Pour qui travaille Ursula von der Leyen ? Entourée à Bruxelles de plusieurs dizaines de milliers de lobbystes, la présidente de la Commission européenne est au centre d'un vaste réseau de trafic d'influence. Avant même son arrivée à la tête de l'exécutif européen, Ursula von der Leyen était déjà membre de lobbys opaques : Forum économique mondial, Conférence de Munich sur la sécurité (financé par Lockheed Martin). Elle a également engraissé (indument) des cabinets de conseil comme McKinsey avec des centaines de millions d'euros lors de son passage au ministère allemand de la Défense entre 2013 et 2019.
Sa gestion de la crise covid apparait aujourd'hui comme le plus grand scandale financier de l'histoire de l'UE. Les messages SMS qu'elle a échangé avec le patron du laboratoire Pfizer, Albert Bourla, pour négocier des contrats à hauteur de 35 milliards € restent encore secrets malgré les poursuites du New York Times et de nombreux collectifs. La "justice européenne", directement liée aux intérêts d'Ursula von der Leyen, la couvre encore mais pour combien de temps ? La digue commence-t-elle à se fissurer ? Sentant le vent tourner, la présidente de la Commission européenne augmente toujours plus les dépenses, au mépris du Pacte budgétaire, comme avec son plan de 200 milliards € lancé le 11 février pour développer l'intelligence artificielle ou encore le plan ReArm Europe pour 800 milliards €... le tout pour préparer son mystérieux projet de "Nouvelle Europe" (Das neue Europa) en lien avec l'Agenda 2030 de l'ONU...
Frédéric Baldan, auteur de "UrsulaGates : la compromission par les lobbys", qui a porté plainte contre Ursula von der Leyen, notamment pour corruption et prise illégale d'intérêts, affirme détenir les contrats négociés avec Albert Bourla. Il dénonce une violation des droits fondamentaux et compare l'UE à une plateforme de détournement et de blanchiment d'argent public. Il est l'invité de "Politique & Eco" pour un numéro historique !
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : "Bayrou en mode été, Macron en mode alerte".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade, cliquez ici : https://signups.lachroniqueagora.com/2261928
Sa gestion de la crise covid apparait aujourd'hui comme le plus grand scandale financier de l'histoire de l'UE. Les messages SMS qu'elle a échangé avec le patron du laboratoire Pfizer, Albert Bourla, pour négocier des contrats à hauteur de 35 milliards € restent encore secrets malgré les poursuites du New York Times et de nombreux collectifs. La "justice européenne", directement liée aux intérêts d'Ursula von der Leyen, la couvre encore mais pour combien de temps ? La digue commence-t-elle à se fissurer ? Sentant le vent tourner, la présidente de la Commission européenne augmente toujours plus les dépenses, au mépris du Pacte budgétaire, comme avec son plan de 200 milliards € lancé le 11 février pour développer l'intelligence artificielle ou encore le plan ReArm Europe pour 800 milliards €... le tout pour préparer son mystérieux projet de "Nouvelle Europe" (Das neue Europa) en lien avec l'Agenda 2030 de l'ONU...
Frédéric Baldan, auteur de "UrsulaGates : la compromission par les lobbys", qui a porté plainte contre Ursula von der Leyen, notamment pour corruption et prise illégale d'intérêts, affirme détenir les contrats négociés avec Albert Bourla. Il dénonce une violation des droits fondamentaux et compare l'UE à une plateforme de détournement et de blanchiment d'argent public. Il est l'invité de "Politique & Eco" pour un numéro historique !
A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : "Bayrou en mode été, Macron en mode alerte".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans Politique Éco. Ravie de vous retrouver au programme de cette édition
00:00:23les secrets inavouables de la commission européenne d'Ursula von der Leyen. Alors qu'elle vient de
00:00:29lancer un plan pour réarmer l'Europe face à une prétendue menace russe, nous allons tenter
00:00:35d'exposer les pires scandales de l'industrie du lobbying qui gravitent autour de Bruxelles et
00:00:41leur lien avec la présidente von der Leyen. Quel a été son parcours avant d'arriver à la commission,
00:00:47comment exerce-t-elle le pouvoir depuis son arrivée aux manettes en décembre 2019 ? Pour
00:00:53en parler, notre invité Frédéric Baldan. Bonjour monsieur. Frédéric Baldan, vous êtes ancien
00:00:59lobbyiste, vous avez passé dix ans au cœur des institutions de l'Union Européenne et vous
00:01:04publiez l'ouvrage que voici et dont on va parler dans un instant, Ursula Gates, la compromission
00:01:10par les lobbies aux éditions Droits et Libertés, que vous pourrez d'ailleurs retrouver sur la
00:01:15boutique en ligne de TV Libertés. Alors Frédéric Baldan, commençons. Je suis un peu obligé de
00:01:21commencer par là, mais un ancien lobbyiste qui dénonce la compromission des droits fondamentaux
00:01:26par le trafic d'influence des lobbies, c'est un peu surprenant. Ça tient peut-être au fait que j'ai
00:01:33un profil un peu atypique. Dans ma ville natale, j'ai été militant de la transparence avec plusieurs
00:01:41ONG ou confronté à des ventes d'immeubles publics pour montants symboliques. On a appris à faire des
00:01:47demandes de transparence, à comprendre la mécanique de l'utilisation de ces droits et en
00:01:51fait, on était vraiment face à des abus manifestes au niveau local et ça a créé une véritable
00:01:56expérience du fonctionnement de ces droits fondamentaux. Et c'est ce qui a fait que plus
00:02:02tard, quand j'étais confronté en tant que lobbyiste, je travaillais pour des petites entreprises qui,
00:02:08par exemple, faisaient l'objet d'une concurrence déloyale par de plus grands monopoles, donc des
00:02:13grandes entreprises qui étaient avantagées par la réglementation. Ça m'a permis, en fait, dans ce
00:02:19cadre-là, un peu par hasard, donc j'étais présent pour des questions d'aviation et de formation de
00:02:23pilotes au Parlement européen, de comprendre qu'en fait, il y avait une destruction de la charte des
00:02:29droits fondamentaux de l'Union européenne par la Commission européenne qui, normalement, est celle
00:02:32qui doit la faire appliquer. Et j'avais connaissance, grâce à mon expérience locale, je viens d'une
00:02:38petite ville qui s'appelle Ouy, et j'avais lu l'intégralité du code pénal dans la partie qui
00:02:44attrait aux infractions imputables aux fonctionnaires et aux dépositaires de l'autorité publique. Et donc
00:02:49j'ai pu voir au Parlement européen que des infractions pénales en droit belge avaient été
00:02:54commises par des fonctionnaires et des politiques. Donc voilà, c'est ça qui a fait que j'ai eu une
00:03:00petite particularité. Alors Frédéric Baldan, on a évidemment lu votre ouvrage avec beaucoup
00:03:06d'intention, une enquête très fouillée qui révèle des scandales. Enchaîne, vous dites ceci,
00:03:13l'Union européenne viole notre contrat social, l'appauvrissement et les restrictions de liberté
00:03:20subies ces dernières années n'en sont qu'au commencement. Qu'est-ce que vous répondez à
00:03:25ceux qui pourront vous accuser de populisme, de complotisme ? D'abord, c'est qu'alors il serait
00:03:32quand même assez mal informé et il n'aurait pas le sens des réalités pour le moment. C'est-à-dire
00:03:36que le projet initial vendu à la population, c'est de dire nous faisons une union, donc pas
00:03:42l'Europe, c'est un mauvais terme, l'Union européenne. Pourquoi ? Pour la paix, pour la
00:03:48prospérité et pour l'union dans notre diversité à échelle continentale. Aujourd'hui, en matière
00:03:54de paix, on n'y est plus tellement et en matière, c'est assez visible que les institutions n'ont
00:03:58plus cette intention, mais aussi en matière de prospérité, tout le monde comprend bien que les
00:04:03contraintes sur nos logements, nos voitures et le reste sont de plus en plus lourdes. Les
00:04:07contraintes sociales, quand on prend l'exemple du EU Digital Covid Certificate que vous connaissez
00:04:12en France ou non pas sanitaire, c'est une mesure tout à fait liberticide et illégitime. Donc on
00:04:18voit bien en fait un durcissement, un rétrécissement de nos espaces de liberté, une disparition de nos
00:04:24droits. Et on voit par exemple que le pouvoir d'achat des gens finit par être presque réduit
00:04:30à zéro. Pourquoi ? Parce qu'on est écrasé par la dépense publique, ces gestions scandaleuses dont
00:04:36celles des vaccins de Pfizer qui n'est jusque un exemple parmi plusieurs d'une très mauvaise
00:04:43gestion, ce que l'administration a fini par appeler de la maladministration où la médiatrice de
00:04:48l'Union européenne a fini par... ce qui est celle qui doit normalement arbitrer quand il y a un
00:04:54litige avec la Commission européenne en matière de transparence par exemple, elle a considéré que la
00:04:59Commission était comme la mafia italienne. Donc elle a eu des mots très durs, c'est une ancienne
00:05:03journaliste, elle est quand même sérieuse, c'est une femme qui a de la retenue et qui est modérée,
00:05:07mais on est passé d'une époque où on était dans l'indifférence de ce qu'étaient les
00:05:12institutions européennes, personne ne s'y intéressait, à aujourd'hui une prise de contrôle
00:05:16quasi totale par des institutions dont par exemple la Commission... Vous dites les institutions n'ont
00:05:22jamais eu besoin de fonctionner dans le secret, elles cultivent l'ignorance et le désintérêt des
00:05:26peuples. Oui, en fait avant la période Covid, c'était quand même assez marqué, donc en étant à
00:05:30l'intérieur, on voyait bien que la presse ne s'intéressait pas à ce qui se passait à Bruxelles,
00:05:35c'était vraiment très minoritaire et même dans votre actualité en général, c'est assez faible
00:05:40par rapport au niveau national. Par contre, en matière de prise de pouvoir et de prise des
00:05:43décisions aujourd'hui, on voit bien que la quasi-totalité de la décision passe par les
00:05:48institutions européennes et est imposée aux États membres. D'ailleurs, c'est même reconnu assez bien
00:05:52dans des documents que j'ai pu identifier, dans des documents de travail de la Commission
00:05:56européenne qui dit bien qu'on a un agenda, on l'applique aux États membres et on vérifie que
00:06:01les États membres le respectent. Donc ça veut bien dire que ça ne part pas d'une volonté populaire
00:06:05pour remonter au niveau national, pour en fait commander à une institution, éventuellement dans
00:06:11le principe du respect de subsidiarité, de prendre la meilleure décision collective. Donc on voit
00:06:17bien que c'est tout à fait inversé par rapport aux principes de la démocratie. L'agenda, ce n'est
00:06:20pas du tout un mot en l'air puisque l'agenda, c'est l'agenda 2030 de l'Union européenne qui
00:06:26est imposé par l'ONU à l'Union européenne. Mais on en parlera après. Avant d'en venir à Ursula
00:06:33von der Leyen, je vous propose de nous expliquer comment fonctionnent les lobbies à Bruxelles,
00:06:39quelles sont leurs méthodes, les méthodes de cette industrie. Vous parlez d'industrie des lobbies et
00:06:45vous parlez aussi de capitalisme de connivence. J'ai dû le développer en long et en large parce
00:06:51que c'est un monde que les gens ne connaissent pas et je ne pense pas que j'aurais le temps ici de
00:06:55faire la liste exhaustive des procédés. Mais il y a quelques techniques. Par exemple, ce qu'on
00:07:00appelle le stakeholder management strategy, c'est la gestion des parties prenantes. C'est en fait
00:07:04envisager un preneur de décision par toutes les personnes physiques et morales qui peuvent
00:07:12l'entourer. Et donc, on agit via l'entourage pour agir finalement sur la prise de décision. Les gens
00:07:18ont un peu de difficulté à comprendre ce qu'est le lobbying. Certains considèrent que c'est de la
00:07:23corruption bête et méchante. En fait, c'est simplement des pratiques et techniques qui
00:07:29permettent d'aliéner la décision publique en agissant sur les preneurs de décision.
