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L'humoriste et actrice est l'invitée de Vincent Parizot à l'occasion de son nouveau one-woman show "In Vigneaux Veritas. Sa tournée a commencé début février. Elle sera notamment au Grand Rex à Paris du 20 au 22 mars.
Regardez Le Journal Inattendu avec Vincent Parizot du 01 mars 2025.

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00:0012h30, 13h30, le journal inattendu de Caroline Vigneault avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:15Bonjour Caroline Vigneault et bienvenue à RTL.
00:19Après avoir rempli l'an dernier pendant près de deux mois le théâtre Édouard VII,
00:23j'imagine qu'aujourd'hui vous vous sentez bien, libérée, légère,
00:28assurée d'avoir vu juste et réussi votre pari avec ce spectacle In Vigno Veritas que vous avez depuis emmené en tournée
00:35et que vous allez proposer pendant trois soirs au Grand Rex du 20 au 22 mars,
00:41le Grand Rex que vous allez remplir.
00:43Entre temps, et bien entre le début de ce spectacle et aujourd'hui,
00:47vous avez vraiment franchi le cap des 50 ans qui est la base d'In Vigno Veritas.
00:53Vous êtes bien installée au sommet de la montagne ?
00:56Oui c'est ça, j'admirais un peu la vue avant d'entamer la petite descente qui commence à la moitié.
01:00Ça va s'est digéré ?
01:02C'est marrant parce que quand j'ai eu 40 ans, je l'ai très mal vécu.
01:05Je me souvenais de l'anniversaire de mon père en me disant qu'il était tellement vieux, c'est affreux.
01:09Pendant six mois je n'ai pas dormi en me disant mon Dieu, je suis vieille.
01:12Et aujourd'hui je m'en veux parce que je me dis que 40 ans c'était chanmé.
01:15Il n'y a pas de cas où maintenant je perdrais une demi-seconde à regretter mon âge.
01:17Donc j'ai 50 ans, je l'assume, je n'ai jamais été aussi heureuse dans ma vie.
01:21Et bienvenue au pays de la valise RTL, qui a sa place dans votre spectacle, on en parlera sans doute.
01:26Hier soir vous avez regardé les Césars ?
01:28J'ai essayé, mais il se trouve que je suis revenue pour vous de là où j'étais en vacances au ski.
01:33Spécialement pour nous.
01:34Spécialement pour vous, et donc j'ai dans le train.
01:36Je passe un petit message à la SNCF, le wifi, c'est pas possible.
01:40Impossible de voir une émission en direct.
01:42En tout cas, merci d'être venu, revenu spécialement pour nous.
01:45On parlera des Césars, de toute façon on va passer une heure ensemble.
01:47In Vino Veritas, dans ce journal inattendu, sans langue de bois, vos 4 vérités jusqu'à 13h30.
01:53Avec tout d'abord les infos à commenter, ou pas, c'est vous qui voyez.
02:00Et l'actualité de ce samedi, c'est l'Europe sous le choc de la scène d'hier soir dans le bureau Oval pour la visite de Volodymyr Zelensky.
02:06Véritable guet-apens en direct à la télé, à la manœuvre Donald Trump et son vice-président J.Levens.
02:12Humiliation et clash diplomatique avec le sentiment désormais que l'Europe devra faire sans les États-Unis,
02:18notamment pour soutenir l'Ukraine.
02:20Et pour la première fois, Emmanuel Macron envisage des discussions sur la dissuasion nucléaire européenne.
02:26En tout cas, d'ores et déjà, Marine Le Pen s'y oppose, elle l'a dit au salon de l'agriculture en Israël également.
02:32L'actualité, c'est aussi la réunion après le cyclone qui a fait 4 morts.
02:35Il s'agit maintenant d'évaluer les dégâts, la solidarité se met en place.
02:38Et puis le pape, pronostic vital toujours réservé pour François, malgré une nuit tranquille, il n'est pas tiré d'affaires.
02:45Le ciel, Valérie Quintin ?
02:47C'est plutôt pas mal en fait, on a quand même un soleil un tout petit peu plus généreux que prévu.
02:51De l'instabilité quand même près de la Méditerranée, près des Pyrénées également, quelques averses, pas grand-chose.
02:56Un petit peu de neige en montagne, instabilité qui va remonter jusqu'aux portes sud du massif central.
03:00Dans la moitié nord, il va falloir jongler entre la grisaille et le bleu.
03:03Mais avec un peu de chance, on aura du bleu surtout en allant vers la Bretagne.
03:066 degrés à Lille cet après-midi, ça baisse un peu le mercure.
03:088 à Caen et à Paris, 9 à Strasbourg, 10 à Lyon, 11 à Bordeaux, 14 pour Marseille.
03:13Vous avez pris des notes ?
03:15J'ai rien à me dire, je me dis mais comment elle fait pour dire tous ces chiffres aussi vite et sans se planter ?
03:19En tout cas, vous serez à sa place à 13h.
03:24Vous lancerez dans cet exercice de la météo, c'est la tradition dans l'édition.
03:28Et puis sur la route, ça coince, Nicolas Genestia, retour de vacances ?
03:32Eh oui, 281 kilomètres de bouchons sur l'ensemble du réseau et 160 pour la seule région Auvergne-Rhône-Alpes.
03:38Attention notamment si vous êtes sur la 43, ça coince entre Albertville et Montmélian en direction de Chambéry.
03:43Et après le péage de Chambéry-Mort, direction Lyon.
03:47Des ralentissements dans les deux sens autour de Bourgouin-Jaillieu, vers les pistes cette fois.
03:51Attention si vous passez par Montmélian en venant de l'Isère ou de Chambéry, là aussi on roule au ralenti.
03:56Sur le National 90, soyez vigilants également.
03:59Circulation très dense sur 20 kilomètres entre Albertville et Moutier.
04:02Sur la 40, 55 kilomètres de bouchons cumulés.
04:05Des ralentissements à Val-ce-Rhône et près de Saint-Alban en direction de la Suisse.
04:08Et pour l'instant, c'est relativement calme en Ile-de-France.
04:11Mais attention, cet après-midi, le trafic pourrait être saturé dès 14h.
04:14Bon, soyez prudents, patients évidemment.
04:16Écoutez RTL, on est avec Caroline Vignon.
04:18Le journal inattendu sur RTL.
04:21Le monde a-t-il changé hier soir dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, en mondiovision ?
04:26Est-ce qu'on a assisté à la fin d'une époque en direct ?
04:29Époque née de la Deuxième Guerre mondiale avec des alliés, une alliance transatlantique.
04:33Parce que la scène surréaliste à laquelle on a assisté, en forme de traquenard pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky,
04:39aura, c'est certain, des conséquences très importantes.
04:43On va y venir. Tout d'abord quand même, retour sur ce moment qui restera sans doute dans l'histoire.
04:49Vous n'êtes pas en position de dicter ce que nous allons faire.
04:52Vous n'êtes pas courageux là, maintenant.
04:55Vous jouez avec la vie de millions de personnes.
04:57Vous jouez avec la Troisième Guerre mondiale.
04:59Et ce que vous faites est irrespectueux envers ce pays.
05:04Bonjour Sophie Jousselin.
05:05Bonjour.
05:06Trump et son vice-président ont voulu faire la leçon au président ukrainien.
05:10Oui, la scène est même humiliante.
05:12Donald Trump et son vice-président, J.D. Vance, regardant avec mépris les photos de guerre que leur montre Volodymyr Zelensky.
05:18Ce que veulent les deux hommes, c'est faire plier le président ukrainien, mettre fin au conflit rapidement
05:23et signer un contrat sur les terres rares ukrainiennes avec des milliards de dollars à la clé.
05:28Volodymyr Zelensky s'est donc vu reprocher de ne pas être reconnaissant, d'être irrespectueux,
05:33de ne pas vouloir dire merci aux Etats-Unis pour l'aide apportée,
05:36de ne pas vouloir faire la paix avec la Russie, de jouer avec la Troisième Guerre mondiale.
05:40Une scène qui semblait préparée d'avance devant un Volodymyr Zelensky
05:43qui avait d'emblée refusé tout compromis avec Poutine, qu'il a qualifié de tueur,
05:48déclenchant la colère de Donald Trump.
05:50Donald Trump qui a trouvé que finalement ce clash allait faire une très bonne scène à la télé.
05:54C'est certain. En tout cas, tout le monde en parle.
05:57Et depuis, les Européens font bloc. Tous les Européens, alors sauf un.
06:00Oui, le Premier ministre hongrois, pro-russe Viktor Orban,
06:03qui a remercié Donald Trump d'avoir défendu courageusement la paix.
06:07Ce sont ses termes. Les autres dirigeants européens ont apporté leur soutien à Volodymyr Zelensky.
06:12Demain, une quinzaine d'entre eux se retrouvent à Londres à l'invitation du Premier ministre britannique.
06:17Une réunion prévue avant le clash d'hier soir, avec au menu, bien sûr, plusieurs questions.
06:22Comment suppléer les Etats-Unis si Washington arrête ses livraisons d'armes ?
06:26Comment, en cas d'accord de paix, assurer la sécurité de l'Ukraine
06:29pour éviter que la Russie s'en prenne de nouveau à Kiev ?
06:32Et puis aussi, ils chercheront, peut-être certainement, à réparer les peaux cassées
06:36en tentant de jouer les médiateurs entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump
06:40pour que les deux hommes se reparlent.
06:42Voilà, Zelensky qui, ce matin, essaie de calmer un peu les choses.
06:46Notre relation, dit-il, va au-delà de dirigeants.
