• il y a 9 heures
Avec Erik Tegner, journaliste, Président de "Frontières" et Alex Darmon, journaliste politique (chaine Youtube Les Indécis)

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##LA_VERITE_EN_FACE-2024-10-30##

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News
Transcription
00:009h-10h, Sud Radio, La Vérité en face, Benjamin Gleize.
00:05La Vérité en face, suspense total aux Etats-Unis à moins d'une semaine de la présidentielle américaine.
00:10C'est mardi prochain, le 5 novembre. Rien n'est joué entre Donald Trump et Kamala Harris.
00:14Les sondages les donnent au coude à coude.
00:16On pourrait assister à l'une des élections les plus serrées de l'histoire des Etats-Unis.
00:21C'est notre premier débat avec Eric Degner. Bonjour.
00:24Bonjour.
00:25Journaliste, président du Média Frontière et pied à l'hexamon. Bonjour.
00:27Bonjour.
00:28Journaliste politique, chaîne YouTube, les Indécis.
00:32On va parler de cette élection présidentielle américaine, la campagne qui s'accélère.
00:36On est dans la dernière ligne droite, véritablement.
00:38Avec vous aussi, au 0826-300-300.
00:41Vous nous appelez pour qui voteriez-vous si vous étiez aux Etats-Unis
00:44et qui souhaitez vous voir, tout simplement, à la Maison-Blanche.
00:47On est avec Emmanuel Austandard. Bonjour, Emmanuel.
00:50Bonjour, Benjamin. Comment ça va ?
00:51Ça va, et vous ?
00:52Bien, bien, bien.
00:54On est sur des charbons ardents, là, maintenant.
00:56C'est parce que c'est très important de savoir qui va l'emporter.
01:00Franchement, il faut que ce soit Trump, d'abord,
01:02parce que Kamala Harris, c'est du vide, c'est creux, c'est n'importe quoi.
01:07Enfin, c'est tragique.
01:09On espère que jamais les Américains n'auront une expérience à la Macron.
01:14Et puis...
01:15Souvenez-vous que Kamala Harris, c'est Emmanuel Macron. C'est le même combat.
01:19Vous savez, tous les deux ont quelque chose en commun.
01:23Aucun des deux n'a jamais été élu où que ce soit.
01:26Et ça, c'est quand même très frappant.
01:28Et c'est pour ça, d'ailleurs, je pense que leurs comportements se ressemblent,
01:32dans la mesure où ils parlent et ils disent des mots,
01:35mais ça n'a pas grand sens.
01:37Voilà.
01:38Bon, alors, je souhaite Trump, et aussi je souhaite Trump pour la paix,
01:42parce que je pense qu'il a un plan très simple
01:44qui peut vraiment fonctionner avec Poutine,
01:47c'est faire baisser le baril de pétrole,
01:49qui est à 72 dollars aujourd'hui.
01:51C'était à 100 quand Poutine a commencé la guerre.
01:53Trump dit qu'il va le faire baisser à 40.
01:55À 40 dollars, Poutine, il arrête la guerre et ne peut plus la financer.
01:58C'est terminé.
02:00Donc, c'est une très bonne idée.
02:02Donc, moi, je souhaite que cette guerre s'arrête,
02:05mais que Poutine ne soit pas vainqueur.
02:07Pour qu'il ne soit pas vainqueur, il faut qu'il s'arrête de l'immigration.
02:09Donc, en tout cas, vous souhaitez voir Donald Trump à la Maison-Blanche.
02:12On l'a bien compris, Emmanuel.
02:13Merci.
02:14Complètement.
02:15Eric Tegner, Alex Armand, pour poursuivre les débats.
02:18Je le disais, c'est très serré dans les sondages,
02:20les compilations de sondages.
02:22Là, on est au coup d'à-coup.
02:23On est clairement dans la marge d'erreur.
02:25Également, dans les swing states, les états-clés,
02:27les sept états-clés, impossible de dire qui va gagner,
02:30effectivement, pour cette élection.
02:32La dynamique, elle est pour qui, à l'heure actuelle, Eric Tegner ?
02:36Alors, aujourd'hui, elle est pour Donald Trump.
02:38Et c'est le cas depuis à peu près deux ou trois semaines.
02:40Alors qu'il y a un mois et demi,
02:42on pensait que Kamala Harris, quand même,
02:44avait repris le dessus le 10 septembre, déjà, pour son débat.
02:47Elle n'avait pas été si mauvaise.
02:49Pourtant, aujourd'hui, c'est du côté de Donald Trump.
02:51Déjà, il y a plusieurs indicateurs.
02:53Au premier rang desquels, le vote anticipé.
02:55On peut voir la question de la mobilisation.
02:57Aujourd'hui, les Républicains, sur les états-clés,
02:59sont bien plus mobilisés que les Démocrates.
03:01Et quand on compare à 2020,
03:03on va voir certains états, justement, comme le Michigan.
03:05On va voir qu'à ce moment-là, justement,
03:07les Démocrates avaient besoin de faire le plein
03:09et ils ne le font pas aujourd'hui.
03:10Donc, c'est un premier élément.
03:11Le deuxième, c'est que Kamala Harris,
03:13rappelez-vous, il y a un mois et demi,
03:15vous avez vu cette campagne TikTok de vidéos positives, etc.
03:18Donald Trump, c'est la haine uniquement.
03:20Eh bien, le positivisme, il est revenu du côté de Donald Trump.
03:22On l'avait vu avec cet épisode au McDonald's.
03:25On voit aujourd'hui un Donald Trump qui s'affiche avec énormément de monde.
03:27Beaucoup de gens, on l'a vu au Madison Square.
03:29Et une Kamala Harris qui est sur la défensive,
03:31qui n'est pas soutenue.
03:32Et un dernier point, on le voit au niveau des élites.
03:34On voit un Mark Zuckerberg qui a refusé de se positionner
03:36pour Kamala Harris.
03:38Et par exemple, au Washington Post,
03:40avec Jeff Bezos, le patron d'Amazon,
03:42parce qu'eux-mêmes anticipent, justement, cette victoire de Trump.
03:44Je pense que si Trump peut gagner demain,
03:46c'est aussi parce que les Américains le connaissent.
03:47Alors Kamala Harris, on ne sait pas qui elle est,
03:49alors qu'elle a été vice-présidente pendant 4 ans.
03:51Alex Darmond, vous êtes d'accord avec Eric Tegner ?
