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  • 26/03/2025
Les Vraies Voix de l'emploi avec Alain Mauny, Directeur Régional France Travail Nouvelle-Aquitaine et chef de file France Travail pour le secteur du soin et de l'accompagnement ; Cathy Meunier, Leader d'ADN 87, une entreprise de services d'aide à domicile dans le Limousin ; Rémy Mazzocchi, DG de l'OPCO Santé ; Carole Sottel, membre de directoire en charge des ressources humaines à la Caisse d'Épargne Ile-de-France.


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##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2025-03-25##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, 19h20, les vraies voies de l'emploi.
00:03Les vraies voies de l'emploi, 19h03 sur Sud Radio.
00:07Au sommaire de cette émission, nous allons parler des métiers du soin
00:11avec France Travail. Autour de moi, trois invités.
00:14Alain Monny, qui est directeur régional France Travail Nouvelle-Aquitaine,
00:17chef de file France Travail pour le secteur du soin et de l'accompagnement.
00:20Bonsoir.
00:20Bonsoir.
00:21Bienvenue.
00:22Cathy Meunier, vous êtes leader d'ADN 87,
00:25c'est une entreprise de services d'aide à domicile dans le limousin
00:29qui marche très très bien. Cathy Meunier, bonsoir.
00:31Bienvenue.
00:32Bonsoir.
00:33Et puis Rémi Mazzocchi, vous êtes directeur...
00:36Je l'ai bien descendu.
00:37Vous êtes directeur général de l'OPCO Santé.
00:40Bienvenue et bonsoir.
00:41Bonsoir.
00:42Bonsoir.
00:42Et puis tout d'abord, on va faire un petit tour par la Caisse d'épargne
00:45Île-de-France qui recrute. On reçoit Carole Sautel
00:47qui est directrice des ressources RH de la Caisse d'épargne Île-de-France.
00:51Bonsoir Carole.
00:52Bonsoir Gilles.
00:53Bienvenue.
00:54Alors Carole, alors que la fréquentation des guichets de banque reculait
00:57depuis plusieurs années, on en a entendu parler,
00:59l'habitude prise avec les confinements successifs des gens
01:02de gérer leur compte à distance,
01:04tout ça n'a fait qu'accentuer cette désaffection.
01:07Selon une étude du cabinet CIA Partners,
01:09il ne sont plus que 36% des clients à se rendre en agence au moins une fois par trimestre.
01:13On côte 41% il y a dix ans.
01:15Résultat, les fermetures de points de vente s'accélèrent partout sur le territoire
01:19mais une grande résistance aux assauts de la dématérialisation.
01:21Et c'est vous la Caisse d'épargne Île-de-France
01:23puisque vous recrutez plus de 800 postes qui sont ouverts aux candidats.
01:26Comment ça se fait que vous vous portez si bien ?
01:28Alors effectivement, on recrute 800 postes
01:32que ce soit en CDI, en contrat d'alternance.
01:35Et pourquoi on se porte si bien ?
01:37Alors c'est lié à notre modèle, c'est-à-dire qu'on est une banque régionale
01:40et ce qui est important pour nous, c'est d'être sur le territoire
01:43au plus près de nos clients.
01:45Donc on a un maillage qui est très fin
01:48et avec des agences qui ont des tailles différentes,
01:50peut-être à la différence de nos concurrents.
01:52Et c'est vrai que ce qu'on peut voir actuellement dans la presse,
01:54c'est que beaucoup d'agences ferment chez nos concurrents
01:58pour avoir des grosses agences.
01:59Nous, c'est vrai qu'on a un maillage qui est différent,
02:01où on est vraiment partout sur le territoire
02:03avec des agences qui peuvent être plus petites.
02:06Mais l'important, c'est vraiment d'être encore une fois plus près de nos clients
02:10et de pouvoir allier la présence physique,
02:12mais aussi une présence digitale avec une application,
02:15avec un site internet, qui permettent finalement à tous nos clients de s'y retrouver,
02:18qui veulent venir nous voir en agence
02:19ou qui souhaitent faire leurs opérations à distance.
02:21Donc finalement, ce que vous nous dites,
02:23est-ce que c'est plus solide, en fait,
02:24quand on est sur des plus petites agences
02:25qui sont plus intégrées, c'est ça, dans les territoires ?
02:28Alors, elles sont complètement intégrées.
02:30C'est vrai qu'ils citaient souvent le fait
02:33que les banques peuvent partir de centres-villes,
02:36que ça peut être plus compliqué après pour payer chez des commerçants.
02:39Et c'est vrai que, encore une fois,
02:41le choix qui a été fait par la Caisse d'Épargne de France,
02:43c'est d'avoir un maillage fin.
02:45On a quasiment 400 agences sur le territoire de la ville de France,
02:48ce qui est très important.
02:49On est présents dans tous les départements,
02:52dans de très nombreuses villes,
02:54et on souhaite conserver ce maillage très fin
02:56parce qu'on croit vraiment à la présence géographique sur le territoire.
03:00Donc, être proche des gens, quoi.
03:01Alors, pour les auditrices, les auditeurs,
03:03que ça peut intéresser tout de même,
03:04vous avez plus de 800 postes à pouvoir, on l'a dit,
03:06dont 670 CDI,
03:09130 alternants qui seront en CDI aussi,
03:11et 40 stagiaires.
03:14Dites-nous un petit peu plus en plus,
03:15justement, sur tous ces postes à pouvoir
03:17et quel type de profil ça peut intéresser chez vous ?
03:20Les postes à pouvoir,
03:21alors essentiellement,
03:2280% des postes à pouvoir,
03:24c'est des postes commerciaux,
03:25alors en agence essentiellement,
03:27ce qu'on appelle des conseillers financiers,
03:30des chargés d'affaires professionnels,
03:31donc c'est des collaborateurs qui vont plus s'occuper
03:34de la clientèle des professionnels, des artisans.
03:37On recherche aussi pour ce qu'on appelle
03:39la Banque de Développement Régional,
03:41donc c'est la partie entreprise,
03:42donc on recherche des chargés d'affaires entreprises.
03:45Également, on a des besoins sur les fonctions support,
03:48que ce soit l'informatique,
03:50que ce soit la sécurité,
03:51que ce soit les ressources humaines,
03:53que ce soit le contrôle de gestion.
03:54Donc, pour répondre à votre question
03:56de quel profil en recherche,
03:57en fait, on a des besoins qui sont assez généraux
04:02et qui peuvent concerner des profils,
04:03encore une fois, de commerciaux.
04:05Mais aussi des gens peu expérimentés.
04:07Alors oui, tout à fait.
04:08Dans les profils commerciaux,
04:09on recherche des personnes avec,
04:11soit une expérience bancaire,
04:12mais aussi des personnes qui sont sans expérience,
04:14qu'on va former à nos métiers.