06:49C'est un lien historique et solide entre les Etats-Unis et l'Ukraine.
06:54En tout cas, preuve que les choses bougent très vite.
06:56Emmanuel Macron met, et ça depuis hier soir, la question de la dissuasion nucléaire
07:01sur la table des Européens.
07:02Oui, ce qui supposerait un changement de doctrine.
07:04Notre force nucléaire est destinée à défendre les intérêts vitaux de la France uniquement.
07:09Le futur chancelier allemand, Friedrich Merz, a évoqué une extension
07:14de cette dissuasion nucléaire française à toute l'Europe en cas de lâchage des Etats-Unis.
07:18Hier, Emmanuel Macron s'est dit prêt à en parler.
07:21Je suis disponible pour que cette discussion s'ouvre.
07:23Et la France, qui a une pleine autonomie en la matière,
07:26nous sommes les seuls en Europe à avoir cela, vraiment.
07:29Cette capacité pleinement souveraine, je suis prêt à en discuter,
07:32si elle permet de bâtir une plus grande force européenne.
07:36Il y a deux puissances nucléaires en Europe.
07:38La France, totalement autonome, c'est le Président de la République
07:41qui décide d'appuyer ou non sur le bouton.
07:43La Grande-Bretagne, elle, dépend partiellement des Etats-Unis
07:46pour sa force de dissuasion nucléaire.
07:48Merci Sophie Jousselin.
07:49Ce nucléaire, c'est évidemment un élément stratégique essentiel.
07:53Et il en a d'ailleurs été question au Salon de l'agriculture
07:55pour la visite de Marine Le Pen ce matin.
07:57Bonjour Julia Fautra.
07:58Bonjour à tous.
07:59Avec une réponse très ferme sur cette question.
08:02Écoutez Marine Le Pen comme une réponse en effet immédiate à Emmanuel Macron.
08:06Je considère que la défense française doit rester la défense française,
08:11que la dissuasion nucléaire française doit rester une dissuasion nucléaire française,
08:18qu'on ne doit pas la partager, qu'on ne doit encore moins la déléguer.
08:24Les questions internationales au cœur de cette visite de Marine Le Pen au Salon de l'agriculture.
08:29La paix, a-t-elle répété ? La paix, la paix, mais à quel prix ?
08:32Là, elle est plus floue.
08:33La paix, quitte à donner raison à Vladimir Poutine, à l'agresseur,
08:36comme l'écrit encore ce matin le chef de l'État.
08:38Moi, je fais partie des responsables politiques qui ne souhaitent pas continuer la guerre.
08:44Parce que la guerre est un drame.
08:46Parce que ce qui se déroule en Ukraine depuis trois ans est un véritable massacre humain.
08:51Marine Le Pen, parfois applaudie dans les allées de ce Salon de l'agriculture,
08:55des selfies en permanence.
08:56Une parenthèse pour la patronne des députés RN,
08:59avant la décision dans le procès qui la concerne.
09:02C'est à la fin du mois et c'est le moment où ses objectifs politiques
09:06pourraient tomber à l'eau si elle devient inéligible.
09:08Merci Julien Fautrat, en direct du Salon de l'agriculture,
09:11où nous serons d'ailleurs ce soir à partir de 18h.
09:14En direct, un mot Caroline Vignot, j'ai bien compris que vous étiez dans le train hier soir.
09:19Vous êtes venue spécialement pour nous, encore une fois je vous en remercie.
09:21Vous avez eu du mal à suivre les Césars.
09:23Mais à ce moment-là, au moment où vous étiez dans le train,
09:26se jouait cette scène surréaliste dans le bureau Oval.
09:29Vous l'avez suivie un peu ?
09:30Je l'ai vue parce que, évidemment, ça apparaît partout et qu'on la voit partout.
09:34Au début, je me suis même dit, je l'ai cru, je vous dis la vérité,
09:37j'ai cru que c'était un truc fait par une IA.
09:39Et qu'encore, on se moquait de nous parce qu'on avait l'impression de voir un vieux prof,
09:42ces vieux profs qu'on avait au collège et qui dit
09:44« t'es pas bien, t'es pas gentil, il faut que tu dises merci ».
09:46Et quand j'ai découvert que c'était vrai,
09:48c'est pas la première fois qu'avec Donald Trump, on est étonné,
09:50mais là, je vous dis, plus sérieusement, c'est la première fois de ma vie
09:54que j'ai des angoisses vraiment avec l'actualité.
09:57Là, on parle du nucléaire, on parle d'une dirigeante qui dit
09:59« mais moi, je ne suis pas pour la guerre ».
10:01Bravo, félicitations, nous non plus d'ailleurs.
10:04Et j'ai même peur en tant que mère, je pense que beaucoup de gens qui nous écoutent, c'est pareil.
10:07Il y a beaucoup d'incertitudes, ça crée beaucoup d'incertitudes.
10:09Et l'angoisse que des enfants aillent à la guerre.
10:11Le mot de Troisième Guerre Mondiale qui sort là,
10:15on se dit « mais what ? ».
10:17Effectivement, quand l'équilibre est rompu,
10:19ça crée de l'incertitude et forcément de la trouille.
10:21De la trouille, ouais.
10:22On y reviendra sans doute.
10:24Direction La Réunion, parce que le cyclone Garant s'est passé.
10:27Bilan, désormais quatre morts.
10:29Quatrième victime, un homme coincé sous un arbre.
10:32Alors, l'alerte rouge a été levée.
10:34Les liaisons sont difficiles, voire impossibles dans certaines zones.
10:37Mais on a quand même pu joindre à Sainte-Suzanne Maroussia,
10:41un restaurateur qui s'engage dans l'aide aux sinistrés.
10:44Je vais devoir aller à mon travail,
10:46parce que, apparemment, le restaurant n'a pas été trop impacté.
10:49Vu que les gens sont privés d'eau et d'électricité,
10:51ils ne peuvent pas se faire à manger.
10:53Nous, si on peut ouvrir et le faire,
10:56comme ça, au moins, ça peut permettre aux gens
10:58de venir chercher de l'eau, de venir se nourrir sur quelques jours.
11:01Je ne sais même pas comment je vais pouvoir y aller.
11:03Je vais essayer de descendre pour voir si je peux accéder aux routes.
11:05Je pense que ce soir, il n'y aura pas beaucoup de monde
11:07qui va pouvoir se déplacer.
11:09Donc, ça va être un service restreint.
11:11Là, je pense qu'on peut aller jusqu'à au moins 200, 300 personnes.
11:14On a de l'eau, il y a ce qu'il faut.
11:16Donc, les gens vont venir, c'est sûr.
11:18Nous, on avait fait comme ça à Belal aussi l'année dernière.
11:21Ça avait fonctionné.
11:22C'est important de pouvoir les dépanner si on peut.
11:24Voilà, témoignage recueilli par Sarah Khelifi.
11:27La Réunion, vous en parlez dans votre spectacle ?
11:30Oui, j'en parle pendant plus de 15 minutes.
11:31Avec un amoureux qui vous traîne en haut du...
11:33En haut du piton des neiges, où j'ai failli mourir à La Réunion.
11:36C'est magnifique.
11:38Vous êtes revenue en morceaux.
11:39Je suis revenue, oui.
11:40J'ai failli crever là-bas.
11:41Mais pour des raisons sportives uniquement.
11:43Parce que c'est 1700 et plus et des moins en une journée.
11:45J'étais pas préparée.
11:46Mais voilà, force à tous les gens qui vivent ce drame.
11:49Franchement.
11:50Je voudrais vous faire réagir aussi à un autre élément de l'actualité.
11:53C'est Aurore Berger, la ministre de l'égalité entre les femmes et les hommes
11:57qui annonce ce matin dans Le Parisien qu'elle va fermer les faux salons de massage.
12:01Il y a une circulaire interministérielle qui va être lancée.
12:04Alors, évidemment, on parle de ces salons de massage
12:06qui ont fait abrite de la prostitution.
12:09Il y en aurait presque 500.
12:12Rien qu'à Paris.
12:13Avec des services sexuels, évidemment, tarifés.
12:16L'hypocrisie autour de toutes ces affaires de prostitution,
12:20vous en parlez d'ailleurs dans le spectacle.
12:21Oui, ça m'énerve.
12:22Peu de gens le savent.
12:23Mais en France, la prostitution, c'est légal.
12:25D'accord ? Il faut le savoir.
12:26Vous avez le droit de vous prostituer.
12:27La loi le permet.
12:28Très bien.
12:29La drogue, c'est illégal.
12:30Mais la prostitution, on a décidé que ça l'était.
12:32En revanche, l'achat de services sexuels est illégal.
12:35Et ça, je ne comprends pas que vous puissiez tout mettre en vente
12:37mais que personne ne puisse acheter.
12:38Moi, je suis pour un système différent.
12:40Je ne sais pas.
12:41Un système qui permette aux femmes qui décident de se prostituer,
12:43mais parce qu'elles le veulent,
12:44ça c'est leur corps,
12:45de pouvoir le faire sans avoir des proxénètes.
12:47Dans un cadre sécurisé ?
12:48Exactement.
12:49Ça s'appelle les maisons closes.
12:50Oui, mais des maisons closes qui pourraient être étatiques,
12:52sans proxénètes,
12:53qui ne seraient pas des établissements privés.
12:55Et de pouvoir le faire en sécurité
12:57et en coupant le pied, l'herbe sous le pied à toutes ces proxénètes.
13:00C'est dit.
13:01Sans aucune transition.
13:03On passe à la santé du Pape.
13:04Il a passé une nuit tranquille.
13:05C'est bien qu'il n'y ait pas de transition.
