Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Olivier Dartigolles, Max Brisson, Bernard Layre et Jean-François Lamassé, Vice-Président de la FDSEA 31, administrateur de l’AGPB (Association Générale des Producteurs de Blé Français) et organisateur des manifestations d’agriculteurs contre les normes
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2023-03-01##
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00:00:00 En direct du Salon de l'agriculture, depuis le stand des Pyrénées-Atlantiques,
00:00:05 les vrais voici le radio 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:11 Bonjour, bienvenue, on est au Salon de l'agriculture, on est ravis de vous retrouver,
00:00:16 merci d'être avec nous, ça va Philippe David ?
00:00:18 Ça va très bien et vous Cécile ?
00:00:19 Oui, ne me regardez pas comme ça, j'ai rien dit encore.
00:00:21 Non mais on est dans un endroit fabuleux, là ça ne s'invente pas.
00:00:24 Ah ouais, là il y a du monde, la sirène, la sirène, voilà.
00:00:27 Je crois que c'est le moment de l'apéritif, en tout cas on vous souhaite la bienvenue.
00:00:30 Vous nous appelez 0826 300 300 bien entendu si vous voulez commenter l'actualité avec nous.
00:00:35 Au sommaire de cette émission, aujourd'hui on va revenir sur les normes,
00:00:40 sont-elles en train de tuer nos agriculteurs ?
00:00:42 Pour l'instant vous dites oui à 97%, l'agriculture évolue aujourd'hui dans un environnement réglementaire
00:00:48 de plus en plus complexe avec une concurrence extra-européenne et une accumulation de normes
00:00:52 qui ont un impact direct sur la production agricole, Philippe ?
00:00:55 Oui Cécile, avec les normes sanitaires, les directives nitrates, la loi sur l'eau,
00:00:59 le respect des conditions d'utilisation des pesticides, les normes de protection,
00:01:03 le bien-être animal, j'arrête cet inventaire à l'après-verre.
00:01:06 Alors vous, vous êtes agriculteur, vous n'en pouvez plus de ces normes qui vous étouffent
00:01:10 et qui causent une concurrence déloyale dont vous êtes victime,
00:01:13 au datant de vos appels au 0826 300 300.
00:01:16 Et puis la France peut-elle retrouver sa souveraineté alimentaire ?
00:01:20 On en parle depuis des mois.
00:01:22 18h30, le coup de fil, le coup de projecteur des révévoirs, la crise successive rappelle
00:01:28 combien la souveraineté alimentaire est un enjeu majeur, la filière agricole française
00:01:32 se voit se transformer en profondeur pour répondre aux nouveaux défis.
00:01:36 La tâche est immense, monsieur le président.
00:01:38 Oui et Cécile, la crise sanitaire avait déjà sonné l'alarme quand on avait vu notre dépendance
00:01:43 pour les importations notamment de fruits et de légumes.
00:01:46 Alors aujourd'hui, le nombre d'agriculteurs s'est effondré
00:01:49 et on est en déficit commercial pour les produits alimentaires
00:01:52 si on accepte les vins espiritueux dans lesquels nous excellons.
00:01:56 Alors est-ce que pour vous on peut retrouver une souveraineté alimentaire ?
00:01:59 C'est quoi ? C'est un problème de courage politique ?
00:02:01 Ou c'est un problème d'avoir le courage de faire la politique de la chaise vide
00:02:05 ou de rentrer dedans à Bruxelles ?
00:02:07 Venez témoigner, on vous attend au 0826 300 300.
00:02:10 Bienvenue dans les vraies voix en direct du salon de l'agriculture.
00:02:13 On est sur le département des Pyrénées-Atlantiques.
00:02:17 Les vraies voix Sud Radio.
00:02:20 Et nos éditorialistes du jour, il est toujours là, il est chaud,
00:02:24 on le disait hier comme un croissant, là il est chaud comme une saucisse.
00:02:27 Philippe Bidjerre est avec nous.
00:02:29 Ça s'appelle la Chistora d'ailleurs.
00:02:31 Ça s'appelle la Chistora, la saucisse basse, c'est excellent.
00:02:33 Comment ça va Philippe Bidjerre ?
00:02:35 En pleine forme. Cette nourriture matérielle va nous permettre
00:02:40 de nous dispenser un petit peu de la nourriture intellectuelle.
00:02:43 Oui, c'est ça, c'est ça. Olivier Dardigolle est avec nous.
00:02:46 Cécile, Philippe, bonsoir, bonjour.
00:02:50 C'est un mix de la Foire d'Expo à Pau et des fêtes de Bayonne.
00:02:53 En un seul moment.
00:02:55 Carton plein.
00:02:57 C'est beau dire et encore ils n'ont pas chanté encore.
00:02:59 Vous allez voir, Max Brisson est avec nous.
00:03:01 Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe.
00:03:03 Je crois qu'Olivier a raison, vous parvenez à faire la synthèse
00:03:06 entre le Béarn et le Pays-Bas avec en effet la Foire de Pau
00:03:10 et les fêtes de Bayonne en même temps.
00:03:12 Bienvenue sur le stand des Pyrénées-Atlantiques.
00:03:14 Merci à vous Max Brisson, sénateur LR des Pyrénées-Atlantiques
00:03:18 et bien entendu vous au 0826 300 300.
00:03:22 Je crois que nous avons en ligne, qui avons nous en ligne ?
00:03:26 C'est Sandrine qui est avec nous. Sandrine, bonsoir.
00:03:28 Bonsoir Sandrine.
00:03:29 Bonsoir.
00:03:31 Comment ça va Sandrine ?
00:03:33 Ça va très bien. Je rigole parce que ça me rappelle de bons souvenirs.
00:03:38 La Foire d'Expo, la Foire d'Expo ou les fêtes de Bayonne ?
00:03:41 La Foire d'Expo et les fêtes de Bayonne aussi.
00:03:44 Alors là j'étais vraiment très très jeune.
00:03:47 Vous nous appelez d'où Sandrine ?
00:03:49 Alors moi je suis du Sarne-Garonne et de Castel-Saradem.
00:03:52 Ah putain jolie.
00:03:53 Ah oui.
00:03:54 Eh bien voilà.
00:03:55 Sandrine, vous êtes notre vraie voix du jour.
00:03:57 Vous allez pouvoir jouer ou contre Max Brisson
00:04:00 et attention c'est une vraie voix particulière,
00:04:02 donc soyez gentille avec lui
00:04:04 ou contre Olivier D'Artigolle, là vous pouvez envoyer du bois
00:04:07 et contre Philippe Biggeard aussi vous pouvez envoyer du bois.
00:04:10 En tout cas.
00:04:11 On peut mettre quand même Sandrine sur la voix.
00:04:13 C'est un quiz spécial Pyrénées Atlantiques.
00:04:16 Ah bah oui, là c'est local.
00:04:19 Là c'est 100% local.
00:04:21 Et notre chanson du jour Philippe ?
00:04:23 Notre chanson du jour c'est la chanson de l'égérie
00:04:26 de cette magnifique vache Salers, Ovalie.
00:04:39 Ne vous déshabillez pas tout de suite.
00:04:41 Je vois qu'Olivier D'Artigolle et Philippe Biggeard jettent la veste.
00:04:44 Philippe Biggeard était en train de lancer le moonwalk de Michael Jackson.
00:04:47 C'était impressionnant.
00:04:48 Je l'ai confondu avec quelqu'un d'autre.
00:04:50 En tout cas vous restez avec nous.
00:04:52 Allez tout de suite le réquisitoire du procureur.
00:04:53 Bienvenue à tous.
00:04:54 Un réquisitoire parfaitement adéquat ici Philippe Biggeard
00:05:03 puisque vous voulez requérir contre ceux qui hiérarchisent les métiers
00:05:06 et qui traitent mal les premiers de corvée
00:05:08 en aplondissant que les premiers de cordée.
00:05:11 Absolument monsieur le sénateur, chers amis.
00:05:14 J'ai tout retrouvé absurde.
00:05:17 La distinction faite depuis les gilets jaunes
00:05:20 et par Emmanuel Macron lui-même
00:05:22 entre les premiers de cordée et les premiers de corvée.
00:05:26 Pour ma part, dans mon ancienne existence comme dans celle d'aujourd'hui
00:05:30 je ne fais aucune hiérarchie entre les métiers.
00:05:34 Tous participent à une œuvre commune
00:05:37 et rien ne m'insupporte plus que d'entendre
00:05:41 ou bien du mépris pour les premiers de corvée
00:05:44 ou bien d'entendre une sorte d'hyperbole absurde pour les premiers de cordée.
00:05:50 Ils sont ensemble au service de la France
00:05:53 et j'espère du bien public.
00:05:55 Olivier Dardigolles ?
00:05:57 Est-ce que c'est pas un peu une métaphore rudbistique que fait Philippe Biggeard ?
00:06:00 C'est-à-dire qu'il y a les piliers, les talonneurs, les deuxième ligne qui sont dans l'ombre
00:06:04 qui vont chercher les ballons et les autres derrière qui vont mettre les essais.
00:06:07 A noter, à noter Dovali peut-être.
00:06:09 Reste que l'expérience saisissante, inédite de la crise sanitaire
00:06:14 a montré que certains métiers étaient plus essentiels et plus indispensables que d'autres.
00:06:19 Et malgré les engagements pris, il n'y a pas eu suffisamment de revalorisation
00:06:24 dans la reconnaissance de ces métiers qui sont les premiers de corvée.
00:06:28 Max Brisson ?
00:06:30 Là je reconnais parfaitement Olivier comme...
00:06:33 Je n'ai pas totalement changé.
00:06:35 L'entendre, c'est une simple peau.
00:06:37 Mais il a quand même raison, il y a des métiers qui sont essentiels
00:06:40 et qui ne sont pas assez reconnus par le pays.
00:06:43 Donc il faut aussi que les premiers de corvée soient reconnus au moins aussi bien que les premiers de cordée.
00:06:48 Et je suis d'accord avec Philippe, il faut arrêter de séparer les gens, il faut les nicher.
00:06:52 La métaphore rugby, elle est pas mal quand même.
00:06:54 Lorsqu'on est ici, le bac, le lien entre les lignes arrière...
00:07:00 Moi j'ai toujours admiré les joueurs de rugby qui professent au sport collectif.
00:07:05 Vous savez, Serge Blanco, et Robbiaro aussi, l'un des...
00:07:09 - Arrière critique !
00:07:11 - Qui avait refusé une très belle montre à un mécène,
00:07:16 et qui avait dit "c'est toute l'équipe ou personne".
00:07:20 C'est un peu ça, les premiers de corvée, les premiers de cordée, tous ensemble.
00:07:24 - C'est ce qu'on a dit sur la saucisse avec Philippe tout à l'heure, c'est tout le monde ou personne.
00:07:28 - C'est ça, et puis dans le 64, en termes de piliers, il y a eu ce qu'il faut entre Robert Papard en bord, Pascal Ondard, Théo de Chmital...
00:07:35 - François Monclar !
00:07:37 - François Monclar, un peu avant bien sûr.
00:07:39 Vous savez faire des piliers, des poignets...
00:07:41 - Azarette aussi avant.
00:07:42 - Oui, là il y a encore plus longtemps.
00:07:43 - Je cite en baïonné, vous voyez si je cite quoi ?
00:07:45 - Vous êtes supporter de Biarritz, c'est ça ?
00:07:47 - À mort.
00:07:48 - Alors un Biarro qui cite l'aviron au baïonné, là c'est comme un supporter du PSG.
00:07:53 - C'est l'ambiance du salon d'agriculture.
00:07:55 - En tout cas on vous souhaite la bienvenue, vous restez avec nous, vous nous appelez 0826-300-300, vous les commentez bien sûr cette actualité.
00:08:02 Dans un instant on va revenir sur les normes, vis-à-vis des agriculteurs en général, sont-elles en train de les tuer ?
00:08:10 Pour l'instant vous nous dites oui à 97%, on a envie de vous entendre là-dessus, on vous attend au Standard, vous êtes les bienvenus, c'est votre émission.
00:08:16 On est en direct du salon de l'agriculture et sur le stand du département des Pyrénées-Atlantiques.
00:08:21 Bienvenue à tous.
00:08:22 En direct du salon de l'agriculture, depuis le stand des Pyrénées-Atlantiques.
00:08:27 Les vraies voix sur le radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:08:33 Bienvenue, on est heureux de vous accompagner au salon de l'agriculture, on va vous donner plein d'infos, on va vous faire découvrir des produits,
00:08:40 on va vous parler bien entendu du salon en général et bien sûr des Pyrénées-Atlantiques sur le stand.
00:08:45 Nous y sommes pour l'instant avec un choix, Philippe Bilger, Olivier D'Artigolle et Max Brission qui est sénateur LR des Pyrénées-Atlantiques qui sont là.
00:08:54 On nous gâte gustativement parlant, on a du bol là, franchement on a du bol.
00:09:00 On va revenir dans quelques instants dans le cadre de notre premier débat sur les normes qui sont en train de tuer nos agriculteurs.
00:09:06 L'agriculture évolue aujourd'hui, vous le savez, dans un environnement extrêmement réglementaire, vous voulez nous en parler ?
00:09:11 0, 826, 300, 300, en attendant tout de suite ces trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:09:17 Les vrais voix Sud Radio.
00:09:20 Et bonsoir Félix Mathieu.
00:09:22 Bonsoir Félix.
00:09:23 Et les trois mots sont plainte, treize et momie.
00:09:25 La plainte de Noël Legret pour diffamation après sa démission hier, l'ancien président de la FFF accuse la ministre des Sports d'avoir menti sur les accusations de harcèlement sexuel contre lui.
00:09:35 Treize comme le nombre de buts marqué par Juste Fontaine en phase finale de la Coupe du Monde 1958, un record inégalé, le footballeur mythique vient de s'éteindre à l'âge de 89 ans.
00:09:45 Et puis une momie vieille de 6 à 8 siècles, tout de même découverte dans le sac isotherme d'un ancien livreur à domicile, c'est au Pérou.
00:09:52 Il dormait avec elle et la considérait comme sa petite amie spirituelle.
00:09:57 Les vrais voix Sud Radio.
00:10:00 Un matraquage incroyable, une cabale politico-médiatique, la contre-attaque de Noël Legret par l'intermédiaire de son avocat après avoir démissionné de la présidence de la FFF hier.
00:10:11 Le maînir porte plainte et accuse la ministre des Sports de diffamation.
00:10:15 Réaction d'Amélie Houdet à Castera ce matin, "je trouve ça affligeant" dit-elle, "je n'ai jamais insulté personne, je suis resté polie, je n'ai jamais accusé de harcèlement".
00:10:24 La ministre des Sports rappelle qu'une enquête préliminaire avait été ouverte pour harcèlement moral et sexuel.
00:10:30 En tout cas, Noël Legret déjà recasé à la FIFA pour diriger le bureau parisien de la Fédération Internationale, ça laisse un goût amer.
00:10:37 Dans les petits clubs explique Gérard Blanc, entraîneur de l'ESC Vivo Sauvagere à Marseille.
00:10:42 Il n'y a pas de plus vilain spectacle qu'un joueur qui reste trop longtemps sur le terrain.
00:10:45 Le fait d'être recasé comme ça, ce n'est pas quelque chose qu'on voit couramment.
00:10:48 Si vous perdez votre job, en général, vous mettez plus d'un jour pour en retrouver un.
00:10:51 Et ça donne un peu l'impression que ça a été conclu d'avance.
00:10:54 C'est-à-dire que cette démission, c'était une porte de sortie vers quelque chose qui n'est pas forcément moins bien.
00:10:58 Après, financièrement, il y a pas mal d'argent qui a été donné au football amateur.
00:11:01 C'est un point positif, c'est quelque chose que je regarde.
00:11:03 Quand je ne suis pas au bord d'un terrain, il m'arrive de mettre une robe noire.
00:11:06 C'est mon métier dans le civil, c'est d'être avocat.
00:11:08 Je suis allé voir sur le site de la Fédération Française du Football.
00:11:11 Il y a une charte d'éthique. La charte d'éthique, elle comporte notamment un article sur l'exemplarité.
00:11:16 Une fois de plus, sur les valeurs, c'est là qu'il y a une vraie interrogation.
00:11:19 L'entraîneur de la SC, Vivo Sauvager, Gérard Blanc, au micro Sud Radio de Lionel Maillet à Marseille.
00:11:24 C'est une charge, une charge.
00:11:26 Je continue à dire que je ne regrette évidemment pas le départ de Noël Legrès.
