Samedi 26 avril 2025, retrouvez Ara ADJENNIAN (Fondateur, Aroxys), Sylvain Lefèvre (Président, Synergiec), Fabrice Cousté (Journaliste, B SMART) et Hervé Reminiac (Directeur général, Immo de France IDF) dans SMART IMMO, une émission présentée par Fabrice Cousté.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Bonjour, bienvenue à tous, bienvenue dans cette nouvelle édition de Smartimo.
00:12Au sommaire, on va s'intéresser à la logistique du dernier kilomètre.
00:16On va voir aussi comment sont rénovées les copropriétés, la rénovation énergétique des copropriétés.
00:22On en parle notamment en termes de financement.
00:23Et puis, situation tendue sur le marché locatif, peut-être une solution avec le pacte locatif citoyen.
00:30Smartimo, c'est parti.
00:36Et dans Smartimo, tout de suite, on s'intéresse à la logistique, mais pas n'importe laquelle, la logistique du dernier kilomètre.
00:41On le sait, nos villes sont en train de se transformer.
00:44Et puis, nos modes de consommation, on est toujours plus sur nos tablettes, sur nos mobiles, à commander sur Internet.
00:50Alors, comment on organise cette logistique du dernier kilomètre ?
00:52Certains repensent la ville.
00:54On est en compagnie d'Ara Adjénion.
00:55Bonjour, Ara.
00:56Bonjour.
00:57Vous êtes le fondateur d'Aroxis, une société de gestion qui vise justement à accompagner ces mutations de la ville.
01:04Expliquez-nous le point de départ justement d'Aroxis.
01:07Aroxis, c'est une société de gestion composée de six collaborateurs que j'ai fondées.
01:11Les six collaborateurs sont issus de sociétés de gestion type institutionnel qui développent en fait des fonds innovants,
01:19dont la logistique du dernier kilomètre via un fonds qui s'appelle ASREP1, qui est notre premier fonds.
01:24Et d'autres typologies de produits qui sont plus à disposition du grand public de type SCPI, qu'on pourra évoquer.
01:33Et donc, on a une ambition aujourd'hui, c'est conjuguer la performance financière, l'innovation mobilière à travers la logistique urbaine du dernier kilomètre,
01:41et un impact durable sur l'environnement urbain.
01:43On va y revenir justement au développement durable, mais pour l'instant, on s'intéresse à cette logistique.
01:47Pourquoi vous êtes intéressé justement à cette thématique ?
01:51Vous nous avez dit en préparant cette émission, on parle souvent de logistique du dernier kilomètre,
01:55mais elle n'existe pas vraiment, on est plutôt dans des 20 derniers kilomètres.
01:59Alors moi, j'ai une expérience en tant qu'investisseur institutionnel essentiellement dans le retail.
02:05Et donc, cette sensibilité du retail m'a amené à réfléchir à cette évolution, la transition énergétique et les besoins des citadins, des habitants.
02:15Et quand je pense à ce que la ville de Paris a développé et a pris conscience,
02:22en fait, c'est ma connaissance du retail, là, fait que je me suis dit aujourd'hui,
02:25l'évolution du mode de consommation des citadins va pousser, en fin de compte, les villes à se réorganiser
02:34et à repenser le réapprovisionnement, en fait, la livraison,
02:38de façon à désengorger un petit peu ces villes qui sont aujourd'hui les plus denses comme Paris.
02:43Oui, d'autant qu'effectivement, on parle beaucoup de ZFE, de ZTN,
02:47on ne sait pas exactement quand elles vont arriver, mais elles vont arriver,
02:49c'est-à-dire des zones protégées où la voiture sera plus utilisable.
02:55Et ça, ça va complètement modifier, selon vous, nos modes de consommation.
03:00Complètement.
03:02Ce fonds-là est un fonds qui s'appelle l'Azrepin, je vous le répète,
03:06qui est un fonds qui va investir essentiellement dans des villes qui sont les plus contraintes.
03:11Donc, on commence par Paris.
03:13On va se positionner sur des sites qui sont les plus obsolètes.
03:19On va viser essentiellement, ce qu'on veut, c'est viser des parkings,
03:23des parkings qui se vident, qui se vident pour des raisons très simples.
03:28La ZFE 2030, qui va arriver en 2030 et qui va contraindre un maximum de véhicules
03:34à ne pas pouvoir rentrer dans Paris, va pousser, on va dire,
03:37je dirais, la contrainte des véhicules, des justiciens à ne plus pouvoir rentrer dans Paris.
03:44Ni stationner.
03:45Ni stationner, exactement.
03:46Ça existe déjà aujourd'hui.
03:48Il y a certains types de camions qui ne peuvent pas rentrer dans Paris.
03:51Et donc, du coup, il faut s'organiser de toute façon à pouvoir faire en sorte
03:55que les habitants, les entreprises puissent continuer à se faire livrer.
03:59Et donc, nous, notre stratégie, c'est de pouvoir, je dirais, mailler Paris
04:04en prenant des positions sur ces parkings qui se vident
04:07ou des sites obsolètes ou des sites qui sont pollués, par exemple.
04:11Il y a encore des sites pollués qui sont autour de Paris pour pouvoir organiser,
04:16je dirais, la livraison, la vraie livraison du dernier kilomètre, comme je vous l'évoquais.