04:15Ça peut être des reconversions,
04:17ça peut être un étudiant qui a fait des études
04:20en littéraire, par exemple,
04:21et qui souhaite finalement intégrer le monde bancaire.
04:24Donc, on essaie vraiment d'élargir
04:26les candidatures pour pouvoir aussi
04:30permettre à des personnes qui n'ont pas une expérience bancaire
04:32d'intégrer la Caisse d'Épargne de France.
04:35D'accord.
04:35Donc, j'insiste pour les auditeurs, les auditrices,
04:38la Caisse d'Épargne de France recrute actuellement.
04:41Et en fait, vous résistez à la démétérialisation
04:45en étant près, justement, des territoires et des gens.
04:48Et c'est ça qui fait votre différence, c'est ça.
04:50Oui, on a une banque régionale,
04:51on a une banque coopérative
04:52et on est proche des personnes sur notre territoire.
04:55Bien, je vous remercie beaucoup pour votre témoignage
04:57et je vous souhaite une excellente continuation.
04:59Merci à vous.
05:00Au revoir, Carole.
05:01Au revoir.
05:02Alors, chers amis qui sont autour de cette table,
05:05ce modèle, ce recrutement, ça vous concerne aussi.
05:08Vous avez des besoins de recrutement,
05:10notamment sur des métiers qui sont en tension.
05:13Mais je vais commencer avec vous, Catherine Meunier,
05:15puisque en dix ans, avec ADN 87,
05:17vous êtes passée de 0 à 125 salariés.
05:19Donc, les besoins de recrutement, ils sont évidents.
05:22Et puis, où est-ce que vous allez chercher ?
05:24Comment vous organisez ?
05:26Et comment vous faites, justement ?
05:28Je crois que vous travaillez avec France Travail.
05:30Oui, on n'a pas le choix.
05:32Allez-y, continuez à parler.
05:34Oui, d'accord.
05:36Merci.
05:37Oui, donc, effectivement, on travaille avec France Travail.
05:40Donc, comme vous l'avez dit, on est passé de 1.
05:42Moi, j'étais toute seule au départ à la création de l'entreprise.
05:45Et maintenant, j'ai 125 collaborateurs.
05:48Donc, effectivement, il a fallu recruter.
05:53Je ne sais pas si c'est bravo.
05:55C'est surtout qu'on ne cherche pas forcément la compétence.
06:00On cherche beaucoup, maintenant, du savoir-être.
06:02Et du savoir-vivre.
06:05Vous faites de l'accompagnement, aussi, à des personnes en difficulté.
06:07C'est ça. On s'occupe de personnes âgées ou personnes handicapées à domicile.
06:11Ce ne sont pas des métiers qui font rêver.
06:13Ce ne sont pas des rêves de petites filles.
06:15C'est des vocations, quand même.
06:17C'est des vocations.
06:19Et je suis assez fière de dire que, grâce à tous les organismes, à Pôle Emploi,
06:23on arrive à créer des vocations chez certaines personnes.
06:27Et c'est plutôt chouette.
06:29Et vous créez les vocations en question
06:31parce que, tout de suite, c'est l'immersion professionnelle chez vous.
06:33C'est-à-dire que les personnes arrivent...
06:35On se fait, des fois, une idée d'un métier
06:37et ce n'est pas l'idée qu'on s'en fait.
06:41Donc, l'idée, c'est de passer au moins une journée avec une auxiliaire de vie.
06:44Le candidat peut passer une journée avec une auxiliaire de vie.
06:46Et, comme ça, le candidat voit si ça lui convient ou si ça ne lui convient pas.
06:51Des fois, les personnes disent
06:52« Je suis sûre que ça va me convenir ».
06:54Et, en fait, on s'aperçoit que non.
06:56Il y a d'autres personnes qui ont des réticences
06:58et, à la fin, ils disent
07:00« Je kiffe, je veux faire ça ».
07:02C'est peut-être des métiers qui ne sont pas gratifiants
07:04au titre de la princesse
07:06mais il n'y a pas plus gratifiant aussi
07:08que de s'occuper de quelqu'un, finalement,
07:10et de bien s'en occuper.
07:12C'est exactement ça.
07:14Vous prêchez une convaincue.
07:16C'est une question à laquelle il faut répondre.
07:18On se lève le matin, on sait qu'on va aider quelqu'un.
07:20On se couche le soir.
07:22C'est un sensibilisme accompli.
07:24Alors, Alain Monnier,
07:26je rappelle que vous êtes directeur régional France Travail Nouvelle-Aquitaine.
07:28Chef de file France Travail pour le secteur du soin et de l'accompagnement.
07:32Alors, justement,
07:34sur ces métiers en tension,
07:36comment ça se passe
07:38en termes de recrutement et aussi pour diriger
07:40les gens vers ces filières-là ?
07:42Alors, tout d'abord,
07:44vous avez dit bravo à Cathy Monnier.
07:46Je réitère ce bravo parce que j'ai eu
07:48l'occasion de lui remettre l'année dernière
07:50le prix Entreprises et Territoires
07:52coup de cœur que l'on a créé
07:54en Nouvelle-Aquitaine.
07:56Parce que partir de zéro et être aujourd'hui
07:58à 125, c'est extraordinaire.
08:00Alors, nous, aujourd'hui,
08:02France Travail, face à l'explosion
08:04des besoins de recrutement
08:06dans le secteur de la santé
08:08et de ces métiers,
08:10on a décidé, effectivement, cette année
08:12de valoriser l'attractivité
08:14de ces métiers au regard d'une semaine.
08:16Donc, des métiers
08:18du soin et de l'accompagnement
08:20qui a lieu du 31 mars
08:22au 1er avril.
08:24Alors, le pourquoi,
08:26c'est l'année dernière, l'enquête de besoins
08:28de main d'œuvre en 2024 a démontré
08:30qu'il y avait plus de 330 000
08:32projets de recrutement
08:34et c'est plus d'un million cinq
08:36d'offres déposées sur le site
08:38francetravail.fr.
08:40Une véritable explosion
08:42qui est liée aussi au vieillissement
08:44démographique, on va en parler,
08:46et puis, effectivement,
08:48à de plus en plus de personnes en situation de handicap
08:50ou avec des maladies chroniques.
08:54Je rappelle quand même que France Travail
08:56c'est depuis le 1er janvier 2024.
09:00Auparavant, c'était Pôle Emploi.
09:02Notre rôle, c'est l'indemnisation
09:04et l'accompagnement des demandeurs d'emploi
09:06et puis répondre aux besoins
09:08de recrutement des entreprises, de toutes les entreprises.
09:10Bien sûr.
09:12Pour ça, donc, on a...
09:14Vous allez pouvoir développer
09:16juste après, parce qu'on est pris par le temps,
09:18il nous reste 30 secondes.