00:11:32 Mais j'estime qu'il a fait en grande partie l'objet d'un lynchage facilité par la ministre.
00:11:39 Alors je suis très déçu après par la petite minute d'inquiétude qu'il a eue avant de trouver un nouveau travail.
00:11:47 Ça a dû durer une éternité, non ?
00:11:50 Voilà, c'était les prolongations interminables. Olivier Dardigolles.
00:11:53 La question qui se pose, c'est par-delà le parachute doré un peu pour Noël Legrès,
00:11:58 c'est savoir s'il va y avoir un vrai changement à la Fédération Française du Football.
00:12:03 Moi j'aurais été plutôt favorable à des élections que le foot français, oui.
00:12:09 Si le COMEX reste, non.
00:12:11 Non, pour l'instant le calendrier c'est le COMEX qui reste, une assemblée générale en juin,
00:12:16 mais les élections de mémoire en 2024, il faudrait véritablement une mise à plat,
00:12:22 que le foot français irrigué dans les territoires reprenne la main et qu'on reparte à zéro sur de bonnes bases.
00:12:29 Max Brisson.
00:12:30 Je ne savais pas que c'était la Fédération Française de Foot et de Parachutisme.
00:12:34 Elle est quand même...
00:12:36 Moi quand j'ai des affaires comme ça, je pense aux footballeurs amateurs,
00:12:42 à tous les éducateurs dans les écoles de foot qui eux font du boulot,
00:12:46 du boulot remarquable pour Trois-Francis ou pour la beauté du maillot,
00:12:52 et c'est à eux que je pense parce que c'est un bien triste exemple,
00:12:55 et malheureusement il n'y a pas que la Fédération Française de Foot,
00:12:58 mais il y a quelques exemples de déconnexion complète entre les dirigeants du sport collectif
00:13:04 et la réalité de tous ces éducateurs qui travaillent de manière très bénévole dans tous les clubs,
00:13:09 que ce soit en rugby, en bal ou au football.
00:13:11 Ça veut dire que là il faudrait remettre tout à plat et redémarrer à zéro.
00:13:14 Il faut vraiment remettre tout à plat, sauf que le ministère des Sports n'en a pas beaucoup les moyens.
00:13:18 Là aussi on a créé une agence nationale du sport qui a beaucoup affaibli le ministère des Sports,
00:13:23 et il serait temps de rendre une capacité de contrôle et d'application de la loi sur le sport à la ministre des Sports.
00:13:29 On va rester sur le football, mais de manière beaucoup plus triste,
00:13:32 venons-en à cette disparition de l'homme aux 13 buts.
00:13:35 Et oui, son nom c'était Fontaine.
00:13:37 Et c'est juste son prénom.
00:13:38 Il s'appelait juste Fontaine et il a juste marqué 13 buts en une seule phase finale de Coupe du Monde.
00:13:45 Il disparaît à 89 ans et ne restera jamais associé à ce record mythique et quasiment imbattable.
00:13:50 Fontaine, qui a repris deux volets, merveilleux, et qui marque le but égalisateur.
00:13:57 France et Italie, deux partout.
00:14:00 Très très belle reprise de volets de Fontaine, formidable.
00:14:03 Alors que vraiment on ne s'attendait absolument pas à ce que Fontaine puisse reprendre cette balle dans les conditions où il se trouvait.
00:14:08 Cela va certainement lui donner confiance, et pendant les dernières minutes qu'il reste à jouer, Fontaine va peut-être faire des étincelles maintenant.
00:14:14 Et oui, ici un match amical France-Italie archivé par l'INA avec une égalisation signée.
00:14:19 Vous l'aurez compris, Juste Fontaine.
00:14:22 Le Mondial 1958 en Suède constitue son chef d'oeuvre.
00:14:25 Ses 13 buts et il sera pendant longtemps ce Mondial la référence absolue du foot français avant l'avait demandé.
00:14:31 Génération Platini, Zidane et Bappé.
00:14:34 La carrière de Juste Fontaine en grande partie marquée aussi par son passage à Reims.
00:14:38 C'est une mémoire, c'est un talent incommensurable.
00:14:42 Alors que je n'ai aucune mémoire pour les souvenirs, pour les moments dérisoires de ma vie,
00:14:50 j'ai une grande mémoire pour les moments importants.
00:14:53 Les 13 buts de Juste Fontaine.
00:14:58 C'est quelque chose qui est demeuré mythique et qui probablement, peut-être,
00:15:03 si Guillaume Mbappé un jour ne décide pas de battre ce record,
00:15:07 demeurera unique. Mais il ne faut pas oublier, ça n'est pas faire offense à la mémoire de ce footballeur extraordinaire,
00:15:15 que dire qu'à côté de lui, il avait une équipe éblouissante.
00:15:19 Et notamment, probablement, moi je trouve qu'on sous-estime beaucoup Copa,
00:15:25 par rapport aux autres génies du football, il avait une équipe éblouissante.
00:15:30 Et deux excellents héliers, Roger Piantoni à droite et Jean-Vincent à gauche, qui étaient de très bons joueurs aussi.
00:15:35 Et Juste Fontaine parlait toujours de ses coéquipiers.
00:15:38 C'était un conteur extraordinaire et il savait parler du collectif,
00:15:42 dans des mots, avec des formules et des souvenirs qui parfois nous manquent aujourd'hui,
00:15:47 quand il y a des questions du sport professionnel, où il y a parfois des crises d'ego, pour ne pas dire du bris.
00:15:52 Oui, Max Drisson.
00:15:54 Vous savez, moi je n'ai pas une grande culture du sport qui se joue avec un ballon rond.
00:16:01 Pour moi, quand le ballon rebondit trop facilement, ce n'est pas tout à fait ma culture.
00:16:06 Mais comme je n'ai aucune culture du ballon rond, le nom de Juste Fontaine était dans ma mémoire à moi aussi.
00:16:11 Ce qui veut dire que c'était un grand monsieur du sport français, un grand monsieur du football.
00:16:15 Une des plus grandes légendes du football mondial, parce que c'est le recordman de but en une coupe du monde.
00:16:20 Et Fontaine, il est connu du pôle Nord au pôle Sud, même au Brésil, dans les favelas, on connaît Juste Fontaine.
00:16:26 Même moi qui ne regarde l'équipe de France qu'en demi-finale, quand c'est du football,
00:16:31 que connaissait Juste Fontaine ? C'est dire qu'il a marqué le football et le sport français.
00:16:36 Et est-ce que pour vous, ce record de 13 buts en une coupe du monde,
00:16:39 Philippe Bilger disait qu'il faudrait que Mbappé se décide, est-ce que c'est battable ?
00:16:42 Parce qu'à l'époque, on faisait 5-2 en demi-finale, 6-3 en match de classement, aujourd'hui, c'est imbattable.
00:16:49 Si on allait sur le terrain, on n'aurait aucune chance de le battre, même vous Philippe.
00:16:55 Philippe, David, vous qui êtes passionné de football, on pourrait le comparer à qui aujourd'hui ?
00:17:00 Joueur actuel, Robert Lewandowski peut-être, pur avançante.
00:17:04 En plus, Fontaine, deux vies.
00:17:06 Oui, ce n'est pas les mêmes gabarits.
00:17:08 Ils sont bastocs aujourd'hui.
00:17:09 Pour moi, les deux plus grands avançantes de l'histoire, c'est Gerd Müller, Juste Fontaine.
00:17:14 Et puis après, on peut en mettre d'autres, Papin, Lewandowski, Cavani, Filippo Inzaghi,
00:17:19 mais c'est quand même un joueur immense qui restera, vraiment un joueur immense.
00:17:24 Van Basten, oui.
00:17:26 En tout cas, on est ravis de lui avoir rendu hommage aujourd'hui.
00:17:29 Et on termine, Félix, par cette étrange découverte dans le sac isotherme d'un ancien livreur,
00:17:34 une momie vieille d'au moins six siècles.
00:17:36 Ah oui, tout de même, 600 à 800 ans d'âge, la police péruvienne a saisi ce week-end cette momie préhispanique
00:17:43 recroquevillée dans ce sac isotherme.
00:17:45 C'était lors d'un banal contrôle dans un parc, banal au début en tout cas,
00:17:49 puisque l'ancien livreur à domicile âgé de 26 ans a été placé en détention provisoire.
00:17:55 Sa momie a été saisie, mais il assure qu'il l'a transportée pour la montrer à des amis,
00:17:59 avant de l'offrir à un musée, dit-il.
00:18:01 En tout cas, il l'avait chez lui, cette momie.
00:18:04 Il raconte qu'il l'avait affectueusement prénommée Juanita.
00:18:07 Elle a été conservée depuis presque 30 ans dans sa famille, dans la demeure familiale, selon lui.
00:18:12 Elle avait été récupérée il y a une trentaine d'années par son père auprès d'un policier
00:18:17 qui lui devait de l'argent et de raconter à quel point il se sentait proche,
00:18:21 mais alors vraiment très proche de cette momie.
00:18:24 "À la maison, elle est dans ma chambre, elle dort avec moi, je prends soin d'elle, je la garde.
00:18:29 Elle est un peu comme ma petite amie, spirituelle.
00:18:32 Si je me comporte mal, elle me punit."
00:18:35 Voilà ce qu'il raconte.
00:18:36 Bon, sauf que petit détail quand même pour sa gouverne,
00:18:38 selon le ministère de la culture péruvienne, ce n'est pas Juanita, mais Juan,
00:18:42 après analyse rapide de la boîte crânienne.
00:18:46 Il s'agirait d'un homme âgé d'au moins 45 ans au moment de sa mort, il y a donc 6 à 8 siècles.
00:18:51 - Philippe Bichet, vous êtes déjà requis pour des histoires de momies aux assises ?
00:18:55 - Non, mais je trouve que cette personne qui s'occupe des vieilles générations...
00:18:59 - Ah ah ah !
00:19:01 - Ça c'est bien, on parle beaucoup des seigneurs.
00:19:03 - Il y a beaucoup de choses de plus en plus interdites dans nos sociétés,
00:19:05 si on peut plus se promener à la salle de momie.
00:19:07 - Ah ah ah !
00:19:09 - Je n'ai pas prévu de proposition de loi pour qu'on ait la possibilité de conserver des momies chez soi,
00:19:14 mais je vais y réfléchir.
00:19:15 - Max Bresson, il faudra y réfléchir.
00:19:17 Vous avez une heure pour déposer un projet de loi.
00:19:19 En tout cas, merci beaucoup Félix Mathieu, on vous retrouve tout à l'heure pour le clic,
00:19:23 ce qui clique sur les réseaux sociaux.
00:19:25 Et bien entendu, on va revenir sur cette norme qui est en train de tuer les agriculteurs.
00:19:30 Est-ce que vous, vous le pensez ?
00:19:32 Vous dites oui à plus de 90%, on revient dans un instant.
00:19:34 Bienvenue, c'est Les Vraies Voix en direct du Salon de l'Agriculture.
00:19:36 A tout de suite.
00:19:37 - En direct du Salon de l'Agriculture, depuis le stand des Pyrénées-Atlantiques.
00:19:42 Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:19:48 - On vous souhaite la bienvenue.
00:19:51 On avait envie de rendre hommage avec Philippe Bilger, avec Olivier Dartigolle, avec Max Bresson et Philippe David aux fraises.
00:19:58 - Ah oui, des fraises fabuleuses.
00:20:00 - L'association interprofessionnelle des fraises du Lot et Garonne.
00:20:03 Sylvie est avec nous, productrice de fraises à Damazan.
00:20:08 Et je dois dire, chère Sylvie, qu'elles sont incroyables.
00:20:11 Expliquez-nous, dites-nous deux, trois mots.
00:20:13 - Elle vient dans le micro.
00:20:15 - Deux, trois mots vite fait.
00:20:16 Donc là, je vous ai amené de la gariguette, la belle rouge.
00:20:19 La gariguette, c'est la première fraise qu'il y a non sur le printemps.
00:20:23 La première fraise qu'on va manger.
00:20:25 Et il y a un petit conseil pour ne pas se louper à la dégustation.
00:20:28 On dit chez nous, aussitôt acheté, aussitôt mangé.
00:20:31 - Très bien.
00:20:32 - Voilà.
00:20:33 Donc pensez à vos producteurs de fraises français, évidemment.
00:20:37 - 60% des fruits consommés en France viennent de l'étranger.
00:20:41 Alors qu'on a un produit magnifique.
00:20:43 - Extraordinaire.
00:20:44 - On va vous montrer des photos.
00:20:46 - Oui, oui.
00:20:47 - Merci beaucoup, Sylvie.
00:20:48 Merci beaucoup, productrice à Damazan.
00:20:50 Bien entendu, en tout cas, on est en direct du salon des Pyrénées-Atlantiques.
00:20:55 On est ravis, on est au salon de l'agriculture.
00:20:57 Bien entendu, avec Olivier Dartigold qui est avec nous.
00:20:59 Philippe Bilger qui est avec nous.
00:21:01 Max Brisson qui est avec nous.
00:21:02 Et sénateur LR des Pyrénées-Atlantiques.
00:21:05 Et puis vous, au 0826 300 301.
00:21:08 Allez, tout de suite, le grand débat du jour.
00:21:10 Les vraies voix Sud Radio.
00:21:12 Le grand débat du jour.
00:21:14 - Il faut à tout prix que tu aies sur transposition de normes CES.
00:21:18 - Sur mon exploitation, il n'y a pas d'antibiotiques de remonte de croissance.
00:21:21 Et comme je suis en label rouge, il n'y a pas d'aliments OGM.
00:21:24 La France, la plupart du temps, va encore plus loin que les normes européennes.
00:21:28 - Dans les autres pays, c'est pas ça.
00:21:30 - Nos producteurs ne peuvent pas rajouter des critères
00:21:33 qui continueraient à les pénaliser encore plus au tarif à la fin.
00:21:37 - L'objectif européen est de diminuer de 50% l'usage des pesticides d'ici à 2030.
00:21:41 Donc on a beaucoup de travail, ça veut dire atteindre beaucoup de molécules.
00:21:44 - Et on continue d'importer des céréales qui sont produites à l'autre bout du monde
00:21:48 avec des produits interdits chez nous.
00:21:50 - Les normes sont-elles en train de tuer nos agriculteurs ?
00:21:55 L'agriculture évolue aujourd'hui dans un environnement réglementaire
00:21:57 de plus en plus complexe avec des accumulations de normes
00:22:00 qui ont un impact direct sur la production agricole, Philippe.
00:22:03 - Oui, les agriculteurs critiquent la superposition de normes françaises
00:22:07 sur les normes européennes.
00:22:09 Et avec ces superpositions, ils ne peuvent plus être compétitifs
00:22:12 ni face à l'Europe et encore moins face à des pays qui pratiquent les OGM
00:22:15 comme l'Argentine, le Brésil, les USA, le Canada, l'Australie.
00:22:19 Alors est-ce que pour vous, les normes sont en train de tuer nos agriculteurs ?
00:22:22 Vous êtes agriculteur, vous les subissez.
00:22:24 On attend vos appels pour témoigner au 0826 300 300.
00:22:27 - Ou sur place, bien entendu.
00:22:29 Et pour l'instant, vous dites oui à 95%.
00:22:31 Avec notre invitée pour en parler, Jean-François Lamassé, est avec nous.
00:22:34 Bonsoir, merci d'être là en direct.
00:22:36 Vous êtes vice-président de la FDSEA,
00:22:38 31 administrateur de l'Association Générale des Producteurs de Blé Français
00:22:42 et organisateur de manifestations d'agriculteurs contre justement ces normes.
00:22:46 Philippe Bilger, on démarre par vous.
00:22:48 Avant de revenir vers vous, Jean-François Lamassé,
00:22:50 les normes, les normes, les normes, ça tue finalement.
00:22:53 - Absolument. Je suis à chaque fois que nous sommes au salon ravi
00:22:57 parce que j'ai la plus grande estime, admiration pour le métier d'agriculteur.
00:23:04 Alors, deux questions que les spécialistes jugeront, j'espère, pas trop absurdes.
00:23:12 D'abord, il faudrait déjà que les normes qui sont imposées aux agriculteurs français
00:23:18 ne soient pas battues en brèche par des fléaux étrangers
00:23:22 et une anarchie qui est importée chez nous
00:23:26 de telle manière que les agriculteurs français sont désavantagés.
00:23:30 Et ma seconde interrogation, mais là, peut-être, monsieur le sénateur,
00:23:35 ou vous-même, vous saurez y répondre,
00:23:38 je me demande quel peut être le critère qui permet d'épartager
00:23:43 les normes valables et légitimes des contrôles absurdes.
