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  • 06/05/2025
Avec Christian Estrosi, maire de Nice et vice-président d'Horizons

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-05-06##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
00:07Christian Estrosi, maire de Nice est avec nous, vice-président d'Horizon, le parti d'Edouard Philippe.
00:12Bonjour Christian Estrosi, merci d'être avec nous.
00:14Alors, je vais commencer par un thème et un sujet qui vous tirent à cœur, l'insécurité, la lutte contre l'insécurité.
00:23Pourquoi ? Parce que, je vais reprendre ce qu'a dit Gérald Darmanin,
00:27« Il n'y a plus de lieu sûr en France ». Vous êtes d'accord avec lui ? Il n'y a plus de lieu sûr en France ?
00:34Je suis sûr qu'il n'y a plus de lieu sûr. Alors, il y a des lieux qui sont plus sûrs que d'autres.
00:39Oui.
00:40Et on le voit bien sur la cartographie de la délinquance.
00:44Oui.
00:44Et ce sont ceux qui sont les mieux équipés, soit par les volontés politiques des élus locaux soutenus par l'État.
00:53Bon, qu'est-ce que vous voulez ? Je suis en train de livrer un hôtel de police mutualisé,
00:59police nationale, police municipale, gendarmerie, avec un centre d'hypervision urbain
01:04où vous aurez toutes les intelligences artificielles,
01:07530 policiers municipaux en plus des 1000 policiers nationaux,
01:13armés jusqu'aux dents, et près de 1200 caméras de vidéosurveillance.
01:20Alors, justement...
01:21C'est plus simple que quand vous êtes un maire dans une ruralité qui... Voilà.
01:26Alors, justement, vous êtes à la pointe.
01:29Que peut-on faire de plus ?
01:31Les caméras de vidéosurveillance, vous les avez, vous les avez installées.
01:34Vous demandez, au niveau national, que tous les policiers municipaux soient armés.
01:41Ils ne le sont pas dans toutes les communes.
01:42C'est une telle évidence.
01:43On en fait des cibles à partir du moment où on leur fait porter un uniforme sans être armés.
01:48Oui.
01:49Et la reconnaissance faciale ?
01:51Où est-ce que vous en êtes de cette fameuse reconnaissance faciale ?
01:55Eh bien, naturellement, la CNIL, cette institution poussiéreuse qui remonte à 78...
02:01Il faut la supprimer.
02:02Ou la supprimer, ou en tout cas, corriger tous ses défauts.
02:07Oui.
02:08Aujourd'hui, sur votre téléphone, Jean-Jacques Bourdin,
02:11vous êtes regardé en reconnaissance faciale tous les jours,
02:15ou par Xi Jinping, ou par Trump.
02:18Ça, c'est vrai.
02:19C'est une réalité.
02:20Et en France, on s'interdit de surveiller ceux qui sont fichés S,
02:24ceux qui sont des délinquants sexuels, sur les mineurs notamment,
02:30et ceux qui sont dans le narcotrafic les plus dangereux.
02:34C'est quand même dingue.
02:36Alors, naturellement, on détourne un peu les choses, je l'avoue.
02:40On bâtit des algorithmes où notre intelligence artificielle arrive à détecter,
02:47par les gestes, par la texture des tissus, etc.,
02:50comment taguer des gens qui sont en train de commettre un délit,
02:55peuvent être identifiés et retrouvés là où ils se trouvent.
02:59Et je sais que ça contrarie la CNIL, qui cherche par tous les moyens à essayer de nous détourner.
03:04Mais ce qu'a utilisé Gérald Darmanin pour les JO n'était que la reprise de notre expérience en matière d'algorithmes.
03:12– Et les drones ? Les drones pour lutter contre la délinquance au quotidien,
03:19pour lutter contre les trafics de drogue, pour lutter contre les rodéos urbains.
03:24– Alors ça, les drones, c'est une farce épouvantable du Conseil constitutionnel.
03:31– Pourquoi ? Parce que le gouvernement, sous Gérald Darmanin, lorsqu'il était ministre à l'Intérieur,
03:38a voté une loi permettant l'usage par les polices municipales et nationales des drones.
