Les Vraies Voix - Émission du 28 avril

  • l’année dernière
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Nicolas Miguet, René Chiche, Pierre Priouret, secrétaire général du Snes-FSU dans l’Académie de Toulouse et Général Alain Lardet commandant la Légion étrangère

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2023-04-28##
Transcript
00:00:00 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Cécile de Minibus.
00:00:05 Bon, vous avez entendu notre ton un peu rieur, c'est vendredi, c'est normal.
00:00:09 Vendredi c'est toujours un peu plus léger, on est ravis de vous retrouver, les vraies
00:00:12 voix, jusqu'à 19h avec mon ami Frédéric Brindel.
00:00:15 Vous pouvez nous appeler, force est bon, 0826 300 300, vous avez envie de commenter l'actualité,
00:00:20 la vôtre et celle de nos vraies voix.
00:00:23 On vous accueille bien entendu avec plaisir.
00:00:25 Allez au sommaire de cette émission, pas peine d'ail, plus de mixité sociale dans
00:00:29 les écoles privées, est-ce un aveu d'échec pour l'école publique selon l'indice de
00:00:32 position sociale publié par le ministère de l'éducation nationale ? 17% des élèves
00:00:37 d'origine sociale défavorisés sont scolarisés dans un établissement privé, un enjeu colossal
00:00:43 pour le ministre qui souhaite conditionner les subventions allouées à ces écoles à
00:00:46 des critères de mixité sociale.
00:00:49 L'annonce a de quoi secouer un peu la droite Frédéric.
00:00:51 Oui, et la déclaration du ministre a de quoi surprendre de la part d'un ministre qualifié
00:00:55 de gauche.
00:00:56 Il compte sur l'école privée pour jouer un rôle dévolu à l'école publique.
00:01:00 Rachida Dati dénonce une attaque gratuite contre l'école dite libre, que défend historiquement
00:01:05 la droite.
00:01:06 Pour elle, c'est plutôt l'école publique qui est en danger aujourd'hui.
00:01:09 En réponse, la première ministre a dégainé le pacte enseignant dans le cadre des urgences
00:01:15 sur les 100 jours à venir.
00:01:16 N'est-ce cependant pas la preuve que le gouvernement ne croit plus en l'école publique ?
00:01:21 Et donc avec notre question du jour, ce soir, plus de mixité sociale dans les écoles privées
00:01:26 et un vœu d'échec pour l'école publique, c'est un grand oui pour les gens qui votent
00:01:31 sur les réseaux sociaux, sur notre compte Twitter.
00:01:33 94% !
00:01:34 Oui exactement, 94%.
00:01:35 Et puis à 18h30, le coup de projecteur des vraies voix, est-ce que la Légion étrangère
00:01:39 est un exemple d'intégration pour la France ? 147 nationalités sous un seul drapeau,
00:01:45 l'histoire de la Légion est inséparable et indissociable de celle de la France.
00:01:49 Ce corps d'élite régi par un code d'honneur compte environ 8000 volontaires étrangers.
00:01:54 Ce dimanche, l'occasion pour la Légion étrangère de faire découvrir aux Français leur histoire
00:01:57 et leur fonctionnement.
00:01:58 Tiens, voilà du boudin ! C'est la chanson ! La Légion étrangère fête les 160 ans
00:02:05 de la bataille légendaire de Cameroun au Mexique, au programme de ce week-end porteuse
00:02:09 ouverte, alors kermesse, élection de Miss Képi Blanche, j'ai une proposition à faire,
00:02:14 suivez mon regard, balle du légionnaire et démonstration.
00:02:18 Une autre date est à retenir, la Légion sera à l'Olympia le 18 juin 2023 pour deux concerts
00:02:24 solidaires à 14h et 18h.
00:02:26 Facile à se retenir ! Et en plus c'est le 18 juin, je vous lance un appel.
00:02:31 Allez, tout est dit !
00:02:32 - Pas mal ! Allez, bienvenue ! C'est les vraies voix jusqu'à 19h.
00:02:35 - Les vraies voix Sud Radio.
00:02:37 - Et une institution est encore avec nous, Philippe Bigger est là.
00:02:41 - Une institution qui n'a pas tenu sa promesse, ma chère Cécile.
00:02:45 J'avais prévu d'apporter des petites choses et comme je ne pouvais pas compter sur un
00:02:49 ishige bien sûr.
00:02:50 - Je n'avais fait aucune promesse.
00:02:51 - Oui mais justement je pensais que vous étiez capable d'une générosité spontanée.
00:02:56 - Il ne s'est rien passé.
00:02:57 - Vous ne vous vous y emmenez.
00:02:58 - Des petites choses à grignoter.
00:03:00 - Le vendredi, on grignote.
00:03:02 - Malheureusement, pourtant je ne suis pas un politique, je tiens mes promesses à général.
00:03:09 - C'est vrai, c'est vrai.
00:03:10 Mais écoutez, vous ferez de mieux la semaine prochaine.
00:03:13 - Je sais, je sais.
00:03:14 - J'ai envie de vous dire.
00:03:15 Nicolas, euh Nicolas, non, René Fich est avec nous, directeur des rédactions du groupe
00:03:19 Entreprendre, la Fond Presse.
00:03:21 Comment ça va René Fich ?
00:03:22 - Écoutez, ça va, je suis ravi de vous voir et je suis ravi de cette amabilité d'entrée
00:03:25 de l'UPR.
00:03:26 - Mais là, c'est rien d'amabilité.
00:03:27 - Mais là, c'est si vous avez été mesuré dans la présentation de la dernière.
00:03:34 - J'ai été mesuré parce que nous avons un autre patron de presse et c'est un vrai
00:03:38 patron, c'est pas le nouveau.
00:03:39 - Le nouveau, il est là.
00:03:40 - Il y a une espèce de petite guérilla qui va s'installer, je vous le dis tout de suite.
00:03:47 - Pas du tout, pas du tout, j'ai beaucoup de respect.
00:03:48 - Voilà, c'est ça, c'est-à-dire que vous n'êtes que directeur des rédactions.
00:03:51 - Alors, qui est cette nouvelle vraie voix ?
00:03:54 - Nicolas Miguet est avec nous, bonsoir Nicolas.
00:03:56 - Bonsoir.
00:03:57 - Bienvenue, journaliste économique et directeur de l'hebdo Bourse Plus.
00:03:59 Ça déchire, le nom ça déchire.
00:04:01 - On l'a créé il y a un quart de siècle, ça vit sans publicité, il n'y a pas d'actionnaire
00:04:04 extérieur donc du coup c'est très bien que ça continue à fonctionner parce que ça
00:04:08 prouve que la presse écrite a encore un avenir à condition de faire de la qualité comme
00:04:12 la radio a un avenir à condition de faire de la qualité.
00:04:14 - Et c'est ce que nous faisons tous les jours.
00:04:15 - Petit parcours politique aussi Nicolas Miguet.
00:04:17 - Ah bien évidemment, je suis engagé puisque j'ai créé le Rassemblement et contribué
00:04:20 à Français et je suis désespéré parce que...
00:04:23 - Les 500 signatures ?
00:04:24 - Non, ça c'est un épiphénomène, j'en ai eu quelques centaines certaines fois, quelques
00:04:29 dizaines certaines autres, mais surtout c'est que le diagnostic était toujours bon, c'est-à-dire
00:04:35 donc l'impéricide de ceux qui nous gouvernent, l'incapacité donc à réduire les dépenses
00:04:40 publiques et leur capacité à nous écraser d'impôts et à gaspiller l'argent public.
00:04:46 Malheureusement, on en parlera.
00:04:47 - Eh bien on va en parler.
00:04:48 - C'est une émission spéciale Nicolas Miguet.
00:04:50 - A l'approche du premier mail, il était normal d'avoir le temps du Miguet.
00:04:55 - Il est fort, il est fort.
00:04:57 - Sachez que dans ma Normandie, j'ai pas un seul brin dans le jardin, parce qu'il a fait
00:05:02 trop froid.
00:05:03 - Il n'y a pas de brin à côté de nous.
00:05:05 - Oui, moi je suis brin d'herbe.
00:05:07 - En tout cas...
00:05:08 - Vous c'est plutôt la tendresse brin d'herbe.
00:05:11 - Oh, chouchou, il est mignon.
00:05:14 - Avec notre vraie voix auditeur aujourd'hui, Christophe Etani.
00:05:17 Avec nous, il nous appelle du Morbihan.
00:05:19 Bonsoir Christophe.
00:05:20 - Bonsoir tout le monde, bonsoir à tous les cinq.
00:05:22 Cécile, Frédéric, Philippe, René et Nicolas.
00:05:24 - Ça c'est typiquement le Morbihan.
00:05:28 - Mais où dans le Morbihan ?
00:05:29 - Alors à Beaud, B-A-U-D, allez à une petite demi-heure au nord de Vannes.
00:05:36 - Il paraît que c'est très beau là-bas.
00:05:37 - Elle est nulle la Vannes.
00:05:38 - Elle est même pas la plus grosse.
00:05:39 - Elle est pitoyable.
00:05:40 - C'est pas le Vannes Pantinine.
00:05:41 - CM2, CM2.
00:05:42 - C'est pas loin de Pont-Y-Vie.
00:05:45 - À côté de Pont-Y-Vie ?
00:05:46 - Elle est parfaite, exactement à un quart d'heure de Pont-Y-Vie.
00:05:49 - Quand on a fait toute la France par des dîners et des bars, on connaît un peu.
00:05:54 - C'est ça, on connaît la géographie.
00:05:55 - Avant on disait que c'était le pays du cyclisme, mais Vannes, ils sont tellement
00:05:58 forts en rugby qu'on dit aussi que c'est le rugby.
00:06:00 - C'est une ville sympa où il y a un très beau salon du livre, Patrick Mahé.
00:06:05 - Et on rit beaucoup à Vannes.
00:06:08 - Et voilà.
00:06:09 - On va en y voir en camion.
00:06:11 - Je sens un concours entre moi et Cécile.
00:06:14 - Quand on entend de rire, ça veut dire que les bateaux, ils n'ont pas déchargé.
00:06:17 - Voilà, c'est ça, exactement.
00:06:18 - Christophe, vous vouliez dire un mot ?
00:06:19 - Oui, deux petites choses.
00:06:20 - Est-ce que c'est intéressant ? Parce que sinon on ne le fait pas.
00:06:25 Non, plaisante.
00:06:26 Allez-y, Christophe.
00:06:27 - C'est bon ?
00:06:28 - Allez-y, allez-y.
00:06:29 - Je sais que c'est vendredi, ça va être chaud de vendre.
00:06:32 - Elle est sympa, les auditeurs, Cécile.
00:06:35 - Alors juste pour dire qu'à beau, on a un musée de la carte postale.
00:06:40 Et je suis natif d'un petit patelin qui s'appelle Radonac où un grand cycliste est natif, monsieur
00:06:48 Robic.
00:06:49 - Jean Robic, vainqueur du Tour de France en 1946.
00:06:53 - Ah, 1947.
00:06:54 - Si on n'avait pas René.
00:06:55 - Ah, vous auriez pu.
00:06:56 - Non, exactement.
00:06:57 - On est parti entre cyclistes, là, je suis prendelle.
00:07:03 - Biquet, c'était Biquet, bien sûr.
00:07:06 - Une dernière.
00:07:07 - Oui, il y a une face à face entre Bobet et Robic, bien sûr, entre bretons.
00:07:11 - Et une dernière chose, ce soir, concernant les sujets, je me suis amusé, concernant
00:07:17 les sujets pour lesquels on va débattre, je me suis amusé à poser les questions à
00:07:22 notre ami Chad Jipiti.
00:07:24 - Ah oui, et on va avoir les réponses.
00:07:29 C'est intéressant, c'est très intéressant.
00:07:30 Ça, c'est malin, ça c'est malin.
00:07:32 Ça, c'est des bretons, ça, c'est ça.
00:07:35 Notre chanson du jour, allez, c'est pour faire plaisir à Philippe Bigère.
00:07:39 - Ah, elle est belle.
00:07:41 - Ah, c'est beau, ça.
00:07:43 C'est un peu des déclarations un peu mélancoliques.
00:07:49 - Mais si beau.
00:07:50 - Voilà, c'était pour vous, une petite déclaration d'amour pour toi.
00:07:53 - Il n'y a rien de spécial pour lui, j'espère.
00:07:55 - Non, c'est juste, c'est gratuit, c'est cadeau, c'est comme ça, ça me fait plaisir.
00:07:58 - Elle allait au village, à l'école d'en face, elle, et paraît-il, c'était une école
00:08:03 publique.
00:08:04 - Allez, on va en parler.
00:08:06 - Bienvenue dans les vrais voix.
00:08:08 Tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:08:10 Les vrais voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bigère.
00:08:16 - Vous voulez requérir contre ceux qui disent que rien n'a changé en politique, alors que
00:08:22 le président a décidé de ne pas aller demain sur le terrain pour saluer les équipes.
00:08:27 Ça reste encore à finaliser.
00:08:30 Pratiquement.
00:08:31 Allez-y, cher procureur.
00:08:32 - Oui, parce que j'entends lors de nos soirées tellement agréables, des personnalités très
00:08:38 remarquables, à chaque fois qu'on aborde un sujet politique, au nom de leur expérience,
00:08:44 elles disent volontiers "mais c'était pareil avant".
00:08:48 Alors que je crois que profondément, les présidences de la République et, je dirais,
00:08:55 les vies politiques antérieures n'ont rien à voir avec celles d'Emmanuel Macron et de la vie d'aujourd'hui.
00:09:04 Et je prenais cet exemple qui peut apparaître dérigeoire, voire anodin, le fait que pour
00:09:10 la première fois, un président de la République, malgré un impressionnant service d'ordre
00:09:17 demain soir, n'ira pas saluer les deux équipes suivies par les entraîneurs de celles-ci.
00:09:25 - Avec les présidents.
00:09:26 - Absolument, ça veut tout de même dire qu'il y a quelque chose de changé dans cette République.
00:09:33 Et le paradoxe, c'est que ce président qui n'a peur de rien, qui va à la rencontre des
00:09:38 Français, tout de même, bizarrement, viole une tradition qui semblait être plus facile
00:09:44 à respecter que d'aller, et je le dis exprès, entre guillemets, de faire engueuler, généralement,
00:09:51 parler français qui, au fond, ne lui font grave de rien.
00:09:56 Donc je pense tout de même qu'on est dans une période un peu particulière.
00:10:00 - Ronechif, cher Ronechif.
00:10:02 - Juste une précision, pardonnez-moi, mais ça reste encore à finaliser.
00:10:06 Le président doute, effectivement, mais il se peut quand même qu'il aille les saluer.
00:10:10 Ça fait partie des grandes interrogations de cette finale que vous suivrez sur Sud Radio,
00:10:14 en direct, à 21h de l'après-midi.
00:10:16 - Parce qu'alors, mon cher Frédéric, France l'avait dit, ça a été démantelé, et puis
00:10:21 ce matin, il semblait qu'il n'y irait pas, mais tant mieux s'il y va.
00:10:24 - On verra.
00:10:25 - Ça reste en suspens, mais de fait, de se poser la question, c'est déjà un problème.
00:10:28 - J'aurais trouvé bien qu'il y a, paradoxalement, on lui reconnaît du courage en général.
00:10:34 - Il nous restera peu de temps pour nos deux invités.
00:10:36 - Effectivement, sur ce cas précis, je trouve qu'il manquerait de courage de ne pas y aller.
00:10:40 Il devrait y aller.
00:10:41 Alors, effectivement, ça arrive de déclencher une certaine brincale, c'est vrai, mais je
00:10:45 trouve qu'il devrait y aller.
00:10:46 Et pour terminer, effectivement, la politique d'aujourd'hui n'a absolument rien à voir
00:10:49 avec celle d'avant.
00:10:50 Même sa présidence, elle, lui, est totalement différente des autres, à la fois par son
00:10:54 âge, sa façon dont il accède au pouvoir, etc.
00:10:56 Aussi, il est confronté, il faut bien le reconnaître par rapport aux autres présidents, à la
00:11:00 puissance et la violence des réseaux sociaux, ce que n'avaient pas dans les autres présidents.
00:11:04 - Et tout ça change beaucoup de choses pour cette présidence ?
00:11:06 - En tout cas, pas si fortement que ça.