00:07:36Vous parlez d'ingénierie sociale, par exemple.
00:07:39C'est une possibilité. Il y a aussi les stratégies de compromission, c'est-à-dire que vous avez la
00:07:45corruption, c'en est une, qui est pour le coup illégale. Mais vous avez aussi les flatteries
00:07:50d'ego. Là, je crois que ça m'a beaucoup aidé d'avoir Ursula von der Leyen parce que quand vous
00:07:54regardez la quantité de prix et récompenses et de couverture de magazine qu'on lui offre, vous en
00:08:01faites la traçabilité dans le temps et vous identifiez quels sont les lobbies qui soutiennent
00:08:06ou payent ces récompenses et ces couvertures de magazine.
00:08:09Oui, la starisation d'ailleurs que vous dites, elle a été beaucoup organisée par
00:08:13Klaus Fab du World Economic Forum.
00:08:16On voit par exemple dans le cas du lobby qui est le WEF qu'ils ont eu recours à des stars de cinéma
00:08:23pour attirer de l'audience, que ce soit des chefs d'entreprise, des politiciens.
00:08:27Léonardo DiCaprio, par exemple.
00:08:28Voilà, et ça a un effet assez séduisant. Et après, ces politiques et fonctionnaires ont
00:08:37l'impression de faire partie d'une élite, d'une jet set qui est exactement la même que ces stars.
00:08:42C'est un procédé qui est en gros comment on les attire vers nous.
00:08:47C'est quelque chose qu'on peut retrouver dans ce milieu.
00:08:51Combien de lobbyistes circulent dans les couloirs de la Commission européenne ?
00:08:57Alors en fait, c'est très compliqué d'abord de savoir combien parce qu'on a une base de données
00:09:02déclarative et en fait, on y déclare un peu ce qu'on veut.
00:09:05Ça veut dire que certaines personnes ne sont pas déclarées.
00:09:07C'est même très intéressant de voir par exemple, je prenais l'exemple de Chatham House qui reçoit
00:09:12des fonds européens, mais qui n'est pas déclaré dans le registre de transparence des lobbies.
00:09:16Donc, il y a toute une série d'entités comme ça qui sont agissantes mais non déclarées
00:09:20et d'autres qui sont déclarées d'apparat, mais qui en fait ne sont pas vraiment agissants.
00:09:24Donc, on n'a pas vraiment de vision claire, mais en tout cas,
00:09:26on pensait qu'il y a des dizaines de milliers de personnes à Bruxelles,
00:09:29dont c'est le travail quotidien. C'est une bonne évidence.
00:09:33Alors, vous citez Chatham House qui est un lobby britannique.
00:09:38Il y en a beaucoup d'autres.
00:09:40Vous citez Bruegel, Canergy, le World Economic Forum et puis le CFR et son pendant européen.
00:09:48Le CFR, le CFR, c'est le Council on Foreign Relations, qui est un très vieux lobby américain
00:09:55qui est né au début du 20e siècle et qui est, est-ce qu'il est d'ailleurs,
00:10:00est-ce que ces grands lobbies sont enregistrés ?
00:10:04Alors, ça dépend des moments et ça dépend lesquels.
00:10:07Ils ne sont pas tous enregistrés.
00:10:08Une partie est enregistrée parce qu'aussi, théoriquement,
00:10:11ça doit garantir un accès au commissaire européen.
00:10:15C'est une condition nécessaire, mais pas suffisante.
00:10:19D'ailleurs, on voit que Ursula von der Leyen a quand même une particularité.
00:10:22Parmi les lobbies, j'ai par exemple identifié un cabinet de conseil un peu surprenant,
00:10:27qui est, vous vous souvenez de cette histoire de l'infirmière qui était la fille de l'ambassadeur du Koweït à Washington,
00:10:36qui a menti en audition aux États-Unis sur les couveuses avec les soldats irakiens
00:10:41qui auraient tué les bébés, qui auraient détruit les couveuses,
00:10:44ce qui est à l'origine du documentaire Comment vendre une guerre
00:10:47et qui a en fait entraîné la première guerre du Golfe.
00:10:51C'est le cabinet Ilan Knowlton.
00:10:53Normalement, ils devraient déclarer leurs clients.
00:10:57Pfizer, qui les a payés dans le cadre de l'affaire des vaccins,
00:11:02aurait normalement aussi dû déclarer son prestataire.
00:11:05Et Ursula von der Leyen, elle, elle aurait dû déclarer les rendez-vous qu'ils ont eus ensemble.
00:11:11Or, elle ne l'a pas fait et ils ne l'ont pas fait.
00:11:13Donc, toute la difficulté d'avoir des lobbies qui, par moment, sont transparents et par moment pas,
00:11:19c'est quand même quelque chose d'assez compliqué.
00:11:22Même pour les journalistes, en fait, ils devraient disposer de cette information.
00:11:25Mais vu que ce n'est pas déclaré et que ce n'est pas bien contrôlé,
00:11:28voilà, on arrive à avoir une présidente qui a l'obligation de déclarer ses rendez-vous,
00:11:33mais ne le fait pas.
00:11:34Alors cette Ursula von der Leyen, justement, est-ce que vous pouvez nous expliquer son parcours
00:11:39avant d'arriver à la tête de la Commission européenne ?
00:11:43Vous la présentez déjà comme membre de lobby OPAQ.
00:11:47Oui, alors, c'est quelque chose qui m'a frappé personnellement quand j'ai écrit,
00:11:50parce que j'ai essayé de contextualiser en me disant,
00:11:52est-ce qu'elle est le portrait que la presse m'a dressé d'Ursula von der Leyen ?
00:11:55Et en fait, je me rends compte que c'est assez peu détaillé.
00:11:59C'est-à-dire qu'on me fait des effets de cinéma en me disant,
00:12:01elle est fantastique, elle est allemande, elle est très connue, elle est puissante, tout ce qu'on veut.
00:12:06Mais par contre, savoir d'où elle vient, quel est son passé en Allemagne,
00:12:09c'est quelque chose qui est assez peu présent dans la presse.
00:12:12Et donc, on peut voir, par exemple, que dans sa jeunesse en Allemagne,
00:12:16elle a été exfiltrée par les services anglo-saxons,
00:12:21qu'elle a dû déménager à Londres où elle a vécu sous une fausse identité avec le nom de Rose Ladson.
00:12:26Elle a fini après par partir aux États-Unis où elle s'est mariée.
00:12:29Et après, on lui a construit une carrière en Allemagne.
00:12:32Donc, si déjà on explique ça à la population, c'est quelque chose d'assez troublant et étonnant,
00:12:36parce que ça en dit long sur l'indépendance qu'elle peut avoir par rapport aux intérêts anglo-saxons.
00:12:41Donc, c'est quelque chose qui est très marqué chez elle.
00:12:44Et en plus de ça, on peut voir, par exemple, qui était le père d'Ursula von der Leyen,
00:12:48qui porte le nom normalement d'Albrecht.
00:12:51Son père a écrit un livre, je suis très amusé dans mes recherches,
00:12:54de voir qu'en 1976, je suis en France, pas en Belgique,
00:12:59le père d'Ursula von der Leyen a écrit un livre
00:13:03qui est quand même une espèce de promotion du totalitarisme
00:13:07en nous expliquant que l'être humain peut être réifié, que c'est un engrenage d'une machine.
00:13:12Il va jusqu'à faire la promotion de la torture d'Etat dans son livre,
00:13:15ce qui, dans ces années-là, avait choqué la presse comme Le Monde ou Amnesty International.
00:13:20Et aujourd'hui, quand sa fille ne fait qu'appliquer l'idéologie qu'on retrouve dans le livre du père,
00:13:26les mêmes acteurs n'y voient rien de scandaleux à l'heure actuelle.
00:13:29C'est quand même quelque chose d'assez surprenant quand on l'analyse.
00:13:32Et donc, je l'ai retrouvé dans différents lobbys.
00:13:36Par exemple, je me suis rendu compte...
00:13:38Vous savez, il y a une incompatibilité quand on est président de la Commission à être dans un lobby.
00:13:44Normalement, on doit pouvoir agir en indépendance
00:13:46parce qu'on représente l'intérêt de l'ensemble des États membres.
00:13:50Et je remarque que, par exemple, elle déclare dans sa déclaration de conflit d'intérêts
00:13:54qu'elle a été membre d'un certain comité au sein du World Economic Forum.
