Category
📺
TVTranscription
00:00 [Générique]
00:28 Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:31 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:33 "Souriez, vous êtes contrôlés" et "Filmez en direct" en plus, c'est une première en France.
00:38 La ville de la Grande Motte enregistre et retransmet en direct l'intervention de ses agents municipaux.
00:45 Une nouveauté pour plus de sécurité nous expliquera Via Occitanie dès le début de ce journal.
00:50 Test printanier réussi pour le secteur du tourisme.
00:53 À deux mois de l'été, les visiteurs sont de retour et profitent des longs week-ends de mai dans les stations Maldéaires.
01:00 Comme a pu le constater TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest dans un instant.
01:04 Coopératif et participatif, TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme, nous fera, elle,
01:10 découvrir le fonctionnement étonnant d'un supermarché brestois.
01:14 Dans les rayons de ce Ticoop, les clients sont propriétaires des lieux et bénévoles.
01:18 Explication à suivre dans ce journal.
01:20 Et puis, à la fin de cette édition, nous prendrons la direction de l'Isère,
01:24 ou plus précisément des grottes de Chauranche.
01:27 Un site extraordinaire dans lequel nous guidera presque dans le noir la rédaction de Télé Grenoble.
01:34 Voilà des contrôles de police filmés et retransmis en direct à la Grande Motte.
01:38 Les policiers municipaux sont équipés de nouvelles caméras pour leurs interventions.
01:42 En plus de filmer, celles-ci retransmettent les images captées en direct au centre de commandement de la ville.
01:49 Objectif sécuriser encore un peu plus le travail des forces de l'ordre
01:53 et mieux réagir en cas de besoin.
01:55 Les détails et les explications avec ce sujet d'Eliott Fancôme pour Via Occitanie.
02:02 Dans le centre-ville de la Grande Motte, ces deux policiers effectuent un contrôle routier pas comme les autres.
02:07 Équipés de caméras sur leurs gilets, ils peuvent filmer en direct.
02:11 Ce nouveau dispositif, testé dans la station Balnéaire jusqu'à la fin d'année 2023,
02:15 est une première en France.
02:17 Elles vont remplacer les caméras actuelles qui n'ont pas de retransmission.
02:21 C'est bien d'avoir ces caméras sur nous pour filmer toutes nos interventions.
02:24 Le fait d'avoir une retransmission en direct, c'est un apport supplémentaire,
02:28 une sécurité supplémentaire qui va nous permettre d'envoyer des renforts en cas de besoin.
02:32 À quelques centaines de mètres d'ici, un policier peut analyser la situation
02:36 dans un centre de contrôle avec seulement six secondes de décalage.
02:39 Plusieurs améliorations devraient être effectuées sur ces nouvelles caméras.
02:43 Aujourd'hui, nous avons un petit boîtier qui va transmettre les images.
02:46 Demain, c'est la caméra elle-même qui transmettra les images au centre de supervision.
02:50 Ensuite, en termes d'alarme, nous allons mettre des alarmes sonores
02:54 qui pourront alerter le policier derrière les écrans,
02:58 de dire "le policier qui est sur la voie publique a besoin de toi".
03:00 Pour le moment, le commissariat est équipé de huit caméras comme celle-ci
03:04 et cela représente un coût total de 13 000 euros.
03:08 Voilà de technologie, il en est lui aussi bardé pour assister les déficients visuels.
03:13 Rango, c'est le nom d'un dispositif connecté
03:16 qui permet de cartographier l'environnement de son utilisateur.
03:20 Une révolution technologique et une aide aux déplacements précieuses pour les personnes.
03:25 Un sujet de Jérôme Houbran pour OEO TV, la chaîne de La Voix du Nord et du Courrier Picard.
03:29 Aucun besoin d'assistance pour Elisa ce matin.
03:34 C'est en solo, ou presque, que l'étudiante malvoyante depuis sa naissance se promène en ville.
03:39 Car dans sa main, une canne blanche ultra connectée la guide.
03:43 Quand l'obstacle est un petit peu éloigné de moi,
03:47 ça fait un bruit ralenti et très grave.
03:54 Mais quand l'obstacle se rapproche de moi, ça fait un bruit accéléré et plus aigu.
03:58 Du coup, ça sécurise énormément les trajets.
04:01 Et du coup, mes parents sont aussi plus en confiance pour me laisser sortir toute seule.
