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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00 Bonsoir à tous et bienvenue à Gilles-William Golnadel, à Georges Fenech, à Joseph Massescaron
00:06 et à Geoffroy Lejeune.
00:07 Vous savez qu'en sport, au football notamment, il y a la VAR.
00:09 Vous savez ce que c'est la VAR ? Qui permet de revoir une image qu'on n'a pas vue forcément.
00:14 Eh bien il y a la VAR à l'Assemblée nationale.
00:16 - Oui, je sais.
00:17 Vous voyez venir.
00:19 - On n'avait pas vu l'image.
00:20 - Je l'avais réclamée hier.
00:22 - On n'avait pas vu l'image de M.
00:24 Dupont-Moretti qui fait son petit bras d'honneur.
00:27 C'est bien parce que c'est toujours bien de voir les gens, ce qu'ils font, la manière
00:32 dont on se comporte.
00:34 J'ai envie de dire, pas en paroles, mais aussi en gestes.
00:38 C'est assez intéressant.
00:39 Donc je vous propose de voir M.
00:41 Dupont-Moretti et puis on va commenter ensemble et vous me direz ce que vous pensez.
00:45 Voilà, M.
00:46 Dupont-Moretti, il est sur banc.
00:48 Hop, une fois.
00:49 On peut sourire d'ailleurs parce que c'est terrible.
00:54 Alors il cherche l'approbation des autres quand même.
00:56 Et puis il cherche quand même un petit coup.
00:58 Hop, deux fois.
00:59 Et puis il cherche du regard.
01:01 Hop, trois fois, comme dans la cour d'école, comme quand on était enfant.
01:04 Allez, voilà, viens dehors.
01:06 On pourrait presque sous-titrer.
01:07 C'est formidable quand même.
01:09 C'est formidable.
01:10 C'est formidable.
01:11 Cette image, c'est formidable.
01:13 Garde des Sceaux de la République.
01:14 - On se croirait dans un terrain vague avec des voyous et la chaîne de vélo.
01:20 Viens, arrive, arrive ici.
01:22 - Garde des Sceaux de la République, Mesdames, Messieurs.
01:25 Et il est en place.
01:26 - Il s'est excusé.
01:27 - Oui.
01:28 - Il s'est excusé à moitié quand même.
01:32 Il a distingué Olivier Marlex de ce qu'il a dit sur la télé.
01:36 - Non mais on l'a dit hier en plus.
01:37 - Ça peut tromper personne.
01:39 - Mais évidemment, parce qu'en plus, voilà.
01:41 - Je persiste.
01:42 - Voilà, c'est ce qu'on disait hier soir.
01:45 - Moi, c'est horrible.
01:46 Je vous ai écouté hier soir et pardon, mais je crois à sa sincérité.
01:49 Pour une fois.
01:50 Je pense vraiment qu'il a voulu se faire ce bras d'honneur quand il a entendu Marlex
01:55 parler de mise en examen, que ça l'a énervé en tant qu'avocat, puisque, Olivier me confirmera,
01:58 mise en examen, c'est pas comme confier quoi ou me condamner.
02:00 Et je suis persuadé que c'est ça qui l'a énervé.
02:02 - C'est pourquoi les gens discutent, c'est parce qu'ils ne sont pas d'accord.
02:05 - Oui, mais...
02:06 - Et pourquoi nous sommes autour de cette...
02:07 - Mais non, il est persuadé.
02:08 - Vous l'avez dit hier.
02:09 - Ah oui, mais non.
02:10 - Vous vous persifliez hier.
02:11 J'ai plaidé les circonstances d'atténuant.
02:14 Je vous dis pas que c'est un geste d'une rare élégance.
02:18 - C'est vulgaire.
02:19 - Mais...
02:20 On pourrait même se laisser aller à penser que c'est vulgaire, mais je pense que...
02:24 - Non, mais je veux dire, en fait, j'imagine les gens qui nous écoutent, mais qui doivent
02:30 vous prendre...
02:31 - On peut me reprocher beaucoup de choses, mais je n'ai pas un très grand esprit de
02:34 corps par rapport à mes confrères.
02:36 Très sincèrement.
02:37 - Qu'est-ce qu'il fait ?
02:38 - Il sort de ses gonds.
02:39 Il perd un peu son contrôle.
02:41 C'est qu'il a la conviction qu'il est victime d'un règlement de compte des juges.
02:46 Et d'ailleurs, je rappelle simplement que lorsqu'il a été mis en examen par la Cour
02:52 de justice de la République, il a refusé de parler.
02:55 Vous imaginez un garde des Sceaux qui refuse ?
02:58 - Bon, écoutez, vous pouvez m'entendre ?
03:01 - Mais si, on veut bien vous entendre.
03:03 - J'ai le plus grand respect pour Dupont l'avocat et peu pour Moretti, le garde des
03:09 Sceaux.
03:10 - Ah, ce qu'il veut dire, c'est "cette histoire, je m'en tape".
03:13 Il ne veut pas...
03:14 - Oui, mais je m'en tape de la justice, quoi, en fait.
03:18 - Non, il y a quelque chose qui ne marche pas dans votre démonstration.
03:22 C'est pour ça que l'image est toujours intéressante.
03:25 C'est qu'il a le regard tourné vers Olivier Marlex.
03:28 - Mais évidemment.
03:29 - Et que si, pardon, et que si c'était sur un concept qui faisait un bras d'honneur,
03:35 il serait face à son pupille.
03:36 - Il faut la présomption du monde.
03:37 - Si il regarde Olivier Marlex, ça veut dire que ça s'avance Olivier Marlex.
03:40 - En fait, on va pas...
03:41 Il le défie.
03:42 - Bien sûr.
03:43 - Il en veut, oui.
03:44 - Il le défie.
03:45 - Mais il est comme ça, d'ailleurs.
03:46 - Il en veut à Marlex d'avoir cru devoir, et ça ne s'imposait pas, mon cher Georges,
03:52 d'avoir cru devoir rappeler qu'il était...
03:54 - Ça ne s'imposait pas ? Ça ne s'imposait pas de rappeler, dans un débat sur l'inégibilité
03:58 des politiques, ça ne s'impose pas de rappeler qu'il est mis en examen garde des Sceaux ?
04:02 - Non, parce que la mise en...
04:03 - Ah bon ?
04:04 - Non.
04:05 - Mais pourquoi ça ne s'impose pas ?
04:06 - Parce que l'innocence n'existe pas, la culpabilité...
04:07 - Alors, est-ce que vous avez raison ?
04:08 - Je parle pour un clair condamnat suivant.
04:09 - Je vais le choquer, mon ami, l'avocat.
04:12 La présomption d'innocence n'existe pas.
04:15 On devrait parler de présomption de culpabilité.
04:17 - Ah oui, ça me choque.
04:18 - Moi, quand j'étais juge d'instruction, je m'étais en examen, si vous permettez la
04:22 fin de la démonstration, quand je m'étais en examen, je notifiais qu'il y avait des
04:26 indices graves et concordants.
04:28 - Ah oui.
04:29 - J'ai jamais mis en examen quelqu'un que je présumais innocent.
04:32 - C'est une fiction juridique.
04:36 L'assassin, la femme assassin de Lola, elle est présumée innocente.
04:40 Pierre Palmade est présumé innocent.
04:42 Et pourtant, ils sont bien les auteurs matériels pour l'instant.
04:45 Donc c'est une fiction juridique.
04:47 - Arrête-toi de tourner autour du pot.
04:48 - C'est Georges Fenech qui a été mis en examen pour n'importe quoi, qui a pendant
04:53 dix ans pas eu le droit de voir Golnadel.
04:56 Et on savait bien qu'il ne méritait pas d'être condamné.
05:00 Et c'est Georges Fenech qui m'explique qu'il était présumé coupable.
05:07 - Bravo.
05:08 - Ça va dans le sens que je dis.
05:09 C'est une présomption de culpabilité, la mise en examen.
05:12 On dit présomption d'innocence parce que ça donne accès aux dossiers, l'assistance
05:18 d'un avocat, mais en réalité, tout le monde sait que c'est la présomption.
