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Avec Lucien Cerise, chercheur en ingénierie sociale, pour son livre “Gouverner par le chaos, Ingénierie sociale et mondialisation” aux éditions Max Millo

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##LE_FACE_A_FACE-2023-03-28##

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Transcription
00:00 Sud Radio Bercoff dans tous ses états, le face à face.
00:05 Le face à face d'André Bercoff avec Lucien Cerise, chercheur en ingénierie sociale pour son livre
00:11 "Gouverné par le chaos, ingénierie sociale et mondialisation" édité chez Max Milot.
00:15 Bonjour Lucien Cerise.
00:17 Bonjour.
00:18 Alors Lucien Cerise, moi j'ai lu ce livre il y a quelques années, enfin la version,
00:23 et corrigez-moi si je me trompe, la première version du livre était parue en 2010, c'est bien ça.
00:29 Oui.
00:30 C'est-à-dire il y a 12 ans.
00:31 Et ce qui est assez frappant, alors là, vient de paraître "Gouverné par le chaos", nouvelle édition en 2023,
00:37 chez Max, toujours chez Max Milot, et effectivement vous aviez déjà, et c'était, moi je l'ai lu bien après,
00:44 je ne l'ai pas lu en 2010, je l'ai lu il y a quelques années, de 3 ans, 4 ans, et j'étais assez frappé déjà
00:50 par effectivement la justesse de vos intuitions, de vos analyses, je dirais, sur ce qui se passe,
00:57 et encore plus aujourd'hui, avec ce que nous vivons depuis quelques temps, avec le narratif Covid,
01:03 le narratif Ukraine, je rappelle que vous avez écrit un livre aussi tout à fait intéressant,
01:08 c'est "La guerre hybride de l'OTAN", en question de l'Ukraine, qui est un livre aussi que je recommande,
01:13 qui est un livre vraiment à lire, "La guerre hybride de l'OTAN", Ukraine, et là, effectivement,
01:18 eh bien, se gouverner par le chaos, et au début de l'émission, je recitais une phrase d'Emmanuel Macron,
01:27 il dit en ce moment "il faut enfourcher le tigre", alors est-ce que effectivement, c'est une des stratégies du chaos ?
01:34 Qu'est-ce que ça veut dire d'abord ? Essayez d'expliquer, est-ce que les pouvoirs en général, et pas seulement le nôtre,
01:40 c'est vraiment une stratégie qui consiste à faire peur, à enfumer, à réduire, à quoi ? De quoi s'agit-il ?
01:51 - Alors, en fait, c'est très proche d'une méthode de management qui s'appelle la conduite du changement,
01:56 et qui consiste à faire changer un groupe, par exemple, en fait, une entreprise, en travaillant sur la culture d'entreprise,
02:05 et en fait, cette méthode de management inventée par un certain John Cotter, qui est toujours vivant,
02:11 qui est renseignant à Harvard, commence par, enfin, se décompose en huit étapes,
02:17 et la première consiste à créer un sentiment d'urgence dans le groupe visé.
02:21 - Conduite de changement, ça peut être une entreprise, une collectivité, voire un État ?
02:26 - Un État, un peuple, enfin, je veux dire, voire l'humanité tout entière.
02:30 C'est-à-dire que là, nous sommes dans une conduite du changement depuis mars 2020,
02:34 qui essaye de prendre pour cible l'humanité toute entière.
02:39 Et donc, c'est pour ça que le transhumanisme est étroitement articulé à l'ingénierie sociale.
02:45 C'est-à-dire qu'en fait, nous sommes, en fait, dans un processus d'ingénierie sociale,
02:50 c'est-à-dire, en fait, de fabrique du consentement au transhumanisme,
02:54 qui utilise, en fait, comme élément déclencheur, le sentiment d'urgence lié à la crise sanitaire.
03:02 - D'accord, ah oui, c'est ça, c'est-à-dire que...
03:04 Et qui est lié, donc, à la peur. Vous risquez de mourir, donc attention, il faut faire des mesures immédiates, fortes, etc.
03:12 - On appelle ça aussi du management par le stress, ou du chaos management en anglais.
03:16 Tout ça, ça existe, c'est...
03:18 - Et ça date de plusieurs décennies, d'après ce que vous dites.
03:21 - En fait, le management a été créé par Frédéric Taylor, fin 19e, début 20e siècle.
03:28 - Taylorisation, bien sûr.
03:30 - Donc, en fait, quelque part, on peut gérer un groupe humain par l'ordre ou par le désordre.
03:37 C'est-à-dire, en fait, les ingénieries sociales souvent s'identifient à la méthode du pompier pyromane, en quelque sorte.
03:45 - C'est-à-dire, comment gérer par le désordre, ça veut dire quoi ? Comment ça se passe ?
03:48 Expliquez-nous le processus, mais concrètement.
03:50 - Eh bien, par exemple, si vous voulez modifier le comportement d'un groupe qui n'en a pas besoin,
03:57 ce groupe n'a pas besoin de modifier son habitus, en fait, il n'a pas besoin de modifier sa culture,
04:04 il n'a pas besoin de modifier son code comportemental, une culture c'est un code comportemental,
04:09 mais que vous voulez le faire changer quand même,
04:12 eh bien, vous allez user le stratagème.
04:16 Parce que si vous lui dites "écoutez, moi j'ai envie de vous transformer",
04:19 alors que finalement vous n'en avez pas besoin, tout de suite le groupe va ériger son système de défense,
04:26 et vous allez devoir contourner le système de défense intellectuel, le système de défense culturel, cognitif,
04:33 et vous allez devoir le pirater.
04:35 Et c'est pour ça qu'il y a, dans l'introduction, la troisième édition,
04:40 je reconstitue l'histoire du concept d'ingénierie sociale,
04:44 ça commence au 19ème siècle avec tout le courant utopiste,
04:48 qui travaillait sur la société comme sur un objet,
04:51 c'est-à-dire pour faire la démolition contrôlée en quelque sorte.
04:54 - Oui, mais pardon, je vois bien, mais juste Lucien Suris,
04:59 pourquoi moi, pouvoir, je voudrais changer,
05:02 puisque vous dites "normalement ça va, ça marche bien pour eux",
05:06 pourquoi je voudrais changer cela, pourquoi je voudrais changer,
05:09 non pas changer de peuple, mais changer le peuple ?
05:11 - Pour le centraliser davantage, pour centraliser son contrôle davantage.
05:16 En fait, l'ingénierie sociale a beaucoup à voir avec la cybernétique,
05:20 qui est en fait la théorie du contrôle des systèmes,
05:22 et qui ne distingue pas les systèmes vivants et les systèmes non-vivants.
05:26 D'où cet effet de "chosification", ce que Heidegger appelait le "Gestalt".
05:31 - Ça veut dire que l'homme, considéré comme une machine,
05:34 il faut les contrôler, les comportements, etc.
05:37 Est-ce que c'est au nom du bien, toujours ?
05:39 "Je suis le camp du bien, je sais mieux que vous ce qui est bon pour vous."