04:21Oui, parce que c'est vrai qu'on consomme de plus en plus.
04:24On veut être livré très rapidement.
04:26Ça explose.
04:27Et donc, il faut avoir ces entrepôts, peut-être cette logistique à proximité très rapidement.
04:32C'est ça ?
04:32Exactement.
04:33Le plus important, c'est aujourd'hui, ce que les commerçants et ce que le citadin veut,
04:41c'est être sûr de pouvoir être livré à temps donné et garantir, je dirais, la livraison.
04:46Le temps de livraison, c'est ce qui est le plus important pour les logisticiens.
04:50Et quoi de plus important que d'être, je dirais, à 15 minutes de son consommateur
04:54pour pouvoir lui garantir son temps de livraison.
04:56Et donc, c'est cette stratégie qu'on développe avec toutes les contraintes qui sont les contraintes de charges foncières,
05:04les contraintes de volume et les contraintes de gestion de la logistique.
05:12Pour faire du vrai dernier kilomètre, vous insistez, on sera même directement dans la ville.
05:18J'ai une autre question pour vous, c'est qu'est-ce que ça représente la ville durable ?
05:21On en parle beaucoup.
05:22Voilà, on essaie de la faire, on voit qu'elle se transforme dans des mégapoles comme Paris,
05:26mais aussi dans les métropoles d'équilibre.
05:28Vous qui avez cette connaissance du terrain, qu'est-ce que ça évoque pour vous ?
05:31La ville durable, c'est une ville qui sait optimiser l'usage des espaces
05:35et elle sait dégager en fin de compte la valeur pour ses habitants.
05:39Elle sera limitée en l'impact environnemental.
05:43Elle est intelligente, elle sera aussi utilisée, je dirais, anticiper les mutations sociétales.
05:49L'imitation sociétale, c'est l'imitation qu'on évoquait, le besoin de se faire livrer rapidement,
05:56donc des conséquences sur la logistique, les conséquences sur l'environnement.
05:59C'est une ville sobre, elle est agile en fait.
06:03Donc elle saura recycler les sites obsolètes, les espaces obsolètes,
06:06pour mieux répondre aux besoins des habitants, des entreprises et des générations futures.
06:11D'accord, c'est vrai qu'on parle beaucoup de la ville quart d'heure,
06:13on aimerait avoir tout à disposition, pratiquement marchant, aller au travail, consommer, se divertir.
06:20Pour vous qui êtes justement en train de trouver ces espaces,
06:24ce n'est pas toujours évident, on a l'impression qu'il n'y en a pas.
06:26Vous dites qu'aujourd'hui, vous arrivez à trouver ces réserves de fonciers pour faire vos projets ?
06:29Il y en a plus que ce qu'on croit en fait en réalité.
06:34Il y a pas mal de, je vous disais, de parkings qui se vident.
06:39Ce n'est pas évident, ce n'est pas évident parce que ce sont des projets
06:42qui sont avec des autorisations administratives à obtenir,
06:45mais on est assez soutenus, on a un operating partner,
06:48un opérateur qui nous suit pour pouvoir développer cette solution
06:52avec des solutions et des contraintes, comme je vous disais,
06:56quand vous êtes dans les sous-sols et pour la livraison de stockage.
07:00Et donc, on s'appuie aussi sur pas mal de technicité,
07:04l'intelligence artificielle avec des robots, je n'en avais pas parlé,
07:07mais des robots qui viennent stocker, qui savent s'adapter aux pentes des parkings
07:11pour pouvoir stocker, déstocker, je dirais,
07:13déstocker la marchandise des camions qui arrivent
07:17et qui sont des camions à faible émission,
07:20remplir des parkings et pouvoir livrer et garantir
07:23cette livraison du dernier kilomètre à 15 minutes à la ronde.
07:26D'accord. Il y a déjà un site pilote ou c'est pour l'instant dans les cartons,
07:29c'est dans les projets ?
07:30On a notre opérateur sur lequel on s'appuie
07:32et qui travaille sur ces solutions-là, ça fait trois ans et demi,
07:35un site qui développe avec un autre investisseur sur les Champs-Elysées,
07:38de 16 000 m², qui va être livré fin d'année.
07:41D'accord.
07:41Voilà. Et on a du pipeline,
07:44on travaille déjà sur deux autres projets avec cet opérateur-là
07:47pour déployer cette solution de façon à mailler tout Paris.
07:52D'accord. Adjene, on va parler aussi des investissements,
07:56des investisseurs, puisque c'est une société de gestion.
07:59Qui peut vous accompagner ?
08:01Pour ceux qui nous regardent, qui se disent
08:02« Tiens, ça a l'air intéressant, on peut participer à l'aventure ? »
08:06On peut participer à l'aventure.
08:07Notre offre, je veux revenir sur notre offre,
08:09notre offre se déploie sur deux types de piliers.
08:14Un pilier grand public,
08:15donc on a des solutions et CPI pour des investisseurs,
08:18le grand public,
08:18et on a des solutions pour des investisseurs professionnels et institutionnels
08:23et des investisseurs avertis.
08:26Le fonds Azrep 1 est un fonds qui est pour des investisseurs avertis
08:31et qui investissent des tickets de plus de 100 000 euros.