04:06 Et oui, car en extérieur, pour les personnes mâles ou non-voyantes, le danger est partout, même en hauteur.
04:15 Alors fixée à sa canne, Rango, c'est son nom,
04:18 détecte et informe la jeune fille des potentiels obstacles présents sur sa route.
04:23 Il peut aussi la géolocaliser en direct et même l'aider à emprunter les transports en commun.
04:28 Direction gare du Nord, prochain départ dans moins d'une minute de l'hôtel de ville à 89 mètres.
04:32 - Il t'indique tout sur les bus, c'est ça ? - Oui, c'est ça.
04:35 La direction, quand est-ce qu'il s'en va, dans une minute, exemple,
04:39 dans moins d'une minute, le nom du bus.
04:41 C'est très révolutionnaire, ce truc-là.
04:44 Une révolution d'une valeur de 2000 euros offerte par le Lyon's Club des Hauts-de-France
04:48 à une trentaine de personnes de la région, dont Elisa.
04:51 Et si le prix de Rango peut sembler exorbitant,
04:54 pour l'association, cela pourrait permettre aux communes de faire des économies,
04:57 notamment sur l'aménagement des lieux publics en faveur des personnes mâles-voyantes.
05:01 Il y a en France à peu près 300 000 personnes aveugles
05:06 et 2 millions de personnes déficientes visuelles.
05:09 Il y a vraiment un gros marché pour aider les gens,
05:12 sans que ça ne coûte non plus très cher à la collectivité,
05:15 parce qu'il y a des endroits reculés où ça peut être justement un déficient visuel qui habite
05:21 et il sort de chez lui, il n'a rien, il n'a aucun guidage, il n'a pas de picot au sol, il n'a rien du tout.
05:26 En France, plus de 500 personnes utilisent le dispositif Rango.
05:29 Le Lyonse Club des Hauts-de-France envisage déjà une levée de fonds pour continuer à distribuer les cannes connectées.
05:35 Des week-ends prolongés qui se succèdent et une météo plutôt clémente.
05:41 Le mois de mai s'ouvrit aux professionnels du tourisme.
05:44 Une bonne nouvelle à quelques semaines déjà de la saison estivale bien sûr.
05:47 Alors à Arcachon, la foule était au rendez-vous,
05:50 même si, vous allez le voir, les retombées économiques semblaient ne pas satisfaire tous les commerçants.
05:55 Alexis Cadard pour TV7, la chaîne du Groupe Sud-Ouest nous en dit plus.
06:00 Des week-ends de trois jours, du soleil et de la chaleur, le mois de mai s'annonçait radieux pour les commerçants.
06:05 Sur les terrasses d'Arcachon, les tables sont complètes et les restaurateurs sont optimistes.
06:10 Ces derniers week-ends ont été très bien pour nous.
06:13 On a eu de très beaux retours, on a eu pas mal de personnes, donc moi je suis assez confiant pour la saison estivale.
06:21 Mais derrière le sable blanc, certains commerçants de la ville font grise mine.
06:24 Ce gérant de magasins de prêt-à-porter perçoit l'affluence, mais les dépenses des touristes se font plus rares.
06:29 C'était pas tout à fait mon cas, mais j'ai quand même bricolé un petit peu.
06:32 Mais par rapport au nombre qu'il y avait, ça aurait pu être mieux.
06:37 Même son de cloche dans ce glacier du centre-ville.
06:40 Moi, ça fait 7 ans que je suis sur Arcachon, et là, oui, il y a une baisse d'à peu près 20% je pense,
06:46 de chiffre d'affaires, de fréquentation dans la globalité.
06:49 Et pour couronner le tout, malgré leurs recherches,
06:52 ils n'arrivent toujours pas à compléter leurs équipes pour le début de la saison estivale.
06:55 Je suis toujours à la recherche de personnel, très peu de CV se présentent à nous.
07:00 Les jeunes ne sont pas motivés.
07:02 On sent depuis quelques années un manque de personnel flagrant.
07:07 Des emplois à pourvoir, mais qui n'attirent plus les saisonniers,
07:10 qui ont de plus en plus de mal à se loger à prix raisonnable.
07:13 Voilà, se loger justement de façon originale et perché,
07:19 c'est la spécialité de Maxime Goulet.