05:21 - Marine Le Pen, qu'a-t-elle dit sur Éric Dupond-Moretti ?
05:23 Écoutons-la.
05:24 - Au jeu de la paille et de la poutre, permettez-moi de vous dire qu'un ministre de la Justice
05:30 garde des sceaux qui fait un président de groupe, non pas un selon ses propres dires,
05:35 mais deux bras d'honneur, m'apparaît beaucoup plus grave qu'un propos à l'égard d'une
05:42 proposition de loi qui par ailleurs était elle aussi très opportuniste, tout à fait
05:48 inutile, ce qu'a jugé majoritairement l'Assemblée nationale.
05:52 Je crois qu'il ne peut pas rester.
05:54 Mais ce qui est grave, c'est qu'il bénéficie lui aussi d'une forme d'impunité de la part
05:59 d'Emmanuel Macron et d'Elisabeth Borne.
06:01 - De l'autorité dans ce pays qui n'existe quasiment plus.
06:04 Bruno Le Maire était ce matin chez Laurence Ferrari, il a réagi, écoutez-le.
06:08 - Je n'aime aucun geste de violence, aucune parole de violence.
06:13 Et je crois que notre République et notre démocratie gagneraient un plus grand respect
06:19 des uns envers les autres.
06:20 Mais je pense qu'Éric Dupond-Moretti, on a parfaitement conscience, d'ailleurs il
06:24 s'en est excusé.
06:25 - Moi, ce que je souligne aussi à chaque fois, c'est le traitement médiatique en fonction
06:30 de qui fait le bras d'honneur.
06:32 Imaginez Marine Le Pen faisant un bras d'honneur à l'Assemblée nationale.
06:35 - Vous avez raison.
06:36 - Souvenez-vous, Zemmour.
06:37 - Vous avez raison.
06:38 - Mais depuis, tous les médias, tous seraient en boucle là-dessus.
06:44 - Vous avez raison.
06:45 - Tous.
06:46 - Eric Zemmour.
06:47 - Vous avez raison.
06:48 - Et effectivement, Eric Dupond-Moretti, je pense que les journalistes l'aiment bien
06:52 au fond parce qu'il y a une forme d'indulgence pour lui et je vois que globalement on en
06:59 parle assez peu dans les espaces médiatiques.
07:01 - Non, parce qu'on essaie d'analyser aussi.
07:02 - Globalement.
07:03 - Enfin bon, Marine Le Pen, il faudrait que ça soit une sainte.
07:06 - Marine Le Pen n'a pas le droit de déraper.
07:08 Marine Le Pen, Jordan Bardella, je peux vous dire qu'ils ont intérêt à se plier à carreau.
07:12 - Marine Le Pen, il faudrait que ça soit une sainte pour qu'elle traite autrement
07:16 M.
07:17 Dupond-Moretti compte tenu de la manière dont Dupond-Moretti traite de manière très
07:21 inéquitable le Rassemblement national.
07:23 - Bon, voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
07:26 Alors, on va parler de l'essence, on va parler des éboueurs, on va parler des actions coup
07:29 de poing, mais je voulais vous parler de quelque chose dont moi j'aime bien parler, généralement
07:33 des choses dont personne ne parle.
07:35 Et ce matin, figurez-vous, c'est toujours bien de connaître un peu la couleur de la
07:41 retraite et de qui la mène parfois.
07:43 J'ai lu dans La Provence, une enquête absolument incroyable dans La Provence, c'est pas n'importe
07:50 quel journal quand même, La Provence.
07:52 Il y a une enquête sur la section de la CGT et l'organe de Marseille.
08:02 C'est la CGT des Bouches du Rhône.
08:06 Et il y a une interview de monsieur Olivier Matheu.
08:10 Olivier Matheu.
08:11 Qui est Olivier Matheu ou Matheu, c'est pas n'importe qui, c'est le candidat à la succession
08:18 de Philippe Martinez.
08:19 Donc, monsieur Matheu a 48 ans, il est donc le secrétaire général de l'union départementale
08:24 de la CGT des Bouches du Rhône.
08:26 Et figurez-vous que la CGT des Bouches du Rhône a rallié la fédération syndicale
08:31 mondiale, ça s'appelle la FSM.
08:33 Personne connaît bien sûr la FSM.
08:35 C'est l'union départementale des Bouches du Rhône qui vient donc de voter son adhésion.
08:38 Et la liste des adhérents de la FSM, c'est des syndicats de Corée du Nord, d'Iran, de
08:44 Syrie, des syndicats révolutionnaires.
08:45 En fait, c'est l'international des révolutionnaires.
08:49 Bon, ça a été créé en 55 à Paris et la fédération avait l'objectif de rassembler
08:53 tous les syndicats.
08:54 Mais surtout, il y a une interview de monsieur Matheu, Matheu.
08:57 Et c'est ça qui m'intéresse, parce que c'est un leader de la CGT d'aujourd'hui.
09:01 Il parle, on l'accuse d'être pro-russe.
09:05 Voilà ce qu'il déclare, il dit "si je m'en tiens au traitement infligé aux syndicalistes
09:08 dans le Donbass, en Crimée, les gouvernements ukrainiens n'en ont rien à faire du genre
09:12 humain de la liberté et de la démocratie, est-ce que je considère que Volodymyr Zelensky
09:16 est un néo-nazi ? Je n'irai pas jusque là.
09:18 Que ce soit une marionnette des États-Unis au travers de l'OTAN, je l'affirme, il
09:22 a créé les conditions d'une guerre entre les États-Unis et la Russie au détriment
09:24 des travailleurs et des populations russes et ukrainiennes."
09:27 Interview dans la Provence.
09:29 Et on lui dit "est-ce que vous êtes un nostalgique de l'URSS ?" Et il répond "non, je ne suis
09:35 pas nostalgique, même si je ne crache pas dessus.
09:37 Il faudrait regarder les choses dans le détail pour savoir comment vivaient les Russes à
09:42 chaque époque.
09:43 60 à 70% regrettent le temps où on leur assurait une assiette pleine, l'accès à
09:49 la culture, à l'éducation, à la santé.
09:50 C'est sûr qu'à un moment, il y avait des problèmes de liberté.
09:53 Regardez les Cubains aujourd'hui, ils expliquent que leur régime, ce n'est pas le socialisme,
09:57 ils cheminent vers le socialisme."
09:58 Je trouve que c'est sidérant.
10:00 Je ne peux pas vous dire autre chose.
10:03 Et c'est une grande enquête, je la recommande à tout le monde, c'est dans la Provence,
10:07 qui veut dire que la CGT 13 est proche de la CGT 13 et pro-russe.
10:14 On l'accuse d'être pro-russe.
10:15 Une page complète dans la Provence.
10:16 Il dit aussi "je me fous que l'on dise que je suis stalinien".
10:19 Exactement, ça se termine comme ça.
10:20 Vous l'avez dit, c'est quelqu'un de français.
10:23 Moi, je voulais vous parler de ça parce que comme c'est un leader important, et ça
10:26 donne la couleur de la CGT aujourd'hui.
10:29 C'est sidérant de dire sur le régime pro-soviétique, il faudrait regarder les choses dans le détail.
10:38 Je vais lui envoyer l'archipel du goulag.
10:41 A M.Mathieu, je vais lui demander de le lire.
10:44 Je considère certainement que l'archipel du goulag est fasciste.
10:46 C'est-à-dire que nous avons en Europe, il faut bien le dire, en Europe, et c'est malheureusement
10:52 une exception française, nous avons une gauche qui n'a jamais fait la critique du
10:59 totalitarisme, en règle générale, jamais.
11:01 Elle fait, elle a fait, il y a quelques intellectuels qui l'ont fait.
11:04 Mais restons là, sur la CGT.
11:05 Oui, c'est important.
11:06 Mais restons sur la CGT.
11:07 Pourquoi c'est important ? Pourquoi ? Parce qu'elle est restée depuis en gros les années
11:12 30 dans une critique du fascisme.
11:14 Donc, elle voit du fascisme partout et le totalitarisme nulle part.
