Anne Fulda reçoit Maroushka Dobelé pour son livre «L’énigme d’Isolabona» dans #HDLivres
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00:00 - Bienvenue à l'heure des livres, Marouchka Dobele.
00:02 Alors vous avez longtemps été danseuse, vous avez même créé une compagnie, vous avez travaillé avec Roland Petit.
00:09 Et depuis quelque temps, enfin non, vous écrivez depuis toujours.
00:12 Et là vous venez de publier un livre qui est un livre pas uniquement jeunesse, qui est un peu pour tous on va dire,
00:20 qui s'appelle "L'énigme d'Isabona" et c'est paru aux éditions du Volcan.
00:24 Alors c'est un roman dont les héros sont trois adolescents et il se déroule en Ligurie, dans un village qui s'appelle Isola Bona,
00:34 - Isola Bona. - Isola Bona, pardon, excusez-moi.
00:36 Un village fortifié. Alors déjà pourquoi avez-vous choisi l'Italie et ce village en particulier ? La Ligurie et ce village en particulier ?
00:46 Parce que j'ai vécu en Italie, j'ai vécu en Ligurie et j'ai trouvé que les Français qui sont tellement proches des Italiens ne connaissaient pas bien ce pays.
00:59 Alors j'ai voulu raconter une histoire qui se passe dans ce village extraordinaire d'Isola Bona qui en lui-même est une énigme.
01:08 Oui. Alors donc sont en scène, entre en scène, trois adolescents, Lou, Ludovic et Léa.
01:14 Qui sont des adolescents que ceux qui connaissent votre oeuvre ont déjà vu ? Parce que vous en avez déjà, ils étaient déjà dans votre précédent livre.
01:23 "Le mystère Châtel-Sensoir" où il y avait vécu un personnage extraordinaire qui a existé, qui s'appelait, qu'on avait surnommé "Le petit manteau bleu".
01:33 Et vous voulez en faire des héros récurrents ?
01:36 Oui absolument, il y a d'ailleurs un autre livre en préparation.
01:39 Alors ces trois gamins d'aujourd'hui devaient espérer passer des vacances paisibles, mais ils se retrouvent un peu embringués dans une aventure, ils se retrouvent seuls dans une nuit d'hiver.
01:54 C'est affreux, ils arrivent, ils descendent du car, les personnes devaient venir les chercher, il n'y a personne, ils ne parlent pas la langue.
02:04 C'est la nuit, la nuit tombante, ils sont là, ils attendent. Et là commence l'histoire.
02:12 Et c'est le début d'une épopée avec plein de rebondissements, donc on ne peut pas vraiment trop dévoiler ce qui va se passer.
02:20 Il y a un détail amusant, sans dévoiler le... c'est qu'effectivement ils ne parlent pas la langue, mais il y en a l'un des trois qui découvre que finalement l'usage du latin peut servir quand on se retrouve dans un pays qui a une langue latine.
02:30 Exactement, c'est vous qui êtes passionnée par la langue latine et qui commence à tenter de parler, de dialoguer.
02:38 Grâce à ses connaissances de latin.
02:41 Et puis cette histoire me permet d'évoquer l'histoire de l'Allégorie, les rapports avec la France, Gênes, un peu la Corse.
02:53 Et donc c'est une histoire qui m'entraîne dans l'histoire, tout simplement, une histoire qui m'entraîne dans l'histoire, la grande histoire.
03:04 Alors vous me le disiez au début, vous avez dansé pendant une formation de danseuse classique, vous disiez finalement qu'il y a pas mal de points communs entre la danse et la littérature, lesquels ?
03:15 L'imagination et le travail. Ou le travail et l'imagination.
03:19 Ce sont des exigences incontournables.
03:23 Le travail, le travail.
03:24 Et toujours le travail, le travail.
03:25 Le travail et peut-être la souffrance est différente. Mais il y a souffrance aussi dans l'écriture.
03:30 Il y a souffrance aussi parfois dans l'écriture.
03:32 Mais la souffrance de la danseuse, c'est difficile. On a mal.
03:38 Alors vous n'avez jamais écrit sur la danse ?
03:41 Dans une certaine mesure, oui. Mais pas un livre. Plutôt des articles.
03:48 Vous n'avez pas écrit de livre sur la danse ?
03:50 Pas encore.
03:51 Parce que ce n'est pas un sujet qui est... Enfin il y a eu un livre de Lola Laffont il n'y a pas très longtemps qui évoquait un peu le... Enfin ce n'était pas sur la danse en particulier, mais c'était une danseuse.
04:02 Oui, oui. Mais j'aimerais écrire... Mais c'est difficile d'écrire sur la danse. Parce que la danse c'est impalpable.
04:14 Le mouvement est... Vous faites un mouvement et il est déjà fini. Il n'y a plus qu'un souvenir.
04:19 Et essayer de... Faire ressentir le travail, ça c'est possible. Mais l'impalpable, c'est très difficile.
04:27 Qui sait, ce sera peut-être le sujet de votre prochain livre ?
04:32 Non, c'est la suite de mes personnages.
04:37 D'ailleurs il y a malheureusement dans ce livre, on parle d'un petit tremblement de terre.
04:43 En tout cas, merci beaucoup Marouchka Dobélé. Donc c'est à lire. Ça s'appelle "L'énigme des Isola Bonas".
04:50 "Les Isola Bonas".
04:51 "Les Isola Bonas". Je vous prie de m'excuser.
04:53 Non, non, mais le titre, justement, ce titre est compliqué parce que le visage...
04:57 Mais oui, "Isola Bonas" en plus c'est l'île bien sûr. Et c'est paru aux éditions du Volcan.
05:02 Merci beaucoup.
05:03 Je vous remercie.
05:05 Merci.
05:06 [Musique]
05:10 [SILENCE]