00:13:58Donc, elle n'est pas Young Global Leader, mais elle est membre d'un comité
00:14:01qui est censé défendre les valeurs du Forum,
00:14:04les propager quelque part et réaliser les objectifs du Forum
00:14:08En même temps, elle est lobbyiste pour un autre lobby qui est MSC,
00:14:12donc la Conférence de sécurité de Munich.
00:14:14Vous avez vu J.D. Vance faire pleurer le président
00:14:17et choquer peut-être un peu Ursula von der Leyen.
00:14:19Mais cette conférence de Munich sur la sécurité,
00:14:22elle est financée d'ailleurs par le fabricant d'avions américain Lockheed Martin.
00:14:27Alors, le fait de pouvoir tracer son appartenance à des lobbys
00:14:32qui, tantôt, sont déclarés, comme c'est le cas du WEF,
00:14:35qui est déclaré, il n'y a pas de problème,
00:14:37et d'autres qui ne sont pas déclarés.
00:14:38Donc, elle a comme cette habitude de rencontrer des lobbys
00:14:41sans faire état de son rendez-vous et de faire partie de cette industrie
00:14:45qui, parfois, ne se déclare pas ou qui agit un peu de manière spéciale.
00:14:51Il faut identifier quels sont les conflits d'intérêts potentiels qui émergent de là.
00:14:56A priori, tout le monde a un entourage, donc ce n'est pas la question.
00:15:00Mais quand elle a fait partie de la Conférence de sécurité de Munich,
00:15:05même quand on trouve des titres, un peu comme pour Nathalie Loiseau à l'ECFR,
00:15:09un titre, comment dire, d'apparat, en fait, c'est comme être lié à une structure.
00:15:14Et donc, ça s'examine quand même en matière de conflits d'intérêts et de liens d'intérêts.
00:15:18Et donc, on a pu voir que
00:15:21des lobbys de la crise sanitaire
00:15:24étaient des lobbys qui étaient membres du World Economic Forum,
00:15:26soutien du World Economic Forum
00:15:29et qui étaient aussi derrière la Conférence de sécurité de Munich.
00:15:32Et donc, qu'est-ce qu'on voit ?
00:15:33On voit une présidente qui, au final, dans son premier mandat, à partir de 2019,
00:15:38a servi l'intérêt financier des géants de la tech,
00:15:44donc du digital, des données et l'industrie pharmaceutique.
00:15:48Dans son deuxième mandat, elle essaie de servir l'intérêt de l'industrie de l'armement.
00:15:53C'est intéressant de voir qu'en fait,
00:15:55ce sont l'ensemble des industries qui sont en lien avec ces conflits d'intérêts.
00:16:00Et donc, là, on ne peut pas imaginer que c'est une erreur ou une coïncidence.
00:16:03Ça veut dire qu'elle a été mise en place et soutenue,
00:16:06alors qu'en fait, elle est quand même relativement détestée de l'autorité publique.
00:16:09Je peux même citer Jean Quatremer qui l'a avoué publiquement.
00:16:12Donc, il n'y a pas que moi.
00:16:15Cette femme est maintenue envers et contre tout en place.
00:16:19Parce qu'elle ouvre un pont d'or à tous les lobbys
00:16:23à la manne financière des contribuables européens.
00:16:26Alors, elle accepte de faire un coup d'État en s'arrogeant des compétences
00:16:31qui ne sont pas les siennes et en mettant en parallèle
00:16:35des dépenses avec l'argent public qui sont hors de son budget.
00:16:39Et vous revenez d'ailleurs aussi dans votre ouvrage, Frédéric Baldan,
00:16:43sur ces centaines de millions d'euros qui ont été distribués
00:16:47apparemment totalement inutilement au fameux cabinet de conseil
00:16:51qu'on connaît bien maintenant en France.
00:16:52Mackinsey, le cabinet de conseil américain
00:16:56que M. Macron a utilisé à hauteur de 2,5 milliards d'euros jusqu'en 2021.
00:17:05On avait entendu parler de cela pendant ses commissions parlementaires
00:17:10il y a quelques mois.
00:17:11Alors, Ursula von der Leyen arrive à la tête de la Commission européenne
00:17:15le 1er décembre 2019.
00:17:18Elle va rapidement être confrontée à la gestion de la crise Covid,
00:17:22une crise que vous présentez comme le plus grand scandale financier de l'UE.
00:17:27Dès lors, la Commission va se soumettre à la maison blanche
00:17:32et faire de la gouvernance chinoise une norme dans la guerre contre ce virus.
00:17:38Comment les lobbies vont passer à l'action à ce moment-là ?
00:17:42D'abord, c'est intéressant de constater que le World Economic Forum
00:17:46a détruit une de ses archives qui est quand même accessible
00:17:48aux petits informaticiens dont j'ai pu faire partie.
00:17:52En fait, quand Ursula von der Leyen est devenue présidente de la Commission
00:17:56elle acquiert un titre, l'équivalent des membres de familles royales ou des diplomates
00:18:01qui est son excellence.
00:18:02Elle adore ça, c'est très bien pour elle, ça flatte son égo.
00:18:06Mais sur le site du World Economic Forum, on voit qu'à partir du moment
00:18:09où elle a été désignée comme présidente de la Commission,
00:18:11le WEF adapte son nom dans son comité et écrit
00:18:16son excellence Ursula von der Leyen.
00:18:18La Reuse des seigneurs.
00:18:19Mais c'est intéressant parce qu'en fait, les traités européens
00:18:22lui interdisent d'être membre de ce lobby et en même temps président de la Commission.
00:18:28Or, si le WEF adapte sa page en la décrivant comme son excellence,
00:18:34ça veut bien dire qu'elle est toujours quelque part soit en fonction
00:18:36de manière officielle ou officieuse.
00:18:38Là, c'est officiel.
00:18:39Et donc, ils ont fini par corriger, détruire cet archive.
00:18:42Mais ça montre bien qu'il y a un manque d'indépendance qui est assez violent entre eux.
00:18:47Vous soulignez le rôle particulièrement important de ce lobby,
00:18:51le CEPI, qui a son équivalent en Europe, qui s'appelle ERA.
00:18:54Alors, ce n'est pas vraiment un équivalent.
00:18:57C'est-à-dire que l'industrie pharmaceutique a compris quelque chose.
00:19:01Quand on a une crise, en fait, vu qu'on crée une panique,
00:19:06la demande pour un produit connaît un pic très fort
00:19:10parce qu'il y a une volonté très forte d'obtenir une solution
00:19:13à un problème qu'on nous a décrit, peu importe si on a été hystérisé ou non.
00:19:17Et pour pouvoir saisir l'opportunité financière qui correspond à cette hystérie,
00:19:22il faut être capable de délivrer des produits le plus vite possible,
00:19:27peut-être même avant que les gens se rendent compte qu'en fait,
00:19:29ils n'ont pas besoin de ce produit.
00:19:30Et donc, ce qu'ils ont identifié comme problème notamment,
00:19:34c'est les cadres réglementaires.
00:19:36Mais ces cadres réglementaires, en fait, pour vous et pour moi,
00:19:39c'est une garantie transparente de cette sécurité.
00:19:42Ça veut dire que normalement, c'est une agence qui devrait être plus ou moins indépendante,
00:19:45l'agence du médicament, qui doit vérifier de manière convenable
00:19:49que les produits ont été testés correctement, ne sont pas dangereux, sont bien produits.
00:19:54Et en fait, on s'est rendu compte à l'occasion de cette crise
00:19:56que tous ces cadres quasiment ont sauté,
00:19:59où ils ont été maintenus, mais juste pour la forme.
00:20:02Quand on regarde l'évaluation de ces produits et les problèmes aujourd'hui
00:20:05qu'on comprend de qualité de production,
00:20:08parce que vous savez que l'industrie a eu beau jeu
00:20:10avec ses cabinets de conseil en lobbying de vous insérer dans un clivage
00:20:14pro-vax, anti-vax, mais il y a des questions qui ne sont pas clivantes.
00:20:17Est-ce que l'industriel a correctement produit
00:20:21le vaccin qu'il a vendu ?
00:20:24Un peu indépendamment de ce qu'on en pense.
00:20:27La question de la qualité de production, ce n'est pas une question de science,
00:20:30c'est une question de fait.
00:20:31Donc, c'est quelque chose d'assez intéressant de voir que
00:20:35de plus longue date, donc avant la crise, ils se sont mis à plusieurs.
00:20:39Par exemple, la fondation Bill et Melinda Gates, par exemple, le World Economic Forum
00:20:43ou le Wellcome Trust, ce sont des lobbies majeurs dans la crise.
00:20:47Ce n'est pas mon opinion personnelle, c'est même relayé par l'agence de communication
00:20:50politico, donc ce n'est pas un scoop vraiment incroyable.
00:20:55Mais on se rend compte qu'au travers de CEPI, ils ont voulu
00:20:59faire sauter ces cadres réglementaires.
00:21:01Et donc, comment ça s'est matérialisé ?
00:21:04Ursula von der Leyen a eu une drôle d'idée qui est d'engager un conseiller
00:21:08personnel qui s'appelle Peter Piott et qui est un baron belge.
00:21:13Alors, quand on se renseigne sur Peter Piott, c'est assez marrant parce qu'on se rend compte
00:21:16que pendant la période où il est expert, soi-disant indépendant,
00:21:20il bénéficie d'un crédit de recherche qui lui vient de la fondation Bill et Melinda Gates.
00:21:26Donc, c'est quand même un peu curieux, c'est-à-dire que c'est un lobby
00:21:29majeur de la crise qui rémunère l'expert qui doit être indépendant, qui conseille la commission.
00:21:33Et en même temps, Peter Piott, il est lié à ce lobby CEPI dans lequel il intervient.
00:21:38Et qu'est-ce qu'on voit ?
00:21:40On voit qu'une de ses actions à côté d'Ursula von der Leyen a été de pousser pour mettre
00:21:48en œuvre une nouvelle agence qui aurait comme utilité de bypasser tout ce qui existait
00:21:55comme contrat réglementaire et d'acheter directement des produits comme les vaccins.
00:22:00Donc, c'est ce qui a été fait.
00:22:02Et donc, les dernières doses que vous avez vues, les 146 millions de doses de Moderna,
00:22:06elles n'ont pas été commandées vraiment de manière traditionnelle.
00:22:11C'est cette agence qui a commandé ces doses de manière directe.
00:22:14Et donc, ça crée une opacité qui est beaucoup plus grande.
