Avec Christian Estrosi, maire de Nice et vice-président d'Horizons
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##L_INVITE_POLITIQUE-2024-11-06##
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NewsTranscription
00:00— SUDRADIO, l'invité politique Jean-Jacques Bourdin.
00:07— Il y a deux invités, évidemment, pour parler de la victoire de Donald Trump, 47e président des États-Unis.
00:12Nous avons Randy Yallows, qui est franco-américain, avocat et président des Républicains en Europe, c'est ça ?
00:18— Dans le monde. — Dans le monde !
00:20— On va à l'étranger, à l'étranger. — À l'étranger, voilà. Président des Républicains à l'étranger.
00:24Et puis Christopher Weisberg, qui est avec nous, franco-américain aussi, plutôt démocrate, ancien député des Français de l'étranger,
00:33ancien président du groupe d'amitié France-États-Unis. Bonjour. Merci d'être avec nous.
00:37Bien. Nous allons revenir sur la victoire de Donald Trump. Mais Donald Trump s'est exprimé il y a quelques instants.
00:43Alexandre Priam, est-ce que vous pouvez nous faire un résumé de ce qu'a dit le nouveau président des États-Unis ?
00:50— C'est le plus grand coup politique de tous les temps. C'est avec cette phrase que Donald Trump a attaqué son discours.
00:55Il a poursuivi en disant « Nous allons aider notre pays à guérir. Nous allons réparer nos frontières. Nous allons tout réparer.
01:01Nous avons marqué l'histoire pour une raison, pour montrer à ceux qui disaient que c'était impossible que nous pouvions le faire ».
01:08Et il a aussi tenu à remercier les Américains qui, dit-il, m'ont fait 45e président des États-Unis et 47e aussi.
01:16« Je vais me battre pour vos familles », a-t-il dit, « pour votre futur. Chaque jour, je vais me battre.
01:21Je ne me reposerai seulement que lorsque j'aurai tout accompli. Nous allons rendre aux États-Unis leur âge d'or ».
01:27Il a appuyé l'importance du vote populaire qu'il a remporté, qu'il va remporter, et puis aussi cette phrase par laquelle il vient de poursuivre.
01:34« Nous avons repris le contrôle du Sénat. C'est grâce à vous. J'espère que dans le futur, quand vous serez là, vous vous en souviendrez ».
01:40— Bien, voilà. Résumé, les propos de Donald Trump, qui est toujours sur scène, mais là, avec toutes ses équipes, qui présentent toutes ses équipes.
01:49Dites-moi, Randy Yalos, c'est une victoire inattendue pour certains. Mais pourquoi Donald Trump a-t-il gagné, selon vous ?
01:58— C'est la victoire de la démocratie pour nous. On estime que voilà, c'est le peuple qui s'est exprimé.
02:04Et on a gagné dans le Sénat, la chambre des représentants et maintenant la présidence. Les Américains se sont exprimés.
02:11Et on est très fiers d'eux. On représente tous les Américains, je veux le dire tout de suite, et qu'on va réunir les pays.
02:17Il est trop divisé. Excuse-moi, je suis fatigué. Je n'ai pas trop dormi. Mais je suis très content, en tout cas.
02:25— Bien. Vous êtes venu avec tout. — Je suis venu pour un peu fêter ça. Honnêtement, je l'aurais pas fait.
02:30J'ai dit pour un peu marquer le coup. J'ai amené des petits souvenirs de la campagne de M. Trump.
02:35Mais c'est important de les noter que je considère que c'est une victoire pour toute l'Amérique.
02:40Et en tout cas, je considère qu'on est Américains d'abord et avant tout, et qu'on va faire en sorte qu'avec les démocrates,
02:48on va reconstruire le pays, qu'on va travailler ensemble. Je sais que les démocrates sont déçus. Je sais bien.
02:53Mais on est là aussi pour dire ça. Et je souhaite le dire, parce que c'est important.
