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Près de 40 % des assistantes maternelles actuelles seront à la retraite d’ici à 2030… Un défi RH de plus pour un secteur de la petite enfance qui peine à recruter et fidéliser. Des difficultés qui se répercutent sur l’ensemble du marché du travail.

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00:00...
00:12Le cercle est rache pour parler du secteur de la petite enfance.
00:15La garde à domicile mais aussi les crèches et évidemment les modes de garde les plus adaptés.
00:20Vous qui nous regardez, vous êtes papa, vous êtes maman, vous êtes famille monoparentale.
00:23Il faut trouver une solution. Comment faire ?
00:26Ce n'est pas toujours simple et c'est parfois un peu cher.
00:29On va y revenir parce que les parents les plus précaires ont souvent des difficultés pour accéder à une garde.
00:34On en parle avec des acteurs et puis on va bien sûr parler de ce marché de l'emploi pénurique, complexe,
00:39avec des difficultés de recrutement et on va en parler avec deux acteurs clés de ce secteur.
00:46Claire Lanoue, bonjour. Vous êtes la dirigeante de Babiche au service.
00:49Vous êtes venue régulièrement sur notre plateau nous parler des initiatives, de vos actions.
00:53Alors vous n'êtes pas dans les crèches, qu'on délimite tout de suite le sujet, vous faites de la garde à domicile.
00:59Tout à fait. Donc nous on accueille les enfants de 0 à 12 ans,
01:03donc dès leur naissance jusqu'à l'entrée au collège, sur les horaires de sortie d'école, de sortie de crèche.
01:09Donc en fait aussi en garde quand l'enfant est malade, au dernier moment, si le parent a une obligation professionnelle.
01:18Et donc de ce fait, on est extrêmement complémentaire avec les solutions de garde d'enfants collectives.
01:24Pas nécessaire de s'approcher si près du micro, Claire. Nous ne sommes pas dans une émission de radio, mais télévisée.
01:30Avec nous, Daneshe Chauvin, directrice recrutement des professionnels de la petite enfance chez Les Chaperons Rouges, crèche,
01:37qui est un très gros du secteur. Combien de crèches pour nous situer un peu les grands chiffres de l'entreprise ?
01:44Alors aujourd'hui, Les Petits Chaperons Rouges, nous sommes un peu plus de 800 crèches, 805 crèches réparties sur tout le territoire,
01:50partout en France. Et nous avons au sein de ces crèches 9 000 collaborateurs diplômés de la petite enfance,
01:55qui accueillent tous les jours 25 000 enfants au sein de nos structures.
01:59Un mot sur ce que j'évoquais tout à l'heure. J'ai commencé par le côté parent précarité, mais commençons par le marché.
02:06Est-ce que pour vous, aujourd'hui, on peut dire que le secteur est sinistré, pénurique ? Est-ce que c'est compliqué ?
02:13Parce qu'il y a d'autres secteurs qui viennent sur ce plateau. Je pense aux transports, je pense à ceux qui conduisent des bus. Ils ne trouvent pas.
02:20Est-ce que c'est la même chose chez vous, côté crèche ?
02:22Moi, je peux vous dire qu'aujourd'hui, le secteur, il n'est pas fébrile, il est en crise. Il est en très grande difficulté.
02:28Aujourd'hui, nous avons effectivement un nombre important de postes à pouvoir pour répondre tout simplement aux besoins des familles.
02:35Aujourd'hui, en France, on dit qu'il manque 10 000 professionnels diplômés de la petite enfance.
02:39Juste aujourd'hui, tout confondu pour répondre aux besoins actuels du secteur.
02:43En parallèle, il manque près de 200 000 places de crèche en France pour répondre aux besoins des familles.
02:48Ce qui fait qu'aujourd'hui, évidemment, dans un contexte où ce sont des métiers qui sont en perte de vocation,
02:53il est grand temps d'agir concrètement en faveur de la valorisation du secteur, de ses métiers,
02:58et aussi en faveur de la reconnaissance de nos salariés, de nos collaborateurs qui font un travail fabuleux auprès des enfants tous les jours.