08:35On fait aussi des club deals
08:36et on a un large éventail de potentiel
08:41et on offre aux investisseurs
08:44une capacité de pouvoir se diversifier,
08:46soit en prenant du risque
08:47avec ce fonds Azrep 1
08:50qui est pour des investisseurs avertis
08:51qui délivre des rendements,
08:53avec nous Club Deal,
08:54des rendements en général de plus de 10 %
08:56et des fonds grand public
08:58qui sont des fonds innovants,
08:59on pourra en parler plus précisément plus tard,
09:03avec des CPI qui vont pouvoir être à disposition
09:06de grands publics,
09:08accessibles aux plus jeunes notamment.
09:10Voilà, SCPI, Société Civile de Placement Immobilière,
09:12voilà, en attente d'agrément,
09:14on aura l'occasion d'en reparler
09:15pour investir justement sur cette logistique
09:17de quelques kilomètres,
09:18pourquoi pas,
09:19en plein centre-ville.
09:20Merci à Rajen,
09:21on en sait un petit peu plus en tout cas sur vos projets
09:23chez Auxis,
09:24merci de passer par chez nous
09:25et à très bientôt sur Smartimo.
09:27Merci de votre accueil.
09:28Dans ce parti,
09:34on s'intéresse tout de suite
09:35à la rénovation énergétique
09:37et pas n'importe laquelle,
09:38celle des copropriétés,
09:40sujet épineux,
09:41puisqu'on sait avec la nouvelle réglementation,
09:43eh bien,
09:43les logements classés G
09:45ne peuvent plus être loués,
09:47ça assèche encore plus
09:48ce marché immobilier.
09:50Alors,
09:50quelles sont les solutions,
09:51quelles sont les réponses,
09:52quels sont notamment
09:53les modes de financement
09:54qu'on peut trouver ?
09:55On en parle avec un spécialiste,
09:56c'est Sylvain Lefebvre.
09:57Bonjour Sylvain.
09:58Bonjour.
09:58Vous êtes président de Synergec,
10:00une société qui s'est créée
10:01il y a quelques années,
10:02deux, trois ans maintenant ?
10:03Bientôt deux ans.
10:04Bientôt deux ans,
10:05voilà,
10:05pour pallier à ce douloureux problème
10:08le financement de la rénovation énergétique,
10:10notamment des copropriétés.
10:12Pourquoi vous êtes intéressé justement
10:13à ces copropriétés ?
10:14C'est là où il y a finalement
10:15le plus d'impact, je dirais ?
10:17Alors,
10:18le plus d'impact
10:18et le moins connu,
10:19beaucoup d'entreprises
10:20allaient sur la rénovation
10:21du particulier,
10:22du pavillon classique,
10:24que ce soit en monogeste
10:25ou en rénovation globale.
10:27Beaucoup de commerce
10:29autour de ce type de rénovation
10:30et très peu sur les copropriétés
10:33où il y avait vraiment un vide
10:34et un énorme besoin
10:35puisque je vous rappelle simplement
10:37que source de l'ADEME
10:39et de l'ANA,
10:39donc de l'État,
10:40il y a 200 000 logements
10:41de copropriétés par an
10:43pendant les 5 ans à venir
10:45à rénover,
10:45en urgence presque absolue.
10:47Vous divisez ça
10:48par une copro moyenne
10:49de 40 à 50 lots,
10:51finalement,
10:52vous êtes entre 5 000
10:53et 6 000 copropriétés
10:54du secteur privé.
10:55On est hors HLM
10:56et hors bien dégradé,
10:58on est sur de la réno classique
10:59de biens que vous voyez
11:00partout autour de vous
11:00et on en a 5 à 6 000
11:02par an à rénover
11:03pendant 5 ans.
11:04Voilà l'enjeu.
11:04Et on est loin du compte
11:06au niveau des rénovations,
11:08on arrive péniblement,
11:09on a fait 60, 65 000.
11:11Ah oui,
11:11on est très très loin du compte
11:12et tout le monde se dit,
11:14alors finalement,
11:15si on est loin du compte,
11:16est-ce que c'est parce
11:16qu'on a été trop ambitieux ?
11:19Est-ce que c'est parce
11:20qu'il n'y a pas assez
11:20d'entreprises RGE ?
11:21Je vous rappelle
11:22qu'il faut que les entreprises
11:23aient une qualification
11:23pour intervenir
11:24dans ce type de rénovation énergétique,
11:26on le rappelle,
11:27ce n'est pas de la rénovation,
11:28ce n'est pas de l'embellissement,
11:29c'est vraiment de la rénovation
11:30de confort, d'énergie.
11:32On a un plan climat,
11:33on a une vision stratégique
11:34en 2030 sur une baisse
11:36des émissions de gaz
11:37à effet de serre,
11:37donc on est dans un vrai enjeu de fond
11:39pour la planète aussi.
11:41Alors, il y a le quotidien
11:42qui sert
11:42et ce quotidien,
11:44aujourd'hui,
11:44il est précontraint
11:45par l'obligation,
11:46par les DPE
11:47qui sont devenus obligatoires.
11:49Technostique de performance énergétique,
11:50ça veut dire qu'on a été,
11:52si l'on allait faire,
11:52trop ambitieux
11:53au niveau des pouvoirs publics,
11:54on s'est fixé ces objectifs
11:55sans finalement
11:56qu'il y ait peut-être
11:56l'organisation de la filière
11:58au rendez-vous ?