07:20 Dans l'Aube, ce professionnel du tourisme propose depuis 9 ans
07:24 une forme d'hébergement insolite, des cabanes installées dans les arbres.
07:28 Leur aménagement permet d'accueillir des couples ou des familles.
07:31 Une clientèle qui a évolué depuis la crise sanitaire.
07:34 Un reportage de la rédaction de Canal 32 sur place.
07:36 Regardez.
07:37 Depuis 2014, Maxime Goulet propose des nuitées dans des cabanes perchées dans les arbres.
07:43 Situé à Briel-sur-Barce, sa saison reprend ce mois-ci et s'étend jusqu'en octobre.
07:49 Pour accéder aux quatre cabanes, ici, il faut emprunter son véhicule,
07:53 monté à 5 ou 8 mètres de haut, pour atteindre l'une des chambres
07:57 et apprécier, entre autres, depuis la terrasse, la livraison du petit-déjeuner.
08:01 Le petit-déjeuner est inclus avec la nuit.
08:03 Donc là, ça, ça plaît énormément aux enfants.
08:06 On fait l'ascenseur, on remonte son petit panier avec son petit-déjeuner.
08:10 9 ans après l'ouverture du site, Maxime Goulet constate une clientèle
08:14 qui choisit délibérément les cabanes pour savourer la nature.
08:18 90% des séjours, on est sur une à deux nuits.
08:23 Je conseille le séjour de deux nuits, parce que la première, on découvre la deuxième,
08:27 on l'apprécie un petit peu différemment.
08:29 Et on a des séjours qui vont jusqu'à une semaine, parfois.
08:32 Ce que je dis souvent, c'est qu'ici, oui, il n'y a pas le Wi-Fi, mais la connexion est bonne.
08:37 C'est-à-dire qu'on se reconnecte.
08:38 Là, vous êtes avec vos enfants, c'est des moments où ils vont s'en rappeler toute leur vie.
08:43 Au tout début, j'ai été très surpris de la part importante de la clientèle étrangère.
08:48 On est à la croisée des chemins, ici, dans l'aube.
08:50 Toute l'Europe du Nord qui descend dans le sud de l'Europe, Espagne ou sud de la France,
08:56 la plupart du temps font une étape d'une à deux nuits dans notre séjour
08:59 pour couper leur voyage en deux.
09:00 Selon Maxime Goulet, le taux d'occupation pour ces séjours de type slow-tourisme
09:05 s'élève à 120 nuits par cabane.
09:07 Voilà, restons dans une ambiance relaxante dans ce journal,
09:12 avec la découverte, cette fois-ci, de l'invention d'un jeune entrepreneur vaugien,
09:16 Clément Fayon, et le concepteur, écoutez bien,
09:19 de hamac fabriqué en toile de montgolfière.
09:22 Une matière originale pour des siestes vertueuses,
09:25 comme a pu le constater Thierry Lasson et Nicolas Obel pour Vosge Télévisions.
09:29 Regardez.
09:30 - On n'est pas bien, là ?
09:32 - Ah, là, on est très bien.
09:34 Prendre le temps de contempler le monde qu'on a en face de nous
09:38 et de promouvoir la détente, le fait de se reposer.
09:42 Et le nexe, c'est qu'il en a fait son métier.
09:44 Clément, qui partage son temps entre Nancy, où il vit et exerce,
09:48 et la maison familiale à Vannier, où nous l'avons rencontré,
09:51 s'est lancé dans la fabrication de hamac en toile de montgolfière.
09:56 Il est le seul, dit-il en France, à exercer cette activité,
09:59 une idée qui lui a traversé l'esprit, alors qu'en randonnée à la Chlourte,
10:03 il a décidé de passer la nuit à la belle étoile dans un hamac.
10:07 - Et c'est très froid.
10:08 Du coup, je n'ai pas fermé l'œil de la nuit.
10:10 J'étais en dernière année d'école d'ingénieur.
10:13 J'avais 6 mois pour faire un stage et je pouvais le faire de manière entrepreneuriale.
10:17 Et je me suis dit que c'était un sujet qui pourrait s'y prêter parfaitement.
10:21 Et du coup, je suis parti de zéro. J'ai tout appris.
10:23 L'étoile de montgolfière, mais aussi aujourd'hui de parapente, sont venus bien plus tard.
10:28 Après finalement s'être rendu compte que la voie qu'il empruntait ne lui convenait pas vraiment.