00:11:07 - Comment ?
00:11:08 - Pas si puissamment que ça.
00:11:09 C'était le début des réseaux sociaux.
00:11:10 - Oui, c'était vraiment le début.
00:11:11 - Voilà, c'est ça.
00:11:12 Nicolas Miguet.
00:11:13 - Vous savez, le général de Gaulle, il allait dans tous les matchs de Coupe de France.
00:11:17 On était en pleine guerre d'Algérie.
00:11:20 C'était pas un pays qui était modéré à l'époque.
00:11:23 Je me permets de vous rappeler qu'il a fait l'objet de plusieurs attentats physiques.
00:11:27 Il avait des balles qui ont sifflé autour de ses oreilles à plusieurs reprises.
00:11:31 Et pour autant, il s'est jamais défaussé.
00:11:33 Le vrai problème, c'est pas d'aller se faire engueuler en direct
00:11:37 dans une sorte de provocation avec des casserolades et autre chose.
00:11:41 Le vrai problème est de peut-être éviter qu'il y ait un moment, dans un pays,
00:11:47 des démagogues qui arrivent au pouvoir et qui ne prennent que des mesures démagogiques.
00:11:52 La une du quotidien, les échos de ce matin, c'était de dire qu'on songeait à faire des baisses d'impôts.
00:11:57 Mais attendez, on se moque de qui ?
00:11:59 Les impôts les plus historiquement hauts de l'histoire de France, c'était en 2022.
00:12:05 Et bien sûr, 2023 va percuter encore le record.
00:12:08 Et on nous fait les titres des journaux sur "on va faire des baisses d'impôts
00:12:11 pour redonner du pouvoir d'achat aux classes moyennes".
00:12:14 Mais 2 milliards d'euros piqués dans la poche des automobilistes
00:12:20 au titre des petits... je parle pas des points qu'on va ne plus supprimer, paraît-il...
00:12:25 On va en parler Nicolas, on en reparlera.
00:12:29 Je sens que vous allez être redoutable Nicolas Miguet.
00:12:32 C'est assez classique de ne jamais traiter le sujet.
00:12:37 Il est vrai voix Nicolas Miguet.
00:12:40 Il est vrai voix.
00:12:42 Vous n'avez pas de suite.
00:12:44 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Cécile de Minibus.
00:12:50 Merci de nous être fidèles.
00:12:52 C'est vendredi, on espère que vous allez partir en week-end, 3 jours en tout cas.
00:12:56 Qu'est-ce que vous en savez si on est fidèle ?
00:12:59 On sait pas.
00:13:01 Non mais vous je sais que non.
00:13:03 Je suppose que les autres le sont.
00:13:05 Avec nous pour commenter l'actualité aujourd'hui.
00:13:08 Vous êtes joueur aujourd'hui.
00:13:10 C'est un vagabond masculin, Frédéric Brindel.
00:13:13 Philippe Bilger est avec nous.
00:13:15 René Chiche est avec nous, directeur des rédactions du groupe Entreprendre,
00:13:17 La Fond Presse et notre petit nouveau Nicolas Miguet
00:13:20 qui est avec nous, journaliste économique et directeur de l'hebdo Bourse Plus.
00:13:23 En attendant, 3 mots dans l'actu et c'est avec Félix Mathieu.
00:13:26 Les vraies voix Sud Radio.
00:13:28 Bonsoir Félix Mathieu.
00:13:30 Et vos 3 mots dans l'actu sont cirque, plagiat et sperme.
00:13:33 Et ben voilà, je me disais est-ce qu'elle va me le dire ?
00:13:36 Non, j'assume tout.
00:13:38 Elle le dit bien.
00:13:40 Ne pas transformer le sport en jeu du cirque.
00:13:42 L'appel du porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.
00:13:44 Le président Macron ne devrait pas descendre sur la pelouse demain à la finale de la Coupe de France.
00:13:48 Ed Sheeran contraint de jouer de la guitare au tribunal à New York
00:13:52 pour prouver qu'il n'a pas plagié Marvin Gaye comme l'en accusait des ayants droit.
00:13:56 Et puis, vous voyez la goutte de sperme qui fait déborder le vase aux Pays-Bas.
00:14:00 Un donneur contraint d'arrêter de donner, après déjà plus de 550 enfants à son actif.
00:14:07 Les vraies voix Sud Radio.
00:14:10 51e minute du match de Pro D2 de rugby à Gennevers hier soir.
00:14:16 Un stade d'Agent soudainement plongé dans le noir.
00:14:19 Les spectateurs ont dû s'éclairer comme ils pouvaient avec les flashs de leur téléphone.
00:14:23 Finalement, la rencontre a pu reprendre au bout de 25 minutes.
00:14:27 À coupure revendiquée par la CGT, le maire d'Agent, Jean Dionis, annonce que la ville va déposer plainte.
00:14:32 Vous avez des enfants très jeunes, de 5 ans, 6 ans, 7 ans.
00:14:35 Vous avez aussi des personnes âgées.
00:14:38 Vous avez des personnes à mobilité réduite.
00:14:41 Vous avez des personnes à mobilité réduite et tout d'un coup, plus de lumière.
00:14:46 Bien sûr, le public ne sait absolument pas qui fait ça et qui va durer.
00:14:52 Est-ce que ça va durer ?
00:14:53 Il y a donc tous les ingrédients d'une situation de panique.
00:14:56 Il faut encore une fois se remettre en situation.
00:14:59 Vous avez envoyé votre enfant acheter une marquette de briques, de frites.
00:15:03 La lumière disparaît, l'enfant, il est perdu.
00:15:05 Vous avez des gens qui se disent mais il faut qu'on s'en aille, il n'y a plus de courant.
00:15:09 On est avec des tribunes qui ont une pente forte.
00:15:12 On a des risques de chute.
00:15:14 Jean-Jacques Bourdin recevait Jean Dionis, le maire d'Agent, ce midi sur Sud Radio.
00:15:18 Emmanuel Macron ne devrait pas donc descendre sur la pelouse demain
00:15:22 pour saluer les joueurs lors de la finale Nantes-Toulouse de Coupe de France,
00:15:25 même si le président devrait bien être présent en tribune.
00:15:28 En tout cas, tout cela, c'est de politisation du sport à Gaspreau,
00:15:31 fondément le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.
00:15:34 La finale de la Coupe de France, ce n'est pas les Jeux du Cirque et la Romaine.
00:15:37 Ce n'est pas la CGT avec son pouce impérial
00:15:40 qui pourrait décider à qui de faire huer le président de la République,
00:15:43 à qui de couper l'électricité pendant un match.
00:15:45 Je crois qu'il ne faut pas tout confondre.
00:15:47 Prenez l'exemple des Jeux Olympiques qu'on va accueillir en 2024 à Paris.
00:15:51 Les Jeux Olympiques ont été aussi pensés pour être un moment de trêve.
00:15:54 C'est un moment pendant lequel on ne fait pas de politique.
00:15:56 C'est un moment où on se rassemble, où on célèbre, où on encourage, où on fête les choses.
00:16:01 Il y a des moments où on peut manifester, se mobiliser.
00:16:03 Il y a d'autres moments où on peut juste, ensemble, être fier avec un sentiment de fierté nationale.
00:16:07 C'est la finale de la Coupe de France de football.
00:16:09 Olivier Véran, invité ce matin de nos confrères de BFM TV.
00:16:12 Une réaction, Philippe Gildjer, déjà sur la CGT, sur ce sujet.
00:16:17 Absolument, et qui pouvait penser que la contestation politique, d'une certaine manière,
00:16:22 s'arrêterait aux portes du sport.
00:16:25 Et deuxième élément, c'est l'impressionnant service d'ordre
00:16:30 et l'attitude elle-même hésitante du président, qui crée aussi une forme de problème.
00:16:35 Mais est-ce que c'est la CGT qui coupe l'électricité ?
00:16:38 C'est scandaleux. Moi, je respecte les luttes sociales, l'opposition,
00:16:42 mais là, c'est du sadisme pur, avec les dangers évoqués par le maire d'Agen.
00:16:46 Il a tout à fait raison.
00:16:48 Nicolas Miguet ?
00:16:49 Si on commençait déjà par regarder un petit peu dans les comptes des syndicats
00:16:53 et comment ils sont financés, comment ils détournent l'argent de la formation, notamment.
00:16:57 Comment les dirigeants syndicaux sont conduits, par exemple,
00:17:01 par des chauffeurs qui sont des emplois fictifs, payés par telle ou telle mairie.
00:17:04 Ça, c'est vous qui le dites.
00:17:06 Ça a été jugé. Il y a eu l'histoire de la ville de Paris dans le passé.
00:17:10 Mais sur le sujet du fait de couper l'électricité.
00:17:13 Mais c'est une prise en otage. C'est une prise en otage totale de la population,
00:17:17 par des gens qui ont des privilèges.
00:17:19 Vous savez quel est le prix de l'électricité payée,
00:17:23 quel que soit le nombre d'appartements, même s'ils ne l'occupent pas,
00:17:26 même s'ils sont en location, même s'ils en tirent des revenus.
00:17:29 Tout agent d'EDF bénéficie, s'il prend l'abonnement à son nom, d'un tarif.
00:17:33 Mais c'est rien du tout. C'est 2% ou 3% de ce que vous payez vous.
00:17:37 Ce n'est pas normal que ces gens privilégiés prennent en otage la population.
00:17:41 Et les mettent en danger.
00:17:43 Un hôpital qui a été arrêté l'autre jour.
00:17:45 Oui, c'est vrai, vous avez raison.
00:17:47 Et Nicolas, d'un cas particulier, on ne peut pas faire une généralité,
00:17:49 concernant les syndicats. René Chiche ?
00:17:51 Oui, parce que déjà l'expression "prise en otage", je n'aime pas ça.
00:17:54 Cette expression est tellement...
00:17:56 Elle est bien utilisée.
00:17:57 Oui, mais je n'aime pas du tout qu'on l'utilise comme ça.
00:17:59 En ce qui concerne les privilèges des syndicats ou des gens d'EDF,
00:18:02 ça fait partie de leur contrat. Ils ont droit à quelques privilèges.
00:18:06 Par contre, attention, c'est absolument scandaleux ce qui s'est passé à Agen,
00:18:10 et qui risque de se passer dans d'autres endroits.
00:18:13 Les syndiqués d'EDF n'ont absolument pas le droit de faire ça.
00:18:18 Ça peut même créer des graves problèmes dans plein de domaines,
00:18:21 même au niveau médical, au niveau enfant, comme on l'a dit,
00:18:23 au niveau des commerces.
00:18:25 En plus, il faut quand même savoir que ces syndiqués d'EDF qui coupent le courant
00:18:29 ont donc aussi les données privées des gens.
00:18:31 Donc ça peut être aussi une intrusion dans la vie privée des gens,
00:18:33 parce que quand ils veulent, par exemple, couper l'électricité à certains élus, etc.,
00:18:36 c'est-à-dire qu'ils ont accès aux données privées.
00:18:38 Donc c'est aussi quand même un abus de pouvoir, c'est incroyable.
00:18:40 Mais bien sûr, je suis d'accord avec vous sur le fait que ce soit inacceptable.
00:18:43 Par contre, tout ce qui est privilégié, on ne peut en défendre pas, Nicolas.
00:18:46 On devrait quand même demander des comptes aux syndicats sur leur compte.
00:18:50 Parce que le financement des syndicats, c'est tout sauf quelque chose de transparent.
00:18:54 La vie politique en France a été moralisée en partie par des enquêtes
00:18:59 et par un certain nombre de procès.
00:19:01 Ce travail n'a jamais été fait pour les syndicats.
00:19:04 C'est tout ce que je voulais rappeler.
00:19:06 - Bon, voilà, d'accord, c'est un rappel.
00:19:08 On continue avec New York, direction New York,
00:19:11 et ce concert impromptu à la barre d'un tribunal,
00:19:14 cher Félix Mathieu.
00:19:16 - Il est venu se défendre avec sa guitare,
00:19:18 Ed Sheeran accusé de plagiat pour cette chanson "Sinking Out Loud".
00:19:21 - J'adore.
00:19:32 - Venu se défendre de plagiat face à des ayants droit
00:19:34 qu'il accusait d'avoir plagié "Let's Get It On" de Marvin Gaye.
00:19:40 - I've been really trying, baby.
00:19:43 - C'est un ton en dessous déjà.
00:19:46 C'est les mêmes notes, mais c'est un ton en dessous.
00:19:49 - Et une progression d'accords similaires selon l'accusation.
00:19:52 Alors, le Britannique est venu avec sa guitare,
00:19:54 jouer au prétoire pour prouver que selon lui,
00:19:56 les accords de Marvin Gaye ne fonctionnaient pas avec sa chanson.
00:19:59 En tout cas, un YouTuber, Rick Bitto,
00:20:01 a monté une alternance des deux oeuvres
00:20:03 pour voir ce que lui reprochait l'accusation.
00:20:05 - Écoutez bien.
00:20:07 - C'est génial.
00:20:09 - C'est Marvin Gaye.
00:20:11 - L'audience va reprendre lundi.
00:20:13 Ed Sheeran avait déjà été accusé de plagiat il y a quelques jours.
00:20:16 - Il a été accusé de plagiat.
00:20:18 - Il a été accusé de plagiat.
00:20:20 - Il a été accusé de plagiat.
00:20:22 - Il a été accusé de plagiat.
00:20:24 - Il a été accusé de plagiat.
00:20:26 - Il a été accusé de plagiat.
00:20:28 - Il a été accusé de plagiat.
00:20:30 - Il a été accusé de plagiat.
00:20:32 - Il a été accusé de plagiat.
00:20:34 - Il a été accusé de plagiat.
00:20:36 - Il a été accusé de plagiat.
00:20:38 - Il a été accusé de plagiat.
00:20:40 - Il a été accusé de plagiat.
00:20:42 - Il a été accusé de plagiat.
00:20:44 - Il a été accusé de plagiat.
00:20:46 - Il a été accusé de plagiat.
00:20:48 - Il a été accusé de plagiat.
00:20:50 - Il a été accusé de plagiat.
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00:20:54 - Il a été accusé de plagiat.
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00:20:58 - Il a été accusé de plagiat.
00:21:00 - Il a été accusé de plagiat.
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00:21:18 - Il a été accusé de plagiat.
00:21:20 - Il a été accusé de plagiat.
00:21:22 - Il a été accusé de plagiat.
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00:21:30 - Il a été accusé de plagiat.
00:21:32 - Il a été accusé de plagiat.
00:21:34 - Il a été accusé de plagiat.
00:21:36 - Il a été accusé de plagiat.
00:21:38 - Il a été accusé de plagiat.
00:21:40 - Il a été accusé de plagiat.
00:21:42 - Il a été accusé de plagiat.
00:21:44 - Il a été accusé de plagiat.
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00:21:52 - Il a été accusé de plagiat.
00:21:54 - Il a été accusé de plagiat.
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00:22:26 - Il a été accusé de plagiat.
00:22:28 - Il a été accusé de plagiat.
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00:22:32 - Il a été accusé de plagiat.
00:22:34 - Il a été accusé de plagiat.
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00:22:44 - Il a été accusé de plagiat.
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00:22:54 - Il a été accusé de plagiat.
00:22:56 - Il a été accusé de plagiat.
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00:23:00 - Il a été accusé de plagiat.
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00:23:04 - Il a été accusé de plagiat.
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00:23:38 - Il a été accusé de plagiat.
00:23:40 - Il a été accusé de plagiat.
00:23:42 - Il a été accusé de plagiat.
00:23:44 - Il a été accusé de plagiat.
00:23:46 - Il a été accusé de plagiat.
00:23:48 - Il a été accusé de plagiat.
00:23:50 - Il a été accusé de plagiat.
00:23:52 - Il a été accusé de plagiat.
00:23:54 - Il a été accusé de plagiat.
00:23:56 - Il a été accusé de plagiat.
00:23:58 - Il a été accusé de plagiat.
00:24:00 - Il a été accusé de plagiat.
00:24:02 - Il a été accusé de plagiat.
00:24:04 - Il a été accusé de plagiat.
00:24:06 - Il a été accusé de plagiat.
00:24:08 - Il a été accusé de plagiat.
00:24:10 - Il a été accusé de plagiat.
00:24:12 - Il a été accusé de plagiat.