11:18 C'est pour ça d'ailleurs que le totalisme stalinien, il s'en fout d'être présenté
11:25 comme un stalinien, ça lui est totalement égal.
11:27 Nous avons en France un problème qui n'existe pas dans les autres pays européens.
11:31 Sauf que ces déclarations n'existaient plus depuis quelques années.
11:34 Alors, je voulais qu'on vous montre le sujet de la radicalisation de la CGT.
11:38 Mikaël Dos Santos, je voudrais juste qu'on voit ça, la radicalisation de la CGT, parce
11:42 que derrière ça, il y a la radicalisation peut-être du mouvement.
11:45 Donc ça, ça m'intéressait de traiter ça.
11:46 Vous voyez le sujet de Mikaël Dos Santos et je vous donne la parole tout de suite après.
11:50 D'accord.
11:51 Céline Verzeletti est la préférée des radicaux de la CGT pour succéder à Philippe
11:55 Martinez.
11:56 Les membres de la ligne dure qui la soutiennent figurent Emmanuel Lépine, l'un des leaders
12:00 du syndicat, à l'origine jeudi, de propos très controversés.
12:04 Le but partout c'est de désorganiser au maximum la production.
12:07 Et si la question c'est de savoir si on veut mettre à genoux l'économie française, la
12:11 réponse elle est oui.
12:12 Tout comme Emmanuel Lépine, Olivier Matheu a défendu le blocage des raffineries en octobre
12:17 dernier.
12:18 A l'époque, le secrétaire général des Bouches du Rhône avait reconnu exercer des
12:21 pressions pour éviter des réquisitions.
12:23 On est allé voir le préfet, il nous dit "vous, la première réquisition c'est la
12:27 guerre.
12:28 Jusqu'au dernier CGT vous devrez nous crever.
12:30 On vous met le feu au département, mais pas le feu au scénario, on vous met le feu, on
12:34 est flammant".
12:35 Un vocabulaire guerrier révolutionnaire identique à celui de la FSM, l'ancienne intersyndicale
12:40 mondiale communiste.
12:41 Les deux hommes en partagent les idées, mais ils sont loin d'être les premiers.
12:45 En 1946-1947, la CGT se radicalise énormément, elle s'allie ouvertement avec le parti communiste
12:56 français et contribue à l'organisation de manifestations violentes, de sabotages.
13:04 Pour le moment, Marie Buisson, pro-Martinez, jugée trop tendre, n'aurait pas les faveurs
13:08 des plus de 600 000 adhérents de la CGT.
13:10 "Et je rappelle que cette fédération syndicale mondiale, la FSM, c'est l'international
13:18 de..."
13:19 "Des pays totalitaires !"
13:20 "Bien sûr, j'ai parlé de la Corée du Nord et tout ça, mais..."
13:23 "Ces gens ont pignon sur rue."
13:25 "Non mais alors, je vous assure qu'on peut sourire."
13:29 "Il est certain qu'il y a une radicalisation de la CGT, il est certain que Joseph Macécaron
13:35 a raison, il n'y a pas eu de Nuremberg du communisme, et donc le représentant des Boucherones
13:42 peut parfaitement délirer comme ça, il sait bien qu'il ne sera pas diabolisé outre mesure."
13:48 "Je suis stalinien, je me fiche qu'on dise que je suis stalinien."
13:52 "Je ne dis pas qu'il est stalinien, il dit cette phrase folle."
13:55 "Je me fiche qu'on dise que je suis un stalinien."
13:58 "Il me semble quand même que ce discours n'est pas représentatif de l'ensemble de
14:06 la CGT parce que vous avez..."
14:07 "Non mais c'est pas mieux ce que je vais dire.
14:09 Il y a une partie de la CGT qui est, si j'ose dire, très islamo-gauchiste, et je me souviens
14:17 qu'on s'était beaucoup moqué ou qu'on avait condamné Philippe de Villiers il y a quelques
14:22 années lorsqu'il avait parlé du risque dans les aéroports français qu'il y avait justement
14:29 des syndicalistes islamistes qui avaient posé des problèmes et au moment des attentats
14:34 la CGT avait été obligée de virer beaucoup de gens qui étaient badgés parce qu'ils
14:39 posaient des problèmes.
14:40 Donc il n'y a pas que des staliniens, il y a peut-être même encore pire."
14:45 "Oui et en plus ce que je pense c'est qu'aujourd'hui il y a une unité syndicale dans le cadre des
14:52 retraites donc cette CGT-là elle est unie avec la CFDT par exemple.
14:57 Et quand vous lisez la lettre qu'ensemble ils ont adressé au président de la République,
15:03 si jamais il ne le recevait pas il fallait s'attendre à une explosion."
15:08 "Oui mais ils ne sont pas suivis là pour le coup la CGT à la raie, ils sont tous seuls."
15:12 "Alors on va voir justement les actions coup de poing dans la lettre."
15:15 "C'est écrit."
15:16 "Je peux dire une chose juste sur la lettre, c'est juste sur les médias, vous avez dit
15:22 tout à l'heure dans le cas Dupont-Moretti que les médias étaient quand même très
15:25 conciliants avec lui, là c'est la même chose.
15:27 On a la presse de gauche essentiellement mais la presse même tout court a traqué Marine
15:31 Le Pen pendant des années et des années sur une valse à Vienne et aujourd'hui on a des
15:35 gens qui se revendiquent parce que je vous ai regardé l'autre jour avec Benjamin Aramart
15:38 et Che Guevara, il dit publiquement "Che Guevara formidable mais aucun problème".
15:41 C'est dément ça, vous étiez là, on ne dit rien.
15:45 Che Guevara qui est un tortionnaire, c'est le genre.
15:49 Le petit boucher on l'appelait dans les prisons au Cuba.
15:52 C'est Sidérant mais vous avez parfaitement raison, mais bon nous savons cela.
15:58 Alors voyons "Action coup de poing" aujourd'hui avec Vincent Farandez, voyons ce qu'a fait
16:01 la CGT aujourd'hui.
16:03 En quelques minutes seulement ce matin, des salariés arborant gilets et drapeaux de la
16:10 CGT coupent l'électricité au nord de Paris.
16:13 Le chantier du village olympique ainsi qu'une zone commerciale sont touchés.
16:16 Malgré leurs tentatives, le stade de France a été épargné par la coupure selon Enedis.
16:22 Une action sous forme d'avertissement pour le secrétaire général de la CGT Énergie.
16:27 Nous sommes déterminés, les agents des industries électriques et gazières sont prêts à tout.
16:33 Dans le tout, imaginez une France dans le noir, je pense que personne n'en a envie.
16:39 Les actions monteront crescendo, demain, après demain et jusqu'au retrait.
16:43 L'ensemble des organisations réunies en inter-syndicales ont de leur côté réitéré
16:48 leur volonté de retrait de la réforme des retraites.
16:50 Dans une lettre adressée au président de la République, il demande à être reçu à
16:55 l'Elysée.
16:56 Vous et votre gouvernement restez silencieux devant l'expression de ce puissant mouvement
17:00 social.
17:01 Pour nos organisations, cette absence de réponse constitue un grave problème démocratique.
17:06 Il conduit immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive.
17:10 De son côté, Bruno Le Maire met l'accent sur la nécessité de respecter les débats
17:15 au Parlement.
17:16 Maintenant, c'est le temps du Parlement, c'est-à-dire que c'est au parlementaire
17:19 qui représente le peuple français, de prendre les décisions sur cette réforme des retraites.
17:24 Élément de langage similaire pour Elisabeth Borne, la Première ministre insiste sur les
17:28 négociations qui ont déjà eu lieu avec les syndicats.
17:31 Il y a eu trois mois de concertation avec les organisations syndicales et patronales.
17:36 Comme on est à l'écoute des groupes parlementaires, cette réforme se construit dans la concertation
17:41 et ça c'est mon état d'esprit.
17:42 En attendant la fin de l'examen du texte à la fin du mois, d'autres journées de mobilisation
17:47 sont prévues les 11 et 15 mars prochains.