09:20Rémi Mazocchi, en deux mots,
09:22vous, justement, vous axez sur la formation
09:24et c'est un peu ça qui sauve l'affaire aussi.
09:26Il faut former les gens.
09:28Dans une carrière, on a souvent deux grandes périodes
09:30de formation dans la vie. Ce qu'on appelle la formation initiale,
09:32c'est financé par
09:34l'État, c'est quand vous êtes à l'école
09:36et puis après, il y a toute la partie de la formation
09:38quand on est en emploi ou quand
09:40on en recherche. Et ça, c'est pris
09:42en charge par la formation continue
09:44et c'est le rôle d'un opérateur de compétences
09:46tel que l'Opco Santé, c'est de pouvoir permettre
09:48cette formation
09:50à la fois pour évoluer, mais également pour atteindre
09:52des diplômes. Voilà, on peut se former toute sa vie et atteindre des diplômes
09:54et on est dans des professions dans lesquelles
09:56pour exercer, il faut avoir des diplômes.
09:58Et c'est bien intéressant, on n'est jamais bloqué nulle part. Allez, vous restez
10:00avec nous, chères auditrices, chers auditeurs de Sud Radio.
10:02Dans un instant, on va parler justement
10:04des besoins, de ce vieillissement de la population
10:06et puis de cette augmentation des personnes dépendantes.
10:08Du coup, comment on fait ? Quelles sont les solutions ?
10:10A tout de suite !
10:22On est autour des métiers du soin avec France Travail.
10:24On est avec Alain Moni, qui est directeur régional
10:26France Travail, Nouvelle Aquitaine, Cathy Meunier
10:28qui est leader d'ADN87
10:30qui est une entreprise de services d'aide à domicile
10:32dans le Limousin et Rémi Mazzocchi
10:34qui est directeur général de l'Opco
10:36Santé, justement. Alors,
10:38quand il s'agit, la France
10:40comme beaucoup d'autres pays, fait face à une population
10:42de plus en plus âgée, on en a parlé à l'instant
10:44avec un nombre croissant de personnes
10:46dépendantes, ça soulève d'ailleurs des enjeux
10:48essentiels. Comment est-ce qu'on doit
10:50adapter nos politiques publiques, nos infrastructures
10:52nos modes de vie à cette réalité ?
10:54Alors, de l'évolution des besoins
10:56en matière de santé, à l'accompagnement
10:58et au soutien aux personnes âgées, il y a des solutions
11:00pour relever ce défi majeur.
11:02Alors, on va en parler avec vous pour commencer
11:04Alain Moni, puisque c'est vraiment
11:06un de vos sujets.
11:08D'ailleurs, notamment du 31 mars
11:10au 4 avril, France Travail
11:12et ses partenaires vont lancer la
11:14quatrième semaine des métiers du soin
11:16et de l'accompagnement pour donner à voir
11:18justement et à comprendre.
11:20Oui, donc du 31 mars
11:22au 4 avril, donc cette semaine
11:24avec un très grand nombre d'événements
11:26au niveau national, c'est plus de 2000 événements
11:28donc au niveau national
11:30avec des job dating
11:32des places de l'emploi
11:34et de la formation, des immersions
11:36parce que comme on l'a dit, l'immersion est vraiment
11:38indispensable
11:40des webinaires, donc il y aura deux
11:42webinaires nationaux, dont l'un sur l'immersion
11:44et puis effectivement sur l'aide
11:46à domicile
11:48donc un grand nombre d'événements
11:50Il y en a 1800 des événements sur tout le territoire, c'est ça ?
11:522000, parce que
11:54ça a augmenté encore
11:56on est arrivé à 2000 là aujourd'hui
11:58donc ça augmente de jour en jour
12:00parce que toutes les agences de France Travail s'investissent
12:02complètement, mais aussi les partenaires
12:04A votre initiative ?
12:06Moi je suis chef de file, mais après
12:08les équipes sont complètement engagées
12:10ça a été dit tout à l'heure, les équipes
12:12s'engagent complètement, il n'y a pas de sujet sur ce point là
12:14parce qu'aujourd'hui on est sur des métiers
12:16qui ont du sens, c'est ce qu'ils recherchaient
12:18aussi, et si on est sur ces métiers là
12:20il n'y a pas de sens, on peut se poser la question
12:22donc il y a beaucoup
12:24de personnes aussi qui viennent en reconversion
12:26l'après-Covid
12:28a changé beaucoup de choses
12:30aujourd'hui, sur les questionnements, les positionnements
12:32sur la qualité
12:34de vie au travail, sur l'équilibre
12:36professionnel et personnel
12:38donc on a retrouvé du sens
12:40et ça concerne
12:43toutes les personnes, jeunes
12:45et moins jeunes, donc c'est ça qu'il faut avoir
12:47aussi en tête. Donc tous ces
12:49événements et l'engagement des uns et des autres
12:51avec les entreprises, et comme vous l'avez
12:53dit, les immersions
12:55moi-même je vais aller au CHU
12:57de Brive le 3 avril avec un grand
12:59nombre de demandeurs d'emploi
13:01comme on l'a fait aussi dernièrement
13:03au CHU de Bordeaux parce que
13:05les gens pensent tout de suite aussi
13:07on pense aide-soignants, soignants
13:09etc... CHU de Bordeaux
13:11c'est plus de 190 métiers
13:13190 métiers. C'est vrai qu'on n'y pense pas
13:15on n'y pense pas
13:17parce qu'il y a des cuisiniers, il y a la blanchisserie
13:19il y a les jardiniers
13:21donc c'est à la fois un métier... Et tous sont importants
13:23et nécessaires. Tous sont importants, on l'a dit
13:25sur les fonctions support. Alors moi je voudrais
13:27rebondir sur ce que vous dites avec Cathy Meunier
13:29justement parce qu'on en parlait un petit peu hors antenne
13:31ce qui est intéressant c'est que vous, vous arrivez
13:33à former des gens qui en plus
13:35restent, et dans votre type de métier
13:37c'est quand même assez unique
13:39Alors ce que vous dites c'est que c'est parce que c'est des gens qui sont là
13:41par cœur et que vous c'est un management
13:43de cœur et que finalement les gens
13:45ils savent pourquoi ils sont là, c'est pour s'occuper des autres donc c'est vraiment
13:47c'est du cœur. Je l'ai dit
13:49trois fois.
