Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Elisabeth Lévy, Olivier Dartigolles et Jean-François Lamassé, Vice-Président de la FDSEA 31 et administrateur AGPB.
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00:00 Les vraies voix sud radio, le code projecteur des vraies voix.
00:03 Et pour en parler avec nous Jean-François Lamassé, vice-président de la FDSEA 31
00:09 et administrateur de l'association générale des producteurs de blé français.
00:12 Bonsoir Jean-François Lamassé.
00:14 Bonsoir.
00:15 Bonsoir Philippe Hubert, bonsoir Philippe Lévis, bonsoir toute l'équipe et bien sûr bonsoir à notre super avocat,
00:22 M. Philippe Hubert, que nous apprécions énormément.
00:24 Ah c'est gentil.
00:26 Ah c'est vous ? C'est vous ?
00:28 C'est bien qui s'appelle.
00:30 J'espère qu'il va continuer à en dire après.
00:32 Vous savez, quand on écoute, c'est le reflet de la France, un peu de la ruralité, c'est la France avec des valeurs,
00:39 c'est la France avec le bon sens, qui fait pas paysan, qui fait pas très urbain, voilà c'est tout ça.
00:45 Et quand on voit aujourd'hui où on en est dans la culture, vous comprenez que quand on entend ces gens-là, ça nous fait du bien.
00:50 Mais faut pas lui dire ça, il va avoir un boule.
00:52 Non mais je trouve que notre invité est par principe quelqu'un de remarquable.
00:58 Vous restez avec nous Jean-François Lamassé.
01:00 Et passez-moi la ruban, je vous dis le Séné.
01:04 Il n'y a pas eu le Séné.
01:06 Il n'y a pas eu le Séné.
01:08 Exactement. On va revenir sur cette manifestation, Philippe, on le disait, la gribashing systématiquement,
01:13 et puis là, c'est leur profession, c'est la filière qui est impactée.
01:17 Et sérieusement, en remerciant notre invité pour cette gentillesse,
01:23 j'ai toujours beaucoup aimé les paysans.
01:27 Je suis du côté de mon père, petit-fils de paysan.
01:30 Ma mère a été la première personne à avoir créé une société d'importation de machines agricoles.
01:37 Et si vous permettez, Cécile, je pose une question, mais il pourra y répondre tout à l'heure.
01:43 Depuis toujours, j'ai entendu les agriculteurs, même se plaindre en quelque sorte, des difficultés de ce beau métier.
01:53 Est-ce qu'on peut lui demander si aujourd'hui, la situation est incomparable au sens propre,
02:00 et si elle est beaucoup plus difficile à vivre pour eux qu'à une certaine époque ?
02:05 Jean-François Lamassé.
02:07 Je vais vous dire, c'est pas compliqué. Elle est de plus en plus compliquée, surtout depuis une quinzaine d'années.
02:11 On est la proie, on est montré du doigt par tous ces écologistes qui, bien souvent, ne connaissent rien dans l'agriculture,
02:20 et viennent nous en parler. Vous le voyez, les agriculteurs, on a toujours été là pour toutes les conditions difficiles que la commune a faite en France,
02:28 que ce soit l'après-guerre, que ce soit dernièrement pour le Covid, on a été là, on a ouvert les marchés de plein vent.
02:33 On a été là cet été encore pour les incendies, on a même été là au moment où les infirmières manquaient de blouses et de masques.
02:39 Comme nous, on a de l'agriculture, on en a fourni, on a toujours été là pour la nation.
02:44 Et aujourd'hui, on nourrit la France, et le remerciement, c'est qu'on nous tape sur le dos toute la journée.
02:51 En plus, par des gens qui n'y connaissent rien. Aujourd'hui, quand on entend certains écologistes,
02:57 on se demande où ils veulent en venir. On ne pourra jamais produire bio à 100%, c'est impossible.
03:04 Vous avez le Sri Lanka qui l'a essayé pendant deux ans, il y a eu la famine. C'est aussi simple que ça.
03:09 Aujourd'hui, on est dans une situation, le président Macron nous avait promis qu'il n'y aurait aucune molécule sans une substitution, sans qu'il y ait un remplacement.
03:23 Aujourd'hui, pour 2,5% ou 3% d'écologistes, parce que tout ça ce n'est qu'électoral, on est en train de foutre des filières en l'air.