17:49 On va marquer une pause.
17:52 Il y a André Vallini qui nous écoute et je le salue.
17:55 Il s'adresse directement à vous.
17:56 Il dit "Massescar, on déraille complètement.
17:59 C'est une belle lurette que la gauche française et notamment les socialistes a condamné le
18:02 stalinisme et la dictature soviétique.
18:04 Un peu d'honnêteté ne nuit pas."
18:06 Il devrait bien faire attention à ce que l'on dit, d'accord ? Parce que je dis que
18:12 la gauche n'a pas condamné le totalitarisme.
18:14 La gauche de Mitterrand n'a pas condamné le stalinisme.
18:16 Mais si elle avait condamné...
18:18 Excusez-moi.
18:19 François Mitterrand, ne le soyons pas, caractéristique virale.
18:22 Pardonnez-moi, si elle avait vraiment condamné le totalitarisme, vous croyez qu'elle se serait
18:25 alliée au parti communiste français ? Sérieusement ?
18:27 Qu'est-ce que vous répondez à ça ? Non mais sérieusement, Pascal Praud.
18:31 Elle s'est alliée au PC pour gagner en 81.
18:34 Ah, pour gagner en 81.
18:35 Le baiser de la mort de François Mitterrand.
18:38 Elle s'est alliée à des personnes qui ont validé...
18:40 Alors je ne vais même pas parler de la Deuxième Guerre mondiale.
18:44 Et même le stalinisme marchait.
18:45 Et même le stalinisme marchait.
18:46 Les chars qui sont entrés à Budapest.
18:48 Oui, bien sûr.
18:49 Qui ont validé la répression de Prague.
18:50 Qui ont validé tous ceux qui avaient du son sur les mains.
18:53 Et là on est entre 1974 et 1981.
18:55 La période dont vous parlez, c'est 1974 et 1981.
18:56 Mais à la gauche, Mitterrand a validé en effet l'arrivée de personnes qui ont soutenu
19:00 des régimes totalitaires dans le gouvernement.
19:01 Mitterrand était d'un cynisme.
19:02 Mitterrand était d'un cynisme.
19:03 Mitterrand était d'un cynisme.
19:04 Mitterrand était d'un cynisme.
19:05 Non mais attendez.
19:06 Il y a un moment...
19:07 Mitterrand était d'un cynisme.
19:08 Pascal, je suis historien de formation.
19:09 Il y a un moment où on ne peut plus raconter n'importe quoi.
19:10 Il y a un moment où il faut siffler la fin de la récréation idéologique.
19:13 Voilà, c'est terminé.
19:14 Il faut appeler des totalitaires des totalitaires.
19:17 Vous avez un...
19:18 Mitterrand était un cynisque.
19:19 Mais peu importe.
19:20 C'est le résultat.
19:21 Pardonnez-moi.
19:22 Vous ne vous rendez pas compte...
19:23 Moi, je ne ferais pas le procès à François Mitterrand d'avoir soutenu le régime...
19:26 Vous ne vous rendez pas compte de ce que j'appelle le privilège rouge.
19:32 Vous avez un journal qui s'appelle l'Humanité qui en 1953 a pleuré sur le pire des torsionnaires
19:40 au monde à égalité avec Adolf Hitler.
19:42 Dans un pays normal, un tel journal ne pourrait plus oser se vendre sous ce label-là.
19:49 Il y a une indulgence particulière et je le dis à M.
19:54 Valigny parce qu'il n'y a pas eu de Nuremberg du communisme.
19:57 Bon, allez, excusez M.
19:58 Valigny.
19:59 Il faut qu'il vienne sur notre plateau.
20:00 Mais on va appeler tous les gens qui veulent nous...
20:01 Quand il veut, on débat.
20:02 Quand il veut.
20:03 On peut l'appeler, d'ailleurs.
20:04 Pourquoi pas.
20:05 Il est 20h26.
20:06 Cette émission se fait en direct et c'est ça qui est bien.
20:10 Et chacun réagit en direct.
20:13 Et nous marquons une pause et nous revenons dans une seconde.
20:15 Le rappel des titres de Mathieu Deveze et on aura peut-être un invité que nous n'imaginions
20:24 pas avoir tout à l'heure et qui va réagir à ce que nous avons dit, figurez-vous, dans
20:27 cette première mi-temps.
20:28 Et il ne s'agit pas de M.
20:29 Valigny.
20:30 Eh oui.
20:31 Mathieu.
20:32 À deux pas de la tour Eiffel, les poubelles débordent.
20:38 Selon la mairie de Paris, 3 700 tonnes de déchets n'ont pas été ramassées aujourd'hui.
20:43 Depuis lundi, les éboueurs ne collectent plus les ordures dans la moitié des arrondissements.
20:47 Ils protestent contre la réforme des retraites.
20:49 Le mouvement social devrait se poursuivre au moins jusqu'à demain.
20:53 Eux aussi sont opposés à la réforme des retraites.
20:55 Les contrôleurs aériens sont en grève.
20:57 Et dans ce contexte, l'aviation civile demande aujourd'hui aux compagnies d'annuler 20%
21:01 de leurs vols prévus ce week-end.
21:03 Les aéroports d'Orly, de Marseille et de Toulouse sont notamment concernés.
21:07 Si vous êtes en terminale, vous n'avez plus que quelques heures pour formuler vos
21:11 vœux dans Parcoursup.
21:12 Plus de 20 000 formations sont reconnues par l'État.
21:15 Chaque candidat peut formuler 10 vœux sans avoir à les classer.
21:18 Et à partir de minuit, il sera trop tard.
21:20 Les élèves auront ensuite jusqu'au 6 avril pour compléter leur dossier.
21:23 Figurez-vous que M.
21:28 Théu est avec nous.
21:29 C'est le secrétaire général de l'Union départementale de la CGT des Bouches-du-Rhône.
21:34 Bonjour monsieur et merci d'être avec nous.
21:36 Vous êtes en direct, vous êtes un peu dans le noir, mais je pense qu'on va pouvoir échanger ensemble.
21:39 On a parlé de vous durant cette première mi-temps, si j'ose dire.
21:43 Et pour que les choses soient claires, là on ne vous voit pas beaucoup, mais pour que
21:46 les choses soient claires, je vous en prie, pour que les choses soient claires, à ce micro,
21:52 je souligne souvent que cette réforme des retraites est sans doute inutile, sans doute
21:56 injuste, sans doute mal préparée et que le gouvernement est sourd, que 70% des Français
22:03 sont contre cette réforme.
22:04 Donc sur cette position, il n'y a pas d'ambiguïté.
22:09 Mais j'ai découvert ce matin ce papier dans la Provence et c'est pourquoi peut-être on
22:14 vous a demandé de réagir.
22:15 Il y a un grand papier qui s'appelle la CGT 13 sur la pente prorusse où vous prenez la
22:19 parole, semble-t-il, pour défendre plutôt l'Urs et condamner l'Ukraine et notamment
22:25 M. Zelensky et puis j'ai lu tout à l'heure cette parole qui m'étonne fortement puisqu'on
22:31 vous pose la question, vous êtes un nostalgique de l'URSS et vous répondez non, je ne suis
22:35 pas nostalgique, même si je ne crache pas dessus, dites-vous.
22:38 Il faudrait regarder les choses dans le détail pour savoir comment vivaient les Russes à
22:42 chaque époque.
22:43 Il me semble que les choses ont été plutôt regardées dans le détail par Sozhenitsyn.
22:47 60 à 70% des Russes regrettent le temps où on leur assurait une assiette pleine, l'accès
22:52 à la culture, à l'éducation, à la santé.
22:53 C'est sûr qu'à un moment il y avait des problèmes de liberté, donc je trouvais cette
22:57 indulgence vis-à-vis du régime soviétique pour quelqu'un qui a un rôle important aujourd'hui
23:03 à la CGT puisque vous briguez la place de M.
23:07 Martinez, j'en étais un peu étonné, nous en étions un peu étonnés M.
23:10 Mattei, mais je vous propose de répondre.
