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Retrouvez l'édito de Jean-François Achilli

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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-12-18##

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News
Transcription
00:00— Avec vous Jean-François Aquillie, bonjour Jean-François, vous avez entendu cet appel, c'est important ce qu'il dit au Sud Radio ce matin, parce que c'est rare, c'est exceptionnel ce que j'ai entendu là.
00:12— Et il a raison, Cyril Sabanié, il parle de compromis, et les politiques, et on le voit chaque jour, tous les jours, parlent de compromission, dès qu'on leur demande de travailler ensemble.
00:22— Oui, tout de suite, tout de suite. — Dites-moi François Bayrou, que se passe-t-il au sommet de l'État ?
00:27— Voilà, Emmanuel Macron et François Bayrou, qui se sont vus à deux reprises hier, pour parler de la formation de nouveaux gouvernements,
00:33sur fond de polémiques autour de Mayotte, ravagées par le sycone Chidot, l'après-Barnier s'annonce compliqué, ça démarre doucement, et même mal.
00:41— Oui, c'est à se demander, Jean-Jacques, s'il n'y a pas un nouveau sport national, arros, sur le Bayrou, hein, épinglé hier à l'Assemblée nationale,
00:49pour être allé en Falcon, à Pau, sa ville, pour assister au Conseil municipal, ça y est, c'est devenu la nouvelle critique.
00:57— Moi, je pense qu'il faut se déplacer, que les politiques se déplacent à vélo, maintenant. — Oui, c'est ça.
01:01— Non, mais c'est vrai, pour aller à Pau, finalement. — Oui, il y a les deux, il y a l'avion, et le fait d'être allé à Pau, au lieu de participer, vous savez,
01:07à la réunion de crise sur Mayotte, c'est Bruno Retailleau qui est allé sur Lille, et demain, c'est Emmanuel Macron qui s'y rend,
01:14François Bayrou ira, lui, entre les deux. Il a fait 100 notes. Qu'est-ce qu'il a fait, 100 notes ? Il est allé aux questions au gouvernement.
01:22Il a répondu 11 fois aux questions, lui seul, François Bayrou, comme pour, on va dire, de se laver de toute accusation.
01:28C'est Matignon qui a compté. Il a répondu 11 fois, 11 reprises. — Il a fait une petite bourde au passage sur Mayotte.
01:35— Oui, il a fait une bourde au passage sur l'histoire de dire que le président, le Premier ministre, devait être présent, on va dire, dans l'hexagone.
01:42— C'est une bourde. Mais bon, voilà. Une fois que c'est souligné... Dites-moi, les explications passent mal, là.
01:50— Oui, ça passe mal parce qu'en fait, nous sommes dans le registre de l'émotion avec Mayotte. Et il faut répondre « c'est comme ça » aujourd'hui par une forme d'émotion.
02:00Voilà. Certains diraient la dictature de l'émotion. — Mais c'est vrai. Nous sommes dans la dictature de l'émotion.
02:06Donc d'aller dire « je participe à une réunion », « je gère à distance », « je suis au fait de ce qui s'y passe », ça ne suffit plus aujourd'hui aux yeux de l'opinion publique.
02:13— Alors que se disent... Parce qu'ils se rencontrent souvent, en ce moment, Emmanuel Macron et François Bayrou. Que se disent-ils ? Où est-ce qu'on en est de la formation du gouvernement ?
02:22— Vous avez vu l'empressement de l'Élysée et de Matignon en même temps. J'en étais le témoin hier pour nous dire « Ah, ça s'est bien passé ».
02:29Ils sont allés deux fois le midi, le soir pour parler de l'architecture du gouvernement. Nous avons appris vaguement au passage
02:34qu'il y aurait une équipe plus resserrée. On parle de PAC. — 24. — Oui, c'est ça. — 24 ministres, pas plus.
02:39— Et puis vous savez quoi ? Il y a déjà une valse de noms. On va peut-être se léviter ce matin. Je sais pas.
02:44— Oui, on va se léviter, parce qu'on va avoir tort. — Oui. Et puis donc il n'y a pas de date peut-être avant Noël pour la formation du nouveau gouvernement.
02:51— Bien. Pas de date avant Noël. Pas de date, pas de nom de futur ministre. Et cela va se compliquer à gauche depuis la déclaration de Bruno Retailleau hier à Mayotte.
03:01Sur une phrase écrite sur X, le réseau X, ex-Twitter, « On ne pourra pas reconstruire Mayotte sans traiter avec la plus grande détermination
03:09la question migratoire », a dit Bruno Retailleau. — Mais il a raison. — Il a 100% raison. — Il a raison.
03:13— Le grand nombre de victimes sous les décombres, ce sont des migrants venus... — Des clandestins. — Des comores. — Disons les mots.
03:21— Des comores. Voilà. — Bien évidemment. — Des clandestins. Donc ça, cette petite phrase va hérisser la gauche.
03:25Vous allez voir qu'on va en parler dans les jours qui viennent. — Je vais en parler à Éric Piolle, tiens mon invité.
03:29— Une formule, Jean-Jacques. La politique, c'est le seul sport quand même où, quand l'équipe nationale est en grande difficulté,
03:35les meilleurs joueurs se battent pour rester sur le banc de touche. C'est ce que nous constatons.
03:39Pas étonnant qu'il y ait de moins en moins de spectateurs dans les tribunes. Voilà, c'est dit.
03:43— Eh ben bravo. Bravo pour la métaphore sportive. Jean-François, on vous retrouve tout à l'heure, évidemment.
03:49Jean-François Aquilie, le matin, le mercredi, sur l'antenne de Sud Radio. Savoir et comprendre et réaction de nos auditeurs
03:57dans un instant avec Raphaël, qui est à Cachon, en banlieue parisienne, tout de suite.

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