05:43 - Les utopistes du XIXe siècle, évidemment, agissaient au nom du bien,
05:47 du moins de ce qu'ils pensaient être le bien.
05:49 C'est-à-dire dans une perspective d'organisation rationnelle et scientifique de la société.
05:54 Mais dans certains cas, ce ne sera pas forcément pour le bien de quelqu'un.
06:00 Ce sera pour l'intérêt des actionnaires,
06:05 si vous voulez par exemple dégager de nouvelles marges bénéficiaires,
06:09 une stratégie serait de réduire les effectifs.
06:14 Vous allez fabriquer le consentement de telle ou telle entreprise
06:19 à travailler plus, mais pour gagner la même chose.
06:23 - Et que les gens acceptent la réduction des effectifs.
06:26 - Et pour dégager des marges qui ensuite seront données aux actionnaires.
06:31 Parfois, ça peut être aussi pour créer une succursale.
06:36 Dans un premier temps, le projet peut créer une réaction de refus.
06:43 Il faut contourner le refus, il faut voir le subvertir.
06:46 C'est-à-dire retourner, c'est très proche de la notion de spin doctor,
06:52 les spécialistes, les experts en retournement de l'opinion publique.
06:55 Tout ça tourne autour de la notion de piratage,
06:58 de piratage au sens où les pirates informatiques ont récupéré la notion
07:05 - Les hackers, ce qu'on appelle les hackers.
07:09 - Il y a une branche du piratage informatique qui va pirater la machine
07:16 en faisant du code informatique,
07:18 mais il y a aussi une branche du piratage informatique
07:20 qui prend pour cible l'utilisateur de la machine.
07:23 - Intéressant, on va en parler juste après cette petite pause.
07:26 C'est passionné au cœur du réacteur, là, comme on dit.
07:31 A tout de suite.
07:32 Et vous avez la parole sur Sud Radio, vous nous appelez au 0826 300 300 pour interpeller
07:38 Lucien Sauris et son livre "Gouverné par le chaos, ingénierie sociale et mondialisation".
07:43 A tout de suite sur Sud Radio.
07:44 Ici Sud Radio.
07:50 Les Français parlent au français.
07:53 Je n'aime pas la blanquette de veau.
07:56 Je n'aime pas la blanquette de veau.
07:59 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
08:02 Et je ne suis pas le seul et nous sommes avec Lucien Sauris pour son livre "Gouverné par le chaos",
08:06 la nouvelle édition 2023, chez Max Milot.
08:09 Lucien Sauris, prenons un exemple concret.
08:11 Ça fait pratiquement trois mois, trois ans, pardon, trois mois, jour pour jour,
08:16 que le confinement avait été décrété à propos du Covid-19, de la pandémie, etc.
08:23 Prenons, je ne dirais pas étape par étape, on ne va pas refaire toute l'histoire,
08:27 mais quand même, comment ce que vous dites, ce gouvernement, ce mode de gouvernement,
08:33 de gestion s'est appliqué, par exemple, pour la pandémie, pour le Covid-19 ?
08:38 - Eh bien, en fait, alors j'en veux aussi sur un autre texte, en fait,
08:42 la grande réinitialisation de Klaus Schwab et Thierry Malray.
08:46 - Le patron du forum de Davos.
08:48 - C'est ça, voilà.
08:50 Et puis aussi, plus récemment, là, sur les fuites,
08:54 que les Anglais ont appelées les "lockdown files",
08:57 donc les dossiers du confinement,
09:00 où on voit bien qu'effectivement, Klaus Schwab dit que, en fait, finalement,
09:06 il dit, en fait, littéralement, dans son livre,
09:10 que, bon, finalement, le coronavirus n'est pas très dangereux, que ce n'est pas grand-chose,
09:14 mais que c'est une fenêtre, ça ouvre une fenêtre d'opportunité
09:18 pour déployer tout un tas de mesures qui vont transformer la société
09:23 dans le sens d'une informatisation croissante,
09:27 et d'un encadrement croissant du biologique par le numérique.
09:31 En 2016, il écrivait dans la 4e Révolution Industrielle
09:34 que, justement, cette 4e Révolution Industrielle,
09:37 c'était ce moment où le biologique allait fusionner avec le numérique.
09:42 - D'accord, ah oui.
09:43 - Et donc... - Comme une chance merveilleuse avec ce Covid, quoi.
09:46 - Voilà, parce que ça va accélérer le déploiement
09:49 de cette infrastructure cybernétique et informatique,
09:53 sur toute la surface de la planète.
09:55 Donc, il faut un prétexte pour ça, parce que sinon,
10:00 vu l'extérieur, comme ça, tout le monde va dire non.
10:03 C'est quelque chose qui... - Voilà, pas envie d'être...
10:07 voilà, piqué, implanté, etc.
10:10 - Voilà, donc il faut... - Alors, qu'est-ce qui s'est passé ?
10:12 Comment ça s'est passé ?
10:13 Je veux dire, est-ce que ça a été le management par la peur,
10:15 avant d'être le management par le chaos ?
10:17 Comment ça s'est organisé, tout cela ?
10:20 - Il faut donc un épisode fondateur,
10:24 il faut un traumatisme fondateur,
10:26 qui ensuite servira de mythe fondateur.
10:28 Donc, c'est par la mise en scène de la pandémie meurtrière,
10:34 avec des images, on se souvient de ces sketchs,
10:37 où on voyait des gens tomber dans la rue.
10:39 C'était avant le confinement, en fait.
10:43 C'était en février, début mars, on voyait ça.
10:46 Alors, c'était censé être filmé en Chine,
10:48 en fait, personne ne sait où ça a été filmé,
10:50 avec des acteurs, probablement,
10:53 enfin, c'est même sûr, en réalité.
10:55 Ou alors, peut-être des gens qui tombaient vraiment dans la rue,
10:57 mais bon, en tout cas, pas du coronavirus.
10:59 - En tout cas, aujourd'hui, il y a encore des gens qui tombent dans la rue,
11:01 mais pour d'autres raisons.
11:03 - Oui, voilà, exactement.
11:05 - Alors, revenons au début, oui.
11:07 - Et donc, voilà, il faut effectivement traumatiser,
11:12 brutaliser la sensibilité,
11:14 à échelle mondiale,
11:16 pour ensuite justifier des mesures de rétorsion,
11:19 des mesures de contrôle social,
11:21 qui, en temps normal, ne seraient pas acceptées.
11:23 Je veux dire, bon, moi, je me suis dit,
11:26 "Allez, on nous refait le coup de la grippe H1N1 en 2009."
11:29 D'ailleurs, je fais une petite parenthèse.
11:31 Pourquoi en 2009, ça n'a pas bien marché ?
11:33 - Eh oui ! - Et pourquoi ça a bien marché en 2020 ?
11:35 - Ouais. - Justement, alors,
11:37 j'ai un peu cogité là-dessus, je pense que c'est
11:39 vraiment une question de storytelling,
11:41 tout réside dans les éléments de langage.
11:43 En fait, ce qu'il se passe, c'est qu'en 2009,
11:45 le pouvoir, l'OMS, etc.,
11:49 ont parlé de grippe H1N1.