23:12 En fait j'aimerais bien comprendre le sujet parce qu'à la fois on m'interroge sur le
23:20 regard que je peux porter sur une période politique on va dire de ce qu'a été la
23:27 Russie d'aujourd'hui et dans le même temps on me fait le lien avec d'éventuels liens
23:32 qu'on pourrait avoir avec la Russie de Poutine, en sortant du contexte un certain nombre de
23:38 choses sans regarder les positions et les expressions prises par mon union départementale
23:44 sur le conflit.
23:45 Non mais ça, j'ai dit, c'est pas là-dessus qu'on voulait vous faire réagir.
23:48 On souligne simplement que la CGT 13 vient de se rallier à la Fédération Syndicale
23:54 Mondiale, la FSM, qui est la liste des, j'ai envie de dire, de l'international de la révolution
24:01 dans le monde.
24:02 C'est des syndicats qui sont révolutionnaires, mais pourquoi pas d'ailleurs, vous avez le
24:05 droit de vouloir la révolution.
24:06 Et je répète, vous êtes sur la Russie, sur l'Urse plus exactement, est-ce que vous maintenez
24:13 ces propos ? Il faudrait regarder les choses dans le détail pour savoir comment vivaient
24:17 les Russes, alors que l'archipel du Goulag a été écrit et que Solzhenitsyn a parlé
24:21 des tortures, de l'absence de liberté, de la famine, de tout ce qui a été fait sous
24:27 Staline et vous terminez en disant "je me fiche qu'on me traite de stalinien".
24:31 C'est ça qui m'intéressait.
24:32 Mais je me fiche qu'on me traite de stalinien, pourquoi ? Parce que selon les positions qu'on
24:36 est amené à prendre dans le débat et dans ce qu'on est amené à faire, un coup on est
24:41 stalinien, un coup on est Mélenchonien, il va falloir que…
24:44 Mais répondez à ma question, est-ce que vous êtes nostalgique du régime de l'Urse,
24:48 c'est une question simple, est-ce que vous le condamnez, est-ce que vous dites "c'était
24:51 vraiment un régime que j'aborde" ou est-ce qu'au contraire vous y trouvez des choses
24:54 intéressantes ?
24:55 Non mais je vous redis que je cracherai pas sur la période où la Russie et l'URSS seront
25:06 indiquées du socialisme.
25:08 Bon, on va pas continuer trop la discussion parce qu'on vous voit pas beaucoup, vous
25:11 êtes vraiment dans le noir pour tout vous dire, on vous a bien entendu mais c'est
25:14 vrai je comprends, vous êtes en voiture, c'était pas facile, d'abord je vous remercie
25:18 d'avoir réagi, ce qui serait bien M.
25:20 Mathieu c'est qu'un jour quand vous êtes à Paris, vous venez sur notre plateau et
25:25 puis on échange ensemble avec la Courtoisie Républicaine qui est la marque de fabrique
25:29 de nos échanges.
25:31 Très volontiers.
25:32 Eh bien écoutez, merci M.
25:35 Mathieu.
25:36 Vous pouvez demander quand même s'il est au courant pour les 70 millions de morts.
25:39 Eh bien, Olivier Geoffroy Lejeune rappelle qu'il y a eu 70 millions de morts, donc effectivement
25:47 quand vous dites "je ne cracherai pas sur ce régime", il vous rappelle qu'il y a
25:50 eu 70 millions de morts, je disais la même chose avec Sodjénitsyn qui avait tout écrit.
25:56 Et 20 millions pour vaincre le nazisme, vous voulez qu'on fasse la polémique là-dessus
26:00 ou on regarde les choses plus tranquillement ?
26:03 Il y en a qui pensent du mal du nazisme.
26:09 Bon, M.
26:10 Mathieu, là je vous dis que ce n'est pas confortable d'engager la conversation parce
26:13 que vous êtes dans le noir.
26:14 Je vous remercie en tout cas.
26:17 Au moins il a le courage de ses opinions.
26:20 Non seulement il a le courage, mais ce qui est toujours étonnant parfois c'est que,
26:25 je ne le connais pas M.
26:26 Mathieu, mais il dit ça et il est très sympa.
26:29 Non mais il persiste ici.
26:30 Mais il dit des choses.
26:31 On parlait de Benjamin Amart, il est sympa.
26:34 Il n'est pas là.
26:35 En fait, normalement on a voté des lois mémorielles qui servent à convener ce genre
26:39 de propos.
26:40 Lui, il n'aura pas de problème.
26:41 D'ailleurs, je ne vous souhaite pas de problème.
26:42 C'est le privilège rouge.
26:43 En tout cas, moi j'ai voulu ce soir parler de cette radicalisation de la CGT.
26:50 C'était ça qui m'intéressait parce que si c'est pour dire tous les jours la même
26:52 chose.
26:53 Et puis après, ça n'empêche pas le débat sur le fond.
26:57 Je l'ai dit, 70% des Français sont contre cette réforme.
27:00 Elle est sans doute inutile.
27:01 Elle ne sert à rien.
27:02 C'est le débat qu'on a eu hier.
27:04 Vous me parliez de la réforme et moi je vous parlais des blocages.
27:06 Vous voulez toujours avoir raison.
27:09 Oui, j'essaie.
27:10 C'est vraiment, c'est un tropisme.
27:13 Je te l'avais bien dit.
27:15 Vous avez l'esprit, je te l'avais bien dit.
27:17 C'est vrai, c'est bizarre ça ce fils.
27:19 Vous avez l'esprit.
27:20 Vous avez l'esprit, je te l'avais bien dit.
27:26 Bon, l'essence.
27:27 Un mot sur l'essence parce que c'est quand même un zéro.
27:33 L'essence.
27:34 Mais vous avez jusqu'à 17 minutes pour égaliser.
27:38 Vous pouvez revenir dans la partie.
27:39 On va voir le sujet de Célia Gruyère.
27:41 Je vais me dire si Guy est content.
27:44 Ou le sujet de Stéphanie Rouquet.
27:48 Je demande à Benjamin Hano.
27:50 Il y a deux sujets essence.
27:52 Deux sujets essence pour le prix d'un.
27:53 Celui qui est le plus efficace.
27:55 Allez, Stéphanie Rouquet.
27:56 On va voir ce qui se passe à Marseille
27:57 puisqu'on est resté à Marseille.
27:58 A tout de suite.
27:59 Depuis trois jours, dans les bouches du Rhône,
28:03 c'est l'affluence aux pompes.
28:05 Plusieurs stations-service affichent déjà des ruptures de stock.
28:08 Station Surgardin fermée, juste à côté de chez moi.
28:13 Juste ici, je viens d'en trouver.
28:15 C'est juste une prévoyance.
28:17 Il vaut mieux venir mettre l'essence que galérer.
28:19 Pour ne pas être pris à l'eau dépourvue,
28:21 je complète.
28:22 J'en avais un quart, il me manquait un quart.
28:24 Je fais le quart, puis c'est fini, je suis tranquille.
28:26 Le conflit d'octobre dernier a laissé des traces
28:29 dans les esprits des automobilistes provençaux.
28:32 La région est vaste, les transports en commun insuffisants.
28:36 La voiture s'avère donc indispensable.
28:39 Ah ben oui, c'est un élément quotidien.
28:41 On s'en sert tous les jours.
28:42 On en a besoin pour travailler.
28:44 J'espère que ça ne durera pas.
28:45 Mais bon, après, la grève est aussi nécessaire
28:47 pour revendiquer certaines choses.
28:49 Donc, je les comprends complètement.
28:50 Il y en a, on ne va pas se plaindre.
28:52 Après, quand il n'y en a plus,
28:54 c'est comme les bonbons, il n'y en a plus,
28:56 on ne roulera pas.
28:57 Et puis, voilà.
28:58 Plus aucune goutte de carburant ne sort
29:00 des trois raffineries de la région depuis l'an d'histoire.
29:03 En grève illimitée, les salariés organisent
29:07 des votes quotidiennement pour reconduire le mouvement.
29:10 Pourquoi on parle de l'essence ?