11:59C'est tout à fait ça,
12:00c'est-à-dire qu'on ne pouvait pas
12:01faire ce nombre de rénovations
12:03sans mettre les ressources en face,
12:05sans allouer ce qu'il fallait en prime,
12:07en subvention.
12:09Tous les pays ne sont pas subventionnés,
12:10celui-ci, la France en tout cas l'est,
12:12pour partie,
12:12selon les revenus,
12:13mais on va y revenir,
12:14j'imagine, tout à l'heure.
12:16Et puis,
12:17les entreprises ne sont pas dispos
12:18et puis le savoir n'est pas à la hauteur.
12:21Vous avez encore des particuliers
12:22qui rénèvent eux-mêmes
12:23dans leur coin,
12:24pensant qu'ils n'ont droit
12:24à aucune aide
12:25et ne sachant pas où taper
12:26pour aller chercher une aide.
12:27Alors, il y a eu un travail
12:28de fond de fait
12:29par les instances,
12:32par l'ANA,
12:32par l'ADEME
12:33pour faire connaître la rénovation,
12:37mais qui touche plus
12:37ce particulier que la copropriété.
12:39Et puis,
12:40la copropriété,
12:41c'est toujours le même problème.
12:43Il faut se mettre d'accord.
12:43Voilà, il faut se mettre d'accord.
12:45Vous êtes 30, 40, 50,
12:4660, 80.
12:48Une copro moyenne en France,
12:49c'est 40 lots.
12:50Nous, dans ce qu'on observe
12:51sur les 200 copros
12:52qu'on a déjà financés,
12:53on est globalement à 60 lots.
12:55On est un peu au-dessus.
12:56Mettez 60 personnes d'accord.
12:58Où les intérêts
12:59sont forcément divergents.
13:01Parce qu'il y en a un
13:02qui s'en moque
13:03de ne plus louer son bien.
13:04Ou qui habite dedans,
13:05qui se dit, moi,
13:06je ne vais pas les mettre
13:0730, 40 000 par l'eau,
13:09ça me va bien,
13:10je suis bien.
13:10Il y a le propriétaire
13:12qui se dit, moi,
13:12de toute façon,
13:13je n'ai même pas 50 euros
13:14à y mettre
13:14parce que je suis déjà
13:15pris à la gorge financièrement.
13:17Il y a celui
13:17qui est sur-endetté,
13:18celui qu'on ne peut pas financer.
13:19Et puis celui
13:20qui est très âgé,
13:22qui se dit, moi,
13:22je ne veux pas bouger.
13:23Donc, il faut réunir tout ça
13:24avec un conseil syndical
13:26qui pilote le projet en amont
13:27mais qui se dit, lui,
13:29le conseil syndical
13:30n'est pas forcément un sachant.
13:32Alors, il est bien épaulé
13:33par son syndic,
13:34heureusement,
13:35et qui ont le niveau
13:37pour répondre
13:38à ce type de demande.
13:39Mais qui sont déjà
13:40surchargés au quotidien.
13:41Et on va dire
13:42au syndic de copropriété,
13:44les garants vous remettent
13:45en plus une charge de travail
13:46pour la rénovation.
13:48Il va falloir la piloter.
13:49Il va falloir acculturer
13:50le conseil syndical.
13:51Il va falloir faire
13:52une réunion,
13:52une assemblée générale,
13:53réunir un maximum
13:54de personnes,
13:54au moins avoir une majorité
13:55et décider de ce que l'on va faire.
13:58Donc, l'enjeu,
14:00c'est un parcours complexe,
14:01un parcours qui va durer
14:02deux, trois ans.
14:03Alors que celui du particulier
14:04dans sa rénovation,
14:05à la maison,
14:06vous avez un chef d'entreprise,
14:07enfin, une entreprise de travaux
14:09qui passe.
14:10Il y en a pour 60 000 euros.
14:11Il y a 30,
14:12selon le niveau de revenu
14:14dégradé intermédiaire,
14:16il y a quatre niveaux
14:16de revenu retenus.
14:18Eh bien, vous savez très vite
14:20sur quoi vous avez le droit.
14:21Les travaux peuvent commencer.
14:22Vous êtes un monodécideur.
14:23Ça va vite.
14:24Dans les HLM,
14:25la rénovation s'est faite aussi
14:26parce que c'était
14:27un monodécideur.
14:29La société d'HLM
14:30peut décider.
14:32Dans les sociétés d'HLM
14:33mixtes,
14:33où maintenant,
14:34il y a des propriétaires
14:35et d'autres pas,
14:36c'est difficile.
14:36Mais nous,
14:37dans le monde,
14:38on est dans un monde pur,
14:38privé.
14:39Il faut donner beaucoup
14:41de visibilité à ça.
14:42C'est le travail de Synergie
14:43avec aujourd'hui,
14:43de se dire,
14:44ouvrons des guichets.
14:45On ouvre une quinzaine
14:47d'agences en France déjà
14:48et le but,
14:49c'est d'avoir des guichets
14:49localement pour dire,
14:51soyons,
14:52devenons,
14:52le mot qui est devenu
14:53à la mode,
14:54qui est toujours un peu
14:55surprenant,
14:56c'est d'ensemblier.
14:57Devenons ensemblier.
14:59Ça veut dire qu'on passe par nous
15:00et grâce à nous,
15:01les diagnostics
15:02pourront être faits.
