Pas de transition énergétique sans humains pour la mettre en œuvre. Avec plus de 41 000 salariés dans ses effectifs, Enedis continue de recruter : 3800 postes sont à pourvoir en 2025. Son DRH Nicolas Marchand nous explique la stratégie de recrutement et de fidélisation du groupe dans Le Grand Entretien.
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00:00Générique
00:00Le cercle RH est un grand entretien avec le DRH d'Enedis.
00:16Alors vous la connaissez cette marque, c'est une filiale à 100% d'EDF.
00:20Enedis, c'est quand votre compteur, vos difficultés, le câblage, l'électricité, l'électrification.
00:25C'est des personnes que vous voyez dans nos rues avec la marque Enedis.
00:30Nicolas Marchand, merci d'être avec nous.
00:32Merci de m'accueillir.
00:33Ravi.
00:33DRH d'Enedis, alors je le disais, c'est une filiale à 100% d'EDF.
00:38Là, vous lancez un énorme plan.
00:40Alors il y a deux ans, vous étiez venu annoncer un plan de recrutement colossal.
00:45Là, vous relancez un plan de recrutement.
00:47Le chiffre, c'est 3380 postes à pourvoir chez Enedis en 2025.
00:53D'abord, une question un peu simple.
00:55Qu'est-ce qui fait que vous ayez autant besoin de collaborateurs et de collaboratrices ?
00:59Alors en fait, on est dans une phase, aujourd'hui, la France est dans une phase où on est finalement en train de faire la deuxième électrification de la France, finalement.
01:06Pourquoi ? Parce qu'on a aujourd'hui beaucoup de producteurs de photovoltaïques, d'éoliens, de ce qu'on appelle les ENR,
01:12que ce soit le particulier sur sa toiture ou que ce soit l'agriculteur dans son champ.
01:17Et donc pour ça, ça nécessite de raccorder toutes ces installations au réseau.
01:21La deuxième révolution qu'on est en train de vivre, c'est aussi le véhicule électrique.
01:24Et là aussi, ça nécessite de raccorder.
01:26Juste quelques chiffres pour vous donner le niveau de croissance.
01:29On a raccordé en 2024 250 000 installations de production, par exemple.
01:33On en a fait deux fois plus qu'en 2023.
01:35Et c'est huit fois plus qu'il y a cinq ans.
01:37Donc toutes ces installations raccordées vont venir apporter de l'énergie, du courant au réseau.
01:42Alors exactement.
01:43Ça va venir injecter de l'électricité dans le réseau.
01:47Concrètement, par rapport à ce métier, parce qu'il y a plein de métiers chez Enedis.
01:51Tout à fait.
01:52Une centaine.
01:53Ce dont je parlais, ce sont ces voitures qui vont venir en urgence réparer.
01:56Il y a 100 métiers chez Enedis.
01:58Tout à fait.
01:59Ça va quoi ? De l'électro-technicien à quoi ?
02:02Au commercial qui va aussi faire du commercial chez Enedis ?
02:06Alors nous, on n'a pas de commercial.
02:07C'est-à-dire qu'aujourd'hui, Enedis, c'est un distributeur.
02:09Et sur le marché de l'électricité, ce sont des fournisseurs qui font la commercialisation des électrons.
02:14Nous, on est vraiment au service.
02:16Par contre, ce qu'il y a, on a de la relation client.
02:17Et notamment, on a aujourd'hui ce qu'on appelle des chargés d'affaires ou des chargés de projets.
02:21C'est à eux que je pensais quand je disais commercial.
02:22Voilà, c'est ça.
02:23Alors, ce n'est pas des commerciaux au sens où ils vous aident à construire votre projet.
02:26Mais ils ont une relation commerciale.
02:27Exactement.
02:28En tous les cas, ils ont une relation qu'on appelle plutôt clientèle que commerciale.
