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Pour répondre à une demande croissante tout en s’adaptant au défi de la transition énergétique, le groupe Enedis prévoit de recruter près de 3000 collaborateurs dans les prochains mois. Et lance en parallèle « Les Ecoles des réseaux pour la transition énergétique », afin de former les futurs professionnels du secteur. Plongée dans la politique RH d’Enedis avec Nicolas Marchand, directeur des ressources humaines et membre du Comex.

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00:00 [Musique]
00:12 Le cercle RH est un grand entretien aujourd'hui avec le DRH d'Enedis.
00:16 Alors, qui ne connaît pas la marque Enedis ? Si vous la connaissez, d'abord,
00:19 marque patrimoniale c'était EDF, aujourd'hui Enedis, et puis ce sont ces hommes
00:24 qui sont la plupart du temps dans des voitures ciblées, en uniforme,
00:28 et qui parfois viennent réparer le compteur, ou l'installer d'ailleurs,
00:31 et on en parle avec son DRH, Nicolas Marchand.
00:34 Bonjour Nicolas.
00:35 Bonjour.
00:36 Ravi de vous accueillir. Alors, directeur des ressources humaines,
00:37 transformation et santé sécurité.
00:39 Tout à fait.
00:40 Vous avez vraiment un spectre très très large, membre du COMEX d'Enedis.
00:44 On va parler recrutement, mais d'abord un petit mot sur l'entreprise quand même,
00:47 parce que là, je lisais dans les informations qu'on allait peut-être pouvoir
00:52 caper notre consommation, et ça, les hommes d'Enedis passeront en première ligne.
00:57 Est-ce que vous pensez qu'elle est limitée sur la base du volontariat, je précise,
01:00 ceux qui voudront avoir que 3 kWh ?
01:03 Ce n'est pas tout à fait comme ça que ça se passera.
01:05 Ce n'est pas un bouton qu'on tourne.
01:06 Non, ce n'est pas un bouton qu'on tourne, et ce n'est pas Enedis qui manœuvrera,
01:10 puisque ça sera sur la demande du système électrique, on manœuvra.
01:15 Et je pense qu'on y reviendra, c'est aussi ce qui montre l'avantage et la technologie
01:19 finalement d'Enedis. Enfin, Enedis est une entreprise, certes, de réseau,
01:22 comme vous l'avez dit, ce sont les câbles que chacun voit chez soi,
01:26 mais c'est aussi beaucoup de technologies, et notamment les compteurs communicants,
01:30 et finalement un réseau qui permet... Linky. Linky, exactement.
01:33 Et puis c'est un réseau qui permet justement de s'adapter au contexte énergétique du pays,
01:37 et je pense que c'est là-dessus qu'on reviendra, notamment.
01:40 Et avant de nous tourner vers votre plan de recrutement, qui est assez colossal,
01:43 2 900 collaborateurs en recrutement, plus 5 000 dans les 3 années à venir,
01:46 c'est aussi ces hommes et ces femmes, plutôt des hommes,
01:49 qui lorsqu'il y a une tempête, sont sur le terrain, ils sont là, en première ligne.
01:54 C'est exactement ça. Aujourd'hui, j'allais dire, tout à l'heure vous disiez,
01:57 tout le monde connaît Enedis, c'est vrai qu'aujourd'hui on couvre 95% du territoire français,
02:00 métropolitain français, donc oui, en effet, vous avez de grandes chances
02:04 d'être client d'Enedis, et c'est nous qui livrons l'énergie chez vous,
02:08 l'énergie électrique, et c'est vrai qu'on a nos salariés,
02:11 ils travaillent 24h/24, 365 jours/365, et donc oui, ils sont présents,
02:16 et ils viennent vous dépanner lorsque c'est nécessaire.
02:19 Mais on a aussi ce côté, finalement, technologie, et notamment dans la transition énergétique
02:25 qu'on est en train de vivre, Enedis est vraiment au cœur de ce point-là.
02:28 On va en parler, 39 000 salariés, 10 000 femmes, et un plan de recrutement pour dire,
02:35 d'ailleurs, vous venez à la télé pour nous le dire, venez, venez chez Enedis.
02:39 Est-ce qu'il y a un problème, j'ai la réponse, sur les métiers manuels,
02:44 parce que globalement, on demande à être sur le terrain, avoir des chaussures à bout renforcé,
02:48 et être un technicien, c'est ça le sujet.