13:51C'est exactement ça, je vais le répéter, c'est du cœur
13:53C'est vraiment des métiers
13:55de cœur et on arrive
13:57à susciter des vocations
13:59nous on a pas mal de personnes qui sont
14:01en reconversion
14:03et c'est des auxiliaires
14:05de vie qui ont une super
14:07richesse parce que justement
14:09on va vers ces métiers parce que
14:11c'est des métiers de sens
14:13Rémi Mazzocchi, comment ça se passe
14:15justement, je rappelle que vous êtes DG
14:17Directeur Général de l'Hopeco Santé
14:19vous pouvez justement évoquer avec nous
14:21ces formations et cette
14:23voie vers l'envie
14:25comment est-ce que vous faites pour donner envie aux gens
14:27est-ce que quand ils viennent vous voir ils sont déjà décidés
14:29ou est-ce qu'il faut quand même
14:31leur montrer des choses sympas
14:33pour qu'ils aient envie de rester et de continuer
14:35Il y a plusieurs étapes, tout d'abord il faut faire connaître
14:37ces métiers comme on l'a dit
14:39quand on parle du secteur de la santé par abus de langage
14:41santé c'est aussi tout ce qui permet de prendre
14:43soin de l'autre, toutes les personnes vulnérables
14:45il y a le sanitaire, on pense tous
14:47on a tous eu une expérience de l'hôpital
14:49mais il y a aussi le médico-social, le social
14:51donc la première étape déjà c'est de faire connaître
14:53tous ces métiers, plus de 150 métiers
14:55nous le secteur privé
14:57de la santé qui regroupe l'ensemble des associations
14:59c'est 1,3 millions de salariés
15:01donc c'est 200 métiers, c'est 30 000
15:03établissements, donc voilà c'est un secteur
15:05dont il faut faire connaître la richesse
15:07et aussi la mobilité, les parcours
15:09puisqu'on a toujours une image de 2-3 métiers
15:11effectivement les métiers en tension, infirmiers
15:13aides-soignants, médecins-pendants de médico-social
15:15les éducateurs spécialisés
15:17pour ceux qui ne voient pas ce que c'est, c'est dans le film un petit truc en plus
15:19c'est l'actrice
15:21Alice Ben Layid
15:23donc c'est vraiment ces métiers là
15:25qu'il faut faire connaître aussi
15:27pour attirer
15:29et ensuite il faut fournir des solutions
15:31pour intégrer, donc il y a la formation initiale
15:33mais il y a aussi, via la formation continue
15:35il y a l'apprentissage, l'alternance
15:37qui s'est beaucoup développée, il n'y en avait pas du tout dans le secteur
15:39il y a 5 ans
15:41donc c'est connaître ces dispositifs et les faciliter
15:43et les financer
15:45Alors justement sur un dispositif que le gouvernement
15:47a lancé en collaboration avec France Travail
15:49depuis novembre 2024
15:51il y a une plateforme qui s'appelle prendre soin.fr
15:53justement qui est dédiée
15:55au métier du soin et de l'accompagnement
15:57social à l'harmonie
15:59J'imagine que c'est aussi important de changer
16:01les regards sur ces métiers
16:03et puis de favoriser
16:05on le redit, leur attractivité finalement
16:07Oui tout à fait, donc effectivement
16:09cette plateforme prendre soin.fr
16:11qui a été mise en place
16:13le 18 novembre 2024
16:15elle est
16:17évolutive cette plateforme
16:19donc on compte bien entendu
16:21sur tous les partenaires pour la faire
16:23évoluer, aujourd'hui
16:25j'ai regardé les chiffres, on a
16:27on pourrait être de 115 000 offres
16:29aujourd'hui sur cette plateforme
16:31on a plus de 22 000, 23 000
16:33formations qui sont mises à la disposition
16:35c'est très simple pour y aller
16:37donc j'encourage
16:39toutes les personnes qui pourraient
16:41avoir cette vocation d'aller sur
16:43cette plateforme, c'est comme ça aussi
16:45qu'on encourage les vocations parce qu'il y a
16:47nécessité. Après
16:49Il y a du boulot on peut le dire aux auditrices, aux auditeurs
16:51Quand j'ai dit tout à l'heure 1 million 5
16:531 million 5 d'offres diffusées
16:55sur francetravail.fr
16:57c'est 14% de l'ensemble des offres
16:59tous secteurs confondus en 2024
17:0114% c'est ça qu'il faut retenir
17:03et puis alors bien sûr il y a les diplômes
17:05vous l'avez dit, mais on recrute aussi
17:07par la méthode de recrutement par simulation
17:09sur les habilités, on regarde pas
17:11les ressources des personnes, on regarde pas
17:13les formations des personnes
17:15il y a des tests qui sont réalisés
17:17en lien avec les établissements, avec les entreprises
17:19et puis après il y a des entretiens
17:21donc les personnes qui viennent vraiment
17:24sur ces méthodes de recrutement par simulation
17:26elles sont motivées, elles sont engagées
17:28et comme vous l'avez dit
17:30Cathy Meunier justement vous vous en servez, pardon je vous ai coupé
17:32Comme je t'ai dit
17:34effectivement le savoir-être est important
17:36aujourd'hui
17:38à 70% les employeurs
17:40regardent le savoir-être, après les employeurs
17:42disent, et on a tous les dispositifs
17:44pour, nous la formation
17:46ça nous appartient, on est en capacité
17:48et francetravail a aussi des dispositifs
17:50d'accord, Cathy Meunier
17:52Vous en êtes servi vous de cette plateforme
17:54prendre soin.fr, vous la connaissez ?
17:56Oui, alors j'ai été voir
17:58effectivement, et après sur les
18:00méthodes de recrutement, comme vous expliquez
18:02enfin pas par immersion
18:04nous on appelle ça inclusif
18:06on a fait une session, c'est à dire
18:08c'était sans CV, on a recruté les personnes sans CV
18:10nous on recrute aussi les personnes
18:12on fait des escape games, des serious games
18:14on fait en fait tout
18:16et tout est voilà
18:18et donc je pense que maintenant
18:20on est plus comme avant, il faut changer nos méthodes
18:22de recrutement, il faut changer nos méthodes de
18:24management, les jeunes ils veulent plus travailler
18:26comme avant avec un chef
18:28c'est plus ça, en fait
18:30maintenant il faut changer
18:32il faut que ça vienne ludique
18:34et puis même dans nos façons de
18:36manager, on est plus
18:38les auxiliaires de vie, elles participent au recrutement
18:40elles participent à tout
18:42en fait, parce que c'est
18:44ceux qui font qui savent
18:46ce n'est plus pyramidal
18:48plus personne n'a envie de travailler comme ça, je pense
18:50c'est passionnant cet échange, vous restez avec nous
18:52chers auditeurs, je vais vous donner la parole
18:54Rémi Benzouki bien sûr
18:56c'est un spécial Vraies Voix de l'Emploi
18:58sur les métiers du soin aujourd'hui
19:00donc pour ceux que ça intéresse
19:02d'autant plus, tendez l'oreille
19:04Sud Radio
19:06parlons vrai
19:08Sud Radio
19:1019h20, les Vraies Voix de l'Emploi
19:12et un spécial métier du soin
19:14ce soir en étant présente de
19:16Pierre Meunier qui est directeur régional de France Travail Nouvelle-Aquitaine
19:18Cathy Meunier qui est leader
19:20de ADN 87
19:22une entreprise de services d'aide à domicile
19:24et puis Rémi Benzouki qui est directeur
19:26général de l'OPCO Santé
19:28alors, un sujet
19:30crucial pour l'avenir de
19:32notre société, c'est les tensions croissantes dans le secteur
19:34de la santé dont on a commencé
19:36à parler, de l'action sociale
19:38dont le vieillissement aussi démographique
19:40l'augmentation du nombre de personnes en situation
19:42de handicap, de celles qui souffrent de maladies chroniques
19:44tout ça génère une demande de plus en plus
19:46forte de professionnels qualifiés dans ces secteurs
19:48en parallèle, une pénurie
19:50marquée qui touche
19:52aussi les métiers de la petite enfance
19:54alors forcément
19:56Rémi Benzouki, j'ai envie de vous dire
19:58comment est-ce qu'on s'en sort de tout ça
20:00et comment on va chercher les gens là où ils sont ?