02:31Parce que nos tarifs étant réglementés, en fait, il n'y a pas de commercial sur le sujet.
02:34Les fameux tarifs réglementés.
02:36Voilà.
02:37Concrètement, vous cherchez quoi aujourd'hui ?
02:39Vous cherchez des gens qui soient des opérationnels sur le terrain ?
02:41Parce que quand on voit la pénurie de main-d'oeuvre des métiers techniques,
02:44Exactement.
02:45J'imagine que vous devez avoir des difficultés.
02:46Oui, c'est tout à fait vrai.
02:48C'est pour ça d'ailleurs qu'on a créé ce qu'on appelle les écoles des réseaux, du réseau électrique.
02:52On a fait ça avec la filière des réseaux électriques.
02:55C'est-à-dire avec un peu plus de 1 600 entreprises qui nous permettent justement d'accroître le nombre de personnes.
03:00Notre objectif, c'est quoi ?
03:02Si vous l'avez dit, c'est de finalement attirer les jeunes vers ces métiers-là.
03:06Les jeunes, les femmes aussi, parce qu'on a aussi un vrai sujet de féminisation de nos équipes.
03:10Et en attirant, c'est de dire finalement, venez faire un bac Promelec par exemple.
03:14Et vous verrez, à la sortie, vous êtes sûr de trouver du travail.
03:17Puisque dans les 1 600 entreprises, aujourd'hui, d'ici 2030,
03:19une étude qu'on a menée dans le cadre de France 2030, montre que 43 000 emplois sont possibles d'ici 2030.
03:25Et donc, si vous allez dans ces filières-là, notre objectif, c'est de réenchanter ces métiers-là
03:28pour dire, venez là-dedans, vous êtes sûr de trouver du travail, que ce soit sur un bac ou des BTS électrothèques.
03:33Pour qu'on soit précis, vous n'êtes pas une entreprise publique.
03:37On est une entreprise publique, mais à contrat de droit privé.
03:42Tout à fait.
03:42Parfois, il y a beaucoup de confusion.
03:43Non, on n'est pas fonctionnaire.
03:45C'est ça votre question.
03:46C'était ma question et merci d'y répondre.
03:48J'ai fait un titre un peu humoristique, mais je pense que je ne suis pas le premier à l'avoir fait.
03:51Le courant passe chez Enedis avec les salariés.
03:55Vous avez été l'entreprise la mieux notée par ses salariés dans le secteur de l'énergie.
04:00Tout à fait.
04:00Ça veut dire que le DRH qui est devant moi a relevé les manches pour que les conditions de travail,
04:06le bien-être et le plaisir d'aller au travail soient favorisés.
04:10Comment vous vous y êtes pris ?
04:11En fait, c'est un travail d'équipe.
04:13C'est les managers sur le terrain qui font ça au quotidien.
04:15Vous impulsez quand même.
04:16Ce qui est sûr, c'est qu'on impulse.
04:18Qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?
04:19Si on veut recruter des jeunes, aujourd'hui, il faut les attirer.
04:22On les attire de plusieurs façons en fonction de leurs besoins ou leurs envies.
04:26Leurs envies, c'est quoi ?
04:27La première chose, c'est la rémunération.
04:28Quand vous interrogez les jeunes aujourd'hui, la première chose qu'ils intéressent, c'est leur rémunération.
04:33La deuxième chose, c'est de travailler près de chez eux.
04:35Et ça, pour le coup, Enedis, nous, on a 700 sites en France.
04:38On est présents sur toute la France continentale.
04:40Vous n'êtes pas délocalisable, c'est l'avantage.
04:41En plus, on n'est pas délocalisable.
04:42Vous avez raison, c'est un autre avantage.
04:43Il faut le dire.
04:44Exactement, c'est un autre avantage assez fort.
04:46Et puis enfin, ils veulent pouvoir évoluer ensuite.
04:50Et ça, pour le coup, nous, on forme nos salariés et il y a un véritable ascenseur social.