02:51 C'est ça, le sujet est exactement là, c'est qu'en fait, aujourd'hui,
02:53 on a une transition écologique qui est devant nous,
02:56 et donc avec une demande très forte de salariés de ce domaine-là.
03:00 Et ce dont on se rend compte aujourd'hui, c'est que finalement,
03:02 les métiers dits industriels, ont été un peu délaissés,
03:05 par nous, en tant que parents, parfois, et finalement, on doit revenir sur ces sujets-là.
03:11 Et c'est vrai qu'aujourd'hui, les bras qui manquent sont les bras
03:15 qu'il faut arriver à impulser dans l'éducation nationale.
03:18 - 2 900 jeunes, ça c'est le programme actuel, plus 5 000, on en parlera sur les 3 années à venir.
03:24 Quel moyen vous vous donnez pour réussir à les recruter ?
03:28 Il y a de la marque employeur, vous avez dit que c'est une belle entreprise,
03:30 comment on fait pour attirer des garçons, mais je sais aussi des filles ?
03:34 - Exactement, donc c'est vrai qu'on a la chance d'avoir une très belle marque employeur,
03:37 comme vous le dites, aujourd'hui, on a une entreprise qui est au service de nos clients,
03:41 qui est vraiment au cœur de la transition écologique,
03:44 donc qui a du sens, et ça, à ce titre-là, on le voit bien dans toutes les études aujourd'hui qui sont menées,
03:48 les jeunes cherchent du sens dans le métier qu'ils font, donc nous, on est complètement au cœur de ça.
03:52 Et puis, on a un réseau qui progresse tous les jours, qui devient de plus en plus technologique.
03:58 On a été, pour la deuxième année consécutive, nommé comme étant le réseau intelligent le meilleur au monde,
04:05 avec une note de 98,2 %, donc c'est vraiment un réseau international qui a donné cette note,
04:12 ce n'est pas Enedis qui s'est autoproclamé.
04:14 - C'est indépendant.
04:15 - Donc voilà, ça fait partie vraiment des points qui nous permettent de dire,
04:18 oui, venez chez nous, on a une entreprise qui permet à la fois d'être technique,
04:23 à la fois d'avoir finalement de la technologie, mais aussi de contribuer et d'avoir du sens.
04:28 Et le troisième point que je rajouterais, plus concret, c'est en plus,
04:32 on est capable de vous offrir des carrières, en fait, chez Enedis.
04:35 - Par l'agilité de cette entreprise, et puis ce qu'elle représente aussi aux yeux des Français,
04:40 statut privé, juste un détail, parce qu'on se souvient d'EDF, entreprise publique, EDF, GDF,
04:45 parce que c'est toute une histoire de la dérégulation du système énergétique français.
04:50 Quel statut ils ont, les futurs salariés ou salariés d'Enedis ?
04:54 - Juste une petite précision, si je peux me permettre, EDF, aujourd'hui, reste une entreprise.
04:58 C'est une entreprise qui aujourd'hui fournit les électrons et produit les électrons.
05:01 - Absolument, il reste EDF.
05:02 - Et nous, on transporte sur la partie réseau de distribution.
05:05 - On a coupé en morceaux.
05:06 - Voilà, on a coupé en morceaux.
05:07 Donc on est une entreprise complètement indépendante, même si notre actionnaire reste EDF.
05:11 Et donc on est une entreprise avec un statut, d'ailleurs on est passé entreprise à mission, très récemment.
05:16 On est la première entreprise du secteur énergétique à faire ça.
05:18 Donc on reste une entreprise avec un actionnaire, avec un conseil de surveillance.
05:22 - Et contrat de droit privé.
05:23 - Et contrat de droit privé, tout à fait.
05:25 On n'est pas des fonctionnaires, si c'est ça votre question.
05:27 On ne recrute pas des fonctionnaires.
05:28 - Non, mais c'est ce que je voulais vous entendre dire.
05:29 - Voilà, tout à fait.
05:30 - Vous n'êtes plus une entreprise composée de fonctionnaires.
05:31 - Non, tout à fait, il y a bien longtemps.
05:32 - Vous avez muté.
05:33 - Oui.
05:34 - Un mot quand même sur l'enjeu des salaires.
05:37 Les jeunes qui ne viennent pas chez vous ou qui ont envie de venir, il y a aussi le débat.
05:41 Évidemment, il y a le bien-être au travail, le télétravail chez Enedis, c'est impossible.
05:45 Quand on est de maintenance ou quand on est de permanence le week-end, il n'y a pas de télétravail.