03:53La dynamique, en tout cas, sur le fond,
03:55elle est plutôt favorable à Trump ou à Harris ?
03:57Oui, elle est favorable à Trump, très clairement.
03:59Dire l'inverse, ça serait mentir.
04:01Vous voyez, quand vous entendez hier Kamala Harris,
04:03pour son discours devant la Maison Blanche,
04:05insulter son dernier grand meeting,
04:08c'est un dernier grand meeting,
04:10elle insulte Donald Trump.
04:12Le fait du Donald Trump, en quelque sorte,
04:14et on ne l'attendait pas là-dessus,
04:16les démocrates se sont complètement ratés sur cette campagne.
04:19Et moi, je vais revenir sur quelque chose que disait Emmanuel,
04:21votre auditeur juste avant,
04:23il espère Donald Trump pour la paix,
04:25parce qu'il aura un plan clair pour faire perdre Poutine.
04:28Je ne sais pas si on peut l'interpréter comme ça, en tout cas.
04:30C'est le discours de Donald Trump, il l'a redit hier.
04:32Je sais, mais moi, si j'avais été au pouvoir,
04:34ce ne serait pas passé comme ça.
04:36Ce qui est certain, c'est que quand il a été au pouvoir pendant 4 ans,
04:38les guerres n'étaient pas tellement présentes.
04:40Donc je pense aujourd'hui, et je vais vous donner le fond de ma pensée,
04:42c'est que j'ai l'impression que Donald Trump,
04:44et ça va peut-être faire réagir Eric tellement fou,
04:47qu'il peut faire peur à beaucoup de monde dans le monde,
04:50et que donc, d'une certaine manière, ça peut rassurer d'autres Américains
04:52en se disant, on ne veut plus aller en guerre,
04:54au moins, il fera peur à des leaders occidentaux,
04:57aux leaders russes, à Vladimir Poutine,
04:59pour ne pas faire la guerre.
05:01Donc en fait, sa stratégie est en train de marcher.
05:03On a longtemps dit que Donald Trump faisait une mauvaise campagne,
05:05qu'il n'était pas rentré dedans,
05:07qu'il avait été en retard sur le débat qu'il avait eu avec Kamala Harris.
05:10Peut-être, peut-être que c'est vrai,
05:12qu'il n'a pas été à la hauteur sur le débat avec Kamala Harris.
05:14En tout cas, il a très bien suggéré sa campagne électorale,
05:17il l'a amenée sur le terrain qu'il voulait lui.
05:19Je vous dis, quand on entend les propos de Kamala Harris
05:21sur ce dernier débat en disant
05:23qu'il est obsédé par la...
05:25– Dictateur en herbe, obsédé par la vengeance.
05:27– Insatiable homme de pouvoir, c'est tout ce qui l'intéresse.
05:31– T'as fait du Trump, quoi, au final ?
05:33– Oui, parce qu'elle ne propose rien.
05:35Elle ne propose rien, au final, dans ses meetings.
05:37Parce que ce n'est pas l'homme de la situation.
05:39Or, il a été élu en 2016 pendant 4 ans,
05:42et il a failli être réélu il y a 4 ans.
05:44C'est donc un échec terrible pour les démocrates.
05:46Éric l'a dit, et force est de reconnaître que je suis d'accord avec lui
05:49sur le fait qu'aujourd'hui, beaucoup de médias
05:52et beaucoup, beaucoup, beaucoup de leaders
05:54ne soutiennent pas la candidate démocrate.
05:56Et pour plusieurs médias d'entre eux,
05:58c'est la première fois depuis très longtemps.
06:00Il se passe quelque chose et il y a un basculement.
06:02Maintenant, une campagne, on l'a dit, ça va être dans la marge d'erreur.
06:05Si ça se trouve, elle aura réussi.
06:07Et si elle gagne mercredi matin et qu'elle est annoncée présidente des Etats-Unis,
06:10on dira qu'elle a fait une bonne campagne.
06:12– Vous l'avez dit, Éric Tegner et Alex Darmanin.
06:14À l'instant, il se passe quelque chose aussi au niveau médiatique aux Etats-Unis
06:18avec le Washington Post, propriété de Jeff Bezos,
06:21qui a décidé de ne soutenir personne.
06:24Qui est quand même, il faut le dire,
06:26c'est un journal important aux Etats-Unis, le Washington Post.
06:29C'est un journal qui est acquis aux démocrates depuis des années et des années.
06:33Et là, finalement, décision de ne pas soutenir Kamala Harris,
06:36c'est quand même un certain séisme là-dessus.
06:39– Ah oui, c'est 2,5 millions d'abonnés, le Washington Post,
06:42connu pour avoir révélé le Watergate.
06:44Alors, il faut dire qu'ils reviennent à une position originelle.
06:47Ils reviennent à une position originelle d'avant 1970.
06:50Mais ce qui est intéressant, effectivement,
06:52c'est que derrière, il y a une vague de désabonnements aussi.
06:54On le voit, de 220 000 abonnés.
06:56Et donc, ça montre comment Jeff Bezos aussi anticipe cette victoire de Donald Trump.
07:00On sait qu'avec Amazon, il avait perdu un contrat face à Microsoft.
07:03Et donc, ça peut expliquer cet élément.
07:05Moi, ce qui m'intéresse le plus, c'est la décision,
07:07qu'on commente moins en France, du Los Angeles Times.
07:10Ceux-là, ils ont décidé également de ne pas soutenir Kamala Harris,
07:13alors que c'était plutôt anticipé.
07:15Mais pas parce qu'ils soutiennent Donald Trump, mais plutôt,
07:17et ça, on l'a vu à travers la fille du propriétaire,
07:19qui a déclaré qu'elle, elle allait plutôt voter pour Gilles Stein.
07:22On en parlait justement la dernière fois,
07:24sur le fait que la problématique aujourd'hui de Kamala Harris,
07:27c'est que sur ses positions par rapport à l'Israël,
07:29elle est assez ambiguë, contrairement à Donald Trump.
07:31Et donc, il y a une partie de l'électorat aussi radical de gauche,
07:34mais également de l'électorat musulman,
07:36qui veut voter pour cette candidate qui est clairement pro-Palestine,
07:39Gilles Stein.
07:40Et ça, ça va d'ailleurs avoir un impact notamment sur la Pensylvanie,
07:43où il y a beaucoup de musulmans, justement,
07:46et on sait que ça peut se jouer à 10 000 voix.
