Zoom - Virginie Joron : Ursula von der Leyen et les contrats Pfizer, un scandale ?

  • l’année dernière
Député européen membre du Rassemblement national, Virginie Joron était à la CPAC Hungary les 4 et 5 mai 2023. Un rendez-vous incontournable des conservateurs du monde occidental organisé pour la deuxième année consécutive à Budapest par le Centre pour les droits fondamentaux, un think-thank proche du gouvernement hongrois.
Membre de la Commission COVID au Parlement européen, Virginie Joron est connue pour son combat en faveur des libertés et contre l’obligation vaccinale, et affirme que les contrats passés entre la société Pfizer et la Commission européenne l’ont été dans la plus grande opacité. Yann Caspar, journaliste, juriste et auteur franco-hongrois, s’est entretenu avec elle sur ces questions lors de son séjour à Budapest, le 5 mai 2023.

Category

🗞
News
Transcript
00:00 Bonjour Virginie Joron. Bonjour. Vous êtes eurodéputée française, membre du groupe ID
00:16 et du Rassemblement National. Vous êtes aujourd'hui à Budapest dans le cadre de la CIPAC. Est-ce que
00:24 vous pourriez un peu nous expliquer l'objet de votre séjour en Hongrie ? Effectivement, je suis
00:30 arrivée hier pour être présente à ce CIPAC. Ce n'est pas la première fois puisque depuis quelques
00:34 années, depuis que nous sommes membres de ce groupe Identité et Démocratie, on siège et on va dans
00:41 ces meetings parce que c'est un grand rassemblement de patriotes et il est important qu'on se retrouve
00:46 et qu'on puisse partager notre vision de la société. On a la chance de pouvoir aborder des
00:51 sujets qui sont normalement tabous dans chaque état membre différent. On va parler du wokeisme,
00:57 on va parler des libertés fondamentales, on va parler d'un sujet qui me tient à cœur,
01:03 c'est l'obligation vaccinale. Donc, il est important de se retrouver lors de ces meetings
01:07 pour partager notre vision de la société et notamment en Hongrie, c'est important qu'il y ait
01:13 ce meeting ici parce qu'on le voit lors de cette mandature, la commission est très agressive,
01:19 très agressive par rapport à ces pays comme la Pologne, la Hongrie parce qu'elle considère que
01:25 les valeurs de leur pays sont supérieures aux valeurs européennes. Et donc, c'est vrai que c'est
01:30 important d'être là, de pouvoir écouter nos partenaires, de pouvoir aussi échanger et partager
01:36 parce que bientôt il y aura les élections européennes et il faut qu'on montre aux autres
01:39 que nous sommes sur certains sujets fondamentaux comme la famille, comme nos valeurs fondamentales
01:45 sur la même longueur d'onde. Alors, concernant la Hongrie mais aussi par ricochet la Pologne,
01:50 les thématiques qui sont employées pour critiquer ces deux moutons noirs de l'Union européenne,
01:55 notamment la question de l'état de droit, de l'indépendance de la justice, de la liberté
02:02 de la presse, etc. De la liberté aussi dans l'éducation sexuelle, de l'éducation,
02:10 j'ai envie de dire tout court, dans les écoles. Et alors, par rapport à toute cette thématique,
02:12 qu'est-ce qu'il y a peut-être pour certains Hongrois une forme d'ascendant moral dans toutes
02:17 ces critiques, c'est-à-dire que les Européens de l'Ouest se sentent supérieurs par rapport
02:22 au centre européen. Répondez à tous ces Hongrois, qu'est-ce que vous leur dites ? Est-ce que la
02:27 France est un état de droit ? Est-ce que l'indépendance de la justice y est respectée ?
02:32 Est-ce que les médias sont libres ? Il faut que les Hongrois soient informés sur ces questions.
