a été
19:27remarquable dans sa victoire.
19:29C'est parce qu'il a attendu vraiment que tout le monde
19:31la reconnaisse avant de se prononcer
19:33complètement. — Parce qu'il sentait les choses et puis
19:35il avait des indicateurs. — Donc ça veut dire qu'il était vraiment
19:37préparé. On a parlé de sa directrice de campagne qui a été très
19:39forte aussi. Ça a été très bien coordonné.
19:41— C'est une femme de cabinet qui est une femme aux États-Unis.
19:43Quand on nous bascine que c'est un macho,
19:45sa directrice de campagne, celle qui a tout géré,
19:47était une femme. C'est une sexagénaire.
19:49Donc il faut faire tomber. Parce que là,
19:51je vois certains médias français qui repartent sur le côté
19:53du « Trump, ça va être n'importe quoi dans les
19:55années à venir. C'est pas organisé », etc.
19:57Non. Trump, il revient mieux organisé,
19:59mieux entouré pour les années à venir.
20:01— Est-ce qu'il faut avoir peur de Trump ?
20:03— Alors d'un point de vue économique...
20:05— Oui, non.
20:07— Oui, un petit peu.
20:09— C'est ce qu'on va en débattre dans un instant
20:11sur Sud Radio, La Vérité en face.
20:13— Sud Radio.
20:17— La Vérité en face.
20:23— La Vérité en face. Je vous posais
20:25cette question dans notre débat du vendredi.
20:27Éric Tegner du Média Frontière
20:29et Alex Darmon
20:31de la chaîne Les Indécis,
20:33la chaîne YouTube que vous pouvez retrouver.
20:35Est-ce qu'il faut avoir peur ou pas
20:37de Donald Trump ?
20:39Vous me disiez non,
20:41vous, Éric Tegner.
20:43Oui, quand même, un peu, Alex Darmon.
20:45Alors expliquez-vous.
20:47— Bien sûr.
20:49— Quand je lis, en fait, beaucoup de journaux
20:51en France,
20:53il y en a qui disent, oui,
20:55c'est un menteur, c'est un affabulateur,
20:57c'est un provocateur,
20:59c'est un personnage grossier,
21:01vulgaire. Donc oui, il faut en avoir peur.
21:03— Non, mais il faut en avoir peur.
21:05Je vais pas rentrer dans les considérations.
21:07— Non, mais j'entends. Je vais pas rentrer dans les adjectifs
21:09que vous venez... Oui, des fois,
21:11il exagère, quoi. Il est
21:13« amazing », comme disent les Américains.
21:15Mais après, au-delà de ça,
21:17il faut en avoir peur quand vous êtes un Européen
21:19parce qu'on parlait du seconde campagne de Kamala Harris
21:21tout à l'heure. Le seconde campagne de
21:23Donald Trump, c'est « America first »,
21:25en premier. Et donc, il fera tout comme
21:27il l'a fait entre 2016 et 2020 pour que
21:29économiquement, les États-Unis,
21:31mais même militairement, ne soient pas
21:33engagés ou mis en difficulté.
21:35Et donc, quand vous êtes un Européen,
21:37oui, vous devez avoir peur,
21:39parce qu'il va
21:41favoriser son économie. Voilà.
21:43Et à tous les niveaux... — Même au sein du pays,
21:45aussi. Alors, c'est difficile parce que nous...
21:47— Mais moi, je vis pas là-bas. C'est dans le débat.
21:49C'est le débat qu'on a eu tout à l'heure.
21:51— On va en reparler avec Eric Tegner, mais je fais juste une petite
21:53parenthèse. Nous avions
21:55un franco-américain
21:57qui vit dans l'Ohio
21:59justement, juste après l'élection,
22:01qui était en pleurs, l'autre jour, parce qu'il nous disait...
22:03Il me disait...
22:05Il me disait, bon, bah moi, je suis un homme blanc,
22:07tout, ça va, mais ma copine,
22:09donc elle,
22:11qui est d'origine... Alors il nous parlait pas,
22:13en fait, précisément de son origine.