03:46Nous avons aussitôt formé et fait qualifier des policiers municipaux
03:50et acheté des drones hyper performants.
03:54Nous avons, puisque je préside un réseau qui s'appelle Pacte sûr au plan européen
04:01avec des polices municipales européennes,
04:04pris exemple sur la police de Madrid qui est la plus expérimentée dans l'usage des drones.
04:10Et nous en sommes co-formés avec eux.
04:13Et puis tout d'un coup, 15 jours après, le Conseil constitutionnel a dit
04:18« Oui, la police nationale peut utiliser, pas la police municipale. »
04:22Ce qui fait que je prête mes drones à la police nationale.
04:25Alors je sais qu'aujourd'hui, Bruno Retailleau est en train de revoir tout cela.
04:29– Ça va être en vue ?
04:29– Et naturellement, le drone est un outil extrêmement efficace.
04:33– Est-ce que les policiers municipaux pourront utiliser des drones ?
04:36– Dans ce que prévoit Bruno Retailleau, ils pourront le faire.
04:41– Ils pourront le faire, ça c'est une...
04:42– Et nous sommes prêts puisque nous avons les qualifications et les formations.
04:45– Alors pour terminer avec la lutte contre l'insécurité,
04:49à Nice, il y a aussi des agents de sécurité privés,
04:52dans plusieurs quartiers que vous avez embauchés.
04:55Et puis, je voudrais parler des expulsions de familles,
04:58de leurs logements sociaux.
05:00C'est possible ?
05:02– C'est possible puisque...
05:04– Et vous le faites ?
05:04– Alors non seulement nous le faisons avec naturellement à chaque fois
05:09une validation du parquet du procureur de la République
05:13que je veux remercier dans le partenariat que nous avons,
05:16puisqu'il nous a accordé un GLTD,
05:18un groupement local de traitement de la délinquance,
05:20notamment sur le narcotrafic,
05:22ce qui est un label qui nous donne un pouvoir d'intervention
05:25à ses côtés et sous son autorité important.
05:29Et nous en sommes déjà à 200 expulsions.
05:33Vous êtes récidiviste dans une famille
05:36qui est logée dans un logement social.
05:39À la première infraction, la famille peut ne pas être au courant.
05:43À la deuxième, lorsqu'il y a récidive,
05:45elle est forcément au courant et on expulse la famille.
05:48Et mercredi prochain, je vais signer,
05:51jusqu'à présent, c'était avec le bailleur social de la ville de Nice,
05:55avec tous les bailleurs sociaux qui sont à Nice,
05:58avec le préfet, avec le procureur de la République,
06:02une convention qui nous permettra de le faire
06:04chez tous les bailleurs sociaux.
06:05Et la suppression des allocations ?
06:07Eh bien, nous sommes sur la finalisation d'une convention
06:10entre la Caisse d'Allocations Familiales des Alpes-Maritimes,
06:14le procureur et la ville de Nice
06:16pour pouvoir supprimer les allocations
06:19à ceux qui manquent à tous ses devoirs
06:22en matière de trafic, de deal, de violence,
06:26d'insécurité en général,
06:27et qui sème le Bronx de partout.
06:29– Volonté de Bruno Retailleau,
06:31durcir les conditions de naturalisation.
06:34Est-ce que vous êtes en accord avec ce qu'il a annoncé hier ?
06:38Un test, par exemple, sur l'histoire de France,
06:40obligatoire, pour devenir français ?
06:42Un contrat de travail obligatoire ?
06:44Vous êtes en accord ?
06:46– Non seulement sur tous les points que vous rappelez,
06:49je suis en accord,
06:50et il y en a un que vous n'avez pas spécifié,
06:52qui est celui que quelqu'un qui rentre en situation irrégulière
06:56dans notre pays ne peut pas demander ensuite
07:00à pouvoir bénéficier d'une régularisation.