04:54Et donc, à ce titre-là, les salariés, on arrive à attirer les salariés sur ces thèmes-là.
04:57Et d'ailleurs, l'année dernière, on a recruté pas loin de presque 3600 personnes sur ces critères-là.
05:02Et donc, ça nous permet de le faire, tout à fait.
05:04Donc, ça veut dire que ces personnes que vous recrutez, elles sont recrutaient sur des bassins d'emploi.
05:08C'est territorialisé, on est d'accord.
05:10Exactement.
05:10Donc, je vais aller à Toulouse, je vais aller à Tours, je vais aller à Perpignan.
05:14Et de toute façon, il y aura un site Enedis qui pourra me recevoir, ou en tout cas, peut-être me proposer un emploi.
05:19Alors, bien sûr, il y a de la dynamique différente en fonction du territoire.
05:21Le photovoltaïque ne s'installe pas totalement de façon équilatérale sur le territoire.
05:27Donc, on a des régions qui sont plus fortes que d'autres.
05:29Mais en effet, on recrute sur l'ensemble du territoire.
05:31Et ça, c'est vrai que pour nous, c'est une vraie plus-value.
05:33Et c'est aussi pour ça qu'on accompagne la filière, parce qu'on accompagne la filière dedans,
05:36parce que nos partenaires, nos prestataires ont aussi besoin de recruter.
05:39Donc, on voit bien qu'on a besoin d'avoir de plus en plus de personnes qui travaillent sur ce domaine-là.
05:43Et vous me posez la question de comment on rend aussi la vie sympathique.
05:46C'est qu'on a aussi des accords du temps de travail qui nous permettent justement de faire de la souplesse horaire,
05:51du télétravail pour les métiers qui permettent de le faire, puisqu'on a un certain nombre de métiers, c'est possible.
05:55Mais aussi ce qu'on appelle de la prise de travail à domicile,
05:57qui permet par exemple à un technicien de travailler, de partir de chez lui le matin,
06:02d'aller sur son chantier de façon à ce qu'il n'ait pas à repasser au bureau.
06:04Donc, on a un certain nombre d'accords qui nous ont permis d'avoir cette souplesse-là.
06:08Oui, tout à fait.
06:08– Deux sujets qui vous tiennent très à cœur, vous le DRH, Nicolas Marchand, les alternants,
06:14parce que certains s'inquiètent vu la situation économique du pays en se disant
06:18est-ce que c'est maintenu ou pas maintenu, ce débat est posé à chaque budget.
06:21Et puis les femmes, commençons par les alternants.
06:25Il y a une vraie dynamique, en 2025 vous souhaitez accueillir 1380 alternants.
06:30– Tout à fait.
06:30– C'est un sacré travail parce qu'il faut qu'ils soient encadrés, accompagnés, et il faut les faire grandir.
06:35– Alors, deux choses à ça, on est une entreprise à mission quand même, malgré tout.
06:39Vous l'avez dit, on n'est pas une entreprise publique.
06:41En tous les cas, on est une entreprise à mission.
06:43Et à ce titre-là, on veut intégrer les gens.
06:45Et c'est une façon pour nous aussi de l'alternance, d'attirer des jeunes sur nos métiers.
06:49Et ensuite, on pense qu'en faisant ça, on pense qu'en attirant,
06:53alors on a 2500 alternants en permanence, on en renouvelle à peu près la moitié tous les ans,
06:58d'où les 1387 années.
07:00– Donc ça veut dire qu'il y a 1300 qui restent après leur formation.
07:03– Voilà, et ensuite, on en recrute, notre objectif, c'est d'en recruter 30% dans la métier technique.
07:08– C'est là où ça pêche.
07:10– Voilà, parce que les alternants, oui, mais il faut savoir que les alternants aujourd'hui,
07:12par exemple, quand vous prenez un alternant en bac pro, par exemple,
07:151 sur 2 continue ses études.