02:35 Ce qui est déprimant, c'est que ceux qui donnent des leçons sont les pires sur l'échec
02:41 aujourd'hui politique et géopolitique. Je vous donne un seul exemple. La Commission,
02:45 pendant toute cette mandature, nous parle de transparence. Moi, j'ai le dossier en Commission
02:51 spéciale Covid dans laquelle je suis membre, c'est le contrat de Pfizer. Aujourd'hui,
02:55 je suis députée européenne, je n'ai toujours pas accès au SMS qu'il y a eu entre M. Bourla et
03:00 Mme van der Leyen. Je n'ai pas accès au contrat. La semaine dernière, j'étais donc convoquée à une
03:05 réunion où je suis membre express de ce groupe et je suis aussi députée. J'ai dû laisser mon
03:13 téléphone à l'extérieur, je n'ai pas pu prendre de notes. On m'a interdit de parler, j'ai dû signer
03:18 un papier et c'était en anglais. Tout est fait pour cacher. Moi, je veux bien un état de droit.
03:24 Donc, on est là à donner la leçon à la Pologne parce qu'elle considère ou à la Hongrie,
03:28 elle considère qu'elle ne respecte pas leurs valeurs, mais les valeurs qu'ils imposent à ces
03:32 pays, ils ne se l'appliquent pas à eux-mêmes. Donc, c'est déprimant, c'est révoltant et je
03:36 pense qu'il y a des coups à jouer maintenant lors des prochaines élections parce que le sujet des
03:40 contrats de Pfizer, c'est un scandale, un scandale sur tous les points de vue, un scandale financier
03:44 parce qu'on voit bien que toutes les tractations ont été faites que dans un sens, pour favoriser
03:50 le laboratoire. Aujourd'hui, on parle de 71 milliards d'euros de contrats engagés par la
03:55 commission, une répercussion directe dans chaque état membre qui sont obligés de continuer de
04:01 poursuivre une obligation "vaccinale" puisque ils continuent à passer des commandes. Et dans
04:06 cette commission, on a appris que Pfizer négociait pour continuer à acheter des vaccins jusqu'en
04:13 2026. Donc, ça veut dire que la Hongrie est engagée par la commission à continuer à acheter
04:18 des vaccins. J'ai entendu dire qu'en Roumanie, aujourd'hui, ils ont un stock de 200 millions,
04:22 ils ne savent pas comment faire. Aujourd'hui, quand on regarde les stats, notamment en Hongrie,
04:26 la quatrième dose, parce qu'ils appellent ça le troisième booster pour faire un peu moins peur
04:31 aux gens, on est à la quatrième dose et j'ai vu que vous, vous étiez à 0,1%. Donc, après la
04:37 deuxième dose déjà en Hongrie, c'est à peu près 65%. Et à crescendo, c'est descendu et on voit
04:42 qu'aujourd'hui, on voit bien que pandémie ou pas, parce qu'on ne sait toujours pas si on est en état
04:46 de pandémie puisque depuis la déclaration de l'OMS en mars 2020, c'est le flou total. Et c'est pour
04:53 ça qu'ils continuent à négocier ces contrats parce qu'il y a eu, et ça c'est un chiffre très
04:58 important, 4,6 milliards de doses. Je rappelle que dans l'Union européenne, on est 445 millions de
05:03 citoyens et que le taux d'injection dans l'Union européenne est inférieur à un milliard de doses.