00:22:17Donc, voilà, on est quand même sur des conflits d'intérêts réguliers
00:22:23qui échappent parfois au commun des mortels.
00:22:26Frédéric Baldan, vous évoquez la mainmise des données des citoyens par l'agence,
00:22:33par l'entreprise de Bill Gates, Microsoft, dans le but affiché de préservation de la santé publique.
00:22:41Alors, c'est intéressant parce que même moi, dans cette période, j'avais dit à un journaliste
00:22:46d'investigation, pourquoi tu ne vas pas voir les lobbies pharmaceutiques pour essayer
00:22:50de savoir ce qui se passe, pour avoir de l'information de terrain.
00:22:53Et vu qu'ils ne le faisaient pas, j'étais un peu embêté.
00:22:56J'ai reçu une invitation un peu par hasard d'un lobby pharmaceutique à Bruxelles.
00:23:00J'ai fini par accepter de me rendre à l'événement auquel ils m'invitaient.
00:23:04Et donc, j'ai fini par découvrir quelque chose.
00:23:07On nous expliquait que les maladies rares et orphelines faisaient que l'industrie,
00:23:11pour trouver de nouveaux médicaments, a besoin d'accéder à la totalité
00:23:15des données médicales de tous les Européens.
00:23:17Et donc, c'est ce qui a été fait par la suite avec un European Health Data Hub.
00:23:21Donc, on a pris nos données d'Européens qu'on a confiées à des multinationales
00:23:25et auxquelles on va finir par...
00:23:27Enfin, on donne accès finalement à des laboratoires à ces données.
00:23:31Donc, c'est quelque chose qui est quand même...
00:23:33On ne nous a pas vraiment consulté sur le sujet.
00:23:35On nous l'a imposé à l'occasion d'une crise.
00:23:37Et c'était intéressant de s'interroger à postériori sur
00:23:40qui a été le sponsor de cet événement de lobbying à Bruxelles.
00:23:46Donc, on y a retrouvé, par exemple, Microsoft et Pfizer.
00:23:49Donc, c'est intéressant.
00:23:51On y a vu...
00:23:53Dans leur première édition, ils ont fait la promotion de cette agence ERA
00:23:57et qui était présent comme un invité VIP.
00:24:01On y retrouvait, par exemple, Ursula von der Leyen.
00:24:03On y retrouvait Olivier Véran.
00:24:04On y retrouvait Sandra Galina.
00:24:06On y retrouvait Peter Piot.
00:24:09Donc, c'est un...
00:24:10Pour que les gens se rendent bien compte,
00:24:13c'est une sorte de salle Napoléon III, donc un très bel endroit
00:24:17où on fait des cocktails et des réceptions.
00:24:18Et en fait, quelque part, les lobbies exposent leur volonté.
00:24:22Les fonctionnaires viennent dire comment ils vont contribuer
00:24:24à la réalisation des objectifs des lobbies.
00:24:27Big Tech et Big Pharma pour faire exploser le secret médical, en gros.
00:24:31Oui, c'est un peu ça.
00:24:31Donc, ici, c'est quelque chose qui était particulièrement choquant.
00:24:36Et c'est là qu'on peut voir, par exemple,
00:24:39moi, quand je vois le lobby remercier Olivier Véran de son intervention
00:24:44alors qu'il venait annoncer à l'époque que la France
00:24:48avait trouvé comme partenaire Microsoft.
00:24:50C'est quand même un peu malsain, pour être honnête.
00:24:53Et tout en sachant que par la suite, il deviendra lobbyiste
00:24:57après sa carrière politique et de savoir qu'il est intervenu dans
00:25:03le Lancet Gate.
00:25:06Il a pris des décisions qui étaient en lien avec ce scandale
00:25:09et qui n'étaient pas du tout opportunes et pas légales
00:25:13parce qu'elles étaient mal motivées.
00:25:15Donc, c'est quelque chose d'assez intéressant de voir
00:25:18à quel point ces politiques que vous voyez au quotidien
00:25:21et dont vous n'arrivez pas à suivre le quotidien.
00:25:24Vous les voyez juste dans les articles de presse que vous consultez.
00:25:27Ils ont en fait des liens en permanence avec ces lobbies
00:25:31dont ils sont proches.
00:25:32Donc, en fait, quelque part, ils ont une relation beaucoup plus intime
00:25:35avec ces lobbies qu'ils l'ont avec vous, citoyens.
00:25:38Alors, on va venir évidemment ensemble à ce projet de réarmement.
00:25:42Mais avant ce fameux Pfizer Gate,
00:25:45ces discussions par SMS entre Ursula von der Leyen et le patron de Pfizer,
00:25:50Albert Bourla, qui ont débouché sur une commande de 35 milliards d'euros.
00:25:56Qu'est ce qu'il faut en retenir ?
00:25:58Bon, alors d'abord, c'est très confus pour moi parce que
00:26:04Ursula von der Leyen et Albert Bourla ne défendent pas la même ligne.
00:26:07Ça veut dire qu'Ursula von der Leyen, elle dit j'ai agi dans le cadre de mon mandat,
00:26:10donc j'ai une immunité, ce qui est factuellement faux.
00:26:13Elle n'avait pas de compétences en matière de santé.
00:26:14Elle s'est bien immiscée dans le processus.
00:26:17C'est relevé par la Cour des comptes, par la médiatrice, par tout le monde.
00:26:20L'avocate d'Albert Bourla, dans le cadre de son audience à WeClo,
00:26:25a reconnu devant un tribunal que
00:26:27s'il était vrai qu'on, enfin, éventuellement qu'on violait notre droit
00:26:30à la transparence, nous ne donnant pas la copie de ces messages ou contrats.
00:26:34Son client, Albert Bourla, lui, avait le droit à la vie privée.
00:26:38Donc, ça veut dire que pour l'un, elle agit en fonction officielle
00:26:40et pour l'autre, il agit dans le cadre de sa vie privée.
00:26:43Donc, c'est quelque chose d'assez surprenant.
00:26:45Et c'est une espèce de mode opératoire qu'a créé Ursula von der Leyen.
00:26:49C'est-à-dire qu'en Allemagne, elle a déjà eu un problème de SMS.
00:26:51Elle s'est déplacée à Bruxelles.
00:26:54Alors, elle a fait, entre temps, quelque chose qui était intéressant.
00:26:56C'est qu'elle a créé un logement dans le Berlaymont,
00:26:59donc le bâtiment de la Commission européenne, où elle s'est domiciliée.
00:27:03Alors, ça a un effet assez intéressant qui est qu'il n'est plus possible
00:27:06de la perquisitionner parce qu'il faudrait, en fait, traverser le bâtiment
00:27:09de la Commission et donc faudrait demander son avis quasiment à Ursula von der Leyen
00:27:13ou à ses commissaires qu'elle peut révoquer pour autoriser la perquisition
00:27:16de son domicile de Bruxelles.
00:27:17Donc, on comprend bien qu'elle s'est mise hors d'atteinte au niveau judiciaire.
00:27:21Et c'est de là qu'elle a continué à négocier par SMS,
00:27:24ce qui, à mon sens, n'est même pas une voie légale
00:27:27pour un preneur de décision ou pour un fonctionnaire ou un politique,
00:27:31parce qu'on utilise des plateformes qui utilisent ces données.
00:27:34Donc, je ne vois même pas vraiment comment on peut juridiquement le faire.
00:27:36Et elle est, en fait, intervenue directement et personnellement
00:27:40dans le cadre du troisième contrat d'achat.
00:27:42Donc, hors urgence pour négocier 1,8 milliard
00:27:47de doses pour un montant de 35 milliards d'euros.
00:27:50Donc, ça pose quand même un problème parce que le prix a augmenté
00:27:53après son intervention.
00:27:55Donc, d'abord, on arrive dans des quantités qui sont folles
00:27:57et que personne n'arrive à justifier.
00:28:00Ça veut dire qu'indépendamment qu'on pense que le produit est bon ou pas bon,
00:28:03la quantité surnuméraire est complètement déraisonnable.
00:28:06Oui, il était prévu 10 doses pour chaque citoyen européen,
00:28:10ce qui, d'un point de vue d'un immunologue, n'avait aucun sens.
00:28:13Tout à fait. Donc, ça inclut les bébés et les jeunes, tout le monde.
00:28:18Donc, elle s'est vraiment acharnée pour essayer de cibler les enfants.
00:28:22Et puis aussi l'existence de cette clause de secret des affaires
00:28:25entre Pfizer et l'Union européenne.
00:28:28Alors, je vous dirais que ça, c'est quelque part le résultat
00:28:31de la négociation entre la Commission et Pfizer.
00:28:35Nous n'avons jamais donné le mandat à la Commission européenne
00:28:38de signer des contrats avec de telles clauses.
00:28:40En fait, la Commission européenne, son travail, c'est de respecter les traités européens.
00:28:44Alors, ce qu'on observe maintenant, c'est qu'elle s'émancipe des traités.
00:28:47Donc, elle agit hors de tout cadre, hors état de droit.
00:28:51Mais en fait, les traités européens, ils prévoient qu'elle doit
00:28:54appliquer la Charte des droits fondamentaux.
00:28:56Ça veut dire le droit à la transparence.
00:28:58Et ce qu'elle a fait, c'est utiliser un contrat qui est une norme inférieure
00:29:02pour contredire des traités, ce qui n'est pas légal.
00:29:05Et ce n'est d'ailleurs pas la mission qui est confiée au commissaire.
00:29:08Et donc, en fait, on se demande de quels droits
00:29:11elle pourrait conclure ou même proposer aux Etats membres de telles dispositions.
00:29:16C'est quelque chose qui est assez intéressant.
00:29:18Et ce que je peux vous dire aujourd'hui, c'est que
00:29:21dans le...
00:29:22On peut en revenir dessus après, mais
00:29:25nous avons fait des procédés judiciaires
00:29:27et nous avons été les premiers à obtenir la copie des contrats non censurés.
00:29:31Vous avez les contrats entre vos mains,
00:29:34mais que vous refusez pour le moment de dévoiler
00:29:37pour faire pression sur l'Union européenne, pour le moment.
00:29:39Alors, ce n'est pas sur l'Union européenne, c'est à dire que les contrats,
00:29:41comme Ursula von der Leyen l'a dit,
00:29:43ce sont des contrats qui sont payés par les Etats membres,
00:29:46signés par les Etats membres.