07:04Donc je suis naturellement en total accord,
07:07et naturellement qu'on ne puisse pas bénéficier
07:10des allocations que payent les Français
07:13au moment où on a besoin de faire des économies,
07:16lorsque nous ne sommes pas en règle,
07:18et qu'on n'a pas obtenu ces accords
07:22et cette régularisation,
07:26après avoir rempli toutes les conditions
07:29que vous venez d'évoquer et de lister.
07:31– Alors à propos de Bruno Retailleau,
07:33vous êtes Vauquiez ou Retailleau ?
07:34– Je ne suis pas républicain.
07:36– Vous n'êtes plus républicain, je le sais, je le sais.
07:38– Alors, je le suis quand même dans mon cœur,
07:41parce que c'est toute ma...
07:43– Et aujourd'hui, dans ma majorité municipale,
07:47j'ai de nombreux républicains,
07:48je les ai laissés libres l'un et l'autre,
07:51de faire leur choix, de choisir.
07:55– Mais vous ?
07:56– Mais ce qui me rassure, Jean-Jacques Bourdin,
07:59c'est qu'alors qu'on a cherché à tuer les républicains,
08:02et je ne rentrerai pas dans les détails
08:05de ce que vous savez de plus cabreux de cette histoire,
08:08on pensait qu'ils étaient à plat.
08:11De voir qu'il y a de nouveau un débat
08:13entre deux personnalités importantes des républicains,
08:16qu'ils sont debout,
08:17qu'il y a des adhésions,
08:19qu'ils se redressent,
08:20tout ça est bon pour le grand arc républicain
08:22qu'on a besoin de reconstituer
08:25pour qu'il y ait demain de nouveau
08:27une majorité absolue en France.
08:29– Vous êtes voquille au Retailleau, plutôt ?
08:31– Je redis une chose,
08:33c'est que je ne fais pas d'ingérence
08:34dans une formation qui n'est pas la mienne aujourd'hui,
08:39mais que je me réjouis de voir
08:40les républicains se redresser,
08:43je soutiens les républicains,
08:45mes adjoints viennent d'ouvrir une permanence
08:47dans ma ville où je vois les adhésions
08:49qui se font grâce à cette élection interne,
08:53ça veut dire que les électeurs républicains
08:56dont on pouvait penser qu'ils étaient partis
08:58pour beaucoup ailleurs,
08:59sont restés dans cet arc républicain,
09:01je m'en réjouis et je les soutiens.
09:04– Vous, vous allez publier un livre le 5 juin ?
09:07– Je publie un livre le 5 juin.
09:09– Quel sera le thème principal ?
09:11– Qui s'appelle « Ma ligne bleue ».
09:13– « Ma ligne bleue ».
09:14– Et à partir du bleu,
09:15ça permet de parler de beaucoup de choses,
09:18ça permet d'abord d'écologie de droite,
09:22au moment où j'accueille le plus grand sommet de la planète
09:26sur les glaciers, les océans et les mers,
09:29le troisième après New York en 2017
09:31et Lisbonne en 2022,
09:33il sera au bord de la Méditerranée à Nice,
09:35le premier où je présiderai une coalition
09:39de tous les maires de la planète
09:41qui représente un trait de côte,
09:43c'est-à-dire un milliard d'habitants
09:45qui peuvent être touchés par la montée des eaux
09:47à cause du réchauffement climatique,
09:49mais on y aborde aussi des sujets très régaliens
09:52comme notre souveraineté industrielle,
09:55militaire, où nous avons besoin de nous ressaisir
09:59et notamment sur la surveillance des océans,
10:01des mers, mais aussi entre eux.
10:04Est-ce que Donald Trump est invité et viendra-t-il ?
10:07Donald Trump est invité,
10:09mais Donald Trump s'est retiré des accords de Paris
10:11et on a plutôt le sentiment
10:16qu'il ne répondra pas forcément.
10:18Mais les Américains seront là.
10:21Il ne faut pas penser qu'un régime
10:23incarne des populations.
10:25Et lorsque je vois que mes amis,
10:27Karen Bass, maire de Los Angeles,
10:29le maire de New York,
10:30le maire de Miami avec lequel nous sommes jumelés,
10:35ou encore la mairesse de la Nouvelle-Orléans
10:38qui sera ma vice-présidente de la coalition des maires,
10:41seront là parmi d'autres.