02:58— Bon. Vous êtes Américains d'abord, mais vous êtes Français aussi, quand même. Je dis ça comme ça, quoi.
03:03— Oui. Mais je suis là pour exprimer ça pour la voie d'action. — Bon, d'accord. Bon, d'accord.
03:06Christopher Weisberg, vous, vous êtes déçu, évidemment. Vous étiez un soutien de Kamala Harris.
03:15Pourquoi est-ce que Donald Trump a-t-il gagné, selon vous ?
03:18— Je pense qu'on est dans un changement en Amérique comparable à ce que Reagan a fait dans les années 80.
03:26C'est-à-dire que c'est une véritable transformation que moi, je qualifie de libertarienne, en fait,
03:31d'une plateforme politique républicaine qui a incontestablement gagné. Vous savez, moi, je suis un grand démocrate.
03:38Pour le coup, contrairement aux Républicains, quand les Républicains gagnent, on l'admet,
03:42parce qu'on est sur une plateforme de respect de la démocratie, ce qui n'a pas toujours été le cas des Républicains.
03:47Mais au-delà de ça, au fond, c'est pas la question. La vraie question, c'est que je pense, comme je vous l'ai dit,
03:51qu'il y a un changement assez incroyable, qu'on avait aperçu en 2016 comme une surprise et qui, aujourd'hui,
03:57en fait, est une confirmation. C'est-à-dire que même les minorités ont voté pour Donald Trump,
04:02alors que pendant longtemps, on pensait qu'elles allaient voter irrémédiablement Républicains.
04:07Donc c'est un changement. C'est un virage qui est plus que conservateur, qui est libertarien,
04:12parce que quand on vous regardait les référendums sur d'autres questions,
04:15notamment sur la question de l'abortion, de l'avortement, il y a eu beaucoup de votes
04:19pour préserver l'avortement dans la Constitution. Beaucoup de votes, par exemple, pour la légalisation du cannabis,
04:24pas en Floride, mais dans pas mal d'autres États. Et on voit bien que c'est une tendance.
04:28C'est-à-dire que c'est le marché, moins d'États, toujours moins d'États. Il y aura de moins en moins d'États.
04:32Il l'a dit, il y aura Elon Musk qui va chapeauter une commission pour supprimer.
04:37Il va y avoir une suppression de ce qu'a été un peu l'État-providence.
04:40Souvent, en France, on disait qu'il n'y avait pas d'État-providence. Aux États-Unis, il y a un État-providence.
04:43Il y a une sécurité sociale et tout ça. Et ces programmes-là risquent d'être très touchés dans les prochains mois.
04:49— Vous êtes d'accord ? — Moi, je considère qu'il va réformer. Il va réduire la bureaucratie.
04:54À Washington, c'est connu. Et il va faire ce travail. Mais Elon Musk aura ses mandats.
04:59C'est ce qu'il a dit. Pour l'efficacité gouvernementale, il va être mandaté pour faire un peu le ménage
05:04au sein de toute l'administration où il y a des gâchis. Et voilà.
05:09Bon, ça, c'est une... Donc on va voir. On va voir ce que peut faire Donald Trump de son pouvoir.
05:14Je précise qu'il a tous les pouvoirs. Il a tous les pouvoirs. Il a le pouvoir de l'élection. Il est président.
05:23Il a le pouvoir populaire, puisque les Américains ont voté majoritairement pour lui. Il a le pouvoir au Sénat.
05:31Il a le pouvoir à la Chambre des représentants. Et il a le pouvoir à la Cour suprême.
05:36— C'est-à-dire qu'il n'a pas de contre-pouvoirs. — Il y a des contre-pouvoirs au niveau des États.
05:42— Quels sont les contre-pouvoirs qui restent ?
05:44— Au niveau des États, il y en a un grand nombre d'États démocrates encore qui restent après ces élections.
05:52Mais en tout cas, je pense qu'il y aura, comme en 1980, un changement politique qui est déjà été... On l'a senti.