20:02Alors il faut
20:04aller chercher les gens partout
20:06il faut se faire connaître
20:08faire connaître les métiers et pour cela
20:10il faut aussi expérimenter très tôt le terrain
20:12on en a parlé, la clé c'est la proximité
20:14pour susciter des envies
20:16des vocations, le mot a été donné
20:18il faut pouvoir expérimenter
20:20donc là il faut utiliser les méthodes
20:22de recrutement, il faut
20:24avoir des initiatives, il faut que tous les acteurs se parlent
20:26c'est ce que l'on fait ce soir
20:28mais on a aussi des initiatives avec France Travail sur les stades
20:30pour l'emploi qui marchent bien
20:32on a aussi des séances de préparation
20:34opérationnel emploi, ce qui veut dire qu'avant
20:36de faire un contrat d'apprentissage on peut
20:38expérimenter en entreprise
20:40dans l'association le métier
20:42il faut faire cela
20:44l'alternance est une très bonne voie
20:46pour y arriver, on en reparlera peut-être
20:48tout à l'heure
20:50c'est résoudre ces métiers en tension
20:52d'abord par de la connaissance et puis après de la mobilité
20:54professionnelle aussi
20:56on peut bouger et évoluer
20:58on peut devenir infirmière en étant aide-soignant
21:00on peut devenir éducateur spécialisé
21:02on peut devenir
21:04conseillère à France Travail si on est infirmière
21:06ce qu'on a dit
21:08hors antenne
21:10ce qui est important c'est aussi de se dire que la route
21:12n'est jamais terminée
21:14la route n'est jamais terminée
21:16il faut se renseigner
21:18nous on est là pour accompagner et en plus ne pas avoir peur
21:20de la formation
21:22on a parlé des nouveaux modes
21:24de management mais on a des métiers
21:26dans lesquels il y a des professions qui sont réglementées
21:28il faut retourner à l'école
21:30il ne faut pas avoir peur de ça non plus
21:32il ne faut pas qu'il y ait une barrière de diplôme
21:34sur des métiers en tension
21:36on a découvert sur 4 métiers
21:38infirmière, aide-soignant, éducateur spécialisé ou accompagnant
21:40éducateur et social, il y a des besoins énormes
21:42du fait de l'évolution démographique
21:44de l'augmentation des besoins
21:46il faut que les personnes pensent à se former
21:48et nous on les accompagne pour cela
21:50Cathy Meunier, je parlais à l'instant de l'augmentation
21:52du nombre de personnes en situation de handicap
21:54des maladies chroniques
21:56qui fait qu'il y a
21:58une augmentation de besoins
22:00des professionnels du secteur
22:02est-ce que vous constatez cela vous aussi ?
22:05bien sûr, il y a une augmentation
22:07on a une forte demande
22:09c'est pour ça qu'on embauche tout le temps
22:11on est toujours en période de recrutement
22:13ça ne s'arrête jamais
22:15et il y a de plus en plus de gens qui demandent
22:17et surtout les gens veulent rester à domicile
22:19bien sûr
22:21ils ne veulent pas aller en EHPAD ou en niveau spécialisé
22:23les personnes veulent rester à domicile
22:25ce qui s'entend quand on a passé toute sa vie dans sa maison
22:27il y a de plus en plus de dispositifs
22:29ce que vous dites
22:31qui permettent aussi aux gens
22:33de rester chez eux
22:35tout à fait
22:37ça c'est intéressant
22:39sur le vieillissement démographique
22:41à l'harmonie
22:43il y a un nombre croissant de personnes
22:45qui vivent avec un besoin
22:47de professionnels de santé
22:49de médicaux sociaux
22:51il y a une pénurie de professionnels
22:53de la petite enfance
22:55exactement, on a vraiment une pénurie
22:57d'ailleurs je vais clôturer
22:59jeudi
23:01au niveau de France Travail
23:03suite à des labs qui ont pu être réalisés
23:05de la part des conseillers et des équipes
23:07des propositions innovantes
23:09pour répondre
23:11à ces besoins de la petite enfance
23:13parce qu'on a une réelle pénurie aujourd'hui
23:15sur laquelle on doit répondre
23:17avec les différents partenaires
23:19et les entreprises
23:21on est toujours sur l'attractivité
23:23c'est quoi les métiers de la petite enfance ?
23:25racontez-nous ce que c'est un petit peu
23:27les métiers de la petite enfance
23:29les ADSAM j'imagine
23:31exactement
23:33après les métiers de la petite enfance
23:35on parle de certains métiers qu'il faut féminiser
23:37mais il y en a d'autres
23:39il faut masculiniser
23:41il y en a d'autres
23:43il y a trop de femmes c'est ça que vous dites ?
23:45ou pas assez d'hommes
23:47on parle souvent d'infirmières
23:49on a cité infirmières
23:51mais les infirmiers, on dit aides-soignantes
23:53les aides-soignantes
23:55c'est pareil pour la petite enfance
23:57il y a beaucoup de métiers
23:59on parle des métiers dans l'industrie
24:01qu'il faut féminiser
24:03mais sur ces métiers
24:05de petite enfance
24:07d'accompagnement, de soins, de santé
24:09effectivement il faut donner
24:11la vocation à des hommes, beaucoup plus d'hommes
24:13pour aller vers ces métiers
24:15c'est important
24:17vous le constatez dans votre secteur ?