07:17Donc de toute façon, vous ne pouvez pas en capter plus de 50%.
07:19Et donc, notre objectif, c'est d'être le plus près possible des 50%.
07:22Et en plus, là-dessus, on travaille avec l'éducation nationale pour ça aussi,
07:26puisque c'est pour ça qu'on a aussi fait dans les écoles des réseaux,
07:28au-delà du bac pro-mélexe qu'on appelle une coloration,
07:30on a aussi fait, à côté de ça, ce qu'on appelle des mentions complémentaires,
07:33qui sont des bacs plus 1, qui permettent à un certain nombre de jeunes
07:36de continuer leurs études une petite année, sans aller au BTS,
07:39où peut-être le taux d'échec est un peu plus fort.
07:41– Vous les formez, avec les diplômes dont vous parliez,
07:44vous les accompagnez, ces alternants, qui d'ailleurs, certains ne restent pas
07:47et vont continuer leur petite vie ailleurs.
07:49– Oui, c'est notre rôle aussi, exactement.
07:51– D'ailleurs, bien content d'être passé chez vous pour avoir appris.
07:54– Oui, je voulais quand même qu'on fasse un petit focus,
07:56parce que c'est très très lié à la manière dont une entreprise se présente à l'extérieur.
08:01La team France électrique d'Enedis,
08:04alors vous dites que c'est brancher la France à la transition écologique,
08:06on l'a évoqué, mais c'est aussi de mettre en valeur des visages.
08:10– Oui.
08:11– Je pense que c'était une décision qui a été prise stratégiquement par le COMEX,
08:15– Tout à fait.
08:15– Et par la direction.
08:16– Pourquoi vouloir mettre en valeur ces visages ?
08:18– Parce que finalement, ceux qui en parlent le mieux,
08:20c'est ceux qui font aujourd'hui.
08:21Et on le voit bien, et vous parliez tout à l'heure des femmes,
08:24donc c'est vrai que je n'ai pas évoqué ce point-là.
08:26– Oui.
08:26– Mais justement, en faisant parler les femmes sur les métiers techniques,
08:29ça leur permet de montrer, de montrer finalement à la jeune fille
08:32qui aujourd'hui hésite à aller en bac pro,
08:34parce qu'en bac pro m'élec, elle va se retrouver avec des garçons.
08:38Et à 15 ans ou 16 ans, vous savez comme moi que ça peut être compliqué.
08:41Donc là, de voir qu'il y a des femmes qui s'épanouissent dans leur job,
08:44et bien ça montre ça.
08:45De la même façon, finalement, un technicien qui explique ce qu'il fait dans son métier
08:48et qui montre finalement le plaisir qu'il a à le faire au quotidien,
08:52c'est aussi une façon de le valoriser.
08:53Et pour nous, on a trouvé que c'était vraiment le meilleur moyen.
08:55Et en plus, au-delà du fait que la rémunération est correcte,
08:58que vous avez un équilibre vie pro-perso qui est bon et que vous êtes formé,
09:02en plus, vous avez un métier qui finalement a une vraie mission,
09:05un vrai rôle public en fait.
09:06– Je m'autorise à le redire, ce ne sont pas des métiers qui sont délocalisables.
09:10C'est-à-dire que dans 5 ans, on ne va pas dire Enedis en Chine ou en Inde.
09:14On aura toujours besoin d'équipes Enedis.
09:17– Exactement.
09:17– Parce qu'il y a aussi de la réparation, il faut le préciser quand même.
09:20– Il y a de la réparation.
09:20– Il n'y a pas que du câblage.
09:21– Oui, et puis en plus, il n'y a pas que du câblage.
09:23Et en plus, on a de plus en plus un métier qui est technologiquement évolué.
09:27Pour la troisième fois, on est champion du monde des smart grids.