13:06Non, heureusement.
13:07Son pronostic vital reste réservé,
13:10dit-on à Rome, Olivier Bonnel.
13:12Oui, même si le Pape a passé une nuit tranquille
13:14et se repose à expliquer ce matin le Vatican,
13:16il aurait même bu un café et lu la presse,
13:18selon certaines sources.
13:19Le pronostic vital de François reste toujours réservé,
13:22selon les médecins.
13:23Et il faudra encore au moins 24 heures
13:25pour savoir quel est l'impact de la nouvelle alerte sérieuse
13:28qu'il a connue hier après-midi.
13:29Une crise de bronchospasme
13:31qui a aggravé soudainement son état respiratoire,
13:33expliquait hier soir le Vatican.
13:35Le Pape reçoit une assistance respiratoire
13:37par masque à oxygène.
13:39« N'oubliez pas de prier pour moi »,
13:41exhorte souvent le souverain pontife
13:42des prières qui ont redoublé ces derniers jours.
13:44Ce matin, par exemple, au départ d'un semi-marathon depuis Rome,
13:47les athlètes ont prié spécialement pour François.
13:50Et ce soir, encore un chapelet sera récité,
13:52Place Saint-Pierre, au Vatican,
13:54pour le rétablissement du Pape argentin.
13:56Olivier Bonnel, à Rome.
13:58Vous aimez le foot ?
14:01Non, si j'aime bien le foot,
14:02parce que je trouve que c'est quelque chose
14:04qui réunit les gens, une nation.
14:06Et j'ai jamais vu autant de gens heureux
14:08quand le foot passe.
14:09Avec les matchs de l'équipe de France, etc.
14:11Là, on parle de la Ligue 1.
14:12Ce soir, 17h, Saint-Etienne reçoit Nice.
14:14L'An s'affronte Le Havre à 19h.
14:17Et puis, Lille sera à Paris, au Parc des Princes.
14:20Évitez le secteur aux alentours de 20h,
14:22ça va très mal.
14:23Et ne me demandez pas de pronostic.
14:25J'aurais pu vous demander un pronostic sur les Césars.
14:28Est-ce que vous imaginez
14:30que les grands succès populaires de l'année,
14:32le conte de Monte-Cristo, l'amour ouf,
14:34un petit truc en plus, n'est rien ou presque rien ?
14:37Ce n'est pas que j'imaginais,
14:38mais ce n'est pas la première fois que ça arrive.
14:40Après, ce qu'il faut se dire,
14:41on fait du cinéma, et je le sais,
14:43on connaît un peu Artus et l'autre.
14:44Bien sûr.
14:45Mais surtout, vous l'avez fait, vous.
14:46Oui, mais pour que les gens le voient,
14:48et pour la comédie notamment,
14:50pour faire plaisir au public.
14:51Et le public répond, c'est les chiffres qui comptent.
14:53C'est toujours agréable d'avoir un César,
14:54par le contraire,
14:55je pense qu'ils sont un peu déçus.
14:56Mais le public les aime.
14:57Et puis, on verra,
15:00si vous recevrez des récompenses,
15:03peut-être au prochain Molière,
15:05pour ce spectacle qui s'est
15:07In Vigno Veritas.
15:09Caroline Vignot est dans le Journal Inattendu,
15:11et ce sera dans un instant.
15:26R.E.S.P.E.C.T.
15:28Find out what it means to me.
15:30R.E.S.P.E.C.T.
15:32Take care, C.C.B.
15:37Respect, c'est un choix de Caroline Vignot,
15:40l'hymne féministe d'Aretha Franklin.
15:42Je sais que vous connaissez l'histoire
15:43de cette chanson, Caroline,
15:45parce que, à l'origine,
15:47c'est une autre chanson,
15:48écrite par un homme.
15:50Otis Redding.
15:51Chanson qui parle d'un homme
15:53qui aime plus de respect de la part de son épouse.
15:59When I come home.
16:00Il lui demande du respect lorsqu'il rentre à la maison.
16:02Pourquoi ?
16:03Parce que, lui, il apporte l'argent au foyer.
16:06Et alors, deux ans après,
16:07Aretha Franklin reprend la chanson.
16:09Elle lui donne une autre signification.
16:11Elle demande le respect réciproque.
16:13De respect.
16:14Lorsque tu rentres à la maison,
16:16ça devient ce thème féministe international.
16:20C'est bien quand les femmes
16:22récupèrent les outrances des hommes.
16:25C'est magnifique.
16:26Cette chanson est sublime.
16:27Pour la petite blague,
16:28je l'ai découvert parce qu'avant,
16:29je chantais comme beaucoup de gens,
16:30en yaourt.
16:31Je faisais...
16:35Et un jour, j'ai découvert
16:36qu'en fait, elle les plaît,
16:38le mot respect.
16:39Je me suis dit que c'est incroyable.
16:40J'ai fait les recherches.
16:41J'ai découvert que c'était une femme battue
16:42et qu'elle avait retourné cette chanson
16:44contre l'agresseur.
16:45Je trouvais ça magnifique.
16:46C'était il y a 60 ans,
16:48aux Etats-Unis,
16:49mais pas seulement aux Etats-Unis
16:50ou ailleurs,
16:51le masculinisme, quand même,
16:53reprend des couleurs.
16:54Zuckerberg,
16:55Musk...
16:57On va y échapper,
16:58d'après vous, ou pas ?
16:59Vous m'auriez posé la question
17:00il y a deux ans.
17:01J'en dis évidemment.
17:02J'arrêtais pas de dire partout.
17:03J'étais une féministe optimiste.
17:04Et j'avoue qu'avec l'actualité,
17:06avec ce qui se passe,
17:07le retour des valeurs dans tous les...
17:09Vous avez vu Zuckerberg
17:10qui dit qu'on est allé trop loin ?
17:11Il faut remettre de l'énergie masculine
17:13dans les entreprises.
17:14C'est terrible.
17:15C'est terrible.
17:16Et puis même les femmes
17:17qui reviennent à cette idée
17:18de la joie sur les réseaux,
17:20il faut être une femme au foyer,
17:21c'est bien.
17:22Moi, la femme au foyer,
17:23je n'ai rien contre.
17:24À partir du moment où vous avez le choix
17:25d'être ou non une femme au foyer.
17:26Mais de l'imposer,
17:27c'est un drame absolu.
17:29Il ne faut pas oublier
17:30que mon arrière-grand-mère,
17:31elle ne voulait pas voter.
17:32Elle avait été éduquée
17:33pour ne pas avoir envie de voter.
17:34Donc on est en train de revenir
17:36à un système qui est effrayant.
17:37Tiens, il y a aussi ce choix
17:38dans votre liste.
17:39Il me dit retourne à la cuisine
17:40parce qu'il ne sait pas la faire.
17:41Je l'aime quand il nettoie ma piscine
17:42et qu'il remplit mon verre.
17:43Je comprends qu'il soit vénère.
17:44Il a l'impression que je lui ai pris
17:45sa place dans l'univers.
17:46Ce n'est pas vraiment de sa faute,
17:47on lui a dit.
17:48Il faut que ta bite soit grosse,
17:49mais pas ta petite amie.
17:50Il faut qu'elle soit parfaite
17:51et qu'elle ne fasse pas trop de bruit.
17:53Sauf au lit.
17:54Là, il faut que ça gueule.
17:55Je suis bien plus qu'un homme.
17:56Pourquoi ça t'étonne ?
17:57J'ai l'audace d'ambition.
17:58La chanson s'appelle Madame.
18:00La chanteuse s'appelle Morgane.
18:02D'ailleurs, vous allez l'accueillir
18:04au Grand Rex.
18:05Oui, j'accueille au Grand Rex
18:07en première partie avec Mathilde.
18:09C'est intéressant parce qu'elle dit,
18:11en parlant de ce mec qui lui dit
18:13qu'il faut qu'il me fasse à manger
18:15et que je crie au lit.
18:18Ce n'est pas de sa faute,
18:20on lui a appris.
18:21Ce qui n'est pas faux.
18:23Autant l'éducation des filles,
18:25on a appris aux jeunes filles,
18:27j'ai lu les bouquins de ma grand-mère,
18:29à être des bonnes épouses,
18:30autant on apprend aussi aux mecs
18:31à avoir des meufs,
18:32à imposer le respect,
18:33à être des vrais bonhommes.
18:35C'est l'éducation le souci.
18:37Vous mettez les enfants petits
18:38dans une cour de récré
18:39quand ils ont deux ans,
18:40et ils s'en foutent de la couleur de la peau,
18:41ils s'en foutent du sexe,
18:42ils veulent juste jouer ensemble.
18:44Mais ça c'est un vrai débat aujourd'hui,
18:45parce qu'il y en a beaucoup qui disent
18:47« Ah non, attention,
18:48c'est certainement pas à l'école
18:50qu'on doit apprendre à nos enfants
18:51comment se comporter dans l'intimité. »
18:55Franchement, l'éducation sexuelle,
18:57on s'en rend compte,
18:58c'était hyper important
18:59d'apprendre, ne serait-ce qu'aux jeunes filles,
19:01comment on fait les enfants
19:02pour ne pas tomber enceinte
19:03au premier rapport sexuel.
19:04Ne serait-ce que ça.
19:05Donc oui, ça fait partie de l'éducation.
19:07Elle est hyper importante.
19:08Ça nous amène à ce petit moment délicieux
19:10de votre spectacle In Vino Veritas.
19:12Ça me fait penser au jour où j'ai lu
19:14que le vagin avait le même pH que la bière.