05:09 Donc, quid de ces 3,4 milliards qui continuent à être commandés ? Et la cerise sur le gâteau par
05:17 rapport à cette notion de valeur d'état de droit qu'on essaye de mettre en avant pour sanctionner
05:23 des pays comme la Hongrie, il faut quand même le dire aux téléspectateurs, ils sont en train de
05:30 négocier 10 euros la dose annulée. Donc, ça veut dire que Pfizer, qui a vendu ses doses à 19,50 euros,
05:37 aujourd'hui est en train de négocier pour dire "Ok, de toute façon, vous êtes engagé à commander,
05:41 donc on ne va pas vous donner la dose, mais vous êtes obligé de la payer 10 euros". Et ça engage
05:46 aussi les États membres. Donc là, pour les pays qui sont d'enviseurs de la Commission, il y a un
05:52 outil, un carton rouge à mettre à la Commission, parce qu'elle ne peut pas d'un côté prétendre
05:59 certaines valeurs et sanctionner, parce que ce qu'elle fait c'est du chantage. Elle dit "parce
06:03 que la Hongrie ne respecte pas par rapport à la justice l'indépendance de la justice, donc elle
06:08 sanctionne". Qu'est-ce qu'elle dit quand elle sanctionne ? Elle dit "on ne va pas vous envoyer
06:12 les fonds publics pour lesquels vous avez droit". Mais j'ai envie de dire, là il y a un moyen de
06:17 dire, mais vous êtes qui pour nous imposer cette équipe ? Justement, "qui" ? Là, on arrive à cette
06:23 question très basique, qui d'ailleurs n'intéresse plus beaucoup de monde, parce qu'on est arrivé à
06:29 un tel stade d'incompréhension. Tout le monde se demande comment c'est possible, en quelque sorte.
06:34 Mais si vous pouvez répondre sur ce point, d'un point de vue de la répartition des compétences,
06:39 dans le jargon de l'Union européenne, il me semble tout de même qu'aucune case n'est cochée. Comment
06:45 c'est possible ? Quels sont les recours ? Déjà, au niveau de la santé, elle n'a pas la compétence.
06:49 Les recours sont plutôt politiques, juridiques, il y a des recours juridiques par rapport à ces
06:53 contrats. Et là, je sais que la Pologne négocie aussi en direct avec la Commission, parce qu'il y a
06:58 le Conseil européen qui permet effectivement pour certains États de négocier, parce que comme je
07:03 l'ai dit, le problème des contrats de Pfizer permet aussi d'être un carton rouge auprès de la
07:08 Commission pour essayer de négocier. D'ailleurs, ils ne s'en sortent pas trop mal la Pologne,
07:10 puisque la sanction a été annoncée, mais dans les faits, ça n'a pas été mis en œuvre. Par contre,
07:16 la Hongrie, effectivement, par rapport à la liberté de la presse, on voit qu'il y a des
07:19 résolutions qui sanctionnent la Hongrie. On voit qu'effectivement, en parallèle, il y a une volonté
07:24 de lutter contre les plateformes qui permettent de faire perdurer une certaine liberté d'expression.
07:30 Donc, il y a tout un tas d'outils qui font qu'il y a une mise en place de restreint à la liberté
07:35 d'expression. Et puis après, j'ai envie de dire quels sont les outils. Donc, politique,
07:38 nous, députés européens, question écrite, résolution, des votes. De toute façon, à chaque
07:43 fois que le Parlement propose une résolution contre ces pays, nous, on vote contre. On ne veut
07:48 pas du tout qu'il y ait d'ingérence et de sanctions par rapport à des valeurs qui ne sont même pas
07:53 dans les traités et qui remettent en question tous les principes de base, comme l'État de droit.
07:59 Donc, qu'est-ce qu'on peut faire aussi ? C'est aux élections, c'est de s'unir, monter un gros
08:05 groupe parce que plus on sera nombreux à contrer la volonté, notamment au Parlement, sur ces
08:10 sanctions, eh bien, ça permettra d'être un petit peu un mur et contrer cette commission qui a pris
08:18 trop de pouvoir, ça je vous l'accorde, effectivement, durant surtout la mandature de Mme Van der Leyen.
08:23 Alors, là, vous m'avez dressé un peu, si vous voulez, le tableau de cette situation assez
08:29 extraordinaire. Mais j'ai envie de vous demander quels sont les objectifs derrière tout ça ? C'est-à-dire
08:34 qu'il y a une entreprise privée qui, visiblement, fait beaucoup d'argent. Est-ce que l'objectif n'est
08:40 que financier ? Est-ce que c'est une opération financière ou est-ce que derrière, il y a aussi,
08:44 en quelque sorte, un nouveau modèle de société qui veut nous être imposé ?