24:19dans le secteur de l'aide à domicile
24:21je crois qu'au niveau national on est à 2% d'hommes
24:23nous on est à 20% d'hommes
24:25donc on est plutôt content
24:27c'est énorme
24:29et alors justement
24:31sur tous ces métiers
24:33comment est-ce qu'on oriente par exemple
24:35Rémi Mazzocchi quand vous avez quelqu'un
24:37qui a envie de s'engager
24:39dans une voie mais qui ne sait pas très bien
24:41laquelle et qui vient vous voir
24:43comment est-ce que vous allez définir
24:45quelle orientation sera la meilleure pour lui ?
24:47alors déjà on travaille sur
24:49beaucoup d'outils numériques, des plateformes
24:51parce que maintenant tout passe par les systèmes d'information
24:53donc on s'articule notamment avec France Travail
24:55mais on a aussi une plateforme
24:57Diplômés de la Vie.fr
24:59qui permet aussi d'avoir des exemples
25:01concrets et d'avoir des témoignages
25:03des alternants qui expliquent leur parcours
25:05qui expliquent ce qu'ils font et qui permet d'avoir une orientation
25:07par les acteurs du terrain
25:09encore une fois il faut supprimer tous les intermédiaires
25:11on est un métier de transmission
25:13les métiers du soin, de l'accompagnement c'est beaucoup la transmission
25:15donc voilà on met
25:17on articule tout ça pour rendre
25:19les témoignages et l'immersion dans l'environnement de travail
25:21le plus rapide
25:23et le plus simple possible
25:25alors qu'est-ce qu'il faudrait adapter selon vous
25:27d'attirer à l'harmonie le plus rapidement
25:29dans la manière
25:31dont les choses fonctionnent aujourd'hui pour que
25:33ça s'accélère et que les besoins en recrutement
25:35diminuent tout simplement
25:37c'est ce qu'on est en train de faire avec
25:39les semaines telles qu'on va l'avoir
25:41faire connaître les événements
25:43faire connaître ces métiers
25:45l'immersion on en a parlé tout à l'heure
25:47vraiment moi j'insiste
25:49qu'est-ce qu'il faut adapter dans nos politiques publiques
25:51ou dans nos infrastructures justement
25:53il faut développer
25:55bien sûr il y a du travail qui a été fait
25:57sur les conditions de travail
25:59sur les salaires on en a parlé
26:01donc il faut continuer
26:03il ne faut pas relâcher effectivement
26:05on a vu j'en reviens toujours
26:07avec l'histoire de la Covid
26:09tout le monde applaudissait puis après ça s'est un peu perdu
26:11donc il ne faut pas l'oublier
26:13il faut sans arrêt revenir
26:15sur ces métiers et puis travailler
26:17sur l'attractivité, l'évolution des salaires
26:19des conditions de travail
26:21parce que voilà c'est ce qui est recherché aujourd'hui
26:23Cathy Meunier, ils sont bien payés chez vous les gens ?
26:25Je ne sais pas
26:27ce que c'est bien payer
26:29ça dépend par rapport aux régions
26:31j'imagine qu'après il n'y aura pas
26:33les salaires à Paris, nous on est au-dessus de la grille
26:35de la convention collective
26:37après on est une entreprise privée
26:39donc si on a augmenté les salaires il faut qu'on augmente aussi
26:41les prestations, on a des gens qui ont des petites retraites
26:43il faut trouver un juste équilibre
26:46et vous vous adaptez
26:48à votre public
26:50de gens indépendants ?
26:52je ne sais pas comment je dois le formuler
26:54on s'adapte, nous on a des équipes
26:56de jour, de soir, de nuit
26:58si les personnes veulent se coucher à 23h
27:00on va les coucher à 23h
27:02si les personnes ont besoin de 2h du matin
27:04il y a des équipes de soir, des équipes de nuit qui sont là
27:06à l'harmonie
27:08après il y a d'autres
27:10problématiques qu'il faut avoir
27:12c'est d'abord d'être à proximité de ces personnes
27:14donc il y a des
27:16établissements, des entreprises
27:18qui mettent à disposition aussi des véhicules
27:20il y a les logements qui sont
27:22importants, les logements sociaux
27:24parce qu'il faut être aussi proche
27:26donc ça c'est le travail que l'on fait
27:28aussi nous, ce matin j'étais avec
27:30Action Logement pour développer un partenariat
27:32pour être plus proche
27:34effectivement de ces personnes
27:36il faut le développer, voilà toutes les actions
27:38qui doivent être menées
27:40avec l'ensemble de nos partenaires
27:42Vous l'avez remarqué
27:44cette histoire de
27:46rapprochement important
27:48en distance aussi pour que les gens s'engagent
27:50Oui, il faut lever tous les freins
27:52mais au-delà du salaire
27:54on en parlait avec Cathy sur ce plateau
27:56il y a aussi tout l'accompagnement, l'intérêt
27:58qu'on porte aux salariés, il faut les accompagner
28:00dans les désirs de mobilité
28:02on en parlait avec Cathy, si il y a un
28:04de ces salariés qui a un besoin d'évolution professionnelle
28:06elle l'encourage à y aller
28:08ça c'est quelque chose qui manque et on est là aussi
28:10pour témoigner que quand on rentre dans ce secteur
28:12on prend soin des autres
28:14mais il y a aussi des personnes pour prendre soin de nous
28:16nous informer, nous accompagner
28:18ça c'est important et ça complète le salaire
28:20parce qu'on ne peut pas tout avoir avec le salaire
28:22on a un secteur qui a des tensions énormes
28:24donc il faut le salaire bien sûr
28:26mais on ne résoudra pas tous les problèmes par le salaire
28:28donc il y a l'accompagnement, les perspectives
28:30d'évolution tout au long d'une vie
28:32une carrière c'est long
28:34et puis il y a lever les freins à la mobilité
28:36on a un secteur, l'avantage c'est qu'il recrute
28:38partout, dans tous les territoires, dans tous les types de structures
28:40on peut passer de l'enfance au grand âge
28:42chaque région de France est concernée
28:44chaque région et on a
28:46les problèmes d'accompagnement à tous les âges
28:48on parlait de la petite enfance jusqu'au grand âge
28:50en passant par des maladies
28:52il y a possibilité de faire vraiment des carrières et d'être accompagné
28:54et ça, ça fait partie de l'attractivité
28:56merci à tous les trois, vous restez avec nous
28:58et vous aussi les auditeurs vous restez avec nous
29:00on est encore ensemble pour une petite quinzaine de minutes
29:02pour la fin de cette émission, les vrais voix de l'emploi
29:04tout de suite, ne partez pas !
