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Hubert Bonneau, directeur général de la Gendarmerie nationale, est l’invité d’Apolline de Malherbe dans le Face-à-face sur BFMTV/RMC, jeudi 30 janvier.

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Transcription
00:00Est-ce que, Général, sur le front du terrorisme, vous estimez que la menace aujourd'hui est, comme l'a dit le ministre de l'Intérieur, à son plus haut niveau ?
00:08Il y a des services spécialisés, évidemment, la DGSI notamment, dont c'est le combat du quotidien, et nous, sur les territoires, évidemment, on participe à cette détection.
00:18Je crois effectivement que la menace est là aussi tout à fait réelle, et il faut se référer là aussi au contexte international.
00:28Ce qui se passe aujourd'hui en Afghanistan, ce qui se passe en Syrie, peut être effectivement générateur d'un retour du terrorisme sur le territoire national,
00:38avec des effets locaux, enfin au Moyen-Orient, déportés chez nous. Ça c'est une réalité. Je pense qu'il faut en permanence avoir une posture de vigilance renforcée.
00:48Une posture de vigilance renforcée, la question aussi d'une éventuelle radicalisation interne de jeunes, on pense à ce qui s'est passé avec Dominique Bernard,
00:56on pense à ce qui s'est passé avec Samuel Paty, évidemment. Est-ce que cette menace-là, vous l'observez ? Est-ce qu'elle est sous vos radars ou est-ce qu'elle est dans vos radars ?
01:06Non, elle est dans les radars de toutes les autorités. Sous la direction des préfets, vous avez des groupes d'évaluation de la radicalité qui sont mis en place dans tous les départements,
01:16auxquels participent tous les services, et c'est quelque chose qui est suivi, croyez-moi, au quotidien.

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