22:15Mais tout de même, elle, elle a peur.
22:17Et donc moi, j'ai peur, quoi. Il se sentait
22:19effectivement...
22:21C'était comme un tremblement de terre, en fait,
22:23pour lui, Eric Tegner.
22:25— Je comprends qu'il y en ait qui ait peur.
22:27Moi, je pense pour nos auditeurs que
22:29non, on ne doit pas avoir peur. On parle souvent
22:31de wokisme. Eh bien, le wokisme, on sait,
22:33il vient des États-Unis. Et Donald Trump,
22:35il va y mettre fin. C'est-à-dire que la première
22:37chose qu'il a dite, justement, après avoir
22:39été élu, c'est de dire qu'il
22:41interdirait, par exemple, toutes ces questions dans
22:43les universités, ces associations WOK,
22:45etc., qui vont faire la promotion
22:47en permanence, vous savez,
22:49de... — Ah oui, mais alors justement, il va
22:51renforcer, en fait, ce clivage,
22:53en faisant ça. — Non, parce que, vous savez, si
22:55justement Kamala Harris, elle a perdu notamment
22:57les voix chez les minorités, notamment de
22:59ces Latinos, de ces Afro-Américains,
23:01etc., c'est parce que ces gens-là, justement, ils sont
23:03beaucoup plus conservateurs que l'était Kamala Harris.
23:05Donc sur la question du wokisme,
23:07ça va être une très bonne avancée. Ensuite,
23:09il y a évidemment une question, je dirais, plus
23:11idéologique de fond. C'est-à-dire, c'était
23:13Christophe Guilly qui le racontait très bien dans le Figaro
23:15ce matin, qui explique qu'en fait, c'est un mouvement
23:17de fond dans les sociétés occidentales
23:19où la classe moyenne et les classes ouvrières sont en train
23:21de s'autonomiser. Ils ne deviennent plus aussi
23:23dépendants qu'ils l'étaient avant des médias,
23:25des élites, etc. Et ces gens-là, ils ont quoi ?
23:27Ils ont un double inquiétude, une inquiétude économique
23:29et une inquiétude identitaire. C'était la question
23:31de l'immigration et la question de l'inflation. Eh bien
23:33ça, ça vient en France et en Europe
23:35et ça va permettre de défendre, justement, ces
23:37petites gens qui ont toujours l'impression d'être méprisés
23:39et insultés par des gens d'Hollywood qui vont leur donner
23:41la bonne leçon. Et ça, c'est quelque chose de nécessaire.
23:43Et sur les questions économiques, bien sûr qu'il a raison, Alex,
23:45sur le fait qu'il va falloir se débrouiller,
23:47mais je trouve que c'est une bonne chose. Moi, pourquoi
23:49j'étais plutôt favorable vis-à-vis de Donald Trump ? Pas parce
23:51que je suis un pro-américain. Au contraire, parce que
23:53ça va nous permettre, justement, de nous
23:55autonomiser, nous, la France et l'Europe.
23:57C'est fondamental. Et ça fait des années qu'on le dit.
23:59De toute façon, Biden, on critiquait, on disait
24:01Biden, en 2020, quand il était élu, Macron
24:03était là. Ah, c'est génial, il va enfin se tourner vers
24:05l'Europe. Mais il n'en avait que faire de l'Europe, Biden,
24:07de toute façon. On est dans un repli global
24:09des Etats-Unis sur le monde
24:11depuis Donald Trump.
24:13Mais Biden avait poursuivi et Kamala Harris l'aurait
24:15poursuivi. Simplement, Donald Trump le fera certainement
24:17avec beaucoup plus d'efficacité
24:19et ça, on suivra notamment ce qui se passe en Ukraine.
24:21Parce que rien n'est dit, s'il échoue sa négociation
24:23avec Vladimir Poutine,
24:25il peut tout à fait
24:27beaucoup plus armer l'Ukraine que nécessaire.