00:24:14 - Il a été accusé de plagiat.
00:24:16 - Il a été accusé de plagiat.
00:24:18 - Il a été accusé de plagiat.
00:24:20 - Merci de votre invitation.
00:24:22 - Avec grand plaisir.
00:24:24 Avant de revenir vers vous, on va parler à nos vrais voix ce soir.
00:24:26 Philippe Bilger, forcément,
00:24:28 de l'école publique face à l'école privée.
00:24:30 - Absolument. Quel que soit le regard
00:24:32 qu'on porte sur le ministre
00:24:34 de l'Éducation nationale,
00:24:36 et il peut être très contrasté,
00:24:38 je crois qu'on n'entend jamais dire
00:24:40 du bien. Et
00:24:42 il est évident que l'école publique
00:24:44 se porte mal, et je ressens
00:24:46 cette étrange dérive,
00:24:48 ce détournement de la part du ministre.
00:24:50 Ça a été dit tout simplement
00:24:52 pour faire oublier, en réalité,
00:24:54 à quel point sa mission
00:24:56 essentielle est en train
00:24:58 de tourner, si vous m'autorisez
00:25:00 cette expression un peu
00:25:02 vulgaire, en eau de boudin.
00:25:04 Je crois que s'occuper
00:25:06 de l'école privée aujourd'hui,
00:25:08 c'est au fond une
00:25:10 diversion qui cherche à
00:25:12 persuader le citoyen
00:25:14 que l'école publique n'appelle plus
00:25:16 les efforts
00:25:18 pourtant elle doit susciter.
00:25:20 Et il me semble que
00:25:22 Pablo Miguel, en dehors
00:25:24 de péripéties où il n'a pas montré
00:25:26 objectivement ces derniers temps
00:25:28 une grande capacité
00:25:30 de résistance, n'est pas
00:25:32 un bon ministre, mais j'incrimine
00:25:34 surtout le président qui l'a choisi.
00:25:36 - Pour être totalement précis,
00:25:38 rappelons qu'il avait précisé
00:25:40 que l'État finance les trois quarts du budget
00:25:42 de ses établissements privés.
00:25:44 Nous attendons donc de leur part un engagement,
00:25:46 etc. D'accord
00:25:48 quand même avec cette notion de
00:25:50 compte à rendre de la part du privé
00:25:52 Nicolas Miguel ? - Bien sûr que le privé
00:25:54 de toute façon rendait compte, puisque s'il ne respecte
00:25:56 pas les programmes, s'il ne respecte
00:25:58 pas tout ce qui est imposé
00:26:00 en contrepartie de ce financement,
00:26:02 il n'est plus financé. Il faut savoir
00:26:04 qu'il y a aussi un privé sans contrat.
00:26:06 Ça existe aussi. Et à ce moment-là,
00:26:08 ce sont les parents qui payent l'intégralité.
00:26:10 Le problème de M.
00:26:12 Pamydiay, il est quoi ?
00:26:14 Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais.
00:26:16 Il a quand même mis ses enfants à l'école asiatienne.
00:26:18 Ça c'est un fait avéré. C'est-à-dire
00:26:20 donc une des écoles privées les plus sélectes
00:26:22 de Paris. Alors,
00:26:24 il doit être encore plus conscient que
00:26:26 d'autres de la faillite du système
00:26:28 public. Ma mère était prof de collège
00:26:30 à Verneuil-sur-Ave dans l'heure,
00:26:32 prof de maths. C'est donc le service
00:26:34 public, je le connais par cœur. J'ai
00:26:36 toujours fait mes bandes de l'école,
00:26:38 lycée et
00:26:40 collège et école primaire sur l'école
00:26:42 publique. Une école publique, elle a fonctionné.
00:26:44 Elle a bien fonctionné.
00:26:46 Aujourd'hui, on dépense... - Aujourd'hui, elle ne fonctionne
00:26:48 plus ? - Elle ne fonctionne plus parce qu'on dépense trop d'argent.
00:26:50 - Ou mal. - Et on met trop de paperas.
00:26:52 Et on les dépense mal. C'est comme dans l'hôpital
00:26:54 public. L'hôpital public, aujourd'hui,
00:26:56 quand vous regardez par rapport à l'Allemagne, on a trois fois
00:26:58 plus de paperas dans l'hôpital public français
00:27:00 qu'en Allemagne. Donc du coup, le personnel
00:27:02 soignant se retrouve complètement submergé
00:27:04 par la paperas. Eh bien, dans
00:27:06 l'enseignement, c'est un peu la même chose.
00:27:08 Plutôt que d'imposer à tout le monde de faire
00:27:10 la même chose, donnons de l'autonomie aux établissements.
00:27:12 C'est ce que propose le Rassemblement et Contribut
00:27:14 à Français depuis pas mal de temps déjà.
00:27:16 - Voilà. - On est six. - Moi, j'ai l'impression
00:27:18 que Papendiaïe veut un petit
00:27:20 peu masquer
00:27:22 son jeu parce qu'en fait, j'ai l'impression qu'il veut
00:27:24 transférer le problème de la
00:27:26 mixité sociale derrière
00:27:28 ce qui est finalement les problèmes
00:27:30 de niveau scolaire. Vous voyez ?
00:27:32 Il y a tellement de problèmes de niveau scolaire
00:27:34 dans l'enseignement public.
00:27:36 Je parle du niveau des élèves qui sont parfois dus
00:27:38 aussi, malheureusement... - Déjà parlons
00:27:40 de illettrisme déjà. - Voilà. Certes,
00:27:42 en raison de problèmes sociaux.
00:27:44 Et aussi, parfois, les parents ne peuvent même pas eux-mêmes
00:27:46 aider leurs élèves derrière.
00:27:48 Donc, il veut un petit peu, évidemment,
00:27:50 noyer tout ça. Donc, c'est pas très cohérent.
00:27:52 En plus, il y a aussi un problème de frais parce que les gens
00:27:54 qui voudront mettre leur enfant
00:27:56 dans le privé
00:27:58 n'auront pas les moyens, finalement, de le faire.
00:28:00 On sait qu'il y a 10% des élèves...
00:28:02 - Après, je pense que c'est adapté en fonction
00:28:04 du salaire des parents. - Oui, oui, mais c'est pas si évident
00:28:06 que ça. Il ne faut pas le faire. C'est très compliqué.
00:28:08 - C'est pour ça que je dis "je crois que"... - Et puis aussi, il y a quelque chose
00:28:10 qui m'énerve un peu
00:28:12 de Papendaye. Vous avez d'ailleurs fortement... - Je vois ça.
00:28:14 - Vous avez d'ailleurs fortement dit
00:28:16 qu'effectivement, il mettait ses enfants dans l'enseignement
00:28:18 après. Bon, après tout, il fait ce qu'il veut, même si c'est pas très cohérent
00:28:20 avec ce qu'il prône.
00:28:22 C'est qu'on croit toujours qu'un enfant,
00:28:25 finalement, qui naît dans un milieu défavorisé,
00:28:27 aura finalement un échec scolaire.
00:28:29 Ce qui est entièrement faux. On peut très bien être dans un milieu
00:28:31 défavorisé. J'en ai connu, moi,
00:28:33 qui ont eu des carrières extrêmement brillantes.
00:28:35 Des gens pauvres et de conditions modestes
00:28:37 qui sont devenus chirurgiens, enseignants...
00:28:39 - Et à contrario, des gens qui ont eu de l'argent, qui ont eu des échecs scolaires
00:28:41 avec des enfants. Allez, en plus.
00:28:43 - Tout ça n'est pas très cohérent d'à part du ministre.
00:28:45 - Je rappelle aux auditeurs de Sud Radio qu'ils peuvent
00:28:47 intervenir, donner leur avis.
00:28:49 Est-ce un aveu d'échec, finalement, pour l'école publique ?
00:28:51 Vous donnez votre avis sur le compte Twitter.
00:28:53 - Oui, en majorité, pour l'instant. - Pour l'instant, c'était oui
00:28:55 à 94%. Alors, nous avons avec nous
00:28:57 Pierre Prioré, le secrétaire général
00:28:59 du SNES-FSU. Nous partons
00:29:01 dans l'académie de Toulouse.
00:29:03 Très honnêtement, Pierre Prioré, quand on
00:29:05 entend ce que dit Papendiaï,
00:29:07 on se dit qu'il
00:29:09 n'y croit plus en l'école publique.
00:29:11 - Bon, je crois pas que ce soit
00:29:13 ça, sa volonté. En tout cas, c'est pas comme ça
00:29:15 qu'il l'a présenté.
00:29:17 C'est beaucoup m'inspiré, semble-t-il, d'une expérimentation
00:29:19 qui a été menée à Toulouse
00:29:21 par le conseil départemental, notamment,
00:29:23 qui visait à fermer des collèges
00:29:25 situés en zone
00:29:27 très, très difficile
00:29:29 au plan politique de la ville, dans lesquelles
00:29:31 les échecs étaient massifs,
00:29:33 en faisant transporter
00:29:35 les élèves dans des collèges de centre-ville.
00:29:37 C'est une expérimentation qui a produit des résultats intéressants
00:29:39 parce qu'elle a cassé, en réalité,
00:29:41 des collèges qui étaient devenus des ghettos.
00:29:43 Ceci dit, l'expérience toulousaine
00:29:45 n'est pas complètement transposable au plan national.
00:29:47 À Toulouse, le privé
00:29:49 n'est pas impliqué dans la démarche.
00:29:51 Ce qu'on craint beaucoup, c'est que Papendiaï
00:29:53 profite de l'occasion pour drainer des fonds
00:29:55 publics supplémentaires vers l'école privée,
00:29:57 ce qui n'est pas notre position.
00:29:59 L'école publique a besoin d'argent.
00:30:01 Contrairement à ce qui a été dit, on investit de moins en moins
00:30:03 dans l'école publique, si on regarde par rapport à la richesse du pays.
00:30:05 On est passé, il y a une vingtaine d'années,
00:30:07 de plus de 7% du PIB investi dans l'éducation.
00:30:09 Aujourd'hui, il y a moins de 6,5%.
00:30:11 Donc, en réalité,
00:30:13 la part des budgets
00:30:15 de la richesse produite consacrée
00:30:17 à l'éducation est en baisse dans ce pays.
00:30:19 Donc, c'est un vrai problème, effectivement,
00:30:21 avec certains établissements scolaires.
00:30:23 Mais ce n'est pas en multipliant
00:30:25 les appels du pied
00:30:27 à l'enseignement privé qu'on va régler le problème.
00:30:29 Je crois qu'il faut qu'on investisse massivement
00:30:31 sur ces établissements-là.
00:30:33 Il y a des choses à faire, probablement, mais ça mobilisera
00:30:35 effectivement des moyens
00:30:37 que, pour l'instant, le ministère n'accorde pas.
00:30:39 J'en profite pour dire au passage que sur l'expérimentation
00:30:41 toulousaine, le rectorat de Toulouse
00:30:43 a, au passage, quand même récupéré au moins les moyens
00:30:45 administratifs, puisqu'il y a un collège, même deux collèges
00:30:47 qui ont été fermés.
00:30:49 Donc, on a récupéré de l'argent public pour le mettre ailleurs
00:30:51 dans le public. Ce n'est pas comme ça qu'il faut procéder
00:30:53 notre point de vue.
00:30:55 - Si vous permettez, avant de donner la parole à Philippe Bidjerre,
00:30:57 il y a Jérôme
00:30:59 qui s'adresse à vous, Nicolas,
00:31:01 et qui dit effectivement que l'école alsacienne va être ouverte
00:31:03 à tous, point d'interrogation.
00:31:05 - Je ne crois pas, dis-tu là.
00:31:07 - Et Clavie nous dit que ce n'est pas la première fois
00:31:09 que les enfants sont obligés
00:31:11 de se rendre dans le privé pour leur permettre
00:31:13 de poursuivre leur étude. C'est bien dommage
00:31:15 d'insécurité, le dérapage, enfin voilà.
00:31:17 - Justement, Pierre Pringouet,
00:31:19 je ne fais pas
00:31:21 mon expérience un universel,
00:31:23 mais autour de moi,
00:31:25 dans mon environnement, et parmi
00:31:27 des gens parfois très
00:31:29 modestes, j'entends un
00:31:31 vrai désir de l'école privée
00:31:33 des gens se saignent aux
00:31:35 quatre veines pour mettre
00:31:37 leurs enfants dans l'école privée.
00:31:39 Est-ce que ça ne veut pas dire, tout de même,
00:31:41 que l'école publique
00:31:43 est structurellement décevante
00:31:45 sur beaucoup de points
00:31:47 qui importent aux parents ?
00:31:49 - L'école privée,
00:31:51 elle a une image, son image,
00:31:53 c'est de favoriser l'entre-soi social.
00:31:55 Donc effectivement, pour un certain nombre
00:31:57 de parents, ça peut être attirant d'avoir l'illusion
00:31:59 que leur enfant sera quelque part
00:32:01 préservé, protégé, dans un
00:32:03 milieu clos. Mais ce n'est pas la réalité de ce qui
00:32:05 s'y passe, parce que d'abord, il y a des
00:32:07 difficultés scolaires, comme partout ailleurs.
00:32:09 D'une part, et puis d'autre part,
00:32:11 il y a aussi de la difficulté. Certains élèves
00:32:13 toulousains, transplantés en centre-ville,
00:32:15 ont témoigné, dans l'expérience qui a été menée,
00:32:17 de la difficulté à intégrer des cercles
00:32:19 sociaux qui sont très fermés, en réalité,
00:32:21 et qui ne sont pas du tout de leur univers.
00:32:23 Donc, ce n'est pas du tout...
00:32:25 La recette miracle n'est pas d'aller
00:32:27 vers l'école privée, en tout cas, ce n'est pas ce que nous
00:32:29 on pense. Encore une fois,
00:32:31 on ne part pas à armes égales,
00:32:33 au départ, compte tenu de la sociologie
00:32:35 quand même très différente, et c'est très net
00:32:37 dans les indices de positionnement sociaux
00:32:39 des parents, entre l'école privée et l'école publique.
00:32:41 L'école publique, elle est là pour proposer
00:32:43 un entre-soi. C'est le contraire du
00:32:45 progrès républicain, en réalité.
00:32:47 - Et René Fich ? - Oui, moi, je voudrais vous poser une question.
00:32:49 Alors, est-ce que vous pouvez me répondre sans langue de bois ?
00:32:51 - Attention, Pierre Prion !
00:32:53 - Ça concerne votre ministre.
00:32:55 On vient d'en parler. Est-ce que ça vous choque ?
00:32:57 Est-ce que ça vous gêne que Papendaye
00:32:59 mette ses enfants dans l'un des établissements
00:33:01 privés les plus chers de France ?
00:33:03 Quelle est votre impression ? Quelle est votre opinion ?
00:33:05 - Bon, écoutez, mon opinion, c'est
00:33:07 qu'il est ministre, et en tant que ministre,
00:33:09 il a une politique à mener
00:33:11 en termes éducatifs. On a des choses à dire sur la politique éducative.
00:33:13 Ce qu'il fait dans sa vie privée,
00:33:15 moi, ça ne m'intéresse pas. Je vous le dis très franchement,
00:33:17 c'est pas mon sujet majeur.
00:33:19 C'est pas parce que vous avez vos enfants dans telle ou telle école
00:33:21 que vous mènerez une politique
00:33:23 plus ou moins adaptée aux ambitions
00:33:25 de votre ministre. - C'est bien ce que je pensais.
00:33:27 Vous m'avez répondu avec de la langue de bois.
00:33:29 - Non, non, c'est bon. - Non, non, non.
00:33:31 - Je trouve que
00:33:33 Pierre Prion, règne.
00:33:35 On n'en pense un règne.
00:33:37 - Un ministre de l'éducation
00:33:39 doit quand même montrer
00:33:41 l'exemple et montrer que ses enfants
00:33:43 sont dans l'enseignement public.
00:33:45 - Si ses enfants étaient déjà dans cette école,
00:33:47 il ne va pas les sortir pour les mettre dans le public
00:33:49 parce qu'il est ministre.
00:33:51 - Il y a un vrai problème sur la dégradation.
00:33:53 - Oui, mais les nuls.
00:33:55 Je plaisante.
00:33:57 - Vous êtes deux, vous la partagez.
00:33:59 - Vous l'avez fâché, notre René.