03:31 On produit de moins en moins, on était exportateur, on va bientôt devenir importateur.
03:36 Mais il faut se dire les choses. La puissance d'un pays, aujourd'hui, vous le voyez, même Poutine, ce n'est pas l'armement.
03:47 C'est fini tout ça. C'est l'économie. Et la première chose qui va en avant, c'est l'agriculture et toutes les matières premières.
03:59 - Jean-François Larracé, Olivier d'Artigolle veut vous poser une question.
04:03 - D'abord, on a une filière d'excellence. Les premiers producteurs de mémoire, c'était au niveau mondial, sur Betteurave, la Russie.
04:14 La France en deux, les Etats-Unis et l'Ukraine. Ce qui est insupportable, c'est que...
04:20 - Juste pour vous reprendre une seconde. La France est quand même numéro un en qualité de produit agricole.
04:26 Allez voir les autres, ce qu'il y a à l'intérieur des aliments.
04:30 - J'allais y venir. D'autant plus que la filière, il s'exprime, et tant mieux, n'est pas hostile à améliorer les pratiques.
04:38 Ce qui est insupportable, c'est le coût de couperet, ne pas leur permettre une transition.
04:44 Alors que d'autres pays, je pense notamment à l'Allemagne et la Pologne, ont moins de normes que nous.
04:51 Et il y a en plus tous les accords de libre-échange avec d'autres pays, qui font qu'on fait rentrer de la merde, pour résumer.
04:58 Donc c'est une situation infernale. Et il y aurait nécessité, c'est une question de souveraineté alimentaire.
05:06 Et c'est aussi déjà un monde agricole qui souffre énormément.
05:10 Vous avez donné, Cécile, la fermeture des filières. C'est un monde qui, sur le plan social, que je connais bien,
05:16 qui vraiment, dans les Pyrénées Atlantiques, on vit des choses terribles sur un certain nombre de filières.
05:23 Donc il y a là une non-assistance à des métiers qui sont pourtant essentiels.
05:30 Quand on dit des métiers essentiels, ô combien ils en font partie.
05:36 Ça a été dit par notre interlocuteur, et ils ont montré aussi qu'ils étaient là quand il fallait servir l'intérêt général, et qu'ils sont toujours là.
05:45 - Quand on voit le salon de l'agriculture, l'engouement des Français pour l'agriculture et les agriculteurs.
05:52 - Vous avez encore le soutien de très majoritaire de la population.
05:55 - Qui sont aussi essentiels, d'ailleurs, dans nos paysages, dans l'urbanisme en France.
05:59 Et moi, ce qui me frappe, je plus sois tout ce qui a été dit, et notre gratitude, disons, pour les agriculteurs,
06:10 qui en plus ont fait en qualité des progrès absolument énormes ces dernières années.
06:17 Ce qui me frappe, c'est la vision, je sais plus qui disait ça récemment, je crois que c'était Jean-Claude Michiam, mais j'en suis pas sûre,
06:24 qui parlait d'une vision "disneylandisée", si vous voulez.
06:28 Et chez les écologistes, il y a une vision complètement "disneylandisée" de la culture et de l'environnement.
06:34 Et par exemple, c'est un tout autre débat, mais ça concerne aussi les éleveurs, bien sûr,
06:38 leur engouement pour le loup. Pourquoi ? Ils veulent des loups.
06:41 Pourquoi ils veulent des loups ? Parce que les loups, tu peux faire venir des touristes, alors ça c'est merveilleux,
06:46 tu vas faire venir des touristes qui vont regarder les loups, comme ils regardent l'agriculture.
06:51 L'agriculteur, pour eux, c'est un pollueur. C'est une activité, effectivement, économique.
06:57 - On est bien contents de les avoir en tout cas.
07:00 - Oui, ça réagit beaucoup, oui.
07:02 - 0826-300-300, Alexandre, t'es avec nous, une réaction, Alexandre, notre vrai voix auditeur.
07:08 - Oui, c'est vrai que pour moi, c'est un sujet compliqué, parce que la préservation de l'environnement,
07:12 c'est préserver les ressources pour l'agriculture sur le long terme,
07:16 et en même temps, on a des normes qui sont contraignantes, mais le problème, c'est qu'elles ne sont pas harmonisées sur l'Europe.
07:22 Donc, ça crée de l'injustice, je trouve. C'est ça, à mon avis, qui est mal compris.