00:23:48 - Là, j'avoue que... - Olivier D'Artigolle.
00:23:51 - Oui, des normes valables et légitimes, on peut en trouver
00:23:54 sur le plan sanitaire, sur l'environnement, sur le plan social y compris.
00:23:59 Mais là où il y a en effet un énorme problème,
00:24:02 c'est le fait d'abord de ne pas travailler les transitions
00:24:06 permettant à ces professionnels d'aller à leur rythme
00:24:09 et en les associant pour le respect de ces normes.
00:24:12 On a vu ce que cela donnait sur les produits phytosanitaires
00:24:15 et la mise en concurrence à l'échelle européenne et internationale.
00:24:18 Vous avez parlé des pays du Mercosur, où là, on ne peut pas,
00:24:21 avec une telle distorsion de normes, se battre.
00:24:24 - Max Brisson. - Le critère, si on fait du bilgère,
00:24:27 ce serait finalement le bon sens.
00:24:29 On essaierait de mettre un peu plus de bon sens dans nos décisions,
00:24:32 cela serait bien utile.
00:24:34 Ce dont souffre la France, c'est de la surtransposition
00:24:37 qui crée aussi des concurrences.
00:24:39 Bien entendu, comme l'a dit Olivier D'Artigolle,
00:24:41 avec des pays où on n'applique pas ces normes,
00:24:43 et on importe de la cochonnerie qui est fabriquée
00:24:46 avec des produits qui ne sont pas autorisés en France,
00:24:49 mais en plus, on a de la concurrence européenne aussi
00:24:52 avec de la surtransposition française.
00:24:54 Je vais vous prendre un exemple très pérennatantique.
00:24:57 Actuellement, on brûle la laine de brebis.
00:24:59 1200 tonnes sont brûlées dans le département des pérennats
00:25:02 alors qu'on a des procédés pour fabriquer,
00:25:05 avec cette laine de brebis, des composts, des fertilisants,
00:25:08 dans d'autres pays européens, avec les mêmes normes.
00:25:11 C'est possible, mais pas chez nous.
00:25:13 Résultat, dans le paradoxe absolu,
00:25:15 on fait du CO2 en brûlant 1200 tonnes de laine par an.
00:25:18 Voilà l'absurdité des surnormes et des surtranspositions.
00:25:21 - François Lamassé, ces normes viennent du ministère de la Santé,
00:25:25 de l'Environnement, du ministère de l'Agriculture,
00:25:28 sans compter les normes européennes.
00:25:30 C'est un espèce de millefeuille
00:25:32 et c'est difficile de se frayer un chemin parmi tout ça.
00:25:35 - Bonsoir à vous tous, merci pour votre invitation.
00:25:38 C'est un moment très important.
00:25:40 La France française est en train de mourir.
00:25:42 Je pèse mes mots.
00:25:44 Aujourd'hui, il y a tous les jours l'exploitation qui ferme.
00:25:47 Tout à l'heure, on voyait des jeunes.
00:25:49 On peut les féliciter.
00:25:51 Il faut avoir du courage aujourd'hui, quand on est jeune,
00:25:54 pour démarrer dans l'agriculture.
00:25:56 Mais même en ayant des parents qui sont passés devant,
00:25:59 ça devient trop compliqué.
00:26:01 Quelle profession supporterait d'être contrôlé 4 fois par semaine ?
00:26:05 On est aujourd'hui en France,
00:26:07 les agriculteurs sont devenus une machine à fonctionnaire.
00:26:10 On crée encore des normes et des renormes,
00:26:13 et en permanence des normes,
00:26:15 qui sont à force de nous crever.
00:26:17 Je vous donne un exemple très simple.
00:26:19 Les poulets.
00:26:21 Bien sûr, en France, pas d'OGM.
00:26:23 Même si on n'a pas réussi à prouver qu'eux, pas d'OGM.
00:26:26 Parce qu'aujourd'hui, on a un gouvernement en France
00:26:28 qui achète la paix sociale.
00:26:30 Il va falloir dire à un moment donné à tous ces écologistes
00:26:33 qui ne connaissent rien, absolument rien, à la profession,
00:26:36 et qui viennent s'en mêler.
00:26:38 Il va falloir les stopper.
00:26:40 Parce que sinon, c'est pas trop compliqué.
00:26:42 On va rentrer des produits de l'étranger.
00:26:45 - Ce qui est déjà le cas.
00:26:47 - Déjà le cas, mais à une puissance colossale.
00:26:50 On perd tous les jours des parts de marché.
00:26:53 Je suis qui vous comprends.
00:26:55 C'est que l'agriculture aujourd'hui, c'est une compétition.
00:26:57 Avec plusieurs pays.
00:26:59 Je sais pas si vous imaginez, on était exportateur,
00:27:01 on va devenir importateur.
00:27:03 - On est déjà en déficit commercial,
00:27:05 on est déjà en déficit.
00:27:07 - Mais je vais vous dire, le simple agriculteur le sait.
00:27:10 Ça veut dire que les gens de l'État le savent.
00:27:13 Tout le monde sait très bien que Mme Van der Meyer
00:27:15 ne fait pas un travail pour l'Europe,
00:27:17 elle travaille pour les Etats-Unis.
00:27:19 Le problème, il est là.
00:27:21 - Et pourtant, on pensait qu'après la crise sanitaire,
00:27:23 les choses pouvaient changer.
00:27:25 On s'est tous rendu compte que finalement,
00:27:27 nos agriculteurs pourraient pu donner suffisamment...
00:27:29 - Non, les agriculteurs, on est des sauveurs.
00:27:31 On est comme les Saint-Bernard dans la Nage.
00:27:33 On vient vous amener un peu de gnôle
00:27:35 pour vous réveiller et pour vous faire partir.
00:27:37 Mais c'est un peu ça.
00:27:39 Pendant la crise du Covid,
00:27:41 les agriculteurs, on a réussi à rouvrir des marchés couverts.
00:27:43 On a dit "c'est pas grave,
00:27:45 maladie couverte par Covid, on est là".
00:27:47 On a fourni des combinaisons et des masques aux infirmiers.
00:27:50 Vous l'avez encore vu, c'est cet été.
00:27:52 Il y a eu des incendies.
00:27:54 Qui est venu ? Les écologistes ? Non.
00:27:56 Les agriculteurs, ils ont mis leur tracteur,
00:27:58 quitte à ce qu'ils les perdent, leur tonalisier,
00:28:00 ils ont mis de l'eau,
00:28:02 et ils ont aidé à ce que le feu cesse.
00:28:06 Aujourd'hui, on n'est pas suivi par le gouvernement.
00:28:10 Il n'y a personne derrière.
00:28:12 On avait deux Normandies qui suivaient un peu,
00:28:14 et aujourd'hui, il n'y a plus personne.
00:28:16 Mais est-ce que nous sommes d'accord pour dire
00:28:18 qu'en effet, sur certaines filières, la concurrence internationale
00:28:20 et le "mis-le-feuille" des normes,
00:28:22 comme le disait Cécile,
00:28:24 fait que certaines filières sont atteintes à un seuil critique.
00:28:26 Et oui, il peut y avoir véritablement
00:28:28 un péril dans la demeure.
00:28:30 Mais il y a aussi, dans certaines filières,
00:28:32 dans certains territoires,
00:28:34 des choses qui ont été mises en place
00:28:36 qui montrent qu'il y a des solutions.
00:28:38 Et que les agriculteurs sont souvent
00:28:40 force de proposition de solutions.
00:28:42 Il peut y avoir des solutions en termes de circuits courts,
00:28:44 avec la commande publique,
00:28:46 il y a aussi des filières qui réussissent
00:28:48 à faire du positif.
00:28:50 Mais je vais vous dire, des solutions, il y en a.
00:28:52 Les agriculteurs français ont toujours réussi à fournir.
00:28:54 Ainsi, aujourd'hui, on a encore les moyens
00:28:56 de pouvoir nourrir tous les Français.
00:28:58 Et on est numéro un
00:29:00 de la qualité en produits agricoles.
00:29:02 Au monde, au monde.
00:29:04 Mais à un moment donné, vous êtes en haut,
00:29:06 qu'est-ce que vous voulez de plus ?
00:29:08 Et non, il faut encore qu'ils nous tabassent tous les matins.
00:29:10 - Max Brisson. - Moi, je ne voudrais pas plomber l'ambiance,
00:29:12 mais non seulement les normes peuvent tuer l'agriculture,
00:29:14 mais peuvent aussi tuer des agriculteurs.
00:29:16 Il y a des suicides,
00:29:18 il y a des agriculteurs qui,
00:29:20 convoqués par des juiciers,
00:29:22 craquent complètement.
00:29:24 Vous savez, quand vous travaillez 70 heures par semaine,
00:29:26 et qu'en plus on vous embête,
00:29:28 je vais rester poli, parce que vous n'avez pas fait
00:29:30 tel ou tel affichage dans un endroit
00:29:32 où personne ne passe,
00:29:34 mais la norme impose.
00:29:36 Donc, il y a un problème qui est lié dans notre pays.
00:29:38 On a toujours fait des normes.
00:29:40 Notre pays, depuis Colbert,
00:29:42 aime la norme,
00:29:44 et fait de la prolifération de normes.
00:29:46 Mais notre administration a appliqué les normes
00:29:48 avec un peu de discernement.
00:29:50 Ce qui manque aujourd'hui, je n'ai pas l'habitude de critiquer les fonctionnaires,
00:29:52 c'est pas ma tâche de thé de critiquer les fonctionnaires.
00:29:54 Mais ce que je constate aujourd'hui,
00:29:56 c'est qu'on a la double peine.
00:29:58 Parce que les fonctionnaires ont peur d'aller devant les tribunaux.
00:30:00 Ça, c'était la tradition anglo-saxonne.
00:30:02 Peu de normes, mais on va devant les tribunaux
00:30:04 si on ne les applique pas.
00:30:06 Et puis en France, c'était beaucoup de normes,
00:30:08 et on les appliquait avec discernement.
00:30:10 Il est grand temps que l'administration française retrouve le mot discernement.
00:30:12 Les normes, ça s'applique avec bon sens.
00:30:14 - Et Jean-François Lamassé, pour revenir à ça,
00:30:16 ce qu'on oublie aussi, c'est qu'il y a la norme,
00:30:18 et il y a le traitement de la norme.
00:30:20 C'est-à-dire que vous travaillez énormément,
00:30:22 mais il y a un petit administratif à mettre en place.
00:30:24 - Je vais vous donner la fape assez simple.
00:30:26 J'ai un voisin qui s'est fait contrôler par l'OECD.
00:30:28 - L'Office français de la biodiversité.
00:30:30 - Ils viennent les contrôler.
00:30:32 Bien sûr,
00:30:34 ce sont des gars qui arrivent,
00:30:36 qui avaient déjà une idée de l'agriculture,
00:30:38 même s'ils n'ont jamais vu un tracteur, ni un champ,
00:30:40 ni une vache de leur vie.
00:30:42 - Bien près du micro.
00:30:44 - On va citer les choses, parce qu'on remet les bises au centre du village.
00:30:46 - Il y a marqué "Parlons vrai" chez nous.
00:30:48 - Ce n'est pas compliqué.
00:30:50 - Ce sont des gens qui sont très écolos.
00:30:52 J'ai un collègue, je vous jure,
00:30:54 pendant un mois et demi ou deux mois,
00:30:56 qui a pris des réponses,
00:30:58 il ne dormait plus, le pauvre garçon.
00:31:00 Vous ne vous imaginez pas ce qu'on contrôle par ces gars-là.
00:31:02 Et pour finir, ils lui ont demandé des normes
00:31:04 de 2026-2027.
00:31:06 - En 2022 ?
00:31:08 - Oui, en 2021.
00:31:10 - Ah !
00:31:12 - Vous imaginez un peu où on en est.
00:31:14 On a laissé trop de monde, on a trop laissé faire.
00:31:16 Maintenant, c'est très compliqué pour reprendre les rênes.
00:31:18 - Philippe Bélger veut réagir.
00:31:20 - Je vais vous demander,
00:31:22 au fond,
00:31:24 est-ce que, paradoxalement, on ne crée pas
00:31:26 une multitude de normes, partout,
00:31:28 pour donner à la
00:31:30 bureaucratie qui a besoin
00:31:32 d'exister, de quoi fournir
00:31:34 un peu de travail ?
00:31:36 - C'est exactement ça.
00:31:38 C'est exactement ça.
00:31:40 - Il faut aller à midi, à la sortie du ministère de l'Agriculture,
00:31:42 et vous êtes stupéfait
00:31:44 du nombre de fonctionnaires
00:31:46 qui sortent à l'heure du déjeuner
00:31:48 au ministère de l'Agriculture, alors qu'il y a de moins en moins
00:31:50 d'agriculteurs. La bureaucratie
00:31:52 agricole, elle, a prospéré.
00:31:54 Donc, moi,
00:31:56 je le disais tout à l'heure, je respecte
00:31:58 les fonctionnaires, et les fonctionnaires font ce que les politiques
00:32:00 décident. Donc j'ai du respect, moi, pour les fonctionnaires.
00:32:02 Mais il n'empêche qu'on a
00:32:04 aujourd'hui une bureaucratie, vous l'avez dit, Philippe,
00:32:06 qui est aujourd'hui produit de la norme.
00:32:08 Mais le problème, c'est qu'en plus, elle applique
00:32:10 cette norme avec zèle, par peur,
00:32:12 on met le parapluie,
00:32:14 par peur de se retrouver devant les tribunaux, ce qui n'était pas le cas autrefois.
00:32:16 Aujourd'hui, les agriculteurs français,
00:32:18 on va tous, d'ici la fin de l'année,
00:32:20 il faut tous qu'on passe ce qu'on appelle
00:32:22 le CSP, le Conseil de Stratégie Fito.
00:32:24 Moi, j'ai quelqu'un qui est venu la semaine dernière,
00:32:30 parce que ça, vous ne pouvez pas le faire, déjà.
00:32:32 C'est onéreux. C'est minimum
00:32:34 330 euros TTC,
00:32:36 donc 270 euros hors taxes.
00:32:38 Et pour finir, moi, je vais vous dire,
00:32:40 en ayant tous les papiers, en ayant
00:32:42 toutes les comptabilités, un jour en ayant tout, on a passé
00:32:44 trois heures et demie.
00:32:46 Non mais ça vous parle un peu ?
00:32:48 Celui qui n'est pas à jour, c'est un jour
00:32:50 ou un jour et demie.
00:32:52 - Jean-François Lamassé hier, dans l'émission animée par
00:32:54 Frédéric Brindel, ici au Salon de l'Agriculture,
00:32:56 je rappelle que vous êtes aussi
00:32:58 administrateur de l'Association Générale
00:33:00 des Producteurs de Blé Français.
00:33:02 On a parlé, dans cette émission, du cas du
00:33:04 seigle. Et qu'il disait, maintenant,
00:33:06 les minutiers français n'achètent plus
00:33:08 de seigle français, mais du seigle
00:33:10 allemand, parce qu'on interdit les antifongiques
00:33:12 en France, alors que
00:33:14 les allemands ou les polonais les utilisent.
00:33:16 Et ils disent maintenant, le seigle français,
00:33:18 c'est bientôt terminé.
00:33:20 C'est vrai ? - Mais oui, c'est vrai.
00:33:22 Mais je vais vous donner un autre exemple.
00:33:24 Mais pour que tout le monde comprenne bien.
00:33:26 On nous bassine avec les normes HVE,
00:33:28 haute valeur environnementale. Donc il y a des agriculteurs
00:33:30 qui ont dit...
00:33:32 C'est pareil, c'est une usine à gaz, vous n'imaginez pas
00:33:34 tout ce qu'on vous demande. En plus, il y a des audits,
00:33:36 ils viennent vous contrôler, bon.
00:33:38 Donc,
00:33:40 vous avez votre blé HVE, à la fin.
00:33:42 D'accord ? Vous êtes un acheteur
00:33:44 espagnol, parce que, à qui on vend ?
00:33:46 Aux espagnols, beaucoup.
00:33:48 Après les moissons, c'est
00:33:50 beaucoup d'espagnols qui achètent.
00:33:52 Vous avez un blé français, imaginons,
00:33:54 à 300... 307,
00:33:56 310 euros HVE.
00:33:58 Vous avez un non HVE,
00:34:00 qui vient d'ailleurs,
00:34:02 à 280, lequel vous achetez.