10:44Les Américains seront bien présents grâce au maire.
10:47Bien, l'arc républicain dans deux ans,
10:49élection présidentielle,
10:50qui doit conduire cet arc républicain ?
10:52Édouard Philippe, c'est clair pour vous ?
10:54Je suis engagé aux côtés d'Édouard Philippe très clairement.
10:58Nous avons notre prochain congrès à Marseille le 17 mai
11:02sur le thème régalien
11:05où je vais réaffirmer ses positions très fermes
11:08au plan notamment de la sécurité
11:10et de l'autorité
11:12qui doit aujourd'hui être un marqueur fort.
11:16Et naturellement,
11:20nous aurons le moment venu,
11:23et je ferai partie de ceux
11:24qui veilleront à ce qu'il n'y ait pas
11:27dans le camp républicain,
11:30que ce soit chez les uns ou chez les autres,
11:32des risques de division.
11:34On devra se ranger derrière le mieux placé
11:36pour tout faire, pour l'emporter.
11:38Et le mieux placé pour vous, c'est Édouard Philippe ?
11:40C'est clair.
11:42Alors, je ne vais pas reprendre tous les sondages.
11:44Je ne vais pas reprendre tous les sondages, mais vous y faites référence.
11:47Bon, pour l'instant, t'as l'est le cas.
11:49Voilà, mais Édouard Philippe lui-même
11:52est un rassembleur
11:54et je sais qu'il ne jouera jamais la politique du coup.
11:56Alors, comment faire pour rassembler toutes les ambitions ?
11:59Parce qu'elles sont nombreuses, les ambitions.
12:02Vous le savez bien, dans l'arc républicain,
12:04Gabriel Attal, Bruno Retailleau,
12:06Laurent Wauquiez et d'autres encore.
12:09Il est normal qu'à deux ans d'une élection présidentielle,
12:13chacun ait envie d'aborder ses petites différences
12:18sur les remarques et si on les regarde de près,
12:20elles sont souvent à la marge.
12:24J'ai l'impression que de plus en plus,
12:26notamment sur le plan de l'autorité,
12:29chacun rapproche ses positions les uns des autres.
12:31C'est le plus important, ce sera l'autorité qui fera la différence ?
12:34Non, non, non, non, parce qu'un des sujets...
12:37L'autorité, c'est souvent...
12:39Je vous écoutais tout à l'heure,
12:40vous parliez sur les chroniques
12:43qui étaient alimentées autour de vous d'immédiaté.
12:46Sur l'autorité, on a souvent ces commentaires,
12:51notamment sur les chaînes Tout Info,
12:53où on dit, vous avez vu, cette nuit s'est passé ça,
12:56alors ce matin, on réagit comme ça.
12:59Non, les choses doivent se regarder,
13:01c'est pour ça que le sujet de la transition écologique,
13:05alors que nous ne pouvons pas ajouter une crise économique
13:08à une crise économique, une crise écologique,
13:11alors que nous savons que nous allons vers des temps de tempête,
13:14que nous allons vers des temps d'inondation,
13:17de désastres sur la planète,
13:19qui sont incroyables.
13:21Aujourd'hui, regardez la souveraineté industrielle,
13:25notre capacité d'innovation qui s'est affaiblie
13:29et où, au plan européen, nous devons nous ressaisir
13:31pour ne pas être pris en étau entre la Chine et les Etats-Unis.
13:35Regardez ce qui s'est passé il y a 30 ans,
13:38on était des leaders sur l'énergie nucléaire,
13:44nous ne le sommes plus,
13:45nous étions des leaders sur les panneaux solaires,
13:48on n'en fabrique plus un seul en France,
13:50les Chinois les vendaient à moitié prix et à perte,
13:54et on réussit à prendre tout le marché aujourd'hui.
13:57Sur le véhicule électrique,
13:59on s'est enfermé dans une stratégie,
14:02on a dit à 2035,
14:03on ne doit plus rouler qu'en électrique.
14:05Naturellement, je suis favorable en matière de lutte
14:08contre les pollutions au véhicule électrique.