06:01Il faut dire aussi qu'il y a une tendance parmi les démocrates qu'ils ont sous-estimé l'équivalence des socialistes républicains
06:11avec J.F. Kennedy. Et ils ont sous-estimé 88% à 90% des démocrates qui ont soutenu Robert F. Kennedy Jr. ont voté pour Donald Trump
06:23pour cette fois-ci. Donc il y a vraiment une tendance même parmi les démocrates qui ont voté pour les républicains aujourd'hui.
06:30Donc vraiment, c'est un grand changement au niveau de la démographie, au niveau de la partie. Ils ne sont pas vus parmi les démocrates.
06:39Et ça va être un changement. Je pense qu'il y aura vraiment... Je crois qu'il y a des promesses.
06:47Et si ça ne convient pas, en tout cas, il y aura des élections dans 2 ans. Et si c'est souvent le cas, si c'est pas favorable,
06:54il y aura certainement des changements au niveau de...
06:56— Rééquilibrage. Si Trump ne tient pas ses promesses, il y aura rééquilibrage. C'est la force du système américain-russie.
07:06Ce que nous voulons en France, d'ailleurs, c'est des élections de mi-mandat. C'est dommage, d'ailleurs.
07:11Christopher Weisberg.
07:13— Oui. Bon, évidemment. Déjà, probablement, il y a 2 ans de mandat. C'est assez courant aux États-Unis que le président,
07:19dans un nouveau mandat... Alors ce qui est très original, c'est que là, c'est son deuxième mandat. Mais il a été entrecoupé d'un mandat
07:24des démocrates au milieu quand Obama a pris le pouvoir en 2008. Il a eu 2 ans où il avait aussi les deux chambres avec lui.
07:32Mais comme l'a dit mon partenaire républicain aujourd'hui, il y a quand même des contre-pouvoirs.
07:40Par exemple, en Caroline du Nord, il y a un gouverneur... C'était déjà un gouverneur démocrate qui partait à la retraite.
07:47Et son successeur sera aussi démocrate. Donc il y aura quand même une forme de contre-pouvoir.
07:53Et après, c'est évidemment à Trump de voir comment il va gouverner. Vous savez, Joe Biden, il avait décidé de gouverner
08:00en faisant des deals avec les Républicains à la Chambre. Il n'avait pas vraiment le choix. Et il l'a fait.
08:07Ça n'a pas l'air d'être le cas. Moi, je viens de redécouter son discours. C'est assez particulier comme discours,
08:13parce qu'au fond, il dit « make America great again » maintenant et partout. Il n'a pas eu un discours qu'on entend
08:20traditionnellement d'un vainqueur qui dit « maintenant ». Comme vous l'avez dit d'ailleurs. Contrairement à ce que vous avez dit,
08:25il n'a pas eu le mot pour le perdant, pour les démocrates. En tout cas, je ne l'ai pas vraiment entendu.
08:30Et je me dis, au fond, c'est ça la grande interrogation des prochains mois. Est-ce qu'il va gouverner de façon autoritaire
08:37en disant « j'ai tous les pouvoirs, c'est ma victoire » sur le parti républicain, parce qu'il a battu le parti républicain,
08:42l'establishment du parti républicain qui était là depuis des années. Il l'a battu. Maintenant, il est au pouvoir.
08:47Est-ce qu'il va essayer de tendre la main ou pas ? Moi, je n'ai pas l'impression que ce soit dans son ADN de tendre la main à l'opposition.
08:55– Pour nous, la question de l'opposition, il y a ceux qui étaient, en conséquence, des loyaux. Il y avait des adversaires,
09:02des loyaux dans les cas de ces dernières 4 ans. Donc c'est sûr que s'ils considèrent qu'ils ont abusé de leur pouvoir,
09:09peut-être, eux, de leur côté, ils vont voir ce qui se passe. Aujourd'hui, on a vraiment des problèmes par rapport à ce qui s'est passé
09:16au niveau de l'administration de Biden. Et aussi, on considère que c'est ce qu'on appelle « l'offert ».