00:34:04 - 280 ? - Et voilà, mais c'est simple que ça.
00:34:06 C'est aussi simple que ça.
00:34:08 Et c'est pour tout comme ça.
00:34:10 Le problème, il est là. - Jean-François Lamassé,
00:34:12 les solutions, c'est quoi, aujourd'hui ?
00:34:14 Si vous aviez la possibilité de changer les choses.
00:34:16 - Je vais vous dire quelque chose qui va fâcher beaucoup de gens.
00:34:18 Mais c'est qu'on arrive à un moment,
00:34:20 parce que moi, j'étais au Parlement
00:34:22 européen, il y a trois semaines,
00:34:24 il y a quelqu'un de la PAC, je lui ai dit
00:34:26 "Est-ce que vous ne pensez pas qu'à un moment donné, tous, on va vouloir sortir de la législation européenne ?"
00:34:28 Aujourd'hui,
00:34:30 je vais être
00:34:32 avec la Marie-Mélie le pire,
00:34:34 on est géré par des brels.
00:34:36 Il n'y a pas d'autre mot. Des guignols.
00:34:38 Par des guignols. Et le problème,
00:34:40 c'est que même quand l'État veut faire,
00:34:42 comme il y a tellement de bureaucratie au-dessus du Suisse,
00:34:44 l'européen, on ne peut plus rien faire.
00:34:46 Aujourd'hui, M. Macron est venu,
00:34:48 Madame la ministre
00:34:50 est venue aussi, voilà.
00:34:52 Alors non, on va revenir, on va revenir, on va revenir.
00:34:54 On veut du concret.
00:34:56 Voilà. Si on veut vraiment revenir,
00:34:58 il va falloir oublier beaucoup de choses.
00:35:00 Si on veut revenir d'ici 3-4 ans,
00:35:02 de suite, 3-4-5 ans,
00:35:04 revenir un peu en haut du tableau, ce que la France
00:35:06 savait faire,
00:35:08 on a la meilleure qualité
00:35:12 de produits agricoles au monde.
00:35:14 Au monde, pas l'Europe, au monde.
00:35:16 Et on vient nous emmerder encore.
00:35:18 - Jean-François Lamassé,
00:35:20 quand les agriculteurs ont débarqué à Paris,
00:35:22 on a tous attendu
00:35:24 qu'il se passe quelque chose, que vous soyez reçus,
00:35:26 qu'il y ait un retour
00:35:28 de cette manifestation,
00:35:30 d'abord traversée à la France, pour venir à la capitale.
00:35:32 Qu'est-ce qui s'est passé derrière ?
00:35:34 - Eh bien derrière, derrière,
00:35:36 oui, oui, on va discuter, on va se ci, on va se là.
00:35:38 Moi, je vous ai dit, j'étais dans les leaders de la manifestation de Toulouse.
00:35:40 Bon, nous, on est un peu plus virulents.
00:35:42 On décharge.
00:35:44 - À Toulouse, même les BBM la castagne, alors ça s'explique.
00:35:46 - Ça commence par le début.
00:35:48 - Est-ce qu'il y a des discussions en cours ?
00:35:50 - Mais je vais vous dire,
00:35:52 il faudrait revenir
00:35:54 sur la...
00:35:56 la TICPE,
00:35:58 sur la taxe sur le gazole.
00:36:00 Quand vous voyez qu'on paye de la TVA sur la taxe.
00:36:02 La taxe sur la taxe.
00:36:04 À un moment donné, on est à plus de 66%.
00:36:06 À un moment donné, il va falloir arrêter.
00:36:08 On est un pays, on sait que imposer des normes est taxé.
00:36:10 Aujourd'hui, les agriculteurs ne passent plus.
00:36:12 Les boulangers, ça commence.
00:36:14 Et au fur et à mesure, on va tous y passer.
00:36:16 C'est les mêmes qui ont cassé l'industrie française
00:36:18 qui, aujourd'hui,
00:36:20 veulent crever l'agriculture française.
00:36:22 Posez-vous la question,
00:36:24 tous ces écolos, qu'est-ce qu'il y a derrière ?
00:36:26 Quand vous êtes au Sénat,
00:36:28 dans les discussions,
00:36:30 ils vous disent quoi, vos collègues ?
00:36:32 - Parce qu'on a l'impression que...
00:36:34 On a l'impression que finalement,
00:36:36 c'est collégial, cette interrogation.
00:36:38 - On a cassé l'agriculture et l'industrie,
00:36:40 on a tout cassé.
00:36:42 - Je vais revenir sur ce qu'a dit Jean-François.
00:36:44 Moi, j'ai voté une loi dite de simplification administrative.
00:36:46 J'ai l'impression que c'était une loi
00:36:48 de complexification administrative.
00:36:50 Ce que j'ai voté, alors que le titre
00:36:52 était une loi de simplification.
00:36:54 - On a besoin de désherber profondément
00:36:56 des normes qui se sont accumulées,
00:36:58 certaines qui sont totalement obsolètes,
00:37:00 qui sont contraires.
00:37:02 On est quand même aussi le pays
00:37:04 des injonctions contradictoires.
00:37:06 Tout ce qui a été décrit par Jean-François,
00:37:08 c'est finalement un cri de détresse
00:37:10 de la ruralité.
00:37:12 Il n'a pas parlé, par exemple, aussi
00:37:14 de toutes ces normes que l'on impose
00:37:16 en zone rurale aux maires,
00:37:18 et c'est par exemple un agriculteur
00:37:20 qui veut agrandir la grande de son exploitation
00:37:22 et que l'on va empêcher
00:37:24 dans le cadre du droit
00:37:26 d'artificiation nette, etc.
00:37:28 Comme si c'était dans les campagnes françaises
00:37:30 qu'on avait artificialisé les sols
00:37:32 et que l'on avait conduit aux difficultés
00:37:34 que l'on connaît aussi aujourd'hui
00:37:36 par rapport à une artificialisation trop grande.
00:37:38 La loi ZAN, par exemple, la loi Climat et Résilience
00:37:40 provoque aujourd'hui dans les campagnes françaises
00:37:42 un cri de détresse, parce qu'on ne va plus pouvoir construire,
00:37:44 on ne va pas pouvoir accueillir.
00:37:46 Moi, j'ai entendu un jour un sous-préfet
00:37:48 dire à un agriculteur, il voulait
00:37:50 construire une maison pour son fils
00:37:52 qui allait reprendre l'exploitation.
00:37:54 La reprise de l'exploitation c'est important.
00:37:56 Ce sous-préfet dit à cet agriculteur,
00:37:58 "Vous savez, vous allez au bureau,
00:38:00 quand moi je vais au bureau, je prends ma voiture
00:38:02 et je me déplace. Comment peut-on, un sous-préfet
00:38:04 peut dire à un agriculteur qu'il allait prendre sa voiture
00:38:06 pour aller au travail ? L'agriculteur il vit
00:38:08 dans son exploitation.
00:38:10 C'est donc tout le schéma de l'exploitation familiale
00:38:12 qui est aujourd'hui en jeu par cette surtransposition
00:38:14 permanente. - Et bien vous restez avec nous à 18h30,
00:38:16 on reviendra sur la souveraineté alimentaire.
00:38:18 Emmanuel Macron promettait de relever
00:38:20 ce défi où on en est aujourd'hui.
00:38:22 Visiblement nulle part, on en parlera
00:38:24 18h30, 0826 300 300
00:38:26 et dans un instant,
00:38:28 le coup de coeur de Philippe David. - Non c'est le quiz
00:38:30 d'abord. - Ah c'est le quiz ? - Ah oui c'est le quiz.
00:38:32 - Bah c'est un coup de coeur. - Oui mais un quiz.
00:38:34 - Vous avez vu comme je suis de mauvaise foi ? - Je sais.
00:38:36 - Comme d'habitude. - Allez bienvenue, c'est Sud Radio,
00:38:38 direct du Salon de l'Agriculture. - Je peux rester ?
00:38:40 En direct du Salon de l'Agriculture,
00:38:42 depuis le stand des Pyrénées Atlantiques,
00:38:44 les vraies voici le radio
00:38:46 17h20, Philippe David,
00:38:48 Cécile de Ménibus.
00:38:50 - Bienvenue sur Sud Radio,
00:38:52 on est ravis de vous retrouver en direct du Salon de l'Agriculture.
00:38:54 Si vous nous cherchez, vous pouvez pas nous louper,
00:38:56 c'est là où il y a le plus de monde, voilà.
00:38:58 J'ai envie de vous dire, c'est là où
00:39:00 on est le plus festif, où il y a de l'amitié,
00:39:02 de la convivialité, où on mange le mieux.
00:39:04 Philippe Bilger, la preuve.
00:39:06 Philippe Bilger est avec nous. - Philippe Bilger, lui,
00:39:08 il passe de la fraise à la Chiaossi basque,
00:39:10 le sucré salé, ça lui pose pas de problème.
00:39:12 - Le printemps arrive,
00:39:14 il y a la gare à Yètes.
00:39:16 - Avec Olivier d'Artigolles qui est avec nous,
00:39:18 ça va Olivier ? - Très bien.
00:39:20 - Avec un sénateur LR des Pyrénées Atlantiques,
00:39:22 c'est Max Brisson qui est avec nous, ça va Max ? - Tout va très bien.
00:39:24 - Je peux vous appeler Max ? - Absolument.
00:39:26 - Très bien. Et avec Jean-François Lamassé
00:39:28 qui est avec nous, ça va Jean-François ?
00:39:30 - Ça va très bien. - Voilà, vous êtes heureux ?
00:39:32 - Vous êtes prêts pour le quiz, parce que ça c'est énorme.
00:39:34 - Et Sandrine qui est avec nous, Sandrine ?
00:39:36 - Oui, ça va, ça va, ça va, je vous écoute bien.
00:39:38 - Alors, je suis contente que vous soyez là,
00:39:40 parce qu'il n'y a que des garçons pour ce quiz.
00:39:42 Donc Sandrine, vous voulez jouer contre qui ?
00:39:44 Est-ce que vous jouez contre le sénateur Max Brisson,
00:39:46 contre Olivier d'Artigolles,
00:39:48 ou contre Philippe Billiger ?
00:39:50 - Alors,
00:39:52 je vais prendre mes deux gardes du corps,
00:39:54 donc Olivier et Philippe Billiger,
00:39:56 mes deux gardes du corps,
00:39:58 et je vais jouer contre le sénateur.
00:40:00 - Ah ! - C'est intéressant.
00:40:02 - Là, vous prenez un gros risque,
00:40:04 parce que c'est un quiz spécial Pyrénées Atlantiques
00:40:06 et il est sénateur.
00:40:08 - Oui, c'est pour ça que je me suis dit,
00:40:10 il y a Olivier quand même, il y a Olivier.
00:40:12 - On va faire face, on va faire face.
00:40:14 - Sandrine, ça veut dire que vous avez Philippe Billiger,
00:40:16 - Merci de la confiance que vous me faites.
00:40:18 - Olivier d'Artigolles et Jean-François Lamassé avec vous,
00:40:20 d'accord ? Et on joue contre le sénateur.
00:40:22 Attention, c'est parti.
00:40:24 C'est une question histoire.
00:40:26 Un roi de France est né dans les Pyrénées Atlantiques.
00:40:29 Lequel ? - Henri IV.
00:40:31 - Henri IV. - Ah, voilà.
00:40:33 - En réponse collégiale de Philippe Billiger et Olivier d'Artigolles.
00:40:35 - Effectivement, c'est Henri IV.
00:40:37 - C'est un monsieur le sénateur. Il faut envoyer du bois.
00:40:39 - C'est absolument pas le rythme pour un train de sénateurs.
00:40:41 Il va falloir que j'accélère.
00:40:43 - Mais il est mort à Paris.
00:40:45 - Oui, excusez-moi.
00:40:47 - Ça va, c'est bon.
00:40:49 - C'est le rythme d'une balle de pelote basque là.
00:40:51 - Ça va très bien.
00:40:53 - Allez, question architecture.
00:40:55 Quel est le style architectural du casino de Biarritz ?
00:40:58 - Art déco.
00:41:00 - Bonne réponse, il a été plus rapide.
00:41:02 Vous apprenez vite, deux partout.
00:41:04 - C'est une question
00:41:06 - C'est une question. Vous êtes prête toujours, Sandrine ?
00:41:08 - Oui, oui.
00:41:10 - Vous jouez quand vous voulez. Question histoire.
00:41:12 - Ils sont très rapides.
00:41:14 Je laisse les gardes du corps, ils sont très forts.
00:41:16 - Bon, très bien.
00:41:18 Un col des Pyrénées-Atlantiques est connu pour une chanson.
00:41:21 - Lequel ?
00:41:23 - Bonne réponse, Olivier d'Artigolles.
00:41:25 Pour la chanson de Roland, absolument Roland.
00:41:31 - Vous l'avez chanté, non ?
00:41:33 - Non, c'était avec du corps.
00:41:35 Alors là, ça va être plus difficile.
00:41:37 - Voilà, c'est ça.
00:41:39 - Là, par contre, on va voir une vraie question chanson.
00:41:41 Un grand tube de la chanson française
00:41:43 a été écrit dans une suite du Grand Hôtel de Biarritz.
00:41:46 - Lequel ?
00:41:48 - Quelle chanson ?
00:41:50 - Je vous fais la danse.
00:41:52 Comme ça.
00:41:54 - C'est...
00:41:56 - Voilà, moi et la chanson.
00:41:58 - Il y a de la danse avec.
00:42:03 - Avec Paul Pierre et François ?
00:42:05 - Manuela Forever.
00:42:07 - Absolument.
00:42:09 Elle a été écrite le 19 août 1977
00:42:13 dans une suite du Grand Hôtel de Biarritz
00:42:15 par Jean-Pierre Bourtaille d'origine basque et code françois.
00:42:18 - Jean-François, merci beaucoup.
00:42:20 Donc on comptabilise combien de fois ?
00:42:22 - 6-2.
00:42:24 - Monsieur le sénateur, je pense que ça s'appelle une déculeté.
00:42:26 Rien n'est fini.
00:42:28 Rien n'est terminé.
00:42:30 C'est une question rugby.
00:42:32 - Quel joueur des Pyrénées-Atlantiques
00:42:34 détient le record d'essai marqué en équipe de France avec 38...
00:42:37 - Blanco.
00:42:39 - Il a été plus rapide.
00:42:41 Bonne réponse de Max Brisson.
00:42:43 - On lui a laissé.
00:42:45 - La mauvaise foi et de rigueur ici aussi.
00:42:47 - 6-4.
00:42:49 Autre question rugby.
00:42:51 Les clubs des Pyrénées-Atlantiques,
00:42:53 Biarritz Olympique, Aviron Bayonet et Section Paloise
00:42:55 ont remporté à eux trois combien de boucliers de brénus ?
00:42:58 - 2.
00:43:00 - Non, non, non. 6.
00:43:02 - 4.
00:43:04 - 5.
00:43:06 - De vrais nus ?
00:43:08 - Deux.
00:43:10 - 8.
00:43:12 - 10.
00:43:14 - 12.
00:43:16 - 15.
00:43:18 - 17.
00:43:20 - Il y en a un que vous n'avez pas dit.
00:43:22 - C'est le 11.
00:43:24 - 11.
00:43:26 - Vous avez pensé.
00:43:28 - C'est un chiffre de footballeur.
00:43:30 - Allez, la dernière.
00:43:32 Vite, vite, vite. On se dépêche.
00:43:34 - Question jeu.
00:43:36 Comment s'appelle le lieu
00:43:38 où on peut jouer à la pelote basse ?
00:43:40 - Trinqué, Poton.
00:43:42 - Il y en a plusieurs.
00:43:44 - Rayalai.
00:43:46 - Il y en a trois.
00:43:48 - Il faut faire moins de points.
00:43:50 - J'ai envie de dire qu'il a quand même perdu le sénateur.
00:43:52 - Il a perdu, mais il a eu peu.
00:43:54 - Ce n'est pas une victoire éclatante non plus.
00:43:56 - La mauvaise fois, je vous avais dit.
00:43:58 C'est gratos.
00:44:00 - On dirait Derby.
00:44:02 - Sandrine, vous avez quand même gagné.
00:44:04 Bravo.
00:44:06 - Bravo.
00:44:08 - En attendant,
00:44:10 vous restez avec nous.
00:44:12 On revient dans quelques instants
00:44:14 avec cette déclaration d'amour de Philippe David.