03:04— Nadège, sans vous challenger, mais ce sujet-là, moi, je le traite depuis presque 10 ans,
03:08et j'entends des acteurs du métier qui me disent la même chose depuis 10 ans. Il faut valoriser. Il faut... Mais en fait, on n'y arrive pas.
03:14— Aujourd'hui, je pense qu'on est, si vous voulez, à la limite de deux mondes.
03:21Soit on prend des mesures concrètes pour vraiment accompagner la formation des professionnels,
03:26pour revaloriser les métiers, pour revaloriser les salaires, et on se donne une chance, finalement, de pouvoir répondre aux besoins des familles.
03:32Soit, effectivement, on prend des mesures qui ne sont pas des mesures adaptées à nos métiers, pas des mesures adaptées aux besoins des familles et à nos crèches.
03:40Et malheureusement, l'issue me fait peur.
03:44— On y reviendra. Les crèches, c'est aussi la difficulté pour vos salariés d'avoir des temps de transport très très très longs, car ils ne peuvent pas vivre à Paris.
03:51C'est-à-dire ouvrir une crèche très tôt, ça veut dire une vie impossible pour ceux qui viennent aussi travailler chez vous. C'est compliqué.
03:57Ça, c'est une réflexion chez vous. C'est un autre profil. Alors là, il y a des diplômes. Tout ça est très réglementé. C'est des professions très réglementées.
04:04Comment ça se passe ? Parce que le babysitting, quand on a été étudiant ou jeune lycéen, on a fait du babysitting.
04:10Vous, vous dites non. On va aussi encadrer le profil des jeunes qu'on va emmener dans les familles.
04:16— Tout à fait. Alors il faut rappeler que la garde d'enfants à domicile... Moi, je suis administrateur d'une fédération métier, la FESP,
04:23la Fédération des entreprises de services de proximité. On a des exigences, on a un agrément. N'importe qui ne peut pas garder d'enfant à domicile.
04:32En tout cas... — On appelle ça les nounous. — Oui. Et les gardes d'enfants, chez nous, on appelle ça des intervenants ou des baby-shooters.
04:38En tout cas, on est sous le coup d'un agrément. Et c'est heureux. On souhaite garder ces exigences de l'agrément qui demandent un certain niveau d'expérience
04:47ou de diplôme pour les 0-3 ans. Et si ce n'est pas un diplôme, ça sera de la formation continue avec des points de suivi réguliers.
04:55Dans chacune de nos 120 agences, nous avons des encadrants qui, au quotidien, sont plus proches des intervenants et des parents.
05:02— Alors un sujet que je vous pose sur la table mais qui vous impacte directement, c'est tous les sujets autour de l'immigration choisie, les enjeux autour des migrants,
05:10le fait qu'on intègre ces personnes qui sont pour certaines d'entre elles diplômées dans leur pays et qui, aujourd'hui, tiennent les murs.
05:17Comment vous regardez ces sujets ? Parce que c'est un sujet important ou en tout cas un vivier de recrutement possible. Est-ce que oui ou non pour vous ?
05:26C'est une possibilité aussi à la fois de trouver des salariés aux postes manquants et en même temps de donner une chance à des citoyens
05:36qui sont arrivés récemment sur notre territoire ? — Oui. Aujourd'hui, tout ça est réglementé. Le décret Norma cadre en fait les équivalences en termes de diplômes.
05:45Vous avez différents diplômes, notamment européens, qui permettent du coup de pouvoir exercer en France au sein des crèches.
05:52Donc tout ça est réglementé et mérite évidemment qu'on se colle à la réglementation.
05:56— J'entends bien le respect de la loi. Est-ce que vous dites qu'il faut un peu casser les murs et donner la chance à ceux qui sont dehors aujourd'hui
06:03en situation de très grande précarité de pouvoir les former, les accompagner pour leur donner une chance et peut-être de pourvoir les 200 000 postes qui manquent ?
06:12— Moi, je pense qu'il faut effectivement considérer les choses de façon pragmatique. Les métiers de la petite enfance, les métiers du soin, de la santé,
06:20ce sont avant tout des métiers de vocation. On peut avoir la vocation étant jeune, auquel cas on s'oriente après, voilà, une troisième, une seconde,
06:27même post-bac vers des études, vers un diplôme petite enfance et auquel cas on peut faire sa carrière. Il y a aussi effectivement la reconversion tout au long de la vie.