09:22C'est-à-dire que de faire politiser la justice à son encontre et d'utiliser le système de justice à son encontre
09:28pour des fins politiques aujourd'hui. Et ça, c'est des choses que l'on reviendra à ça.
09:34– Moi, il y a une remarque que nous faisions ce matin sur la victoire de Trump. C'est que finalement, la victoire de Trump,
09:41il y a trois raisons principales. Un, le pouvoir d'achat. C'est-à-dire que certains retraités qui ont vu leur portefeuille diminuer.
09:52Deux, les problèmes de migration, la peur devant la migration. Et puis, la désindustrialisation, qu'on le veuille ou non.
10:03Ce sont des problèmes que nous connaissons ici, en Europe, et notamment en France. Et ce sont les mêmes aux États-Unis.
10:09Qu'est-ce que vous en pensez ?
10:10– Moi, je pense, et c'est ce que je dis à tous nos partenaires patriotes à travers l'Europe, et c'est mon travail ici.
10:17Je me rapproche de tous les différents partis. C'est qu'on a des problèmes communs, des bases qui sont les mêmes.
10:23Et c'est pourquoi je considère que ça va être une vague patriote à travers, non seulement les États-Unis,
10:29c'est l'ouverture d'une vague patriote à travers l'Europe.
10:32– Patriote pour faire quoi ? C'est tout le problème.
10:34– Pour faire des réformes dans le même sens que M. Trump a proposé. Réindustrialiser les pays, réduire…
10:40– Les inégalités. Réduire les inégalités. Donner du pouvoir d'achat.
10:45– Exactement.
10:46– Qui est capable aujourd'hui de donner du pouvoir d'achat au peuple ?
10:51– Aujourd'hui, mais il faut avoir une politique forte.
10:54Il faut savoir qu'il faut vouloir ramener les emplois vers l'Europe.
10:59Il faut vouloir aussi rééquilibrer les commerces avec l'Asie, etc.
11:04C'est ce qu'il va faire. Et il va faire ce travail en ce sens.
11:08– Christopher Weisberg, qu'est-ce que vous en pensez ?
11:11– Non, parce qu'au fond, je vous entends.
11:13Vous avez un discours qui est au fond un discours d'extrême-droite.
11:16– Non, je vous excuse.
11:18– Mais c'est un discours d'extrême-droite.
11:20– Non, non, non.
11:21– On peut dire ce qu'on veut.
11:22– Vous pouvez l'étoncer. Non, non, non.
11:24– Laissez-moi parler.
11:26Quand vous dites les patriotes, vous faites référence à quel groupe ?
11:29Les patriotes, c'est qui ? En français ?
11:31– Non, non.
11:32– Essayez de répondre à une question.
11:34C'est qui les patriotes en France ?
11:36– Ça peut être aussi les différentes parties.
11:38Ça peut être les républicains.
11:39Je considère qu'aujourd'hui, par exemple, les républicains,
11:43ils jouent un jeu très à droite aussi aujourd'hui.
11:47– Pas à l'extrême-droite. Très à droite, c'est ça ?
11:49– Non, non, non, mais à droite, au niveau politique, ils se rapprochent.
11:52Vous verrez la position qu'ils prennent déjà par rapport à l'immigration,
11:56ce qu'ils prennent par rapport à ces dernières mesures,
11:58ils prennent comme les républicains.
12:00Donc, qu'est-ce que vous allez dire ?
12:01Que les partis républicains américains sont considérés d'extrême-droite ?
12:04– Mais c'est évident qu'ils sont d'extrême-droite.
12:06– Non, non, non.
12:08– Très vite, très vite.
12:09– Je voudrais juste dire les choses telles qu'elles sont.
12:11Que l'Amérique a voté Donald Trump, c'est une évidence.