08:48 Il y a un peu les deux. Alors, pourquoi ce sujet est intéressant ? Parce qu'en fait,
08:52 la commission et le Covid ont permis de mettre en œuvre différents outils. On l'a vu,
08:57 le pass sanitaire a permis de tester la capacité des gens à se soumettre à un système de
09:03 contraignants et liberticides. Et dans plusieurs interventions, moi, j'ai constaté que pour eux,
09:08 les commissaires, c'était une vraie victoire parce que les gens se sont soumis. Donc,
09:13 ils sont très contents de ce modèle. C'est intéressant parce que cet outil nous démontre,
09:18 finalement, l'outil qu'ils ont mis en place en Chine, le contrôle de la société, le traçage
09:23 de la société, le fameux crédit social. Vous pensez que c'est ça, l'objectif ?
09:27 L'objectif est celui-ci parce qu'effectivement, il y a eu cet outil qui a permis de contrôler,
09:32 de voir la capacité des gens de se soumettre à des absurdités incroyables. Là, je revoyais les
09:40 plages dynamiques. On a mis en œuvre des plages dynamiques où les gens avaient le droit d'aller
09:43 à la plage, mais ils devaient bouger. On avait le droit d'aller dans des bordels, mais pas en
09:47 discothèque. On avait le droit de prendre un café au restaurant debout, mais pas assis. Et ça,
09:52 pour eux, ça a été une victoire. Et ce modèle de société, effectivement, où on voit bien que
09:57 c'est pratique pour les gouvernements, parce qu'on a utilisé la peur pour soumettre les gens à ce
10:03 modèle, ça a fonctionné. Et demain, ils vont utiliser, moi je le vois, parce qu'ils sont en
10:08 train de mettre en place un passeport d'identité numérique européen, une espèce d'une carte
10:12 d'identité nationale, mais européenne, qu'on va utiliser pour nos déplacements, parce que dedans,
10:16 on pourra toujours mettre notre code QR et en cas de pandémie, il sera réactivé. Et notamment,
10:20 c'est intéressant par rapport à l'émission de CO2, parce que c'est un autre sujet qui est aussi
10:24 important et que la Commission met tout en œuvre aujourd'hui pour contrôler nos allers-venus.
10:31 Parce que qui dit émission de CO2 ? L'exemple type, c'est qu'aujourd'hui, en 2035, ils veulent
10:36 interdire les voitures amortisseurs thermiques pour nous faire passer dans l'électrique,
10:39 sachant que dans l'électrique, aujourd'hui, tout est contrôlé, contrôlable. En France,
10:44 on a des compteurs Linky. On a vu en France cet hiver où on nous a fait peur en nous disant
10:50 qu'il y allait y avoir des coupeurs d'électricité. Donc, en fait, on nous amène dans une société
10:54 petit à petit de contrôle, de traçage et aussi d'exclusion. L'exemple type en France,
11:02 avec les suspendus en France, alors que c'était la crise pandémique, alors qu'on avait un besoin
11:07 de personnel, on a exclu ces gens de la société parce qu'ils ont considéré qu'ils devaient se
11:13 soumettre à l'obligation vaccinale. De ce fait, ils ont servi un petit peu de bouc émissaire pour
11:19 faire peur aux autres et dire "attention, si demain on met en place un tel système, si vous ne voulez
11:24 pas vous soumettre, on va vous exclure comme..." - Le ministre de la Santé français, M. Brown,
11:31 a expliqué, il me semble, il y a quelques jours, puisque les soignants, maintenant,
11:36 ont été réintégrés. Alors, je ne sais pas... - Pas encore. - Oui, à nuancer, vous pouvez
11:41 le nuancer. D'ailleurs, combien vous réintégrer, il semblerait qu'il y ait beaucoup qui se soient
11:45 réorientés vers d'autres processions. Évidemment, quand on n'a pas de revenu, il ne faut bien pas...