00:34:01 - Je vais quitter. Nicolas Millet.
00:34:03 - Notre ami Bilger
00:34:05 dit qu'il ne faut pas généraliser, mais moi, j'ai des exemples
00:34:07 locaux, chez moi, en Normandie.
00:34:09 Nous avons des collèges,
00:34:11 que ce soit à Breteuil-sur-Yton, à
00:34:13 Verneuil-sur-Avres ou ailleurs, qui sont en dégradation
00:34:15 continue. Avec
00:34:17 des trafics de drogue, je dis bien au collège.
00:34:19 Avec du racket.
00:34:21 Avec de la violence répétée.
00:34:23 - Ce qui existe aussi partout en France.
00:34:25 - Je n'ai pas dit que ça n'existait
00:34:27 pas non plus dans le privé.
00:34:29 Ça peut exister aussi dans le privé, ne vous inquiétez pas là-dessus.
00:34:31 Les gens,
00:34:33 bien sûr, les droits d'inscription sont
00:34:35 pas très élevés, puisque l'État paye les
00:34:37 trois quarts, comme on l'a rappelé, du budget.
00:34:39 Mais les gens qui vont au collège, pour avoir un collège privé,
00:34:41 il faut aller à Denville, il faut
00:34:43 payer le quart scolaire, qui lui,
00:34:45 n'est pas subventionné par le département, puisque
00:34:47 c'est un quart scolaire pour aller à un établissement privé.
00:34:49 Ou alors à l'Aigle.
00:34:51 Et donc les gens, et moi, je vois les gens
00:34:53 qui se saignent aux quatre veines, parce qu'ils ont
00:34:55 deux salaires au SMIC, pour que
00:34:57 leurs enfants soient dans une école privée,
00:34:59 inscrits dans une école privée, c'est l'enseignement
00:35:01 catholique dans ce cas précis, c'est pas
00:35:03 l'école des Roches, qui est pas loin, qui est
00:35:05 hors budget pour tous les gens, bien évidemment,
00:35:07 mais ces gens-là, ils se saignent
00:35:09 aux quatre veines pour pouvoir payer la cantine
00:35:11 qui n'est pas subventionnée,
00:35:13 et le quart scolaire. - Et tous les frais annexes.
00:35:15 - Et tous les frais annexes, évidemment. - Et bien souvent, c'est pour des questions de sécurité,
00:35:17 parce qu'ils ont peur pour leurs enfants.
00:35:19 - Parce qu'il y a eu une dégradation
00:35:21 des conditions de l'éducation.
00:35:23 Et je parle même pas,
00:35:25 et je crois qu'on a eu le mot tout à l'heure,
00:35:27 dans le débat, illettrisme.
00:35:29 Quand vous avez des gens qui,
00:35:31 à la fin de la troisième, ne savent pas écrire,
00:35:33 ne savent pas lire le français,
00:35:35 et qui sont complètement dans des classes
00:35:37 qui ne sont plus des classes de niveau,
00:35:39 j'ai connu des classes de niveau quand j'étais enfant,
00:35:41 moi j'ai 62 ans. - On en parlait tous les jours.
00:35:43 - Les CPPN et tout ça, et bien c'est...
00:35:45 - Du coup, ça si je peux permettre,
00:35:47 c'est un autre débat, parce que
00:35:49 la question de l'illettrisme, enfin, on n'avoue pas
00:35:51 de mesure, à ma connaissance, des performances
00:35:53 des élèves entre le public et le privé,
00:35:55 enfin le ministère de l'Éducation nationale ne publie pas ces chiffres-là,
00:35:57 alors vous en avez probablement votre emploi,
00:35:59 vous avez une impression. - Non, pas du tout, je dis simplement
00:36:01 - Après, il y a beaucoup de décimodales. - Je n'ai pas connaissance de ça.
00:36:03 - Monsieur Friouret, je n'ai vu personne,
00:36:05 et surtout pas, mais je dis simplement
00:36:07 qu'on a des cas, nous, où des classes
00:36:09 entières sont plombées, parce qu'on met
00:36:11 des gens qui sont totalement illettrés,
00:36:13 et les enseignants sont obligés de se mettre
00:36:15 au niveau compréhensible pour la plupart,
00:36:17 et donc baissent le niveau,
00:36:19 à cause des gens qui sont totalement illettrés dans des classes
00:36:21 de 3.000 filles. - Au 0, 826,
00:36:23 300, 300 avec Christophe qui veut réagir.
00:36:25 - Je vous confirme que nos collègues font un effort d'adaptation
00:36:27 au public qui est de l'heure pour essayer de les amener
00:36:29 le plus haut possible. - Absolument.
00:36:31 - Christophe, Christophe Dumorbian a une question.
00:36:33 - C'est leur mission, le plus loin possible.
00:36:35 - Pierre, alors Christophe, c'est à vous.
00:36:37 Christophe Dumorbian, je le rappelle, qui est notre auditeur,
00:36:39 avec qui nous faisons l'émission.
00:36:41 - Merci.
00:36:43 Je vous ai écouté.
00:36:45 On fait partie d'une famille, je vais synthétiser,
00:36:47 je vais faire un 5 points très rapide, puisqu'il faut être rapide.
00:36:49 Nous aussi, on s'est saigné,
00:36:53 on a payé très grande école à notre fils
00:36:55 sur Paris.
00:36:57 On a des petits moyens,
00:36:59 on a emprunté, et notre fils
00:37:01 est parti à l'étranger et nous a notifié
00:37:03 que je ne reviendrai plus jamais en France.
00:37:05 Voilà, juste, pour info.
00:37:07 Mais on s'est saigné et,
00:37:09 soit dit en passant,
00:37:11 on a fait des emprunts,
00:37:13 et on est toujours en train de les payer. D'accord ?
00:37:15 Voilà. Un. Deux,
00:37:17 les établissements
00:37:19 et la mutualité sociale,
00:37:21 il faut quand même différencier,
00:37:23 comme ce qui a été dit,
00:37:25 la mutualité sociale suivant les régions
00:37:27 en France, parce que c'est tout à fait différent
00:37:29 d'une région à une autre.
00:37:31 Entre Paris, région parisienne,
00:37:33 l'Est de la France, l'Ouest,
00:37:35 etc., des régions
00:37:37 X, Y, etc.
00:37:39 Bon, c'est la France.
00:37:41 Et là encore,
00:37:43 la difficulté d'analyse qui peut être faite.
00:37:45 Trois.
00:37:47 Les parents d'élèves.
00:37:49 Je pense que des associations de parents d'élèves,
00:37:51 dans certains établissements,
00:37:55 vont se dire "Ok, vous voulez faire
00:37:57 de la mixité sociale ? Je ne dis pas,
00:37:59 je ne dis rien. Vous voulez faire de la mixité
00:38:01 dans l'établissement ? Nous on veut du haut niveau.
00:38:03 Si vous faites trop de mixité sociale,
00:38:05 nous on enlève notre élève
00:38:07 de votre établissement.
00:38:09 Ça c'est deux.
00:38:11 Oui, ça serait une espèce de négociation.
00:38:13 Bon, on va peut-être demander
00:38:15 la réaction de...
00:38:17 Ne bougez pas Christophe, parce qu'il nous reste 20 secondes
00:38:19 pour la réaction de Pierre.
00:38:21 La réalité,
00:38:23 c'est qu'effectivement, il y a des choix qui sont opérés
00:38:25 par les parents, mais moi je constate
00:38:27 qu'il y a des enfants qui réussissent très bien à l'école publique.
00:38:29 Tout c'est qu'on y mette effectivement les moyens
00:38:31 qui doivent du revenir. Il y a un débat quand même
00:38:33 sur l'allocation de moyens publics
00:38:35 à des structures privées qui, encore une fois,
00:38:37 permettent à des familles
00:38:39 de scolariser leurs enfants quelque part
00:38:41 un peu en marge du reste de la société.
00:38:43 Et c'est ça le problème, parce que le problème,
00:38:45 la volonté principale de l'éducation
00:38:47 dans ce pays, c'est d'arriver à faire société.
00:38:49 Et que c'est pas un bon signal que d'avoir
00:38:51 une société qui est, dès le départ, je vais dire,
00:38:53 à deux vitesses ou à deux niveaux.
00:38:55 Merci beaucoup, Pierre Prieuré, d'avoir
00:38:57 été avec nous, du secrétaire général
00:38:59 du SNES-FSU dans l'Académie de Toulouse.
00:39:01 Merci beaucoup. Vous restez avec nous.
00:39:03 Christophe, vous restez avec nous, parce que
00:39:05 dans un instant, il y a le Kikadishow,
00:39:07 le quiz de l'actu ! - Ça va jouer !
00:39:09 - A tout de suite !
00:39:11 Bienvenue, chers amis, on est ravis de vous retrouver,
00:39:13 comme chaque soir, et surtout à ce moment, ce pic de l'émission.
00:39:15 - Ah oui !
00:39:17 - C'est là que l'audience arrive !
00:39:19 - Le meilleur moment de l'émission ! En termes d'audience, là, on fait fort !
00:39:21 - On cartonne, on cartonne ! Allez, tout de suite,
00:39:23 le quiz de l'actu !
00:39:25 Les vraies voix Sud Radio, le quiz de l'actu !
00:39:27 - Et je vous assure que le quiz de l'actu
00:39:29 des VV, ça cartonne, avec Philippe Bilger,
00:39:31 avec Nicolas Miguet, avec René Chiche,
00:39:33 ce soir, et puis Christophe, qui est notre
00:39:35 vrai voix du jour. Cher Christophe !
00:39:37 - Alors, pression, Christophe ! - Christophe, vous allez devoir
00:39:39 choisir entre Philippe Bilger, entre Nicolas
00:39:41 Miguet et entre
00:39:43 René Chiche. - Donc, vous choisissez
00:39:45 votre adversaire. - C'est qui ?
00:39:47 Qui est votre adversaire ? - Et de fait, vous serez avec les
00:39:49 deux autres. Donc, mettez-vous bien avec ceux
00:39:51 qui sont... Vous voyez !
00:39:53 - Alors, j'espère qu'il aura pas trop
00:39:55 regardé l'actualité.
00:39:57 Je vais être contre
00:39:59 monsieur René Chiche.
00:40:01 - C'est pas son genre, il s'en fiche de l'actualité, René !
00:40:03 - René Chiche, considéré
00:40:05 comme le nul, par ces
00:40:07 idominibus ! - Non, non, non !
00:40:09 - Mais on plaisante avec ces films !
00:40:11 - Non, mais les petits films, c'est tout !
00:40:13 - J'ai pas dit que vous étiez nul, c'est que vous êtes mon
00:40:15 idole !
00:40:17 - Honnêtement, je trouve vraiment que vous avez été
00:40:19 dur avec René, quoi ! Je vais passer
00:40:21 un week-end du premier métier !
00:40:23 - Mon cher Christophe ! - Avec
00:40:25 Miguet à table, vous avez déjà de moins de Muguet !
00:40:27 - Je vous écoute, Christophe !
00:40:29 - Je vous demande, s'il vous plaît, juste
00:40:31 une minute après,
00:40:33 peut-être avant la fin de l'émission,
00:40:35 j'airai une question à Nicolas Miguet.
00:40:37 Une minute ! - D'accord, ok, très bien !
00:40:39 - On finit le point ou on part ?
00:40:41 - C'est pas le problème de la question, c'est de la réponse !
00:40:43 - Allez, on a pas le temps ! Allez, on démarre le
00:40:45 "Qui qu'a dit ?" ! Attention, mesdames et messieurs,
00:40:47 "Qui qu'a dit ?" Un match de foot, ce n'est pas
00:40:49 les Jeux du Cirque à la Romaine ! - Véran !
00:40:51 - Oui, bonne réponse de Philippe Wiltshire !
00:40:53 - Deux points pour Philippe !
00:40:55 - Et donc, c'est le point pour Christophe ! - Voilà, exactement !
00:40:57 - Deuxième question !
00:40:59 "Qui qu'a dit ?" Sur la question
00:41:01 de la mixité sociale dans les
00:41:03 écoles privées, ne rallumons
00:41:05 pas la guerre scolaire !
00:41:07 - C'est pas Dati ? - Non, non !
00:41:09 - Pas Ciotti ? - Pas Ciotti non plus !
00:41:11 - C'est un sénateur ! - Un sénateur ?
00:41:13 - L'Archers ? - Oui !
00:41:15 - D'accord, c'est pour des Ré, c'est l'Archers !
00:41:17 - Philippe Wiltshire rayonne !
00:41:19 - Il a un slogan ! - Voilà !
00:41:21 - Philippe Wiltshire rayonne sur ce jeu ! - Non mais j'ai de la chance !
00:41:23 - François de Gaulle ! - Merci, maître !
00:41:25 - Voilà, merci maître !
00:41:27 C'est le maître du "Qui qu'a dit ?" !
00:41:29 Question "Qui qu'a dit ?" ! Toujours sur la question
00:41:31 de la mixité sociale et scolaire,
00:41:33 l'école libre est prise pour cible
00:41:35 par le ministre de l'éducation nationale.
00:41:37 - C'est pas Dati ? - Non !
00:41:39 - Donc si c'est pas Dati, c'est ? - C'est Ciotti !
00:41:41 - Ca finit pareil ! - C'est Ciotti ! Bonne réponse
00:41:43 de Nicolas Miguet pour sa première
00:41:45 dans les vrais voies ! - Voilà ! Deux points pour Nicolas Miguet
00:41:47 contre Christophe !
00:41:49 - Je suis super bien associé ce soir !
00:41:51 - Non mais en fait, j'ai envie de vous laisser gagner !
00:41:53 - Ca fait 2-4-6, ça fait 6-0
00:41:55 pour Christophe contre René ! - Ah oui !
00:41:57 - Vous l'avez pas compris ! - Aujourd'hui, je suis nul !
00:41:59 - Quelque part,
00:42:01 Cécile avait raison !
00:42:03 - Allez !
00:42:05 - Attention, quatrième ! Qui a dit
00:42:07 "couper l'électricité ne remplit pas
00:42:09 le frigo des français" ? - Attal !
00:42:11 - Non ! - Si c'était pas Attal, c'est ?
00:42:13 - C'est Lemaire !
00:42:15 - Ben oui, Lemaire !
00:42:17 - Darmanin !
00:42:19 - Non ! C'est un... - C'est tout le gouvernement !
00:42:21 - Pour Parola !
00:42:23 - C'est Véran ! - Nicolas Miguet !
00:42:25 - C'est Olivier Véran,
00:42:27 effectivement !
00:42:29 Il est où René Chiche ? On l'a perdu !
00:42:31 - Il est où ?
00:42:33 - Ceci est une alerte enlèvement !
00:42:35 - Oh Benoît Gouthorme,
00:42:37 notre réalisateur, il est magnifique !
00:42:39 - Il est bon ! - Il a réagi
00:42:41 comme ça ! - Il est bon !
00:42:43 - Encore un autre ? - C'est à vous, Cécile !
00:42:45 - Ah oui ? Ah bon ?
00:42:47 Qui a dit concernant les salaires des grands patrons
00:42:49 "moi aussi ça me choque" ? - Macron !
00:42:51 - Oui ! René Chiche ! René Chiche !
00:42:53 René Chiche ! René Chiche !
00:42:55 - Bon, écoutez, je vais vous dire la vérité,
00:42:57 j'ai voulu être sympa avec Christophe,
00:42:59 mais bon, maintenant ça va, il suffit !
00:43:01 Les blagues, là, maintenant...
00:43:03 D'autres questions ? - J'ai envie de dire,
00:43:05 Mesdames et Messieurs, bravo Christophe !
00:43:07 - Bravo Christophe !
00:43:09 - Merci à mon équipe,
00:43:11 comme quoi être tout seul, c'est toujours
00:43:13 un problème, une équipe est toujours importante !
00:43:15 - C'est vrai ! - C'est beau !
00:43:17 - C'est très beau ! - Cécile a quand même
00:43:19 été dure à détrainer !
00:43:21 - Allez, vous restez avec nous, on revient dans un instant
00:43:23 avec le coup de coeur de
00:43:25 Frédéric Brindel, ça fait du
00:43:27 clic ? Bah non, ça fait pas de clic en tout cas !
00:43:29 Et puis on reviendra sur le tour de table de l'actu
00:43:31 des Vraies Voix, à tout de suite !