07:28 - Oui, justement, Jean-François Lamassé, le scandale, c'est pas qu'à vous, agriculteurs français, on vous dise
07:33 "Vous n'avez pas le droit d'utiliser les néonicotinoïdes, pas de pesticides, pas ceci, pas cela",
07:37 alors qu'en Espagne, au Portugal, en Italie, en Tchéquie, en Pologne, on peut utiliser tout et n'importe quoi,
07:42 et qu'on peut même, je me suis renseigné, faire venir des bananes bio d'Amérique latine,
07:47 avec des pesticides interdits en Europe, mais appelées bio quand même.
07:50 Est-ce qu'on n'est pas chez les fous ? Est-ce que vous n'êtes pas victime d'une concurrence parfaitement déloyale ?
07:55 - Il faut se dire les choses, à un moment donné, une grosse partie, le problème, c'est pas les Français,
08:01 le problème, c'est une minorité de fonctionnaires et de hauts fonctionnaires,
08:06 qui veulent, c'est eux-mêmes qui ont détruit l'industrie en France, qui veulent détruire l'agriculture.
08:10 On en est là aujourd'hui. Bon, moi, je vais vous dire, il faut se dire les choses clairement,
08:15 on va remettre l'église au centre du village. À quoi joue Mme van der Rohe ?
08:19 - Van der Leyen. - Van der Leyen, excusez-moi, Van der Leyen.
08:22 À quoi elle joue ? Est-ce qu'elle est pour une politique pour les Européens,
08:26 ou est-ce qu'elle fait le boulot des États-Unis ? Il faut se poser la question, à un moment donné.
08:30 Comprenez ? On en est là. Voilà. Et quand vous voyez qu'en France, en plus,
08:36 monsieur Macron qui la soutient, donc il veut dans son sens, quand vous voyez qu'en France...
08:41 - Je ne sais pas s'il la soutient aussi, ou s'il plie à chaque fois, je ne sais pas si c'est du soutien ou si...
08:47 - Oui, c'est un des deux, mais en fait, je veux dire, à un moment donné, il faut mettre l'église au centre du village,
08:51 il faut savoir qu'il porte le front dans son pays. - Absolument.
08:53 Jean-François Lamassé, restez avec nous, 0826-300-300, Sandrine est avec nous du Tarnay de Garonne.
08:58 Bonsoir Sandrine. - Bonsoir Sandrine.
09:00 - Oui, bonsoir. Justement, j'allais partir, je vais être en retard.
09:04 Je suis la productrice de laitière, en fait, je dégage laitière.
09:07 Alors bonsoir à vous quatre, je suis très contente, Elisabeth, je suis très contente,
09:11 et Olivier, alors que j'adore Olivier. Bonsoir Olivier.
09:14 - Bonsoir. Je vous aurais fait le virage aussi, ne vous inquiétez pas.
09:17 - Voilà, parce que je trouve que des fois, il est... Voilà, voilà.
09:21 Non, juste, voilà, je rejoins mon collègue agriculteur.
09:25 - Bonsoir d'ailleurs.
09:27 - De toute façon, ça fait très longtemps qu'on subit une pression énorme sur...
09:34 par rapport, bon, il faut savoir que c'est la France, moi je dirais le gouvernement français carrément entre nous,
09:39 parce que bon, il y a l'Europe, il met une enveloppe, et puis après c'est à nous.
09:42 Par contre, là où ils ne sont pas forts, parce qu'ils ont toujours l'impression de dire que l'Allemagne,
09:48 si l'Allemagne là, il ne faut pas oublier que l'Allemagne adore ses agriculteurs,
09:52 mais par contre la France n'aime pas ses agriculteurs.
09:55 Voilà, alors il faudrait qu'ils fassent un petit peu là-dessus.
09:58 Alors est-ce que, moi je pense que derrière il y a quand même une manipulation, une forte manipulation,
10:04 il faut savoir que bon, le blé c'est Chicago, les accords du GATT, le tourteau de soja ça vient des États-Unis,
10:10 et surtout pas en France, là ils accordent du GATT, et puis bon, bientôt, nous la production laitière,
10:14 ça ils n'en parlent pas, mais bon, moi j'ai entendu qu'il y avait une boîte, je crois que c'était,
10:18 il me semble que je ne sais plus qui c'est qui l'avait dit où, je l'ai entendu,
10:21 non je l'ai vu sur AgriWeb, qu'il y avait une boîte à Lyon qui avait cherché de la protéine de lait,
10:29 en fait sans vache laitière, voilà.
