• il y a 2 mois
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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-10-16##

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News
Transcription
00:00La contre-attaque de Bruno Le Maire, maintenant.
00:03La contre-attaque de Bruno Le Maire, Jean-François Ackilly, bonjour.
00:06– Bonjour Jean-Jacques.
00:07– Je dis cela parce que d'abord, le budget arrive aujourd'hui en commission des finances à l'Assemblée Nationale.
00:13L'ancien patron de Bercy, Bruno Le Maire, a déjeuné hier tout près de l'Assemblée Nationale,
00:20un restaurant que je connais bien d'ailleurs.
00:22Il a déjeuné avec des députés, ses fidèles, pour préparer la riposte, il prépare la riposte.
00:29Alors, qui est responsable du passage de 4,4% à 6,1% de déficit pour l'année 2024 ?
00:37Qui oblige Michel Barnier à chercher 60 milliards d'économies ?
00:41Qui a pu se tromper à ce point ?
00:43Bruno Le Maire sera convoqué devant la future commission d'enquête parlementaire
00:48sur les dérapages des comptes publics.
00:50Et il accepte d'ailleurs, il a dit, je parlerai à cette commission d'enquête.
00:55Vous avez pu le joindre, Bruno Le Maire, Jean-François Ackilly ?
00:58Oui, hier, au téléphone.
01:00Et vous savez quoi, Jean-Jacques, je l'ai trouvé assez offensif, pas abattu du tout.
01:05Alors, qu'est-ce qu'il dit ? Il dit, je vais rétablir la vérité, effectivement.
01:08Il est quand même assez indigné.
01:10Je cite, j'ai noté ces phrases.
01:13On prend comme cible celui qui a alerté et qui a pris les décisions courageuses, c'est ce qu'il dit.
01:18C'est un grand classique de la vie politique.
01:20Il ajoute, il en est convaincu, les Français, le moment venu, sauront reconnaître
01:23qui a voulu réduire la dépense et qui ne l'a pas voulu.
01:28Il a des arguments à apporter, Bruno Le Maire.
01:32C'est vrai qu'il a donné, ces dernières années, l'impression, la sensation, peut-être,
01:35d'être un peu trop optimiste sur les prévisions de croissance, sur la réduction des déficits.
01:41Il va parler devant les parlementaires, pas devant la presse, dit-il.
01:44Et donc, il réserve ses explications, Jean-Jacques, aux députés.
01:48Mais qu'est-ce qu'il lui a reproché, exactement ?
01:50Il lui a reproché, en tant que ministre de l'Économie, c'est ce que disent les oppositions, en général.
01:55Et pas seulement de droite et de gauche, vous aussi, dans le camp présidentiel.
01:58Vous savez, ça frictionne, parce qu'il y a les présidentielles de 27 qui arrivent, 2027,
02:03d'avoir dissimulé certains documents pour cacher le véritable déficit budgétaire.
02:10Ça sera donc l'objet de la commission d'enquête, Jean-Charles.
02:12Oui, c'est d'avoir menti sur un trou de deux poids de PIB,
02:17de Produits Intérieurs Bruts, situation inédite depuis 1945.
02:21C'est ce qu'a décarré Philippe Brun, ici même, à votre place.
02:24Il était votre invité lundi matin.
02:25Lundi matin, il était mon invité, le numéro 2 de la commission des finances de l'Assemblée.
02:31Il est vice-président, et c'est lui qui est à l'origine de la commission d'enquête.
02:34Mais Bruno Le Maire est-il responsable de cette situation ?
02:38A-t-il alerté les Français de la situation du pays ?
02:41C'est la grande question.
02:42Est-ce que ces déclarations trop optimistes étaient telles de son fait,
02:46masquant ce qui se passait à Bercy, ou alors c'était sur ordre ?
02:49On l'a bien compris.
02:50Sur ordre d'Emmanuel Macron.
02:52Qu'est-ce que disent ses amis ?
02:54Bruno Le Maire, il rappelle des faits.
02:56Je suis allé les vérifier, Jean-Jacques,
02:57mais c'est vrai que ce sont des déclarations qu'on a entendues depuis le Covid,
03:00on va dire, grosso modo.
03:01Alors, l'été 2021, il dit, il faut finir, souvenez-vous,
03:05avec le quoi qu'il en coûte avant de se faire rabrouer par l'Elysée et Matignon.
03:10Il faut quand même rappeler qu'à l'époque,
03:11Emmanuel Macron était en campagne pour sa propre réélection.
03:13Donc, il y avait une tendance à sortir le chèque qui est le président républicain.
03:16Avant une présidentielle.
03:18L'année suivante, c'est la guerre en Ukraine, les prix de l'énergie flambent.
03:21Il y a le chèque carburant, il va coûter 7 milliards.
03:23Bruno Le Maire, dit ses amis,
03:25défendait l'idée d'une indemnité pour ceux qui travaillent,
03:28qui aurait coûté 10 fois moins cher, c'est-à-dire 6 milliards de moins.
03:32En 2022, il s'oppose à la hausse du point d'indice des fonctionnaires.
03:36Ça coûte 5 milliards.
03:37À l'époque, c'est Elisabeth Borne qui est première ministre.
03:40Et c'est vrai qu'il a été souvent optimiste sur les prévisions de croissance.
03:43Mais c'est quand même lui, alors là, nous sommes en février dernier 2024,
03:47qui alerte sur les dérapages.
03:48Souvenez-vous, quand il nous sort ses 10 milliards d'économies,
03:50puis il parle d'un budget rectificatif à 15 milliards, refusé.
03:55Eh bien, nous sommes là, en campagne, pour les européennes.
03:58Et le premier ministre s'appelle Gabriel Attal,
04:00qui est quand même passé, lui aussi, par le ministère des Comptes publics.
04:03Il connaît la musique, donc il va y avoir Jean-Jacques Bourdin.
04:05Alors lui, il dit qu'il n'est pas responsable, pourtant, pardon,
04:08il était pour un ministre.
04:09Enfin, ils sont extraordinaires, ces politiques qui disent, je ne suis pas responsable.
04:13Et il était passé par Bercy, aux côtés de Bruno Le Maire, donc il savait, lui aussi.
04:16Donc, si vous voulez, cette commission d'enquête,
04:19elle a pour but d'entendre, certes, Bruno Le Maire,
04:21mais par-delà le cas du ministre, de l'ancien ministre de l'économie,
04:25elle va virer, vous savez, je vous fais le pari,
04:28une sorte de droit d'inventaire des années Macron.
04:31Déjà, du septennat 5 plus 2 Macron,
04:34c'est le bilan du macronisme, Jean-Jacques Bourdin qui est en ligne, de MIR,
04:38de cette grande explication à venir, avec pour objectif,
04:42vous savez, le solde tout compte de 2027.
04:45Nous sommes déjà en présidentielle.
04:47Tout le monde ne pense qu'à ça, Gabriel Attal, le premier.
04:51Évidemment, il est 7h51, merci d'être avec nous,
04:54sur l'antenne de Sud Radio, nous sommes avec nos auditeurs,
04:57dans un instant, avec vous tous, 0826-300-300.
05:01Quel plaisir, à tout de suite.

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