11:51 Le problème, c'est que le terme de grippe ne fait peur à personne.
11:53 Parce qu'on vit avec la grippe depuis
11:55 des centaines, des milliers d'années, que dis-je.
11:57 Et là, ils ont bien fait attention
11:59 à ne jamais parler de grippe.
12:01 Et quand quelqu'un, un médecin de plateau,
12:03 disait "Oh, ce n'est qu'une grippe",
12:05 tout de suite, on le reprenait. Il se faisait taper sur les doigts.
12:07 Et non, non, non, c'est beaucoup plus grave que ça.
12:09 Donc, voilà, ils ont soigneusement évité
12:11 d'utiliser le slogan...
12:13 - Alors la grippe avait disparu ?
12:15 - Tout à fait, voilà.
12:17 En fait, les statistiques de la grippe ont été versées
12:19 dans les statistiques du coronavirus.
12:21 - Donc, ça, c'est une chose.
12:23 Changer, donc...
12:25 Non, mais c'est intéressant.
12:27 Par rapport à changer de terme, quoi.
12:29 Changer de mot, changer de terme.
12:31 - La formulation et la reformulation,
12:33 en fait, est essentielle en ingénierie sociale.
12:35 Parce qu'en fait, ce sont essentiellement
12:37 des tours de passe-passe, en fait.
12:39 Je veux dire, le mentalisme, par exemple,
12:41 est étudié par les services de renseignement.
12:43 Et qui, en fait,
12:45 s'inspirent depuis des dizaines d'années.
12:47 Les Britanniques sont très forts là-dedans.
12:49 Mais pas que. Tous les services
12:51 de, comment dire,
12:53 de renseignement, de sécurité, etc.
12:55 jouent à fond sur la perception.
12:57 Il y a même une expression, c'est le
12:59 "management de la perception".
13:01 Donc, dans le bouquin, là, je rapporte
13:03 une citation de Laurence Soli,
13:05 qui était conseillère de Sarkozy,
13:07 qui disait, je ne sais plus, en 2007,
13:09 quelque chose comme ça,
13:11 que la réalité n'a aucune importance,
13:13 c'est la perception qui compte.
13:15 Et donc là, bon, en fait,
13:17 on entre, justement, dans
13:19 cet aspect absolument
13:21 fascinant, c'est que
13:23 la parole, la parole est créatrice.
13:25 - En fait, ce que vous dites, c'est nous qui...
13:27 les gens de pouvoir, c'est nous qui
13:29 prévoient la réalité, et c'est cette réalité qui est intéressante.
13:31 Pas le réel, voilà.
13:33 - Voilà, qui est tout à fait secondaire.
13:35 Et donc, en fait, là,
13:37 bon, moi, j'ai appelé ça un peu par dérision
13:39 du "reality building" en anglais.
13:41 - Construction de la réalité.
13:43 - Voilà, du constructivisme.
13:45 Et en fait, ça consiste,
13:47 en fait, ça repose sur un principe très simple, qui est celui
13:49 de l'hypnotiseur.
13:51 L'hypnotisé
13:53 prend la parole du hypnotiseur
13:55 pour sa réalité.
13:57 En fait, quand vous êtes sous hypnose,
13:59 l'hypnotiseur va vous dire, vous êtes un oiseau, vous pouvez
14:01 sauter par la fenêtre et voler,
14:03 l'hypnotisé va le faire, parce qu'il croit,
14:05 parce que dans sa réalité,
14:07 construite avec des mots,
14:09 ce ne sont que des mots,
14:11 eh bien, il y croit.
14:13 Et donc, la croyance, en fait, se superpose
14:15 au réel. Et la croyance, ensuite,
14:17 va façonner le réel.
14:19 C'est aussi le principe des prophéties autoréalisatrices,
14:21 ni plus ni moins, de tous les
14:23 mécanismes. En fait, ça consiste,
14:25 là, au niveau, dans la phase de piratage
14:27 des consciences, ça consiste
14:29 à jouer avec les biais psychologiques
14:31 et tous les biais cognitifs que les
14:33 magiciens, enfin, que les illusionnistes
14:35 connaissent parfaitement, et
14:37 savent exploiter à fond.
14:39 - Mais, quand même, on a vu, quand même,
14:41 qu'au bout d'un moment, justement, pour
14:43 revenir et pour parler, enfin, pour rester,
14:45 en tout cas, sur l'épidémie,
14:47 enfin, la séquence, la séquence qui a duré,
14:49 qui dure encore, de Covid-19,
14:51 quand même, les consciences, en vrai,
14:53 se sont réveillées. Il y a eu, quand même,
14:55 contestation. C'est-à-dire, le réel
14:57 reprend ses droits, il ne fera pas la porte, mais quelquefois,
14:59 il entre. - Oui, bien sûr, oui.
15:01 Mais, en fait, bon, ça s'est fait lentement.
15:03 Enfin, ça s'est fait lentement. Quoique,
15:05 bon, il y a,
15:07 comment dire,
15:09 par exemple, Octave Schwab disait "On a deux ans",
15:11 en fait, pour tout faire passer.
15:13 Et parce que, ça, c'est aussi, ça fait partie
15:15 des biais psychologiques à exploiter.
15:17 C'est-à-dire qu'en fait, la première
15:19 année, tout est nouveau. Donc,
15:21 tout est déstabilisant.
15:23 - Et puis, on est sidéré. - Voilà.
15:25 - Alors, est-ce que la peur
15:27 de la mort, la peur de...
15:29 On a vu toutes les images, c'est ça qui
15:31 joue un rôle. C'est-à-dire, mettez vos masques,
15:33 ne parlez à personne, éloignez-vous,
15:35 etc., etc. Ça fait partie
15:37 de la stratégie, quoi. - Oui, oui,
15:39 bien sûr, oui. C'est-à-dire, sinon, en fait,
15:41 comment faire
15:43 accepter à quelqu'un de porter
15:45 un masque,
15:47 quasiment, du matin au soir,
15:49 dans la rue, au bureau,
15:51 à un moment, on nous parlait même de porter
15:53 le masque à la maison.
15:55 Bon, donc, comment arriver, en fait,
15:57 à ces extrémités ? Parce que c'est
15:59 radical. - C'est radical, ouais.
16:01 - Et puis, bon, le confinement
16:03 qui a été... Donc, oui, alors, oui, je reprends,
16:05 là, parce que j'avais ouvert une parenthèse.
16:07 Donc, je me suis dit, là, en fait, en mars 2020,
16:09 allez, on nous rejoue le coup de la grippe
16:11 H1N1, enfin, de 2009.
16:13 Bon, et donc, je me suis dit, bon,
16:15 allez, OK, bon, là, ils ont décidé de serrer
16:17 un peu la vis, mais bon, j'accepte
16:19 de jouer le jeu pendant deux semaines,
16:21 pendant deux semaines, moi-même, en fait.
16:23 Mon consentement a été
16:25 fabriqué pendant deux semaines.