29:08merci à vous parce que votre émission est toujours très intéressante
29:10et puis vos invités que je ne connaissais pas aussi
29:12paraissent très intéressantes
29:14oui mais vous êtes bien tombés parce que c'est assez rare quand même
29:16merci
29:18Sud Radio, parlons vrai
29:2019h20, les vrais voix de l'emploi
29:22une spéciale métier du soin
29:24ce soir pour vous, nous sommes avec
29:26Alain Meunier qui est directeur régional France Travail Nouvelle-Aquitaine
29:28Cathy Meunier qui est leader
29:30d'ADN 87, une entreprise de
29:32service d'aide à la domicile
29:34et puis Rémi Mazzocchi qui est directeur général
29:36de l'OPCO Santé
29:38alors
29:40excusez moi je reprends mes petites notes
29:42alors que le besoin de professionnels qualifiés ne cesse
29:44de croître, on va parler quand même de l'apprentissage
29:46de cette nouvelle voie
29:48la voie royale et aussi l'alternance
29:50qui s'impose comme une véritable solution
29:52pour répondre à la pénurie de main d'oeuvre
29:54l'OPCO Santé justement qui est opérateur de compétences
29:56du secteur privé de la santé
29:58vous soutenez activement l'apprentissage
30:00la formation continue aussi
30:02vous accompagnez les entreprises
30:04dans la mise en place de leur projet
30:06de formation
30:08dites nous en plus
30:10oui alors je ne sais pas si c'est la voie royale en tous les cas
30:12c'est une voie, il faut trouver sa voie dans notre secteur
30:14l'alternance
30:16il faut savoir que c'est un secteur qui n'en faisait pas du tout
30:18il y a 5 ans il n'y en avait pas
30:20ça fait plus de 80 000 alternants
30:22qui ont réussi à rentrer
30:24dans le secteur à différents métiers
30:26et cette voie de l'apprentissage
30:28de l'alternance
30:30il y a les contrats d'apprentissage mais aussi
30:32si vous voulez faire de l'alternance plus âgée vous pouvez aussi
30:34via le contrat de professionnalisation
30:36ou de la promotion par l'alternance dans nos secteurs
30:38donc il y a plein de modalités
30:40certes techniques mais qui permettent
30:42surtout de rentrer
30:44par une immersion en entreprise
30:46à rentrer en formation et à connaître
30:48les métiers et ça a plein d'avantages
30:50c'est un avantage déjà de
30:52tester son orientation
30:54si ça ne nous convient pas en apprentissage on peut changer
30:56on peut changer pendant le parcours
30:58et en plus c'est financé
31:00c'est financé par des dispositifs
31:02par les entreprises et donc
31:04ça permet d'avoir le double
31:06avantage de tester un métier
31:08et en même temps de continuer à se former
31:10on peut être alternant infirmier
31:12alternant aide-soignant mais aussi
31:14tous les autres métiers
31:16ça c'est important vous avez 80 000 alternants
31:18qui ont été recrutés en 5 ans
31:20ça on est bien d'accord que ça n'existait pas avant
31:22on ne pouvait pas faire alternant pour être infirmière
31:24ça ne se passait pas par l'alternance
31:26ça se passait par d'autres dispositifs
31:28il faut toujours faire l'école
31:30mais là vous êtes quand même en immersion professionnelle
31:32la moitié du temps
31:34voire même sur les dispositifs
31:36d'alternance de promotion par activité
31:38vous restez en emploi chez votre employeur
31:40et vous faites l'école en parallèle
31:42parce que ce sont des formations longues
31:442-3 ans et vous continuez à percevoir votre revenu
31:46parce que dans une vie
31:48il faut quand même continuer
31:50il faut gagner sa vie
31:52même si ce terme me paraît toujours très bizarre
31:54de gagner sa vie pardonnez-moi de le dire
31:57Est-ce que justement les alternance
31:59c'est des solutions que vous utilisez vous aussi ?
32:01Alors oui nous on l'utilise beaucoup
32:03sur les postes
32:05d'auxiliaire de vie
32:07AES donc c'est les anciennes
32:09AMP je crois si je me trompe
32:11et on a
32:13des alternance aussi pour les postes de
32:15responsable secteur c'est à dire qu'une auxiliaire de vie
32:17qui veut évoluer nous on le fait sur chaque
32:19auxiliaire de vie qui veut évoluer
32:21elle peut faire aussi responsable secteur
32:23Ah ça c'est vraiment nouveau ça !
32:25Vous avez beaucoup de demandes à l'harmonie
32:27à France Travail justement sur ce
32:29type de poste de formation
32:31d'alternance c'est quelque chose que...
32:33Oui alors ça a évolué aussi comme vous l'avez dit
32:35parce que déjà sur l'alternance maintenant
32:37c'est jusqu'à 29 ans on évolue
32:39donc ça a changé parce qu'avant
32:41on parlait d'apprentissage
32:43l'apprentissage c'était 15 ans 16 ans
32:45Comment ? C'était quoi la limite d'âge avant ?
32:47C'était
32:4926 ans
32:51mais souvent on parlait d'apprentissage
32:53on parlait d'apprentissage encore beaucoup plus jeune
32:55donc maintenant
32:57c'était 29 ans on évolue
32:59et pour les personnes en situation de handicap
33:01il n'y a pas de limite
33:03et puis effectivement vous l'avez dit
33:05à l'alternance les contrats de professionnalisation
33:07on parle toujours d'apprentissage mais il y a les contrats de professionnalisation
33:09Alors justement expliquez nous ça un petit peu
33:11qui sont plus âgés
33:13comme vous avez dit
33:15Si on a 40 ans par exemple
33:17On peut aller dans le cadre d'une reconversion
33:19on peut aller sur un contrat de professionnalisation
33:21Donc il y a eu quand même une évolution
33:23effectivement
33:25à part des pouvoirs publics
33:27sur cet axe là qui nous permet
33:29de répondre
33:31plus facilement aux besoins du secteur
33:33Oui
33:35Rémi Mazzocchi il y a un truc qui s'appelle la POUEC
33:37P O E C c'est un
33:39sas de préalternance efficace pour les demandeurs d'emploi
33:41qui dans 60% des cas intègre
33:43ensuite un contrat en alternance
33:45Vous pouvez m'expliquer ce que c'est ?
33:47La POUEC c'est ça ?