12:14Qu'il a fait, que c'est un rat de marée,
12:16que c'est une victoire très claire, c'est évident.
12:18J'ai dit, j'ai qualifié de libertarien,
12:20parce que libertarien, au moins, vous ne pouvez pas dire
12:22que ça fait extrême-droite et ça ne vous plaît pas,
12:24le terme extrême-droite ne vous plaît pas.
12:25Mais vous avez évoqué les trois sujets.
12:27Vous avez été sur la question de l'immigration,
12:30bon, très clairement, le discours de Donald Trump,
12:32c'est de dire, je ne sais plus ce qu'il a dit,
12:34il a utilisé le terme de, on va le déporter,
12:37c'est le terme qu'il a utilisé.
12:38– Mais attendez, on verra dans les faits.
12:40– Non mais d'accord, c'est un discours d'une grande violence
12:44sur l'immigration, c'est un choix.
12:45Et pour le coup, il est partagé par l'extrême-droite française
12:48qui est dans un discours de surenchère sur l'immigration.
12:51Non, mais c'est les faits.
12:53– Non, mais sur le coup de la vie.
12:54– Alors sur le coup de la vie.
12:55Parce que ça, sur le coup de la vie,
12:57c'est un petit peu un enjeu de perception.
12:59Et c'est là où c'est assez particulier,
13:01c'est qu'il y a eu une énorme inflation aux États-Unis,
13:03juste après le Covid.
13:04Énorme.
13:05Qui est beaucoup plus importante que l'inflation qu'on a vécue en France,
13:08avec des prix qui ont augmenté sur l'alimentaire et tout ça.
13:12Il y avait plutôt, ces derniers mois,
13:14un mouvement de désinflation qu'on connaît ici.
13:17L'enjeu, c'est que Donald Trump, il a dit,
13:20vous allez voir avec moi, il répond par des trucs très simples,
13:24sans vraiment savoir comment il va le faire.
13:25Parce que je n'ai jamais entendu, moi,
13:27quelles étaient ses solutions pour savoir comment il allait…
13:29– Je ne suis pas beaucoup intéressé au programme, d'ailleurs,
13:32il n'a pas fait campagne sur l'économie,
13:34alors que les Américains lui donnaient le crédit de l'économie.
13:36Il a fait campagne essentiellement sur l'immigration.
13:39– La politique énergétique est un élément essentiel
13:41qui va faire baisser les prix très rapidement dans les six mois à venir.
13:45Et ça, il a passé un décret, monsieur Biden,
13:49qui a fait exploser les prix de l'essence et d'énergie
13:52dès qu'il a pris les pouvoirs en 2021.
13:54– Messieurs, on va prendre Alexandre Priam,
13:56parce qu'il a continué à suivre.
13:58Parce qu'il continue, Donald Trump.
14:00Il continue. Il continue à être sur scène.
14:03– Tout à fait.
14:04– C'est comme un show, Alexandre.
14:06– Ah oui, il parle de golf actuellement avec Bryson DeChambeau,
14:09qui est un de ses soutiens forts, un champion de golf.
14:11Il a parlé aussi de MMA, cet art martial,
14:14avec Dana White qui est le patron de l'UFC.
14:18Il a aussi parlé de la fusée Musk,
14:20Elon Musk, qu'il a clairement propulsé sur les réseaux sociaux.
14:23Ça, c'est pour le show.
14:25Et surtout, il a mis en valeur Jay Devance.
14:27Et ça m'amène à une réflexion que j'aimerais bien vous partager,
14:29plutôt une question.
14:30Jay Devance, qui est son collicier, qui est donc le vice-président.
14:34Randy Yallows, quand on voit maintenant la gouvernance
14:37que va exercer Donald Trump,
14:39il y a quand même une grande différence entre son premier mandat,
14:41où il estimait que de toute façon, il reviendrait
14:44et donc il aurait la suite de sa gouvernance.
14:47Là, il ne pourra pas se représenter à nouveau.