19:20Mais qui a eu cette idée de génie
19:24d'aller comparer ces deux mesures ?
19:28Alors je ne suis pas allé vérifier sur le pH,
19:30mais sans doute c'est vrai.
19:31Sans doute c'est vrai.
19:32C'est vrai.
19:33Non seulement,
19:34qui a eu l'idée d'aller voir ces mesures,
19:36mais qu'est-ce qu'on fait de cette info ?
19:38C'est vraiment un spectacle
19:40où on navigue en permanence
19:41entre le premier et le second degré.
19:45Je vous ai vu dire,
19:46c'est souvent du second degré.
19:47Moi j'ai envie de dire,
19:48c'est souvent quand même aussi du premier degré.
19:50Mais c'est plus difficile,
19:52de plus en plus,
19:53de manier le second degré.
19:54On se sent obligé,
19:55aujourd'hui,
19:56souvent de dire
19:57« Ah non, mais c'était du second degré. »
20:00Moi j'explique même ce qu'est le second degré
20:02au début de mon spectacle
20:03pour dire aux gens,
20:04pour me moquer d'eux.
20:05Mais il se trouve que
20:06quand je vous envoie un tweet,
20:07ou pas tweet,
20:08mais un message en disant
20:09« J'aime les fraises »,
20:10ils me disent
20:11« Mais qu'est-ce que tu fais des cerises,
20:12espèce de connasse ! »
20:13Pardon à toutes les cerises que j'ai offensées.
20:14Mais c'est surréaliste.
20:15Je donne les prénoms de mes enfants,
20:17je dis qu'ils s'appellent Belzébuth et Attila.
20:18Mais c'est affreux comme prénom.
20:20C'est sûrement Caroline Vigneault humoriste.
20:24Il y a des indices quand même.
20:26Justement,
20:27Caroline Vigneault humoriste,
20:28elle est avec nous
20:29jusqu'à 13h30.
20:30A tout de suite.
20:31Le journal inattendu de Caroline Vigneault
20:34avec Vincent Parizeau sur RTL.
20:39Le journal inattendu de Caroline Vigneault
20:41avec Vincent Parizeau sur RTL.
20:44In Vigneau Veritas,
20:45le spectacle continue.
20:46Donc au Grand Rex,
20:47du 20 au 22 mars,
20:49il reste des places.
20:50Et puis on tourne dans toute la France,
20:52et même aux Etats-Unis,
20:53on va en parler.
20:54Bon, Caroline,
20:55on attaque les gros dossiers.
20:56Oulah !
20:57Allons-y.
20:58Tout d'abord, celui du père.
20:59Nous sommes ici pour accueillir Jean Pigneau.
21:06Veuillez vous avancer pour bénir le cercueil
21:08en chaîne massif et intérieur coton d'Egypte
21:11de Jacques Pouillot.
21:14Il en a pas mis une dedans.
21:19Pas une fois,
21:20il a prononcé correctement le nom de mon père.
21:23Je pleurais de rire.
21:27Ma sœur était mortifiée.
21:29Alors je me suis penchée sur son épaule
21:31et je lui ai dit
21:32« Bonne nouvelle !
21:33Papa n'est pas mort ! »
21:35Voilà, une petite idée de ce spectacle
21:37où vous faites rire
21:38avec les pires moments de votre vie.
21:40Alors, la mort de votre père en est un.
21:42D'ailleurs, il est très présent sur la scène.
21:44On imagine que, d'ailleurs,
21:45vous dites que c'était un moteur pour vous.
21:47J'ai envie de vous jouter,
21:49n'empêche,
21:50il aurait pu venir vous voir
21:52pour votre première Olympia.
21:53Grosse cicatrice.
21:56Pour lui pardonner, évidemment.
21:58Mais on sent que c'est pas simple.
22:00Non, parce que quand j'ai changé de vie,
22:02c'est fort,
22:03je voulais faire l'Olympia,
22:04c'était mon but.
22:05Donc je regardais l'Olympia,
22:06j'ai mis 6 ans pour y arriver.
22:07Il le savait que c'était le but ?
22:08Il le savait.
22:09Et quand je jouais à l'Olympia
22:10et que je l'annonçais à mes parents,
22:11et mon père,
22:123 semaines avant,
22:13me dit « En fait,
22:14je serai pas à l'Olympia. »
22:15Il y avait deux dates.
22:16Il me dit « Non, je pars en week-end.
22:17Ne t'inquiète pas,
22:18je viendrai au prochain. »
22:19Et j'étais hyper triste.
22:20Et le prochain,
22:21malheureusement,
22:22il n'est pas venu puisqu'il était mort.
22:23Première cicatrice.
22:24Il y en a d'autres.
22:25Deux agressions sexuelles.
22:28Un largage au moment où,
22:30pour schématiser,
22:31vous êtes en train de faire
22:32les essayages de la robe de mariée,
22:33quasiment.
22:34Oui, le jour de mon anniversaire.
22:36En plus, franchement,
22:37il a fait les choses bien.
22:38Oui, bien.
22:39Et puis un viol,
22:40justement par l'ami de cet homme,
22:41cet homme qui ne vous a pas épousé.
22:44Et avec ça,
22:45vous arrivez à nous faire rire.
22:46En tant qu'homme,
22:47je précise aussi
22:48que vous arrivez en même temps
22:49à nous faire honte.
22:50Mais,
22:52comment vous faites ?
22:54D'ailleurs, on sent votre émotion,
22:55parfois.
22:56On voit votre émotion.
22:57C'est-à-dire qu'on est entre le rire
22:59et les larmes, la vérité.
23:00C'est sûr,
23:01parce que je n'en avais jamais parlé avant.
23:02Il n'y a personne,
23:03ni la famille,
23:04ni mes amis,
23:05ni mes parents.
23:06Personne.
23:07Je pense que je n'aurais pas pu en parler
23:08tant que mon père était vivant.
23:09C'est assez étonnant.
23:10Et j'ai décidé,
23:11parce que moi,
23:12j'ai utilisé la vague Me Too.
23:13Elles m'ont aidée.
23:14Je vais mieux grâce à elles.
23:15J'ai trouvé leur courage extraordinaire.
23:16Ces femmes dirent moi aussi.
23:17Et je me suis dit,
23:18il faut que je le fasse.
23:19À un moment donné,
23:20il faut que tu y ailles aussi.
23:21Il faut que tu arrêtes.
23:22Parce que je me sentais lâche
23:23de ne pas le dire.
23:24Et donc,
23:25j'ai choisi de le faire dans mon spectacle.
23:26Mais il faut passer le stade de la colère.
23:27Oui, il m'a fallu du temps.
23:28Mais ce n'est pas le temps.
23:29Il y a eu la colère.
23:30Il y a eu la honte.
23:31La honte.
23:32Moi, c'est surtout la honte.
23:33C'est surtout que vous étiez avocate
23:34et que vous n'avez jamais porté plainte.
23:35Je n'avais pas le courage.
23:36J'étais lâche.
23:37Mais je le dis aux femmes,
23:38on doit continuer à rire.
23:39Et grâce à ça,
23:40amener le rire là-dessus,
23:41c'est un message fort
23:42à tous les agresseurs.
23:43Vous n'aurez pas le dernier mot.
23:44On va continuer à rire malgré tout.
23:46Tiens un extrait d'un clip
23:48d'une chanteuse
23:49que vous connaissez.
23:51Toutes les meufs
23:52qui portent plainte,
23:53machin,
23:54mitou,
23:55dans le tas.
23:56Forcément,
23:57elles racontent n'importe quoi.
23:58Ce n'est pas possible.
23:59Il ne faut pas supporter cette conversation.
24:00Donc, moi, je me casse.
24:01Je me casse.
24:02Je me casse.
24:03Je suis une grande anarchiste.
24:04Mais oui,
24:05une bobo gauchiste.
24:06Une féministe hystérique.
24:08Il n'y a pas que mes poils qui piquent.
24:10Bien sûr, je desserre ma cause.
24:12Mon Dieu, mais comment elle ose ?
24:14Non, mais c'est quoi cette allure ?
24:16Viens, on l'aura l'usure.
24:18Arrête de parler trop fort.
24:20Alors, elle s'appelle Mathilde.
24:22Elle a une voix magnifique.
24:23Incroyable.
24:24Et les textes aussi.
24:25Libre, c'est la chanson.
24:26Vous l'avez choisie.
24:27Vous aussi, vous êtes libre.
24:29D'ailleurs, vous avez choisi cette chanson.
24:39Alors, là, ça commence à bouger.
24:41Ça, c'est un souvenir de jeunesse.
24:44Mon premier amoureux, Jean-Michel.
24:46Oui, c'est vrai.
24:47Vous aviez le poster dans la chambre.
24:48J'embrassais son poster.
24:49Ah, carrément.
24:50La liberté, c'est de pouvoir dire merde aux producteurs
24:53et se produire soi-même.
24:54Oui.
24:55Alors, sans dire merde,
24:56parce que je dis merde à personne,
24:57mais je me fais toujours un petit truc dans mon coin.
24:59Mais là, je me suis lancée.
25:00Oui.
25:01Mais plus que lancée,
25:02parce que vous avez hypothéqué votre maison.
25:04Oui.
25:05La maison, je n'y arrivais pas par en plus.
25:06C'est fou.
25:07C'est fou.
25:08Je me suis dit que c'est peut-être lui qui, en étant partie,
25:10m'a donné les ailes de le faire.
25:12Il n'est pas venu vous voir à l'Olympia,
25:14mais en même temps, il vous a donné les moyens.
25:16Avec le grand Rex.
25:17Voilà.