00:44:16 - Compire les Atlantiques.
00:44:18 - Oui, bien sûr. Vous croyez que ce n'est pas à moi.
00:44:20 Ou à Philippe Dutger.
00:44:22 - Moi, surtout pas.
00:44:24 - Je serai prêt à devenir très modère.
00:44:26 - Bienvenue dans les vraies voix.
00:44:28 On est ensemble au salon de l'agriculture.
00:44:30 C'est jusqu'à 20h.
00:44:32 A tout de suite.
00:44:34 Bienvenue dans les vraies voix.
00:44:36 En direct du salon de l'agriculture
00:44:38 et surtout en direct du département des Pyrénées-Atlantiques.
00:44:40 Si vous avez raté le début, tant pis pour vous.
00:44:42 On ne vous racontera pas le début,
00:44:44 mais on vous racontera la fin.
00:44:46 Merci de nous accueillir chez vous.
00:44:48 Dans un instant, ça fait du clic sur
00:44:50 les réseaux sociaux avec Félix Mathieu.
00:44:52 En attendant, c'est le coup de cœur du jour
00:44:54 de Philippe David.
00:44:56 - Les vraies voix Sud Radio.
00:44:58 - Et que dis-je, coup de cœur ?
00:45:00 C'est plutôt une déclaration d'amour, Philippe.
00:45:02 - Oui, Cécile. Le mot du jour est le mot Pyrénées-Atlantiques.
00:45:04 Puisque les vraies voix ont le bonheur
00:45:06 d'être sur le stand de ce magnifique département
00:45:08 en direct du salon de l'agriculture.
00:45:10 Plus qu'un mot du jour,
00:45:12 ce sera une déclaration d'amour
00:45:14 avec cinq bonnes raisons d'aller visiter
00:45:16 cet endroit unique.
00:45:18 Pour ses paysages, des plages de la côte basque
00:45:20 aux montagnes pyrénéennes.
00:45:22 Une des plus belles, le pic du Midi d'Osso
00:45:24 se trouvant dans ce département.
00:45:26 Pour les sportifs, les spots de la côte basque
00:45:28 font venir les surfers du monde entier.
00:45:30 Et les pistes de ski de Gourette ou d'Artouste
00:45:32 sont un bonheur à descendre.
00:45:34 Tout comme l'école du Portaled et de Lobis
00:45:36 sont légendaires pour les cyclistes.
00:45:38 Sans oublier d'aller voir un match de rugby ou de pelote basque.
00:45:40 Pour son architecture,
00:45:42 du château de Pau qui vit naître Henri IV
00:45:44 à Biarritz urbanisé sous Napoléon III.
00:45:46 Pour l'impératrice génie.
00:45:48 Pour sa gastronomie.
00:45:50 De la Choa au piment d'Espelette à la gardure.
00:45:52 De la Poulopo aux poulets basquaises.
00:45:54 Sans oublier l'Osso Irati.
00:45:56 Les charcuteries de Port Quintoa.
00:45:58 Le gâteau basque et le gâteau à la broche.
00:46:00 Le Jura en son ouiroligui.
00:46:02 Et en pousse café, le Pacharan ou l'Isara.
00:46:04 Pour ces gens si vrais, Béarnaise ou Basque
00:46:06 avec leur accent chantant et leur voix d'or
00:46:08 qui accueillent les touristes à bras ouverts.
00:46:10 Alors oui, vive les Pyrénées Atlantiques
00:46:12 qui sont une destination de rêve.
00:46:14 - Ah bah dis donc, si avec ça on ne prend pas un kilo...
00:46:16 - Bravo, bravo !
00:46:18 - Magnifique !
00:46:20 Mais c'est quand même...
00:46:22 C'est quand même sur la gastronomie
00:46:24 où la chronique a été la plus prolixe.
00:46:26 - On se demande pourquoi.
00:46:28 - Pourquoi ?
00:46:30 - C'était les consignes de Cécile.
00:46:32 - C'est l'orateur.
00:46:34 - Non mais c'est marrant parce que
00:46:36 dès qu'on parle d'alimentation,
00:46:38 il y a de tout, ça prend des proportions.
00:46:40 Et tous ces gens qui chantent
00:46:42 pour vous, Philippe David, vous vous rendez compte ?
00:46:44 - Non, non, ils chantent pour nous.
00:46:46 - Allez, allez, un autre mot du jour !
00:46:48 En tout cas, vous restez avec nous,
00:46:50 on va passer au clic avec Félix Mathieu.
00:46:52 Et bien entendu,
00:46:54 la suite des vraies voix.
00:46:56 Félix Mathieu, le clic tout de suite.
00:46:58 - Les vraies voix Sud Radio,
00:47:00 ça fait du clic sur les réseaux sociaux.
00:47:02 - Et rebonsoir Félix Mathieu.
00:47:04 - Rebonsoir tout le monde.
00:47:06 - Au top clic, la France réfléchit
00:47:08 à une interdiction de TikTok
00:47:10 pour ses fonctionnaires.
00:47:12 Vous savez, cette application qui permet
00:47:14 de partager des vidéos comme celle-ci.
00:47:16 - Si vous vouliez avoir votre bac,
00:47:18 ce message est pour vous.
00:47:20 D'abord pour vous dire bravo, félicitations.
00:47:22 - Ah oui, bon là c'est le président Macron,
00:47:24 mais a priori, c'est pas son portable
00:47:26 qui a fait la vidéo, si j'ai bien compris
00:47:28 ce que nous dit le porte-parole du gouvernement,
00:47:30 Olivier Véran. Il réfléchit à l'interdiction
00:47:32 de TikTok pour les fonctionnaires
00:47:34 après des décisions similaires des Etats-Unis
00:47:36 et de la Commission européenne,
00:47:38 propriété d'un géant chinois du numérique.
00:47:40 - Il y a eu des décisions qui ont été
00:47:42 déterminées de transférer des données
00:47:44 de ses utilisateurs vers la Chine
00:47:46 où l'Etat peut avoir accès aux données
00:47:48 des entreprises. Qu'il s'agisse du président
00:47:50 de la République, de la première ministre
00:47:52 ou des membres du gouvernement,
00:47:54 nous disposons de téléphones professionnels
00:47:56 qui ne tolèrent pas l'installation
00:47:58 de quelque application que ce soit.
00:48:00 Aucun téléphone professionnel de ministre
00:48:02 n'est équipé de TikTok, précise Olivier Véran.
00:48:04 Alors, idem pour les ministères régaliens,
00:48:06 la défense de l'intérieur,
00:48:08 pas de réseau social sur les téléphones
00:48:10 professionnels des agents de l'administration
00:48:12 centrale, précise le porte-parole
00:48:14 du gouvernement. Dans les autres ministères
00:48:16 ou dans les administrations
00:48:18 territoriales, les communes, les départements,
00:48:20 ça va dépendre de plusieurs choses.
00:48:22 La CNIL va rendre un avis, la Commission
00:48:24 informatique et liberté. Et puis surtout,
00:48:26 une commission d'enquête sénatoriale
00:48:28 est en cours avec 19 sénateurs
00:48:30 de tous bords. Le but, selon Claude Manluret
00:48:32 qui préside cette commission,
00:48:34 dévoiler les zones d'ombre de ce réseau
00:48:36 à l'opacité, dit-il,
00:48:38 à l'opacité bien supérieure aux autres.
00:48:40 Voilà pour Claude Manluret du Sénat.
00:48:42 Plus consensuel, le porte-parole du gouvernement
00:48:44 précise qu'il ne s'agit pas
00:48:46 de cibler TikTok plus qu'une autre
00:48:48 application. Mais il insiste sur
00:48:50 un point, les agents publics doivent dissocier
00:48:52 leurs outils de travail et leurs outils
00:48:54 personnels, histoire de limiter
00:48:56 les risques liés à des usages. Donc, limiter
00:48:58 TikTok à la communication
00:49:00 institutionnelle sur cette application.
00:49:02 Votre génération a donc
00:49:04 devant elle un monde à inventer
00:49:06 plus fort, plus solidaire,
00:49:08 plus écologique.
00:49:10 - Eh oui, puisque, par exemple,
00:49:12 des responsables politiques comme ici Emmanuel Macron
00:49:14 communiquent beaucoup sur TikTok
00:49:16 pour les plus jeunes.
00:49:18 - Une réaction, Philippe Bilger, TikTok...
00:49:20 - Tant qu'on touche pas à mon droit
00:49:22 de bouger le coffre, pose-moi, Philippe Bilger.
00:49:24 - Non mais, c'est pas absurde.
00:49:26 - L'ingérence de la Chine. - C'est pas absurde,
00:49:28 tout de même, parce que
00:49:30 l'idée et la malfaisance
00:49:32 présumée de la Chine n'est pas
00:49:34 un fantaçe. Donc, ça me paraît
00:49:36 très bien. - Olivier D'Artigolle.
00:49:38 - Il y a un vrai sujet sur les pratiques addictives.
00:49:40 C'est-à-dire que, si on n'y fait pas
00:49:42 attention, on peut y passer beaucoup trop
00:49:44 de temps. Et j'ai même vu
00:49:46 qu'il y avait peut-être la proposition, au bout d'une heure
00:49:48 d'utilisation, d'envoyer un...
00:49:50 - Au bout d'un quart d'heure, oui, ça va.
00:49:52 Premier message, attention, vous y êtes depuis un quart d'heure.
00:49:54 - Et on accueille notre nouvelle
00:49:56 vraie voix, Bernard Laird, qui est avec nous.
00:49:58 Bonsoir, président de la Chambre d'agriculture des Périgraines
00:50:00 et des Atlantiques. TikTok, pour vous,
00:50:02 c'est un fléau ?
00:50:04 - Je n'utilise pas. - Oui. - Mais
00:50:06 mes enfants, oui, malheureusement. - Oui.
00:50:08 - Et on s'aperçoit que ça peut avoir, oui, des effets néfastes
00:50:10 de temps en temps. Après, c'est vrai que c'est un réseau
00:50:12 sur lequel ils se retrouvent entre eux.
00:50:14 Mais je pense qu'il faut quand même avoir
00:50:16 un certain regard, comme tous les réseaux sociaux.
00:50:18 Je ne parle pas uniquement de TikTok. Je pense que
00:50:20 tous les réseaux sociaux sont rassemblés de la même façon.
00:50:22 - Oui, mais ils ne sont pas chinois. - Autre
00:50:24 sujet, mais même responsable politique,
00:50:26 Olivier Véran vient de faire une déclaration qui
00:50:28 dégage la GazFelix. - Oui, un lien entre
00:50:30 blocage du pays en cas de grève contre la réforme des retraites
00:50:32 et les situations
00:50:34 hydrologiques de la France.
00:50:36 - Mettre la France à l'arrêt, ce serait
00:50:38 laisser filer une crise qu'on peut encore
00:50:40 éviter.
00:50:42 L'absence de pluie depuis plus de 30 jours
00:50:44 maintenant en France fait peser un risque extrêmement
00:50:46 fort sur l'état de nos réserves en eau cet été.
00:50:48 Mettre le pays à l'arrêt, c'est
00:50:50 prendre le risque d'une catastrophe écologique,
00:50:52 agricole, sanitaire, voire humaine
00:50:54 dans quelques mois. Alors que
00:50:56 chaque seconde compte, le gouvernement a demandé
00:50:58 au préfet de prendre dès à présent
00:51:00 des mesures exceptionnelles, graduelles,
00:51:02 temporaires, de limitation
00:51:04 ou de suspension des usages de l'eau
00:51:06 non prioritaires pour les particuliers
00:51:08 et les professionnels.
00:51:10 - Alors, parmi les réactions indignées,
00:51:12 il y a celle de l'insoumise, de la députée
00:51:14 insoumise Clémence Guéthet qui partage
00:51:16 l'extrait de nos confrères de BFMTV
00:51:18 et qui réagit
00:51:20 "Olivier Véran s'enfonce dans le
00:51:22 ridicule", dit-elle, "si les Français
00:51:24 bloquent le pays contre la réforme des retraites
00:51:26 voulues par les macronistes,
00:51:28 il serait responsable de la sécheresse"
00:51:30 se demande Clémence Guéthet qui ajoute
00:51:32 "se rendent-ils encore compte de ce qu'ils disent ?"
00:51:34 - Merci beaucoup Félix et Mathieu.
00:51:36 - En tout cas, tant qu'on aura du saucisson, parce qu'on vient de nous apporter
00:51:38 un saucisson fabuleux des Pyrénées
00:51:40 Atlantiques, tout ira bien Cécile.
00:51:42 - Mais c'est l'émission de Fermio
00:51:44 qu'il faut que vous repreniez. - Ah non, je reste Vincent.
00:51:46 - On parle de bouffe
00:51:48 toute la journée avec vous. En tout cas, vous restez
00:51:50 avec nous dans quelques instants, le tour de table
00:51:52 de l'actu de nos vraies voix
00:51:54 et puis on va revenir sur cette
00:51:56 crise successive qui rappelle combien la souveraineté
00:51:58 alimentaire, vous le savez, est un
00:52:00 enjeu majeur. On va en parler à partir des 18h30.
00:52:02 Vous voulez en parler avec nous, 08-126-300-300
00:52:04 bien sûr l'antenne vous est ouverte
00:52:06 même ici en direct du Salon
00:52:08 de l'Agriculture et même si vous êtes là, vous pouvez
00:52:10 venir au micro, notre table est
00:52:12 ouverte. Merci en tout cas de votre fidélité, on revient
00:52:14 dans un instant, à tout de suite.
00:52:16 - Les vraies voix sur le radio, 17h20
00:52:18 Philippe David, Cécile de Ménibus
00:52:20 - On est tellement
00:52:22 content d'être avec vous au Salon de l'Agriculture
00:52:24 on est tellement content d'être là
00:52:26 dans le département des Pyrénées Atlantiques
00:52:28 avec nos amis, avec bien sûr
00:52:30 Philippe Bilger qui est là bien entendu
00:52:32 ça va mon Philippe ? - Ah ben très bien !
00:52:34 - Il est heureux comme un poisson d'eau
00:52:36 - Je croyais que je serais complètement étranger
00:52:38 aux Pyrénées Atlantiques
00:52:40 - Mais non en fait - Je suis comme un Pyrénéen
00:52:42 dans l'eau !
00:52:44 - Vous êtes un gars du coin, avec Olivier D'Artigolle
00:52:46 il est pas loin, Olivier D'Artigolle
00:52:48 c'est un peu un gars du coin quand même
00:52:50 - Je suis à la maison - Chroniqueur politique
00:52:52 et Bernard Lercq qui est avec nous, qui vient d'arriver
00:52:54 ça va Bernard ? - Très très bien, je vous remercie
00:52:56 - Vous êtes président de la Chambre d'agriculture des Pyrénées Atlantiques aussi
00:52:58 et puis on a gardé
00:53:00 Jean-François Lamasson qui est avec nous
00:53:02 Lamassé pardon, ça va ?