07:48Et donc, c'est intéressant de voir cet élément,
07:50parce que sur l'aspect international,
07:52je rebondis sur ce qui a été dit tout à l'heure,
07:54l'avantage, c'est que Donald Trump, c'est très clair,
07:56alors Kamala, ça ne l'est pas.
07:57On sait très bien que là-dessus même,
07:58elle est entourée par des conseillers à la sécurité nationale
08:00qui sont assez proches des positions d'un Donald Trump.
08:02Et sur ce que disait tout à l'heure votre auditeur,
08:04il n'a pas tort pour deux raisons concernant Vladimir Poutine.
08:07D'abord, c'est le seul qui a véritablement eu une confrontation
08:10avec des soldats russes,
08:11on le sait, dans le désert du Golan en Syrie en 2019,
08:14lors duquel, justement, il a pris la décision
08:16d'abattre une centaine de Russes du groupe Wagner.
08:18Et donc ça, Vladimir Poutine, il est en tête.
08:20Et le deuxième élément sur l'aspect énergétique,
08:22c'était effectivement une erreur de la part de Joe Biden,
08:25d'avoir, pour des raisons écologiques justement,
08:27contraint la production de pétrole aux Etats-Unis,
08:31ce qui a fait justement que le prix du baril était à 100 dollars.
08:34Et donc c'est ce qui a effectivement permis de financer cette guerre.
08:37Donc oui, ça paraît simpliste de dire ça,
08:39mais pour des raisons écologiques,
08:41Biden ne s'est pas donné les moyens de mettre la fin à la guerre en Afrique.
08:44Non, mais c'est sûr.
08:45Après, il faudra voir la campagne aussi,
08:48il faudra voir la fin, il faudra voir le résultat,
08:50parce que là, on spécule depuis plusieurs jours.
08:51Ça va être serré, ça va être un peu comme Idore.
08:54Ça sera serré.
08:55Mais en tout cas, si mercredi matin,
08:57les démocrates perdent l'élection américaine,
08:59je pense que ça sera un gros coup durable,
09:01vraiment durable,
09:02parce qu'ils sortent de quatre ans de présidence avec Joe Biden,
09:05Joe Biden qu'on n'entend absolument plus depuis quelques semaines.
09:09Il a voté.
09:10Il a voté, mais on ne l'entend pas défendre la candidate,
09:13il est sorti de cette élection.
09:15On l'a poussé vers la sortie en même temps.
09:17Oui, et puis on a entendu Barack Obama depuis plusieurs semaines,
09:21et ça sera aussi la défaite de Barack Obama en quelque sorte,
09:24parce qu'il fait la tournée des meetings.
09:26Et juste pour rebondir sur l'électorat musulman,
09:28c'est là aussi où je trouve que la campagne,
09:30il faut le dire,
09:31que la campagne Donald Trump est réussie.
09:33Au Michigan, vous voyez les leaders musulmans monter sur scène
09:36pour appeler à voter Donald Trump.
09:38Enfin, c'est quand même hallucinant.
09:40C'est-à-dire qu'il a réussi à retourner l'opinion
09:42et une certaine partie de l'électorat qui ne lui était pas acquis à la base.
09:45On continue d'en débattre dans un instant,
09:47l'ex-armant Eric Tagner de cette campagne présidentielle américaine.
09:50C'est encore très serré, effectivement,
09:52entre Donald Trump et Kamala Harris,
09:54mais il se passe beaucoup de choses.
09:55On continue dans le débat juste après ça.
10:02La vérité en face avec Eric Tagner,
10:04journaliste président du Média Frontier,
10:05Alex Darmon, journaliste politique, chaîne YouTube.
10:08Les indécis, on continue de parler de cette présidentielle américaine
10:12avec beaucoup de choses qui se passent.
10:14Et on en parlait, on l'évoquait juste avant la pub,
10:16ce moment de bascule peut-être qu'on a dans l'électorat,
10:19notamment dans une partie de l'électorat acquis aux démocrates,
10:22électorat noir, en tout cas pour les hommes,
10:25on le voit, électorat latino.
10:26On est dans un moment de bascule
10:28où Donald Trump arrive à convaincre
10:30une partie de l'électorat qui était quand même acquis largement aux démocrates.
10:34C'est ce qui est très intéressant, ça concerne les latinos,
10:38ça concerne une partie aussi des afro-américains
10:40et ça concerne également l'électorat juif,
10:42là-bas aux Etats-Unis,
10:44alors qu'un Donald Trump lui-même est très quand même pro-Israël.
10:47La vérité, c'est que les juifs votent plutôt à gauche
10:50et plutôt démocrate de façon historique.
10:52Alors ce basculement, il est expliqué pour deux raisons,
10:55il va aussi déterminer cette élection.
10:57C'est d'abord le fait que Donald Trump,
10:59il parle vraiment aux classes qui travaillent.
11:01On l'a vu encore une fois,
11:02ça paraît un peu stupide quand on parle de ça en France,
11:04mais la séquence qui s'est produite au McDonald's,
11:06elle était très importante.
11:07D'ailleurs, on le voyait, il y avait des afro-américains,
11:09il y avait des latinos, etc.
11:10Il parle à cette Amérique qui veut travailler.
11:12Et ensuite, il y a la question migratoire.
11:14Souvent, on pense justement que c'est simplement une politique
11:17qui va être xénophobe et donc que ceux issus de l'immigration
11:20aux Etats-Unis seraient contenants.
11:22Ils sont majoritairement d'accord aujourd'hui avec Donald Trump
11:24parce qu'ils vont dire effectivement,
11:26nous on est venus, on est venus légalement, on travaille,
11:28on n'a pas envie, il y a des immigrés illégaux
11:30et qui rentrent sans permanence.
11:31Parce que cette question de l'immigration,
11:33elle a été déterminante dans ces élections américaines.
11:36Donald Trump a eu raison de choisir en termes politiques,
11:39de choisir justement ce thème
11:40parce qu'on est quand même à 10 000 entrées de clandestins par jour.
11:43C'est près de 2 millions d'illégaux qui rentrent par année aux Etats-Unis.
11:47Il faut comparer avec l'Union Européenne.
11:49L'Union Européenne, c'est à peu près 450 000 entrées illégales.
11:53On est x4 uniquement sur les Etats-Unis.
11:55Donc c'est énorme.