25:18Alors, il n'est pas le seul à vous avoir donné les moyens
25:20de continuer, de vous relancer.
25:22Il y a un certain Gad Elmaleh.
25:24C'est un ami et il sera avec nous dans quelques minutes.
25:27On va en parler, évidemment, après le rappel des titres
25:30et donc avant d'accueillir votre copain.
25:32Il est 13h.
25:38Le journal inattendu de Caroline Vigneault.
25:4013h.
25:41Les titres de l'actualité.
25:42Vincent Parizeau.
25:43Et l'actualité, c'est bien sûr ce clash d'ores et déjà qualifié d'historique.
25:47Hier, entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky,
25:50la communauté internationale est abasourdie.
25:53Une réunion de dirigeants européens sera organisée demain à Londres
25:56pour tenter d'harmoniser les positions.
25:58Emmanuel Macron met sur la table l'idée d'un partage de la dissuasion nucléaire.
26:04Idée d'ores et déjà rejetée ce matin par Marine Le Pen en visite au salon de l'agriculture.
26:08Et puis à noter cette petite phrase du président ukrainien,
26:11quand même, qui veut arrondir les angles.
26:14Si c'est encore possible, notre relation avec les Etats-Unis va au-delà de deux dirigeants.
26:18C'est un lien historique et solide, dit-il, entre l'Ukraine et les Etats-Unis.
26:24L'actualité, c'est la levée de l'alerte rouge à la réunion après le passage du cyclone Garance.
26:28Quatre personnes sont mortes sur l'île.
26:30Plus de 900 sont en centre d'hébergement.
26:32160 000 toujours privés d'électricité.
26:34Et l'aéroport de Saint-Denis devrait rouvrir en fin de journée.
26:38Au Vatican, l'inquiétude demeure, même si le pape a passé une nuit tranquille.
26:42Son pronostic vital reste réservé.
26:45François, 88 ans, a de nouveau affronté une crise respiratoire hier,
26:49après deux semaines d'hospitalisation.
26:51Et puis, trois affiches football pour cette 28e journée de Ligue 1.
26:55Saint-Etienne-Nice à 17h.
26:57Lance-Le Havre à 19h.
26:59Et à 21h05, PSG-Lille.
27:02Et maintenant, c'est l'heure de la météo, avec Caroline Vigneault.
27:08Oui, bonjour !
27:10Il fera plutôt beau sur une grande partie du pays,
27:13mais la grisaille du Nord et de l'Est,
27:15ça c'est beau, je passe un petit bonjour à tous les 88,
27:17va tenter de gagner du terrain.
27:19Elle devrait atteindre l'île de France ou encore les régions centrales au fil de l'après-midi.
27:23Dans le Sud, c'est au Sud, un ciel chargé.
27:26Oui, quelques pluies d'air les Pyrénées, jusqu'à la Méditerranée.
27:29Donc, attention, un peu de neige en moyenne montagne,
27:32et ça c'est quand même une putain de bonne nouvelle.
27:34Il fera 8 degrés à Paris et à Metz,
27:369 à Dijon, 10 à Brest et 15 à Perpignan.
27:39Et pour le reste des villes, je n'en ai aucune idée.
27:41Mais c'est pas grave, on ira voir sur rtl.fr éventuellement,
27:44on dirait que vous avez fait ça toute votre vie.
27:46J'adorerais faire de la radio.
27:48Vous en faites, vous venez régulièrement, c'est pas la première fois.
27:51C'est vrai, j'adore venir ici.
27:53Le 88, c'est par chez vous ?
27:55Oui, c'est à Brest, 22 88, les Vosges.
27:57J'habitais à Liffold-le-Grand, mes grands-parents.
27:59Pour ceux qui ne savent pas, c'est juste à côté de Liffold-le-Petit.
28:02Il y a un peu de nostalgie ou pas ?
28:04J'adore les Vosges, c'est un magnifique pays, on n'en parle pas assez.
28:07Il faut aller voir, aller dans les Vosges.
28:09Après, le ski dans les Vosges, moi j'ai skié à la Bresse.
28:11C'est la seule station de ski au monde
28:13où on peut prendre les pistes dans les 200.
28:15Donc, si tu as peur de la vitesse, ski à la Bresse.
28:17Ce n'est pas trop dangereux, effectivement.
28:19On salue en tout cas tous nos amis Vosgesiens.
28:23Ils sont nombreux à nous écouter sur RTL.
28:25Alors, ce spectacle, In Vino Veritas,
28:27on le disait juste avant de rappeler les titres de l'actualité,
28:31vous en êtes la productrice.
28:33Ça veut dire que c'est vous qui avez pris,
28:35entre autres, j'imagine, vous n'êtes peut-être pas seule,
28:37en tout cas on va voir, le risque financier.
28:39Si, toute seule.
28:40Toute seule, c'est vous qui avez tout pris.
28:42Oui, pareil avec mon banquier.
28:44Il est sympa le banquier ?
28:46Oui, il est sympa.
28:48Je pense qu'il a cru en mon talent et surtout à la maison de mon père.
28:52En tout cas, se produire, s'autoproduire, c'est pas rien.
29:00Et c'est l'occasion d'accueillir notre journaliste Antoine Decarnes.
29:03Je vous le présente.
29:04Bonjour Vincent, bonjour à tous.
29:06Antoine, vous avez enquêté sur ces humoristes qui s'autoproduisent.
29:09Oui, et ils sont de plus en plus nombreux, comme vous Caroline Vignot,
29:12à faire ce choix.
29:13S'adjoindre les services d'un grand producteur
29:15pour pouvoir monter son spectacle n'est plus obligatoire.
29:18L'humoriste Haroun en est à son sixième seule en scène.
29:21Il a fait le choix depuis ses débuts de s'autoproduire.
29:24C'est un cheminement assez naturel,
29:26notamment quand on recherche une liberté totale.
29:30Le fait de ne pas avoir un producteur qui décide avec nous,
29:33ça nous permet de faire les choix qu'on veut,
29:35de dire oui ou non au projet qu'on veut.
29:37On est le seul décisionnaire et on ne rende compte à personne.
29:39Il détermine seul ses choix artistiques, son emploi du temps,
29:42sa promotion, son univers.
29:44Et pour lui, comme pour les autres, c'est Internet qui a permis cela.
29:47Des vidéos sur les réseaux sociaux, des extraits de passages en Comedy Club
29:50permettent aujourd'hui de remplir des salles.
29:53Quand il n'y avait pas Internet, on était très dépendants des contacts
29:56que des producteurs pouvaient avoir dans les médias, etc.
29:59Mais maintenant, avec Internet, on peut faire un peu ce qu'on veut,
30:02quand on veut.
30:04On a pu s'émanciper de beaucoup d'intermédiaires
30:07et on peut maintenant être en contact directement avec le public,
30:10ce qui permet d'être beaucoup plus libre et de se passer des producteurs.
30:13Des producteurs qui avaient pignon sur rue il y a encore quelques années.
30:16Il y a près de dix ans, Marine Sergent était chargée de production
30:19chez, juste pour rire, le géant des producteurs d'humoristes.
30:22Elle a vu l'évolution du milieu.
30:24Le profil d'un grand producteur qui arrive en disant
30:27« j'adore ce que tu fais, je mets 300 000 euros sur la production de ton spectacle,
30:30allez mon coco, on va aller dans cette direction, on va faire ça, ça, ça »,
30:33ça ne marche plus vraiment. L'artiste a beaucoup moins besoin du producteur.
30:36Tu as tellement d'humoristes, tu vas constituer ton public,
30:40en tout cas d'abord sur les réseaux sociaux et après les gens vont aller sur scène.
30:43Mais quand on sait qu'en quatre ans, le nombre de one-man-show et de sketch recensés
30:46est passé de 1 400 après 2 000 aujourd'hui, la concurrence est rude.
30:50Alors le risque financier de l'autoproduction est certain.
30:53Et Haroun, dont le spectacle arrive à Paris en novembre prochain, en a conscience.
30:57Les fonds viennent de la précédente tournée. Le risque est plus grand.
31:00Ça fait partie des inconvénients de ce choix.
31:03Plus de liberté, ça implique plus de risques aussi, c'est sûr.
31:06C'est un peu la comparaison qu'on peut faire entre salariés et entrepreneurs, si vous voulez.
31:09Le risque est plus grand, mais c'est aussi plus grisant quand on y arrive.
31:12Ce statut d'humoriste auto-entrepreneur, vous l'avez aussi choisi ?
31:15Vous, Caroline Vigneault, pourquoi dans votre cas avoir fait le choix de l'autoproduction ?
31:19Vraiment la même chose, c'est la liberté totale.
31:22En plus, cette liberté, j'allais la chercher, j'allais la guérir, la chérir,
31:27la ressentir sur scène, choisir ce qu'on veut dire.
31:30Il n'y a personne pour vous dire oui, non, peut-être.
31:32Elle est décidée de parler du viol que j'ai subi sur scène.
31:35Je ne suis pas sûre qu'il y ait beaucoup de producteurs qui auraient kiffé.
31:38Et puis déjà, dans mes premiers spectacles, j'avais dit que j'allais faire rire
31:41avec notamment l'éjaculation féminine pour essayer de briser ce tabou.
31:45J'ai dit mais non, pas sur scène, pas comme ça.
31:48Une femme ne peut pas le faire. Un homme doit pouvoir le faire, j'imagine.
31:52J'en sais rien, en tout cas.
31:53En tout cas, il y en a qui l'ont fait.
31:54Oui, moi j'avais décidé de le faire et je me souviens qu'il y avait ma mère dans la salle.