15:03Les audits
15:04qu'il y a à faire,
15:05les PPT,
15:06etc.,
15:06pourront être faits en amont.
15:09De là,
15:09les scénarios de travaux
15:10vont arriver,
15:11vont pouvoir être mis en forme
15:13et devisés
15:13par un chef,
15:14par un maître d'oeuvre,
15:16pardon,
15:16un bâtiment
15:17ou un contracteur général,
15:18un architecte,
15:19enfin,
15:19les personnes de l'art
15:20dans ce domaine-là.
15:21Et puis derrière,
15:22on va dire,
15:23voilà,
15:23vous êtes une copropriété
15:24de 40 à 50 lots.
15:26Il y a en moyenne
15:272 millions d'euros
15:27de travaux de rénaux.
15:29Et globalement,
15:30vous divisez ça par 40,
15:3150,
15:32ça vous fait un montant
15:33fixe de 30,
15:3440,
15:3450 000,
15:35peu importe
15:35selon le type
15:36de copropriété
15:37et le montant retenu.
15:38Et en fait,
15:39ce qui intéresse
15:39le copropriétaire,
15:40c'est de se dire
15:41à la fin de l'Assemblée générale
15:42« Quel est mon reste à charge ? »
15:43Voilà,
15:43ça va me coûter
15:44combien votre affaire ?
15:45Eh bien,
15:46de par les subventions d'Anna,
15:48de par les aides,
15:49de par les C2E,
15:50les certificats
15:51d'économie d'énergie,
15:52de par les tiers-financements local,
15:54de par les aides
15:54de la ville,
15:55de la ville d'Annecy,
15:56la ville de Caen,
15:57la ville de Paris,
15:58peu importe,
15:59bref,
15:59il y a des aides qui sont...
16:00Donc il y a une succession,
16:01une juxtaposition de dettes
16:02où on peut les chercher.
16:03Et au final,
16:04il va rester 5,
16:057, 8,
16:0510 000 peut-être
16:06de reste à charge
16:07ou 15 000
16:08et ce reste à charge,
16:09finalement,
16:10sur 20 ans,
16:11globalement,
16:11c'est moins de 100 euros
16:12à 120 euros par mois.
16:14Alors,
16:14ça peut sembler beaucoup,
16:15c'est vrai,
16:15mais in fine,
16:16c'est vrai que la copropriété
16:17est embellie,
16:18elle est beaucoup plus
16:19économe en énergie
16:20et ça prend sens,
16:22notamment après la crise énergétique
16:23qu'on vient de connaître.
16:24Ça veut dire
16:25que chez Synergique,
16:26ce n'est pas évident à dire,
16:27vous avez toutes les ressources,
16:29vous connaissez par cœur
16:30ce monde des aides
16:31et vous pouvez les ajuster
16:32et proposer un projet
16:34clé en main.
16:34Bien sûr,
16:35et c'est le but.
16:36Et on voit bien
16:37lorsqu'on intervient
16:37en Assemblée Générale,
16:39quand les équipes
16:40interviennent systématiquement
16:41et sont présentes
16:42pour assurer
16:42l'ensemble des propriétaires,
16:44lorsqu'on leur dit finalement
16:44vous avez un bien
16:46qui est en G,
16:46donc qui n'est plus louable
16:47si jamais ce bien
16:50était destiné à la location,
16:51ou vous allez le vendre
16:53si vous êtes propriétaire occupant
16:54de façon dégradée
16:55parce que le G aujourd'hui,
16:57effectivement,
16:57il y a une cote,
16:59une sous-valeur verte.
17:01Donc,
17:01dans les deux cas,
17:02il va bien falloir rénover.
17:04Et ces 120 euros
17:05de par l'économie,
17:06ce que vous disiez fort justement
17:07tout à l'heure,
17:08du gain énergétique
17:09peut-être de 40-50 euros
17:10sur la facture mensuelle,
17:11finalement,
17:12c'est 60 euros
17:13pour retrouver une valeur
17:14peut-être de 20-30 000 euros
17:15sur votre appartement
17:16qui en valait 300 000,
17:17de pouvoir le remettre
17:18en vente sur le marché
17:20ou de pouvoir le louer.
17:20Donc,
17:21pouvoir le louer plus facilement,
17:22on gagne combien de lettres à peu près ?
17:23Un minimum de lettres.
17:24Donc,
17:25c'est pas mal.
17:26Il prend de la valeur
17:26parce qu'évidemment,
17:27on préfère acheter un bien
17:28qui est avec la bonne lettre
17:30que la mauvaise.
17:31Et puis,
17:31il n'y aura pas assez de travaux à faire.
17:33Donc,
17:33c'est tout bénef.
17:34Si loin de le faire,
17:35je voulais parler d'une initiative,
17:36c'est Rénovacteur.
17:37C'est une tournée
17:38que vous faites
17:39avec Rénovacteur
17:41dans toute la France
17:41pour parler justement
17:42de ce projet
17:44et sensibiliser
17:44les copropriétés.
17:46Il y a plusieurs villes
17:46en France.
17:47Les villes majeures,
17:48on intervient là à nouveau
17:50sur le financement.
17:50L'idée,
17:51c'est de démocratiser
17:53au maximum la rénovation.
17:54N'oublions pas une chose
17:55qui...