11:56Et ça, ça concerne tout le monde parce que ces immigrés,
11:58on l'a vu à Springfield par exemple,
12:00où il y a eu 40 000 haïtiens qui sont arrivés d'un coup,
12:03ça inquiète l'ensemble du territoire américain.
12:06Et donc les latinos, évidemment que ça leur parle aujourd'hui.
12:09C'est une raison pour laquelle ils basculent.
12:10Pas tous, mais on le voit bien.
12:11À Miami, par exemple, il y a une grosse communauté.
12:13Il y a un travail qui a été fait de longue haleine
12:15avec des Etats qui, avant, étaient plutôt des swingstates
12:18et qui sont complètement acquis aujourd'hui aux Républicains grâce notamment à ça.
12:21— Alex Darmanin.
12:22— Non mais sur les électorats, c'est encore force est constaté une victoire de Donald Trump
12:28parce qu'il a réussi, on l'a dit, à renverser la tendance.
12:31On parle des latinos, mais c'est aussi une...
12:33— Parfois avec la polémique aussi qu'il y a eu sur Puerto Rico.
12:37— Les électorats noirs, c'est quand même...
12:40On leur a parlé, quand on voit Barack Obama sur scène en disant
12:44« mes frères, votez pour moi » et tout.
12:46Ils aiment pas ça, les électorats noirs aux États-Unis.
12:48C'est-à-dire qu'ils veulent être considérés comme des Américains aussi
12:50et pas être ramenés à leur communauté.
12:53On sait que les arabos américains vont voter massivement
12:56lors de ces prochaines élections américaines
12:59et qu'ils vont voter majoritairement.
13:01Alors c'est pas très élevé, mais pour Donald Trump.
13:03Pourquoi ?
13:04Parce qu'ils oublient pas malgré tout que Donald Trump est à l'origine des accords d'Abraham
13:07et qu'au moment où Donald Trump était président de la République,
13:10il y avait la paix dans la région.
13:12Donald Trump et son équipe de campagne,
13:14moi je pense que Kamala Harris paye le fait qu'elle n'était pas préparée.
13:17Donald Trump et son équipe de campagne avaient aussi préparé ce vote.
13:19Ça avait ce vote Amish, qui est hyper important dans certains États,
13:22notamment en Pennsylvanie, qui va faire basculer la Pennsylvanie,
13:25qui est un swing state, normalement avec ce vote Amish.
13:27Donc en fait, la campagne de Donald Trump, ça fait 4 ans qu'il la prépare.
13:31Ça fait 4 ans qu'il veut être candidat.
13:33Et c'est là aussi l'amateurisme des démocrates.
13:35C'est d'avoir débranché un candidat en plein été, à la fin de l'été,
13:38sans avoir eu de plan de sortie.
13:40Et c'est ce qu'ils sont en train de payer aujourd'hui.
13:42Parce qu'ils pensaient qu'ils auraient des débats pour pouvoir convaincre
13:45ce qu'elle disait, cet homme assoiffé de pouvoir.
13:47En fait, ils ne les ont pas eus.
13:49Et donc on a une dame hier qui crie sur scène,
13:51en ne proposant rien, simplement en disant en face de vous,
13:54vous avez un dictateur.
13:55Le problème c'est que le dictateur, il a été président des États-Unis pendant 4 ans
13:58et qu'il a fait plus de voix en 2020 qu'il en avait fait numériquement en 2016.
14:02Et qu'il le fait peut-être plus peur pour beaucoup d'électeurs américains.
14:05C'est pas Kamala Harris.
14:07Il faut dire qu'il y a une responsabilité de la presse américaine,
14:09on peut le voir du côté de la presse française.
14:11Moi je suis désolé de dire qu'on découvre parfois,
14:13sur certaines chaises, notamment France 5,
14:15des gens qui vont comparer Donald Trump à Adolf Hitler.
14:18Moi j'étais surpris de lire dans le Figaro lundi matin...
14:20C'est des propos qui ont été rapportés.
14:22C'est des propos qui ont été rapportés.
14:24Oui, d'accord, mais c'est la stratégie pour mettre en avant, etc.
14:28Ça donne cette impression.
14:29Je trouve qu'il y a une banalisation lundi matin.
14:31J'étais surpris de lire, je suis un abonné du Figaro,
14:33le fait que justement sur le Madison Square,
14:36ils disaient que c'était un grand meeting raciste géant
14:38qui presque reprenait.
14:40Alors, ils l'ont pas fait le Figaro,
14:41mais MSNBC qui faisait un bandeau pour expliquer
14:43qu'effectivement au Madison Square, en 1934,
14:46il y avait un meeting avec des néo-nazis.
14:48Ça veut dire qu'il y a une eau trans aussi de ce côté-là,
14:51qui est en train de nous échapper.
14:52Et on n'a pas vu un autre élément aussi.
14:54Si Donald Trump arrive à mobiliser des foules,
14:56il mobilise moins contre lui.
14:57On ne cesse en France de dire, oui, il est contre l'IVG,
15:00mais on n'a pas vu qu'il a changé sa stratégie sur ce sujet.
15:03On n'a pas vu que sa femme, son épouse, a sorti un livre.
15:06Et les mots de Mélania Trump.
15:07Mélania Trump, exactement.
15:08Allons sérieux au final, sur la question de l'avortement,
15:10où elle dit qu'elle défend ce droit-là.
15:12Exactement.
15:13Et elle ne s'est pas contentée de faire un livre
15:14où elle en a parlé.
15:15Ses vidéos de promotion du livre
15:17disaient qu'elle était pour le droit à l'avortement.
15:19Mais ça, on a refusé aussi de le voir.
15:21Donc, le sujet de l'IVG, finalement,
15:23était beaucoup moins important
15:24et beaucoup moins mobilisateur contre lui qu'avant.
15:26Et sur le dernier point,
15:27c'est également sur la question, par exemple, du port d'armes.
15:29On a vu une Kamala Harris qui n'était pas claire.
15:31Parce qu'elle, plutôt...
15:32Kamala Harris, elle, elle l'est.
15:33Elle a dit qu'elle avait une arme.
15:34Donc, il y a des éléments,
15:35des habitudes d'une campagne qu'elle a mal gérées.
15:37C'est aussi ça.
15:38C'est que la campagne de Donald Trump
15:41est certes bonne, sans doute,
15:43mais celle de Kamala Harris, au final,
15:45est catastrophique.
15:46Depuis trois semaines, elle est catastrophique.
15:48C'est-à-dire qu'à aucun moment, elle se détache.