00:53:04 - Ça va très bien, on mange des bonnes fraises
00:53:06 des vrais produits français, on a mangé du saucisson
00:53:08 français - Voilà, du saucisson français
00:53:10 - Du canard français, pourquoi aller chercher
00:53:12 ailleurs ce qu'on a à la maison ? - Absolument
00:53:14 - Il nous a fait une promesse de magret de canard fourré au foie gras
00:53:16 - Bonjour Jean-François, je peux vous dire que c'est pas tombé
00:53:18 dans l'oreille d'un sourd - C'est un four
00:53:20 Ne promettez jamais de la bouffe à Philippe David
00:53:22 - Non mais alors là, là
00:53:24 il a une client en face
00:53:26 parce que manger
00:53:28 c'est plus qu'une passion
00:53:30 - Et bien écoutez, c'est la passion du monde ici
00:53:32 Allez-vous rester avec nous tout de suite, le tour de table de l'actu des vrais mois
00:53:34 - Oh, dites, je vais envoyer
00:53:36 les actualités, vous venez les voir dans la cabine
00:53:38 - Je vais vous raconter une histoire pas banale
00:53:40 - Et vous, vous me racontez pour votre
00:53:42 petite journée ? - On a assez perdu le temps
00:53:44 comme ça - Le tour de table
00:53:46 - De l'actualité
00:53:48 - Et on en parlait tout à l'heure
00:53:50 Philippe Bilger, mais cette
00:53:52 disparition forcément de Juste Fontaine
00:53:54 - On en parlait
00:53:56 durant toutes les missions
00:53:58 Cécile, tellement
00:54:00 parfois on confond
00:54:02 les sujets importants avec les thèmes
00:54:04 insignifiants. En ce qui me concerne
00:54:06 sans avoir la mémoire de Philippe David
00:54:08 qui vous donnerait
00:54:10 l'équipe du regouet en 1929
00:54:12 En ce qui me concerne
00:54:14 je suis très
00:54:16 très triste à l'idée que
00:54:18 nous ayons perdu ce très
00:54:20 grand footballeur dont la gloire
00:54:22 et le talent étaient à la hauteur
00:54:24 de la discrétion. C'est drôle
00:54:26 comme moi qui suis totalement
00:54:28 narcissique, j'admire profondément
00:54:30 les gens modestes
00:54:32 - Moi j'ai eu la chance
00:54:34 de le rencontrer 2-3 fois le dimanche
00:54:36 à Victor Hugo
00:54:38 et c'est des gens de son époque qui m'ont présenté
00:54:40 avec qui je suis ami
00:54:42 et c'est quelqu'un qui était resté très humble
00:54:44 il n'y a pas
00:54:46 comme aujourd'hui certains footballeurs on ne peut pas leur parler
00:54:48 - Parce que ce n'était pas la même
00:54:50 stratification
00:54:52 - Mais voilà, c'était un
00:54:54 cadeau, c'était un cadeau
00:54:56 c'était un grand footballeur
00:54:58 c'était pendant longtemps l'image du sport
00:55:00 à Toulouse, c'était une pointure
00:55:02 - Il portait bien son nom, Juste
00:55:04 - Bernard Lahir
00:55:06 - Beaucoup de respect pour ces grands sportifs
00:55:08 que je n'ai pas connus
00:55:10 mais c'est vrai que nous on vient d'un pays
00:55:12 où c'est beaucoup plus le rugby
00:55:14 et moi je suis beaucoup plus attaché mais beaucoup de respect quand même
00:55:16 pour ce grand homme effectivement
00:55:18 dont on va parler
00:55:20 - Olivier Darty-Vol
00:55:22 - La légende du foot
00:55:24 - Libéraux
00:55:26 - Libéraux absolument
00:55:28 - J'ai assez bien connu Juste Fontaine
00:55:30 parce qu'il avait une boutique à Toulouse comme le disait Jean-François
00:55:32 et c'était un homme
00:55:34 j'allais au rez-de-chaussée avec sa femme qui vendait les vêtements
00:55:36 - Bravo
00:55:38 - Et j'allais à l'étage, je lui disais "allez voir mon mari, parlez de foot"
00:55:40 et on restait parfois un quart d'heure
00:55:42 quand il n'avait pas de temps, une heure, une heure et demie
00:55:44 et on parlait des derniers matchs
00:55:46 et un homme, moi je n'ai jamais osé le tutoyer, lui proposer
00:55:48 ou quoi que ce soit, parce que j'avais une légende
00:55:50 en face de moi, mais un homme d'une simplicité
00:55:52 et je dois dire que ça m'a fait beaucoup de peine
00:55:54 quand je l'ai appris tout à l'heure
00:55:56 - En tout cas il restera bien sûr
00:55:58 dans nos mémoires, Olivier Darty-Vol
00:56:00 vous, on va revenir sur un sujet
00:56:02 dont on parle beaucoup et c'est dernièrement
00:56:04 le harcèlement scolaire
00:56:06 - On en a déjà, Cécile, parlé sur ces ondes
00:56:08 désolé, on est dans un moment
00:56:10 chaleureux et heureux
00:56:12 désolé d'y mettre un peu de gravité
00:56:14 mais il serait très bien, je le fais par le truchement
00:56:16 des ondes de Sud Radio
00:56:18 que le ministre de l'éducation nationale
00:56:20 ou que Brigitte Macron
00:56:22 qui a pris ce dossier en main
00:56:24 puisse contacter au plus vite
00:56:26 le père de Maël
00:56:28 il en est question dans l'actualité récente
00:56:30 c'est ce petit garçon qui a 10 ans
00:56:32 qui est déscolarisé depuis le 1er décembre
00:56:34 après avoir subi
00:56:36 un harcèlement de près de 3 ans
00:56:38 et le harcèleur
00:56:40 est resté dans l'établissement scolaire
00:56:42 alors que ce petit
00:56:44 qui est victime, lui, est déscolarisé
00:56:46 il y a toute une chaîne de dysfonctionnement
00:56:48 qui amène à cette situation
00:56:50 qui est insupportable
00:56:52 donc j'espère que... - Qui nous dépasse
00:56:54 franchement ça nous dépasse - Oui, oui, avec...
00:56:56 on a beaucoup d'informations aujourd'hui
00:56:58 sur ce cas précis, donc j'espère
00:57:00 qu'il y aura une réponse rapide
00:57:02 un traitement humain
00:57:04 sur ce dossier là
00:57:06 pour permettre à ce jeune
00:57:08 à ce jeune Maël, ce petit gamin de 10 ans
00:57:10 de retrouver les bancs de l'école
00:57:12 parce qu'il dit aussi que ses copains lui manquent
00:57:14 - Et puis de créer un précédent peut-être
00:57:16 - Oui - Pour l'avenir
00:57:18 - Et on se souvient du petit Lucas aussi - Ca déclenche quelques choses
00:57:20 - Donc il faudrait vraiment régler cette question
00:57:22 sur le plan... - Bernard Laird
00:57:24 - Oui et que ça soit aussi, si je peux permettre
00:57:26 un cas d'école pour les autres enfants
00:57:28 dans la même situation, c'est ça le plus important aujourd'hui
00:57:30 - Philippe Bigère - Moi je suis frappé
00:57:32 j'ai appris ce matin
00:57:34 la situation assez
00:57:36 tragique de ce petit
00:57:38 et au regard de
00:57:40 cette situation, la totale impuissance
00:57:42 ou indifférence
00:57:44 des pouvoirs publics pour ne pas parler
00:57:46 du ministre, éventuellement
00:57:48 de l'épouse du président
00:57:50 je me demandais de manière un peu provocatrice
00:57:52 si face à chacun
00:57:54 de ces traumatismes
00:57:56 on ne pourrait pas imaginer
00:57:58 une procédure qui serait mise
00:58:00 immédiatement en branle
00:58:02 avec non-assistance à citoyens
00:58:04 en danger - Ah ça marche pas mal
00:58:06 - Je trouve complètement anormal
00:58:08 que face, comme l'a dit Olivier
00:58:10 face à ces destinées
00:58:12 terribles, le père était
00:58:14 très émouvant, rien n'est fait
00:58:16 alors qu'on avait
00:58:18 promis de lutter contre le harcèlement
00:58:20 je trouve qu'on se moque
00:58:22 du monde et que ça mériterait
00:58:24 une judiciarisation
00:58:26 forcelée - Exact, Jean-François Lamassé
00:58:28 - Le souci c'est toujours le même
00:58:30 c'est qu'aujourd'hui
00:58:32 on met des loups dans des bergeries
00:58:34 on met des loups dans des bergeries
00:58:36 il n'y a plus d'éducation
00:58:38 avant quand il y avait un problème
00:58:40 punition, maintenant si on punit
00:58:42 un gosse c'est terrible, il ne faut
00:58:44 surtout pas, et le problème
00:58:46 c'est que même les professeurs ne sont pas tranquilles
00:58:48 parce qu'ils ont peur des représailles
00:58:50 des parents d'élèves
00:58:52 - C'est le sentiment du pas de vague
00:58:54 - Tout en ajoutant une dimension
00:58:56 dans des établissements scolaires
00:58:58 un très grand nombre, dès le premier
00:59:00 signal faible, la communauté
00:59:02 éducative se réunit
00:59:04 traite le sujet, contacte
00:59:06 les parents du harceleur
00:59:08 nous obtenons des résultats
00:59:10 quand la réponse est
00:59:12 rapide
00:59:14 - La question qu'on se pose c'est quand vous avez un enfant
00:59:16 harceleur, est-ce que vous vous en rendez compte ?
00:59:18 Est-ce que l'école vous prévient ?
00:59:20 Est-ce que l'école vient vous voir en disant
00:59:22 "Attention votre fils ou votre fille
00:59:24 est une harceleuse ou un harceleur ?"
00:59:26 - Moi j'ai posé des questions différentes
00:59:28 Si vous avez
00:59:30 certains parents savent que
00:59:32 leurs enfants sont des enfants d'un soucis
00:59:34 mais qu'est-ce qu'ils font ?
00:59:36 Le problème est là
00:59:38 - Ca veut dire que pour vous il faut pointer
00:59:40 la responsabilité des parents ?
00:59:42 - Bien sûr, la base c'est l'éducation
00:59:44 donc si les parents
00:59:46 on va pas faire un cadre péjoratif
00:59:48 mais si les parents, qui en plus souvent sont aidés
00:59:50 par l'Etat, si le gosse
00:59:52 ne se tient pas bien, il faut serrer le boulon
00:59:54 C'est aussi simple que ça
00:59:56 - On a pu le faire, on va faire le tour de table de Bernard Leyer
00:59:58 - Oui - C'est drôle
01:00:00 au moment où je m'apprêtais à parler
01:00:02 - Ca s'appelle de la censure
01:00:04 Philippe Vigère, attention
01:00:06 Le problème de l'eau forcément pour les agriculteurs
01:00:08 c'est un des points très importants
01:00:10 les eaux usées et la gestion de l'eau en général
01:00:12 - Oui enfin moi
01:00:14 je suis quand même surpris qu'il faut toujours qu'on soit au pied du mur
01:00:16 pour se rendre compte qu'il y a un sujet qui est important
01:00:18 Heureusement qu'il y a quand même
01:00:20 quelques décennies que nos aïeux
01:00:22 les anciens ont réussi
01:00:24 à travailler intelligemment avec les pouvoirs publics
01:00:26 qu'il y avait des hommes politiques courageux
01:00:28 qu'il y avait peut-être moins de pression de certains groupuscules
01:00:30 et qu'on a réussi à travailler intelligemment
01:00:32 parce que quand on s'aperçoit quand même
01:00:34 de ce qui va se passer au niveau du climat
01:00:36 on va passer de 4 saisons à 2 saisons
01:00:38 avec beaucoup moins de gel, des gels plus tardifs
01:00:40 donc beaucoup plus problématiques sur les cultures
01:00:42 - Des saisons décalées en plus - Des saisons décalées
01:00:44 et surtout avoir beaucoup plus d'eau l'hiver
01:00:46 alors au même volume annuel
01:00:48 mais beaucoup moins bien réparti
01:00:50 et le moment où on en a le plus besoin
01:00:52 on en aura le moins en disponibilité
01:00:54 donc le plus important c'est ce qu'on fait déjà
01:00:56 il y a 40 ans, il y a 50 ans, il y a 30 ans
01:00:58 c'est de créer des réserves bien intelligemment
01:01:00 de stocker cette eau pour pas qu'elle aille se faire
01:01:02 bêtement saler à la mer
01:01:04 ce n'est pas la priver de son milieu au contraire
01:01:06 parce que ça crée de la biodiversité
01:01:08 et on voit aujourd'hui que toutes les retenues collinaires
01:01:10 permettent de créer de la biodiversité
01:01:12 et il y a toujours souvent des associations environnementales
01:01:14 qui mettent en cause le fait de retenir l'eau
01:01:16 en contradiction avec la biodiversité
01:01:18 et je voudrais juste te dire cette phrase
01:01:20 c'est que malheureusement
01:01:22 il y a beaucoup de gens trop malhonnêtes
01:01:24 au niveau des associations environnementales
01:01:26 que je n'appelle pas les écologistes
01:01:28 et qui se servent souvent de ces dossiers
01:01:30 pour prôner la décroissance de manière indirecte
01:01:32 - Un mot, Jean-François Lamassé pour l'eau
01:01:34 - Sincèrement, j'ai l'impression d'entendre le bon Dieu
01:01:36 - C'est simple que ça
01:01:38 - Bizarre et jaloux
01:01:40 - Je ne sais pas si c'est ça
01:01:42 - Le bon Dieu c'est présenté écolo
01:01:44 - C'est un sujet, on le prône depuis plus de 40 ans
01:01:46 on sait qu'il va manquer de l'eau
01:01:48 on sait que sur la région toulousaine
01:01:50 à peu près en 2030
01:01:52 il manque 50 millions de cubeurs
01:01:54 le problème il y a d'autres gens
01:01:56 qui viennent habiter à Toulouse
01:01:58 c'est aussi simple que ça
01:02:00 - Dans un instant vous restez avec nous
01:02:02 Jean-François Lamassé
01:02:04 puisque dans un instant on va parler de l'eau
01:02:06 mais surtout de la souveraineté alimentaire
01:02:08 des agriculteurs
01:02:10 est-ce que nous, aujourd'hui, on est capables
01:02:12 on peut retrouver cette souveraineté alimentaire
01:02:14 vous nous dites oui, vous nous dites non
01:02:16 0800 26 300 300 vous nous appelez bien entendu
01:02:18 on est en direct du salon de l'agriculture
01:02:20 à tout de suite
01:02:22 - Les vrais voici de radio
01:02:24 17h20 Philippe David
01:02:26 Cécile de Ménibus
01:02:28 - Et la famille s'agrandit au salon de l'agriculture
01:02:30 avec Philippe David
01:02:32 - On va en pleine forme et vous ?
01:02:34 - On déguste des choses extraordinaires
01:02:36 - Dès que je vous parle vous me parlez de...
01:02:38 - Le problème c'est que comme vous me faites passer pour un tube digestif
01:02:40 ambulant maintenant j'ai une réputation
01:02:42 - Vous n'avez pas besoin de moi
01:02:44 - Un estomac sur patte
01:02:46 - Un estomac sur patte
01:02:48 - Vous savez comment je l'appelle ? Je l'appelle culbuto
01:02:50 (rires)
01:02:52 - Mais c'est parce que je l'aime bien
01:02:54 - Avec nous, bien entendu, Philippe Bilger qui est avec nous
01:02:56 Olivier Dartigolle qui est avec nous aussi
01:02:58 et nos invités
01:03:00 Bernard Laird qui est avec nous, président de la chambre
01:03:02 d'agriculture des Pyrénées Atlantiques
01:03:04 et puis Jean-François Lamassé
01:03:06 qui est avec nous
01:03:08 merci en tout cas d'être là
01:03:10 tout de suite le coup de projecteur des vraies voies
01:03:12 - Les vraies voies Sud Radio
01:03:14 le coup de projecteur des vraies voies
01:03:16 - Et les crises successives
01:03:18 rappellent combien la souveraineté alimentaire
01:03:20 est un enjeu majeur
01:03:22 la filière agricole française doit se transformer
01:03:24 en profondeur pour répondre aux nouveaux défis
01:03:26 la tâche est immense je crois Philippe
01:03:28 - Oui et encore plus quand on sait que nos agriculteurs
01:03:30 n'ont jamais, jamais été si peu nombreux en France
01:03:32 aujourd'hui ils sont un peu moins de 500 000
01:03:34 pour fournir céréales, viandes, légumes, fruits
01:03:36 eux à plus de 67 millions de français
01:03:38 alors qu'ils étaient
01:03:40 trois fois plus nombreux dans les années 70
01:03:42 et aujourd'hui nous avons une balance commerciale
01:03:44 déficitaire sur l'alimentation
01:03:46 ce qui n'est jamais arrivé
01:03:48 alors est-ce qu'on peut regagner une souveraineté alimentaire
01:03:50 est-ce que c'est juste de la volonté politique
01:03:52 ou est-ce que c'est pas possible
01:03:54 venez nous dire votre avis
01:03:56 ou ici sur le stand au 0826 303
01:03:58 - Et Jean-François Lamassé
01:04:00 vice-président de la FDSSEA31
01:04:02 administrateur de l'association générale
01:04:04 des producteurs de blé français
01:04:06 est resté avec nous justement pour en parler
01:04:08 Philippe Bilger, cette souveraineté alimentaire
01:04:10 on en est loin, très loin même
01:04:12 - Il est très étonnant
01:04:14 de voir à quel point la notion
01:04:16 de souveraineté est revenue
01:04:18 au premier plan
01:04:20 des préoccupations civiques
01:04:22 et démocratiques
01:04:24 mais je ne savais pas
01:04:26 qu'elle était à ce point
01:04:28 défaillante dans le domaine alimentaire
01:04:30 alors que comme l'a rappelé Philippe
01:04:32 la France était en pointe
01:04:34 comme l'a dit notre ami tout à l'heure
01:04:36 je ne vois pas comment
01:04:38 on a pu brader cet immense trésor
01:04:40 qui faisait la fierté de la France
01:04:42 la France agricole
01:04:44 c'était tout de même un fleuron
01:04:46 dont tout le monde parlait
01:04:48 et qui faisait véritablement
01:04:50 la fierté des français
01:04:52 - Il n'y a eu aucune fatalité
01:04:54 à ce qui est un débat
01:04:56 aucune fatalité à ce qui est un désastre
01:04:58 c'est la conséquence
01:05:00 de choix politiques
01:05:02 le gouvernement vient d'annoncer aujourd'hui
01:05:04 un plan pour reconquérir la souveraineté
01:05:06 en fruits et légumes actuellement importé
01:05:08 à 50%
01:05:10 comment peut-on imaginer que notre beau pays
01:05:12 celui des vergers
01:05:14 celui des fruits et légumes
01:05:16 avait des campagnes publiques où on nous dit
01:05:18 à raison qu'il faudrait consommer
01:05:20 5 fruits et légumes par jour
01:05:22 c'est des décisions politiques
01:05:24 qui ont mis à mal
01:05:26 les productions, les métiers
01:05:28 les femmes et les hommes qui produisent
01:05:30 et donc il faut regagner
01:05:32 des pentes de souveraineté
01:05:34 que ce soit d'ailleurs sur la question énergétique, industrielle
01:05:36 ou agricole et cela demandera
01:05:38 du courage politique
01:05:40 - Bernard Lerche - Je partage totalement
01:05:42 les propos d'Olivier D'Artigolle
01:05:44 mais on s'aperçoit qu'il y a un élément
01:05:46 à chaque fois qu'il y a une volonté politique
01:05:48 de quel gouvernement que ce soit
01:05:50 qui appuie les propositions de la profession
01:05:52 des chambres d'agriculture, des jeunes agriculteurs
01:05:54 etc...