31:57Je me suis dit, si je la fais rire, je pourrais le dire devant n'importe qui.
32:01Et j'ai vu ma mère rire. Alors, je n'aurais jamais pu lui dire à table, à midi.
32:04Mais vous avez eu des soucis déjà avec des producteurs ?
32:07Ah oui.
32:08Des producteurs qui étaient un peu trop gourmands ?
32:10Ce n'est pas trop gourmand, c'est qu'en fait, vous ne savez pas.
32:12Au départ, vous ne connaissez rien.
32:14Et donc, vous signez avec des gens qui vont profiter de cette innocence
32:20pour vous faire signer des contrats.
32:22Et puis, c'est à la fin, l'exploitation.
32:24Vous vous dites, j'ai tout écrit, j'ai tout fait.
32:26Et puis, lui, il a gagné tant et j'ai gagné tant.
32:28Mais ce n'est pas normal, ce n'est pas juste.
32:29Voilà. Parce qu'on en revient à ce moment-là.
32:31Parce que je crois que ça a failli vous faire arrêter le métier.
32:34Si je ne me trompe pas, c'était au moment de Croque la Pomme en 2018 ?
32:39Oui, j'étais terminée, quitte la robe.
32:43C'était le premier spectacle ou le deuxième spectacle ?
32:47Le premier spectacle, personne ne l'a vu.
32:49Il s'appelait « Il était une fée », à part ma mère.
32:51Mais non, c'était le deuxième.
32:53Et donc là, gros coup de mou ?
32:56Oui. Je pleure.
32:58En fait, je venais juste de quitter mon métier avec une sécurité, etc.
33:03Je m'étais lancée, j'avais l'impression que ça commençait un peu à marcher
33:06et que je gagnais bien moins ma vie qu'avant.
33:09C'est sûr, je l'avais accepté.
33:10Mais parce que je pensais que c'est parce que le spectacle ne marchait pas aussi bien que ça.
33:13Et quand je découvre qu'en fait, ce n'est pas ça le problème
33:15et que c'est parce qu'il y a quelqu'un d'autre qui aime bien gagner sa vie,
33:18ça m'a fait mal au cœur.
33:20Et là, une bonne étoile vous a convaincue de continuer.
33:24Bonjour Gad Elmaleh.
33:26Bonjour.
33:27Bonjour et merci d'être en direct.
33:30Bonjour ma bonne étoile.
33:31Merci.
33:32C'est trop gentil, c'est trop doux, c'est trop joyeux.
33:35Bonjour Caroline, bonjour à tous.
33:36Je vous écoute avec beaucoup d'intérêt sur la production.
33:39Ce serait un débat énorme sur la prod.
33:42Mais bon, il faudrait une émission spéciale.
33:44On le fera, on vous invitera, promis.
33:47Mais racontez-nous cette histoire quand même.
33:492018, votre copine Caroline Vigneault dit...
33:54J'arrête.
33:55J'arrête.
33:57On n'a pas la même vision de l'histoire.
33:59Alors, racontez-nous la bonne.
34:00Je vais vous donner ma vision rapidement.
34:01Moi, je décide d'arrêter parce que je suis malheureuse.
34:04Il l'apprend.
34:05Je l'ai au téléphone et il me dit, t'as beaucoup de talent.
34:07Il n'y a pas de cas où tu dois arrêter.
34:09Je suis à tes côtés.
34:10Si tu veux, je te produis.
34:11Tu ne lâcheras pas la barre.
34:13Et il me dit que lui-même avait vécu ça avec un producteur, mon premier producteur.
34:16Il m'a dit, tu sais, de se faire arnaquer par ce monsieur, c'est même la marque des grands.
34:20C'est bon signe.
34:22S'il t'arnaque, c'est que finalement, tu le mérites.
34:25C'est ça, Gad, l'histoire ?
34:27En fait, j'étais très touché.
34:29Quand je dis qu'on n'a pas la même version, c'est que c'est toujours facile de s'arroger
34:32les mérites de quelqu'un qui est genre les bons conseils, le sauveur, le machin.
34:36Non, en fait, c'est que c'est du ressenti.
34:39Moi, j'avais vu chez Caroline, bien sûr, le talent, mais aussi la mélancolie.
34:43Il y a des moments de carrière où on pense vraiment que ça va s'arrêter, qu'on ne peut plus.
34:49Et je pense que c'est ceux qui ont du recul et qui nous voient et qui connaissent notre talent
34:53et qui le voient et que c'est tellement frappant et évident qu'il ne faut pas les laisser.
34:56Il ne faut pas les laisser même s'écouter.
34:59Il ne faut pas qu'ils s'écoutent à ce moment-là.
35:01J'entends beaucoup de discours depuis tout à l'heure sur la production.
35:04On est sûr de nous et on sait ce qu'il faut faire.
35:06Non, dans ce métier, on ne sait pas. Parfois, il y a des choses qui nous échappent.
35:09Et le talent de Caroline, il est tel, la singularité aussi.
35:12C'est marrant parce que la vie de Caroline, ce n'est que des renaissances, en fait.
35:17C'est intéressant. C'est biblique, en fait, la vie de Caroline Vigneault.
35:22C'est christique.
35:25C'est des éternels recommencements. C'est des renaissances.
35:30On va l'appeler Lazare.
35:33On va l'appeler Lazare, d'une certaine manière.
35:37Je n'ai pas compris.
35:38Ce n'est pas grave. C'était une référence, une référence biblique.
35:42C'est vrai qu'elle rebondit toujours.
35:45J'ai entendu Lavard, donc je pensais à Molière.
35:47J'ai pensé au replay dans le foot.
35:49Mon cerveau m'a proposé un tas de choses qui ne correspondaient en rien à Caroline Vigneault.
35:54Je pense que ce soit dans sa vie perso.
35:57Je me permets d'en parler parce qu'elle-même, elle en parle.
36:00Dans sa vie perso, c'est des recommencements, des renaissances.
36:03Dans sa vie professionnelle, c'est assez singulier et unique, le parcours.
36:06Mais au-delà de simplement...
36:08On a raconté l'histoire mille fois de passer du métier qu'elle faisait, d'être avocat à humoriste.
36:14Ça trimballe beaucoup d'autres choses, en fait.
36:16Ce n'est pas uniquement ce qu'il y a sur l'affiche.
36:18Ça trimballe, ça charrie tellement de mouvements, d'aspirations, d'implications émotives.
36:26Il y a plein de choses.
36:28Au moment où elle n'en peut plus, c'est vrai que...
36:30Je ne sais pas, c'est plus du ressenti.
36:32Moi, je me dis qu'elle ne peut pas faire ça.
36:34Vous lui dites qu'il faut remonter sur le cheval.
36:36Tu es peut-être en train de tomber.
36:38Il me tend la main.
36:39Il me dit, je ne vais pas te lâcher.
36:41On ira ensemble s'il faut, mais on ira.
36:43En vrai, les amis, j'avais un petit crush.
36:46Forcément.
36:47Elle n'a rien vu du tout.
36:49J'ai fait passer ça comme un diagnostic de prod.
36:52En mode, je sais, tu ne peux pas lâcher la rampe.
36:55Non, mais je tiens quand même à dire aussi, non seulement ça,
36:57et je te remercie pour ça, mais quand j'ai fait mon film
36:59et que je lui ai appelé pour lui dire,
37:01regarde, j'ai un rôle pour toi de Robespierre.
37:03Il m'a dit oui, sans même lire le film.
37:05Il m'a dit, c'est toi qui l'as écrit, j'y vais.
37:07Et il est venu.
37:09J'avais envie.
37:11Parce qu'il y a la scène aussi.
37:13C'est sans filet.
37:15C'est de l'émotion pure.
37:17Gad Elmaleh, puisqu'on vous tient,
37:19et j'espère qu'on va pouvoir vous garder encore quelques minutes.
37:21La scène, parfois, c'est magique.
37:23Il y a trois jours, vous étiez à Brest.
37:25Et je sais qu'une spectatrice,
37:27enfin, je le sais, puisqu'on va l'entendre,
37:29vous a fait une petite surprise.
37:31Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
37:33je vous ai demandé d'accueillir Marc Adrien sur ce plateau.
37:35Comment est-ce que vous les procédez ?
37:37Parce que moi, je suis un clientèle.
37:39Alors, c'est toi qui demandes au mariage ?
37:41D'ailleurs, je me suis toujours posé une question.
37:43Avec le combat tout à fait légitime,
37:45de plus en plus,
37:47les femmes,
37:49pourquoi une femme ne demande pas
37:51les amants de mariage ?
37:53C'est nul.
37:55Pour le côté féminin,
37:57pour les droits des femmes.
37:59C'est incroyable, cette scène.
38:01C'était il y a trois jours,
38:03Gad Elmaleh, à Brest.
38:05Une demande au mariage ?
38:07C'était surréaliste, en fait.
38:09Il y a un moment de mon spectacle où il y a une interaction
38:11où les gens peuvent poser des questions,
38:13au lieu de me poser une question.
38:15Parfois, les gens posent des questions très intimes.
38:17Et là, elle dit, j'ai une demande au mariage.
38:19Alors, je lui ai dit, vous voulez demander à quelqu'un au mariage ?
38:21Elle dit, non, je voudrais que quelqu'un me demande au mariage.
38:23Je lui ai dit, déjà, c'est une commande un peu spéciale.
38:25Et de là m'est venue la question,
38:27mais vraiment très sincère, très ressentie,
38:29que je pose même à Caroline Vigneault.
38:31Pourquoi ? Pourquoi ?
38:33Et pour moi, ce n'est pas cohérent.
38:35Il faut que les femmes demandent au mariage.