14:49Est-ce qu'il va léguer ? Qu'est-ce qu'il va léguer à son prochain ?
14:52Est-ce qu'il va léguer quelque chose à Jay Devance ?
14:54Est-ce qu'il va léguer quelque chose à DeSantis, par exemple ?
14:58Ou est-ce qu'il va faire tout simplement table rase
15:00et ne penser qu'à ce que lui peut apporter ?
15:03Il a fait le choix de Jay Devance
15:05parce que c'est la suite de Trumpisme.
15:08Et c'est ce qu'il savait, qu'il a vraiment choisi,
15:11il a bien réfléchi à choisir un vice-président
15:15qui peut le remplacer à la suite de son mandat
15:18pour poursuivre son programme et son, on l'appelle en anglais, legacy.
15:23Je ne sais pas comment on peut le dire.
15:26Mais c'est plutôt la politique.
15:28En tout cas, c'est très important.
15:31Et je considère que Jay Devance est un homme extrêmement intelligent,
15:35très fin d'esprit.
15:37On l'a même vu pendant les débats entre les vice-présidents
15:41que Jay Devance est un homme extrêmement cultivé, mesuré.
15:45Mais c'est pas Trump, quoi.
15:48Oui, mais quand même, il a de la personnalité.
15:50Vous savez, on devient un animal politique à fur et à mesure.
15:54Vous savez, on grandit, on a maturité.
15:57Et ça aussi, ça fait une évolution.
15:59Moi, ce que je voudrais, il continue, il est toujours sur scène,
16:02Alexandre, Donald Trump ?
16:05Il est toujours là, effectivement. Il continue de parler.
16:07Il parle absolument de tout.
16:09Je pense qu'il n'y a absolument rien d'écrit dans ses propos.
16:12Il remercie constamment la foule.
16:14Il rappelle à chaque fois le côté historique.
16:16Et là, il vient de quitter son pupitre, s'est retourné.
16:19Il s'est mis à côté d'Ivanka Trump, de Melania.
16:23Il est là, il applaudit la foule.
16:25Et évidemment, la foule est absolument en délire
16:28dans cette salle de West Palm Beach.
16:30C'est une scène. Et voilà, il danse.
16:32Il fait cette petite danse, très Donald Trump,
16:34sous le sourire de Jay Devance.
16:36Il va quitter la scène avec sa femme, Melania.
16:40Bien, merci beaucoup, Alexandre.
16:42Un mot quand même sur l'Europe,
16:44parce que Trump l'a dit, c'est l'Amérique d'abord.
16:47Plus que jamais, remarquez, avec Kamala Harris,
16:50ça aurait été la même chose, l'Amérique d'abord.
16:52Trump va imposer des droits de douane terribles à la Chine,
16:56c'est ce qu'il a dit.
16:58Il va essayer de régler le problème des migrations avec le Mexique.
17:02Il va nous imposer, attention, en Europe,
17:06là aussi, il y a des entreprises françaises
17:08qui sont allées investir aux Etats-Unis,
17:10qui ont peut-être beaucoup à craindre, non ?
17:12Est-ce que la France et l'Europe ont beaucoup à craindre
17:14de la présidence Trump, Christophe Hervé-Hubert ?
17:16C'est difficile de vous répondre en 10 secondes,
17:18parce que c'est un sujet qui est, évidemment,
17:20pour le moment, majeur, et puis c'est maintenant
17:22ce qui nous intéresse, parce qu'au fond, maintenant,
17:24il a gagné, il va être président des Etats-Unis,
17:26il va avoir tous les pouvoirs.
17:28Non, ça, là-dessus, il faut rassurer
17:30et avoir conscience du danger.
17:32Le danger, c'est qu'évidemment, il va poursuivre
17:34ce qu'il a fait, et ce qu'il va le faire,
17:36il va l'amplifier probablement aussi.