15:50Elle arrive à imposer un rythme
15:52ou un thème de campagne.
15:53Elle subit.
15:54Et quand vous subissez dans une campagne,
15:56elle n'est jamais positive.
15:57Et elle est en train de le payer.
15:58Moi, je pense qu'avec le recul,
16:00encore une fois, elle n'a pas perdu.
16:01Donc, il faut quand même qu'on voit,
16:02mercredi matin, ce qui se passe.
16:04À ce moment-là,
16:05elle aura sans doute fait un bon score, au final.
16:08Si elle est amenée à perdre,
16:10il faudra analyser, mercredi matin,
16:12pourquoi les démocrates,
16:13avec une élection qui, normalement,
16:14leur tendait les bras,
16:15ont été amenés à perdre.
16:17Et le contexte international
16:19aura joué contre elle.
16:21Et aussi le fait que,
16:22pendant quatre ans,
16:23elle a été vice-présidente
16:24et que personne ne l'a identifié aux États-Unis.
16:26Voilà.
16:27Je pense que le rythme
16:28et l'écriture de sa campagne
16:29a été mauvaise.
16:30Et ne nous trompons pas sur d'autres choses aussi.
16:31Souvent, je vous parlais d'IVG.
16:32On parle aussi d'écologie.
16:33On se rappelle, effectivement,
16:34que Donald Trump avait plutôt l'air anti-écologique.
16:36Il était sur ses accords de Paris, etc.
16:38C'est pas plutôt.
16:39Il avait mis fin aux accords de Paris.
16:40Bien sûr.
16:41Mais aujourd'hui,
16:42il s'est allé avec un Elon Musk,
16:43qui, quand même, c'est la voiture électrique.
16:44C'est le premier partisan, aujourd'hui,
16:45de l'écologie.
16:47Ce que je veux dire,
16:48c'est qu'on a aussi face à nous
16:49non seulement un comeback d'un Donald Trump,
16:51mais un Donald Trump aussi
16:52qui est assez nouveau,
16:53qui revient.
16:54Je suis en train de dire ça.
16:55Pourquoi ?
16:56Ça veut dire qu'il fera
16:57beaucoup plus de choses.
16:58Un, vous avez vu,
16:59pourquoi même en France,
17:00on n'en parle qu'une semaine
17:01avant de ses élections.
17:02Parce qu'on est prêt à l'élection de Trump
17:03et on l'accepte.
17:04Tout le monde l'accepte.
17:05Donc, il aura moins
17:06un État profond contre lui.
17:07Il aura moins des pays contre lui.
17:08Il est bien mieux préparé,
17:09bien mieux entouré.
17:10Ce que je veux dire par là,
17:11c'est que les quatre années à venir,
17:12effectivement,
17:14Il est surtout entouré lui-même,
17:15Donald Trump.
17:16Il est surtout entouré lui-même,
17:17Donald Trump.
17:18Ah non, aujourd'hui,
17:19il a un vrai équipe.
17:20Aujourd'hui, la vérité,
17:21vous comparez avec,
17:22par exemple, 2016.
17:23En 2016,
17:24il y avait un parti républicain divisé.
17:25Il ne savait pas le rassembler
17:26autour de lui.
17:27On l'a vu, par exemple,
17:28avec le patron de la Chambre
17:29des représentants
17:30qui était quand même
17:31un ennemi de Donald Trump
17:32qui était là au Madison Square.
17:33Il a su rassembler largement
17:34autour de lui.
17:35Justement, après,
17:36c'est lui le candidat
17:37à la présidentielle.
17:38Juste pour conclure l'exemple.
17:39Moi, encore une fois,
17:41je suis désolé,
17:42mais j'insiste sur le fait
17:43que c'était une élection,
17:44si elle avait été préparée
17:45et bien maîtrisée,
17:46qui était normalement
17:47imperdable pour les démocrates.
17:48Rappelez-vous,
17:49il y a quatre ans,
17:50l'assaut du Capitole.
17:51L'assaut du Capitole
17:52qui était quand même
17:53entraîné et motivé
17:54par Donald Trump.
17:55On n'en a quasiment pas parlé
17:56pendant cette campagne.
17:57On n'a quasiment pas appuyé
17:59sur les faiblesses
18:00de Donald Trump.
18:01Moi, je ne parle pas...
18:02Il y avait ce symbole hier,
18:03Kamala Harris,
18:04qui a fait son dernier grand discours
18:05à l'endroit même
18:06où Donald Trump
18:07avait harangué ses partisans
18:08à ce moment-là.
18:09Mais 45% des Américains
18:10pensent qu'il y a eu de la triche
18:11de façon déminuante.
18:12Au-delà du fait
18:13qu'il y ait eu de la triche,
18:14je trouve que c'est arrivé trop tard
18:15et que Kamala Harris
18:16n'a pas su jouer
18:17sur ses faiblesses-là.
18:18À l'examen, Eric Tegner,
18:19un autre sujet.
18:20On quitte les États-Unis,
18:21on va au Maroc cette fois-ci.
18:22Emmanuel Macron
18:23qui termine aujourd'hui
18:24sa visite d'État,
18:25sa visite officielle.
18:26Réconciliation scellée
18:27entre les deux pays.
18:28Leur étau réchauffement
18:29climatique,
18:30il y a eu diplomatique
18:31plus que climatique.
18:33Avec des victoires.
18:34C'est important,
18:35on va y revenir.
18:36Mais également une polémique.
18:37La présence dans la délégation
18:38française de Yassine Belattar,
18:39humoriste franco-marocain,
18:40controversé.
18:41Plusieurs raisons à cela,
18:42notamment il a été condamné
18:43l'an dernier,
18:44quatre mois de prison
18:45avec sursis pour menace de mort
18:46sur les personnes
18:47dans le milieu,
18:48dans le monde du spectacle.
18:49Il est par ailleurs accusé
18:50de proximité avec l'islam radical.
18:51Yassine Belattar qui gravite
18:52autour du chef de l'État
18:53depuis quelques années.
18:54Réaction de l'Élysée
18:55à sa présence au Maroc.
18:56Sa présence ne vaut en aucun cas
18:57adhésion à ses idées.
18:59Eric Dagnaire,
19:00est-ce que cette présence
19:01dans la délégation française,
19:02est-ce qu'elle vous choque
19:03ou est-ce qu'on l'en fait trop ?
19:04Bien sûr qu'elle me choque.