00:29:48Et donc, ce que je fais, par exemple, aujourd'hui, c'est demander à mon Etat, à moi.
00:29:52Je veux que vous rendiez public le contrat
00:29:54au travers d'une demande de transparence administrative.
00:29:57Ils me disent qu'il y a le secret des affaires et je leur réponds.
00:30:00J'ai une copie du contrat avec moi
00:30:02et je peux lire que l'argument de droit que vous m'évoquez est mensonger.
00:30:06Et donc, en fait, maintenant, je vous redemande et je vous poursuivrai,
00:30:09si nécessaire, vous allez publier vous-même ces contrats.
00:30:12Parce qu'en fait, il y a quand même quelque chose d'anormal.
00:30:16C'est que des citoyens doivent
00:30:19obtenir par la voix de tribunaux pénaux
00:30:22des copies de documents qui normalement devraient être publics,
00:30:26qui ont été refusés aux députés, qui ont été refusés aux journalistes.
00:30:28Et donc, maintenant, j'essaie d'obliger, de contraindre l'autorité publique
00:30:34à faire son devoir, c'est-à-dire respecter le droit à la transparence
00:30:37et les rendre publiques.
00:30:38Et vous indiquez bien dans votre ouvrage, Frédéric Baldan,
00:30:41que le produit n'a jamais été antipandémique
00:30:44et n'était donc pas destiné à mettre fin à cette crise du Covid-19.
00:30:49La forteresse du mensonge, vous l'écrivez, elle éclate à partir du 23 septembre 2021
00:30:54grâce à la députée européenne Virginie Joron avec l'ouverture
00:30:59d'un fonds européen d'indemnisation des victimes des vaccins contre le Covid.
00:31:05Comment ça se passe ?
00:31:06Alors, c'est difficile de se remettre dans la temporalité
00:31:09d'une période un peu traumatique pour tout le monde.
00:31:12Ça veut dire que ce qu'on a eu comme premier
00:31:16comment dire, élément qui pouvait changer la donne,
00:31:19on a eu le projet Veritas qui a fini par publier des documents de la DARPA
00:31:22sur les traitements précoces.
00:31:23Et on a eu cette question de Virginie Joron, en fait,
00:31:26ou cette interpellation au Parlement européen
00:31:28qui visait à créer un fonds d'indemnisation
00:31:31pour les victimes d'effets secondaires,
00:31:33qui était une question normalement qui devrait être tout à fait normale.
00:31:36Mais dans cette période traumatique
00:31:37où on n'avait pas le droit de prononcer les mots effets secondaires,
00:31:41ça a fait réagir une partie de la population,
00:31:43donc même des fact checkers qui ont essayé d'inventer une réalité alternative.
00:31:49Mais c'est à peu près le moment dans l'histoire
00:31:52entre ces publications par le projet Veritas et les questions de Virginie à l'époque
00:31:56qu'on voit la situation véritablement basculer.
00:32:00On sent que c'est vraiment le début de la chute libre.
00:32:02Et après ça, on a eu quand même d'autres éléments.
00:32:05Donc, par exemple, les deux que j'aime bien,
00:32:09c'est Jeannine Small, qui est la représentante de Pfizer,
00:32:12qui vient devant la commission Covid au Parlement européen,
00:32:15une commission d'enquête où il y a plusieurs députés, Robert Ross,
00:32:19Virginie Joron, Christine Anderson et d'autres,
00:32:21et Michelle Ribasi à l'époque quand elle était vivante.
00:32:24Et ils finissent par faire avouer en séance publique,
00:32:27donc c'est Robert Ross, à Madame Jeannine Small,
00:32:29que son produit n'a jamais été étudié pour bloquer les transmissions entre individus.
00:32:35Donc, ce qui est intéressant...
00:32:35Oui, ils lui demandent très clairement,
00:32:37est-ce que vous pouvez nous répondre par oui ou par non ?
00:32:39Est-ce que ce produit a été testé avant sa mise sur le marché
00:32:43pour empêcher la transmission ?
00:32:45La réponse est non.
00:32:46Non, en fait, il n'avait jamais testé le produit à cette fin.
00:32:50Donc, ça veut dire qu'on lui a prêté une qualité
00:32:53qu'on savait qu'il n'avait pas et qu'il n'avait pas été étudié.
00:32:56Donc, c'est véritablement à l'origine d'une escroquerie.
00:32:59Et je vous rappelle que les QR codes,
00:33:00donc les pass sanitaires français, par exemple,
00:33:03qui a une base européenne, le certificat COVID numérique européen,
00:33:08en fait, il est conditionné au respect des droits fondamentaux,
00:33:11d'accord, au principe de non-discrimination.
00:33:14Sauf que quand on connaît le contrat et quand on connaît ce règlement,
00:33:16on se rend compte que depuis le début, le règlement est illégal.
00:33:19Et quand on a connaissance du témoignage de Jeannine Small, qui est public,
00:33:23on se rend compte, en fait, sans voir les contrats,
00:33:26qu'effectivement, il y a une base arbitraire là-dedans.
00:33:28Donc, ce n'est pas une atteinte au droit qui est légitime, proportionnée,
00:33:30strictement nécessaire, ce qui est les conditions prévues en fait pour être légale.
00:33:35Votre droit fondamental n'est pas absolu.
00:33:37Mais là, on a bien vu qu'en fait, ça reposait sur rien.
00:33:40Et ce n'est pas une question d'étude scientifique contre une autre étude scientifique.
00:33:44C'était justement tout l'intérêt.
00:33:45Ça faisait la preuve légale de manière incontestable.
00:33:48Et on a eu un autre témoignage qui a suivi, celui de Sandra Galina.
00:33:52Alors, elle, c'est là, elle négociait les contrats d'achat.
00:33:55C'était la direction.
00:33:57Elle a fait différentes interventions.
00:33:59On pourrait imaginer que dans ces différentes rencontres
00:34:04avec les lobbies et l'industrie, Madame Galina, M.
00:34:08Peter Piot et Madame van der Leyen ont joué un rôle véritablement clé.
00:34:12Madame Galina, en fait, elle est
00:34:14chef d'unité à la Direction générale de la Santé au sein de la Commission européenne.
00:34:18Donc, vu que c'est une énorme structure bureaucratique,
00:34:21elle est organisée en Direction générale, chacune dans un pôle,
00:34:25la concurrence, la santé, différentes choses.
00:34:27Madame Galina, elle est chef d'unité au niveau de la santé
00:34:31et elle finit en audition filmée par expliquer que,
00:34:35oui, ses équipes de juristes lui ont expliqué que ce qu'il faisait
00:34:38en matière de gestion était parfaitement illégal.
00:34:41Que cela violait les traités.
00:34:43Que ça violait les traités, mais qu'elle, elle assumait le fait de s'en foutre.
00:34:46Et c'est très intéressant. Pourquoi?
00:34:48Parce que je m'en fiche.
00:34:48Voilà. Et d'ailleurs, c'est pour ça que les jeunes l'aiment bien.
00:34:52C'est ce qu'elle dit, d'ailleurs, en édition filmée.
00:34:54Et c'est très intéressant parce que, finalement, elle démontre
00:34:58ce que j'ai appelé la roue libre.
00:34:59Ça veut dire que les fonctionnaires, dont leur rôle
00:35:03est de faire appliquer les traités européens, qui ne sont pas parfaits.
00:35:06On peut discuter beaucoup de choses.
00:35:07Il n'y a pas de problème.
00:35:08Mais même ça, ils ne le font plus.
00:35:10Ça veut dire qu'ils se sont émancipés de manière volontaire et consciente
00:35:15de tous les cadres légaux.
00:35:16Ça s'appelle une rupture d'état de droit, en fait.
00:35:18Et ça leur semble tout à fait naturel.
00:35:21Et dans leur petite bulle non contestée et dans l'entre-soi,
00:35:26ils considèrent que c'est une nouvelle normalité.
00:35:28Et c'est ce qu'on observe.
00:35:29Et c'est un phénomène qui n'arrête pas de discontinuer.
00:35:32Pourquoi? Parce que l'impunité s'est installée.
00:35:35Parce que l'autorité judiciaire ne fait plus son travail de contre-pouvoir.
00:35:39Parce que la presse n'a pas fait son travail de contre-pouvoir
00:35:42de manière significative.
00:35:44Mais vous dites que les journalistes ont été corrompus par la pub
00:35:47et les subventions publiques payées pour distraire et diviser l'opinion.
00:35:52Moi, je suis toujours frappé.
00:35:53Vous savez, je suis d'un pays particulier qui s'appelle la Belgique.
00:35:57Si vous voulez, on essaie toujours de...
00:35:59Quand je viens en France,
00:36:00j'observe toujours une dichotomie très forte
00:36:02entre les gens prétendument de gauche et de droite.
00:36:04Je vous dirais qu'avec cette expérience de la crise sanitaire,
00:36:07je comprends même plus ce qui est de gauche et de droite,
00:36:09parce que j'ai vu des gens de droite
00:36:12voter pour la défense des droits fondamentaux et des gens de gauche contre.
00:36:15Il y a eu Michel Ribézy qui était de gauche et Virginie Giraud de droite se sont unies.
00:36:19Oui, donc pour vous dire, c'est vraiment une explosion des règles.
00:36:22Comme on le voit aujourd'hui avec la paix,
00:36:24on va avoir des partis qui, traditionnellement, devaient être ceux qui défendaient la paix
00:36:26et les autres la guerre.
00:36:28Et ça s'est permuté.
00:36:28Donc il n'y a plus de référentiel.
00:36:30En fait, c'est une façon de cliver.
00:36:33C'est une façon de désunir les gens.
00:36:36Et donc, effectivement, c'est quelque chose qui est surprenant pour nous, les Belges.
00:36:44En tout cas, c'est plus marqué chez vous que chez nous.
00:36:46Et moi, en ayant vécu à l'intérieur des institutions,
00:36:49quelque part, je ne suis plus très naïf sur cette dichotomie.
00:36:54Pourquoi ? Parce que j'ai pu voir des politiciens de gauche et de droite
00:36:57s'embrasser dans le Parlement européen et se vomir sur des plateaux de TV.
00:37:01Donc, c'est clair que quand on a la moitié de cette information,
00:37:03on peut croire qu'il y a une sincérité là-dedans.