10:31 Donc, et alors les écologistes sont contents, tout le monde est content, il n'y a plus de vaches, on ne pollue plus.
10:36 Le problème c'est que les prairies, voilà, on veut du CO2, comment on va se faire ?
10:41 S'il n'y a plus d'animaux, s'il n'y a plus rien, imaginez une France en 2050, voilà,
10:46 allez, ou 2100, voilà, plus rien, on va vivre dans une bulle, vous savez le film de science-fiction,
10:50 voilà, je vois ça à peu près, tout le monde en train de manger son petit cachet,
10:54 et puis d'un coup ça me fait rire, mais moi ça ne me fait pas trop rire, voilà.
10:57 - Sandrine, on va faire réagir les vrais voix, Philippe Bigère.
11:01 - J'aimerais demander à Jean-François Lamassé, au fond, essayons d'imaginer,
11:08 demain vous avez un nouveau ministre de l'agriculture,
11:12 quelle devrait être, à votre avis, la première mesure à prendre
11:17 pour tenter de sauver cette agriculture qui croule peut-être sous une forme de réglementation, une bureaucratie ?
11:25 - Moi je pense que la première chose c'est défendre les filières.
11:28 Aujourd'hui, on n'a jamais eu, enfin, à part l'ancien ministre de Normandie qui avait compris le problème,
11:34 et qui savait réagir, et vite, parce que c'était un poste très important le ministre de l'agriculture,
11:42 et il faut quelqu'un qui ait de la poigne et qui sache s'imposer.
11:45 De Normandie, il savait le faire, voilà. De Normandie, il nous a appris pas mal de choses,
11:48 et il savait dire stop aussi à tout ce fonctionnariat qui, tous les jours, tous les jours,
11:54 parce que l'agriculture, il faut savoir qu'il n'y a plus de fonctionnaires pour l'agriculture, que d'agriculteurs.
11:59 Il fallait se poser la question.
12:01 - Ça veut dire que Marc Fesneau est moins efficace aujourd'hui ?
12:06 - Vous savez, moi je suis à la limite du Gers, on est l'insurgenteur de rugby, on appelle ça le mou du genou.
12:13 - Ah oui, d'accord.
12:15 - Voilà. C'est pas un mauvais gars, mais il manque de poignée et il manque d'intervention.
12:20 Mais moi c'est mon avis, c'est mon avis, voilà.
12:24 Et aujourd'hui, si on veut une agriculture française, il faut arrêter certaines normes,
12:30 il faut stopper toutes ces écologies.
12:32 Moi quand je vois dans mon département, on a France Nature Environnement,
12:36 qui tous les jours nous tapent le sucre sur le dos, et qui sont payés par nos impôts.
12:41 C'est Mme Belga qui les loge.
12:43 Mais à un moment donné, il faut ouvrir les yeux.
12:46 Quand je vois les batailles, on a réussi à obtenir la zone intermédiaire dans le département,
12:55 c'est une bouffée d'oxygène.
12:59 Et je vois que de suite, le conseil départemental, qui a jamais rien fait,
13:04 et même la chaîne agriculture, qui a pas fait grand-chose,
13:06 et qui, au bout d'un moment, les agriculteurs te disent "non mais c'est nous qui avons fait",
13:10 voilà, on est en décalage.
13:12 Il faut arrêter les normes.
13:13 Vous dépassez la frontière, vous rentrez en Espagne,
13:17 ces gens-là, ils ont du maïs OGM,
13:19 alors ils font des poulets,
13:23 et ils nous vendent des poulets.
13:26 Alors c'est sûr que les OGM ne rentrent pas sous forme de graines,
13:29 mais elles rentrent sous forme de poulets.
13:31 C'est tous les principes qu'il y a mal.
13:33 - Jean-François Lamassiere...
13:37 - Je suis tout à fait d'accord avec cette histoire de la OC, du label rouge,
13:41 et de la non-traçabilité des poulets est très grave,
13:44 parce qu'en plus, je crois qu'on est beaucoup en France à faire attention,
13:47 moi vraiment, ces élevages de poulets, vraiment...