19:05Déjà je pense qu'ils s'y attendaient
19:06parce qu'ils ne l'ont pas mis
19:07sur la liste officielle.
19:08Alors on est habitué
19:09à ce que certains noms
19:10n'y soient pas.
19:11Mais en attendant,
19:12paradoxalement c'est CNews
19:13qui a capté ces images
19:14et qui a pu montrer
19:15qu'Yassine Belattar
19:16était sur place.
19:17Ce n'était absolument pas assumé.
19:18Il était dans la seconde liste
19:19diffusée par l'Élysée.
19:20Exactement.
19:21Mais ce n'était absolument pas assumé.
19:23Moi ce qui m'a choqué
19:24c'est un Yassine Belattar
19:25effectivement
19:26qui est dans une proximité
19:27telle aujourd'hui.
19:28On sait que c'est aussi
19:29celui qui était
19:30un désorganisateur
19:31de la marche
19:32contre l'islamophobie
19:33en 2019
19:34du CCIF
19:35proche du Bataclan
19:36où il y a eu l'écrite
19:37à la Ouagba
19:38à ce moment-là.
19:39On sait qu'un Yassine Belattar
19:40c'est celui qui en permanence
19:41parle aux banlieues
19:42pour leur dire
19:43de ne pas s'intégrer,
19:44de ne pas s'assimiler.
19:45Et vous savez
19:46il y a eu une polémique
19:47je pense
19:48qui est assez justifiée
19:49sur le fait
19:50qu'il est arrivé en jog
19:51basket
19:52qu'il était limite
19:53en train de checker
19:54avec le ministre de la Défense.
19:55Quel est le message
19:56qu'il voulait envoyer ?
19:57Moi je pense que même
19:58le roi Mohamed VI
19:59il a eu honte
20:00de voir un Yassine Belattar
20:01franco-marocain
20:02arriver dans une telle tenue.
20:03Mais Yassine Belattar
20:04voulait envoyer un message
20:05aux banlieues françaises
20:06en leur disant
20:07restez comme vous êtes.
20:08Vous avez vu
20:09moi j'arrive à être proche
20:10du président Macron
20:11il y a le mec
20:12qui vend des Rafales
20:13et des Airbus hélicoptères
20:14Sébastien Lecornu
20:15qui me regarde
20:16c'est-à-dire il y avait
20:17cette logique
20:18moi ces images
20:19c'est une logique
20:20de chef de clan.
20:21On se croirait dans une classe
20:22où il y a la racaille
20:23et tout le monde
20:24veut être son ami.
20:25Alex Darmon sur la présence
20:26de Yassine Belattar
20:27dans la délégation française
20:28au Maroc.
20:29Elle est incompréhensible
20:30voilà je vous le dis
20:31franchement comme je le pense
20:32elle est incompréhensible
20:33après moi je pense que
20:34c'est comme d'habitude
20:35de l'improvisation
20:36de la part de la Macronie
20:37au dernier moment
20:38ou alors ils l'ont cachée
20:39mais tout dans cette séquence
20:40est incompréhensible
20:41vous savez qu'ils sont
20:42en jogging et en basket
20:43moi je m'en fous un petit peu
20:44je vais être tout à fait
20:45transparent avec vous
20:46d'aller voir le roi du Maroc
20:47mais ça nous regarde
20:48de ne pas vouloir
20:49qu'il nous humilie
20:50non mais ça je suis d'accord
20:51avec vous
20:52mais ça le regarde à lui
20:53étant donné que moi
20:54je ne voulais pas
20:55qu'il soit dans cette délégation
20:56mais même la réaction
20:57du ministre Sébastien Lecornu
20:58en disant qu'il l'a pris
20:59pour un technicien
21:00c'est honteux aussi
21:01enfin je veux dire
21:02tout dans cette séquence
21:03est complètement lunaire
21:04bon ça c'est une première chose
21:05la deuxième chose
21:06dans cette délégation
21:07il n'y a pas que lui
21:08dont la présence me choque
21:09il y en a plein
21:10j'avoue que pour des retrouvailles
21:11avec le Maroc
21:12qui est quand même
21:13un pays ami
21:14qui est un pays important
21:15pour plein de raisons
21:16et on va sans doute
21:17en parler dans quelques secondes
21:18avoir cette délégation
21:19composée d'un ancien député LREM
21:20qui a fracassé
21:21la tête d'une femme
21:22enfin pardon
21:23d'un ancien secrétaire
21:24du parti socialiste
21:25parce qu'il n'était pas d'accord
21:26avec lui
21:27avoir aussi
21:28la présence
21:29d'un ancien
21:30homme d'affaires
21:31artiste
21:32je ne sais pas
21:33comment on peut l'appeler
21:34Bagné
21:35qui avait arnaqué
21:36une vieille dame
21:37je veux dire
21:38le message envoyé
21:39par la France
21:40à ce moment-là
21:41et par Emmanuel Macron
21:42il est un peu comme
21:43tout ce qui se passe
21:44en ce moment
21:45au sein du palais
21:46à l'Elysée
21:47complètement à côté
21:48de la plaque
21:49en tout cas
21:50ça ne doit pas nous faire oublier
21:51le reste
21:52on va revenir dans un instant
21:53sur cette visite d'Etat
21:54qui se termine aujourd'hui
21:55visite d'Etat au Maroc
21:56pour Emmanuel Macron
21:57avec quand même
21:58un certain nombre de réussites
21:59je ne sais pas
22:00ce que vous en pensez
22:01bilan positif ou pas
22:02vous allez nous dire ça
22:03dans un instant
22:049h10 heure
22:05Sud Radio
22:06la vérité en face
22:07Benjamin Gleize
22:08la vérité en face
22:09toujours avec
22:10Eric Tegner et Alex
22:11Darmon
22:12on poursuit
22:13avec ce dernier jour
22:14visite d'Etat
22:15pour Emmanuel Macron
22:16au Maroc
22:17avec sa grande délégation
22:18on a parlé des polémiques
22:19on va parler aussi
22:20d'autre chose
22:21parce que c'est vrai
22:22que c'est un déplacement
22:23très attendu
22:24avec beaucoup d'enjeux
22:25d'enjeux capitaux
22:26dans ce déplacement
22:27réconciliation diplomatique
22:28d'une part
22:29et puis des contrats
22:30économiques signés
22:31pour 10 milliards d'euros
22:32c'est juste énorme
22:33Alex Darmon
22:34le bilan il est positif
22:35au final ou pas
22:36pour Emmanuel Macron ?