17:38Alors, par exemple, ça ne veut pas dire
17:40que les entreprises françaises
17:42qui investissent aux Etats-Unis,
17:44elles ne vont plus pouvoir investir.
17:46Au contraire, il va plutôt favoriser
17:48la production aux Etats-Unis,
17:50parce qu'il va prendre un coût terrible,
17:52c'est évidemment les exportations.
17:54Donc, on ne parle pas d'investissement, mais d'exportation.
17:56Là, c'est très clair, ça va faire très mal
17:58pour les producteurs de vin.
18:00On verra comment ça va se passer.
18:02Évidemment, il va y avoir des négociations et tout ça va se voir,
18:04mais il va y avoir des grosses augmentations
18:06de tarifs. Il l'a dit,
18:08contrairement
18:10à 2016, on sait ce qu'il fait.
18:12En 2016,
18:14il avait, par exemple, réussi
18:16à augmenter les tarifs des vins français,
18:18mais pas des vins italiens, parce qu'il voulait la division des Européens.
18:20Et notre force, et je conclurai là-dessus,
18:22c'est évidemment de rester très unis
18:24par rapport au péril américain.
18:26Il faut savoir, les déficits
18:28commerciaux,
18:3070% pour l'Europe,
18:32avec l'Allemagne.
18:34Et c'est là où il y aura un changement
18:36important, c'est au niveau de l'Allemagne.
18:38C'est pas spécifiquement
18:40avec la France. Donc, il y aura certainement des produits
18:42allemands qui vont être
18:44affectés. Et les problèmes,
18:46notamment l'automobile,
18:48mais c'est un grand problème pour
18:50les Allemands, parce que leur
18:52activité dans le secteur automobile,
18:54on t'emmerde avec les
18:56voitures électriques. Donc, ça va être
18:58extrêmement difficile pour les Allemands.
19:00Ils ont déjà raccrété une partie
19:02de leur chaîne de production aux Etats-Unis. BMW
19:04aujourd'hui produit aux Etats-Unis.
19:06Mais ils anticipent cela,
19:08pour aller jusqu'au bout de cette idée.
19:10Mais il va y avoir une autre stratégie aussi.
19:12Et c'est bien en même temps qu'il va pouvoir
19:14faire du travail. C'est là où il va
19:16renforcer sa voie par rapport à l'OTAN.
19:18Par rapport à l'Ukraine. Donc, il y aura aussi
19:20un travail à faire avec les Européens.
19:22J'attends de voir comment il va mettre fin
19:24à toutes les guerres, comme il l'a promis.
19:26J'y crois pas une seconde.
19:28Mais nous verrons bien.
19:30Nous verrons bien. Il faut être
19:32lucide devant tout ça.
19:34Moi, je considère qu'un
19:36politique clair,
19:38M. Trump a été clair par rapport
19:40à l'Iran pour le Proche-Orient.
19:42Il était clair depuis le début.
19:44Et j'estime que...
19:46Comment va-t-il faire au Proche-Orient ?
19:48Je pense qu'il va...
19:50Avec l'Iran, je pense qu'ils étaient
19:52assez faibles depuis le début,
19:54l'administration Biden, à l'égard de l'Iran.
19:56Et qu'aujourd'hui, il faut être
19:58très ferme à leur égard.
20:00Même les Russes ont pris des distances.
20:02Il y a beaucoup de pays qui ont pris des distances
20:04avec l'Iran. Et il faut les isoler.
20:06Et je considère qu'il va
20:08soutenir
20:10Israël dans sa démarche
20:12à l'encontre de l'Iran.
20:14— Bien. Merci à tous les deux.
20:16Merci d'être venus nous voir ce matin.
20:18Vous êtes sur l'antenne de Sud Radio.
20:20Vous n'avez rien raté de cette élection présidentielle.
20:22Merci à Alexandre Preyham,
20:24qui était en direct des États-Unis pour nous.
20:26Merci à vous tous.
20:28Patrick Roger sera là juste après les informations
20:30de 9h.