29:11 Parce que c'est le point le plus chaud, finalement.
29:13 Parce que les trains, la France n'est pas à l'arrêt.
29:16 Je vois que les trains roulent, il y en a un sur trois.
29:19 Mais ça roule.
29:21 Les routiers ne sont pas là dans le mouvement.
29:24 Les lycéens, collégiens, non plus.
29:26 Les étudiants non plus.
29:28 Tout ça a fait « shit », c'est ce que je dis, effectuel.
29:31 Bon, en revanche, la menace, c'est quand même plus d'essence.
29:35 Les raffineries, les dépôts, qui sont bloqués aujourd'hui.
29:40 Enfin, les cuves sont pleines pour l'instant.
29:41 Encore du temps.
29:43 Et puis, l'État pourrait intervenir, sait-on jamais.
29:46 Là, on pourrait prendre des réquisitions.
29:48 Ça a été fait, d'ailleurs, la dernière fois.
29:49 Oui, mais c'est fait que pour alimenter...
29:55 Oui, les urgences.
29:56 Les urgences, voilà.
29:57 Donc, c'est là la question.
29:59 Enfin, il faut quand même avoir une petite vigilance.
30:02 En tout cas, voilà ce qu'on pouvait dire ce soir sur les retraites,
30:06 sur les blocages, sur ces sujets-là.
30:08 Et pour donner l'humeur du pays sur les sujets intellectuels,
30:13 tels qu'ils sont traités, et l'indulgence parfois à gauche,
30:15 n'existe pas manifestement à droite.
30:17 Puisque le président de l'université de Nice,
30:19 mais je pourrais parler de Rennes également,
30:20 où c'est très, très chaud à Rennes-de-Huez, ce qui se passe.
30:23 Le président de Rennes a annulé la venue de Stanislas Rigaud.
30:27 Le patron de Génération Z, qui est le patron d'Éric Zemmour,
30:30 a été invité ce soir, d'ailleurs, par le syndicat étudiant plutôt de droite,
30:34 de l'Uni.
30:35 Plusieurs associations étaient contre sa venue.
30:39 Et c'est toujours la même chose.
30:40 C'est une sorte de terrorisme, pour le coup, intellectuel,
30:43 qu'on fait peser sur l'université.
30:46 L'association Tous Citoyens, le collectif antifagiste
30:48 06, ainsi que CGT Campus 06,
30:51 avait prévu de manifester aujourd'hui à 17h30 devant la faille de droit.
30:55 Et le président de l'université s'est couché.
30:58 Comme toujours.
30:59 Parce qu'ils ont la trouille, parce qu'ils ont peur,
31:02 parce que c'est insupportable.
31:04 Le président de l'université de Nice a décidé d'annuler
31:07 mon débat prévu sous la pression de l'extrême gauche.
31:10 Mais les universités, les présidents d'universités
31:13 qui n'ont aucun courage, en tout cas, ce monsieur n'a pas de courage,
31:15 manifestement.
31:17 On va écouter Rémi Perraud, qui est le délégué national uni
31:20 et qui nous explique la raison de l'annulation de la conférence.
31:24 Quelques heures avant le début de l'événement,
31:28 l'événement a été annulé par l'université au prétexte,
31:30 qui nous semble un peu fallacieux, de risques de troubles à l'ordre public.
31:34 Alors que je le vois devant moi, il y a des tonnes de camions de police.
31:38 À Nice, c'est une ville où il y a quand même
31:41 un risque d'agression d'extrême gauche qui est quand même assez faible.
31:45 L'équipe peut être maîtrisée par la police.
31:47 Donc, il n'y a aucune raison pour nous d'annuler cet événement,
31:50 si ce n'est une entrave à la liberté d'expression,
31:52 parce qu'on a l'impression en réalité que les universités sont complètement
31:54 ouvertes à la nupèce, à Louis Boyard et à tous ceux qui veulent les bloquer,
31:57 les dégrader. Mais par contre, quand on veut tenir un discours un peu différent,
32:00 là, on ne peut pas faire de conférence.
32:02 On vous a annulé régulièrement ?
32:04 Mais moi, plusieurs fois.
32:05 D'ailleurs, vous m'avez souvent invité pour en parler sur votre plateau.
32:08 C'est ce qui est fascinant, parce qu'il a raison, c'est toujours la même chose.
32:12 Ce que je pose une question,
32:14 quand est-ce que pour la dernière fois, vous avez entendu parler d'un endroit
32:18 plutôt de droite, une école, un journal, etc.
32:21 Ou une chaîne de télé, par exemple, qui aurait censuré quelqu'un de gauche ?
32:25 Quand est-ce que vous vous souvenez que c'est arrivé ?
32:26 Ça n'est jamais arrivé.
32:28 C'est l'apanage de la gauche de vouloir censurer.
32:31 C'est exceptionnel.
32:32 Et tout ça au nom de la liberté, évidemment, puisque ce sont des idéaux progressistes.
32:36 Je suis sidéré. Et les gens ne se rendent pas compte.
32:40 - Si, ils se rendent compte.
32:42 Alors franchement, ils se rendent compte, mais ils ont la trouille.
32:44 Ils se rendent compte, ils se lient et tout le monde se rend compte.
32:48 - Je ne suis pas sûr.
32:49 Très sincèrement.
32:51 Exemple, ce matin, j'ai tweeté, comme souvent le matin,
32:55 que j'ai entendu encore sur France Inter,
32:58 ils avaient invité pour parler des problèmes l'UNEF
33:02 et un obscur collectif gauchiste.
33:05 Et je disais que je jure que je n'ai jamais entendu,
33:09 sur une radio publique, une interview d'un étudiant,
33:13 soit de l'Uni, soit de la COCA.
33:15 Ça n'est jamais arrivé.
33:17 - L'Uni, jamais.
33:18 - Jamais.
33:19 Donc ça, si vous voulez, c'est pas...
33:22 Les gens ne s'en aperçoivent pas parce que c'est de la décérébration quotidienne.
33:28 C'est beaucoup plus grave que ça.
33:29 - Bien sûr, l'Uni, effectivement, ne sera jamais invité à France Inter.
33:32 Et si on invite l'Uni, on leur expliquera que ce sont les descendants de Nuremberg.
33:36 Oui, bien sûr. C'est comme ça qu'on les présente.
33:38 - Ce qui est magnifique, c'est que quand CNews invite l'Unef,
33:40 l'Unef ne vient pas non plus.
33:43 Ou quand CNews invite le PLF.
33:45 - Mais c'est...
33:47 - Il y a un côté sectarisme.
33:48 - Non mais dans le cas, en plus, dans le cas de Nice,
33:51 l'Uni, ce sont des élus étudiants.
33:54 C'est important.
33:55 Alors que les autres, ceux qui interdisent, c'est un groupuscule.
33:59 - Bien sûr.
34:00 - Mais écoutez, monsieur Andrea Orabona.
34:03 Andrea Orabona, il est président de l'Uni 06.
34:06 Écoutons-le.
34:08 Là, on anéantit le travail d'une association étudiante.
34:11 On anéantit le travail aussi des services de l'université
34:15 qui, depuis plus d'une semaine, réagissent aux critiques.
34:18 Et on avait tout mis en œuvre pour assurer le bon fonctionnement
34:24 et la bonne venue de monsieur Rigaud dans cette conférence.
34:27 Donc à partir de ce moment-là, la sécurité était assurée.
34:30 Donc le motif, pardon, le risque de trouble à l'ordre public,
34:35 quelques heures vraiment à la veille de cette conférence
34:40 est pour nous un motif complètement fallacieux.
34:42 - Bon, donc ça, c'est des jeunes gens qui s'expriment.
34:44 Ça fait d'ailleurs écho.
34:46 Là encore, en parallèle, on peut réécouter ce que disent
34:50 les gens de la CGT et dans le mouvement,
34:54 leur radicalité par rapport à des paroles comme ça.
34:56 On peut le réécouter et on voit le deux poids, deux mesures.
34:58 Vous voulez réécouter ? On ne l'a pas écouté tout à l'heure.