17:56Le parting m'a totalement changé
17:58depuis deux ans,
17:58depuis que le DPE
17:59est devenu obligatoire.
18:00Là où le syndic
18:01se battait seul
18:02avec les copropriétaires
18:04pour dire
18:04il faudrait rénover,
18:05ce serait bien
18:06parce que ça fait partie
18:07du champ normal
18:08de notre activité.
18:09Là, aujourd'hui,
18:09ce sont les propriétaires
18:10qui viennent et qui disent
18:11on veut rénover
18:12parce que notre bien
18:12perd de sa valeur.
18:13On n'a plus le choix.
18:14Et on est quand même
18:15une France de propriétaires.
18:16On est une France
18:17où on aime
18:18que notre patrimoine
18:19garde de sa valeur.
18:20Il en gardait plus ou moins.
18:23Là, aujourd'hui,
18:23le coup près est tombé.
18:24Vous êtes en G.
18:25Votre bien détruit de la valeur.
18:27Donc,
18:27ils ont l'obligation
18:28de rénover.
18:29Donc, cette tournée,
18:30elle sert à capter
18:31tout ce potentiel
18:33de propriétaires
18:34qui ont besoin de rénover
18:35et qui ont envie de rénover.
18:36Et puis, derrière,
18:37il y a un enjeu aussi
18:38pour tous ceux
18:38qui louent leurs biens
18:39qui ne peuvent plus le louer.
18:41Et le fait
18:42d'avoir beaucoup moins
18:44de biens en location.
18:45Vous imaginez
18:45que sur Paris,
18:46on est passé en trois ans
18:47pour louer un studio
18:48où il y avait 40 demandes.
18:48Aujourd'hui, c'est plus de 200 demandes
18:50pour un studio.
18:52Donc, il y a bien
18:52de pénurie.
18:55Il faut bien remettre.
18:56C'est bien sur le marché.
18:57Voilà.
18:57En tout cas,
18:58pour tous ceux
18:59qui sont copropriétaires
19:00qui se disent
19:00la copro,
19:01c'est un enfer,
19:02on ne peut rien faire.
19:03Eh bien, si,
19:03il y a des solutions
19:04et notamment avec Synergec.
19:07Merci, Sylvain Lefebvre.
19:08Merci beaucoup.
19:08Président de Synergec
19:09et à très bientôt
19:10sur Smartimo.
19:15Et dans Smartimo,
19:16on va s'intéresser
19:17au statut du bailleur privé.
19:19Ça fait longtemps
19:20qu'on en parle.
19:20Peut-être reconstruire
19:22ou réinventer ce statut
19:23pour un nouveau pacte
19:24locatif citoyen.
19:26C'est un petit ouvrage
19:26qui vient de sortir
19:27et qui est proposé
19:28par l'Institut Janus.
19:31Et on est ravis
19:31d'accueillir Hervé Remignac.
19:32Bonjour, Hervé.
19:33Bonjour.
19:33Vous êtes directeur général
19:35de IMO de France,
19:36Île de France.
19:37Ça, c'est une de vos casquettes
19:38parce que vous êtes également
19:39membre du comex
19:40de Polylogirap
19:41et président de CEPH Immobilier.
19:44Avec vous,
19:45on discute donc
19:45de ce statut du bailleur privé.
19:47C'est vrai que ça fait longtemps
19:47qu'on en parle.
19:48Alors, on connaît les mots
19:49qui pèsent sur le bailleur privé,
19:52mais tout d'abord,
19:52une statistique,
19:53on ne le sait peut-être pas,
19:54mais finalement,
19:55le bailleur privé,
19:55il est extrêmement présent
19:56dans tout ce qui est
19:59possession des logements.
20:02Oui, c'est-à-dire qu'en fait,
20:02ce qu'on a tendance à oublier,
20:04c'est que le bailleur privé
20:05héberge à peu près
20:0623% des ménages.
20:08Le bailleur HLM
20:10lui héberge
20:10un peu plus de 17% des ménages.
20:12Le reste,
20:13la majorité en fait,
20:14d'un de nos citoyens
20:15sont hébergés chez eux.
20:18Ils sont propriétaires.
20:19Donc, propriétaires,
20:20bailleurs privés,
20:20HLM.
20:21Voilà, dans l'ordre,
20:22c'est à peu près ça.
20:23Propriétaires, bailleurs privés
20:24et effectivement,
20:25logements HLM.
20:26Donc, le bailleur privé,
20:27c'est un acteur essentiel
20:28de ce qu'on appelle
20:29la chaîne du logement en France.
20:31Donc, c'est pour nous
20:32très important
20:33qu'il puisse être regardé
20:34comme il se doit,
20:36c'est-à-dire comme un acteur majeur
20:37qui permet de loger
20:38au mieux nos concitoyens.
20:40Oui, d'autant que
20:41ce bailleur privé,
20:42il a bénéficié
20:43au cours des 20 dernières années,
20:44on va dire ça un petit peu plus,
20:45même de lois fiscales
20:47relativement avantageuses.
20:49Ça vient de se terminer
20:49avec la fin du pinel,
20:51pas de dispositif de remplacement.
20:54Et voilà,
20:55des charges
20:55qui pèsent de plus en plus lourd,
20:57des complications.
20:59On parle maintenant
21:00de rénovation énergétique également.