00:43:33 - Les Vraies Voix Sud Radio,
00:43:35 17h20, Frédéric Brindel,
00:43:37 Cécile de Minibus.
00:43:39 - Et nos Vraies Voix ce soir sont très en forme
00:43:41 avec Philippe Bilger, René Chiche,
00:43:43 Nicolas Miguet qui est avec nous. - C'est le nouveau Nicolas Miguet !
00:43:45 - Oui, c'est le nouveau ! - Tout de suite d'entrée, il a été
00:43:47 dans le rythme ! - Oui, oui !
00:43:49 - Vous vous mettez à l'aise, ça va ?
00:43:51 - Oh, bah c'est gentil, merci
00:43:53 beaucoup, et pourtant on n'est pas de sympathiques, vous savez !
00:43:55 Dans la vraie vie, on est pas vraiment généreux !
00:43:57 - Parlez pour vous, pour vous ! - Je connais plus intimement alors !
00:43:59 - Ah dis donc, je crois qu'il y a
00:44:01 une porte ouverte avec Nicolas !
00:44:03 - Je l'ai vue, je l'ai vue !
00:44:05 - Allez, on vous souhaite la bienvenue
00:44:07 les Vrais Voix jusqu'à 20h, à 19h
00:44:09 pardon, tout de suite le coup de cœur de notre
00:44:11 ami Frédéric Brindel !
00:44:13 - Les Vraies Voix Sud Radio !
00:44:15 - Frédéric Brindel, un coup de cœur
00:44:17 à Jacques Dutronc aujourd'hui qui fête
00:44:19 ses 80 ans ! - Oui, parce qu'il y a
00:44:21 les artistes engagés, souvent du même côté,
00:44:23 il y a les neutres qui ne se mouillent
00:44:25 pas, et puis il y a celui qui s'en fout
00:44:27 tellement qu'il fait avancer la société !
00:44:29 Il nous fuit, on le suit !
00:44:31 Jacques Dutronc à 80 ans, toujours agrippé
00:44:33 à son cigare, taiseux,
00:44:35 planqué derrière les deux autres canailles,
00:44:37 Johnny et Eddie, mais avant même
00:44:39 que nous nous époumonnions
00:44:41 sur les thèmes de société,
00:44:43 il avait déjà, lui, planté le décor !
00:44:45 - 900 millions d'heures,
00:44:47 crève la faim, et moi,
00:44:49 et moi, et moi !
00:44:51 Avec mon régime végétarien,
00:44:53 et tout le whisky
00:44:55 que je m'envoie,
00:44:57 j'y pense et puis j'oublie,
00:44:59 c'est la vie, c'est la vie !
00:45:01 - Je pense à vous, les auditeurs
00:45:03 de Sud Radio, vous nous tenez souvent
00:45:05 ce langage, celui de
00:45:07 cette chanson qui, elle, date
00:45:09 de 1967 !
00:45:11 - On nous catche tout,
00:45:13 on nous dit rien !
00:45:15 Plus
00:45:17 on apprend, plus on ne sait rien !
00:45:19 Plus on apprend, plus on ne sait rien !
00:45:21 On nous informe,
00:45:23 vraiment sur rien !
00:45:25 - Dutronc est percutant,
00:45:27 le sens de la formule,
00:45:29 une face rocker décalé,
00:45:31 une face journaliste parlant vrai.
00:45:33 Interview avec Thierry Ardisson
00:45:35 au moment de la sortie du film Van Gogh,
00:45:37 il incarne le célèbre peintre, écoutez les deux !
00:45:39 - Quand tu rentres de Paris avec
00:45:41 Mademoiselle Gaché, justement,
00:45:43 où il y avait prévu 5 pages de texte,
00:45:45 et que, finalement, ça se traduit par un regard,
00:45:47 comment... - Je pourrais te répondre
00:45:49 qu'il y a de la fainéantise,
00:45:51 mais enfin, non, j'arrive à apprendre quand même le texte.
00:45:53 D'ailleurs, il faut apprendre le texte
00:45:55 pour se permettre de ne pas le dire, déjà.
00:45:57 - Et oui, et ça, c'est énorme, et parce qu'il laisse
00:45:59 une trace dans toutes ses productions
00:46:01 artistiques, Dutronc emportera
00:46:03 le César du meilleur acteur pour ce
00:46:05 film de Maurice Pialat. - Et Van Gogh, c'est
00:46:07 pas une famille d'artistes.
00:46:09 Je chante "Elle regarde mon père",
00:46:11 je crois pas ce que j'aurais pu faire de plus
00:46:13 sale, de plus laid, de plus inutile pour mériter
00:46:15 ce regard-là.
00:46:17 J'ai essayé sérieusement, et simplement,
00:46:19 de peindre à ma façon, c'est tout.
00:46:21 - Allez, bon anniversaire, Jacques Dutronc,
00:46:23 qui a pensé aux générations futures,
00:46:25 bien avant nous ! Hommage au petit jardin
00:46:27 de la Chaussée d'Antin. - De grâce,
00:46:29 de grâce,
00:46:31 monsieur
00:46:33 le promoteur,
00:46:35 le promoteur,
00:46:37 le coupe et peint
00:46:39 les fleurs.
00:46:41 - Et puis,
00:46:43 il y a l'hymne à tous ceux qui font
00:46:45 un métier d'image, de séduction,
00:46:47 de notoriété, une chanson qui,
00:46:49 comme Dutronc, n'a pas d'âge.
00:46:51 - Je suis pour le communisme,
00:46:53 je suis pour le socialisme,
00:46:55 et pour le capitalisme,
00:46:57 parce que je suis opportuniste.
00:46:59 Il y en a qui contestent,
00:47:01 qui revendiquent,
00:47:03 et qui protestent.
00:47:05 Moi, je ne fais qu'un
00:47:07 homme,
00:47:09 je ne fais qu'un homme,
00:47:11 moi, je ne fais qu'un
00:47:13 seul geste, je retourne
00:47:15 ma veste,
00:47:17 je retourne ma veste,
00:47:19 toujours du
00:47:21 bon côté.
00:47:23 - Bravo, Frédéric Bernalise !
00:47:25 - Quel dommage que vous n'ayez pas rendu hommage
00:47:27 à Jacques Langevin, quand même !
00:47:29 - Alors qu'il est son parolier, évidemment !
00:47:31 Mais comme ce n'était pas son anniversaire
00:47:33 aujourd'hui, je me suis dit...
00:47:35 - C'est bien le jeune homme aussi !
00:47:37 - Juste une petite anecdote
00:47:39 personnelle, quand j'étais un très jeune journaliste
00:47:41 en 92, je travaillais pour
00:47:43 l'hebdomadaire, c'était à Paris,
00:47:45 et j'avais eu le privilège, avec d'autres journalistes,
00:47:47 à monter sur scène au Casino de Paris
00:47:49 pour interviewer devant le public
00:47:51 Jacques Dutronc, et lui nous interviewer
00:47:53 en se foutant un peu de nous.
00:47:55 Je suis vraiment ravi que vous ayez choisi
00:47:57 ce sujet chronique ! - Et il était sobre !
00:47:59 - Ouais, moyen !
00:48:01 - Mais par contre, il a un humour...
00:48:03 - C'était le temps où on avait le droit de fumer un cigare en public !
00:48:05 - Oui, oui, absolument !
00:48:07 - C'est pour ça que ça a été chronique !
00:48:09 - Maintenant, il serait en prison direct !
00:48:11 - Ça c'est sûr ! En tout cas, bravo Frédéric Brindel,
00:48:13 c'était très bien ! - Merci !
00:48:15 - Vous restez avec nous dans quelques instants
00:48:17 le tour de l'actu des Vrais Voix,
00:48:19 pas mal d'actu aujourd'hui, vous pouvez !
00:48:21 Alors on va commenter, mais vous pouvez commenter
00:48:23 bien entendu, 0826 300 300,
00:48:25 c'est le numéro, et vous êtes chez vous,
00:48:27 et si on vous souhaite la bienvenue, c'est les Vrais Voix jusqu'à 19h.
00:48:29 Tiens, j'entends les Vrais Voix
00:48:31 Sud Radio, parce qu'il y a des fausses voix sur Sud Radio ?
00:48:33 - Pas du tout ! - Ça peut arriver !
00:48:35 - C'est-à-dire des gens qui n'ont pas un vrai discours,
00:48:37 mais là, ce n'est pas le cas des gens qui sont là !
00:48:39 - Oh, il n'y en a pas beaucoup, des gens qui n'ont pas de discours !
00:48:41 Oh, mais je vous dis que non !
00:48:43 - C'était marrant ce "Oh" là !
00:48:45 - Ça venait de loin !
00:48:47 J'étais un petit peu choquée que vous disiez ça !
00:48:49 Nos amis sont avec nous
00:48:51 aujourd'hui, bien entendu,
00:48:53 Philippe Bilger est avec nous, René Chiche est avec nous,
00:48:55 Nicolas Miguet, journaliste économique
00:48:57 et directeur de l'hebdo Bourse Plus
00:48:59 est avec nous, tout de suite, vous l'attendez
00:49:01 aussi ce moment, puisque c'est leur actualité
00:49:03 qui les aura envie de porter le tour de table
00:49:05 de l'actu des vrais voies !
00:49:07 - Vous regardez les actualités régionales ? - Tour à tour !
00:49:09 - Il faudrait faire des choses, on ne discute jamais business à table !
00:49:11 - Je crois qu'on a vu le temps des jugés !
00:49:13 - Il me demande mon avis sur l'actualité, je lui donne...
00:49:15 - Demi-tour !
00:49:17 - Le tour de table ! - De l'actualité !
00:49:19 - Il est fort ! - J'adore,
00:49:21 j'adore, c'est très drôle !
00:49:23 - C'est Philippe ? - Philippe Bilger !
00:49:25 - Pour une fois, je me souviens,
00:49:27 ma chère Fifi,
00:49:29 j'ai voulu un petit peu
00:49:31 m'interroger sur les raisons qui font
00:49:33 que les anciens présidents, globalement,
00:49:35 sont appréciés.
00:49:37 Alors, il y a bien sûr le fait qu'ils ne sont plus
00:49:39 dans la vie politique active,
00:49:41 mais je crois qu'il y a quelque chose
00:49:43 de plus touchant.
00:49:45 Au fond, lorsqu'ils sont en activité,
00:49:47 ils sont immédiatement
00:49:49 à notre portée de baffe,
00:49:51 comme dirait Emmanuel Macron,
00:49:53 en tout cas, à notre portée critique.
00:49:55 On peut les détester,
00:49:57 on peut les contredire.
00:49:59 En revanche, lorsqu'ils ont disparu,
00:50:01 au lieu qu'on pense à eux,
00:50:03 on pense à nous.
00:50:05 Et, en parlant de moi,
00:50:07 je vois certains présidents,
00:50:09 Jacques Chirac et même
00:50:11 François Mitterrand, au lieu de me dire
00:50:13 "je continue à ne pas l'aimer"
00:50:15 ou à trouver que Jacques Chirac
00:50:17 était d'un immobilisme effrayant,
00:50:19 je me dis "quelle vie
00:50:21 c'était pour moi, quelle nostalgie
00:50:23 j'avais pour cette période
00:50:25 où ils étaient là !"
00:50:27 - Quand vous dites "ils ne sont plus là", c'est-à-dire qu'ils sont décédés,
00:50:29 vous ne vous rendez pas compte,
00:50:31 Hollande et Sarkozy,
00:50:33 quand ils ne sont plus
00:50:35 en activité, même si
00:50:37 certains ont beaucoup de mal à la quitter,
00:50:39 en prétendant l'avoir abandonné.
00:50:41 - C'est ça !
00:50:43 Une réaction Nicolas Miguet ?
00:50:45 - Ouais, mais il n'y a pas besoin
00:50:47 que le général De Gaulle soit décédé pour qu'on puisse avoir
00:50:49 la nostalgie du gaullisme, parce que c'était un grand personnage.
00:50:51 Ensuite, derrière,
00:50:53 il n'y a que des petits, je dis "excusez-moi de le dire",
00:50:55 je regarde par rapport...
00:50:57 - Des petits, il faut être grand pour être président, quand même !
00:50:59 - Au moins un petit moment !
00:51:01 - Oui !
00:51:03 - Quand je vois la succession des rois de France,
00:51:05 il y a eu du bon et du moins bon aussi.
00:51:07 En ce qui concerne
00:51:09 les présidents, il y a le fondateur de la 5ème République,
00:51:11 qui à mon avis, c'est quand même
00:51:13 une autre dimension, parce qu'il a passé la décolonisation,
00:51:15 il a remis la France
00:51:17 sur un système économique
00:51:19 avec le nucléaire qu'il a fondé,
00:51:21 une autonomie qui
00:51:23 pouvait permettre de penser à l'après-pétrole,
00:51:25 alors que les pétroles, c'était
00:51:27 la base des années 60.
00:51:29 Ensuite, après,
00:51:31 vous avez eu une succession...
00:51:33 - Georges Pompidou, qui est décédé en activité.
00:51:35 - Voilà, Georges Pompidou n'a pas terminé
00:51:37 son mandat pour des raisons de santé.
00:51:39 Giscard a
00:51:41 énormément modernisé la société,
00:51:43 parce qu'il fallait faire un "Ajournamento"
00:51:45 de la société. - Si vous permettez,
00:51:47 je voudrais faire quand même un petit point sur Alain Power.
00:51:49 - Oui, parce qu'on en était en mi-terminale.
00:51:51 - Il était deux fois président, et personne
00:51:53 n'en parle jamais. - Parce qu'il était président du Rhin.
00:51:55 - Vous rappelez Cécile Desjardins.
00:51:57 - Et René Coty, vous oubliez
00:51:59 René Coty qui a été le premier président
00:52:01 de la Ve République, puisque
00:52:03 quand la Constitution a été
00:52:05 adoptée, on était déjà sous la Ve République,
00:52:07 et de mois de septembre
00:52:09 jusqu'au mois de décembre, c'est-à-dire l'élection,
00:52:11 le président de la République était
00:52:13 toujours René Coty. - C'est vrai, c'est vrai.
00:52:15 - Il y avait
00:52:17 Rambeau,
00:52:19 Cécile, qui s'était
00:52:21 amusée à écrire une tragédie sur
00:52:23 Power, "Pastiche",
00:52:25 un petit bout par-ci, un petit bout par-là,
00:52:27 ça finira bien par faire un septème.
00:52:29 - Vous parlez de Patrick Rambeau.
00:52:31 - Oui, Patrick Rambeau.
00:52:33 - C'est le sort de ta loi.
00:52:35 - Les auditeurs ne sont pas au courant.
00:52:37 - Qui est Patrick Rambeau d'ailleurs ?
00:52:39 - C'est un...
00:52:41 L'auteur, réécrivait
00:52:43 à une certaine époque, écrivait avec
00:52:45 Burnier des "Pastiches éblouissants".
00:52:47 - Il est sérieux d'ailleurs.
00:52:49 - "Marguerite Duras
00:52:51 fait haute ses terres marquantes".
00:52:53 - C'est pour ça qu'il a écrit des oeufs chroniques.
00:52:55 - René Chiche, un petit mot sur les présidents alors ?
00:52:57 - Qu'est-ce que je vous dis sur les présidents ?
00:52:59 - Est-ce que finalement, c'est ce qu'il dit ?
00:53:01 - On a quand même toujours la nostalgie des anciens présidents.
00:53:03 Il y a même les nostalgiques de François Hollande.
00:53:05 - C'est ce que dit Philippe Fillech.
00:53:07 - Figurez-vous, je suis allé un jour
00:53:09 à Leclerc et j'ai vu la queue devant
00:53:11 François Hollande qui était en train de signer
00:53:13 chez Leclerc. Et il y avait 150 personnes.
00:53:15 - Réellement ?
00:53:17 - Alors, ma question est de dire...
00:53:19 - J'aurais posé la question en tant que journaliste.
00:53:21 "C'est la première fois que je peux côtoyer
00:53:23 un ancien président."
00:53:25 - Je l'ai vu à la télé.
00:53:27 - François Hollande était tout sauf un imbécile.
00:53:29 - Tout à fait.
00:53:31 - La question est de dire
00:53:33 est-ce que nous sommes nostalgiques
00:53:35 ou on a une petite émotion
00:53:37 pour les anciens présidents ? Parce que celui
00:53:39 que nous avons ne nous plaît pas.