35:01 Monsieur Sébastien Ménesplier, ce qu'il dit,
35:04 Sébastien Ménesplier et Cédric Leicht,
35:07 ce qu'ils annoncent tous les deux de la CGT sur le mouvement qui arrive.
35:11 C'est pour ça que c'est intéressant de les mettre en parallèle.
35:12 Écoutez ces deux sons-là.
35:15 - Ils sont en train d'œuvrer contre l'intérêt général des Français et du pays.
35:18 Et donc, nous, à notre modeste niveau,
35:21 on essaye d'agir pour qu'effectivement les contraindre,
35:23 effectivement, à respecter la volonté du peuple.
35:25 Il va y avoir effectivement dans la journée, leur rétablissement.
35:28 Donc, je ne peux pas vous dire précisément, mais en gros,
35:30 ça va être à peu près deux heures.
35:31 Voilà, on va être sur une coupure de deux heures.
35:32 Donc, on est là dans l'ordre du symbolique.
35:35 Mais ce qu'on montre simplement aux directions et au gouvernement,
35:37 c'est que c'est nous qui maîtrisons le réseau.
35:38 - Notre responsabilité, nous la prendrons jusqu'au bout.
35:40 Et pour nous, tant que la réforme, elle n'est pas retirée,
35:43 les actions monteront crescendo, demain, après-demain et jusqu'au retrait.
35:47 Je voudrais faire comprendre à ce gouvernement
35:49 et au président de la République que nous sommes déterminés.
35:53 Les agents des industries électriques et gazières sont prêts à tout.
35:57 Dans le tout, imaginez une France dans le noir.
36:01 Je pense que personne n'en a envie.
36:03 Alors, prenez vos responsabilités.
36:05 Nous, on a pris les nôtres. Retirez votre réforme.
36:08 - Vous voyez les deux discours ?
36:09 On est prêt à tout, y compris mettre la France dans le noir.
36:11 - Oui, c'est un chantage.
36:15 - Mais tout ça passe.
36:16 C'est ça qui est drôle.
36:17 Tu pourrais...
36:19 Les émissions sur les chaînes publiques, on pourrait se dire,
36:22 mais vous imaginez là encore si des gens de droite disaient cela ?
36:27 On est prêts à tout.
36:28 - C'est excessif.
36:29 - Mais ce n'est pas excessif, c'est scandaleux.
36:33 - Mais c'est tellement grossier, mettre la France dans le noir,
36:37 que les Français n'y croient pas. Enfin, j'espère.
36:38 - Non, mais j'y crois.
36:41 - Eux, peut-être qu'ils y croient.
36:42 - Mais même vous, Jean, vous êtes d'une indulgence excessive.
36:46 - Ah, je ne suis pas du tout indulgent.
36:47 - Le mot excessif n'est pas adapté.
36:48 - Non, ce que je voulais dire, c'est que c'est tellement grossier.
36:52 - Mais non plus.
36:53 - Mais pourquoi vous taxez, monsieur ?
36:55 Vous-même, hier, quand je vous disais, je moquais l'automobiliste
37:00 qui était bloqué pendant deux heures par des routiers qui faisaient un blocage,
37:06 et vous trouviez cela parfaitement normal.
37:08 Voilà, oui, vous moquiez de moi.
37:10 - Vous n'avez encore pas de raison.
37:11 - Pardon ?
37:12 - Je ne crois pas.
37:13 - Il a encore raison.
37:14 - Voilà, je vais encore avoir la même question.
37:17 - Il y a l'égalité là.
37:18 - Il a bu de partout.
37:19 - Non, non, non.
37:21 - Juste, Jean, ce qu'il y a...
37:23 - Là, il a tiré un coup.
37:24 - Il a tiré un coup.
37:25 - Il a tiré un coup.
37:26 - Il a tiré un coup.
37:27 - Il a tiré un coup.
37:28 - Il a tiré un coup.
37:29 - Il a tiré un coup.
37:30 - Il a tiré un coup.
37:31 - Il a tiré un coup.
37:32 - Il a tiré un coup.
37:33 - Il a tiré un coup.
37:34 - Il a tiré un coup.
37:35 - Il a tiré un coup.
37:36 - Il a tiré un coup.
37:37 - Il a tiré un coup.
37:38 - Il a tiré un coup.
37:39 - Il a tiré un coup.
37:40 - Il a tiré un coup.
37:41 - Il a tiré un coup.
37:42 - Il a tiré un coup.
37:43 - Il a tiré un coup.
37:44 - Il a tiré un coup.
37:45 - Il a tiré un coup.
37:46 - Triste, j'ai vu le match.
37:48 Ils ont quand même loupé quelques occasions.
37:51 Mais bon, on est très déçus.
37:55 - Il n'a pas dit son gardien mot, je peux vous dire.
37:58 - Déçu, je suis très déçu.
37:59 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ?
38:03 - Votre sentiment, vous êtes supporter vous du PSG ?
38:05 - Bien sûr que je supporte.
38:06 - Dans le coq de Boulogne tous les samedis.
38:08 - Mais est-ce que vous...
38:10 - Ah bah oui.
38:11 - J'aime l'équipe, j'aime Messi, j'aime Neymar, j'aime Mbappé,
38:15 j'aime tous les Français, j'imagine, sauf les Marseillais,
38:18 ou les Lyonnais.
38:19 - Non mais les questions que vous posez, par exemple,
38:21 elles sont intéressantes.
38:22 Est-ce que Messi, évidemment, que Messi fait vendre des maillots,
38:24 évidemment, que Messi donne une notoriété extraordinaire
38:26 au Paris Saint-Germain, évidemment, que Messi...
38:28 C'est un coup marqué, ketting formidable.
38:30 Mais est-ce que Messi, Neymar, à l'arrivée, footballistiquement...
38:33 Et Messi, c'est formidable aussi pour nous, c'est formidable
38:36 pour Canal+ d'avoir Messi chaque jour, chaque week-end,
38:39 à regarder, évidemment, à avoir envie de le voir.
38:41 - C'est le champion du monde, je rappelle.
38:43 Il est champion du monde.
38:44 - Est-ce que son histoire à Messi, c'est à Paris ou à Barcelone ?
38:48 Voyez, tu peux te poser ces questions-là.
38:50 Est-ce qu'on prend un joueur à 33 ou 34 ans ?
38:53 - On va faire la fine bouche, maintenant, on ne veut plus de Messi au PSG
38:56 parce qu'on a perdu un match contre le Bayern.
38:58 - Vous ne connaissez rien au foot, donc...
39:00 - Vous volez au secours de la défaite.
39:02 - Il y a un problème dans ce club.
39:04 - Incroyable.
39:05 - Il ne connaît pas, en fait.
39:06 - J'ai le droit d'aimer le foot aussi, forcément.
39:09 - Oui, oui.
39:10 - Vous pouvez aimer.
39:11 - Vous pouvez aimer.
39:12 - Logiquement, on connaît quelque chose, mais on peut en parler.
39:15 - Est-ce que...
39:16 - On aurait gagné le match, vous n'auriez pas tenu ce discours.
39:18 - Est-ce qu'on fait un recrutement avec des critères marketing ?
39:22 C'est ça, c'est une bonne question.
39:24 - Pourquoi vous dites ça ?
39:25 - Messi, quand il est livré à lui-même avec l'Argentine, il gagne la Coupe du monde.
39:27 Quand il est au PSG, il joue moins bien.
39:29 Et c'est le cas de quasiment tous les joueurs de cette partie.
39:31 Pardonnez-moi, à part Mbappé, qui est un peu stratosphérique,
39:33 il y a un problème de valeur, c'est clair et net dans ce club.
39:35 Un problème d'autorité, un problème de...
39:37 Neymar, juste avant de se blesser, il fêtait son anniversaire pendant deux jours.
39:40 Il n'était pas en état de tenir son rang.
39:43 Et d'ailleurs, il s'est blessé dès qu'il a rejoué.
39:45 Et ça, pour le coup, tous les gens qui sont un peu spécialistes du football
39:48 vous expliquent que le président, que les gens qui sont à des postes clés dans le club
39:52 n'impulsent absolument aucune verticalité, aucune autorité.