09:30Et donc, c'est quelque chose d'important parce que là aussi,
09:33ça donne à la fois de la variété dans le job.
09:36– Et un prestige aussi.
09:36– Voilà, une forme de prestige puisque quelque part,
09:38vous avez des métiers qui vont être évolutifs.
09:42Et je pense qu'aujourd'hui, les jeunes, ils veulent ça.
09:43Quand ils vous disent « je veux un parcours pro »,
09:45c'est ce qu'ils vous disent dans les études.
09:47En fait, ce qu'ils veulent derrière, c'est dire « moi, demain, je veux pouvoir évoluer ».
09:50Alors, à l'origine, peut-être en dehors de l'entreprise,
09:52c'est-à-dire qu'on avait un modèle avant qui était l'emploi pour 40 ans.
09:56Donc ça, les jeunes ne sont plus très attirés par ça.
09:58Bon, même si on a un taux d'émission qui est très faible,
09:59donc ça montre que finalement, quand on y est bien, on y reste.
10:03Mais pour autant, ce qui est sûr, c'est qu'il faut qu'on attire les jeunes
10:05en montrant qu'ils peuvent évoluer.
10:06Et ça, c'est vraiment important.
10:07Et je pense que la technologie nous aide aussi à ça.
10:09– Je ne l'ai pas dit, quand même, c'est assez vertigineux.
10:12En 2025, vous avez franchi la barre des 41 000 collaborateurs.
10:16– Tout à fait.
10:17– Sur tout le territoire, qui vont venir s'additionner.
10:21Alors, il y aura des départs, mais aux 3 380 que vous embauchez.
10:24– C'est ça, en gros, on va très certainement augmenter les effectifs
10:27d'à peu près un petit millier, comme on l'a fait l'année précédente, en fait.
10:29– Donc ça veut dire, aujourd'hui, au moment où on se parle,
10:32vous avez vos équipes RRH disséminées partout en France
10:35qui vous disent, là, il me manque 50 hommes, là, il me manque 100 hommes et femmes,
10:40là, il me manque 50 unités.
10:41C'est ça, le sujet que vous avez aujourd'hui à gérer ?
10:43– Exactement, c'est-à-dire que chaque année, au fil de l'eau,
10:46en fait, on regarde les compétences qu'on a,
10:47les compétences dont on a besoin, les départs qu'on a,
10:49puisqu'on a quand même quelques départs en retraite,
10:51la pyramide des âge-fouilles, qu'on a des départs en retraite,
10:53et ensuite, à partir de là, et on regarde les évolutions technologiques
10:56qui nous arrivent et on ajuste les compétences
10:58avec les effectifs que l'on fait croître ou pas, selon les endroits,
11:02en fonction du développement, finalement, du réseau
11:04et de la capacité à se développer.
11:06– Un mot avant de nous quitter, la culture d'entreprise,
11:08parce que j'ai connu EDF à l'époque où c'était encore une entreprise publique,
11:12et puis tout ça a été atomisé, vous êtes une filiale à 100% d'EDF,
11:16est-ce qu'il y a encore la culture de marque, la culture d'entreprise,
11:19dans les entreprises énergétiques ?
11:21On appelait ça avant les électriciens gaziers,
11:24et vous avez probablement connu cette culture.
11:26Est-ce qu'il y a encore cette culture très forte ?
11:27– Oui, très sincèrement, il y a cette culture,
11:29on le voit à chaque fois qu'il y a une crise.
11:31Aujourd'hui, quand on cherche des volontaires, on n'a aucun problème.
11:33C'est-à-dire que les gens sont conscients,
11:34et en plus, ils ont cette culture du service public,
11:37c'est-à-dire que globalement, il y a quelque chose qui va pas…
11:38– Service rendu au public.
11:39– Voilà, rendu au public, exactement, aux clients,
11:41et donc c'est vraiment ça.
11:43Et donc oui, cette culture existe toujours tout à fait.