00:53:41 Est-ce que ça crée quelque chose ?
00:53:43 Parce qu'à chaque fois
00:53:45 on a l'impression de dire "lui,
00:53:47 il est pire qu'avant".
00:53:49 Mais lui, il est pire qu'avant.
00:53:51 Est-ce que c'est ça ou ça n'a rien à voir ?
00:53:53 - Rappelez-vous, Cécile, même dans la vie courante,
00:53:55 dans la vie amoureuse, on dit
00:53:57 "le joli temps est le temps passé".
00:53:59 Et au fond, je crois qu'il y a vous
00:54:01 qui avez très bien dit
00:54:03 "oui, vous en avez eu combien, mon cher Frédéric ?
00:54:05 - Eh bien, écoutez, quelques-uns.
00:54:07 - 4-5 ?
00:54:09 - Un proverbe normand, "changement d'herbage
00:54:11 réjouit le vieux".
00:54:13 - C'est ça. - Très bien. Ce qui veut dire, Nicolas Miguet ?
00:54:15 - Eh bien, si vous voulez que votre
00:54:17 vache, votre veau soit heureux,
00:54:19 eh bien, vous le mettez
00:54:21 dans une herbe qui est plus verte. Parce que c'est
00:54:23 l'herbe d'à côté. Elle est toujours plus verte.
00:54:25 L'herbe du champ d'à côté. - C'est ça.
00:54:27 - C'est le principe de base. Vous passez d'un président
00:54:29 à l'autre, et celui que vous avez quitté,
00:54:31 vous l'avez la nostalgie obligatoire.
00:54:33 - Alors, toujours plus vert, René Chiche.
00:54:35 - Oui. - Il tape pas sur des bambous,
00:54:37 il tape sur des casseroles.
00:54:39 - Les casseroles. Allez-y, Philippe Laville.
00:54:41 - Non, moi, c'est un peu... - Vous avez des casseroles à nous vendre.
00:54:43 - Non, moi, c'est un peu
00:54:45 un coup de gueule. Parce que
00:54:47 je trouve qu'aujourd'hui, on est quand même extrêmement
00:54:49 pessimiste, extrêmement négatif.
00:54:51 On nous bassine du matin au soir.
00:54:53 Les Français sont contre la réforme
00:54:55 des retraites. Les Français
00:54:57 sont contre Macron. Les Français
00:54:59 vont bloquer la France. Les Français
00:55:01 n'aiment pas travailler. Les Français n'aiment que les...
00:55:03 Mais arrêtons. Il y a quand même des points
00:55:05 positifs aujourd'hui en France. Vous voyez cette expression
00:55:07 "Les Français, moi, me gênent". C'est comme on dit "les jeunes",
00:55:09 "les femmes". J'en ai marre de cette globalisation
00:55:11 sur... - Vous avez raison. - Ça, c'est insupportable.
00:55:13 Les médias. Non, il y a quelques médias,
00:55:15 quelques journalistes, quelques hommes politiques.
00:55:17 Je trouve que la France aime
00:55:19 s'auto-flageller. Voyez ? Et je trouve
00:55:21 que c'est la force aujourd'hui. C'est ce qu'on réussit.
00:55:23 - Là encore, c'est une généralisation. - Je n'ai pas fini, monsieur Miguet.
00:55:25 Monsieur Miguet, je n'ai pas fini. Ne m'interrompez pas,
00:55:27 monsieur Miguet. Monsieur Miguet.
00:55:29 S'il vous plaît. - René Chiche. - Parce qu'il a été candidat au présidentiel.
00:55:31 - Vous suivez, René. - Merci, monsieur Brindel.
00:55:33 Brin, brin, brin, brin.
00:55:35 Voilà. Non, je voulais juste
00:55:37 dire aussi que, voyez,
00:55:39 la force, justement, des syndicats
00:55:41 durant ce conflit
00:55:43 des réformes de retraite, et aussi
00:55:45 de la France insoumise, c'est d'avoir fait
00:55:47 croire que tous les Français
00:55:49 sont d'accord avec eux. C'est entièrement faux.
00:55:51 Il y a une majorité silencieuse. Et au nom
00:55:53 de cette majorité silencieuse,
00:55:55 je m'exprime, voyez ? Je vais être le porte-parole
00:55:57 de cette majorité silencieuse pour dire que,
00:55:59 non, il y a des choses positives qui se passent.
00:56:01 Je pense que Nicolas Miguet sera un peu quand même
00:56:03 d'accord avec moi. Vous êtes quand même dans l'entreprise,
00:56:05 dans l'économie. Il y a des choses qui se passent.
00:56:07 Le chômage baisse. Je n'ai pas fini, madame Ménimus.
00:56:09 Et je terminerai.
00:56:11 Il a été minable. - Attendez, madame Ménimus,
00:56:13 le matériel, on ne le fait pas. - C'est l'instant, René Chiche.
00:56:15 - Je prenais mon souffle. - Ah !
00:56:17 - Excusez-moi, je respire. - Laissez-moi respirer.
00:56:19 - Il y a un président qui a pris son souffle. - Continuez, René Chiche.
00:56:21 - Non, et je termine... - J'aime bien,
00:56:23 c'est le con qui a beaucoup insisté.
00:56:25 Je ne sais pas pourquoi. - Non, et je terminerai
00:56:27 juste par dire, et j'en ai perdu le fil
00:56:29 de ma réflexion hautement intelligente.
00:56:31 Je voulais juste dire, justement,
00:56:33 que, par exemple, même la présidence Macron,
00:56:35 on la critique, comme j'ai dit la semaine dernière, on la critique pour rien,
00:56:37 pour tout, quoi qu'ils disent, quoi qu'ils fassent,
00:56:39 quoi qu'ils mangent, quoi qu'ils...
00:56:41 Il a quand même, je trouve, changé des choses,
00:56:43 même dans l'expression démocratique,
00:56:45 durant ses mandats. Les conventions
00:56:47 citoyennes, les grands débats, c'est des choses
00:56:49 totalement nouvelles, qu'on aime ou qu'on n'aime pas,
00:56:51 qu'on apprécie ou pas le résultat final.
00:56:53 Mais je trouve qu'il a changé des choses. Et en termes économiques,
00:56:55 il se passe des choses dont je trouve que la France, arrêtons
00:56:57 de nous flageller, et en plus, je trouve qu'il y a 35 millions
00:56:59 d'actifs, à peu près, je pense, en France, à peu près,
00:57:01 35 millions d'actifs, à peu près. - Au travail, certainement
00:57:03 moins. - Bon, disons, allez, 20, 25 millions,
00:57:05 même 30 millions quand même à décoller.
00:57:07 Tous ces gens-là ne sont peut-être pas contre
00:57:09 la réforme des retraites.
00:57:11 On ne les interroge pas, ces gens-là.
00:57:13 C'est la République des sondages, et j'en
00:57:15 ai terminé, M. Grandel. - Merci, M. le ministre.
00:57:17 - Je suis le candidat.
00:57:19 - Il a eu du temps.
00:57:21 - J'ai pas beaucoup parlé sur
00:57:23 les présidents. - Vous n'aviez
00:57:25 rien à dire. - Non, non.
00:57:27 - Ce qui est intéressant, c'est que du coup,
00:57:29 si on dit effectivement,
00:57:31 toutes les idées,
00:57:33 on leur place sur Sud Radio,
00:57:35 c'est exactement de ce qui vient de se passer.
00:57:37 - On s'est trôné, sérieusement, vous avez
00:57:39 en grande partie raison.
00:57:41 On peut être critique
00:57:43 de la politique d'Emmanuel Macron,
00:57:45 et même de sa personnalité,
00:57:47 mais n'avoir pas cette
00:57:49 espèce de plaisir un peu amer
00:57:51 à dire que tout va mal. - Exactement.
00:57:53 - Et à traiter le président,
00:57:55 on l'avait déjà fait. - Même si on sait
00:57:57 que les Français sont un peu râleurs, quand même.
00:57:59 - Bien sûr. - Après, c'est ce qu'on
00:58:01 dit, "les Français, les Français morts",
00:58:03 et des trucs. - Ça a été un grand
00:58:05 moment, frère. - Merci beaucoup.
00:58:07 - René était brillant, Nicolas aussi
00:58:09 le sera. - Nicolas,
00:58:11 vous voulez revenir sur, vous avez
00:58:13 parlé en début d'émission sur
00:58:15 dépense publique, où est le frein, en fait ?
00:58:17 - Nicolas Miguet. - Oui, le vrai
00:58:19 problème dans notre société, c'est que les gens,
00:58:21 on ne leur parle jamais de la vérité de l'économie.
00:58:23 L'économie, aujourd'hui, c'est
00:58:25 qu'au bout de 40 et quelques années
00:58:27 de dépenses inconsidérées, pas
00:58:29 un seul budget en équilibre depuis
00:58:31 1980.
00:58:33 En 1980, beaucoup de nos auditeurs n'étaient pas
00:58:35 encore nés. Donc on vit toujours à crédit,
00:58:37 on emprunte, on emprunte, on emprunte.
00:58:39 Sauf qu'on ne met pas dans les publicités,
00:58:41 sauf un coup pour d'autres marques de crédit,
00:58:43 eh bien on vous dit, un crédit
00:58:45 vous engage et vous engage
00:58:47 à le rembourser. Eh bien à Bercy,
00:58:49 ils ont complètement oublié ça.
00:58:51 Donc ils empruntent de plus en plus, aux Etats-Unis
00:58:53 aussi d'ailleurs, je dirais que chaque année,
00:58:55 il y a une sorte de débat, le plafond de la
00:58:57 dette publique, etc. Chez nous, on ne fait pas un vote pour
00:58:59 le plafond de la dette publique. - Et tant qu'on ne vous demande pas de rembourser...
00:59:01 - Alors on emprunte pour rembourser, ça
00:59:03 ne peut qu'à Manbert. Alors moi, je pose la question
00:59:05 la simple, j'ai constaté
00:59:07 que monsieur le ministre de l'Économie, depuis
00:59:09 10 ans, il sort un bouquin par an, donc il a du temps
00:59:11 libre, puisqu'il écrit un bouquin par an.
00:59:13 - Il vient de sortir un roman. - Il vient de sortir un roman.
00:59:15 Un gros roman, un roman épais.
00:59:17 400 pages, 450 pages.
00:59:19 Je ne l'ai pas encore acheté. - Il y a beaucoup de dessins.
00:59:21 - Je sais pas, je ne viens connaître pas.
00:59:23 - Un très beau récit. - Je ne sais pas.
00:59:25 Je ne l'ai pas lu, je ne l'ai
00:59:27 même pas acheté. - Ah, Cécile est très drôle.
00:59:29 Allez-y, continuez Nicolas Miguel.
00:59:31 - En revanche, la seule chose que je peux me dire,
00:59:33 c'est que dans le véhicule formidable qui s'appelle
00:59:35 Bercy, qui a des records du monde,
00:59:37 records du monde de taxation,
00:59:39 je veux dire que c'est 2022, mais ne vous inquiétez pas,
00:59:41 il sera battu en 2023.
00:59:43 Je disais tout à l'heure en démarrage d'émission...
00:59:45 - Ce n'est pas ce qu'a dit le président de la République. - On nous dit qu'on baisse
00:59:47 les impôts, mais pendant ce temps-là, on passe de 1 milliard
00:59:49 à 2 milliards d'euros en l'espace de 3 ans
00:59:51 pour ce qui concerne les radars
00:59:53 automatiques. Je veux dire que les
00:59:55 amendes de radar, c'est 2 milliards,
00:59:57 1,9 milliards... - Oui, ce qu'on donne d'un côté, on le reprend de l'autre.
00:59:59 - Exactement. On vous fait les poches en permanence.
01:00:01 En permanence.
01:00:03 J'étais dans un taxi tout à l'heure qui me disait
01:00:05 qu'il avait eu une amende de 135 euros
01:00:07 au prétexte qu'il avait laissé un client
01:00:09 et il avait arrêté sa voiture
01:00:11 dans un couloir de bus
01:00:13 ou qu'il l'ait autorisé à emprunter dans Paris
01:00:15 pour que son client, personne âgée, puisse
01:00:17 descendre devant chez lui.
01:00:19 Et qu'il n'avait pas le droit de s'arrêter dans le couloir
01:00:21 de bus, 135 euros d'amende,
01:00:23 et personne... - Les taxis s'arrêtent
01:00:25 n'importe où aussi, moi ça m'énerve.
01:00:27 - Je suis désolé, c'est quand même...
01:00:29 Un client, personne âgée, c'est du racket.
01:00:31 - En attendant, il peut carrément entrer
01:00:33 dans l'allée devant la porte aussi.
01:00:35 Le policier pouvait être...
01:00:37 Je dis simplement, on a
01:00:39 dans la voiture, France,
01:00:41 oublié où était la pédale de frein.
01:00:43 - Merci beaucoup.
01:00:45 Restez avec nous dans un instant. Le coup de
01:00:47 projecteur, on va revenir sur la Légion étrangère
01:00:49 puisqu'il y a un événement très important
01:00:51 qui s'appelle la bataille de Cameroun
01:00:53 et dont on va fêter le 160e
01:00:55 anniversaire.
01:00:57 - Une amie Bilgey y était,
01:00:59 à Cameroun. - Absolument, Bilgey.
01:01:01 - Bilger, attention !
01:01:03 - Il va être
01:01:05 raconté ses souvenirs.
01:01:07 - Vous me vieillissez !
01:01:09 - Vous l'avez mal prononcé, Nicolas Miguet.
01:01:11 - Ah oui !
01:01:13 - On dit "c'est le 1er mai bientôt".
01:01:15 - Allez, vous restez avec nous, on revient dans un instant
01:01:17 avec le général Alain Lardet,
01:01:19 commentant de la Légion étrangère. A tout de suite.
01:01:21 - Ah oui, d'accord !
01:01:23 Les vraies voix Sud Radio, 17h20,
01:01:25 Frédéric Brindel, Cécile de Minibus.
01:01:27 - On vous souhaite
01:01:29 la bienvenue, c'est les vraies voix
01:01:31 et on est ensemble encore pendant une
01:01:33 petite demi-heure avec Philippe Bilger,
01:01:35 avec René Schiff, directeur des rédactions du groupe
01:01:37 Entreprendre, La Fond Presse. - Bonjour !
01:01:39 - C'est le titre le plus long du monde. Nicolas Miguet
01:01:41 qui est avec nous, journaliste économique et directeur de l'Hebdo,
01:01:43 Bourses + et vous
01:01:45 au 0826 303 100, tout de suite
01:01:47 le coup de projecteur des vraies voix.
01:01:49 Les vraies voix Sud Radio,
01:01:51 le coup de projecteur des vraies voix.
01:01:53 [Musique]
01:02:01 - Tiens, voilà du goudin !
01:02:03 - Ah, exactement ! Et pour rappel,
01:02:05 ceux qui ne le sauraient pas,
01:02:07 147 nationalités sous un seul drapeau.
01:02:09 L'histoire de la Légion étrangère est
01:02:11 donc inséparable de celle de la France.
01:02:13 Le corps d'élite régit par un code d'honneur
01:02:15 compte aux alentours de 9000
01:02:17 volontaires étrangers. Ce dimanche,
01:02:19 l'occasion pour le deuxième régime
01:02:21 pour la Légion étrangère
01:02:23 de faire, en tout cas, de montrer ou de faire découvrir
01:02:25 aux Français leur histoire et leur fonctionnement.
01:02:27 Frédéric. - Oui, vous avez entendu
01:02:29 cette belle musique militaire et nous abordons
01:02:31 un grand week-end de fêtes.
01:02:33 La Légion étrangère célèbre
01:02:35 les 160 ans de la
01:02:37 célèbre bataille de Cameroun,
01:02:39 c'est au Mexique, au programme de ce
01:02:41 week-end, portes ouvertes. Alors nous avons
01:02:43 une kermesse, l'élection de Miss Képi
01:02:45 Blanc, oui Cécile,
01:02:47 effectivement, c'est jouable. - Oui, vous pouvez donner mon nom.
01:02:49 - Une balle du légionnaire et démonstration.