10:33 - J'avais acheté du tissu en Chine pour réaliser 81 hamacs ultra légers.
10:39 Sauf que c'est fait en nylon.
10:41 C'est un peu le problème dans le milieu du sport outdoor.
10:44 On ne peut pas se servir de tissus qui sont d'origine naturelle
10:48 parce qu'eux sont soumis au pourrissement.
10:50 Et du coup, on a besoin de matières plastiques.
10:54 Sauf que ces matières plastiques sont tellement résistantes au temps
10:56 qu'elles ne se décomposent pas et on gère très mal les filières de recyclage.
11:00 Et l'idée de la montgolfière, je me suis dit que ce tissu pouvait être parfait,
11:03 mais c'était un pari.
11:05 Pari en passe d'être gagné.
11:06 Il a vendu via son site Mandamac.
11:09 C'est le nom de la marque.
11:10 50 hamacs en 2022.
11:12 Des hamacs en toile de montgolfière vendus 40 euros l'unité, prix de départ.
11:17 Avec leur housse intégrée, ils sont facilement dépliables et repliables.
11:22 Installés en pleine nature, dans son jardin ou même en ville, entre deux poteaux.
11:27 - Bon, ben, bonne nuit.
11:30 - Voilà, et si les hamacs peuvent être considérés
11:32 comme des compagnons de route de la vie forestière,
11:35 les chenilles processionnaires sont-elles bien nuisibles à la santé des arbres ?
11:40 Chaque année, les collectivités tentent d'endiguer le phénomène de prolifération
11:43 de cet insecte hurtiquant.
11:46 Exemple dans la Loire, où une commune installe des pièges naturels sur les arbres
11:50 pendant que les enfants, eux, construisent des nichoirs
11:53 pour attirer les mésanges, un prédateur de la chenille.
11:56 Reportage de Céline Hercilia pour TL7.
12:00 - Il y en a un autre en dessous, là.
12:02 C'est la petite boule blanche qu'on voit.
12:04 - Ce genre de cocon se raréfie dans les arbres de la commune de Roche-la-Molière.
12:08 Depuis trois ans, les agents du service technique ont pris le problème
12:11 des chenilles processionnaires très au sérieux.
12:14 Plusieurs méthodes existent, comme ces pièges naturels.
12:17 - On fait croire à la chenille qu'elle est arrivée au sol en plaçant un sac
12:21 et on lui donne un seul échappatoire, c'est-à-dire qu'il y a une colorette
12:24 qui fait le tour de l'arbre, qui est parfaitement étanche.
12:26 Les chenilles descendent, elles arrivent dans la goulotte,
12:29 elles ne trouvent qu'une seule issue.
12:31 Et la seule issue, c'est le sac.
12:33 Au fond du sac, il y a de la terre et elles viennent s'enterrer à l'intérieur
12:36 et elles se croient d'arriver au sol.
12:37 Nous, à la fin de la procession des chenilles,
12:40 on récupère les sacs et on les détruit.
12:42 150 arbres de la commune sont équipés de ces sacs.
12:46 Une autre méthode existe, celle d'utiliser les prédateurs, comme les mésanges.
12:50 Et pour inviter ces oiseaux à venir s'installer en terre rouchonne,
12:54 les enfants des trois écoles leur fabriquent cette année des nichoirs,
12:58 le tout dans des matériaux naturels.
13:00 Une quarantaine de nichoirs devraient bientôt être installés
13:02 un peu partout sur la commune.
13:04 Les sacs remplis de chenilles seront, eux, détruits dans quelques jours.
13:07 - Voilà, c'est un métier et un service méconnus de nos espaces urbains,
13:13 l'installation des terrasses de café.
13:15 Une profession, comme vous allez le voir, pour le moins physique et épuisante.
13:19 À Rennes, une seule et même entreprise installe jusqu'à 30 terrasses tous les matins.
13:24 Un service essentiel pourtant pour les bars de la ville.
13:27 Un sujet de la rédaction de TVR.
13:30 - Alors on va démarrer, j'ouvre et puis on commence.
13:32 Il est 9h et David a déjà installé une dizaine de terrasses.
13:35 - Parce qu'il y a des bars qui ouvrent à 7h30 le matin,
13:37 donc il faut que tout soit installé avant.
13:39 J'ai 28, 30 terrasses et là, il doit nous en rester 5.