00:37:05Mais en fait, ce qu'on observe, c'est qu'il y a plutôt une perte de volonté
00:37:11de rechercher le bien commun.
00:37:13Ils sont tellement clivés à essayer de pousser à la détestation de l'un et de l'autre
00:37:18et qu'on arrive à cette situation.
00:37:21On va assister à partir de ce moment-là
00:37:24à un déluge de signalements et d'infractions.
00:37:27Le parquet européen ouvre une enquête.
00:37:30On est le 14 octobre 2022.
00:37:32Vous avez, Frédéric Baldan, personnellement porté plainte.
00:37:36Vous avez été d'ailleurs le premier, avec constitution de parti civil.
00:37:40Le 5 mai 2023, contre Ursula von der Leyen,
00:37:43auprès de la justice belge, pour corruption, prise illégale d'intérêt,
00:37:49destruction de documents administratifs et usurpation des titres et fonctions.
00:37:54Vous avez également déposé deux requêtes, les 23 et 30 mai,
00:37:58auprès du tribunal pour l'Union européenne.
00:38:00Où en sont ces procédures ?
00:38:03Alors, c'est un petit peu compliqué à expliquer parce que d'abord,
00:38:05les gens ne savent pas ce qu'est le parquet européen.
00:38:07C'est une nouvelle structure.
00:38:09En fait, il y a eu un refus d'unanimité des Etats membres
00:38:12sur le fait de créer une justice pour l'Union européenne.
00:38:15Le parquet dit européen, au stade actuel,
00:38:19c'est une agence de l'Union européenne qui, de manière technique,
00:38:23c'est une coopération renforcée entre les Etats membres visant à créer un parquet.
00:38:27Donc, ce n'est pas une structure définitive,
00:38:28mais qui porte déjà le nom définitif pour mettre le pied dans la porte
00:38:31et nous obliger à transférer la justice et le droit à la justice
00:38:36au niveau de la Commission européenne.
00:38:37Ce qui n'est vraiment pas une bonne nouvelle en matière d'indépendance de la justice.
00:38:41Et donc, le parquet européen, qui, à l'époque, apparaît comme,
00:38:45ou public, comme étant un outil potentiel pour finir par organiser des poursuites,
00:38:51annonce par boîte communiquée qu'ils ouvrent une enquête.
00:38:53Le problème est que, d'abord, c'est une structure qui est en dépendance
00:38:59extrêmement forte par rapport à la Commission européenne.
00:39:02Le budget de fonctionnement et de poursuite du parquet européen,
00:39:05il est décidé par la Commission européenne.
00:39:06Ça veut dire Mme van der Leyen.
00:39:08Son infrastructure informatique, elle est confiée par la Commission européenne.
00:39:14Il y a une dépendance législative.
00:39:16Donc, quand le parquet voudra devenir un véritable parquet européen,
00:39:20il faut que la Commission européenne y mette son concours.
00:39:22Et finalement, on découvre en lisant les textes que Mme van der Leyen a une capacité
00:39:27de faire révoquer le procureur en chef du parquet européen.
00:39:30Donc, on voit bien qu'en fait, c'est un simulacre de justice qui ne sert qu'à une chose,
00:39:34extirper le contrôle judiciaire au niveau des Etats membres
00:39:38et mettre ce pouvoir judiciaire dans les mains de la Commission européenne,
00:39:41comme elle essaye de le faire aujourd'hui avec la Défense.
00:39:43Donc, en fait, c'est de concentrer tous les pouvoirs en une seule main,
00:39:45celles de personnes non élues qui ne rendent de compte à personne
00:39:48et qui ne sont plus touchables par les contre-pouvoirs.
00:39:51Donc, ça, c'est le point de départ de cette PPO.
00:39:55Nous, nous avons fini par dire, en fait, vu que tout a été tenté,
00:39:59les journalistes du New York Times ont essayé d'obtenir ces messages.
00:40:02Ils ont essayé de saisir les tribunaux administratifs de la Cour européenne de justice.
00:40:07On a eu des députés européens qui ont fait des commissions d'enquête,
00:40:10qui ont essayé de les obtenir, des collectifs, des citoyens.
00:40:13Tout le monde a agi.
00:40:14La médiatrice européenne a été rembarrée, entravée.
00:40:18Encore une fois, elle parlait de comportement mafieux et de mafia
00:40:20en parlant de la Commission européenne et de maladministration.
00:40:23La Cour des comptes n'a pas eu accès aux documents qu'elle devait normalement obtenir.
00:40:27Donc, on voyait bien que tout avait été tenté.
00:40:29Et donc, j'ai eu cette idée un peu curieuse qui était de me dire
00:40:32quand j'ai entendu Janine Small avouer que l'État, en fait, avait menti,
00:40:35enfin, les États avaient menti, que les institutions européennes avaient menti
00:40:38sur les qualités du produit qui était vendu.
00:40:42À partir de là, je me suis dit, tiens, c'est marrant, dans mon expérience de ma ville natale,
00:40:46je me rappelle que c'est constitutif d'une infraction pénale.
00:40:48Donc, qu'est-ce qu'on va faire ?
00:40:50Vu que personne n'a déposé de plainte au niveau pénal, on va aller à Liège.
00:40:53On va déposer une plainte dans l'arrondissement judiciaire le plus proche de chez moi,
00:40:56parce qu'on a violé mes droits.
00:40:58Et nous avons déposé plainte dans les mains d'un juge d'instruction qui s'appelle Frédéric Frenet.
00:41:01Alors, si au départ, j'étais tout seul,
00:41:05on a fini à peu près à 1 000 plaignants dans le cadre de cette affaire, d'accord,
00:41:09avec des partis politiques de plusieurs pays européens,
00:41:12avec des citoyens d'un peu partout, des parents qui ont perdu leur enfant.
00:41:16Il y a aussi des hôtesses, des pilotes qui ont été contraints par le pass
00:41:19et qui ont été durement touchés en matière d'effets secondaires.
00:41:21On a eu, de manière très surprenante, des États membres,
00:41:25dont par exemple la Pologne et la Hongrie, qui se sont joints à la cause.
00:41:28En matière de violation d'état de droit, ça doit aussi vous amener à quelque chose
00:41:31qui est, vous savez, qu'elle a été reconduite
00:41:33et qu'elle a été proposée au poste de président de la Commission pour la seconde fois
00:41:37en étant poursuivie pénalement par deux États membres.
00:41:39C'est quand même unique dans l'histoire.
00:41:41Normalement, elle doit être choisie parmi les personnes
00:41:42les plus à même de représenter l'intérêt de l'Union, dont font partie ces deux États.
00:41:46Donc, on voit bien le ridicule, en fait, de la violation des traités,
00:41:49de la perte d'état de droit en continu.
00:41:52Et donc, avec la masse que nous avons formée, les éléments que nous avons amenés,
00:41:56le juge d'instruction, en fait, n'a pas beaucoup réfléchi.
00:41:59Il a essayé de faire son travail de manière indépendante,
00:42:01parce que c'est un régime qu'on a en Belgique, qui est un peu exceptionnel.
00:42:04Les juges d'instruction indépendants.
00:42:06Et il transmet, en fait, son dossier,
00:42:09des réquisitions à la police judiciaire fédérale,
00:42:12une unité spécialisée dans la lutte contre la corruption.
00:42:15Et en fait, la police judiciaire aussi, elle fait un travail d'enquête un peu naïvement.
00:42:20Et en fait, vu que le travail d'enquête finit par abonder dans notre sens,
00:42:26qu'est-ce qu'il se passe ? On voit le parquet européen
00:42:29récupérer notre dossier, en fait, faire une ingérence dans ce dossier
00:42:32sans avoir la moindre compétence, parce que eux, normalement,
00:42:36doivent s'occuper des atteintes au budget de l'Union européenne,
00:42:39pas l'atteinte au budget des États membres, d'accord ?
00:42:43Et Mme von der Leyen, elle a confirmé publiquement
00:42:45qu'il n'y avait pas d'argent de l'Union européenne dans le cadre de ces contrats.
00:42:49C'est d'ailleurs confirmé par les États membres qui, devant les tribunaux,
00:42:52ont dit c'est nous qui payons.
00:42:54Donc, en fait, ce parquet est là uniquement pour être parasitaire,
00:42:57pour essayer de défendre Mme von der Leyen.
00:42:59Et ce qu'il fait, c'est, dans le cadre de notre procédure,
00:43:02demander, une fois que la police a avancé, qu'on arrête l'enquête judiciaire,
00:43:06qu'on arrête la procédure pour des questions, selon eux,
00:43:11d'intérêt à agir dans le cadre de la procédure.
00:43:13Et donc, d'une part, eux-mêmes, on découvre qu'ils détiennent
00:43:17un dossier secret sur Mme von der Leyen, qu'ils ont enquêté sur son mari,
00:43:21qu'ils ne l'ont pas suspendu, qu'ils n'ont pas signalé aux institutions européennes
00:43:26qu'ils enquêtaient officiellement sur elle ou sur un membre de sa famille.
00:43:29Et, en même temps, ils ne s'attachent pas, en fait,
00:43:33à poursuivre les infractions qui ont été identifiées.
00:43:36Donc, ils nous disent, vous, vous ne pouvez pas les poursuivre.
00:43:38Et nous, en fait, on ne le dit pas, mais on ne les poursuit pas.
00:43:41Et donc, c'est l'organisation d'une impunité.
00:43:43Et c'est, quelque part, nous priver d'un accès à un tribunal indépendant.
00:43:48Ce qui prouve la pertinence de votre combat judiciaire, Frédéric Baldan,
00:43:54c'est que vous avez subi des représailles, vous avez été désorgistré,
00:43:59si je peux dire, vous avez été radié du registre des lobbys.
00:44:03Vous n'avez plus votre activité au sein de l'Union européenne.
00:44:06C'est ça. Donc, en fait, vu que j'avais une activité assez régulière,
00:44:10je déclarais chaque année à peu près les mêmes données.
00:44:12Et pour être inscrit dans le registre des lobbys,
00:44:16vous ne l'êtes que si vous êtes conforme aux exigences du règlement.
00:44:22Et donc, quand vous êtes réputé conforme, vous vous êtes inséré.
00:44:25Donc, pendant six ans, j'ai été inséré avec les mêmes données de déclaration.