11:49 - Je crois qu'ils sont à peu près à 600 jours de suspension depuis le décret du 5 août 2021.
11:55 - Donc, le président n'a pas réussi à réunir une majorité, si j'ai bien compris, à l'Assemblée
12:00 nationale pour maintenir cette suspension. Et M. Brown, ministre de la Santé, a expliqué que,
12:06 malheur, le complotisme avait gagné, l'avait emporté sur la science. Je mets les pieds dans
12:17 le plat. Complotisme, c'est évidemment une accusation dont vous avez dû faire l'objet.
12:24 - Non. - Non. - Non. C'est curieux, pas encore. - Pas encore. - Mais c'est vrai que... Non,
12:31 peut-être... - Non, mais expliquez-nous, parce qu'on sent bien, moi, quelque part, j'ai le
12:35 sentiment que c'est un des nouveaux termes qui est utilisé pour disqualifier certains types de
12:42 discours dont on ne veut pas qu'ils aient voix au chapitre. Donc, qu'est-ce qui se pousse derrière
12:48 tout ça ? La science, le complotisme, etc. - C'est toujours pour dénigrer et pour nous
12:52 exclure de la société. Il n'y a pas longtemps, on nous appelait... C'était populisme. En fait,
12:56 à chaque fois, on nous met du "isme" pour nous exclure. C'est effectivement... Il n'y a pas
13:00 d'argument scientifique, il n'y a pas d'argument tangible qui permette, effectivement, de continuer
13:05 à maintenir cette mesure liberticide. Donc, qu'est-ce qu'on fait quand on n'a pas d'argument ?
13:10 On insulte. C'est beaucoup plus facile d'insulter et de jeter des anathèmes comme celui-ci pour
13:16 pouvoir faire culpabiliser les gens qui nous soutiendraient. - Mais Mme van der Leyen qui
13:21 envoie des SMS à M. Bourla et qui en reçoit, c'est un complot. Ou ça n'est pas un complot ? Quelle
13:30 est la définition que vous donnez dans la tête de ceux qui dénigrent, comme vous dites ? Où est
13:36 la limite ? Qu'est-ce qui est un complot et qu'est-ce qui n'en est pas ? - C'est pour ça que
13:40 j'attends le jour où on va me traiter de complotiste pour demander aux journalistes
13:43 "c'est quoi la définition d'un complotiste ?" parce que finalement, elle est hyper subjective,
13:48 cette définition. Parce que, comme vous l'avez dit, c'est en fonction de la perception de la
13:53 vérité, finalement. Qui a la vérité ? Quand M. Raoult vient sur un plateau et qui est scientifique
14:00 de renom depuis des années, qui d'un jour ou l'autre de manche dans son discours, il devient
14:03 complotiste. Idem avec le professeur Perron. En fait, c'est quoi la vérité au bout de la vérité,
14:09 le débat d'idées ? En fait, ils ne veulent pas entendre le débat, finalement, j'ai envie de dire,
14:15 la liberté de pensée, la liberté d'opinion. Alors que normalement, surtout en science,
14:20 le débat c'est ce qui permet de remettre en question certaines bases, certaines études,
14:26 certaines... puisqu'en fait, on part sur rien quand on fait de la science. On a juste des
14:31 présupposés et c'est au fur et à mesure des études, des différents chercheurs qu'on arrive
14:37 à un résultat. Et là, on n'a pas voulu mettre sur la table des gens qui avaient d'autres visions,