39:55 - Vous disiez que vous aimiez beaucoup Christophe Galtier, une fois.
39:57 - Oui, bien sûr.
39:58 - Mais il a beaucoup...
39:59 - Vous remettez en cause son organisation.
40:01 - Non, je ne remets pas en cause du tout Christophe Galtier.
40:03 Je dis, est-ce que le recrutement est adéquat ?
40:05 - Demandez ça au recruteur.
40:07 - Ça, c'est une question.
40:08 D'avoir pris Donnarumma...
40:10 - Un recruteur, Christophe Galtier ?
40:11 - Il y avait Navas, tu as pris Donnarumma.
40:13 Est-ce que c'est adéquat ?
40:14 Est-ce que Verratti, qui est en difficulté depuis quelques années, ça fallait le garder ?
40:18 - Verratti a été à l'origine des deux buts qu'on a pris.
40:21 - Mais il sait tout, lui.
40:22 Il ne rien en a.
40:23 Je lui pose des questions.
40:25 Est-ce que Neymar, Messi et Mbappé, ça peut jouer ensemble ?
40:29 Est-ce que vous avez une équipe au monde qui joue avec trois attaquants ensemble ?
40:31 Est-ce que vous connaissez ça ?
40:32 C'est tout.
40:33 C'est des questions qu'on peut se poser.
40:35 - C'est vrai.
40:36 - Dans tous les grands clubs du monde, il y a des très grands joueurs qui sont marqués à la culotte,
40:41 à qui on inflige une discipline de fer.
40:43 À Paris, ils ne font pas ça et les joueurs ne sont pas bons.
40:45 - Puisqu'on parle football, je vais vous montrer une petite séquence qui date de 1976.
40:49 Marcel Hamon est mort hier.
40:51 On était avec Daniel Gilbert ce matin.
40:53 Pourquoi je vous montre cette petite séquence ?
40:54 Parce qu'elle témoigne de la légèreté de l'époque.
40:58 On est en 1976.
41:00 Saint-Etienne a perdu la veille.
41:02 La veille à Glasgow.
41:04 A perdu 1-0 au but de la route contre le Bayern de Munich déjà.
41:09 Les Verts sont revenus à Saint-Etienne et font une émission à midi et demi sur la première chaîne
41:15 qui s'appelle Midi Première avec Daniel Gilbert.
41:20 Et il y a Marcel Hamon qui est là puisqu'il a chanté une petite chanson à ses Stéphanois.
41:24 Il a créé une petite chanson à ses Stéphanois.
41:26 Ça, ça ne serait plus possible aujourd'hui.
41:28 Parce que les joueurs diraient non, on ne le fait pas.
41:30 Je veux des droits.
41:32 Voyez cette petite séquence de légèreté.
41:34 C'est une séquence qui a donc 76, 47 ans.
41:40 Voyez cette séquence et vous allez reconnaître l'arquet, Santini, Piazza et les grandes stars de Saint-Etienne.
41:48 Les supporters écossais, on va vous emprunter pour encourager Marcel Hamon.
41:54 Je crois que toute l'équipe de Saint-Etienne est d'accord.
41:56 Vous avez admiré ces très beaux écossais, un peu spéciaux.
42:00 Ils sont les dieux du stade.
42:22 L'arquet, le BRL en direction de Batté qui contrôle la poitrine.
42:26 Passe un retrait à Piazza, a Prasia, Hervé, Rivelli, Patrick Rivelli, Patrick, Hervé, Hervé, Patrick, Patrick, Hervé, Hervé...
42:30 Sarramaña, Sarramaña, tout seul dans mes 18 mètres, le voilà dans mes 18 mètres. Il va tirer, il va tirer, il va pas tirer, nan il va pas tirer...
42:36 *Musique*
42:40 *Bruit de foule*
42:42 - Et donc, ça c'est une image, il y a Jacques Vendredi qui m'envoie un petit texto magnifique.
42:48 C'est la légèreté de l'époque et aussi la souciance de l'époque qu'incarnait Marcel Hamon, qui est mort hier soir.
42:56 Et on se quittera avec une chanson, c'est pas facile de travailler je crois que ça s'appelle cette chanson comme ça.
43:05 Bon, on va l'écouter dans quelques secondes. Mais M. Benkemoun est là.
43:09 C'était bien notre échange avec M. Matteu, c'est étonnant.
43:13 - M. Matteu de la CGT ? - M. Matteu.
43:15 - M. qui était dans le noir ?
43:17 - Bah il était un peu dans le noir. - Dans le noir et dans le rouge.
43:19 - D'abord je le remercie parce qu'il nous a répondu avec courtoisie immédiatement, c'était pas facile.
43:23 Et c'est vrai qu'il était un peu dans le noir mais bon...
43:25 *Tousse*
43:26 Il y a eu une coupure de courant dans sa voiture.
43:29 - Mais provoquée par qui ? Parce que c'est ça, c'est provoquée par qui la coupure ?
43:33 - Là c'était involontaire.
43:35 - Écoutez, nous aussi tout à l'heure dans le meilleur de l'info, on reviendra sur Marcel Hamon.
43:39 Deuxième partie, il y a beaucoup de sujets évidemment.
43:41 Mais il y a eu un échange ce matin, on va vous remontrer avec Olivier D'Artigolle.
43:45 Et moi j'ai appris un truc ce matin, Olivier D'Artigolle qui vient souvent ici, voyait souvent Marcel Hamon.
43:51 Et même il le coachait, parce qu'il regardait l'émission...
43:53 - Bien sûr !
43:54 - ...dans l'heure des pros, il le coachait pour réagir, pour être plus mordant dans l'heure des pros.
43:58 Il disait "clac, clac, clac".
44:00 Enfin vous verrez cette séquence tout à l'heure.
44:02 - Exactement.
44:04 Nous allons nous quitter avec "C'est bien dommage de travailler".
44:07 C'est pas un manifeste politique ?
44:09 *Musique*
44:12 - Voilà. - Vous le savez, je vais suivre.
44:14 *Musique*
44:22 - Et vous savez qui avait écrit cette chanson ? C'était la team Delle Peche.
44:25 C'était monsieur Riva, qui était dans la team Delle Peche, qui avait écrit notamment "Les Divorcés".
44:32 Et on retrouve la couleur des chansons de Michel Delle Peche.
44:36 - Oui c'est vrai. - C'est marrant hein ?
44:38 - Bien.
44:39 - Kylian Mbappé a été avec nous ce soir.
44:42 Merci à Alexandre Pratte, qui était à la réalisation.
44:45 Bukka Abela, qui était à la vision.
44:47 Rodrigue Leprado, qui était au son.
44:49 Merci à Benjamin Nau, à Kylian Salé, à Canfin Goffette.
44:52 J'avais des poules au poulailler.
44:54 *Musique*
44:56 - C'est bien. - Eh oui, c'est bien.
44:58 Vous connaissiez ? - Oui.
45:00 - Toutes les émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
45:03 - On a passé une bonne semaine ? - Oui, c'était bien.
45:05 - Vous êtes meilleurs à l'antenne qu'au football.
45:07 - Vous pourrez revenir. - Parce qu'on a fait des... Dans le couloir, vous jouez.
45:11 - Vous êtes dans le couloir ? - Dans le couloir, vous jouez.
45:13 Vous n'arrivez pas trop avec le ballon. - Au foot !
45:15 - Vous voulez pas que j'y touche ? Vous avez peur de perdre.
45:17 - Non, mais on va mettre une caméra un jour avant les émissions.
45:20 - Parce qu'on fait des petites... - On intéressera la partie.
45:23 *Rires*
45:26 - Faut venir dans notre bureau. - Ah oui, faut voir ça.
45:29 - Julien Pasquet en très grande difficulté également.
45:32 Olivier Benkémoude dans une seconde.
45:34 Et demain, ce sera lui justement à 20h.
45:36 Et demain, on se retrouve demain matin. Bonne soirée.
45:39 Heureusement
45:41 Merci la vie et l'amour

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