16:27 Et je me suis dit, bon, au bout de deux semaines, ils vont
16:29 nous laisser... - Vous avez fait les gestes barrières,
16:31 le gel, les bandes... - Non, pas du tout.
16:33 Non, non, je suis juste resté chez moi. - D'accord.
16:35 - Mais je me suis dit, bon, bah, allez, ça va durer
16:37 une semaine, deux semaines, trois semaines, peut-être,
16:39 et puis, bon, après, ça va s'arrêter.
16:41 Et puis, j'ai vu que ça durait.
16:43 Et là, j'ai compris que ça y est, on était dans la grosse
16:45 opération, the big one, la grosse
16:47 opération psychologique qui allait,
16:49 en fait, mettre en place
16:51 le transhumanisme. Parce que,
16:53 en fait, c'est ce que j'annonçais dès 2010,
16:55 dans la première édition de "Gouverner par le chaos".
16:57 - On en parle, on en parle
16:59 tout à fait, on va parler du transhumanisme, et on va parler
17:01 de ce dont vous annonciez, juste après
17:03 cette petite pause. A tout de suite.
17:05 - Et vous avez la parole sur Sud Radio,
17:07 0826-300-300,
17:09 on attend vos appels pour interpeller Lucien Sorize
17:11 et son livre "Gouverner par le chaos,
17:13 ingénierie sociale et mondialisation". A tout de suite
17:15 sur Sud Radio.
17:17 - Ici Sud Radio.
17:21 - Les Français parlent au français.
17:23 Les carottes sont cuites.
17:27 Les carottes sont cuites.
17:29 - Sud Radio Bercov,
17:31 dans tous ses états.
17:33 - Lucien Sorize, dans votre livre "Gouverner par le chaos",
17:35 vous, vous citez, d'ailleurs,
17:37 c'est intéressant, vous racontez
17:39 le 4 novembre 2020,
17:41 donc, le ministre de la Santé,
17:43 Olivier Véran, à l'époque,
17:45 répondait à un commission de l'Assemblée nationale
17:47 et une question du député Jean-Pierre Dord
17:49 sur l'intégration dans les statistiques
17:51 officielles de la Covid
17:53 de cas non avérés. Et Dieu sait si c'est
17:55 encore d'actualité quand on demande
17:57 à comparer les morts aux vaccinés.
17:59 Enfin, c'est encore tabou.
18:01 Alors voici ce que disait
18:03 Olivier Véran, voici ce que répondait
18:05 Olivier Véran, en EHPAD,
18:07 s'il y avait un cas Covid dans l'EHPAD
18:09 et donc il y avait une épidémie
18:11 identifiée dans l'EHPAD, et qu'un décès
18:13 était suspecté Covid,
18:15 on l'identifiait et on le
18:17 reconnaissait comme Covid,
18:19 on ne faisait pas de test PCR
18:21 post-mortem, si c'est votre question.
18:23 Tout est dit.
18:25 - Oui, c'est-à-dire que...
18:27 - Expliquez. - Oui, voilà, tout repose
18:29 dans la formulation.
18:31 Tout repose sur les éléments de langage,
18:33 tout repose, en fait, sur le langage,
18:35 sur la parole. C'est
18:37 la fonction magique, la fonction créatrice
18:39 de réalité de la parole. C'est-à-dire
18:41 que là, on voit qu'un cas suspect
18:43 devient un cas avéré,
18:45 et un cas
18:47 devient une épidémie.
18:49 Et donc là, en fait,
18:51 Olivier Véran, je ne sais pas
18:53 pourquoi, là, en fait, dans ce contexte-là,
18:55 il a dit la vérité, en fait,
18:57 il a expliqué la méthode
18:59 institutionnelle
19:01 de trucage des chiffres.
19:03 D'ailleurs, que les Chinois ont
19:05 arrêté, là, en décembre de l'an dernier.
19:07 C'est-à-dire qu'ils sont revenus, en fait,
19:09 à la méthode, je dirais, à la vérité,
19:11 à l'honnêteté, dans les statistiques,
19:13 puisque ils ont arrêté
19:15 de comptabiliser les cas asymptomatiques
19:17 comme des cas
19:19 maladifs, quoi,
19:21 comme des cas avérés. De la même manière,
19:23 bon, en fait,
19:25 on voit effectivement que,
19:27 en fait, en France, ça a été,
19:29 et Olivier Véran le révélait,
19:31 en commission à l'Assemblée nationale,
19:33 ça a été capté en vidéo,
19:35 et je donne la source,
19:37 le lien, en fait, sur le site de l'Assemblée nationale
19:39 pour que les gens puissent aller vérifier.
19:41 Alors, ce qui est fabuleux, c'est que,
19:43 en fait, quand on est conscient
19:45 de ce trucage de la réalité,
19:47 comme Olivier Véran l'est, puisqu'il
19:49 décrit lui-même comment il truque
19:51 la réalité,
19:53 eh bien, comment peut-on continuer ?
19:55 C'est ça qui est fabuleux.
19:57 Et donc, là, en fait, on a affaire
19:59 à ce que George Orwell a appelé
20:01 la double pensée,
20:03 dans 1984.
20:05 C'est-à-dire qu'en fait, on est conscient
20:07 de ce qu'on fait, mais en même temps,
20:09 on se dissocie, en fait,
20:11 et on devient
20:13 semi-inconscient de ce que l'on fait aussi.
20:15 Vous voyez, c'est des espèces
20:17 de jeux de cache-cache
20:19 avec soi-même, c'est une
20:21 forme de dissociation
20:23 schizophrénique de la personnalité.
20:25 - Oui, et au fond, on dit "oui, mais non,
20:27 est-ce qu'il n'y a pas autre chose ?" On se dit "oui, c'est vrai
20:29 que c'est pas tout à fait ça, mais en fait,
20:31 pour le bien de l'humanité et le bien de nous-mêmes
20:33 et de notre milieu,
20:35 il vaut mieux rester là-dessus,
20:37 parce que ça va nous défendre". Il y a aussi ça.
20:39 Juste un mot, quand même,
20:41 comment alors se battre
20:43 là-dessus ? L'élément critique, comment
20:45 peut ressurvenir,
20:47 si elle survient, si elle est là,
20:49 la pensée critique, l'esprit critique ?
20:51 - Alors, en fait,
20:53 il faut
20:55 être méfiant vis-à-vis de la parole,
20:57 toujours. Il faut regarder les faits,
20:59 les faits bruts.
21:01 Ça, bon, c'est le principe
21:03 de la science expérimentale.
21:05 C'est-à-dire que, en fait,
21:07 la parole n'est pas sacrée,
21:09 ce sont les faits qui sont sacrés.
21:11 Je ne sais plus qui,
21:13 au XVIIIe siècle, qui avait formulé,
21:15 rassemblé ça,
21:17 les opinions sont libres, mais les faits sont sacrés.
21:19 - Oui, il devrait
21:21 l'être, en tout cas, c'est clair.
21:23 - Et donc,
21:25 en fait, il faut effectivement toujours
21:27 rester méfiant vis-à-vis de la parole,
21:29 quelle qu'elle soit, et d'où qu'elle vienne.