33:49La préparation opérationnelle
33:51J'ai failli le faire
33:53En emploi la préparation opérationnelle
33:55en emploi ça participe au
33:57développement de l'alternance
33:59avant d'entrer en contrat d'emprunt
34:01On peut via des immersions collectives
34:03et une intégration
34:05dans l'établissement de santé
34:07ou l'association de soins
34:09avoir un temps de préparation
34:11pour se confronter aux réalités
34:13et dans
34:15plus de 60% des cas
34:17ça aboutit à l'issue
34:19de cette préparation
34:21opérationnelle en emploi où on teste
34:23les savoir-faire
34:25et qu'on prépare les candidats
34:27ça débouche dans plus de 60% des cas
34:29à une embauche et à un contrat
34:31et encore plus dans notre secteur
34:33on peut monter jusqu'à 80-90%
34:35Il y a un autre site, on a parlé de prendre soin
34:37tout à l'heure, il y a aussi le site
34:39diplômedelavie.fr
34:41justement sur lequel
34:43les candidats dont vous parliez tout à l'heure
34:45C'est des témoignages
34:47d'alternants notamment
34:49Tout à fait, les témoignages mais également des fiches
34:51pour donner le salaire en entrée, le salaire moyen
34:53les compétences, les diplômes qu'il faut avoir
34:55parce que tous les métiers n'ont pas besoin d'avoir
34:57un diplôme, on pense toujours au métier du soin
34:59mais il y a aussi l'accompagnement
35:01il y a toutes les fonctions qu'on a appelées support
35:03qui participent à la vie de l'établissement
35:05les fonctions de cuisine, d'entretien
35:07ce sont des fonctions qui permettent
35:09au service de fonctionner
35:11tout ça est décrit
35:13on s'emmêle les pinceaux entre
35:15accompagnant éducatif et social
35:17qu'est-ce que ça veut dire exactement
35:19c'est quoi le quotidien, tout ça c'est
35:21documenté sur ce site, ça permet de comprendre
35:23les métiers et ensuite de s'orienter
35:25vers les processus d'intégration qu'on a évoqués
35:27Alors Moniz, si vous aviez
35:29un message à passer aux auditrices, aux auditeurs
35:31justement sur cette
35:33ouverture du recrutement global dont on parle
35:35depuis tout à l'heure
35:37Juste, je voudrais revenir très vite parce qu'on dit les POUEC
35:39les préparations opérationnelles
35:41Merci d'avoir expliqué ce que c'est
35:43il faut le dire
35:45parce qu'il y a aussi les préparations opérationnelles individuelles
35:47et le taux de recrutement
35:49est à 87%
35:51aujourd'hui
35:53sur les préparations
35:55opérationnelles individuelles
35:57je l'aurai dit au moins 5 fois dans l'émission
35:59bravo pour votre engagement
36:01bravo aux équipes, ceux qui le font tous les jours
36:03et à cette complémentarité
36:05et ça c'est important parce que justement
36:07la rémunération elle continue pour ceux qui
36:09sont dans ces préparations opérationnelles
36:11dites collectives individuelles
36:13donc pour les gens en situation de précarité
36:15c'est possible aussi
36:17et le travail, et je vais vous dire
36:19ça a une évolution extraordinaire pour la Nouvelle-Équitaine
36:21cette année par rapport à 2024
36:23dans une période économique un peu plus
36:25difficile mais ça montre bien
36:27on est à près de 40% d'évolution sur ces préparations
36:29c'est énorme
36:31donc les entreprises l'utilisent de plus en plus
36:33parce que vous l'avez dit justement
36:35ça permet d'avoir une immersion
36:38de connaître l'environnement, le management
36:40et de ce fait là d'aboutir à un emploi
36:42bien sûr
36:44allez-y parce qu'il reste 2030
36:46et bien la semaine
36:48du 31 mars au 4 avril
36:50venez sur nos événements
36:52venez voir les métiers
36:54venez dans les établissements
36:56venez dans les entreprises
36:58on a de la formation, on a des job dating
37:00et derrière vous pourrez effectivement
37:02choisir votre métier
37:04ou votre voie
37:06Cathy Meunier vous avez quelque chose à dire
37:08aux auditrices et aux auditeurs de Sud Radio
37:10oui je vais reprendre un petit peu
37:12ce que vous venez de dire
37:14il faut tester
37:16on ne peut pas rester maintenant
37:18ça n'existe plus les gens qui restent 40 ans sur un même métier
37:20maintenant quand on a envie de changer
37:22je crois qu'il y a tous les moyens qui existent
37:24pour changer
37:26donc j'ai envie de dire aux auditeurs et aux auditrices
37:28allez-y les gars il faut tester
37:30les gars et pas que les gars
37:32les gars c'est l'exploitation
37:34Rémi Mazzocchi
37:36tout a été dit, engagez-vous
37:38venez nous voir
37:40et engagez-vous
37:42n'hésitez pas à développer vos compétences
37:44il y a du boulot
37:46et il y a du sens, on va avoir besoin de vivre ensemble
37:48de prendre soin les uns des autres
37:50et on a tous les outils pour vous aider à le faire
37:52c'est des métiers de coeur
37:54et puis c'est de 7 à 77 ans
37:56mais on n'en est pas loin à l'harmonie
37:58pensez à vos enfants, pensez à vos parents
38:00pensez à nous
38:02merci à tous les trois
38:04je rappelle que nous étions avec Alain Monique
38:06directeur régional France Travail Nouvelle Aquitaine
38:08chef de file France Travail pour le secteur du soin et de l'accompagnement
38:10merci d'être venu
38:12Cathy Meunier vous êtes leader d'ADN87
38:14une entreprise de services d'aide à la domicile
38:16dans le limousin, merci à vous aussi
38:18et puis vous recrutez, vous recrutez, vous recrutez
38:20puis vous aussi d'ailleurs vous recrutez
38:22Rémi Mazzocchi, vous êtes directeur général
38:24de l'Opco Santé, merci d'être passé par ici
38:26merci à vous
38:28Philippe David on va faire du foot là c'est ça ?
38:30On va faire du foot Judith
38:32avec une spéciale équipe de France suite à la qualification
38:34interdite au cardiaque
38:36puisque c'était au tir au but dimanche dernier
38:38on va faire un large tour d'horizon des bleus
38:40on va commencer par parler de bilan
38:42de ces deux France Croatie avec une équipe de France
38:44qui peut être erratique à l'aller
38:46et fantastique au retour
38:48on va parler du Final Four et ce qu'on est favori
38:50ce sera au mois de juin avec un France-Espagne
38:52qui sent la revanche de la demi-finale
38:54du dernier Euro et ce sera aussi en Allemagne
38:56la dernière fois c'était à Munich
38:58C'est un personnage tout de garde, olisé, doué
39:00et ce que c'est les nouvelles stars de l'équipe de France
39:02parce que ces deux garçons très jeunes nous ont impressionnés
39:04et on finira avec le but football club
39:06deux clubs de supporters
39:08de Saint-Etienne menacés de dissolution
39:10et ben ça cause une menace
39:12de dissolution, d'autodissolution
39:14de tous les autres clubs de supporters en France
39:16et on finira après par Platini qui a été blanchi
39:18Donc le foot avec Philippe David c'est mieux qu'avec moi
39:20parce que j'ai rien compris ce que vous venez de dire
39:22C'est pas grave, alors c'est avec un ballon rond
39:24un but de 7m32 sur 2m44
39:26Après il faut mettre le ballon dans les filets
39:28Allez à demain chers éditeurs pour ma dernière
39:30Je vous embrasse, bye bye, restez avec Philippe

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