01:02:51 Une autre date est à retenir
01:02:53 et ça c'est très important puisque la Légion
01:02:55 sera à l'Olympia
01:02:57 le 18 juin prochain
01:02:59 pour deux concerts solidaires,
01:03:01 un à 14h, un à 18h.
01:03:03 14-18, si vous n'étiez pas
01:03:05 au début de l'émission avec nous, je vous la refais,
01:03:07 il n'y a pas de mal à se faire du bien.
01:03:09 Et donc c'est un spécial Légion étrangère
01:03:11 avec une question que nous posons à nos auditeurs.
01:03:13 - Absolument, et on vous pose cette question
01:03:15 ce soir de vous demander si effectivement
01:03:17 la Légion étrangère est un exemple
01:03:19 d'intégration. Pour l'instant
01:03:21 vous nous dites oui, en majorité à 72%.
01:03:23 Et nous allons
01:03:25 forcément accueillir le général
01:03:27 Alain Lardet, commandant de la Légion
01:03:29 étrangère. Général, bonsoir,
01:03:31 merci d'être avec nous en direct
01:03:33 sur Sud Radio.
01:03:35 - Bonsoir Cécile, bonsoir
01:03:37 à vous tous dans le studio, et puis
01:03:39 bonsoir aux auditeurs de Sud Radio.
01:03:41 Effectivement, nous sommes
01:03:43 ici dans le Hall Relais.
01:03:45 Prêt à
01:03:47 poursuivre l'apparatif de la fête.
01:03:49 - Mon général, c'est comme ça
01:03:51 que l'on dit, mon comme monsieur.
01:03:53 - Les femmes disent général.
01:03:55 - Bon, alors évidemment
01:03:57 beaucoup de questions autour
01:03:59 de la table pour vous, mais
01:04:01 juste quand même, au sujet
01:04:03 de ce week-end qui se précise,
01:04:05 et peut-être de cette fête de
01:04:07 Cameroun, c'est un moment
01:04:09 pour la Légion étrangère hyper
01:04:11 symbolique.
01:04:13 - Tout à fait.
01:04:15 C'est la fête, d'où fait-on
01:04:17 le 160e
01:04:19 anniversaire du combat de Cameroun.
01:04:21 - Alors le combat de Cameroun,
01:04:23 c'est une petite quinzaine de légionnaires
01:04:25 qui résistent face à combien, 2000
01:04:27 Mexicains ? - C'est une soixantaine
01:04:29 de légionnaires, c'était une compagnie
01:04:31 qui a reçu la mission, parce qu'il y a
01:04:33 eu un renseignement, comme quoi
01:04:35 un convoi qui devait monter
01:04:37 pour un siège de Puebla,
01:04:39 ce convoi allait être attaqué par de nombreux Mexicains.
01:04:41 Et donc,
01:04:43 le premier régiment étranger, c'était le seul régiment
01:04:45 de la Légion étrangère à cette époque,
01:04:47 a eu reçu pour mission
01:04:49 d'aller au devant
01:04:51 de ces Mexicains, de façon
01:04:53 à permettre au convoi de passer.
01:04:55 Et ça s'est
01:04:57 exactement passé comme ça.
01:04:59 Non seulement ils sont allés au devant, ils sont tombés sur les
01:05:01 2000 Mexicains, et ils ont dû
01:05:03 résister pendant toute une journée,
01:05:05 toute une journée de combat dans la soif,
01:05:07 dans la chaleur, dans les combats à 60
01:05:09 contre 2000, pour pouvoir
01:05:11 fixer ces Mexicains.
01:05:13 Et du coup, le convoi est passé.
01:05:15 Et on peut retenir plein de choses,
01:05:17 mais je vous laisse un peu la parole, mais j'aurais beaucoup de choses à dire
01:05:19 sur Cameroun. - Sacrée histoire !
01:05:21 - Et il n'y avait pas d'armes automatiques à l'époque.
01:05:23 - Je vais revenir, on parlait
01:05:25 de l'intégration des, à peu près,
01:05:27 entre 147 et 150
01:05:29 nationalités différentes dans la Légion
01:05:31 étrangère. Pour ceux qui ne
01:05:33 connaîtraient pas forcément,
01:05:35 parce que c'est une grande
01:05:37 muette quand même la Légion étrangère,
01:05:39 de dire comment ça se passe.
01:05:41 Est-ce que ça veut dire que quand on arrive,
01:05:43 la Légion étrangère accueille aujourd'hui
01:05:45 toute personne qui
01:05:47 a envie d'y rentrer,
01:05:49 il y a forcément, je le sais
01:05:51 pour avoir travaillé avec la Légion étrangère
01:05:53 sur un documentaire, mais
01:05:55 comment ça se passe ? Il arrive aux portes
01:05:57 de la Légion, et qu'est-ce qui se passe ?
01:05:59 - Alors c'est une excellente
01:06:01 question. En préambule,
01:06:03 notre amalgame,
01:06:05 cette intégration, comme vous dites,
01:06:07 elle est gage de qualité opérationnelle.
01:06:09 Vous imaginez
01:06:11 147 nationalités,
01:06:13 des cultures différentes, des gens qui ne se
01:06:15 connaissent pas, qui ont un passé très différent,
01:06:17 qui arriveraient ensemble et d'un coup, il faut avoir une cohésion
01:06:19 pour une troupe pour monter à l'assaut.
01:06:21 C'est donc impératif pour nous,
01:06:23 c'est même un enjeu de capacité
01:06:25 opérationnelle. Donc on doit aller vite là-dessus.
01:06:27 Comment ça se passe ?
01:06:29 Pour venir à la Légion étrangère, il faut venir
01:06:31 en France métropolitaine,
01:06:33 et il faut se présenter
01:06:35 dans plusieurs postes de recrutement
01:06:37 et ils vont être
01:06:39 amenés à Aubagne. Et là,
01:06:41 il y a en effet plusieurs
01:06:43 travaux d'enquête,
01:06:45 plusieurs filtres
01:06:47 qui vont se mettre en place, et moi je peux vous donner très rapidement
01:06:49 les conditions pour être
01:06:51 un légionnaire. La première condition, c'est
01:06:53 être volontaire.
01:06:55 C'est déjà énorme. Nous avons
01:06:57 parfois des histoires, et vous avez des légionnaires
01:06:59 derrière moi, qui viennent
01:07:01 soit de Colombie, de Madagascar,
01:07:03 etc.
01:07:05 Et de France, parce que c'est important de dire qu'il y a des Français aussi.
01:07:07 Ah, il y a aussi des Français, bien sûr. On prend
01:07:09 tout le monde.
01:07:11 Tous les volontaires peuvent se présenter.
01:07:13 Être volontaire, ça veut dire beaucoup.
01:07:15 Ces légionnaires qui sont derrière moi,
01:07:17 ils ont eu un passé, ils ont eu
01:07:19 déjà une vie. Ils ont cette volonté
01:07:21 de prendre un démarrage à nouveau.
01:07:23 Et c'est cette seconde chance qui est déjà
01:07:25 un critère. Ensuite, nous faisons
01:07:27 un tri. Effectivement, comment
01:07:29 faire l'amalgame rapidement avec quelqu'un
01:07:31 qui a une capacité
01:07:33 psychologique, une question
01:07:35 de sécurité ? Un meurtrier, par exemple.
01:07:37 Pour un meurtrier, il y a un déséquilibre
01:07:39 qui serait trop fort et qui pourrait nuire
01:07:41 à cet amalgame et à cette
01:07:43 cohésion. Donc, volontariat.
01:07:45 Ensuite, il faut avoir
01:07:47 cette idée de seconde chance, attendre quelque chose
01:07:49 de façon à pouvoir
01:07:51 rentrer dans ce moule de la
01:07:53 Légion étrangère qui va très rapidement être
01:07:55 donné, qui va passer par la langue,
01:07:57 le français. - Oui, français et discipline.
01:07:59 À Castelnaudary,
01:08:01 notamment, avec les nouvelles recrues.
01:08:03 Alors, sachez, mon général,
01:08:05 nous avons demandé aux auditeurs de Sud Radio
01:08:07 qui réagissent toujours sur le compte Twitter,
01:08:09 et à la question "Est-ce que la Légion étrangère
01:08:11 est un exemple d'intégration pour la France ?"
01:08:13 ils disent "Oui, à 72%".
01:08:15 Cécile, peut-être le tour de table
01:08:17 avec nos voix ? - Absolument. Philippe, Philippe, il y a.
01:08:19 - Mon général, à la suite
01:08:21 de l'excellente question
01:08:23 de Cécile sur l'intégration
01:08:25 de ces gens,
01:08:27 est-ce que ça veut dire qu'ils
01:08:29 doivent adhérer, tout de même,
01:08:31 à un certain nombre de valeurs
01:08:33 et de principes ?
01:08:35 Je dirais la fidélité,
01:08:37 éventuellement l'amitié,
01:08:39 l'héroïsme, en souvenir
01:08:41 par exemple de Cameroun,
01:08:43 à l'égard duquel elle a la mot
01:08:45 "N'est presque rien".
01:08:47 Est-ce que c'est un peu ça aussi,
01:08:49 une sorte de socle moral
01:08:51 qui doit les réunir ?
01:08:53 - Alors, vous avez raison,
01:08:55 la ligne directrice
01:08:57 de tout ça, c'est le code d'honneur du légionnaire
01:08:59 et le service avec honneur
01:09:01 et fidélité. Effectivement,
01:09:03 celui qui n'a pas cette disposition
01:09:05 de volontariat et de vouloir
01:09:07 se relever, d'avoir une seconde chance
01:09:09 de redémarrer, s'il veut
01:09:11 se remettre en retraite, ça ne marchera pas.
01:09:13 Mais ils arrivent avec les qualités
01:09:15 et défauts que l'on a tous. Et c'est bien
01:09:17 le groupe, c'est bien le savoir-faire
01:09:19 aussi de la Légion étrangère qui va les faire
01:09:21 grimper, qui va
01:09:23 les élever, en montrant
01:09:25 que par l'exigence,
01:09:27 une forte discipline, très forte discipline,
01:09:29 et une très forte bienveillance,
01:09:31 ça va ensemble. Exigence
01:09:33 et bienveillance, avec ça,
01:09:35 on vous remet un homme debout, et avec ça,
01:09:37 on en fait un bon soldat.
01:09:39 - Oui.
01:09:41 - Un bon légionnaire qui aime
01:09:43 la Légion, sa patrie.
01:09:45 - Général, ce qui est important de dire
01:09:47 aussi, c'est que ces 147 personnalités,
01:09:49 en tout cas,
01:09:51 nationalités, se battent
01:09:53 pour la France, et c'est ça qui est important aussi.
01:09:55 - Ah ben c'est essentiel.
01:09:57 La Légion a été créée en 1831
01:09:59 par une loi
01:10:01 qui était des étrangers
01:10:03 au service de la France, sous commandement français.
01:10:05 Les officiers sont en immense
01:10:07 majorité des officiers du régime
01:10:09 général, comme on dit, comme je le suis,
01:10:11 et qui rattachent
01:10:13 tous ces étrangers qui ont envie de redémarrer,
01:10:15 et qui viennent d'ailleurs à la Légion étrangère, pour une
01:10:17 certaine idée de la France.
01:10:19 C'est très frappant.
01:10:21 Et donc ils viennent, et ils
01:10:23 servent jusqu'à la mort
01:10:25 pour la France, d'ailleurs l'expression
01:10:27 "être devenu fils de France",
01:10:29 non par le sang reçu, mais par le sang versé.
01:10:31 - Allez, René Fich.
01:10:33 - Mon général, vraiment ce sujet m'intéresse
01:10:35 beaucoup, j'avais juste deux questions à vous poser.
01:10:37 Est-ce que la Légion étrangère
01:10:39 accepte les femmes ?
01:10:41 Ça je ne sais pas, je suis néophyte dans ce
01:10:43 domaine. Et deuxièmement,
01:10:45 je ne crois pas savoir que lors du défilé du 14 juillet,
01:10:47 je peux me tromper, mais je crois que
01:10:49 la Légion étrangère est le seul corps,
01:10:51 si on peut dire, qui ne se sépare pas
01:10:53 lorsqu'il arrive devant la tribune présidentielle, c'est ça il me semble ?
01:10:55 Alors pour quelle raison ?
01:10:57 - Pour les femmes déjà, question sur les femmes.
01:10:59 - Alors, nous n'engageons
01:11:01 pas de femmes à la Légion étrangère,
01:11:03 c'est une longue tradition,
01:11:05 et une vieille tradition.
01:11:07 La raison est
01:11:09 un petit peu dans ce qu'on a dit avant,
01:11:11 147 nationalités,
01:11:13 des cultures très différentes,
01:11:15 et donc un choix
01:11:17 de 1 sur 5, et qui ne
01:11:19 faciliterait pas l'intégration d'une amalgame
01:11:21 si on avait cette mixité.
01:11:23 Donc on a des femmes à la Légion,
01:11:25 il y a des cadres blancs, je ne sais pas si vous
01:11:27 savez ce que c'est un cadre blanc, c'est un cadre
01:11:29 par exemple sous-officier,
01:11:31 qui vient du régime général
01:11:33 et qui vient servir à la Légion.
01:11:35 L'autorité pour une femme à la Légion, nous avons ici
01:11:37 à l'état-major, je me montre du doigt parce que
01:11:39 c'est juste au-dessus,
01:11:41 nous avons par exemple
01:11:43 une responsable des Cijaz,
01:11:45 des civiques,
01:11:47 des conseillers dans l'insertion en vie
01:11:49 civile, et qui est une femme, et qui est une commandante,
01:11:51 et les légionnaires
01:11:53 obéissent à ce commandant sans difficulté.
01:11:55 Ce n'est pas une question d'autorité, c'est une question
01:11:57 de venir de tous les continents,
01:11:59 et en 4 mois
01:12:01 d'en faire une section de combat à l'issue.
01:12:03 Et là, je dirais qu'on n'a pas
01:12:05 énormément de temps,
01:12:07 et il y a plein de
01:12:09 systèmes où il faut absolument
01:12:11 la promiscuité. Vous parliez de Castelodary
01:12:13 tout à l'heure, ils vivent en ferme,
01:12:15 dans une ferme isolée, pas de portable, rien du tout,
01:12:17 pendant 2 à 3 mois,
01:12:19 et ils sont sur le terrain à permanence.
01:12:21 Vous imaginez que c'est plus facile dans ces conditions
01:12:23 d'intégrer de nombreuses nationalités.
01:12:25 Et la deuxième question, sur le 14 juillet,
01:12:27 je peux passer maintenant sur le 14 juillet,
01:12:29 c'est un fort symbole, la Légion
01:12:31 ne se sépare jamais parce qu'il y a
01:12:33 cette cohésion, il y a cet esprit de corps
01:12:35 plus fort qu'ailleurs, qui nécessitait
01:12:37 d'ailleurs, qui est dans la source
01:12:39 et tout ce dont on vient de dire.
01:12:41 Il faut absolument que l'on donne
01:12:43 à un légionnaire
01:12:45 originaire de
01:12:47 Madagascar, à un légionnaire
01:12:49 originaire d'Afrique du Sud, Inde, du Pérou,
01:12:51 etc., il faut alors que l'on donne
01:12:53 un horizon, une sorte de
01:12:55 visuel, une histoire
01:12:57 qui est commune. C'est l'histoire de la Légion,
01:12:59 c'est l'histoire militaire de la Légion, qui se
01:13:01 confond avec l'histoire française
01:13:03 et qui amène petit à petit
01:13:05 avec le temps, c'est pour ça qu'il y a
01:13:07 un premier contrat de 5 ans, le légionnaire
01:13:09 vers cet aggour de la France.
01:13:11 Moi je suis marqué, je reçois tous les anciens
01:13:13 qui partent après plus
01:13:15 de 25 ans de service. Pour la bonne simple raison
01:13:17 c'est que je ne pourrais pas recevoir tout le monde.
01:13:19 Mais c'est impressionnant comment la France,
01:13:21 ils sont reconnaissants vis-à-vis de la Légion
01:13:23 et vis-à-vis de la France pour ce que
01:13:25 leur a offert un nouveau départ.
01:13:27 Général, c'est important aussi de
01:13:29 signaler que la Légion étrangère ne lâche
01:13:31 jamais un légionnaire, même
01:13:33 quand il est parti, on s'occupe
01:13:35 des personnes âgées, en tout cas on s'en occupe
01:13:37 jusqu'à la fin de leur vie.