13:44 En 4h, lui et ses 5 salariés ont installé 2500 places.
13:48 C'est le cas ici, dans ce restaurant qui fait appel à lui depuis 5 ans maintenant.
13:51 - Le boulot de serveur est déjà physique, les horaires sont quand même assez longs.
13:55 Même si chez moi, il ne travaille que 4 jours par semaine,
13:57 il faut savoir quand même qu'il y a des escaliers,
14:00 il faut se faufiler entre les gens, etc.
14:03 Il faut déplacer des tables tout le temps.
14:04 Donc si déjà, ils peuvent éviter d'avoir la terrasse à sortir, c'est un petit plus.
14:08 - Quand on arrive, c'est quand même plaisant d'avoir une demi-heure,
14:12 voire trois quarts d'heure si on est tout seul,
14:14 de moins de charge de travail pour pouvoir s'avancer sur autre chose.
14:18 Et en 10 ans, David est passé de 3 clients à une soixantaine en pleine saison.
14:23 Et parfois, certains font appel à lui en urgence.
14:26 - Les jours de manifestation, on ne met pas grand chose
14:28 parce que personne ne veut prendre le risque que le mobilier serve de projectile.
14:32 Il m'appelle, il me demande si je suis encore dans le coin pour venir ranger.
14:35 - Service Terrasse est actuellement en recherche d'un contrat à mi-temps pour les prochains mois.
14:38 À terme, David souhaite se développer davantage
14:41 et proposer ses services dans d'autres villes du Grand Ouest.
14:44 - Tout à fait autre chose, être à la fois client et propriétaire de son magasin alimentaire.
14:51 L'idée vous paraît surprenante ?
14:52 Eh bien, c'est le concept original du supermarché Ticoop à Brest.
14:57 Les propriétaires clients décident eux-mêmes des produits disponibles en rayon
15:01 et participent au bon fonctionnement du magasin.
15:04 Une manière de promouvoir une démarche coopérative.
15:07 Les précisions d'Enora Lenautre pour TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme.
15:11 - Il est 10h30 et Hélène commence son service.
15:16 - Alors nous sommes en train de couper le fromage, on le pré-emballe
15:20 et comme ça, on le pèse après.
15:23 - Contrairement aux apparences, Hélène n'est pas salariée
15:26 mais fait partie de l'équipe de 470 bénévoles qui se relaient chez Ticoop.
15:31 Le principe est simple, en échange de 3h de travail par mois,
15:34 les bénévoles peuvent ensuite faire leurs courses au magasin
15:37 et certains y viennent pour le lien social.
15:39 - Je fais mes courses ici, tout d'abord pour la convivialité et le côté humain.
15:44 Quand on fait ses courses, on échange des recettes, on rencontre des gens qu'on connaît,
15:48 on rencontre des Brestois et des Brestoises.
15:51 - Le concept du magasin participatif est aussi une manière pour certains
15:55 d'échapper au modèle traditionnel des supermarchés.
15:58 - C'est une autre façon de vivre, une autre façon de voir la société,
16:03 différente de ce qu'on peut nous proposer.
16:06 - Car dans ce magasin, la plupart des produits exposés sont bio et issus de circuits courts.
16:11 Ce choix permet de faire vivre des producteurs locaux
16:14 tout en conservant des prix abordables en rayon.
16:17 - L'intérêt d'un magasin participatif étant donné qu'on est que des bénévoles,
16:20 c'est vrai qu'il y a un faible coût,
16:22 on retrouvera des produits qui sont à prix abordables.
16:25 Sur le sec, on prend 20% de marge et sur le frais seulement 25%.
16:29 Donc ça permet de retrouver des produits à des prix abordables.
16:31 On est tous bénévoles, donc ça va être la personne qui va nous faire la caisse.
16:34 On a été derrière la caisse un jour.
16:35 - Ticoup organise une porte ouverte tout le mois d'avril.
16:38 Tout le monde peut venir y faire ses courses et en profiter pour découvrir le magasin.
16:44 - Sans transition, prenons la direction de la Sarthe dans ce journal.
16:47 À la rencontre d'un amoureux d'horlogerie,
16:50 Didier, ancien restaurateur, s'est découvert une passion sur le tard pour cette activité.
16:55 Depuis, cet homme d'ordinaire impulsif dédie son temps libre à la fabrication d'horloges complexes.
