Avec Arthur Kenigsberg, Président fondateur d'Euro Créative (think-tank français spécialisé sur l'Europe centrale/orientale et les Balkans)
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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin. — Bien. Tout à l'heure, avec Éric Revelle, vers 7h20, ça nous concerne.
00:07Vous savez, c'est votre rendez-vous habituel. Nous parlerons des compteurs Linky, les fameux compteurs électriques,
00:11qui n'en finissent plus de faire parler d'eux, car il y a des fraudes massives aux compteurs Linky. Vous saurez tout.
00:17Écoutez bien, parce que ça peut vous concerner. Bien. Mais tout de suite, je suis avec Arthur Königsberg,
00:24qui est président fondateur d'Eurocreative, un think tank français spécialisé sur l'Europe centrale-orientale et les Balkans.
00:31Bonjour. — Bonjour, Jean-Jacques Bourdin. — Merci d'être avec nous. Nous allons revenir sur la réunion hier voulue par Emmanuel Macron,
00:37organisée à l'Élysée, où on a vu tous les leaders européens, les principaux leaders européens être là, même si certains regrettaient
00:46de ne pas avoir été invités, comme la République tchèque et la Slovénie, qui n'étaient pas très contents de ne pas être là.
00:53Mais bon, il y avait les principaux pays d'Europe, les plus grands pays d'Europe qui étaient là autour d'Emmanuel Macron à propos de l'Ukraine
01:00et à propos de Trump et Poutine. Trump, Poutine, les représentants de Trump et Poutine, Rubio d'un côté et Lavrov de l'autre,
01:12sont en Arabie saoudite pour parler des prises de contacts autour de l'Ukraine. On n'en est pas encore à des négociations de paix,
01:21Arthur Königsberg. Je dis cela pour tous nos auditeurs qui voudraient comprendre ce qui se passe. Pour l'instant, on n'en est pas encore
01:26à des négociations de paix. — Non, on n'en est pas encore du tout au stade des négociations de paix. On est au stade des prénégociations.
01:32C'est-à-dire que pour l'instant, il y a une prise de contacts entre la nouvelle administration Trump et la diplomatie russe.
01:39Donc entre Lavrov et Marco Rubio, on se flaire, on se sent, on établit des lignes rouges, on regarde du point de vue américain
01:48où est-ce que les Russes veulent exactement en venir pour accepter un cessez-le-feu. Et après, viendra le temps, même si on a vu que Trump
01:57est assez mouvant et assez agile et qu'il va directement parler aux Ukrainiens. Mais il va y avoir ce moment où Trump va devoir aller
02:07aussi convaincre les Ukrainiens d'accepter un cessez-le-feu avec les Russes. Mais pour l'instant, il a l'air d'accéder aux positions
02:15maximalistes du Kremlin, ce qui semble braquer les Ukrainiens et l'Europe. — Bien. Mais pour l'instant, tout le monde est dans l'expectative.
02:22On est bien d'accord. Les Européens eux-mêmes sont dans l'expectative. Ils attendent quoi ? S'il y a négociation de paix,
02:31s'il y a solution de paix trouvée, il va bien falloir garantir la paix. Et là, c'est peut-être à ce moment-là que les Européens
02:39auront un rôle important à jouer. — Oui, c'est à ce moment-là que les Européens auront un rôle important à jouer. Et il est important.
02:45Et c'était le but du sommet réuni hier à Paris, en fait, de dépasser la sidération des Européens depuis 2 semaines, c'est-à-dire qu'il y a eu
02:55les déclarations de Trump sur l'Ukraine, son appel avec Vladimir Poutine, puis les déclarations du nouveau ministre de la Défense américain
03:03qui a plus ou moins fragilisé l'OTAN, puis le discours du vice-président J.G.Wentz à Munich qui a véritablement secoué les Européens.
03:12Le but est de dépasser rapidement cette sidération qui paralyse complètement l'action des Européens, de se mettre en ordre de marche
03:20et pour se demander qu'est-ce qu'on va faire. Est-ce que si une paix est négociée aujourd'hui de la part des Américains avec les Russes
03:27sur le dos de l'Ukraine sans véritable garantie de sécurité pour l'Ukraine, est-ce que les Européens vont accepter ce deal ?
03:34Est-ce que les Européens vont se sentir concernés par ce deal ou est-ce que les Européens vont être capables de dire
03:39« Très bien, nous sentons que les États-Unis sont en train de lâcher et l'Europe et l'Ukraine et nous allons nous mettre en ordre de marche
03:46pour soutenir militairement l'Ukraine afin qu'elle ne perde pas cette guerre contre la Russie ou qu'elle soit contrainte d'accepter une paix injuste ».