00:44:31Et soudainement, après avoir donné une conférence sur, en fait,
00:44:34une deuxième procédure, non pas pénale, mais une procédure administrative
00:44:39où j'avais demandé avec mon avocate Diane Protat, la suspension du reçu
00:44:43de la Wanderlion au motif qu'elle violait le code de bonne conduite
00:44:45des commissaires européens.
00:44:47Elle ne préservait pas une apparence d'honnêteté du fait de cacher ces messages.
00:44:51En fait, le jour de l'annonce, je l'ai fait avec Michel Rivasi,
00:44:54qui est décédé depuis lors, mais depuis les bureaux du Parlement européen à Paris.
00:44:59Et je me retrouve trois heures plus tard avec une enquête
00:45:02sur la régularité de ma déclaration.
00:45:04Et on me dit que mes données seraient devenues incohérentes,
00:45:06alors qu'elles ont été validées au moins six fois d'affilée.
00:45:09Et en fait, je comprends que peu importe ce que je vais développer
00:45:11comme contre-argument.
00:45:13L'administration a décidé de me créer un problème.
00:45:15Et donc, je finirai juste après ça radié.
00:45:18Alors, Ursula Wanderlion n'est toujours pas sortie de ce Pfizer Gate,
00:45:23en tout cas au niveau judiciaire, puisque vous avez toujours des recours à activer.
00:45:28Elle a annoncé un plan de 200 milliards
00:45:32pour développer l'intelligence artificielle.
00:45:34C'était le 11 février dernier et un autre le plus récent dont on parle
00:45:39beaucoup. 800 milliards pour relancer l'industrie des armes.
00:45:44C'était moins d'un mois après, le 4 mars.
00:45:47Qu'est-ce qu'on peut dire aujourd'hui ? Comment ça se prépare ?
00:45:50Je dirais qu'il manque même une dépense.
00:45:52C'est les 724 milliards de fonds de relance Covid
00:45:55qui ont fini par disparaître, on ne sait pas où, avec quels bénéficiaires économiques.
00:45:59Donc, ce qu'on voit aujourd'hui sur un peu sur le modèle de l'USAID américaine,
00:46:03c'est que la commission, finalement, est devenue une plateforme
00:46:06de détournement de fonds publics et une plateforme de blanchiment d'argent.
00:46:10Elle sort de ses compétences,
00:46:12en fait, met en œuvre des budgets extraordinaires qui deviennent
00:46:15complètement pharaoniques.
00:46:16Et c'est un peu sur le modèle de la faillite qu'on regarde ce qu'elle dépense
00:46:19au fil du temps.
00:46:20Alors oui, quand j'ai écrit le livre, le scandale des dépenses avec Pfizer
00:46:24était parmi les contrats les plus importants jamais passés par la Commission européenne.
00:46:30Mais depuis, ils continuent en fait à augmenter les sommes
00:46:34et on a une opacité sur les montants qui sont dépensés, qui est complètement folle.
00:46:38Donc, ça veut dire que de plus en plus et de plus en plus vite,
00:46:41on dépense l'argent public, peut-être parce que la Commission finit par sentir
00:46:45que c'est un peu la fin.
00:46:47Ils ont quand même créé une animosité au sein de la population,
00:46:50un appauvrissement qui sort les gens du confort
00:46:52et donc quelque part de la servitude volontaire qui pouvait y avoir.
00:46:56Et donc, on est comme dans une situation,
00:47:00comment dire, assez dramatique où finalement,
00:47:02on a une institution qui n'a pas vraiment de contrôle démocratique,
00:47:06qui est la Commission.
00:47:07Au pire, elle a son propre tribunal, qui est la CGE,
00:47:10qui n'a pas vraiment l'air de vouloir appliquer les traités
00:47:12quand il s'agit d'Ursula von der Leyen, qui dépense des montants
00:47:16qui sont impossibles à tracer.
00:47:18On ne connaît pas ses bénéficiaires.
00:47:20Ils atteignent une somme répartie par habitant qui devient insupportable
00:47:25au point d'appauvrir la population.
00:47:26Et donc, on voit bien que c'est un modèle de dépossession, en fait,
00:47:30du patrimoine de la population.
00:47:32Que ce soit au travers de l'impôt ou de l'impression monétaire.
00:47:35Et quand je disais que la CGE, en fait,
00:47:38est de l'endettement des Etats.
00:47:40La CGE, c'est même marrant parce qu'elle, elle fait des gopées
00:47:43pour imposer aux Etats membres de ne pas s'endetter plus qu'à hauteur de 3%.
00:47:47Oui, le pacte budgétaire, on oublie là.
00:47:49On doit essayer de, enfin, au niveau du respect du budget,
00:47:53on ne doit pas faire un dépassement budgétaire.
00:47:55Et par contre, pour elle-même, elle dépasse ses compétences,
00:47:58donc elle s'en arroge et elle fait des dépenses hors budget
00:48:01qui sont complètement incontrôlées.
00:48:03Frédéric Baldan, vous évoquez ce projet de construction européenne
00:48:08sous la dénomination de la nouvelle Europe.
00:48:11Un terme qu'on peut retrouver déjà dans la bouche des juristes
00:48:16d'Adolf Hitler dans les années 1940,
00:48:18quand il avait voulu cette nouvelle Europe d'Asneuilleux-Europa
00:48:23avec les Italiens de Benito Mussolini.
00:48:26Cette nouvelle Europe en lien avec l'agenda 2030 de l'ONU.
00:48:31Ce fameux agenda, ce n'est pas un mot en l'air.
00:48:33Le marketing habille le tout avec le développement durable.
00:48:37Quel est le but final de tout ce méli-mélo ?
00:48:40Alors, c'est beaucoup de choses complexes que j'ai dû détailler
00:48:44avec des documents publics qui viennent de la Commission ou de l'ONU.
00:48:47D'abord, il faut savoir, c'est une structure dont on parle assez peu dans le quotidien.
00:48:52L'ONU a une volonté de créer un nouveau contrat social.
00:48:56C'est assumé par son secrétaire général.
00:48:58Donc, ils s'entendent avec des pays qui ne sont pas des démocraties
00:49:01pour former un nouveau contrat.
00:49:04Ce nouveau contrat, il repose sur des objectifs qu'on décline
00:49:07et qui doivent être mis en œuvre en fonction d'un agenda.
00:49:10Donc, ça veut dire, par exemple, que les DPI,
00:49:13les Digital Public Infrastructure,
00:49:16tous les outils numériques doivent être mis en place
00:49:19pour éventuellement contraindre socialement la population.
00:49:22Le portefeuille d'identité numérique, le certificat numérique Covid,
00:49:26la monnaie numérique, les nouvelles technologies génomiques, etc.
00:49:29Et donc, ces outils, finalement,
00:49:33vu qu'ils sont dématérialisés, ils sont délocalisables.
00:49:36Et quand ils finissent par remplacer votre administration publique,
00:49:39ça vous montre qu'en fait, est-ce qu'on a encore besoin de la même échelle de gouvernance ?
00:49:43Parce que les outils numériques permettent de changer cette échelle.
00:49:46Donc, il y a une difficulté à ce niveau-là,
00:49:50c'est de comprendre que la décision est formée à l'ONU,
00:49:54qui ne sert pas à rien, il y a bien des choses qui s'y passent,
00:49:57qu'elle passe au travers de la Commission européenne.
00:49:58Ce n'est pas une invention de ma part.
00:50:00C'est dans les documents de travail et on explique dedans que c'est la volonté de la Présidente.
00:50:05Et on explique même que le World Economic Forum est partenaire de l'ONU
00:50:07pour déployer cet agenda et qu'ils s'entendent sur les objectifs communs.
00:50:11Donc, c'est quand même notoriété publique.
00:50:13Ce n'est pas une invention de ma part.
00:50:15Et ça nous amène à, en fait,
00:50:19la modification de régime qui a lieu à l'heure actuelle chez nous.
00:50:23Cette gouvernance, je montre bien qu'elle est verticale,
00:50:26elle vient du haut, elle s'écrase sur le bas.
00:50:28Ce n'est pas un agenda que nous avons voté, que nous avons décidé.
00:50:31À la limite, c'est une idée légitime.
00:50:33Vous parlez, Frédéric, maintenant, excusez-moi, je vous coupe,
00:50:34de gouvernance mondiale, de contrôle du vivant, de biopouvoir.
00:50:39Ça, c'est le fantasme et la volonté de gens qui ont trop d'argent sur Terre.
00:50:44Donc, voilà, peut-être qu'on devrait leur créer un impôt mondial
00:50:47pour être sûr qu'ils diminuent en patrimoine
00:50:50et qu'ils aient moins d'idées égocentriques farfelues comme celle-là.
00:50:53Mais, comment dire, ce projet de la nouvelle Europe,
00:50:59ce n'est pas un vocable que j'ai inventé par moi-même.
00:51:01C'est en étant dans les institutions, on entend des jeunes députés,
00:51:05peu importe le parti, même des Verts,
00:51:07qui nous disent nous devons construire la nouvelle Europe.
00:51:08Quand on entend Ursula von der Leyen, elle dit
00:51:11nous devons nous servir de notre union pour créer notre Europe.
00:51:14Et on va nous expliquer assez souvent la nouvelle Europe.
00:51:17Donc, c'est intéressant parce que quand on le traduit en allemand,
00:51:19ça donne justement l'appellation qui est similaire à celle de l'Allemagne nazie.
00:51:23Et on voit bien qu'en fait, il y a une inversion des valeurs,
00:51:28c'est-à-dire que l'Union européenne,
00:51:30encore une fois, indépendamment de ce qu'il y a dans les traités,
00:51:32on a formé un consensus populaire dessus sur l'idée de la paix,
00:51:37la prospérité, d'un espace de justice, de sécurité et de liberté.
00:51:42Et en fait, on voit aujourd'hui que...
00:51:43On a la guerre et que l'Union européenne et l'ensemble économique
00:51:46qui a le moins de croissance dans le monde.
00:51:48Mais on voit un appauvrissement de la population,
00:51:51une perte de pouvoir d'achat.
00:51:52On voit au-delà de...
00:51:53Éventuellement, être en guerre est une chose.
00:51:55Alors, normalement, on n'est pas en guerre au niveau de l'Union européenne,
00:51:57enfin des pays d'Union européenne.
00:51:59Mais ce qu'on voit, c'est qu'il y a une volonté de s'inscrire dans la guerre.