14:43 et c'est plus facile, effectivement, pour éviter finalement de remettre en question un discours,
14:49 un narratif dominant, pour éviter effectivement ce débat qu'on a insulté. Et on a fait une chasse
14:57 aux sorcières en France, aujourd'hui continue cette chasse aux sorcières. Tous médecins qui
15:02 prescrivaient autre chose qu'un vaccin, qui ne poussaient pas la vaccination, alors que ce sont
15:08 les professions libérales, ils ont été suspendus, certains ont été radiés, et aujourd'hui encore,
15:13 parce que madame, je prends l'exemple d'Alexandra Arriancôde, qui est une grande généticienne,
15:18 qui n'a jamais eu de problème dans sa vie de généticienne, parce qu'elle a émis un livre
15:22 sur l'ARN messager, parce que, pardonnez-moi, qui connaît l'ARN messager ? On vous a vendu,
15:27 on vous a injecté un produit avec un système que personne ne connaissait, du jour au lendemain,
15:33 sans explication. On nous a dit "faites-le, ça va vous sauver des vies". Et elle s'est posé la
15:37 question, et elle est revenue devant la scène, puisqu'en fait, elle était très confortable,
15:41 elle n'était plus du tout dans le serraille des scientifiques, faire des études habituellement,
15:51 elle avait une pseudo-retraite, donc elle est revenue sur le devant de la scène, parce qu'elle a
15:56 considéré qu'il fallait quand même expliquer ce que c'était l'ARN messager. Donc moi, je l'ai
16:00 invitée au Parlement, parce que je ne suis pas scientifique, mais j'ai besoin de connaître,
16:03 j'ai besoin de savoir, puisque c'est aussi un scandale. Il n'y a pas de choix. La commission
16:08 a négocié des contrats, au final, trois ans après, il n'y a que de vaccins ARN messager. Donc là aussi,
16:14 pourquoi ? J'ai posé la question, pourquoi cette volonté de ne mettre en place que des contrats
16:20 ARN messager dont on ne sait rien, dont on n'a pas assez de preuves, et là aussi, on empêche le
16:24 débat, et elle se fait traiter de complotiste, même par ses pairs, certains qui sont dans le
16:29 narratif dominant, et c'est regrettable. Ce n'est pas du tout. On revient sur les valeurs de cette
16:34 commission et même du Parlement, où d'un côté, on descend des valeurs qui sont nobles, la
16:40 transparence, la probité, la démocratie, la liberté d'expression, la liberté de penser,
16:48 et bien toutes ces valeurs, elles ont été balayées d'un revers de la main à cause de la crise
16:52 Covid, et derrière, effectivement, peut-être avec une volonté de mettre en place un nouveau modèle
16:56 de société qui les arrange, parce que, comme on le voit bien, la vérité, la liberté, finalement,
17:03 et je l'ai vu dans une commission où je siège, et en fait, ils sont en train de mettre en place
17:08 pour les prochaines élections européennes, ils veulent cadrer les partis politiques en matière
17:14 de publicité politique, parce qu'ils estiment que la publicité politique a été biaisée lors du Brexit,
17:20 biaisée lors des élections de Trump, et que du coup, ça n'a pas été en faveur de la démocratie.