05:50 - Alors en fait, chez Enedis, on a du télétravail puisqu'on a des métiers qui en effet...
05:54 - Dans les bureaux.
05:55 - Vous avez raison, on a en effet des métiers qui ne permettent pas de faire du télétravail.
05:58 Pour autant, même dans les métiers techniques, vous avez des phases de préparation, vous avez des phases qui ne sont pas des phases de terrain.
06:03 Et sur lesquelles il y a du télétravail.
06:05 Donc aujourd'hui, on a 80% de nos salariés qui sont éligibles au télétravail qui ont fait le choix de faire du télétravail jusqu'à 10 jours par mois.
06:11 Et puis, on a finalement sur les 39 000 salariés dont vous parliez tout à l'heure, on a un peu plus de 20 000 conventions signées de télétravail aujourd'hui.
06:18 - L'objet de la formation et de l'engagement, parce que le sujet que vous soulevez, c'est le débat de la place de notre jeunesse dans l'industrie en général.
06:25 - Tout à fait.
06:26 - Et là en particulier dans les métiers électriques, mais il y a aussi des métiers technologiques autour du développement durable.
06:31 Ouverture de ces classes réseau électrique.
06:34 Alors c'est Carole Grandjean, la ministre déléguée en charge de l'enseignement et de la formation, qui a porté aussi avec vous ce projet.
06:41 Ça veut dire que le gouvernement est engagé vraiment sur ce projet ?
06:46 - Oui, c'est-à-dire que vraiment, on est parti d'un constat en fait avec la filière.
06:49 Parce que c'est la filière électrique, quand vous parlez du réseau, on construit ça avec à la fois des constructeurs et à la fois des prestataires qui nous aident à raccorder les clients.
06:57 Mais on a fait le constat finalement que quand on cherchait sur le marché de l'emploi aujourd'hui, on n'avait pas assez de personnes.
07:03 Donc on a pris le problème un peu à l'envers et on s'est dit, finalement, qu'est-ce qui fait que les jeunes ne viennent pas dans ces métiers-là ?
07:09 Et donc on est allé voir l'Education nationale.
07:11 Et l'Education nationale nous a accueillis, j'allais dire, très favorablement.
07:15 - Bras ouverts.
07:16 - Bras ouverts en tous les cas, pour redonner du sens à ces métiers-là.
07:18 Et donc c'est vraiment ça qu'on cherche à faire au travers de l'école des réseaux.
07:21 Donc pour être très concret, ça veut dire quoi ?
07:23 Ça veut dire qu'on va aller dans les bacs professionnels, notamment les bacs, ce qu'on appelle Promélec, donc c'est électricité et objets connectés.
07:30 Et donc là, on va aller apporter 30% de contenu pédagogique qui seront vraiment ciblés sur nos métiers.
07:37 Les entreprises qui nous accompagnent sur cette démarche-là vont proposer 18 semaines de stage.
07:42 - Donc vous y insérez dans le programme des éléments qui vont vous permettre de dire, quand il sortira, il sera déjà formé en partie.
07:49 - Exactement, tout à fait. C'est exactement ça.
07:50 L'objectif, c'est ça. Et du coup, de rendre très concrets ces études-là, de façon à ce que l'on ne perde pas les jeunes en cours de route.
07:56 Parce qu'il y a aussi ce risque-là de temps en temps, c'est que les jeunes rentrent dans ces parcours-là.
07:59 Il faut les valoriser. A la sortie, en plus, ils ont des emplois qui sont valorisants et qui sont bien payés.
08:04 Donc du coup, c'est vraiment redonnons du sens à ça.
08:07 Et là, l'Education nationale nous a vraiment aidés à écouter.
08:09 Et donc on a 46 classes qui ont démarré cette année.
08:12 Et puis ensuite, on va s'attaquer entre guillemets au BTS, puisque là aussi, on a aussi besoin de Bac +2.
08:18 Et donc on est en train de faire ça sur toute la chaîne.
08:20 - 18 semaines de stage dans les entreprises.
08:22 Donc c'est aussi ça l'idée, c'est de commencer très rapidement à les intégrer dans l'entreprise et dans la culture de l'entreprise,
08:28 pour qu'ils comprennent comment ça fonctionne.
08:30 Et derrière, c'est quoi ? C'est proposition d'embauche en CDI ? C'est d'avoir un CDD ? Comment ça fonctionne ?
08:35 - Très clairement, aujourd'hui, quelqu'un qui rentre en Bac Promélec à cette rentrée-là, en Bac Pro, bien sûr.