22:37Ben oui
22:38je pense qu'il est positif
22:39il y a un triple bilan
22:40d'abord
22:41on en a parlé quand même
22:42il faut dire le bon côté
22:43il y a quand même
22:44des beaux représentants français
22:45qui ont été
22:46je pense à Gérard Darmon
22:47parce qu'il porte le même nom
22:48que moi
22:49mais c'est vrai
22:50à Gérard Darmon
22:51mais à Jamel Debbouze
22:52qui sont des gens
22:53qui font la fierté de la France
22:54ils font vraiment la fierté de la France
22:55et aussi la fierté du Maroc
22:56et c'est un beau symbole
22:57de les voir représenter
22:58nos deux pays
22:59sur ce jour de dîner
23:00et ce jour de visite
23:01la deuxième réussite
23:02il faut le dire aussi
23:03c'est effectivement
23:04ces signatures de contrats
23:05ces chefs d'entreprise
23:06c'est effectivement
23:07ces signatures de contrats
23:08ces chefs d'entreprise
23:09qui ont été au Maroc
23:10le Maroc c'est une...
23:11Pour Alstom
23:12Total Energy
23:13Eolia
23:14Oui voilà
23:15également qui vont construire
23:16les tronçons
23:17les rails de transport
23:18l'énergie
23:19Hydrogène Vert
23:20Vert dont le Maroc
23:21veut être
23:22l'un des leaders mondiaux
23:23le Maroc
23:24est une puissance africaine
23:25exceptionnelle
23:26qui s'est réinventée
23:27sous l'égide de son
23:28roi Mohamed VI
23:29et il faut le signaler
23:30pouvoir développer
23:31et avoir
23:32de vraies relations
23:33avec le Maroc
23:34sera important
23:35est important
23:36et va être importante
23:37dans les mois qui viennent
23:38et donc c'était
23:39primordial de pouvoir
23:40se rapprocher
23:41de ce royaume
23:42et de ce pays
23:43donc je pense que
23:44de ce côté là aussi
23:45c'est une réussite
23:46et puis enfin
23:47tout un assumant
23:48le fait de s'éloigner
23:49de l'Algérie du coup
23:50c'est ça
23:51c'est ce que j'allais
23:52vous dire
23:53je pense que
23:54c'est aussi peut-être
23:55indirectement une réussite
23:56pour Emmanuel Macron
23:57on le verra plus tard
23:58politique
23:59tant pour la politique
24:00intérieure
24:01avec les messages
24:02que Bruno Rotaïo
24:03fait passer
24:04d'ailleurs
24:05c'est quand même
24:06il faut le dire
24:07par rapport
24:08à ce qui se joue
24:09sur notre territoire
24:10c'est important
24:11Bruno Rotaïo
24:12a été négocier
24:13des avantages
24:14on verra
24:15si ça fonctionne
24:16on verra ce que ça donne
24:17effectivement
24:18un accord
24:19pour raccourcir
24:20les délais
24:21d'expulsion
24:22des immigrés marocains
24:23il est con
24:24exactement
24:25et puis sur place
24:26aussi annoncer
24:27qu'il va vraiment
24:28faire appliquer
24:29par une circulaire
24:30la loi d'Armanin
24:31qui existe déjà
24:32je pense que c'est un symbole
24:33de l'annoncer
24:34que devant le Parlement
24:35marocain
24:36Emmanuel Macron
24:37reconnaisse
24:38la souveraineté du Maroc
24:39sur le Sahara occidental
24:40fasse un discours
24:41contre l'antisémitisme
24:42salué par les députés
24:43marocains
24:44je trouve que ça envoie
24:45des symboles
24:46c'est ça la politique
24:47en réalité
24:48et c'est ce que fait
24:49Emmanuel Macron
24:50quand il fait ça
24:51pas quand il fait
24:52voyager des gens
24:53qu'on n'a pas envie
24:54de voir au Maroc
24:55Eric Tegner
24:56moi je pense que
24:5710 milliards d'euros
24:58c'est le prix
24:59de la submersion migratoire
25:00donc 10 milliards d'euros
25:01il les a bien négociés
25:02effectivement sur l'aspect
25:04c'est une réussite économique
25:05mais au prix justement
25:06du renoncement
25:07sur les questions migratoires
25:08parce qu'il ne faut pas se tromper
25:09c'est ce qu'on nous dit
25:10c'est ce qu'il va trouver
25:11bien sûr
25:12mais nous on est là
25:13pour décriter le fait
25:14que vous savez
25:15Sébastien Lecornu
25:16dit qu'il ne connait pas Belata
25:17ou est-ce qu'on le croit
25:18déjà
25:19le fait
25:20qu'Emmanuel Macron
25:21ou Bruno Retailleau
25:22puissent en parler
25:23dans leur discours
25:24officiel
25:25vous imaginez
25:26ça veut dire qu'on est
25:27trois semaines
25:28on est un mois
25:29après l'affaire philippine
25:30on est en train juste
25:31de se rassurer
25:32qu'on a eu droit
25:33à deux petites lignes
25:34dans un discours
25:35ce qu'on sait
25:36c'est qu'il ne l'a pas évoqué
25:37en privé avec le roi Mohamed VI
25:38que ça fait partie uniquement
25:39d'un petit paragraphe
25:40qu'effectivement
25:41Bruno Retailleau
25:42il a été amené
25:43mais est-ce qu'à un moment
25:44on pouvait ne pas l'amener
25:45à un moment
25:46il faut reconfigurer les choses
25:47on a 240 000 visas
25:48qui sont délivrés chaque année
25:49au Maroc
25:50alors qu'on était dans une situation
25:51où les relations
25:52n'étaient pas bonnes
25:53donc imaginez maintenant
25:54qu'on a 10 milliards
25:55on va augmenter
25:56cette idée
25:57et de l'autre côté
25:58727 passés
25:59laissés consulaires
26:00ça veut dire que
26:01c'est absolument ridicule
26:02c'est le premier point
26:03le deuxième point
26:04c'est qu'aujourd'hui
26:05la majorité du cannabis
26:06est justement
26:07est faite au Maroc
26:08donc quand on va vous parler
26:09demain de trafic de drogue
26:10à Lorient
26:11à Brest
26:12à Rennes
26:13à Marseille
26:14ça vient du Maroc
26:15est-ce que ça
26:16ça aurait dû être
26:17les deux principaux sujets
26:18et le fait qu'on signe
26:19autant de contrats