01:05:56 on est bloqué par quoi ?
01:05:58 on est bloqué par un cumul
01:06:00 réglementaire incessant
01:06:02 je prends un exemple très clair
01:06:04 il y a une quinzaine d'années, autour de chez moi
01:06:06 il y a un groupe d'agriculteurs qui a voulu mettre en place
01:06:08 une retenue d'eau
01:06:10 entre deux bassins versants, simplement pour
01:06:12 éviter qu'elle aille se faire saler à la mer
01:06:14 ils ont fait une étude de 5000 euros
01:06:16 pour un projet qui coûte
01:06:18 100 000 euros
01:06:20 après, ils sont à 80 000 euros d'études
01:06:22 parce qu'il y a eu des recours permanents
01:06:24 qui les amènent et donc ils sont écoeurés
01:06:26 et donc ils abandonnent, et c'est vrai que si on
01:06:28 ne sanctionne pas aujourd'hui, alors qu'ils ont raison à chaque fois
01:06:30 si on ne sanctionne pas aujourd'hui cet abus
01:06:32 de recours, si on ne
01:06:34 ne sanctionne pas financièrement, on n'y arrivera pas
01:06:36 et je pense qu'il faut simplifier aujourd'hui énormément
01:06:38 ce côté administratif
01:06:40 vous n'imaginez pas toutes les normes qu'il peut y avoir
01:06:42 sur le sujet environnemental, il est vital
01:06:44 que l'on transmette le plus bel environnement
01:06:46 aux enfants, mais quand on voit
01:06:48 aujourd'hui que certaines règles vont en l'an
01:06:50 contre du bon sens environnemental
01:06:52 ça fait mal au ventre. - Jean-François Lamassé
01:06:54 - Moi je vais vous dire, c'est
01:06:56 quand on parle de l'eau, c'est un sujet
01:06:58 hyper hyper vaste
01:07:00 il y a des gens qui veulent maintenant prendre
01:07:02 le "pouvoir de l'eau"
01:07:04 qui n'y connaissent rien du tout, on a les écolos
01:07:06 qui nous racontent des stupidités
01:07:08 à dormir debout, et bien sûr toujours tout le temps
01:07:10 on a plus à voir d'eau, c'est la peur
01:07:12 leur système c'est la peur, voilà
01:07:14 quand on dit l'eau
01:07:16 c'est pour les agriculteurs
01:07:18 on a l'impression
01:07:20 que beaucoup de médias qui conviennent bien
01:07:22 avec ces gens là
01:07:24 on va boire tout, on a l'impression
01:07:26 que les estomacs on a c'est des
01:07:28 - C'est des jardins - C'est des bassins
01:07:30 l'eau elle est faite pourquoi ?
01:07:32 pour nourrir les français
01:07:34 pour nourrir les français
01:07:36 et quand on vous dit "oui on va économiser l'eau"
01:07:38 dites moi où elle va
01:07:40 l'eau qui a été économisée
01:07:42 dites moi où elle va
01:07:44 l'eau elle repart à la mer
01:07:46 voilà l'économie où c'est qu'elle est
01:07:48 et c'est pas en faisant comme on fait aujourd'hui
01:07:50 qu'on règle le problème
01:07:52 - Alors c'est quoi la solution ? - Mais il faut se remettre
01:07:54 à faire des réserves d'eau
01:07:56 l'Espagne il demande rien, il y a des réserves
01:07:58 même l'Allemagne - Mais il y a des manifestations massives quand on en fait, vous avez vu dans les Deux-Sèvres
01:08:00 il y a pas longtemps, avec affrontements avec les CRS
01:08:02 - Les bassins - Très bien, très bien
01:08:04 il y a eu affrontements, caf le gouvernement
01:08:06 les élus
01:08:08 moi ça me met en rogne ça, les élus
01:08:10 qui ont été en train
01:08:12 de saccager l'exploitation
01:08:14 d'un pont-regal qui avait 75 ou 70 hectares
01:08:16 qu'est-ce qui leur est arrivé aujourd'hui ?
01:08:18 au moment où je vous parle
01:08:20 ils sont chez eux dans leur canapé
01:08:22 voilà, s'ils auraient été punis
01:08:24 comme ils doivent être punis, on n'est pas là
01:08:26 il n'y a plus de justice en France
01:08:28 - Je pense - Elle n'est pas dans le bon sens
01:08:30 - Non je pense qu'on a toujours eu
01:08:32 besoin qu'il y ait eu une certaine
01:08:34 pression environnementale parce qu'il y a eu des dérives
01:08:36 effectivement, mais malheureusement
01:08:38 on s'aperçoit qu'on est toujours dans l'excès en France
01:08:40 le balancier il est soit d'un côté soit de l'autre
01:08:42 il ne s'arrête jamais au milieu
01:08:44 et en 30 ans on s'aperçoit les dégâts
01:08:46 que la pression environnementale a pu faire
01:08:48 sur le nucléaire, a pu faire sur l'industrie française
01:08:50 et l'agriculture est en train de subir
01:08:52 la même chose - Sur l'énergie - La France était
01:08:54 le fleuron de l'Europe, aujourd'hui c'est le 6ème
01:08:56 pays producteur, on est en train de tout dégrader
01:08:58 et vous parliez de souveraineté alimentaire
01:09:00 moi je pense qu'on peut y revenir la souveraineté alimentaire
01:09:02 il va falloir un petit peu de courage, il va falloir
01:09:04 lever tous ces verrous réglementaires qui nous empêchent de produire
01:09:06 et il va falloir que l'on ait ce courage
01:09:08 face à 2-3% de la population
01:09:10 qui ne sont pas sur des objectifs environnementalistes
01:09:12 mais sur des dogmes
01:09:14 et des doctrines - Et comment on peut...
01:09:16 - Pardon, là notre amie a totalement raison
01:09:18 et ça peut se vérifier
01:09:20 dans d'autres domaines
01:09:22 la France passe d'un extrême
01:09:24 à l'autre, elle est incapable
01:09:26 de s'arrêter dans le juste milieu
01:09:28 c'est vrai en politique
01:09:30 en politique internationale
01:09:32 dans ce domaine agricole, partout
01:09:34 on ne sait pas s'arrêter au moment
01:09:36 où les normes deviennent
01:09:38 une gêne au lieu d'être
01:09:40 une chance, c'est dramatique
01:09:42 mais justement, oui. - L'agriculture aussi
01:09:44 c'est que pendant très longtemps
01:09:46 c'était un métier en déflation
01:09:48 c'est à dire que quand on achète du blé
01:09:50 il n'est pas cher, c'est pas grave, on verra l'année prochaine
01:09:52 tout le monde s'est pris
01:09:54 cette habitude là, les traders
01:09:56 qui achètent du blé sont habitués
01:09:58 à ça, après on a voulu
01:10:00 ouvrir la PAC pour être au cours
01:10:02 mondial, avec des aides
01:10:04 mais en fin de compte, il valait mieux
01:10:06 qu'on continue à produire comme on produisait avant
01:10:08 - Avant plutôt que de mettre des millions d'hectares en jacher
01:10:10 - Dès que la PAC est arrivée, on a eu des normes et des normes
01:10:12 et des normes et des normes, je vais vous dire, c'est pas compliqué
01:10:14 un dossier PAC, les premiers en 92
01:10:16 moi j'avais 22 ans, je me remplissais
01:10:18 en une heure de temps
01:10:20 aujourd'hui, on est obligé
01:10:22 de passer à la somme de l'agriculture, parce qu'il y a
01:10:24 Télé-PAC, parce qu'il y a ceci, parce qu'il y a cela
01:10:26 il y a même des choses que nous on ne sait pas
01:10:28 par rapport au SIEU, les surfaces
01:10:30 d'intérêt écologique, alors il faut tant de pourcents
01:10:32 de pourcents, et ça devient une machine
01:10:34 une machine à gaz
01:10:36 - Bernard Ley, vous qui êtes président de la chambre d'agriculture
01:10:38 du Pyrénées Atlantique, vous confirmez ?
01:10:40 - Je confirme, je suis président de la chambre d'agriculture
01:10:42 mais je suis agriculteur aussi, et donc je me sers de mes services
01:10:44 pour pouvoir travailler
01:10:46 mais on se rend compte malheureusement que les agriculteurs
01:10:48 sont noyés dans cette nasse administrative
01:10:50 dans la paperasse qu'on leur dit un peu
01:10:52 péjorativement
01:10:54 et il faut qu'on arrive à sortir de ces éléments là
01:10:56 moi je suis
01:10:58 optimiste quand même, parce que je me dis
01:11:00 à force d'avoir tapé dessus
01:11:02 à force de voir que ça décline
01:11:04 et on se dit que l'alimentation ne doit pas être traité
01:11:06 comme le textile, la voiture ou l'industrie
01:11:08 il y a quand même une prise de conscience, même
01:11:10 de la grande distribution qui commence
01:11:12 à avancer dans la bonne direction aujourd'hui
01:11:14 alors elle nous a étouffés durant des décennies
01:11:16 - Le problème c'est qu'il y a une crise de vocation aujourd'hui
01:11:18 c'est à dire qu'il y a plein d'agriculteurs qui aimaient
01:11:20 et qui font autre chose
01:11:22 donc même si ça change, il va falloir aller
01:11:24 chercher tous ces gens là qui ne veulent plus venir
01:11:26 ou en tout cas qui vont laisser tomber
01:11:28 - Pour assurer la souveraineté alimentaire
01:11:30 le plus grand défi de demain, c'est pas de savoir
01:11:32 produire, c'est de savoir comment on va remplacer
01:11:34 les 50% d'agriculteurs qui arrêtent
01:11:36 dans 5 ans, parce qu'ils n'ont pas
01:11:38 de succession
01:11:40 - Le gros problème, le souci, parce qu'on tourne au retour
01:11:42 la souveraineté alimentaire, je vais vous dire
01:11:44 moi ça fait plus de 5-6 ans
01:11:46 j'ai un temps
01:11:48 j'ai défendu pendant
01:11:50 quand j'étais président de FED
01:11:52 pendant 3 ans, 4 ans
01:11:54 je me suis commandé avant depuis
01:11:56 des années, des années, les préfets sont au courant
01:11:58 tout le monde est au courant
01:12:00 si on voulait vraiment le faire, il y a longtemps qu'on l'aurait fait
01:12:02 - Ca veut dire quoi ? Ca veut dire qu'il y a la chutée politique ?
01:12:04 - Ca veut dire qu'aujourd'hui, avant d'avoir une souveraineté alimentaire
01:12:06 il faut que les agriculteurs arrivent à gagner
01:12:08 leur vie de leur métier
01:12:10 c'est la base de tout, si aujourd'hui
01:12:12 on n'arrive plus à gagner notre vie
01:12:14 les jeunes iront bosser ailleurs
01:12:16 - Je voudrais poser une question en vrai, Olivier d'Artigolles
01:12:18 vous qui aimez bien les usines je crois
01:12:20 j'avais poussé un coup de gueule il y a quelques temps
01:12:22 - Ah bon ? Il aime les usines ?
01:12:24 - Non, vous aimez pas les usines ?
01:12:26 - Et les crêpes, vous aimez les usines et les crêpes, on le sait
01:12:28 - J'aime l'industrie relocalisée
01:12:30 - Oui, voilà, non mais je vais vous prendre un exemple
01:12:32 j'avais poussé un coup de gueule à la place du
01:12:34 couture d'une rue il y a quelques mois
01:12:36 sur une entreprise agroalimentaire française
01:12:38 en Bretagne, Paul Leduve, qui devait ouvrir
01:12:40 une usine avec 500 emplois à la clé
01:12:42 il a arrêté, il a décidé
01:12:44 fin 2022, parce que
01:12:46 il y avait tellement de recours des associations
01:12:48 environnementales, qu'il était en procès
01:12:50 depuis 5 ans, et qu'au mieux il en avait
01:12:52 pour 5 ans de mieux, il a dit
01:12:54 je fais pas l'usine avec 500 emplois, je transfère la production
01:12:56 en Allemagne, au Portugal et aux Etats-Unis
01:12:58 - Bernard l'a dit
01:13:00 et tu redonnes
01:13:02 une illustration forte
01:13:04 en effet, les normes
01:13:06 et l'accumulation des normes devient
01:13:08 quelque chose qui peut mettre à mort
01:13:10 des filières, mais ce dont
01:13:12 vous avez besoin aussi
01:13:14 c'est d'une vision d'un grand projet
01:13:16 national pour l'avenir de l'agriculture
01:13:18 qui prend en compte
01:13:20 l'ensemble des enjeux, et ils sont
01:13:22 nombreux, moi je me désespère
01:13:24 le fait qu'on puisse avoir des élections
01:13:26 notamment l'élection majeure, l'élection présidentielle
01:13:28 où on est à sec
01:13:30 sur ces grands sujets d'avenir
01:13:32 désolé pour le jeu de mots sur à sec
01:13:34 mais où on n'a pas pu débattre
01:13:36 véritablement du modèle agricole
01:13:38 d'avenir, et que
01:13:40 les professionnels, ceux qui sont les experts de l'agriculture
01:13:42 nos paysans agriculteurs
01:13:44 aient pu dire, voilà ce qui se passe
01:13:46 et voilà ce dont nous avons besoin
01:13:48 de réarmer le projet politique
01:13:50 sur l'avenir de notre agriculture
01:13:52 quelle agriculture voulons-nous pour les
01:13:54 10, 30, 40 prochaines années ?
01:13:56 - Il faut nous laisser travailler normalement
01:13:58 - Oui ! - Aujourd'hui quand vous sortez
01:14:00 un pulvérisateur pour traiter
01:14:02 une chambre, parce que ça peut être
01:14:04 contre des cuisserons, ça peut être
01:14:06 contre une maille du bait ou n'importe quoi
01:14:08 vous avez des gens qui se pointent
01:14:10 devant votre chambre et qui veulent vous caillasser
01:14:12 mais on va où là ? Ils sont qui ces gens là ?
01:14:14 - Ils sont très minoritaires quand même
01:14:16 - Oui, mais venez au bord des huiles
01:14:18 - C'est ceux qui se font entendre
01:14:20 - Moi j'ai la chance d'être un peu en campagne
01:14:22 un peu retiré
01:14:24 - Vous avez vu les derniers sondages
01:14:26 faits pour les salons de la
01:14:28 agriculture, la population
01:14:30 dans son écrasante majorité
01:14:32 aime et soutient le monde agricole
01:14:34 - Mais cette semaine, on est les rois du pétrole
01:14:36 - Oui - Attention, ça me dure une semaine
01:14:38 - Mais le monde...