17:26 Ça a été expliqué, ça, en commission. Donc, ils ont une trouille de la démocratie, et c'est pour ça
17:31 qu'ils sont en train de mettre en place des cadres qui permettent de contrôler les plateformes du
17:36 numérique, qui permettent de contrôler les partis politiques, parce qu'ils ont une trouille des
17:40 résultats, ils ont une trouille du peuple, en fait. Bien. Alors, nous arrivons bientôt à la fin de
17:45 cet entretien. Juste une dernière question. Vous avez évoqué les élections européennes. Quels sont
17:51 les partis potentiellement partenaires ou potentiellement partenaires dans le jeu
17:56 européen, ou éventuellement des acteurs gouvernementaux auprès desquels votre discours
18:02 est le mieux entendu ? Avec qui vous êtes le plus susceptible de construire des nouvelles majorités
18:08 à l'avenir ? Alors, nous, groupe Identité et Démocratie, on a toujours nos partenaires historiques,
18:13 notamment avec la Lega. Je vois que sur certains votes, aujourd'hui, on arrive à faire bloc,
18:18 notamment avec le groupe ECR, et à l'intérieur, vous avez le parti aussi polonais, Lupis, et on
18:27 voit que sur certains votes, on a aussi le Fidesz qui vote comme nous. Donc, on se dit qu'à partir
18:31 de là, sur certains gros sujets, que ce soit sur la migration, sur le respect des souverainetés,
18:36 on a le pacte vert, où on a une espèce d'extrémisme vert sur ces sujets, et sur la famille aussi,
18:49 avec Svox, on a beaucoup d'acquaintances, et donc avec ces parties, on voit qu'on arrive à
18:55 uniformiser une certaine ligne et nos votes. Donc, on espère que pour les prochaines élections,
19:00 nous puissions continuer à travailler ensemble, de manière à être un vrai bloc contre le PPE,
19:05 qui finalement agit main dans la main avec Madame Van der Leyen, c'est aussi leur président,
19:10 socialistes qui passent leur temps à récupérer des sacs du Qatar, les verts qui passent leur temps
19:17 à faire de l'écologie punitive plutôt que de l'écologie incitative. Donc, il est temps,
19:23 là, aujourd'hui, qu'on aille plus loin dans nos positions de vote, et notre ambition,
19:27 c'est effectivement, avec le Fidesz notamment, de créer un vrai bloc. Un vrai bloc, parce que là,
19:33 maintenant, je vous donne un autre exemple, il y a urgence, il y a péril dans la demeure,
19:37 parce que ces deux crises, la crise pandémie et la crise en Ukraine, ont permis à la Commission de
19:44 s'arroger des droits qu'elle n'a pas dans les traités, et elle veut continuer à aller plus
19:48 loin. Je vous donne un exemple pour terminer. Commission Covid, là, on est en train de rédiger
19:53 des recommandations pour l'avenir, notamment sur les futures pandémies, ce sont que des
19:57 recommandations qui vont être proposées aux 27 États membres, mais dans cette recommandation,
20:02 il y a une volonté de transférer la compétence de la santé à l'OMS. Et l'OMS, c'est elle,
20:08 donc cette organisation internationale, qui demain va gérer les pandémies. Et le meilleur exemple,
20:13 c'est encore une fois, c'est de vous dire qu'aujourd'hui, c'est l'OMS qui décide si on est
20:17 en état de crise pandémique, qui permet aux États membres derrière de mettre en place toute une
20:21 stratégie de vaccins, toute une stratégie qui va à l'encontre, moi je dirais à l'encontre,
20:25 de nos libertés de circulation, notamment en remettant en place des QR codes. Donc, attention,
20:29 attention, là on a encore les moyens des droits de veto, et d'ailleurs, heureusement qu'on a
20:36 Victor Orban qui, des fois, grâce à son pouvoir de limiter de droits de veto, qui existe encore,
20:42 parce que ça aussi, à chaque plénière, ils essayent de remettre en question ce droit de veto
20:50 que les États ont. Donc, il y a urgence, parce qu'on est devant un rouleau compresseur qui a
20:56 bien fonctionné jusqu'à présent, et on le voit avec l'affaire, je reviens là-dessus, sur le contrat
20:59 de Pfizer, où on voit bien que les seuls gagnants, c'est les big pharma, et avec la commission qui ne
21:04 réagit pas, et au contraire, elle pousse. Bien, donc rendez-vous l'année prochaine, en 2024.
21:11 Merci. Merci Virginie Joron, et bonne fin de séjour à Bédapest, en Hongrie. Merci.
21:16 Merci.
21:16 [Musique]
21:18 Merci d'avoir regardé cette vidéo !
21:20 [SILENCE]

Recommandée