21:31 C'est-à-dire, quel que soit
21:33 l'interlocuteur, quel que soit...
21:35 - Y compris nous-mêmes. - Y compris nous-mêmes,
21:37 parce qu'il y a effectivement des effets
21:39 d'auto-hallucination ou d'auto-illusion
21:41 qui sont parfois liés à une forme
21:43 d'ivresse du langage.
21:45 C'est tous les mécanismes qu'on appelle
21:47 idéologiques, où l'idée
21:49 l'emporte sur le réel.
21:51 - Tout à fait. Alors, juste,
21:53 Lucien Cerise,
21:55 au-delà, maintenant, on voit très bien
21:57 qu'effectivement, on est, enfin,
21:59 j'espère en tout cas, que ce COVID
22:01 ou même cette espèce d'extraordinaire management
22:03 par la peur du COVID, je ne sais pas
22:05 s'il est derrière nous, mais enfin, il n'est plus...
22:07 Il est vivement contesté,
22:09 c'est loin que l'on puisse dire.
22:11 Mais est-ce que l'idée, quand vous dites, en fait,
22:13 quand vous parlez de Schwab et de
22:15 sa grande réinitialisation,
22:17 on veut arriver à quoi ? Certains veulent arriver à quoi ?
22:19 C'est quoi ce transhumanisme
22:21 auquel ils tendent ?
22:23 Où ils aspirent ?
22:25 - En fait, le but, c'est donc, dans un premier temps,
22:27 d'encadrer totalement le biologique,
22:29 et puis, progressivement,
22:31 de le remplacer.
22:33 Yuval Harari dit "Nous allons créer
22:35 une forme de vie non biologique".
22:37 - C'est déjà
22:39 les théories du genre, ça ?
22:41 - Oui, oui, bien oui, oui, oui,
22:43 effectivement, ce sont des sexualités
22:45 non reproductives, en fait,
22:47 elles ne sont pas fertiles,
22:49 donc, en fait, elles ne peuvent pas être
22:51 issues de la sélection naturelle,
22:53 et en fait, c'est très exactement aussi ce que
22:55 dit Yuval Harari, "Nous allons dépasser
22:57 la sélection naturelle".
22:59 Donc, c'est le vieux rêve prométhéiste,
23:01 ou prométhéen,
23:03 d'en finir avec la nature, et de la remplacer
23:05 par une construction entièrement
23:07 culturelle, de A à Z.
23:09 C'est ça, en fait, le but. - C'est ça le but.
23:11 - C'est ça le but. - Et c'est le but pour l'humanité entière.
23:13 - Voilà, oui.
23:15 Alors, moi, je m'intéresse au transhumanisme depuis
23:17 une bonne vingtaine d'années, maintenant.
23:19 En fait, ce qui m'a lancé là-dessus,
23:21 c'était le roman de
23:23 Michel Houellebecq, "Les particules élémentaires",
23:25 qui s'achevait sur, justement, une utopie
23:27 transhumaniste qu'il a ensuite développée
23:29 dans "La possibilité du Nil". Puis, il y avait aussi
23:31 Maurice Dantec, à l'époque, aussi, qui écrivait un petit peu
23:33 sur ces sujets-là.
23:35 Bon, et donc,
23:37 en fait, le transhumanisme commence avec la science-fiction.
23:39 Enfin, je le dis souvent. - Oui, c'est sûr.
23:41 - En tout cas, c'est un peu ce qui nous met le pied
23:43 à l'étrier. Et puis ensuite, bon, je m'y suis intéressé,
23:45 j'ai vu qu'il y avait des gens qui
23:47 travaillent sérieusement là-dessus, mais je pensais
23:49 que, pendant un certain temps, je me suis dit, bon,
23:51 c'est une lubie, en fait,
23:53 d'informaticiens. - C'est la vie, en gros.
23:55 - Voilà, oui, ou ce sont les
23:57 informaticiens de la Silicon Valley
23:59 qui délirent un peu, qui déjantent, etc.
24:01 Bon, et en fait, bon,
24:03 au bout d'un moment, j'ai commencé à comprendre que non,
24:05 c'était un projet politique,
24:07 très sérieux, qui,
24:09 en fait, avait un certain nombre de mythes fondateurs.
24:11 Par exemple, bon, ben voilà,
24:13 enfin, Promethée, etc.,
24:15 et qui
24:17 pouvait
24:19 devenir coercitif.
24:21 Et là, on y est, là. Depuis mars 2020,
24:23 le transhumanisme est passé
24:25 à sa phase coercitive.
24:27 - Oui, vous dites que ce qui s'est
24:29 passé avec le Covid et la pandémie,
24:31 c'est la première tentative,
24:33 en tout cas, d'aller vers le transhumanisme.
24:35 - C'est le portail d'entrée.
24:37 Dans un transhumanisme, en fait,
24:39 coercitif, mais
24:41 qui, pour l'instant, en fait, bon,
24:43 malgré tout, avance par la ruse.
24:45 C'est-à-dire...
24:47 En fait, pour moi, c'est une des définitions,
24:49 d'ailleurs, de l'ingénierie sociale.
24:51 Il y a la définition que je donne,
24:53 enfin, je donne deux définitions.
24:55 C'est la transformation furtive des sujets
24:57 sociaux, individus ou groupes,
24:59 et puis, ça peut être aussi
25:01 la ruse au service de l'utopie,
25:03 pour faire passer un projet utopiste,
25:05 donc d'organisation scientifique de la société.
25:07 - On s'avance masqué, c'est le cas de le dire.
25:09 - Voilà. Oui, oui, c'est le cas de le dire.
25:11 - D'accord.
25:13 - Donc, effectivement,
25:15 parce que, bon, là, en l'occurrence, c'est le
25:17 plus grand génocide, je dirais, de tous les temps,
25:19 qui est en cours,
25:21 et qui va, en fait...
25:23 - Pourquoi le plus grand génocide de tous les temps ?
25:25 - Parce que ça vise tout le vivant.
25:27 - C'est lourd, ce que vous dites, oui.
25:29 - Oui, oui. - Ça vise tout le vivant.
25:31 - Les fruits et les légumes, ils sont déjà passés, avec les OGM.
25:33 La technologie OGM, en fait, a déjà frappé
25:35 les fruits et les légumes.
25:37 Donc, bon, une minute de silence pour nos frères
25:39 fruits et légumes qui ont déjà été...
25:41 Comment dire ? Enfin, frappés
25:43 par le transhumanisme,
25:45 par le translégumisme. - Et vous dites que
25:47 l'être humain, c'est la suite, quoi.
25:49 - Voilà, et puis, bon,
25:51 les animaux, eux-mêmes, sont stérilisés,
25:53 sont pucés,
25:55 tous les animaux domestiques, les chiens,
25:57 sont stérilisés et pucés,
25:59 et maintenant, c'est notre tour.
26:01 Voilà. Nous allons être stérilisés
26:03 et pucés.