06:35Et on peut effectivement, tout ce temps qu'on a, faire 2, 3, 4 métiers tout au long de la vie et avoir soit par une question d'opportunité, soit par une question de vocation tardive,
06:43avoir envie de s'orienter vers ces métiers et auquel cas, j'ai envie de dire, quand on a l'envie, la vocation, les portes sont ouvertes.
06:50C'est tenter qu'on puisse effectivement passer les diplômes qui sont aujourd'hui obligatoires en France et chez les chaperons rouges.
06:56— Vais-je avoir une réponse avec claire car vous n'avez pas répondu à ma question ? Je la reposerai. Est-ce que dans les personnes qui viennent et poussent la porte de Babichou,
07:03vous avez ces jeunes issus de l'immigration, ces jeunes issus des quartiers qui vous disent « C'est la seule possibilité que j'ai aujourd'hui de pouvoir gagner un peu ma vie
07:11et de pouvoir trouver un sens à ma vie ? »
07:13— Alors d'abord, c'est déjà le cas. Et c'est tant mieux parce qu'on a des personnes très engagées, très désireuses de progresser dans leur parcours.
07:22Et nous, nous formons sur à peu près 5 000, 6 000 salariés qu'on a aujourd'hui en France. On est fiers d'avoir à peu près 600, 700 personnes chaque année
07:33qui sont, grâce au parcours qu'ils effectuent dans nos agences, dans nos entreprises, 600 diplômés du CAP accompagnement éducatif petite enfance.
07:41Et ils sont suivis. Ils ont des maîtres d'apprentissage. C'est une nouvelle disposition. On est également très heureux de cela.
07:49— Et c'est pas forcément subi. Il y a beaucoup de jeunes. Alors c'est beaucoup de jeunes femmes ou filles qui sont heureuses de ce parcours.
07:56Parfois, après, elles vont poursuivre en crèche. Et c'est également heureux parce qu'elles vont avoir une autre expérience là en collectivité.
08:04Mais ce sont des personnes qui sont formées à être suffisamment autonomisées. Voilà.
08:08— Choc des cultures, avant de passer à la loi plein emploi contestée, puisqu'on va donner aux communes... Enfin en tout cas, c'était le projet de 2024.
08:15Aux communes, la possibilité de pouvoir gérer ce sujet qui pose quelques sujets. Mais choc des cultures dans des familles de Paris-Centre qui voient arriver
08:22ces jeunes des quartiers. Ça se passe bien. Ils les accueillent. Comment ça marche concrètement ?
08:26— Moi, je dirais d'abord que la garde domicile, c'est pas du tout réservé aux Grandes-Aglos et au centre des Grandes-Aglos. Dans les territoires ruraux, justement,
08:33il n'y a pas beaucoup de solutions de garde. On intervient tout à fait. On intervient beaucoup auprès des familles monoparentales qui représentent à peu près...
08:42Dans lesquelles il y a à peu près 25% des enfants en France aujourd'hui. — C'est un enjeu.
08:45— Exactement. Et donc il n'y a pas de problématique liée uniquement à des centres-villes. Tout le monde a des besoins de garde d'enfants.
08:51Les personnes qui ont des horaires atypiques en ont besoin le matin tôt, tard le soir. Et il n'y a pratiquement que la garde à domicile qui peut répondre à cela aujourd'hui.
08:58— C'était Babylou, d'ailleurs, qui avait suscité un vrai débat sur... On élargissait les amplitudes d'horaires. De votre côté, la loi plein emploi, vous disiez qu'il faut faire des choses concrètes.
09:07Qu'est-ce qu'on doit faire concrètement ? Parce qu'en face de ça, vous avez des clients, des familles qui vous disent que c'est trop cher, je peux pas payer, c'est trop élevé. Comment on fait ?
09:16— Écoutez, tout l'écosystème est assez complexe. Je pense qu'il faut déjà effectivement repenser ou en tout cas se poser sur tout ce qui est subvention, que ce soit au niveau des micros...
09:28— Qui vous subventionne ? Les départements, l'État ? — C'est l'État qui subventionne effectivement les crèches. Donc je pense qu'il faut effectivement en passer par là.