13:51 Et donc, moi je n'achète jamais de poulets, par exemple,
13:55 je pense qu'il vaut mieux faire un petit sacrifice financier pour cela.
13:58 Mais en fait, je voulais revenir sur une chose que vous aviez dite, Cyril,
14:01 et poser la question à Jean-François.
14:03 Cécile nous a dit qu'il y avait 200 fermes qui disparaissaient par semaine.
14:10 Est-ce qu'avec ça, ça veut dire que les surfaces cultivées en France continuent à diminuer ?
14:17 Est-ce que vous le savez ?
14:18 - Non, parce qu'elles sont rachetées par les voisins, le voisinage.
14:21 - Oui, mais la production continue à diminuer.
14:23 Je vais expliquer pourquoi.
14:24 Parce que la politique de Mme Van Der Meer, c'est de faire du verre.
14:28 Alors avec ça, on va nourrir les Français.
14:30 Et à un moment donné, c'est de faire de la lusiane, de l'herbe, du trèfle,
14:34 ça c'est plus intéressant que de faire du blé.
14:36 À un moment donné, il faut se poser des bonnes questions.
14:39 Non seulement on n'aura plus les matières premières,
14:41 non seulement on va rentrer de la merde, comme a dit votre collègue,
14:44 et non seulement, en plus, on va la payer très cher.
14:47 L'agriculture, si on en a un point fort, en France, c'est la souveraineté alimentaire.
14:54 On est aussi bien en tournoi sur l'homme qu'en blé,
14:57 on est fichu de nourrir la population.
15:02 - Restez avec nous Jean-François.
15:04 - C'est notre travail, il faut nous laisser produire.
15:06 - Oui, on a compris en tout cas.
15:07 Merci beaucoup. Juste le mot de la fin avec Sandrine.
15:10 - Agricultrice aussi.
15:11 - Oui, je suis entièrement d'accord, et c'est vrai qu'il a raison,
15:15 la part de sceller à l'abc, et c'est vrai qu'Elisabeth a raison,
15:19 et moi je me bataille là-dessus, on a aussi la part agricole qui diminue
15:23 parce qu'il y a les villes qui grossissent.
15:25 Au lieu d'aménager leur centre-ville, ils abordent sur les terres abatties.
15:31 Alors bon, c'est lourd, et c'est vrai qu'après la lusère,
15:35 alors bien sûr l'agriculteur, il faut savoir que nous en élevage,
15:38 pour essayer d'équilibrer, on travaille deux fois plus,
15:41 parce qu'on essaie d'avoir une autonomie alimentaire sur nos troupeaux.
15:44 C'est ça que je veux dire, c'est deux fois plus de travail.
15:47 Alors rendez compte, et après derrière, on a toujours, comme je dis,
15:52 une mauvaise publicité, où il y a toujours, voilà, on nous dit toujours
15:56 "ben la vache, oh là là", c'est toujours les mêmes histoires.
15:59 - C'est toujours vous les problèmes, c'est ça.
16:01 - On ne peut pas manger de viande, sauf que le problème, moi ce qui me fait peur,
16:03 c'est qu'un jour on arrive à avoir de la viande qui arrive des Etats-Unis,
16:05 piquée aux hormones, parce qu'il faut pas piquer aux hormones,
16:08 - Ah c'est déjà le cas, on peut pas piquer aux hormones,
16:09 mais de la viande apportée d'Argentine, des USA, il y en a un.
16:11 - Merci, merci beaucoup Sandrine, en tout cas de nous avoir appelé du tard,
16:14 merci beaucoup Jean-François Lamassé, vice-président.
16:16 - Et passez nous voir au Salon de l'agriculture, Jean-François et Sandrine.
16:18 - De la SDSEA31.
16:19 - Non, moi je vais vous dire mieux que ça, moi je vous invite,
16:23 dans le département, sur une exploitation.
16:26 - Eh ben très bien.
16:27 - Merci beaucoup d'avoir été là.
16:28 - Ça me ferait grand plaisir, et on fera goûter du magret fourré au four à la table,
16:31 vous savez, il y a quelques épicuries autour de la table.
16:33 - Super, merci beaucoup Jean-François Lamassé.
16:35 - Je vous remercie, et vous le fourrez à tous.
16:36 - Merci à vous, et prenez soin de vous, restez avec nous, on revient dans un instant.