14:09Il faut revenir d'ailleurs sur cet impératif.
14:11Mais aujourd'hui, il ne faut pas s'enfermer
14:13sur une seule technologie.
14:15Quand on sait qu'on est aujourd'hui presque en mesure
14:18de faire 100 km avec un litre et demi
14:21d'essence de synthèse et de nouvelles solutions hybrides,
14:27il faut avoir plusieurs solutions sous la main
14:29pour pouvoir être performant sur le marché,
14:33là où les Chinois viennent aujourd'hui vendre,
14:37presque à prix cassé, des véhicules électriques
14:40pour casser l'industrie automobile européenne et française,
14:44notamment avec Renault et Stellantis,
14:46que nous devons défendre.
14:47Moi qui ai été ministre de l'industrie,
14:49je me suis battu pendant la crise subprime
14:52en 2008, 2009, 2010, pour les sauver.
14:56Et ce n'est pas pour les voir s'effondrer aujourd'hui.
14:59Alors Edor Philippe, je le précise,
15:01une petite parenthèse sera mon invité le 20 mai prochain.
15:04Ici même à votre place, Christian Estrosi.
15:06Et après votre congrès, c'est important
15:08que vous le receviez à ce moment-là.
15:09– Oui, le budget, un référendum sur les dépenses publiques
15:13et la dette à proposer, François Bayreau,
15:15bonne idée ou mauvaise idée, ou idée farfelue,
15:18saugrenue, enfin je ne sais pas quel qualificatif employer ?
15:21– D'abord, le gaulliste que je suis ne peut pas être contre le référendum.
15:26Mais moi je vous répondrai,
15:30je veux connaître la nature du référendum.
15:33Moi, si c'est un référendum où on me propose
15:37de supprimer les allocations pour les étrangers
15:40en situation irrégulière, je dis oui à ce référendum.
15:44– Vous êtes favorable à la suppression des allocations
15:46pour les étrangers en situation irrégulière.
15:49– Si c'est un référendum pour la baisse des impôts productifs,
15:52j'y suis favorable.
15:54Si c'est un référendum pour nous proposer
15:57de supprimer 103 agences, 434 opérateurs,
16:03317 organismes consultatifs de l'État
16:06qui nous rajoutent des normes et des normes et des normes
16:08qui coûtent 100 milliards d'euros aujourd'hui à la France,
16:11je suis favorable à un référendum tel que celui-là.
16:13– Mais dites-moi, vous nous annoncez plein de mesures,
16:15ce sont les mesures Edouard Philippe ça ?
16:17Qui seront défendues ?
16:19– Je suis aussi un homme libre,
16:21qui a le droit de défendre.
16:23– C'était l'ébauche d'un programme présidentiel ?
16:26– En tout cas, nous sommes à horizon plus que favorable
16:31à ce que des normes qui coûtent extrêmement cher
16:35aux contribuables français, à l'État,
16:40et aussi à notre capacité à produire et innover,
16:43à bâtir moins un référendum pour dire
16:46demain, alors qu'on a bâti aux trois quarts un autoroute,
16:50on l'arrête alors qu'on est sur le point de l'achever.
16:55Quel gaspillage que les normes qui nous conduisent à ça
16:59et qui conduisent un tribunal administratif à arrêter le chantier.
17:03Je dis oui à un référendum qui casse ce genre de comportement
17:07que les Français ne peuvent pas comprendre.
17:09– Vous aviez proposé ici même,
17:11on parle beaucoup de cette contribution modeste
17:14pour financer les services publics de la Commune.
17:17Vous aviez proposé cette idée ici ?
17:19– Oui, absolument.
17:20– Vous la retenez toujours ? Vous la défendez toujours ?
17:23– Je la retiens toujours plus que jamais.
17:27Aujourd'hui qu'on nous donne les moyens de nos propres ressources
17:31pour pouvoir financer et aussi faire des économies de fonctionnement.
17:37Tenez, je vous prends un exemple.
17:38En 2024, l'inflation sur la fonction publique en général
17:44et surtout sur la fonction publique territoriale
17:47sera montée de 2%.