26:05 - Belle perspective d'admiration. - Et ce n'est que le début,
26:07 parce qu'à la fin, de toute façon, c'est l'éradication complète
26:09 du biologique. Pourquoi ? Parce que, en fait, la nature,
26:11 en réalité, réinjecte
26:13 toujours de l'incertitude. La nature est
26:15 gratuite, premièrement. - La haine, c'est la haine
26:17 de l'incertitude, quoi. - C'est ça.
26:19 Et en fait, la haine aussi de ce qui est
26:21 gratuit. Enfin, je veux dire, la nature est
26:23 gratuite et décentralisée.
26:25 Bon, le capitalisme n'aime pas ça,
26:27 enfin, n'aime pas trop ça, justement, parce que
26:29 le capitalisme, par définition,
26:31 tout doit être payant. Et puis, le capitalisme,
26:33 contrairement, en fait, à ce
26:35 qu'on... En fait, il n'est pas du tout libéral,
26:37 il n'est pas du tout décentralisé. Le capitalisme, en réalité,
26:39 est tout parfaitement centralisé
26:41 et c'est une quête de la centralisation
26:43 et de la planification
26:45 comment dire...
26:47 qui, en fait, n'a rien à envier
26:49 à une économie étatiste
26:51 ou planifiée, ou de type socialiste.
26:53 - C'est pour ça qu'on s'entend très bien entre
26:55 puissance de l'Est et extrême, et de l'Ouest,
26:57 quelque part, malgré
26:59 les conflits. On va en parler
27:01 avec les auditeurs de Subradio
27:03 et je crois qu'on en a beaucoup.
27:05 - Beaucoup d'auditeurs nous appellent au 0826
27:07 300 300 et vous pouvez continuer,
27:09 on a un compte du temps pour recevoir. Et on accueille
27:11 Sandra de Vendée. Bonjour Sandra.
27:13 - Bonjour, André,
27:15 bonjour M. Cerise.
27:17 Écoutez, je vous entends et je vous remercie
27:19 de cette émission parce que, tout comme vous,
27:21 M. Cerise, j'ai eu cette sensation
27:23 de manipulation pendant
27:25 cette crise Covid qui était plutôt
27:27 une crise de la manipulation
27:29 de la peur, comme vous le disiez, un peu sclérosant
27:31 et hypnotique.
27:33 Et puis, moi, ma question, c'est comment
27:35 on en sort... Alors André, vous avez posé la question
27:37 un petit peu, mais comment on sort individuellement
27:39 et collectivement de ce chaos
27:41 hypnotique ? Et est-ce que
27:43 la situation actuelle, quand même,
27:45 de rébellion face
27:47 au gouvernement, entre autres,
27:49 n'est pas les
27:51 prémices d'un réveil,
27:53 en fait, sur cette
27:55 manipulation de groupe ? Parce que là,
27:57 c'est pareil, le système des retraites, c'est...
27:59 on fait peur aux gens, en leur disant qu'ils n'en auront pas.
28:01 Et puis, ça marche pour tout.
28:03 - Alors, comment
28:05 on en sort de cette manipulation, Lucien
28:07 Cerise, si on peut en sortir ?
28:09 On espère. - Oui, oui,
28:11 de toute façon, on est en train d'en sortir.
28:13 Globalement, bon, en fait,
28:15 la vérité émerge,
28:17 de toute façon,
28:19 grâce... Enfin, ça se fait pas tout seul non plus.
28:21 Il y a des organisations
28:23 politiques
28:25 qui ont justement lancé des
28:27 manifestations dès
28:29 septembre ou octobre 2020.
28:31 Il y en a une en particulier.
28:33 Donc,
28:35 inutile de la citer, tout le monde la reconnaîtra.
28:37 - Non, non, dites, dites. - Les Patriotes,
28:39 je veux dire le parti de Florian Philippot
28:41 qui a été en pointe
28:43 justement, en fait,
28:45 pour justement nous permettre
28:47 à nous autres,
28:49 Covidosceptiques, de se retrouver,
28:51 de nous retrouver pour,
28:53 en fait... - Et puis, il y a eu des voix
28:55 scientifiques et autres qui se sont élevées aussi
28:57 contre la manipulation.
28:59 - Qui sont disqualifiées,
29:01 disqualifiées tout de suite, systématiquement, malheureusement.
29:03 - Oui, disqualifiées, mais ils sont toujours là
29:05 et plus que jamais là, vous savez.
29:07 On disqualifie à un moment donné, mais ceux
29:09 qui ont vraiment la compétence et la
29:11 connaissance,
29:13 à moins de les tuer physiquement,
29:15 ça va être difficile, quoi.
29:17 - Merci. - Merci Sandra.
29:19 - Merci beaucoup Sandra.
29:21 - Merci. - On va se quitter quelques
29:23 instants, restez bien avec nous. Yann Ackera,
29:25 Emmanuel de Pessac, vous continuez de nous appeler au 0826
29:27 300 300.
29:29 - Les Français parlent au français.
29:33 Je n'aime pas la blanquette de veau.
29:37 Je n'aime pas la blanquette de veau.
29:39 - Sud Radio Bercov,
29:41 dans tous ses états.
29:43 - 13h46 sur Sud Radio, vous avez la parole
29:45 au 0826 300 300
29:47 et on accueille Emmanuel de Pessac.
29:49 Bonjour Emmanuel. - Bonjour André,
29:51 bonjour Monsieur Cerise, je vous suis depuis longtemps,
29:53 merci à toute l'équipe et à vous de l'avoir reçu.
29:55 Moi, en fait, ce chaos permanent,
29:57 ça me fait penser un peu à la roue du hamster,
29:59 puisqu'en fait, on vous passe du climat au terrorisme,
30:01 ensuite c'est le Covid, BFM vient de nous ressortir
30:03 d'ailleurs des augmentations de cas,
30:05 ça va être bien pour arrêter les manifs.
30:07 Quand c'est pas ça, c'est la guerre, quand c'est pas la guerre, c'est l'inflation.
30:09 Gaetz nous parle d'une nouvelle épidémie
30:11 artificielle ou naturelle, ça fait bon dire
30:13 personne. Moi, ça me rend dingue.
30:15 Je conseille un livre que Monsieur Cerise
30:17 doit connaître, c'est Neuropirates.
30:19 Puisqu'il est de vous.
30:21 Il parle de Davos,
30:23 enfin, ça revient à Davos,
30:25 parce que quand on entend un type comme Harari,
30:27 qui est quand même le mentor, enfin, non, dont Schwab est le mentor,
30:29 mais c'est lui qui porte parole, il parle de soumission
30:31 ou d'extermination à ceux qui ne se soumettraient
30:33 pas à la casse.
30:35 Moi, je dis ça, je finis en taule.
30:37 Ces discours-là,
30:39 on les a déjà entendus il y a quelques années,
30:41 pour dire 70. Et quand on parle
30:43 des objectifs, on parle aussi
30:45 des Georges et Gaetz Stone qu'on a oubliés,
30:47 de 500 millions de personnes. C'est quand même répété
30:49 par Gaetz, c'était marqué sur des pierres
30:51 qui ont été détruites, mais enfin, qui ont été quand même financées
30:53 par on ne sait qui, d'ailleurs.
