Retrouvez l'édito de Jean-François Achilli
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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-09-18##
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NewsTranscription
00:00Jean-François, Michel Barnier est tenté d'augmenter les impôts,
00:06c'est pour Emmanuel Macron une ligne rouge, il a toujours dit qu'il ne fallait pas augmenter les impôts.
00:11Je l'ai encore entendu au printemps dernier.
00:13Donc, est-ce qu'il commence à y avoir des tensions entre Michel Barnier et Emmanuel Macron ?
00:18Franchement, vous dites ligne rouge, mieux encore, il a été réélu avec cette promesse,
00:23pas de hausse d'impôts pour ce deuxième mandat.
00:27Ça fait sept ans qu'il ne touche pas aux impôts, les sociétés, il les a soulagées,
00:33elles sont déjà lourdement chargées grâce à la flat tax que la gauche aimerait bien supprimer.
00:39Emmanuel Macron en a fait vraiment l'alpha et l'oméga de son règne qui aura duré au final dix années.
00:45Donc, c'est une boîte à fantasmes, Jean-Jacques, qui s'est ouverte avec cette histoire d'impôts.
00:50Michel Barnier, au passage, il fait de la politique en réalité, qu'est-ce qu'il veut faire ?
00:53Il n'a pas la possibilité d'embaucher des ministres, attention le gouvernement,
00:57des ministres vraiment marqués à gauche ou de la gauche active, celle du Nouveau Fonds Populaire.
01:02Donc, il veut envoyer des messages puisque la gauche dit qu'il faut taper les super riches.
01:06Donc, Barnier, il fait de la politique, l'histoire de l'ISF, même les Républicains y sont favorables,
01:11à dire que l'ISF, si on rétablit l'ISA, ça va rapporter 4 milliards par an.
01:16Ce n'est pas non plus les fameux 20 milliards à trouver de François Villebrac de Gallo.
01:20Donc, il fait de la politique, ce ne sont que des ondis, explique Matignon, ce sont des ondis.
01:26Oui, nous verrons bien, nous verrons bien. Dans tous les cas, il y a déjà des tensions.
01:31Emmanuel Macron a nommé lundi matin son fidèle Stéphane Séjourné à la Commission européenne
01:37en lieu et place de Thierry Breton, démissionnaire, sans y associer Michel Barnier.
01:41Est-ce encore un signe de tension ?
01:43Alors, souvenez-vous l'épisode, Thierry Breton, au petit matin, c'était lundi, il claque la porte,
01:49il envoie une sorte, sur Twitter, de messages symboliques, un cadre blanc, je disparais, je m'en vais.
01:55Il se disputait en permanence avec Ursula von der Leyen, il n'était pas très soutenu,
01:58même si Emmanuel Macron l'a couvert de louanges, il y avait une forme de flottement.
02:02Et la France, vous savez, elle pèse, elle veut peser la Commission,
02:05elle a la possibilité de nommer un super commissaire, donc un vice-président de la Commission européenne.
02:10Et qu'est-ce que fait Emmanuel Macron ? Il nomme un fidèle, un homme-lige, certains en disent,
02:15c'est Stéphane Séjourné, des plus proches du président de la République.
02:19C'est une décision qui a été annoncée par un simple communiqué dans la matinée de l'Elysée,
02:25qui ne cite pas Matignon.
02:28Oui, cela dit, Jacques Chirac avait nommé Michel Barnier, sans en référer à Jospin, à l'époque, c'était la cohabitation.
02:34Michel Barnier, commissaire, bon...
02:37Est-ce qu'il a décidé ? Est-ce qu'Emmanuel Macron a décidé seul ?
02:39Alors, de ce que j'en sais, le président et le Premier ministre, ils ont échangé.
02:46Ils ont quand même échangé, au sujet de Stéphane Séjourné.
02:50Mais ce que précise l'entourage présidentiel, on dit toujours l'entourage, les proches, c'est réel,
02:56c'est une prérogative du président de la République.
02:59Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est un message clair, l'Europe, les affaires étrangères,
03:02ne seront pas un domaine partagé, comme l'a dit Michel Barnier, comme il le souhaiterait,
03:07mais un domaine préservé du président de la République.
03:10Attention, lui c'est lui, moi c'est moi.
03:13Oui, mais la Constitution donne raison à Emmanuel Macron, non ?
03:16Oui, elle donne raison, mais à un moment donné, vous regardez le profil de Michel Barnier,
03:20ça a été dit, on l'a dit, on va dire que c'est Super-Europe, c'est M. Super-Europe,
03:24vu le cumul de ce qu'il a fait par le passé, c'est M. Brexit.
03:28C'est lui qui va devoir aller négocier à Bruxelles les reports, vous savez, d'entrée de la France dans les clous.
03:35C'est lui, c'est personne d'autre, c'est pas Stéphane Séjourné, c'est Michel Barnier.
03:39Avec Stéphane Séjourné, on peut dire que l'Elysée garde quand même la main sur les affaires européennes.
03:45Vous savez, Stéphane Séjourné, on a dit que c'était le membre du premier cercle, avec ce à quoi nous assistons,
03:50on se demande s'il ne sera pas bientôt question du dernier cercle autour d'Emmanuel Macron.
03:54Oui, j'ai l'impression qu'Emmanuel Macron est enfermé dans son bureau, je prenais l'image hier,
04:00enfermé dans son bureau avec des portes fermées tout autour.
04:04J'imagine un bureau rond, c'est pas le cas, mais j'imagine un bureau rond avec plusieurs portes,
04:09il ne sait plus quelle porte ouvrir.
04:11A chaque fois qu'il ouvre une porte, ça ne va pas.
04:14Ça a été dit à la fin du règne de Valéry Giscard d'Estaing, souvenez-vous.
04:17Oui, c'était la fin du quinquennat de Valéry Giscard d'Estaing.
04:21Ça vous fait réagir ? Carole Delga sera mon invitée tout à l'heure, 8h30-9h, parce qu'à gauche c'est pas terrible non plus.
04:28La vie politique française, franchement, en ce moment, ne nous donne pas beaucoup d'envie.
04:34Mais on parlera, avec Carole Delga, de cette question d'impôt, on parlera du gouvernement,
04:40on parlera de la gauche, de la situation de la gauche.
04:43Il est 7h51, merci, Jean-François, on vous retrouve tout à l'heure avec Maxime Liédo.
04:49Il est 7h51, nos auditeurs.
04:52Tout de suite.