09:37Après, la qualité, effectivement, on dit souvent n'a pas de prix, mais elle a un coût, forcément. Donc l'accueil dans les environnements tels que les crèches, ça a évidemment un coût d'avoir au sein des structures une qualité d'accueil et d'éveil qui soit au rendez-vous des attentes, des familles.
09:54Aujourd'hui, nos clients, ce sont des entreprises réservataires qui réservent du coup des berceaux pour leurs salariés parents qui doivent évidemment aussi contribuer à l'accueil de leurs enfants.
10:03Ce serait aussi le cas en crèche municipale. — Oui, oui. De toute façon, le sujet est à peu près équivalent à peu de choses près. Comment ça se passe pour vous, l'idée de réformer, de redonner aux communes le pouvoir de gérer ces sujets ?
10:17J'ai l'impression que vous êtes moins impacté par ce sujet-là que les crèches. — Alors on l'est quand même un petit peu. Et moi, j'accueille ça plutôt favorablement. Pourquoi ?
10:26Parce qu'aujourd'hui, dans le paysage des modes d'accueil, la garde d'enfants à domicile est souvent complètement éclipsée. Dans les communes, on n'en parle pas, les collectivités n'osent pas.
10:36Et pourtant, il y a des initiatives intéressantes. Les CAF ont ouvert des RPE, des Relais Petite Enfance. Ce sont des lieux d'accueil pour la garde individuelle, aussi bien pour les asthmates, assistantes maternelles que les auxiliaires parentales.
10:48— Elles viennent. C'est un lieu de rencontre. C'est important d'échanger, aussi. — Et ce que nous, on demande à la faveur de cette nouvelle organisation, c'est que ce soit les communes mettent plus en avant les différents modes de garde pour que les parents aient le choix.
10:59Parfois, deux parents qui s'unissent pour la garde des enfants, une garde partagée, ça coûte pas tellement plus cher que d'autres modes de garde comme la crèche.
11:07— On parle de salaire aussi dans cette émission, parce que c'est intéressant. C'est quoi, le niveau moyen d'un salarié d'une crèche chez vous ?
11:13— Écoutez, ça dépend des diplômes. Ça dépend aussi évidemment des villes. Il y a des villes sur lesquelles les salaires sont un peu plus élevés que d'autres.
11:21Donc en fonction du diplôme, de l'ancienneté et des villes, on a des grilles de salaires effectivement qui sont évolutives et qui sont du coup revalorisées chaque année.
11:29On peut être aux alentours de 2 000, 2 500 € brut, 3 000, 3 500 € pour une directrice de crèche.
11:37— Pour une directrice de crèche, donc en brut, ça veut dire 1 900 € net pour un collègue.
11:42— On commence sur ces niveaux de salaire-là pour les auxiliaires de puériculture.
11:45— D'accord.
11:46— Les salaires sont plus importants pour les éducateurs de jeunes enfants et encore évidemment plus importants pour les directeurs et directrices de crèche.
11:51— Donc 3 niveaux au sein d'une crèche ?
11:54— Oui.
11:55— Le directeur, l'éducateur...
11:57— L'éducateur de jeunes enfants ou l'infirmière, l'auxiliaire de puériculture et à peu près, indexé au SMIC, sur les auxiliaires petite enfance qui sont là du coup titulaires du CAP essentiellement.
12:06— Le niveau de salaire d'une assistante maternelle, alors c'est très complexe parce que ça peut être des horaires morcelés, ça peut être des sorties d'école.
12:13Mais imaginons qu'une assistante maternelle qui accueille un enfant en bas âge hors crèche...
12:17— Une auxiliaire.
12:18— Parentale.
12:19— Ou un babysitter.
12:20— Et qui va accueillir un enfant chez elle toute la journée et qui n'est pas encore à l'école. C'est quoi le niveau de...
12:24— Alors nous, c'est une garde à domicile, chez le parent.
12:26— Donc elle se déplace chez le parent.
12:28— Voilà. Sur un temps plein, ça peut être 2 000 nets. Sur un temps plein, en garde partagée, ça peut être 2 000 nets.