21:01On a l'impression que ce bailleur privé,
21:03il est un petit peu pressé
21:05comme un citron.
21:05En tout cas,
21:06c'est l'impression qu'on en a.
21:07Qu'est-ce que vous demandez
21:08à travers ce petit livre
21:09pour un pacte locatif citoyen ?
21:11Nous, ce qu'on dit,
21:12c'est effectivement
21:13que si on veut
21:16que cet écosystème du logement
21:18continue à être dynamique
21:20comme il se doit,
21:21c'est que le bailleur privé
21:23soit incité à continuer
21:25à investir en France.
21:28et donc effectivement
21:29qu'on puisse idéalement
21:30repenser l'ensemble
21:32de la réglementation
21:33pour lui permettre
21:34d'avoir véritablement envie
21:37d'investir dans le parc locatif
21:39et héberger comme il se doit
21:40l'ensemble de nos concitoyens.
21:41Par exemple,
21:42ça passerait par quoi
21:42pour un dispositif
21:44qui faciliterait ?
21:45Nous, effectivement,
21:46nous, ce qu'on cherche surtout,
21:47enfin, je voudrais juste rappeler
21:48une chose,
21:49c'est qu'est-ce qu'attend le bailleur ?
21:50Le bailleur,
21:51il attend de la stabilité,
21:52il attend de la rentabilité,
21:54il attend également
21:55d'avoir un actif
21:56qui est liquide,
21:56c'est-à-dire qui peut être
21:57facilement arbitré.
22:00Ce n'est pas tellement ça
22:00qu'on voit en ce moment,
22:01on a beaucoup de contraintes
22:02normatives qui pèsent
22:03sur le bailleur
22:04et la rentabilité,
22:07elle est quand même
22:07assez fortement obérée,
22:08vous l'avez évoqué,
22:09par de la fiscalité
22:11qui est particulièrement lourde
22:13sur le bailleur
22:14et qui s'alourdit constamment.
22:15Et qui ne cesse de s'alourdir.
22:17Vous évoquiez le Pinel,
22:20en fait,
22:20qui est la suite
22:21d'un certain nombre
22:21de dispositions fiscales
22:22qui est plutôt orientée
22:23sur le neuf.
22:23C'est vrai qu'effectivement,
22:24cette niche-là,
22:25elle a complètement disparu.
22:27Elle n'a pas remplacé
22:28actuellement.
22:29En tout cas,
22:30il y a des réflexions
22:30pour la remplacer.
22:32Mais globalement,
22:33la fiscalité
22:35qui est adossée
22:35au revenu locatif,
22:37elle est quand même
22:37très très lourde.
22:39On est sur des taux
22:40qui frôlent
22:41les 60-70%
22:43parce que vous êtes
22:45imposé au maximum
22:46de votre tranche fiscale.
22:48On peut lire,
22:49ce mille feuille d'imposition
22:50est devenu
22:51un réel repoussoir
22:52auprès d'investisseurs
22:53potentiels.
22:54Du coup,
22:55ça ne favorise pas
22:56l'investissement locatif
22:57de moins en moins.
22:57Voilà.
22:58Donc,
22:58il faut absolument
22:59repenser cette fiscalité
23:00pour qu'elle devienne
23:01moins punitive
23:02parce qu'on a un peu
23:03l'impression quand même
23:04que la fiscalité
23:04aujourd'hui,
23:05elle est assez punitive.
23:06Donc,
23:06effectivement,
23:07nous,
23:07ce qu'on propose,
23:07c'est d'alléger
23:08considérablement
23:09la fiscalité
23:10sur les revenus locatifs
23:12et surtout,
23:12presque plus que
23:13l'allègement,
23:14c'est réussir
23:15à la stabiliser surtout
23:17parce qu'en fait,
23:18un acteur économique,
23:19quand il sait
23:20exactement où il va,
23:21quand bien même
23:21une fiscalité
23:22qui est forte,
23:23il est tout de même
23:24en capacité
23:25de pouvoir s'adapter.
23:26Là,
23:26ce qu'on regrette,
23:28c'est cette volatilité
23:30dans la réglementation
23:31applicable,
23:32qu'elle soit fiscale
23:32ou d'ailleurs,
23:34réglementation
23:35des règles du jeu
23:36qui s'appliquent
23:37entre le locataire
23:38et puis le bailleur
23:39parce qu'il n'y a pas
23:39que la fiscalité
23:40à repenser,
23:41il y a également
23:42la globalité
23:43de la réglementation
23:44qui pèse lourd,
23:46je dirais,
23:46et qui peut rebuter
23:47beaucoup le bailleur privé
23:48à venir sur ce marché-là.
23:51Les propositions
23:52pour un pacte locatif
23:53citoyen,
23:53c'est notamment
23:54restaurer le droit
23:54de propriété
23:55avec des atteintes
23:57à la propriété immobilière
23:58qui sont un sujet
23:59de préoccupation croissante.
24:00C'est vrai qu'on parle souvent,
24:01on l'entend dans la presse,
24:03des squats,
24:03des dégradations,
24:04etc.,
24:05aussi on a l'impression
24:05que le bailleur privé
24:07est assez peu protégé.
24:08C'est ça,
24:08c'est-à-dire qu'on constate
24:10qu'effectivement
24:10quand on est bailleur privé,
24:12on peut se retrouver
24:13avec des difficultés
24:14et des lois
24:16censées protectrices
24:18qui sont ineffectives
24:19en fait.