00:52:02De la co-belligérance.
00:52:03Ce qui, normalement, n'est pas la mission donnée à la Commission européenne
00:52:06ni aux institutions.
00:52:07Et donc là, on voit bien qu'en fait, on passe d'un régime
00:52:10qui est celui que les gens éventuellement appréciaient
00:52:12vers un régime qui n'est pas celui qu'on souhaite.
00:52:14Et nous ne sommes pas consultés pour cette transition.
00:52:16Terminons par là avec une phrase tirée de votre ouvrage.
00:52:21Une caste unifiée et embourgeoisée qui va couler de toute manière.
00:52:27Mais pour quelles conséquences, Frédéric Valdan ?
00:52:30C'est-à-dire que, encore une fois, c'est un peu le modèle de la faillite.
00:52:32Donc, ces institutions sont en déroute.
00:52:35Elles partent en roue libre.
00:52:36Elles dépensent de plus en plus d'argent,
00:52:38appauvrisent de plus en plus la population.
00:52:40Elles ont des idées de grandeur.
00:52:41Elles sont ridicules à échelle internationale.
00:52:44Quand vous changez de pays,
00:52:45vous regardez ce qu'on pense de l'Union européenne,
00:52:47ça devient vraiment consternant.
00:52:49Et donc, elles n'ont pas besoin de nous pour s'effondrer.
00:52:52La question qui doit se poser aujourd'hui,
00:52:54c'est jusqu'à quel point on laisse les institutions déraillées ?
00:52:59Parce que ça entraînera un préjudice pour tout le monde.
00:53:02Et donc, en fait, c'est à nous aujourd'hui de réagir
00:53:04en s'opposant à cette dérive
00:53:07et pour limiter le préjudice pour la société.
00:53:09Je n'ai aucun doute quant au fait qu'elles ne sont pas durables.
00:53:13Le futur qu'elles promettent n'est pas enviable.
00:53:16Et donc, en fait, ils ne vont pas entraîner la population là-dedans.
00:53:18C'est un peu un fantasme quand on parle de ce projet
00:53:22de la nouvelle Europe des années 50.
00:53:25Ça n'a jamais rien donné.
00:53:26Ça veut dire que c'est un projet de faillite,
00:53:28construit contre les peuples.
00:53:30Et ce n'est pas une grande idée pour assurer un projet pérenne
00:53:33dans un futur qui est partagé par tout le monde.
00:53:36Donc, quelque part, c'est juste une élite qui refuse,
00:53:41en vivant dans l'entre-soi, de perdre une partie de ses privilèges,
00:53:44qui en veut toujours plus en matière d'avantages,
00:53:46de richesses et de privilèges.
00:53:47Et ce n'est pas quelque chose qui est durable.
00:53:49Donc, quelque part, même inverser le rapport des richesses
00:53:56quand on arrive à 100% et à zéro, il n'y a plus rien derrière.
00:54:00On ne sait pas aller plus loin.
00:54:00Donc, quelque part, il y a un horizon indépassable
00:54:03et ils ne le dépasseront pas.
00:54:05Frédéric Baldan, merci beaucoup d'avoir été avec nous,
00:54:09d'avoir répondu à notre invitation.
00:54:11Je rappelle à nos téléspectateurs le titre de votre ouvrage,
00:54:14Ursula Gates, la compromission par les lobbies,
00:54:18édité chez Droits et Libertés.
00:54:21Tout de suite, vous pouvez retrouver la chronique économique
00:54:24et financière de notre ami Philippe Béchade.
00:54:27Et quant à nous, on se retrouve la semaine prochaine.
00:54:30A bientôt, salut.
00:54:39Bonjour et bienvenue pour ce rendez-vous hebdomadaire de décryptage
00:54:57de l'actualité économique et géopolitique en mode affranchie.
00:55:01Je salue tous les abonnés de TV Liberté
00:55:05pour cet épisode que je vais intituler
00:55:08« Bérou, mais le Parlement en congé trois mois cet été,
00:55:12mais qu'est-ce qu'il nous mijote ? »
00:55:16Oui, dans l'histoire de la Ve République,
00:55:19ce n'est pas arrivé souvent de voir notre Parlement
00:55:23mis en congé du mois de juin au mois de septembre.
00:55:28Généralement, les sessions s'interrompent entre mi-juillet, fin juillet.
00:55:33Alors bien sûr, il y a eu l'exception de la dissolution de l'Assemblée en 2024.
00:55:40Mais là, on ne sait pas trop où est-ce que M. Bérou veut nous emmener.
00:55:46À moins que le but ne soit justement de nous emmener nulle part,
00:55:50de façon à ce que le gouvernement ne puisse être exposé à un 49-3 durant l'été,
00:55:59au cas où il délivrerait de nouvelles lois un peu à la sournoise
00:56:06et qui ne feraient pas l'affaire des contribuables.
00:56:09De toute façon, depuis 2017, à part les contribuables ultra-riches,
00:56:16citée une seule mesure qui ait été une fois favorable aux contribuables.
00:56:22Alors, parmi celles qui nous attendent, le 2 avril,
00:56:27la hausse des tarifs du gaz.
00:56:31Le 31 décembre 2025, fin de la tarification de l'électricité
00:56:36en fonction des modes de calcul de l'AREN, qui n'était déjà pas un cadeau.
00:56:42On s'en est aperçu avec la flambée du prix du gaz.
00:56:45Depuis 2022, le coût de l'électricité a doublé en fait en l'espace de 4 ans.
00:56:52Et avec la nouvelle tarification mise en place début 2026,
00:56:56il faut s'attendre à ce que le kilowatt soit délivré
00:57:02à un minimum de 3 euros au consommateur.
00:57:07Alors oui, c'est vrai qu'on calcule plutôt en gigawatts quand on est dans l'industrie,
00:57:13mais le résultat est le même.
00:57:16Il faut encore s'attendre peut-être à 15 ou 20% de hausse des tarifs de l'électricité.
00:57:22Et ce n'est pas tout, parce qu'en plus de la modification du calcul du prix de l'énergie,
00:57:28on va nous rajouter encore de l'énergie renouvelable,
00:57:34des éoliennes, des champs de panneaux photovoltaïques.
00:57:39Si l'on tenait le calendrier qui consisterait à faire passer de 20 à 40%
00:57:46l'énergie produite en renouvelable,
00:57:49cela pourrait faire encore grimper mécaniquement les prix de l'électricité de 50% d'ici 5 ans.
00:57:57Oui, parce qu'on fera la moyenne entre le prix du kilowatt produit au nucléaire
00:58:02avec une nouvelle tarification bien moins favorable que celle que nous suivions depuis une dizaine d'années.
00:58:10Et puis, il y aura bien sûr l'intégration du prix de l'électricité
00:58:14produite par des sources intermittentes, derrière lesquelles d'ailleurs il faut rajouter, comme vous le savez,
00:58:20de quoi justement piloter l'énergie jour et nuit,
00:58:26qu'il y ait du soleil ou pas, et que le vent soit tombé ou non,
00:58:32avec naturellement du gaz et du nucléaire.
00:58:36Donc pourquoi en fait faire de l'intermittent si on pouvait se contenter de faire du nucléaire ?
00:58:43Ne cherchez pas trop la réponse.
00:58:46Vous la devinez, l'argent du contribuable va dans la poche de ses installateurs de panneaux et d'éoliennes.
00:58:57Alors prendre de l'argent dans la poche des contribuables,
00:59:00nous en avons parlé avec cette espèce d'ersatz de private equity
00:59:09consistant à investir dans des valeurs impliquées dans l'armement.
00:59:16Alors il y aura des grandes valeurs cotées, naturellement,
00:59:19et puis il y aura également de nombreuses valeurs non cotées,
00:59:24dont on ne sait pas si d'ici cinq ans, elles auront réussi à émerger, à survivre,
00:59:29ou si au contraire, comme souvent, leur destin aura été de courte durée.
00:59:36En tout cas, de l'argent bloqué pendant cinq ans,
00:59:39sans aucune garantie de retrouver son capital à la sortie,
00:59:45à part des grands initiés qui investissent dans des boîtes qu'ils connaissent bien sur le private equity.
00:59:53Cette formule-là, ça s'appelle simplement de la confiscation.
00:59:58Et puis, pour s'assurer que les Français restent dans un état d'esprit d'anxiété
01:00:06par rapport aux besoins de reconstruire de la défense,
01:00:11on continue bien sûr de nous faire peur avec le risque russe.
01:00:18Avec la grande messe du 27 mars dernier,
01:00:22on nous a refait le coup de Poutine et le coupable de tout.
01:00:27C'est donc lui qui doit payer, pas question de faire la paix à l'américaine.
01:00:32Nous, on continue la guerre et on continue de soutenir Zelensky.
01:00:38Alors là, on parle de 2 milliards.
01:00:40Alors on nous objecte, mais non, ce n'est pas un don de 2 milliards qui va coûter au contribuable.
01:00:46Mais si, bien sûr, parce que ce qu'on va donner comme armement à Zelensky,
01:00:51il va falloir de toute façon le reconstituer avec de l'argent que l'on n'a pas.
01:00:56On ne va pas vider nos arsenaux, nos stocks et rester, nous, avec aucun moyen de défense.
01:01:03Donc évidemment, tout ce qui est donné, offert à l'Ukraine et Zelensky,
01:01:09eh bien, il faut derrière le reconstituer.
01:01:12Les Américains, ils ont été beaucoup plus transparents.
01:01:14Ils ont expliqué que c'était une bonne affaire que toutes les vieilles munitions partent en Ukraine
01:01:19parce que comme ça, les États-Unis se reconstituent un stock d'armes dernier cri.
01:01:25Alors donc, je vous disais que pour entretenir ce climat d'anxiété,
01:01:30eh bien, on va adresser aux Français un fameux manuel de survie.
01:01:36Vu comment Macron gère les choses, on pourrait plutôt se demander comment on survit à manuel.
01:01:42Nous avons conçu à votre attention un rapport spécial
01:01:48que vous obtiendrez gratuitement en cliquant dans le lien en description de cette vidéo.
01:01:53Un rapport spécial qui analyse toutes les conséquences économiques, financières et patrimoniales.
01:02:02Et bien sûr, ce rapport vous offre également des mesures, des initiatives à mettre en place très rapidement
01:02:12pour protéger votre épargne, celle de vos proches.
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