12:32Mais c'est vrai que la majorité de nos emplois, nous, répondent à des besoins de complémentarité.
12:36On voit aussi avoir la population étudiante...
12:38— C'est ça.
12:39— ...qui, parfois en grande précarité, va être heureuse de pouvoir s'appuyer sur des jobs.
12:42— C'est un job de complément qui permet d'aider. C'est une autre philosophie.
12:46Qu'est-ce qu'on peut faire pour améliorer les salaires ? Vous, qui êtes des acteurs du système, vous êtes impliqué dans des fédérations.
12:50Vous êtes un des leaders du marché autour des crèches.
12:53Comment on fait pour améliorer le salaire de ces salariés qui, objectivement, ont des grandes amplitudes horaires et ont souvent des temps de transport importants ?
13:00— Je dirais qu'on favorise la formation, ce qu'on fait déjà, et on favorise aussi les parcours professionnels.
13:05C'est-à-dire que nous, on a pas mal de gens qui sont rentrés en tant qu'intervenants, qui ont pris des responsabilités au sein des agences,
13:11qui donc évoluent vers des postes d'encadrants et parfois même de responsables d'agences, et donc participent aussi à la vie, finalement, de la société.
13:21— Oui. Encore une fois, tout le monde peut pas devenir chef et directeur d'agence.
13:23— Non, il y en a. Il y en a.
13:24— Certains ont envie juste d'avoir un salaire décent pour le travail qu'ils font. Comment on fait pour augmenter les salaires ?
13:29— Il y a le fameux bonus attractivité qui, aujourd'hui, n'est pas encore débloqué pour les crèches privées, les multi-accueils et les micros.
13:36Donc ça, effectivement, c'est un premier point. Après, évidemment, la voie de l'évolution professionnelle reste aussi une voie pour évoluer statutairement,
13:44pour évoluer salarialement.
13:46— Et sur le sujet... Excuse-moi de y revenir. Il nous reste 40 secondes. Sur le sujet de ces femmes, il suffit d'aller dans les EHPAD,
13:52il suffit d'aller dans les établissements pour voir qu'il y a beaucoup de personnes issues de l'immigration qui s'occupent de nos anciens,
13:57qui s'occupent de nos enfants. Est-ce qu'on doit être encore un peu plus ouverts sur ce sujet, dans un contexte politique où,
14:04dès qu'on parle de migration, les gens hurlent ?
14:06— Écoutez, oui. Aujourd'hui, à partir du moment où les collaborateurs ou en tout cas les candidats ont un diplôme...
14:12— Pour vous, c'est la règle.
14:14— Je suis directrice du recrutement. Nous avons aujourd'hui plus de 1 300 postes à pourvoir...
14:19— Aujourd'hui, hein.
14:20— Aujourd'hui, sur notre site de recrutement, pour compléter nos effectifs, il est évident que nous recrutons sur la base de la qualification,
14:30du CV, du diplôme, des motivations... Enfin que votre question m'étonne, mais complètement indépendamment des origines présupposées ou réelles
14:40des personnes que nous avons...
14:42— Moi, j'adore poser des questions étonnantes. Merci.
14:44— Non, c'est pas un sujet. C'est évident qu'on accueille tout le monde.
14:47— Vous accueillez tout le monde. Merci, mesdames, de nous avoir éclairés. En tout cas, il reste encore pas mal de chemin.
14:51Vous êtes toutes, dans vos domaines respectifs, engagées en tout cas à faire avancer ces sujets d'attractivité, de formation,
14:58et puis de parler au pouvoir public, parce que c'est un interlocuteur important dans vos métiers.
15:02Merci, Claire Lanoue, dirigeante de Babichou Service, garde à domicile. Enfin en tout cas, la nounou se déplace dans les familles,
15:09mais aussi récupérer son enfant après l'école, lorsqu'on travaille.
15:13Et puis Nadège Chauvin, vous êtes la directrice recrutement des professionnels de la Petite Enfance chez Les Chapeurons Rouges.
15:19Merci de nous avoir rendus visite. On va suivre ce sujet. Et d'ailleurs, on le suit très régulièrement.
15:24On tourne une page tout de suite. C'est Fenêtres sur l'emploi. Et j'accueille mon invité.

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