01:13:39 Des personnes âgées, des blessés,
01:13:41 de ceux qui sont partis à la vie civile
01:13:43 et qui ont à nouveau un accident de vie,
01:13:45 s'ils ont le certificat de bonne conduite,
01:13:47 c'est-à-dire à la fin de leur service,
01:13:49 qu'ils soient de 5 ans ou de 30 ans
01:13:51 ou de 40 ans, s'ils ont le certificat
01:13:53 parce qu'ils ont servi avec honneur et fidélité,
01:13:55 ils sont légionnaires.
01:13:57 Légionnaire un jour, légionnaire toujours.
01:13:59 Ils lèveront la main,
01:14:01 on ira les chercher.
01:14:03 J'étais en mission au Gabon
01:14:05 il y a au moins une vingtaine d'années
01:14:07 et j'étais jeune lieutenant
01:14:09 et on a eu un cas.
01:14:11 On a eu un ancien légionnaire hongrois
01:14:13 qui avait fait une vie au Gabon
01:14:15 et sur la fin, 80 ans je crois de mémoire,
01:14:17 il était très inquiet
01:14:19 pour la fin de vie,
01:14:21 pour sa fin de vie.
01:14:23 Il savait qu'il y avait une unité de Légion
01:14:25 qui était présente au Gabon,
01:14:27 il s'est fait savoir en disant "je ne veux pas finir ici,
01:14:29 ramenez-moi". On l'a ramené,
01:14:31 il est rejoint à notre maison à Puy-le-Bié.
01:14:33 - C'est un peu l'idée du concert solidaire
01:14:35 que vous allez donner le 18 juin prochain,
01:14:37 à 14h et 18h à l'Olympia.
01:14:39 Je voudrais juste qu'on écoute
01:14:41 une des chansons qu'interprètent vos hommes
01:14:43 et qui finalement résume
01:14:45 tout ce qu'on vient de dire.
01:14:47 Il y a des avocats, des médecins,
01:14:49 des juges, des marquis, des roussins,
01:14:51 d'anciens notaires.
01:14:53 Même des curés
01:14:55 qui sans façon
01:14:57 ne baptisent le bon Dieu,
01:14:59 sacré nom aux légionnaires.
01:15:01 - Voilà, c'est à l'Olympia,
01:15:05 le 18 juin.
01:15:07 - Vous avez choisi
01:15:09 un des plus beaux chants
01:15:11 de la Légion étrangère.
01:15:13 Et d'ailleurs, je ne dévoilerai pas toutes les surprises,
01:15:15 mais peut-être que ce chant sera très tôt
01:15:17 dans le concert de l'Olympia.
01:15:19 Vous voulez que je vous parle un petit peu de ce concert
01:15:21 très important ? - Allez-y.
01:15:23 - Il y a vraiment trois objectifs.
01:15:25 L'année qu'on en a consacrée
01:15:27 pour le thème de l'année,
01:15:29 c'est l'année Monsieur Légionnaire.
01:15:31 Cet étranger...
01:15:33 - On vous perd, général.
01:15:35 - On a un petit problème
01:15:37 de connexion.
01:15:39 - Je suis...
01:15:41 Vous m'entendez ?
01:15:43 Très bien.
01:15:45 Je reprends.
01:15:47 L'année que l'on a choisie,
01:15:49 c'est l'année de Monsieur Légionnaire.
01:15:51 Pour rendre hommage à cet étranger
01:15:53 pour la France, moi, je trouve ça très confondant.
01:15:55 Je suis en admiration devant cette démarche.
01:15:57 Je suis un peu jugé parti,
01:15:59 c'est vrai, mais en tout cas,
01:16:01 mon temps dans la Légion est compté.
01:16:03 Mais en tout cas, c'est sûr,
01:16:05 c'est valorisant et c'est quelque chose
01:16:07 qu'il faut mettre en valeur.
01:16:09 Et je vais faire monter 500 légionnaires à Paris.
01:16:11 Et il était normal que pour cette
01:16:13 année de fête de Monsieur Légionnaire,
01:16:15 on leur offre à Paris,
01:16:17 parce que pour eux, c'est mythique, Paris.
01:16:19 C'est la sortie, c'est la dégageante, comme ils disent,
01:16:21 de la fête et qu'on leur donne une salle aussi mythique,
01:16:23 qu'on leur offre un concert avec la musique
01:16:25 à l'Olympia.
01:16:27 Et un deuxième objectif,
01:16:29 également, c'est que
01:16:31 j'ai parlé de la solidarité Légion
01:16:33 qui s'exerce par des aides individuelles,
01:16:35 des aides aux familles,
01:16:37 des aides, par exemple, pour les familles ukrainiennes
01:16:39 qu'on a pu accueillir il y a un an
01:16:41 avec les événements que vous connaissez.
01:16:43 Et tout cela,
01:16:45 j'ai la responsabilité d'assurer la ressource
01:16:47 ou la bonne gestion de père de famille
01:16:49 de toute cette solidarité.
01:16:51 Et donc, c'est un concert caritatif.
01:16:53 Si vous achetez vos places, vous participez
01:16:55 à la solidarité de la Légion étrangère.
01:16:57 - Une question de Nicolas.
01:16:59 Nicolas Miguet.
01:17:01 - Bonjour mon général.
01:17:03 - Bonjour monsieur.
01:17:05 - La question est double. Combien il y a de légionnaires
01:17:07 actuellement en activité ?
01:17:09 Et deuxième chose, est-ce que vous savez
01:17:11 combien depuis 1881
01:17:13 de légionnaires ont donné leur vie
01:17:15 au service de la France ?
01:17:17 - Alors, nous sommes actuellement
01:17:19 9000 et quelques, 9100
01:17:21 réalisés
01:17:25 qui composent la Légion étrangère.
01:17:27 Des légionnaires, il y en a à peu près 8500
01:17:29 puisque je vous ai parlé des officiers
01:17:31 qui ne sont pas des militaires à titre étranger
01:17:33 c'est-à-dire qui n'ont pas statut
01:17:35 mais qui sont des officiers qui servent
01:17:37 à la Légion étrangère.
01:17:39 Et pour les sacrifices qui sont cumulés,
01:17:41 on a plus de 40 000 légionnaires
01:17:43 qui ont donné leur vie
01:17:45 pour la France depuis 1831.
01:17:47 Avec des grosses périodes
01:17:49 très, très
01:17:51 meurtrières comme la guerre d'Indochine
01:17:53 où plus
01:17:55 de 10 000 sont tombés là-bas.
01:17:57 - Il y a une phrase d'ailleurs, une citation que vous mettez
01:17:59 en avant les légionnaires, c'est
01:18:01 "Nous, étrangers, n'avons qu'une seule
01:18:03 façon de prouver à la France notre gratitude
01:18:05 pour l'accueil qu'elle nous a fait,
01:18:07 c'est de mourir pour elle."
01:18:09 - Ecoutez, je vais vous raconter
01:18:11 une histoire parce que c'est vécu et ça m'avait profondément
01:18:13 ému. Je recevais, comme je vous le disais,
01:18:15 un caporal-chef qui avait fait 25 ans de service
01:18:17 et qui a été gravement
01:18:19 blessé à Tombouctou, très assez récemment,
01:18:21 dans une attaque du poste de Tombouctou.
01:18:23 Et il s'avère qu'il a pris une balle
01:18:25 dans l'œil, qui a
01:18:27 contourné la boîte crânienne, bref,
01:18:29 il a eu à peu près un an et demi
01:18:31 de reconstruction. Il a repris
01:18:33 un peu de service, ses mots de tête
01:18:35 faisaient qu'il a choisi de s'arrêter.
01:18:37 Il est passé dans mon bureau pour me dire,
01:18:39 il s'appelait caporal-chef Singh,
01:18:41 il est passé dans mon bureau pour me dire
01:18:43 "au revoir" et dire "au revoir à la Légion"
01:18:45 avec des mots magnifiques. Et je lui dis,
01:18:47 "écoute, tu gardes bien..." Il est rentré dans son pays.
01:18:49 Je lui dis "tu gardes bien contact parce que
01:18:51 d'abord, t'es un héros de la Légion,
01:18:53 c'est magnifique et puis t'es toujours chez toi ici,
01:18:55 tu reviens quand tu veux." Il dit "merci mon général",
01:18:57 il se lève et il me dit "mon général,
01:18:59 de toute façon, si vous, vous avez besoin
01:19:01 de moi, vous me rappelez. Je suis prêt
01:19:03 à perdre mon deuxième œil pour la Légion."
01:19:05 - Oh là là, c'est beau. - Et au début,
01:19:07 je me suis replacé
01:19:09 dans cette expression en disant
01:19:11 "moi je suis capable de dire ça, ça veut rien dire, je n'ai rien perdu."
01:19:13 Mais lui, il savait ce que ça voulait dire
01:19:15 "perdre un œil". Il savait
01:19:17 la vie qui avait changé depuis
01:19:19 sa blessure et depuis son combat à Tombouctou
01:19:21 et quand il l'a dit, c'était pas une fanfaronnade
01:19:23 et ça m'a vraiment
01:19:25 impressionné. Et je me dis qu'avec
01:19:27 des hommes et des soldats comme ça, on va au bout du monde.
01:19:29 - Merci beaucoup
01:19:31 général Alain Lardet, commandant de la Légion
01:19:33 étrangère. Merci beaucoup
01:19:35 d'avoir été avec nous. On rappelle
01:19:37 ce concert à l'Olympia le 18
01:19:39 juin pour deux concerts solidaires
01:19:41 hyper importants. On viendra
01:19:43 à nombreux et on vous refera de la pub, vous inquiétez pas
01:19:45 on en reparlera. - Et pour les deux, c'est
01:19:47 1 à 14h, 1 à 18h, ça c'est très bien
01:19:49 prouvé. - Moi je fais celui de 14h, vous faites celui de 18h ?
01:19:51 - Oui, j'y sors. - Donc
01:19:53 nous serons là pour vous garder
01:19:55 général et pour nous occuper de vous. Vous restez
01:19:57 avec nous dans un instant, merci
01:19:59 et saluez pour nous tous les
01:20:01 logiciels, non après quoi,
01:20:03 légionnaires de France. - C'est un logiciel
01:20:05 aussi. - C'est l'émotion
01:20:07 certainement. Vous restez avec nous, on fait
01:20:09 une petite pause, on revient dans quelques instants.
01:20:11 Merci général.
01:20:13 Bienvenue dans les Vrais Voix, on a
01:20:15 juste une
01:20:17 briscute de la Légion étrangère,
01:20:19 il y a tellement de choses à dire. Avec
01:20:21 Jean-Jacques qui nous appelle.
01:20:23 Bonsoir Jean-Jacques. - 0826-363
01:20:25 - Bonsoir à toute l'équipe. - Comment ça va
01:20:27 Jean-Jacques ? - Ça va bien, Mérignac
01:20:29 en tant qu'Alsacien, c'est pas mal
01:20:31 dans le Céleste. - Ah oui, effectivement
01:20:33 c'est le choc. Vous voulez rebondir
01:20:35 justement sur cette Légion étrangère.
01:20:37 - Par rapport à la Légion étrangère,
01:20:39 moi en 1924 j'étais en Afrique, à Djibouti
01:20:41 et le 4ème RIMA,
01:20:43 on a travaillé avec la Légion étrangère.
01:20:45 Je peux vous dire que
01:20:47 la Légion étrangère, alors
01:20:49 elle venait de toutes les nationalités différentes
01:20:51 et ce qui comptait pour eux
01:20:53 c'était le drapeau français. Et je
01:20:55 déplore qu'aujourd'hui les gens ne respectent plus
01:20:57 ce drapeau français, donc si on me demande
01:20:59 si c'est une bonne image de Reims,
01:21:01 oui, oui, c'est un
01:21:03 exemple. Et c'est
01:21:05 même dommage que l'armée on l'a ôté.
01:21:07 Parce que l'armée on commençait
01:21:09 à vivre ensemble, on apprenait
01:21:11 le respect, l'uniforme
01:21:13 et la Légion étrangère,
01:21:15 c'est au-dessus de ça encore. - Mais Jean-Jacques,
01:21:17 on parle de, forcément
01:21:19 militaires, enfin tout ça c'est fini
01:21:21 mais le SNU par exemple
01:21:23 que le gouvernement, par le biais
01:21:25 de Sarah El Haïry, essayait de mettre en place
01:21:27 pour une jeunesse, est-ce que vous seriez pour
01:21:29 l'obligation du SNU pour les jeunes ?
01:21:35 - 100% ! Sauf pour ceux qui font des études et qui effectivement
01:21:39 pour eux c'est peut-être un temps perdu
01:21:41 parce que les gens qui font l'étude, bon ben voilà.
01:21:43 - On va poser la question à Philippe.
01:21:45 - Et 71% des auditeurs de Sud Radio vous avez dit
01:21:49 oui, la Légion étrangère est un exemple
01:21:51 d'intégration pour la France.
01:21:53 - Il nous reste 1 minute 30, Philippe, vous seriez
01:21:55 enclin au SNU, vous ?
01:21:57 - Je veux dire, si j'étais jeune...
01:21:59 - Oui, non mais pour les jeunes générations.
01:22:03 - Si vous étiez président !
01:22:05 - Je pense que tout ce qui en France
01:22:09 est susceptible de créer un lien
01:22:11 est nécessaire. - Parce qu'on en a plus.
01:22:13 - Levez le drapeau, tout le monde.
01:22:15 - Nicolas Miguet, Nicolas Miguet.
01:22:17 - Tous les lundis matins, levez le drapeau
01:22:19 dans chaque école de France avec tous les enfants
01:22:21 alignés en classe, Jacques,
01:22:23 dans la cour de récréation.
01:22:25 Voilà exactement ce qu'il faut faire.
01:22:27 - Allez dire ça à nos amis de la France insoumise.
01:22:29 - René Chiche, levez le drapeau,
01:22:31 et ensuite, le vendredi soir,
01:22:33 abaissez du drapeau,
01:22:35 et le lundi, on relève le drapeau.
01:22:37 - Vous êtes proche de la Légion ?
01:22:39 - René Chiche, ne lui faites pas le coup du drapeau.
01:22:41 - Je suis d'accord avec Philippe Bilger,
01:22:43 c'est vrai que tout ce qui peut permettre
01:22:45 à des jeunes de s'impliquer,
01:22:47 je trouve que c'est important,
01:22:49 et par exemple, je trouve quand même que la
01:22:51 mesure de Jacques Chirac de supprimer
01:22:53 le service militaire n'aura pas été une bonne mesure.
01:22:55 - Les amis, malheureusement...
01:22:57 - C'est une mesure qui a été choisie
01:22:59 parce qu'on a renoncé à intégrer
01:23:01 des populations halogènes,
01:23:03 et c'est un vrai problème, ça a été un choix politique,
01:23:05 car il y avait un problème
01:23:07 avec le service militaire adapté au dom-tom,
01:23:09 et en France, on n'a pas voulu faire ça.
01:23:11 - Merci beaucoup Nicolas Miguet d'avoir été
01:23:13 avec nous, merci beaucoup Philippe Bilger,
01:23:15 merci beaucoup René Chiche,
01:23:17 merci à vous de nous avoir appelés
01:23:19 au 0826-3030 d'avoir participé
01:23:21 à l'émission, merci beaucoup Frédéric Brindel.
01:23:23 - Sport dans un instant !
01:23:25 - Spéciale Coupe de France de football Nantes-Toulouse,
01:23:27 vous savez que ça sera diffusé en direct
01:23:29 samedi soir sur Sud Radio,
01:23:31 et puis toute la journée de samedi
01:23:33 en plus avec les supporters
01:23:35 toulousains qui auront et le rugby et le football,
01:23:37 ils encourageront les équipes de Sud Radio.
01:23:39 - Grosse journée !
01:23:41 - Et merci à notre équipe formidable,
01:23:43 encore une très belle semaine passée avec
01:23:45 Benoît, avec Aurore, avec Justine, avec
01:23:47 Aude, et Frédéric,
01:23:49 j'espère qu'on se retrouve très bientôt.
01:23:51 - Cécile c'est toujours un plaisir, vraiment merci.
01:23:53 - Et on vous retrouve lundi soir
01:23:55 avec Philippe David,
01:23:57 passez un beau week-end, salut !

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