01:14:40 - Sauf qu'il peut - La population française
01:14:42 est surprenante parce que c'est vrai que
01:14:44 le citoyen français soutient
01:14:46 son agriculture et pourtant tant que consommateur
01:14:48 parfois il fait des choix un peu surprenants
01:14:50 - Mais justement il y a une question
01:14:52 - Il n'achète pas obligatoirement français
01:14:54 - Mais il y a une question qui se pose pour retrouver la souveraineté alimentaire
01:14:56 c'est l'étiquetage
01:14:58 aujourd'hui vous achetez un produit
01:15:00 marqué "viande union européenne"
01:15:02 c'est à dire que ça peut être de la viande roumaine
01:15:04 ou de la viande française, vous n'avez aucun moyen
01:15:06 de savoir - La traçabilité
01:15:08 - De savoir la traçabilité, on se rappelle
01:15:10 dans le sud-ouest d'une affaire, vous savez les lasagnes au cheval
01:15:12 je ne citerai pas la marque
01:15:14 - Il y a des protestes sur ça non ?
01:15:16 - Ah bah non parce que l'union européenne
01:15:18 est rigoureusement
01:15:20 contre le fait qu'on affiche vraiment la traçabilité
01:15:22 est-ce que ce n'est pas une vraie question ?
01:15:24 - Il y a eu des évolutions quand même à ce niveau là, il y a eu des évolutions
01:15:26 au niveau bruxellois pour pouvoir effectivement
01:15:28 garantir l'origine et permettre à chaque pays
01:15:30 à chaque région de le mettre en évidence
01:15:32 donc moi je reste confiant à ce niveau là
01:15:34 effectivement pour moi ce n'est pas le
01:15:36 principal problème aujourd'hui, c'est ce qu'on disait avant
01:15:38 c'est permettre d'attirer des vocations
01:15:40 d'attirer des vocations
01:15:42 et de permettre à des jeunes de nous rejoindre
01:15:44 - Et comment on peut faire en fait ?
01:15:46 parce que c'est ça, c'est ce que tout le monde dit finalement
01:15:48 - Alors il y a plusieurs éléments, le premier
01:15:50 il est économique, il faut vivre de son métier
01:15:52 le deuxième c'est d'arriver à changer l'image
01:15:54 moi quand je vois hier, on avait la journée des Pyrénées Atlantiques
01:15:56 on a mis en évidence 6 entreprises
01:15:58 novatrices dans le domaine
01:16:00 de la recherche et du développement
01:16:02 qui permettent aujourd'hui à base de phéromones
01:16:04 à base de biocontrôle, de biostimulants
01:16:06 alors c'est quoi ? Ce sont des éléments naturels
01:16:08 qui permettent à la plante de se renforcer
01:16:10 de lutter naturellement contre les agresseurs extérieurs
01:16:12 pour pouvoir avancer
01:16:14 et de dire que si d'ici 5 ans on arrive à baisser
01:16:16 de 60, 80, 90%
01:16:18 les produits de synthèse
01:16:20 les produits phyto-pharmaceutiques
01:16:22 qui permettent de protéger les plantes, qu'on appelle vulgairement
01:16:24 les pesticides, on aura
01:16:26 gagné déjà un premier combat, et c'est ça qu'il faut faire
01:16:28 aujourd'hui, massifier
01:16:30 le nombre d'agriculteurs qui s'engagent dans ces démarches
01:16:32 travailler collectivement
01:16:34 et avoir ces démarches agro-écologiques
01:16:36 non seulement pour limiter l'impact
01:16:38 sur la planète mais aussi le billet en carbone
01:16:40 et sur la pénibilité aussi du métier
01:16:42 oui mais je pense que
01:16:44 même si aujourd'hui la technologie fait que
01:16:46 ça fait une décennie qu'on travaille
01:16:48 à la dépénibilisation du travail et ça va dans la bonne direction
01:16:50 là on séduit
01:16:52 effectivement et beaucoup de femmes qui viennent travailler en agriculture
01:16:54 aujourd'hui
01:16:56 c'est près de 40%
01:16:58 de femmes qui s'installent dans l'agriculture et bravo
01:17:00 et ajoutez que l'enseignement agricole
01:17:02 propose des filières formidables, on fait pas suffisamment
01:17:04 la promotion de l'enseignement agricole
01:17:06 mais il y a de magnifiques
01:17:08 lycées agricoles partout
01:17:10 dans notre pays qui forment
01:17:12 Bernard connait ça très bien
01:17:14 on a un très beau lycée je leur dis bonjour à
01:17:16 Montardon près de Pau qui forment
01:17:18 les métiers de demain aussi avec de l'innovation
01:17:20 mais malheureusement
01:17:22 quand on veut s'orienter ces filières là
01:17:24 ne sont pas toujours présentées
01:17:26 dans l'enseignement général
01:17:28 est-ce que c'est la technologie qui à un moment donné peut sauver
01:17:30 aussi l'agriculture justement toutes ces
01:17:32 startups d'innovation de gestion
01:17:34 du stock
01:17:36 du vendre des sols
01:17:38 un peu mais moi je suis beaucoup moins sûr
01:17:40 on parlait de motivation
01:17:42 moi je vois des jeunes dans mon département
01:17:44 qui sont hyper motivés
01:17:46 mais le problème quand vous êtes jeune vous foncez
01:17:48 il y a un moment quand vous voyez que vos copains
01:17:50 en côté font autre chose et vivent mieux que vous
01:17:52 et ils avancent dans la vie et que vous vous êtes en train de reculer
01:17:54 et que vous vous posez des questions
01:17:56 moi je vais vous dire
01:17:58 à l'âge que j'ai
01:18:00 il y a des nuits où je me pose des questions
01:18:02 on va où ?
01:18:04 - J'ai un exemple à ce qu'on disait tout à l'heure
01:18:06 aujourd'hui Olivier disait
01:18:08 on est largement déficitaire en fruits et légumes
01:18:10 on a des projets de ceinture verte autour des grandes villes
01:18:12 pour réimplanter des maraîchers
01:18:14 pour pouvoir fournir les cuisines centrales
01:18:16 en légumes bio et locaux
01:18:18 c'est très très bien
01:18:20 c'est vraiment exceptionnel sauf que
01:18:22 les orientations qui sont prises actuellement
01:18:24 se sont installées des gens par ci par là
01:18:26 avec aucune coordination de transformation
01:18:28 de manutention
01:18:30 de limiter le coût du transport
01:18:32 et d'avoir une économie d'échelle
01:18:34 qui soit intelligente
01:18:36 et quand on voit aujourd'hui que la technologie peut aider
01:18:38 en ayant plusieurs agriculteurs
01:18:40 qui travaillent ensemble, des maraîchers
01:18:42 de manière collective
01:18:44 utiliser la robotique ensemble, ça veut dire qu'elle coûte moins cher
01:18:46 parce que demain le véritable enjeu
01:18:48 c'est comment je désherbe 100 produits
01:18:50 aujourd'hui la robotique peut travailler pour les maraîchers
01:18:52 et les aider à dépénébiliser ce travail
01:18:54 parce que c'est ça le principal enjeu aussi
01:18:56 en maraîchage, donc oui la technologie peut nous aider encore à avancer
01:18:58 après il y a quand même un petit soucis
01:19:00 il vous reste 30 secondes
01:19:02 que personne ne parle
01:19:04 c'est aujourd'hui en France
01:19:06 quand on fait n'importe quoi
01:19:08 ça coûte cher avant de commencer
01:19:10 le problème il est là
01:19:12 moi je comprends que des gens veulent acheter français
01:19:14 mais il y a des gens qui n'ont pas les moyens d'acheter français
01:19:16 donc il faut à un moment donné
01:19:18 se poser les bonnes questions
01:19:20 pourquoi ça vient d'ailleurs
01:19:22 et ça arrive à un bon prix
01:19:24 et chez nous on n'est pas capable de le faire
01:19:26 parce que tout le monde ne gagne pas 5000 euros par mois
01:19:28 il y a des familles
01:19:30 avec un SMIC ou un peu mieux
01:19:32 ils ont besoin de nourrir
01:19:34 leurs enfants, mais on peut faire du produit français
01:19:36 à bon prix, mais il faut que l'Etat aussi
01:19:38 mette la main dans la pâte
01:19:40 merci beaucoup messieurs
01:19:42 Philippe Bilger, Olivier Dartigolle
01:19:44 on revient dans un instant avec vous
01:19:46 Max Brisson et Bernard Lair
01:19:48 et Jean-François Lamassé
01:19:50 vous restez avec nous
01:19:52 on va chanter
01:19:54 on va vous faire chanter
01:19:56 c'est peut-être la première fois qu'on le dit
01:19:58 on va vous faire chanter
01:20:00 on est en direct du salon de l'agriculture
01:20:02 ils peuvent le voir
01:20:04 et ça nous fera du bien pour les agriculteurs
01:20:06 vous restez avec nous, célébrez-moi
01:20:08 on est ensemble jusqu'à 20h
01:20:10 en direct du salon de l'agriculture
01:20:12 depuis le stand des Pyrénées Atlantiques
01:20:14 les vraies voix sur le radio
01:20:16 17h20, Philippe David
01:20:18 Cécile de Ménibus
01:20:20 et on a planté
01:20:22 notre studio au plein coeur
01:20:24 des Pyrénées Atlantiques
01:20:26 on est ravis d'être là avec Philippe David
01:20:28 Philippe Bilger qui est avec nous
01:20:30 Olivier Dartigolle, Bernard Lair
01:20:32 président de la chambre d'agriculture
01:20:34 des Pyrénées Atlantiques
01:20:36 Jean-François Lamassé, vice-président
01:20:38 de la FDSEA31, administrateur
01:20:40 de l'association générale des producteurs de blé français
01:20:42 vous avez vraiment un nom à rallonge
01:20:44 ça va être compliqué de le dire à chaque fois
01:20:46 mais Philippe
01:20:48 pour cette dernière ligne droite
01:20:50 on se dit qu'il faut que ce soit festif
01:20:52 parce qu'on aime chanter
01:20:54 et puis au Pays Basque en Béarne
01:20:56 on chante et on est avec une des légendes de la chanson basco-béarnaise
01:20:58 bonsoir David Olaytsola
01:21:00 bonsoir
01:21:02 c'est un peu trop
01:21:04 bienvenue chez nous
01:21:06 bienvenue en guillétori comme on dit en basque
01:21:08 alors cette année vous fêtez vos 50 ans
01:21:10 vous allez faire pas mal de concerts
01:21:12 déjà vous êtes dans 10 jours à Pontonque-sur-Adour
01:21:14 les 1500 places sont parties d'un coup
01:21:16 vous allez faire donc pas mal de concerts
01:21:18 pas seulement au Pays Basque
01:21:20 au Ouga, Villefranche-de-Rouergue, Mazers, Rizos,
01:21:22 Peyré-Aurade
01:21:24 et ce soir on a des sudistes, des gens des Pyrénées-Atlantiques
01:21:26 on est sur le stand des Pyrénées-Atlantiques
01:21:28 vous pouvez nous chanter
01:21:30 un petit bout de chant béarnais
01:21:32 un petit bout de chant basque
01:21:34 on va peut-être s'y mettre avec vous
01:21:36 mais on va déjà vous écouter parce que vous chantez beaucoup mieux que nous
01:21:38 il faut pas chier personne
01:21:40 *chante*
01:21:58 alors ça c'était la partie béarn
01:22:00 *chante*
01:22:28 *chante*
01:22:44 bravo bravo
01:22:46 on était mieux en béarnais
01:22:48 allez en béarnais vous étiez mieux, vous avez pas une autre chanson en béarnais ?
01:22:50 ça veut dire quoi ?
01:22:52 on parle de quoi dans ces chansons ?
01:22:54 la chanson du Juraison David
01:22:56 les montagnes
01:22:58 les montagnes sont ronde
01:23:00 vas-y David la première c'est la chanson de Gaston Phébus
01:23:02 en fait le séquento
01:23:04 pour son amour
01:23:06 il y en a beaucoup qui la comprennent avec la chanson de Jean Lassalle
01:23:08 *rires*
01:23:10 qui était chez André Bercoff
01:23:12 et par contre Égoac
01:23:14 c'est une chanson magnifique
01:23:16 quand on comprend le basque
01:23:18 moi je parle pas le basque
01:23:20 c'est les ailes
01:23:22 dans un restaurant en Espagne à l'époque du franquisme
01:23:24 et c'était pour
01:23:26 dénoncer un petit peu ce
01:23:28 ce franquisme
01:23:30 et pour
01:23:32 clamer la liberté
01:23:34 et on les chante à quelle occasion ?
01:23:36 alors on les chante
01:23:38 rapidement dans les révoirs
01:23:40 mais quand ça arrive on en profite
01:23:42 *rires*
01:23:44 on les chante quand même régulièrement comme un verre
01:23:46 oui après chaque repas
01:23:48 oui après chaque repas
01:23:50 comme le disait Bernard Lecq dans le sud-ouest
01:23:52 on mange à la fin des repas
01:23:54 non on chante à la fin des repas
01:23:56 c'est vrai que c'est culturel les chants basques au Béarnais
01:23:58 c'est à dire matin, midi et soir
01:24:00 vous chantez les mêmes chansons à la fin des repas
01:24:02 *rires*
01:24:04 on vous invite aussi après les matchs de rugby
01:24:06 oui et après
01:24:08 les matchs de rugby
01:24:10 Cécile de Médibus a quand même une image de nos territoires
01:24:12 *rires*
01:24:14 comme des peuples à un peu reculer
01:24:16 ils chantent tout le temps vous savez
01:24:18 dès le petit déjeuner ils chantent
01:24:20 moi j'adore
01:24:22 je vous propose que tous les matins
01:24:24 quand je me lève vous soyez autour de mon lit
01:24:26 et vous me chantez des chansons
01:24:28 et qu'on lui chante, c'est canto
01:24:30 vous allez tenir une semaine
01:24:32 c'est vous qui allez tenir une semaine
01:24:34 alors David en tournée un peu partout dans le sud-ouest
01:24:36 c'est dans quelques semaines
01:24:38 on souhaite un bon anniversaire pour ce cinquantenaire
01:24:40 ce 2017
01:24:42 je ne te souhaite pas bon anniversaire
01:24:44 c'est en or de Cécile de Médibus
01:24:46 non c'est pas un or, surtout pas
01:24:48 c'est un jour-ci ou le lendemain
01:24:50 et c'est vrai quand même que ça fait du bien
01:24:52 parce que c'est quand même la tradition les chants
01:24:54 pour vous qui êtes du sud-ouest
01:24:56 je fais Olivier Dardigolles
01:24:58 comme vous l'avez dit c'est après les repas de famille
01:25:00 c'est dans les fêtes de village
01:25:02 c'est dans les moments festifs
01:25:04 c'est quelque chose qui crée
01:25:06 quelles que soient les situations socio-professionnelles
01:25:08 les mêmes sensibilités poétiques
01:25:10 c'est quelque chose qui crée du commun à un moment donné
01:25:12 ça fait partie des valeurs
01:25:14 ça fait partie de nos racines
01:25:16 il y a des choses qui restent
01:25:18 même si il y en a certaines qui sont parties vivre à Paris
01:25:20 ou c'est un peu après l'apéro
01:25:22 ça redémarre
01:25:24 c'est l'origine
01:25:26 au-delà de la culture c'était aussi une façon de s'exprimer
01:25:28 pour les gens qui étaient timides parfois
01:25:30 de passer des messages
01:25:32 c'était enchantant aussi
01:25:34 et souvent des messages d'amour
01:25:36 merci d'avoir partagé ce moment avec nous
01:25:38 merci beaucoup Philippe Bilger
01:25:40 merci beaucoup Olivier Dardigolles
01:25:42 merci beaucoup Per Narler
01:25:44 merci à vous
01:25:46 vous restez là sur Sud Radio
01:25:48 on va parler de tous ces agriculteurs qui sont agressés
01:25:50 la gendarmerie nationale sera avec nous
01:25:52 pour nous montrer les plans
01:25:54 les actions
01:25:56 tout ce qu'on peut faire avec eux
01:25:58 et puis on reviendra aussi sur une start-up
01:26:00 fabuleuse
01:26:02 qui gère les stocks des agriculteurs
01:26:04 et puis en dernière partie Philippe
01:26:06 on vous recevra un producteur
01:26:08 de brebis basco-béarnaises
01:26:10 et de porc noir gascon
01:26:12 on n'allait pas continuer à manger
01:26:14 ah si si si
01:26:16 allez vous restez avec nous
01:26:18 on reste ensemble dans les vraies voies responsables