17:49J'ai réussi, grâce aux 51 communes
17:53avec lesquelles nous avons mutualisé les deux tiers des services
17:58dans la métropole de Nice-Côte d'Azur,
18:00à ce qu'elles ne dépassent pas 1,6%.
18:04Ce qui a permis de monter notre capacité d'autofinancement brut
18:10et donc notre capacité d'investissement.
18:13Il vaut mieux investir dans le service public
18:16et dans ce qui rapporte de la tractivité à nos territoires
18:21et qui crée des emplois
18:23plutôt que dans les dépenses de fonctionnement
18:25qui au contraire alourdissent les charges de la collectivité
18:29et nous empêchent d'investir.
18:30– Donc, contribution modeste payée par les habitants d'une commune, oui.
18:35De votre commune à Nice, par exemple, oui, pourquoi pas ?
18:37– Non mais…
18:38– Qui remplacerait la taxe d'habitation !
18:40– Non mais la taxe d'habitation, aujourd'hui, elle est supprimée.
18:43– Oui, oui, je sais, c'est pour ça.
18:44– Et j'y étais favorable.
18:45– Mais je sais !
18:46– Est-ce qu'il est normal
18:48qu'il n'y ait qu'une partie de la population
18:51qui paye un impôt local,
18:53à savoir celui qui est propriétaire
18:55et qui paye donc une taxe foncière ?
18:57– Une taxe foncière, oui.
18:58– Il est normal que même un foyer le plus modeste,
19:02même si la contribution ne devait être que de 1 euro
19:05à partir du moment où on profite de tous les services publics,
19:10des avantages.
19:11Vous vous rendez compte qu'en matière de cantine scolaire,
19:15je sers 28 000 repas par jour
19:18qui coûtent dans leur production
19:20à peu près 7,80 euros à la collectivité
19:24et pour les foyers les plus modestes,
19:26nous les facturons 0,80 euros.
19:29Bon, c'est normal que quelque part,
19:34chacun paye et apporte sa contribution
19:38à ce qui permet à une collectivité d'avancer.
19:42– Bien, vous soutenez Israël clairement.
19:47Est-ce que vous soutenez la nouvelle volonté
19:49de Benjamin Netanyahou de conquérir Gaza ?
19:52Vous avez vu cela ?
19:54– J'ai vu, nous sommes partis à la conquête de Gaza.
19:59– Bon, nous sommes aujourd'hui dans une situation
20:01où vous vous rendez compte
20:03que le Hamas n'a toujours pas restitué
20:06à toutes les familles israéliennes,
20:10morts ou vivants,
20:12tous les membres de leur famille
20:14qui ont été enlevés lors du pogrom
20:16du 7 octobre 2023.
20:19Bien, aujourd'hui, nous voyons sans fin
20:25le Hamas, quand ce n'est pas le Hamas,
20:30c'est le Hezbollah,
20:31les menaces de l'Iran
20:32qui continuent de fluctuer
20:35pour continuer à abattre Israël.
20:38Qu'Israël, aujourd'hui,
20:40veuille neutraliser une fois pour toutes
20:43les menaces terroristes
20:46parce que je vous rappelle
20:47que les terroristes qui frappent Israël
20:49sont les terroristes qui frappent en France,
20:51qui frappent en Europe,
20:52qui frappent dans le monde.
20:54– Mais chasser la population palestinienne de Gaza ?
20:57– L'État islamique ne s'est pas chassé
20:59la population palestinienne.
21:01D'ailleurs, j'ai vu des soulèvements
21:03de palestiniens contre le Hamas lui-même
21:06sur la bande de Gaza.
21:08Et naturellement, une femme, un enfant,
21:11une famille palestinienne
21:13qui est victime du Hamas elle-même
21:16sur la bande de Gaza,
21:17parce qu'au fond,
21:20ceux qui font souffrir leur population à Gaza,
21:22ce sont les terroristes du Hamas eux-mêmes.
21:24Donc, quelque part, naturellement,
21:28que sur la scène internationale,
21:30nous essayons de trouver un accord
21:34qui nous permet de neutraliser
21:36une fois pour toutes ce terrorisme
21:38qui est un terrorisme aussi contre nous.