30:55 Donc, c'est quand même, on est dans un truc de fou, où personne ne réagit,
30:57 aucun journaliste, évidemment, à Davos
30:59 va les reprendre, mais même sur les autres choses,
31:01 c'est complètement fou. Alors, je finirais
31:03 juste sur une citation, parce que je sais que ça bouscule,
31:05 et c'est surtout M. Cerise que j'ai envie d'entendre, pas moi.
31:07 "Il n'y a point de plus cruel
31:09 tyrannie que celle que l'on exerce
31:11 à l'ombre des lois et avec
31:13 les couleurs de la justice." C'est de Montesquieu.
31:15 - Oui, oui, bonne citation,
31:17 effectivement. - Merci beaucoup. - Merci à vous,
31:19 Emmanuel. Alors, justement, Lucia Cerise,
31:21 parlons de ça, parlons
31:23 de cette espèce de parole
31:25 qui jaillit, justement,
31:27 de côté. Vous dites, on
31:29 parlait pendant la pause,
31:31 on parlait de ça,
31:33 on parlait des gens, parce que toute crise
31:35 et celle-là a été un trait
31:37 révélatrice de qui est quoi,
31:39 qui fait quoi, etc.
31:41 Et est-ce qu'à votre avis, comment, justement,
31:43 vous dites, dans votre livre, vous finissez là-dessus,
31:45 "Attention, la politique, c'est un rapport de force,
31:47 et tout est rapport de force, il faut être là."
31:49 Que voulez-vous dire par "rapport de force"
31:51 de ce point de vue-là ?
31:53 - Ah ben, c'est en fait...
31:55 Oui, c'est un rapport de force,
31:57 c'est-à-dire qu'en fait, nous sommes toujours engagés,
31:59 et toujours déjà engagés dans des rapports de force.
32:01 Et donc,
32:03 là, on citait Montesquieu,
32:05 justement, le pouvoir,
32:07 pour que le pouvoir
32:09 n'exerce pas son pouvoir
32:11 de manière trop pesante,
32:13 donc, il y a la séparation
32:15 des pouvoirs, en fait, pour diviser,
32:17 enfin, diviser le pouvoir,
32:19 c'est diviser pour gagner, en quelque sorte,
32:21 - On appelle les contre-pouvoirs qui doivent exister, c'est ça.
32:23 - Oui, les contre-pouvoirs, oui.
32:25 Parce que, en fait,
32:27 sinon, il y a une tendance spontanée du pouvoir,
32:29 finalement, à ne jamais s'arrêter,
32:31 et en fait, à ne jamais...
32:33 - Tu dis de tout pouvoir, je veux dire, jusqu'au bout de lui-même.
32:35 - Voilà. Et donc,
32:37 il faut imposer des limites
32:39 au pouvoir.
32:41 - Et des limites, vous dites, institutionnelles.
32:43 - Institutionnelles, oui.
32:45 - Au bon sens du terme, oui.
32:47 - C'est-à-dire qu'en fait, à qui obéissent les flics ?
32:49 Enfin, pour aller vite.
32:51 Je veux dire, en fait,
32:53 il faut être en capacité de leur donner des ordres
32:55 pour ne pas subir, justement,
32:57 leurs ordres.
32:59 C'est binaire, c'est manichéen.
33:01 - Donc, prendre le pouvoir, mais avoir des contre-pouvoirs,
33:03 c'est tout le problème. - Oui.
33:05 - Parce qu'il faut le limiter, aussi.
33:07 Merci beaucoup, Emmanuel.
33:09 On accueille Julien de Créteil. Bonjour, Julien.
33:11 - Oui, bonjour André,
33:13 merci d'avoir été votre invité. - Bonjour, Julien.
33:15 - Je pousse-toi à tout ce qui est dit,
33:17 parce qu'effectivement, ce que vous avez dit
33:19 en début d'émission, on fait le lien
33:21 avec ce livre,
33:23 vous avez des young global leaders,
33:25 Macron en est un, mais pas que Macron, d'ailleurs,
33:27 des cabinets de conseil
33:29 dont on nous facture des montants astronomiques,
33:31 une Union européenne
33:33 qui est téléguidée depuis les États-Unis,
33:35 ça ne surprendra personne,
33:37 donc au final,
33:39 ce ne sont plus des politiques qui dirigent,
33:41 ce sont des managers. Alors, j'ai envie de dire,
33:43 peu importe qui donne les ordres,
33:45 est-ce que c'est le Forum économique mondial,
33:47 est-ce que ce sont les lobbies,
33:49 est-ce que ce sont effectivement
33:51 des gens derrière qui ont des intérêts
33:53 pour faire, comme vous l'avez dit, la conduite du changement,
33:55 c'est des termes qui sont, moi,
33:57 c'est quand j'ai été formé en école de commerce,
33:59 c'est ce qu'on nous apprenait, en ressource du fait,
34:01 la conduite du changement, préparer les hommes
34:03 à s'adapter, et en fait, j'ai l'impression
34:05 que ce transhumanisme dont
34:07 M. Suris part très très bien,
34:09 c'est effectivement pour nous préparer à nous adapter
34:11 à être finalement comme les Chinois, c'est-à-dire des gens
34:13 qui obéissent, qui se taisent et qui ne manifestent jamais.
34:15 Donc, moi,
34:17 ce dont je suis inquiet, c'est qu'effectivement,
34:19 et j'en terminerai là, c'est que
34:21 les élections sont devenues, on le sait,
34:23 une fumisterie, puisque le candidat
34:25 les a choisis à l'avance par les Bilderberg
34:27 et autres, et puis vous avez maintenant
34:29 les médias, que ça a déjà toujours été
34:31 le cas, mais ça se renforce,
34:33 qui le choisissent en le mettant
34:35 en scène énormément, là on a déjà
34:37 des mises en scène pour M. Philippe en 2027
34:39 qui nous parle de ses pertes de cheveux,
34:41 vous voyez, là je pousse le trait, mais
34:43 c'est vraiment, ça dit
34:45 beaucoup de choses de notre société, comme si
34:47 on voulait en fait décider à la place
34:49 des Français, j'ai envie de dire
34:51 peu importe de qui viennent
34:53 ces ordres sur ce transhumanisme
34:55 et sur ce changement de société, il y a un moment donné
34:57 il faut couper la corde et choisir
34:59 les bonnes personnes pour couper cette corde.
35:01 - Vaste programme, comme disait un certain
35:03 général, alors, Lucien Suris, au fond,
35:05 est-ce que les, justement, alors, ce que
35:07 dit Julien, mais il n'est pas le seul,
35:09 lui il est déson pipé, prendre le
35:11 pouvoir, d'accord, mais on a l'impression que
35:13 comment, est-ce que les jeux à chaque fois
35:15 ne sont pas faits, on se dit on va faire
35:17 et puis après
35:19 voilà, c'est, comment
35:21 effectivement enfoncer le
35:23 clou, enfoncer effectivement
35:25 la lâche
35:27 ou trancher le noeud gordien ?