26:20qu'est-ce qui va se passer
26:21dans six mois
26:22vous le verrez
26:23on dira
26:24oui mais il faut faire
26:25un bras de fer avec le Maroc
26:26ils vont vous dire quoi
26:27oui mais attendez
26:28Airbus Hélicoptère
26:29il a acheté des contrats
26:30l'Australie l'a bien fait
26:31vous avez vu
26:32à un moment
26:33qu'est-ce qu'il va dire
26:34Yacine Bellatar
26:35il va dire
26:36à la France
26:37on est en train de sauver
26:38H&M
26:39parce qu'heureusement
26:40qu'il y a le Maroc
26:41qui est en développement
26:42pour acheter des contrats
26:43de 424 millions d'euros
26:44c'est ce qui est en train
26:45de se passer
26:46mais bien entendu
26:47donc non seulement
26:48sur les OQTF
26:49vous allez voir
26:50moi je mets mon billet
26:51que dans quelques semaines
26:52ils vont nous trouver
26:53un imam un peu radical
26:54ils vont faire appliquer
26:55une OQTF
26:56ils vont prendre 10 personnes
26:57ils vont faire croire
26:58qu'ensuite il est contre
26:59l'immigration illégale
27:00mais il va légaliser
27:01toute une partie de l'immigration
27:02parce qu'il va augmenter
27:03les titres de saison
27:04c'est pour ça que Macron
27:05a été applaudi
27:06là-bas au Maroc
27:07parce qu'ils savent très bien
27:08qu'une partie de leur objectif
27:09c'est de venir en France
27:10ils sont des cousins
27:11de la famille
27:12c'est pas ce que dit Bruno Retailleau
27:13en gardant un circulaire
27:14envoyé au préfet
27:15mais contre l'immigration
27:16clandestine
27:17pas contre l'immigration illégale
27:18c'est bien
27:19c'est ce qu'il fallait
27:20qu'on en parle
27:21ce matin de l'immigration
27:22avec Eric
27:23c'est très bien
27:24c'est le Maroc
27:26mais je comprends pas
27:27Eric je comprends pas
27:28que tu puisses dire déjà
27:29alors que sur le sol marocain
27:30on amène le ministre de l'intérieur
27:32qui a été le plus à droite
27:33depuis des années
27:34qui dit
27:35sur le sol marocain
27:36il faut mieux faire
27:37appliquer les OQTF
27:38il faut qu'on trouve
27:39des accords
27:40donc on s'écale
27:41on dit rien
27:42et on passe à autre chose
27:43non mais attends
27:44juste écoutez
27:45on dit rien
27:46et on passe à autre chose
27:47il y a un ministre de l'intérieur
27:48aujourd'hui Bruno Retailleau
27:49sur le sol marocain
27:50qui dit
27:51et Emmanuel Macron
27:52aussi président de la République
27:53il faut qu'on trouve des accords
27:55tu n'y étais pas non plus
27:56enfin je crois pas
27:57tu n'y étais pas non plus
27:58ils en ont sans doute parlé
27:59mais c'est aussi ça la diplomatie
28:00c'est peut-être de dire
28:01on va y aller étape par étape
28:02mais au moins
28:03on va faire quelque chose
28:04Bruno Retailleau
28:05Bruno Retailleau
28:06n'est pas sur la même ligne
28:07qu'Emmanuel Macron
28:08sur ces questions d'immigration
28:09on est d'accord là-dessus
28:10il a quand même pu parler
28:11sur le sol marocain
28:12il a quand même pu donner
28:13des informations
28:14il va falloir qu'on reprenne
28:15tout à zéro
28:16s'il y a un point
28:17on est d'accord
28:18c'est qu'il faut reprendre
28:19tout à zéro
28:20concernant les OQTF
28:21et donc
28:23d'une relation
28:24d'échanges diplomatiques
28:25et politiques
28:26il faut le faire
28:27ce que je ne comprends pas
28:28c'est que ça fait deux ans
28:29qu'on nous explique
28:30que pour lutter
28:31contre la guerre en Ukraine
28:32etc
28:33par rapport à Poutine
28:34il faut ne plus avoir
28:35de relation économique
28:36qu'on avait une dépendance
28:37vis-à-vis du gaz
28:38etc
28:39et que cette dépendance
28:40de l'Allemagne
28:41et de la France
28:42à l'égard de la Russie
28:43par rapport au gaz
28:44et au contrat
28:45a fait qu'on avait
28:46une position ambiguë
28:47et on est incapable
28:48de voir qu'aujourd'hui
28:49en signant 10 milliards
28:50de contrats
28:51dans le Maroc
28:52on ne se retrouve pas
28:53dans une situation politique
28:54où on est tenu
28:55et ça on n'est pas capable
28:56c'est selon des logiques
28:57économiques
28:58dans ces cas-là
28:59on arrête la mondialisation
29:00dans ces cas-là
29:01on arrête la mondialisation
29:02on arrête d'avoir
29:03des relations amies
29:04avec des pays amis
29:05si tu veux
29:06on peut tout arrêter
29:07les échanges
29:08mais ce n'est pas
29:09un cadeau de 10 milliards
29:10ce n'est pas un cadeau
29:11de 10 milliards
29:12ce sont des relations
29:13commerciales
29:14avec un pays ami
29:15on a été fâché avec eux
29:16depuis 2-3 ans
29:17et effectivement
29:18on n'avait aucune relation
29:19diplomatique
29:21j'avoue que je ne comprends pas
29:22ton discours sur le fait
29:23de dire
29:24comme ça a explosé
29:25et ça va encore plus exploser
29:26parce que maintenant
29:27on leur a fait un cadeau
29:28de 10 milliards
29:29dans ces cas-là
29:30on arrête
29:31on ferme les frontières
29:32et on parle avec eux
29:33et merci en tout cas
29:34on suivra cela
29:35effectivement
29:36dans 3 mois
29:37on verra
29:38ce qu'il en y reviendra
29:39effectivement
29:40merci beaucoup
29:41Eric Tegner
29:42journaliste, président
29:43du Média Frontière
29:44et merci Alex Armand
29:45journaliste politique
29:46chaîne Youtube
29:47Les Indécis
29:48on vous retrouve
29:49avec notre invité
29:50ce matin
29:51Benjamin Castaldi
29:52très bonne journée à tous

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