24:29On est avec un mec dealer de la part
24:31de Donald Trump, donc on va bien voir
24:33de toute façon ce qui se passe.
24:35Quand je dis qu'il faut être inquiet, moi, sur
24:37le territoire américain, je suis désolé, mais
24:39c'est le débat depuis tout à l'heure, je ne sais pas.
24:41S'il a été élu, c'est qu'il y a des raisons, c'est que
24:43il se retrouvait dans sa politique et dans ses
24:45propositions. Maintenant, sur la politique,
24:47moi, qui me concerne ici, en France, en Europe,
24:49je dis oui, qu'on peut être inquiet, parce qu'effectivement,
24:51il y avait un soutien des Américains
24:53vis-à-vis de l'Ukraine qui, à mon avis,
24:55va disparaître très vite, parce que
24:57le bouclier, c'est intéressant, mais à mon avis, Donald Trump
24:59va aussi s'attaquer très vite aux questions internationales
25:01et aux fonds qui sont donnés
25:03à ce pays pour se défendre,
25:05premièrement. Et deuxièmement,
25:07ça met aussi en danger
25:09la relation et l'installation, l'organisation
25:11de l'OTAN, tout simplement.
25:13On va devoir tout remettre sur la table
25:15à un moment donné.
25:17Pour préciser, Suzanne Wiles, qui est la nouvelle
25:19chef de cabinet de Donald Trump,
25:21également ceux qui sont vus comme étant secrétaire d'Etat,
25:23ne sont pas issus du mouvement MAGA
25:25d'origine, ce sont des gens plus modérés,
25:27notamment sur les questions de l'OTAN,
25:29mais sur les questions de l'Ukraine. Ce que je veux dire, c'est qu'on va se retrouver,
25:31on n'est pas non plus, comme en
25:332016, avec un précaré de radicaux
25:35qui est autour de Donald Trump.
25:37Mais Eric, il a quand même dit pendant la campagne qu'il annulerait
25:39tous les fonds versés à l'Ukraine.
25:41Oui, mais c'est de la négociation.
25:43On le sait très bien.
25:45On le voit très bien,
25:47Vladimir Poutine et tous les experts internationaux
25:49le disent, il est plutôt inquiet que Donald Trump
25:51ait été élu, parce qu'il sait que Donald Trump va venir avec
25:53un vrai plan, alors que Biden n'en avait pas,
25:55qui va être obligé d'une certaine façon de l'accepter,
25:57et que s'il n'accepte pas, Trump
25:59va dire, ok, mon gars,
26:01je vais armer les Ukrainiens et je vais y aller comme un dingue.
26:03Donc au bout du coup, si on a l'arrêt de la guerre
26:05en Ukraine, c'est quelque chose.
26:07Ça veut juste que le Donbass ait lacrimé.
26:09C'est ce que disait Cynthia.
26:11C'est ce que disait Cynthia l'auditrice qui était avec nous.
26:13Mais pourquoi ? Parce que Poutine, il est en train de progresser
26:15en ce moment en Ukraine, et ça ne l'arrangerait pas
26:17qu'il ait un deal où uniquement
26:19il se contente de ce qu'il a conquis aujourd'hui,
26:21parce qu'il sait que le temps long, ça joue pour lui.
26:23Donc il faut aussi s'adapter par rapport à la nouvelle situation.
26:25Allez, dans un instant,
26:27Gilles Gansman, Benjamin Gleize,
26:29il y aura du débat encore à partir de
26:3111h moins le quart, et ce midi aussi
26:33avec Alexis Poulin, en attendant
26:35les médias et
26:37la Starac.
26:39Sophia Morgavi, prof de chant,
26:41et Ladji Dukouré, prof de sport.
26:43Ladji Dukouré, j'ai le souvenir aussi
26:45du centimètre. Formidable.
26:47Bien sûr, bien sûr. On en parlera
26:49dans un instant sur Sud Radio. Allez, bon week-end.

Recommandations