35:29 - Euh, bah,
35:31 c'est par rapport au transhumanisme.
35:33 - Oui, par rapport au transhumanisme. - Oui, oui.
35:35 - Par rapport au dessin des
35:37 des j'vabres, de la grande réinitialisation,
35:39 etc, etc, puisque
35:41 le dessin est là. - En fait, il faut
35:43 comprendre quand même une chose, c'est que, bon,
35:45 il y a une forme de fatalité du transhumanisme
35:47 qui est liée tout simplement, par exemple,
35:49 à la course aux armements, c'est-à-dire
35:51 en fait qu'il y a une espèce de,
35:53 c'est la théorie des jeux qui permet d'analyser ça,
35:55 nous sommes dans un environnement
35:57 global, concurrentiel,
35:59 et donc, bon, si vous ne
36:01 développez pas, si vous ne faites pas
36:03 de la recherche et développement
36:05 jusqu'au bout, vous serez
36:07 en fait en décrochage capacitaire,
36:09 c'est le terme des militaires, par rapport à vos
36:11 concurrents, qui peuvent être
36:13 effectivement une puissance géopolitique
36:15 qui va vous bombarder, vous envahir, etc.
36:17 Donc en fait, il y a une sorte comme ça de
36:19 de fuite
36:21 en avant technoscientifique
36:23 qui ensuite a des retombées
36:25 civiles.
36:27 Et en fait, bon, avant
36:29 le transhumanisme, il y a le soldat augmenté.
36:31 C'est-à-dire qu'en fait, le transhumanisme
36:33 c'est l'homme
36:35 augmenté, des puces,
36:37 des implants, etc., des capacités,
36:39 et le soldat, oui, c'est
36:41 les armes, la course aux armements, etc.
36:43 - C'est-à-dire qu'en fait, l'augmentation du corps humain
36:45 pour le rendre plus performant physiquement,
36:47 en fait, c'est quelque chose qui
36:49 germe, d'abord,
36:51 dans l'esprit de la recherche
36:53 et développement militaire.
36:55 Et ensuite, ça peut se
36:57 divulguer et ça peut, en fait,
36:59 s'appliquer aux civiles.
37:01 - Comme Internet est venu du militaire, comme tout les...
37:03 - Tout à fait. Et en fait,
37:05 souvenez-vous du film
37:07 de Kubrick, là, 2001,
37:09 qui met en scène, justement,
37:11 la course aux armements.
37:13 Et qui est quelque chose
37:15 d'irrépressible. C'est-à-dire que
37:17 dès qu'un homme des cavernes, là, découvre
37:19 qu'il est plus fort avec
37:21 un os, donc avec un outil,
37:23 c'est-à-dire, en fait, une prothèse,
37:25 donc une arme, en fait,
37:27 qu'il est plus fort avec ça qu'avec son propre point,
37:29 bon, il n'abandonnera
37:31 plus jamais cette arme. Et même,
37:33 il va essayer de la perfectionner. Et la tribu
37:35 en face, qui se rend compte que,
37:37 finalement, elle est en décrochage capacitaire,
37:39 parce qu'elle est moins forte...
37:41 - Elle n'a pas assez d'os... - Eh bien, elle va cogiter
37:43 et pour s'adapter, en fait,
37:45 à ce mécanisme
37:47 de type théorie des jeux.
37:49 - Donc, vous dites que ça, ça va se passer,
37:51 c'est inéluctable ? - C'est inéluctable.
37:53 - Pourquoi ? Parce qu'en réalité, en fait,
37:55 on ne lutte pas contre l'OTAN,
37:57 par exemple, avec des arcs et des flèches.
37:59 Donc, la Russie est obligée,
38:01 effectivement, elle aussi, la Chine également,
38:03 d'être dans cette fuite en avant,
38:05 dans cette course aux armements, et de faire des recherches
38:07 qui peuvent déformer
38:09 la nature humaine. - Oui,
38:11 mais à un moment donné, sans arrêter ça,
38:13 est-ce qu'il n'y a pas une puissance qui peut gagner,
38:15 qui peut prendre le poids, et qui se dise
38:17 "on ne va pas aller au bout de ce
38:19 transhumanisme". Et ça, c'est pas faisable.
38:21 - En fait, après, il faudrait
38:23 une sorte de conseil des sages,
38:25 un moratoire, en gros.
38:27 Alors, ça a été mis en scène,
38:29 en science-fiction,
38:31 par Frank Herbert, dans "Dune".
38:33 - Oui, absolument. - C'est-à-dire qu'à un moment,
38:35 l'humanité... Donc, il y a une grande guerre,
38:37 comment dire,
38:39 des machines, enfin, les machines commencent
38:41 à attaquer les humains.
38:43 Et les humains, donc, il y a des milliards de morts,
38:45 parce que c'est sur plusieurs planètes, etc.
38:47 Et donc, les humains gagnent,
38:49 et ils décident, en fait, en quelque sorte,
38:51 de castrer les machines, c'est-à-dire de
38:53 rendre la machine pensante, enfin,
38:55 d'interdire les machines pensantes, d'interdire
38:57 les intelligences artificielles. - Oui, c'est ça.
38:59 - Donc, il y a des machines, dans "Dune", il y a des vaisseaux
39:01 spatiaux, des pistolets laser, etc.
39:03 - C'est vrai que souvent, ils disent la réalité.
39:05 - Oui, oui. - Mais, on peut espérer que ça se passe,
39:07 dans le réel.
39:09 - Et avant qu'il y ait des milliards de morts.
39:11 - Oui, avant qu'il y ait des milliards de morts, il serait pas mal.
39:13 - Mais c'est ça qu'il faut...
39:15 Enfin, moi, j'essaie de lancer des initiatives,
39:17 en ce moment, pour justement, faire monter
39:19 le plus haut possible l'audience,
39:21 justement, d'un moratoire,
39:23 en fait, sur le transhumanisme,
39:25 sans tomber dans la technophilie,
39:27 ni dans la technophobie. - Bien sûr. - Parce que les
39:29 technophobes, ils finissent comme une abombeur,
39:31 au fond des bois, et totalement
39:33 impuissants, et ensuite, en tôle,
39:35 pour le restant de leur vie. - Eh bien, écoutez,
39:37 espérons qu'on y arrivera, en tout cas, on en reparlera avec vous.
39:39 Les initiatives sont toujours, toujours
39:41 extrêmement importantes, là-dessus.
39:43 Merci, Lucien Meusseux. - Merci beaucoup.
39:45 - Merci beaucoup, chers auditeurs, d'être toujours aussi
39:47 nombreux. Et merci beaucoup à Lucien Cerise,
39:49 chercheur en ingénierie récitale, pour son livre
39:51 "Gouverné par le chaos, ingénierie sociale
39:53 et mondialisation", édité chez MaxMilod,
39:55 qui paraît aujourd'hui. Tout de suite, l'émission de
39:57 Brigitte Leh. A tout de suite, sur Sud Radio.

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