24:20L'ineffectivité des lois,
24:22c'est un sujet
24:23sur lequel également
24:23qu'on évoque
24:24dans le petit bouquin,
24:25c'est quelque chose
24:26qui est préoccupant
24:27quand même pour le bailleur.
24:28Donc effectivement,
24:29il faut qu'on soit
24:29très attentif
24:31à respecter le droit
24:32de propriété,
24:33enfin nous,
24:33c'est notre avis,
24:34à respecter le droit
24:35de propriété privée,
24:36immobilière,
24:37pour que le bailleur
24:38se sente protégé,
24:41si vous voulez,
24:41dans la gestion
24:42de son actif,
24:42parce que c'est un actif
24:43et c'est un acteur économique
24:44le bailleur privé.
24:45Bien sûr.
24:46ce n'est pas un parasite.
24:47Oui.
24:47Également,
24:48on pourrait réfléchir
24:49à l'IFI
24:50qui pénalise
24:50l'impôt sur la fortune
24:52immobilière,
24:52qui pénalise
24:52les propriétaires foncés
24:53et les bailleurs privés
24:55durant la détention
24:55du bien.
24:57Pourquoi taxer
24:58la seule fortune
24:59immobilière
24:59qui a rapporté
25:00en 2023
25:01près de 2 milliards
25:02à l'État,
25:03soit 0,3%
25:04des recettes.
25:06Donc pourquoi pas
25:06supprimer cet impôt ?
25:08Taxation des plus-values
25:09immobilières également
25:10en matière de droit
25:11de succession
25:11et puis ce qui est intéressant
25:12c'est que vous avez regardé
25:13un petit peu ailleurs aussi
25:14ce qui se faisait
25:14chez nos voisins européens
25:15pour comparer.
25:16Oui,
25:17on a fait un petit tableau
25:19comparatif
25:20des propositions
25:22pour voir un petit peu
25:23comment ça se passait
25:23en Europe.
25:25Nous,
25:25notre caractéristique
25:26quand même en France
25:26c'est qu'on est
25:28sur-réglementé
25:29quand même,
25:30on peut dire ce qu'on veut
25:30mais on a vraiment
25:31une sur-réglementation
25:32qui est très forte
25:32et qui ne facilite pas
25:35en fait la volonté,
25:37en tout cas aujourd'hui
25:37on le voit,
25:38il suffit de regarder
25:38le marché,
25:39vous savez quand vous regardez
25:40le marché locatif
25:41en ce moment
25:41dans notre pays
25:44il est quand même
25:45particulièrement grippé
25:46on peut dire ce qu'on veut
25:46mais il est particulièrement grippé
25:47et je dirais
25:48à toutes les échelles
25:49sur toute la chaîne
25:50du logement en France.
25:51Ce qu'il faut bien comprendre
25:52nous ce qu'on plaide
25:53c'est véritablement
25:54regarder le logement
25:55comme un écosystème
25:56s'il y a un truc
25:57à retenir
25:57de notre ouvrage
25:58c'est plutôt ça
25:59c'est de se dire
26:00on est dans un écosystème
26:02chacun des acteurs
26:03qu'on a évoqué
26:03c'est-à-dire l'accession
26:04à la propriété
26:05le bailleur privé
26:06le bailleur HLM
26:07le bailleur social
26:08ce sont des acteurs
26:10qui sont tous essentiels
26:12au bon fonctionnement
26:13de la chaîne du logement en France
26:15et il ne faut pas
26:16que l'un de ces acteurs
26:17soit grippé
26:18il ne faut pas
26:19se concentrer ses efforts
26:20sur l'un ou sur l'autre
26:21il faut qu'on le regarde
26:21dans leur globalité
26:22nous on est très attaché à ça
26:24on est très attaché
26:25également au parcours résidentiel
26:26c'est-à-dire que
26:27la logique c'est
26:28on commence notre vie
26:29dans le bailleur
26:30chez le bailleur HLM
26:31on a une aspiration
26:32à devenir locataire
26:33ensuite dans le parc privé
26:34on évolue
26:35et puis pour enfin
26:36accéder à la propriété
26:36il ne faut pas briser
26:38cette chaîne du logement en France
26:39qui est vertueuse
26:41et on a l'impression
26:42effectivement
26:43c'est un petit peu le cas
26:44en ce moment
26:44en tout cas
26:45voilà ce que vous pouvez retrouver
26:47dans les propositions
26:48du pacte locatif citoyen
26:49l'Institut Janus
26:51donc c'est autant de contributeurs
26:53vous en faites partie
26:53Hervé Remignac
26:54mais également
26:55André Périsselle
26:56François Morin
26:56des gens qu'on connait bien
26:58qui sont
26:59voilà c'est un think tank
27:00du coup
27:00c'est ça
27:01qui a publié ce petit ouvrage
27:03qu'on peut retrouver
27:04bien sûr sur internet
27:05pacte locatif citoyen
27:06pour bâtir enfin
27:07le statut du père privé
27:08on verra si ça a des suites
27:10merci Hervé Remignac
27:11je rappelle que vous êtes
27:11directeur général
27:12de IMO de France
27:13Ile de France
27:13et à très bientôt
27:14sur Smart IMO
27:15merci
27:15au revoir