08:42 Donc s'il est en première, pendant deux ans, il va faire ses études.
08:46 Il va faire les 18 semaines de stage dans une des entreprises de la filière, et on espère avec Enedis.
08:52 Et à l'issue, s'il obtient son diplôme, il a quasiment toutes les chances d'être embauché,
08:57 que ce soit chez Enedis ou chez une des entreprises de la filière, en fait.
09:01 - Mais Nicolas Marchand, je mets les guillemets, mais vous tirez un peu la bourre entre les entreprises d'électricité.
09:06 - Non, justement.
09:07 - Chaque jeune va dire, je vais aller au ClusoFranc.
09:09 Je vais plutôt vers les produits connectés d'une grande marque de l'immobilier.
09:13 Je ne sais pas, non ? Comment ça se passe ?
09:15 - Non, justement, c'est bien l'intérêt de l'École des réseaux, c'est qu'on a fait ça avec les grandes entreprises
09:19 et les associations professionnelles du secteur.
09:21 C'est justement pour éviter ce point-là, parce qu'en fait, c'était un peu ce qu'on constatait.
09:24 - Du dumping, quoi.
09:25 - Voilà. Quand on allait sur le marché, finalement, chacun faisait sa proposition.
09:29 Et en fait, on s'est rendu compte que ça ne servait à rien de travailler comme ça.
09:32 Il fallait vraiment travailler en collectif.
09:34 Et donc, c'est vraiment ça, l'École des réseaux.
09:36 - Et puis, redonner le sens. Vous parliez tout à l'heure de l'industrie, des métiers industriels.
09:39 Et d'ailleurs, j'en profite. Il y a le forum For Industries, là, qui va démarrer le 13 novembre et jusqu'au 1er décembre.
09:45 Et j'invite, s'il y a des professeurs qui nous écoutent ou même s'il y a des parents qui nous écoutent,
09:49 de pousser, en fait, leurs enfants à faire inscrire leur classe pour que, justement, il y ait un vrai sujet
09:55 et qu'ils voient concrètement ce que c'est.
09:58 Il y a des forums. Et ça va permettre concrètement, dans une espèce de métavers, en fait,
10:02 de voir concrètement de quoi on parle quand on parle de métier.
10:05 Et on verra que ce sont des métiers qui sont vraiment technologiques,
10:08 qui vont plus que, finalement, des métiers manuels. Et donc, l'industrie a vraiment de l'avenir.
10:12 Et puis, en plus, très honnêtement, c'est l'intégration des énergies renouvelables.
10:16 Donc, ça veut dire que c'est l'électrification.
10:18 On dit souvent chez nous qu'on est en train de construire. C'est les bâtisseurs et les bâtisseuses,
10:23 parce que je pense qu'on y viendra aussi, les bâtisseuses, finalement, du nouveau réseau électrique
10:27 qui intégrera l'électrification des usages.
10:30 Aujourd'hui, l'électricité dans les usages énergétiques, c'est 25% à peu près de la consommation énergétique.
10:34 En France, en 2050, c'est 55%.
10:36 Donc, on voit le défi qui arrive et qu'il faut rejoindre nous pour justement refaire ça.
10:41 Et quand je dis rejoindre nous, c'est la filière.
10:43 C'est Enedis, bien sûr, mais la filière, en général, ce sont des métiers d'avenir.
10:47 – Mellec, qui est le nom de votre filière, on est bien d'accord.
10:50 Ce sont les métiers d'électricité et ces environnements connectés.
10:53 – Connectés, tout à fait.
10:54 – C'est la filière dans laquelle tout le monde est engagé.
10:56 Et dont Enedis, 5 000 collaborateurs après ces 2 900.
10:59 Donc, c'est un programme extrêmement ambitieux.
11:02 Vous l'avez dit à plusieurs reprises sur ce plateau avant de nous quitter,
11:05 pour donner envie à ces jeunes qui, souvent, cherchent du sens, vous dites,
11:09 "Mais nous aussi, on contribue à la transition écologique, et pour ne pas dire énergétique."
11:16 Comment vous y contribuez ?
11:18 – Alors, aujourd'hui, quand on installe de l'éolien ou du solaire,
11:22 typiquement, 90% de ces installations se font sur le réseau d'Enedis.
11:27 – Donc, le réseau…
11:29 – Exactement, le réseau…
11:32 C'est pour ça qu'on disait, c'est les objets connectés.
11:35 Aujourd'hui, le réseau électrique est bourré d'objets connectés.