03:54Et puis s'il y a négociation de paix entre les États-Unis, conclusion d'une paix voulue par les États-Unis et les Russes,
04:02et si l'Ukraine accepte cette paix, il va bien falloir la garantir et là peut-être envoyer des troupes européennes pour s'installer en Ukraine
04:09et garantir la sécurité. — Oui, c'était la question hier. — C'était la question hier.
04:14— Évidemment. Et c'est une demande plutôt de l'administration Trump de dire... — Oui, si Trump dit aux Européens « garantissez la paix », quoi.
04:22— Oui, parce que la garantie de sécurité que demandaient les Ukrainiens, c'était une adhésion à l'OTAN. Et ça, ni l'administration Biden
04:29ni la nouvelle administration Trump ne veulent cette adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Donc il existe une autre garantie de sécurité
04:36qui serait effectivement d'envoyer des forces d'interposition le long d'une ligne de démarcation entre la fédération de Russie et l'Ukraine.
04:43— Et puis l'entrée de l'Ukraine dans l'UE. — Et l'entrée de l'Ukraine, effectivement, dans l'UE, parce qu'on oublie souvent effectivement
04:50qu'il y a une garantie de sécurité dans les traités de l'UE pour les États-Unis. — Alors Donald Trump a des arrières-pensées, évidemment.
04:58Il pense à toutes les richesses de l'Ukraine, les richesses qui sont sous la terre, mais les Européens aussi, évidemment.
05:05— Oui, mais il y a un vrai sujet économique avec l'Ukraine. Et au-delà des terres rares, il y a un sujet qui va se poser assez rapidement
05:11pour l'Europe, qui est le sujet de l'agriculture ukrainienne. — Bien sûr. — Mais ça, voilà, les Européens sont en train de se mettre
05:18en ordre de marche pour effectivement penser peut-être la paix, effectivement, et l'après-paix. Donc il y a cette question de l'adhésion.
05:24— Bien sûr. En fait, il prépare l'après-paix. — Il y a l'après-paix. Mais il y a aussi le fait que les Européens, aujourd'hui,
05:29se questionnent sur pourquoi les Européens enverraient des forces d'interposition faire le boulot le long d'une ligne de démarcation
05:37entre la fédération de Russie et l'Ukraine pour en fait garantir les envies de prédation économique de l'administration Trump,
05:44parce que ce que propose Trump pour l'instant aux Ukrainiens, c'est un plan de prédation économique sur les terres rares et les métaux.
05:50— Oui. Donc les Européens ne veulent pas de cela. Ils ne veulent pas être les dindons de la farce, quoi, tout simplement.
05:55— Exactement, parce qu'en plus, ça a des vraies conséquences économiques, financières et politiques. Envoyer des forces d'interposition en Ukraine,
06:04c'est la marque d'une vraie volonté politique et qui devra être expliquée aux opinions publiques européennes. Et ça, on n'est pas du tout sûrs
06:11que les opinions publiques de l'UE soient prêtes à ce que leur pays envoie des forces le long d'une ligne de démarcation.
06:18— Mais Arthur Königsberg, pour terminer, ce que je remarque tout de même, c'est une unité européenne. Même si tout le monde n'est pas d'accord
06:25sur l'envoi futur de troupes, bon, il y aura une solution. Même si chacun défend son précaré, il y a quand même une unité européenne, là,
06:35qui s'est reformée. J'ai même vu Georgia Melony, qui est très pro-Trump. Mais elle était là et elle est engagée auprès de l'Ukraine fortement.
06:44— Il y a une certaine unité européenne autour de la défense de l'Ukraine et la défense de l'Europe. Après, effectivement, il y a des différences à la marge.
06:51Et il faut mettre de côté certainement la Slovaquie et la Hongrie, qui sont très à part dans le concert européen.
06:58Mais effectivement, des principaux pays européens, on sent une unité et une volonté de ne pas lâcher l'Ukraine et de ne pas la pousser
07:04à accepter une mauvaise paix avec la Russie. Et c'est ça, aujourd'hui. L'enjeu pour les Européens, c'est de se ressaisir, de dépasser l'aspect de sidération,
07:13de se mettre en ordre de marche, de pouvoir soutenir l'Ukraine pour qu'elle accepte – pourquoi pas – un cessez-le-feu ou une paix juste avec la Fédération de Russie.
07:22— Bien. Et l'Europe qui a dit qu'elle ne voulait pas de cessez-le-feu bancal. Merci. Merci à vous, Arthur Königsberg.
07:29— Merci à vous. — Merci. Merci pour cette analyse. Vous réagissez évidemment. 0,826, 300, 300. Vous n'hésitez pas.
07:35Le rappel des titres de l'actualité. Laurie Leclerc.