11:44– Non, mais il faut le redire,
11:45parce qu'il y a à la fois ce plaisir de travailler dans une entreprise
11:48qui est bien notée,
11:49mais quand les poteaux tombent et qu'il y a une tempête,
11:51c'est vous, hein ?
11:52– C'est ça, exactement.
11:53– L'hélicoptère qui ressort dans les lignes, c'est vous, hein ?
11:55– Il y a quand même un peu moins de 10 jours dans les Alpes,
11:57ben oui, c'était nous,
11:58on va rétablir après des campagnes de la neige en très grande quantité.
12:02– Donc il y a quand même aussi, il faut le dire,
12:04pour certains profils un peu aventuriers,
12:07l'idée qu'on est au taquet pour faire des réparations,
12:09qu'il faut aller vite, qu'il faut être opérationnel.
12:12– Ah, de toute façon, c'est un métier très opérationnel,
12:14servir le client 24 heures sur 24, 7 jours sur 7,
12:16parce que c'est ça aussi que ça veut dire.
12:17– Oui, enfin l'Espagne, vous avez vu hier,
12:18la coupure de courant absolument incroyable.
12:20– Voilà.
12:21– Ça, vous avez regardé ça avec des grands yeux,
12:22vous vous êtes dit, ben ça n'arrivera jamais chez nous ?
12:24– Ah ben, à tous les cas, on l'espère.
12:25Mais oui, on pense que ça n'arrivera pas, oui.
12:27– Ben, c'est effrayant, hein ?
12:28Plus de 6 millions de personnes dont le courant a été coupé.
12:32Donc cette campagne, allez sur le site Enedis.
12:35– Enedis.fr, tout à fait, il y a tout là,
12:37et on publie tous nos postes,
12:38c'est-à-dire que ce soit de l'alternance, du stage ou des emplois,
12:41vous les trouvez sur Enedis.fr,
12:42vous choisissez la localisation, le métier que vous voulez faire,
12:45le diplôme que vous voulez faire ou l'alternance,
12:46et là, vous retrouvez la totalité de nos emplois.
12:49– On envoie son CV ?
12:50– Donc vous avez appris une plateforme,
12:51vous envoyez votre CV, votre lettre de motivation,
12:54et puis ensuite, c'est traité,
12:55et j'espère que vous nous rejoindrez.
12:57– Ensuite, on croise les doigts quand on envoie son candidature
13:00et on se dit, espérons que Nicolas Marchand soit derrière l'ordinateur,
13:03enfin, lui et ses équipes.
13:04– C'est les équipes, parce que moi, très honnêtement…
13:05– Oui, vous recevez combien de CV par an ?
13:07– Alors, l'an dernier, on a reçu à peu près 40 CV par offre.
13:11Voilà, donc un peu plus de 200 000 CV.
13:13– 40 CV par offre ?
13:14– Oui, par offre.
13:15– Donc c'est sélectif ?
13:16– Oui.
13:16– Donc vous avez du choix ?
13:17– Oui, tout à fait.
13:18– Merci Nicolas Marchand de nous avoir rendu visite.
13:20Allez sur le site, soignez votre CV, vous l'aurez compris,
13:23parce qu'il y a quand même une petite sélection,
13:25quand même, pour entrer chez Enedis.
13:26Il faut montrer patte blanche, ou fil rouge, vert, marron,
13:29c'est les trois couleurs électriques.
13:31Merci Nicolas Marchand, DRH, d'Enedis,
13:3341 000 collaborateurs sous votre responsabilité,
13:36parce que c'est de ça dont il est question.
13:38En tant qu'ERH, évidemment.
13:39Merci de nous avoir rendu visite.
13:40On tourne une page et on s'intéresse,
13:42avec Fenêtre sur l'emploi, à quelque chose de très original.
13:45Vous allez le découvrir à travers une experte,
13:48une consultante de SIA Partner.