21:41Quand Israël se bat contre le Hamas,
21:44en même temps, le Hamas,
21:46ce sont des alliés de Daesh,
21:48de l'État islamique
21:49et de tous ceux qui viennent commettre
21:51des attentats terroristes chez nous.
21:52c'est nous protéger nous-mêmes.
21:55Il faut qu'on en ait conscience,
21:57sans compter ceux qui, dans notre pays,
21:59devraient être exclus
22:01de toute activité publique ou politique,
22:06notamment à LFI,
22:08ou dans leur comportement...
22:09Il faut dissoudre à LFI ?
22:10Vous demandez la dissolution ?
22:12Quand vous avez une rima à Sannes
22:14qui, du matin au soir,
22:17a des propos antisionnistes, antisémites,
22:20et que nous voyons ressurgir
22:23cet antisémitisme dans notre pays
22:26qui, quelque part, a quelque chose d'effrayant
22:28et que je combats de toutes mes forces,
22:30on se dit que tout ça est lié
22:32et que tirer sur Israël aujourd'hui,
22:36plutôt que de trouver un accord international
22:39pour neutraliser et éliminer,
22:42une fois pour toutes le ramasse
22:45et le terrorisme sur la bande de Gaza
22:47ou ailleurs,
22:49c'est une exigence pour nous protéger nous aussi.
22:51– Mais Rima Hassan est députée européenne.
22:53Est-ce qu'elle doit rester députée européenne ?
22:56– Je ne sais pas, moi.
22:58– Est-ce que LFI doit être...
23:00Est-ce que vous considérez
23:02qu'LFI est un parti anti-républicain ?
23:05– Jean-Jacques Bourdin,
23:06je vois tous les jours des gens
23:07devant les tribunaux
23:09qui ne sont pas députés européens,
23:11députés français, sénateurs, élus, etc.,
23:14qui n'appartiennent pas à une formation politique
23:16mais qui se livrent à de l'antisémitisme délibéré
23:20et qui sont condamnés devant les tribunaux.
23:24Et parce qu'elle a un statut politique
23:27où on se dit
23:27« Ouh là là, on ne veut pas ouvrir un conflit
23:30où on donne l'impression de vouloir... »
23:33– Destitution.
23:34– Et quelque part,
23:35on doit répondre de ses actes.
23:37– Donc destitution ?
23:38– On doit répondre de ses paroles.
23:40On doit répondre de ses provocations.
23:42– Donc destitution ?
23:43– Mais quand on parle d'antisémitisme,
23:46de cette résurgence,
23:48d'une affaire Dreyfus,
23:51ou du plus grand génocide
23:54que nous ayons connu au cours du XXe siècle
23:57et dont on pensait que plus jamais
24:00nous ne reviendrions sur ces sujets
24:02que nous étions dans une société
24:04ou que l'on soit de gauche ou de droite,
24:07c'était exclu de toute pensée
24:09et de tout acte.
24:10– Donc destitution ?
24:12– Pardon, c'est un délit
24:15que commet...
24:16– Donc destitution ?
24:17– Oui, oui.
24:18Oui, destitution.
24:20En tout cas,
24:21traduction devant des tribunaux
24:23pour rendre compte
24:24de cette incitation
24:26à l'antisémitisme
24:28avec toutes les conséquences que ça a.
24:30On l'a vu régulièrement
24:31ces dernières semaines
24:32sur un certain nombre
24:33de nos concitoyens.
24:35– Merci Christian Estrosi
24:36d'être venu nous voir ce matin
24:37sur l'antenne de Sud Radio.
24:39Il est 8h58
24:39et vous suivrez,
24:40parce que vous avez été reçu
24:42plusieurs fois par le pape François,
24:43vous suivrez avec attention,
24:44j'imagine, le conclave.
24:45– Naturellement.
24:46– Bien, merci beaucoup.
24:48– Merci.
24:48– Il est 8h59.
24:49– Merci.
24:50– Merci.
24:51– Merci.

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