11:40 Et on a aussi de l'intelligence artificielle qui nous aide à conduire ce réseau.
11:44 Donc, c'est vraiment ce point-là.
11:45 C'est ça qui permettra de vraiment intégrer correctement.
11:48 Parce qu'on le voit bien, intégrer des énergies renouvelables sur un réseau,
11:52 ça veut dire que parfois, vous produisez à des moments où il n'y a pas de consommation.
11:56 Et donc, tout le travail d'Enedis, ça va être aussi de réguler tout ça,
11:59 de s'assurer qu'à tout moment, on a sur notre réseau de distribution,
12:02 des équilibres qui font que vous, en tant que consommateur,
12:05 quand vous allez allumer votre lumière, vous aurez la bonne intensité de lumière.
12:09 Et puis, à l'inverse, le producteur, quand il va vouloir injecter,
12:12 il sait qu'il pourra injecter…
12:13 – Le smart green, c'est-à-dire qu'on équilibre les énergies.
12:16 Quand un immeuble est fermé, on rebascule…
12:19 Vous nous dites quand même, sur ce plateau, pour que les choses soient bien claires,
12:22 Enedis, ce n'est pas uniquement des messieurs qui, pendant la tempête,
12:25 prennent des poteaux ou prennent des grues pour les relever.
12:27 Vous nous dites, derrière tous ces métiers, il y a de la tech, il y a de l'informatique.
12:31 Et c'est ça le sujet.
12:32 – C'est ça.
12:33 – Ce n'est pas uniquement de relever des poteaux en bois en pleine campagne.
12:36 – Et il n'y a pas que des messieurs.
12:37 Je pense que c'est important de le dire.
12:39 – Avant de nous quitter, les femmes, parce que ça c'est compliqué aussi
12:41 dans certains métiers de l'industrie, de dire à ces jeunes filles en bas de pro,
12:45 venez nous rejoindre.
12:46 Il y a de la place pour elles ?
12:47 – Bien sûr qu'il y a de la place, parce qu'aujourd'hui,
12:49 on a 25% de femmes dans nos effectifs.
12:52 On en avait à peine 15% il y a 5 ans.
12:55 Donc ça veut dire que concrètement, ça progresse.
12:57 Et là aussi, il faut qu'on donne envie, finalement.
12:59 C'est ça, c'est donner envie aux jeunes filles.
13:01 C'est finalement, nous en tant que parents, donner envie à nos filles
13:03 d'aller faire des métiers techniques.
13:05 Parce que ce sont des métiers dans lesquels il y a un de l'avenir
13:08 et puis il y a au-delà de la technologie, il y a une carrière à faire.
13:11 Je le dis souvent chez nous, on a un agent d'exécution sur trois
13:17 qui arrive en maîtrise et on a un cadre sur deux
13:21 qui ne l'était pas quand il est rentré dans l'entreprise.
13:23 Donc on a une vraie progression.
13:25 On est capable d'offrir des parcours, et que ce soit aux femmes, aux hommes
13:29 et plus largement à la diversité, puisqu'on a aussi une vraie politique d'insertion.
13:32 – Entreprise en tout cas, qui malgré sa transformation juridique,
13:36 a une culture d'entreprise.
13:38 Il y a une culture d'entreprise chez Enedis.
13:40 – Il y a une vraie culture d'entreprise et qu'en plus, on renforce depuis juin
13:43 en étant entreprise à mission.
13:45 Et vraiment, on a pour objectif de mission d'agir avec respect.
13:49 Et respect à la fois en santé-sécurité, mais aussi un respect des diversités.
13:52 – Vous êtes évidemment en charge de la santé-sécurité, on l'aura compris.
13:55 Et vous êtes le DRH d'Enedis.
13:57 J'allais dire une bêtise, 29 000, 34 000, combien de salariés ?
14:01 – 39 000 salariés.
14:02 – 39 000 collaborateurs, partout en France, avec un plan de recrutement ambitieux
14:06 de 7 900 au total sur l'ensemble des recrutements.
14:10 Merci de nous avoir rendu visite.
14:12 – Merci beaucoup à vous.
14:13 – C'était un plaisir de partager ce moment avec vous Nicolas Marchand, DRH d'Enedis.
14:16 On va changer de sujet, encore que il s'agit de s'engager.
14:20 Et on accueille l'auteur d'un livre, il est boxeur, mais il est aussi coach
14:25 et entrepreneur et je l'accueille évidemment juste après le jingle
14:29 "Ces fenêtres sur l'emploi".

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