38:37Moi, je me suis toujours dit, c'est quand même bizarre,
38:39les demandes au mariage, le mec a le temps de réfléchir.
38:41Il prend le temps, il choisit la bonne, etc.
38:43Au moment où il est sûr de lui, peut-être qu'il a mis 6 mois,
38:45il arrive devant la meuf, il fait, veux-tu m'épouser ?
38:47Et elle a 20 secondes pour dire oui ou non.
38:49C'est genre, on va acheter cette maison,
38:51on va habiter dedans toute ta vie, mais tu ne la visites pas.
38:53Tu veux y aller ou pas ? Je ne peux pas regarder combien de chambres.
38:55Non ! Si tu ne dis pas oui tout de suite,
38:57tu es vraiment la dernière des garces.
38:59Non, mais c'est vrai.
39:01Alors, moi, pour tout vous dire,
39:03j'étais un peu mal à l'aise.
39:05C'est à côté un peu fédérateur, émouvant,
39:07ce que vous voulez, consensuel.
39:09Quelqu'un qui demande au mariage, c'est joli, mais c'est très gênant.
39:11C'est super gênant.
39:13C'est d'une intimité folle.
39:15Moi, quand je vois, par exemple, dans les matchs
39:17de basket aux Etats-Unis,
39:19quand le gars se met à genoux et qu'il présente la bague,
39:21je prie pour qu'elle dise oui.
39:23Je me dis, la chouma, elle est internationale.
39:25On n'a pas envie d'être là si jamais ça dérape.
39:27Vous restez avec nous.
39:29Vous nous faites ce bonheur.
39:31Je suis toute la journée.
39:33Je vais rester.
39:35Franchement, c'est un bonheur.
39:37Et en plus, comme on ne se voit pas assez avec Caroline,
39:39ça me fait plaisir de partager un moment avec elle.
39:41Avec plusieurs millions de personnes qui assistent à cet échange.
39:43A tout de suite, évidemment.
39:45Caroline Vigneault, elle-invitée du Journal Inattendu
39:47avec Angestar, où elle a énoté Gad Elmaleh.
39:49A tout de suite sur RTL.
40:02Et son ami Gad Elmaleh,
40:04qui est avec nous.
40:06On évoquait le rôle
40:08que Gad a joué.
40:10D'ailleurs, vous l'avez fait.
40:12Le rôle, je vais aller au bout de ma phrase.
40:14Le rôle que Gad a joué pour vous relancer
40:17à un moment où vous aviez un gros coup de mou.
40:19Vous l'avez fait tourner dans un film.
40:21Il vous a posé une condition.
40:23Oui, il m'a dit.
40:25Quand je l'ai appelé pour ce film,
40:27il s'appelait Le Flashback,
40:29qui se passe dans le passé.
40:31Je lui proposais de jouer Robespierre.
40:33Il m'a dit, d'accord, mais est-ce qu'il y aura des collants et des perruques ?
40:35J'ai dit oui.
40:37Et il m'a répondu, ok, j'y vais.
40:39C'était un rêve, ça ?
40:41De jouer en collant et en perruque ?
40:43Gad ?
40:45Je crois qu'il y a l'envie.
40:47C'est la base dans les collaborations
40:49entre artistes, entre collègues.
40:51C'est l'envie, en fait.
40:53Et quand je vois Caroline
40:55qui raconte son histoire,
40:57qui prend en main son destin,
40:59qui se dit, je vais réaliser mon film.
41:01Elle est en spectacle.
41:03Elle sort d'une période, en effet,
41:05qui a été difficile dont vous avez parlé.
41:07Mais après, c'était moins difficile.
41:09Elle écrit, elle dirige.
41:11J'étais fasciné.
41:13Il faut lui donner de la force.
41:15Mais ce n'est pas un service que je lui rends.
41:17J'avais envie de me faire plaisir aussi.
41:19C'est rare aussi qu'on propose des personnages comme ça.
41:21C'est génial, j'y vais.
41:23Je voulais raconter une anecdote dont elle n'est pas au courant.
41:25Mais que je trouve tellement mignonne.
41:27Moi, en effet,
41:29je me suis intéressé à Caroline
41:31à tous les niveaux, je le précise.
41:33On a compris.
41:35Il y avait un petit crush.
41:37J'étais intéressé amicalement,
41:39professionnellement,
41:41humainement, affectivement.
41:43Et en fait, à un moment donné,
41:45on lui a proposé, avec mon équipe,
41:47de produire son show parce que
41:49c'était incroyable.
41:51Il fallait qu'elle cartonne.
41:53Et donc, mon manager fait un rendez-vous
41:55avec Caroline et mon père, avec qui je travaillais à l'époque.
41:57Mon père s'occupe de ma prod à l'époque.
41:59Il fait un rendez-vous avec Caroline
42:01et Sébastien, mon manager.
42:03Mon père revient du rendez-vous. Je lui dis comment ça s'est passé.
42:05Et mon père me dit
42:07« Elle est bien, cette fille. »
42:09Je lui dis « Ouais, ouais, t'as vu son spectacle ? »
42:11Il me regarde et me dit « Non, elle est bien. »
42:13C'est-à-dire ?
42:15Genre ?
42:17Genre ?
42:19Franchement, ça a l'air d'une fille bien.
42:21Genre ? Pense-toi sur la question, quand même.
42:23Et j'éclate de rire.
42:25Je lui dis « Papa, dis-moi, je t'ai envoyée
42:27dans une agence matrimoniale,
42:29dans un rendez-vous de show business. »
42:31Elle est bien ? C'est-à-dire qu'elle serait bien pour toi, finalement ?
42:33Elle serait bien. C'est une fille de bonne famille.
42:35Elle est belle, elle est intelligente. Vas-y, fais quelque chose, mon fils.
42:39Et on a rigolé là-dessus,
42:41mais j'ai jamais osé le raconter à Caroline.
42:43Mais comme là, on est dans l'intimité, on est entre nous,
42:45il n'y a personne qui écoute.
42:47C'est certain.
42:49Ben, embrasse ton père.
42:51Je vais l'embrasser.
42:53Mais non, il ne faut pas, parce que ça va relancer le débat.
42:55Oui, tu as raison, ça va relancer tout.
42:57Vous allez partir aux Etats-Unis, Caroline Vigneault ?
42:59C'est vrai que ça sera, j'imagine, quand même,
43:01beaucoup pour un public français.
43:03Ah oui, mais rien à voir avec ce qu'a fait Gad.
43:05Mais il y a quand même un conseil, peut-être,
43:07à lui donner, lorsque vous avez fait, quand même,
43:09ce grand truc de partir.
43:11Gad, c'est l'Everest. Il est reparti à zéro,
43:13et il a séduit le public américain.
43:15Franchement, bravo.
43:17C'est un gros challenge.
43:19C'était un énorme travail.
43:21Mais c'est quand même,
43:23même quand on joue pour un public francophone
43:25aux Etats-Unis, on est quand même aux Etats-Unis.
43:27On est quand même dans cette ambiance.
43:29On a autour de nous un public
43:31qui vit là-bas. On est quand même là-dedans.
43:33Alors, c'est clair, ce n'est pas en anglais devant des Américains,
43:35mais ça donne une énergie folle.
43:37Tu joues où, Caroline, aux Etats-Unis ?
43:39Côte-Ouest et Est, je fais les deux.
43:41En dix jours.
43:43C'est n'importe quoi.
43:45Oui, il y a du Miami, du Los Angeles.
43:47Je m'en fous, j'y vais.
43:49C'est quand ?
43:51Le 1er mai.
43:53Moi, je le fais en septembre.
43:55C'est agréable aussi d'aller
43:57à la rencontre des francophones partout.
43:59Pas qu'aux Etats-Unis, d'ailleurs.
44:01L'accueil est toujours très fort.
44:03Forcément, il y a moins d'offres en français.
44:05Les artistes francophones,
44:07chansons et humoristes,
44:09ils adorent.
44:11Immédiatement, ils connectent avec eux.
44:13Encore plus avec les humoristes.
44:15On propose des réflexions, un regard sur eux.
44:17Il y a toujours, et je pense que Caroline le fera aussi,
44:19une volonté d'adapter, de parler du fait
44:21qu'on est aux Etats-Unis en train de jouer en français.
44:23Et puis, il y a le contexte américain.
44:25Vous,
44:27l'américanophile que vous êtes,
44:29quel regard vous portez sur ce qui se passe aujourd'hui ?
44:31Ces jours-ci,
44:33je pense que le fantasme est un peu réduit
44:35avec le spectacle un peu ridicule
44:37auquel on assiste.
44:39J'ai compris en allant
44:41et en me dirigeant vers ce rêve américain,
44:43j'ai compris un jour que le rêve américain
44:45n'appartient pas aux américains uniquement.
44:47Et que le rêve américain, c'est quelque chose de très profond,
44:49c'est quelque chose d'intérieur.
44:51Caroline, quand elle fait son film, elle le réalise,
44:53c'est son rêve américain.
44:55C'est une espèce de chose inaccessible,
44:57qu'on ne pense pas possible.
44:59D'ailleurs, je me souviens, les premiers temps
45:01quand elle me parlait de son film,
45:03elle avait une forme de réserve,
45:05comme si on n'a pas le droit, quand on est humoriste,
45:07comme si on n'a pas le droit de décrire des choses.
45:09Et en fait, non !
45:11Le rêve américain, c'est cette beauté de se challenger,
45:13de se surpasser.
45:15Aujourd'hui, malheureusement, avec tout le respect
45:17que j'ai pour les artistes américains,
45:19l'Amérique n'est pas un exemple
45:21sur tous les sujets.
45:23On le voit tous les jours quand même, ça devient ridicule.
45:25C'était un cadeau que votre présence
45:27Gad El-Rey et Caroline.
45:29Ça me fait plaisir que les gens voient
45:31à quel point tu es une belle personne.
45:33Voilà !
45:35J'ai l'impression qu'elle vous embrasse bien fort.
45:37Moi, je vous embrasse tous les deux.
45:39Je suis à Tours.
45:41Je suis en pleine tournée.
45:43Je vous envoie plein de belles ondes.
45:45Très très bien !
45:47Je vous embrasse très fort, les amis.
45:49Nous aussi, on t'embrasse.
45:51Tours, on le saurait d'ailleurs le 1er mars.
45:53Merci beaucoup, Gad El-Malé.
45:55On va parler de cette tournée,
45:57on va parler du rendez-vous au Grand Rex
45:59et pour encore quelques minutes
46:01avec vous, de ce spectacle
46:03Caroline Vignaud Veritas.
46:05Les 4 vérités. Bonnes à dire pour vous.
46:07Bonnes à entendre également pour nous.
46:09Souvent. A tout de suite.
46:11Le journal inattendu de Caroline Vignaud
46:13avec Vincent Parizeau sur RTL
46:19Le journal inattendu de Caroline Vignaud
46:21avec Vincent Parizeau sur RTL
46:23Et on remercie encore Gad El-Malé
46:25de son petit passage dans l'émission.
46:27Long passage dans l'émission
46:29où il a dit tout le bien
46:31que son papa pensait de vous.
46:35Et qu'il pensait de vous, Gad El-Malé
46:37qui sera donc ce soir au Parc des Expositions
46:39de Tours.
46:41En parlant de tournée,
46:43il y a la vôtre Caroline Vignaud Veritas.
46:47Le 6 mars dans le Nord.
46:49Vous y serez à Anzin.
46:51Le 15 mars au Luxembourg.
46:53Le 23 mars à Amiens.
46:55Le 17 avril à Biarritz.
46:57Et entre temps, 20, 21, 22 mars
46:59le Grand Rex.
47:01Grosse salle, gros défi là aussi.
47:03Un peu à l'image de l'Olympia.
47:05C'est encore plus gros que l'Olympia.
47:07L'Olympia c'est 2000 places,
47:09ça c'est presque 3000.
47:11Donc gros défi financier,
47:13gros défi de grosse salle
47:15avec les premières parties,
47:17plein de surprises.
47:19Et les jolies choses que j'ai prévues
47:21et captation du spectacle
47:23que je produis et finance.
47:25Ça veut dire qu'ensuite,
47:27oui j'espère.
47:29Tout ça, vous le financez.
47:31C'est-à-dire que si vous,
47:33imaginons, vous ne remplissez,
47:35c'est pas ce que je vous souhaite,
47:37mais si vous ne remplissez pas le Grand Rex
47:39trois soirs de suite, est-ce que c'est un gros problème pour vous ?
47:41Pour moi, oui.
47:43Je risque de perdre ma maison.
47:45Ah carrément, la maison de papa.
47:47Qui n'est pas venu vous voir à l'Olympia.
47:49En fait, je me suis dit, il faut prendre des risques dans la vie.
47:51Ça ne sert à rien.
47:53Je le dis aux gens souvent.
47:55Le premier truc à faire, c'est de miser soi sur soi.
47:57Et après, les gens viendront miser sur vous aussi.
47:59Mais si déjà vous, vous dites,
48:01je ne sais pas si je vaux la peine, ça ne marchera pas.
48:03Donc bien sûr, je prends des risques.
48:05Comme tous les gens, mais comme disait
48:07Nelson Mandela, c'est pas moi,
48:09il disait, il n'y a pas d'échec.
48:11D'un échec, on apprend.
48:13Des fois, on croise quelqu'un qui vous dit,
48:15c'est affreux, je viens de me faire virer.
48:17C'est le pire jour de ma vie. Vous croisez cette personne deux ans plus tard,
48:19et elle vous dit, le plus beau jour de ma vie,
48:21c'est le jour où je me suis fait virer,
48:23etc. Donc la vie, elle est pleine de cadeaux.
48:25Vous avez vu tout à l'heure, Gad est un des cadeaux
48:27de ma vie. Il y en a eu plein d'autres,
48:29des gens, des personnes, des événements.
48:31Mais même le mec, il m'a largué le jour de mon anniversaire.
48:33Vous lui dites merci aujourd'hui ?
48:35Je ne lui dirai jamais merci, il ne faut pas exagérer.
48:37Il y a des limites. Mais le fait d'avoir annulé le mariage
48:39m'a amenée vers d'autres choses.
48:41Donc voilà, quoi qu'il arrive dans la vie,
48:43tant qu'on est vivant, il y a de l'espoir
48:45et il faut y aller.
48:47Alors, il faut y aller en tournée, on l'a dit.
48:49Il y aura les Etats-Unis,
48:51il y a cette tournée,
48:53il y aura de grands rex à Paris.
48:55Et puis,
48:57je sais que vous êtes déjà dans le coup d'après.
48:59Et ça,
49:01je me dis, ça doit quand même
49:03usiner dans le cerveau
49:05de Caroline Vigneault parce que là, elle n'arrête pas.
49:07Elle est sur tous les fronts
49:09et elle pense déjà
49:11à ce qu'il va y avoir par la suite. Vous y travaillez,
49:13c'est quoi cette histoire ?
49:15C'est obligé, si ça s'arrête, il se passe quoi ?
49:17On est obligé d'avoir, quand on est aussi libre,
49:19c'est le prix de la liberté aussi,
49:21c'est de se dire, à la fin de mon spectacle,
49:23de quoi je vais vivre ? Qu'est-ce qui va se passer dans ma vie ?
49:25Vous avez peut-être le droit de prendre
49:27quelques vacances, quand même.
49:29Je pense que c'est un petit souci, je suis un peu workaholique.
49:31C'est-à-dire que je travaille un peu trop.
49:33Aussi, je ne me fais toute pas tourner en train.
49:35Je tiens à le dire.
49:37Merci la SNCF, quand même,
49:39même si Louis Fidepa, je ne sais pas.
49:41Question de pollution, et puis voilà.
49:43Et du coup, je travaille beaucoup dans le train.
49:45Et donc là, je travaille sur mon nouveau projet
49:47qui est une pièce de théâtre.
49:49Une pièce de théâtre que vous écrivez ?
49:50Que j'écris.
49:51Et dans laquelle vous jouerez ?
49:52Pas du tout.
49:53J'écris pour les autres.
49:54J'ai envie de faire travailler les autres.
49:56Mais ça, c'est nouveau.
49:57Oui.
49:58Ça, c'est complètement nouveau.
49:59Vous étiez avocate, on l'a dit, on l'a dit, on l'a redit.
50:01Voilà.
50:02Vous êtes montée sur scène, avec des spectacles
50:04que vous avez écrits, mais pour vous.
50:06Et maintenant, autre étape,
50:08vous imaginez écrire pour les autres.
50:10Oui, parce que j'aimerais emmener
50:12mes fils au théâtre, et je trouve qu'il n'y a pas assez d'offres
50:14pour les ados.
50:15Donc, j'ai envie d'écrire une pièce qui soit faite
50:17pour les familles, qu'on puisse aller voir,
50:19avec plusieurs degrés de lecture,
50:21qu'on puisse emmener les enfants aller voir cette pièce,
50:23et que les parents s'amusent, que les enfants s'amusent,
50:25et que ça soit intelligent.
50:26En attendant, on va s'amuser
50:28à aller vous voir, vous, évidemment,
50:30Caroline Vigneault, en spectacle.
50:32In Vignau Veritas,
50:34c'est bien sûr le spectacle...
50:36Un titre en latin, mais je tiens à le dire,
50:38le spectacle est en français.
50:40Je parlais de la valise RTL,
50:42ça commence comme ça, effectivement,
50:44dans le spectacle, une valise que vous imaginez
50:46pleine de drogue dure,
50:48pour ceux qui vont
50:50dans les EHPAD.
50:52Moi, j'étais à l'EHPAD voir mon grand-père, et je me suis dit,
50:54la seule chose qui manque, c'est la drogue.
50:56C'est le bon moment !
50:58C'est LE bon moment !
51:00Et même si vous restez scotché, comme on nous dit,
51:02ne pas prendre de drogue parce qu'il y a des dangers,
51:04c'est peut-être une bonne nouvelle de ne pas redescendre dans sa chambre.
51:06Il n'y a plus grand-chose à perdre !
51:08Restons là-haut, avec des éléphants roses,
51:10à s'amuser, je pense qu'il faut légaliser les drogues dures
51:12pour les personnes âgées, en EHPAD,
51:14c'est mon projet !
51:16Vous l'avez compris, il y a du premier,
51:18du second degré, et en plus, souvent,
51:20il y a des sous-titres en direct sur ça,
51:22être premier ou second degré, c'est à voir !
51:24Et surtout, ne pas manquer,
51:26si elle passe près de chez vous,
51:28Caroline Vigneault, In Vigno Verita,
51:30c'était un bonheur de vous recevoir dans ce journal inattendu !
51:32C'est un bonheur partagé d'être avec vous ici !
51:34Vous êtes chez vous, sur RTL !
51:36Merci beaucoup, et dans un instant,
51:38ce sera un confidentiel,
51:40évidemment, et il est consacré
51:42à Brigitte Bardot !
51:44Belle après-midi, je vous retrouve à 18h au Salon de l'Agriculture !

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