17:01 Une tâche faite de minutie, comme vous allez le constater
17:05 avec ce sujet de Florian Wozniak pour LMTV Sarthe.
17:08 - Au fur et à mesure que le temps passe, Didier, lui, s'active dans son atelier.
17:17 Il vient de recevoir les plans de construction de sa 9e pendue.
17:21 - Je les achète à un concepteur, un designer qui est à Hawaï.
17:27 Je colle les plans sur le bois dont j'ai besoin et je découpe selon le tracé.
17:32 Un travail de longue haleine qui lui demande une grande précision.
17:36 - Et quand il y a des engrenages qui comportent 100 dents, t'en fais 95, elles sont nickels.
17:41 Et la 96e, un petit coup de trop et il faut que tu refasses la roue complète.
17:47 Ancien restaurateur, Didier n'avait pas prédit de faire de l'horlogerie sa future passion.
17:53 - Je m'étonne moi-même de... Moi, qui suis taxé de nerveux, de speed, de ce que tu voudras,
17:59 eh bien, bizarrement, je suis... Je peux refaire une pièce 10 fois.
18:05 C'est en descendant quelques marches que l'on peut admirer le travail de Didier.
18:09 L'ensemble des horloges confectionnés orne le mur de sa salle à manger.
18:14 - 250 heures, 300 heures, une pendule comme celle-ci.
18:17 Et après, ça peut être des semaines de réglage.
18:21 La fabrication, c'est une chose, mais après, pour la rendre fiable, pour la faire tourner,
18:25 pour qu'elle fonctionne correctement, c'est toute autre chose.
18:28 Et lorsqu'on lui demande s'il serait prêt à vendre ses pendules, la réponse est claire.
18:33 - À supposer que j'en donne une à quelqu'un, il aurait beaucoup de mal à en profiter, quoi.
18:36 Tous les jours, je suis à bricoler dessus. Si c'est pas quelqu'un qui les a construits
18:40 ou si c'est pas quelqu'un qui est hyper motivé, la pendule, elle tournera jamais chez lui.
18:45 Pour étoffer sa collection, Didier ne s'interdit rien. Il rêve même de voir plus grand.
18:51 - D'une passion à une autre dans cette édition, intéressons-nous à présent à la photographie
18:57 et à la plongée sous-marine. Alliées, ces 2 activités, c'est le quotidien de Séphane,
19:02 le galet, ce Corse d'adoption, qui a gagné de nombreux prix récompensant ses photos.
19:08 Spécialiste des épaves, il plonge régulièrement sur le B-17,
19:12 un bombardier américain vestige de la Seconde Guerre mondiale.
19:16 Paul Claret et Lucas David ont rencontré cet amoureux de la mer, un reportage de Télé-Payser en Corse.
19:25 Dans l'eau, le temps se fige et Stéphane le galet, lui, fige le temps avec son appareil photo.
19:34 Ce passionné capture les trésors que lui offre la vie sous-marine Corse depuis maintenant plus de 20 ans.
19:40 - J'ai commencé à plonger, comme tout le monde, par un baptême, un 2e baptême, un 3e baptême.
19:44 Et puis après, on a l'impression d'être à l'aise et en fin de compte, pas du tout.
19:49 Donc j'ai fait mes formations à Bastia.
19:51 Quand j'ai commencé à plonger, tout de suite, il me fallait que j'ai un appareil photo,
19:53 parce que ce que je voyais sous l'eau, j'ai dit c'est pas possible, il faut le montrer aux gens.
19:57 Aujourd'hui, il plonge sur le B-17, un bombardier américain échoué en 1944 au pied de la citadelle de Calvi.
20:05 Une épave qu'il connaît par cœur et grâce à laquelle il a remporté le 1er prix du Festival international de l'image du monde sous-marin en Bretagne en 2021.
20:16 Une fois son matériel prêt, Stéphane se jette à l'eau et un nouveau monde s'offre à lui.
20:23 Un monde qu'il essaye de transmettre à un maximum de personnes à travers ses photos.
20:28 J'ai commencé très tôt à avoir un site internet où je mets mes photos, mes aventures, etc.
20:33 C'est un moyen de communication à la fois qui me permet, moi, de montrer mon travail et de le faire partager,
20:39 mais aussi de pouvoir montrer aux gens qu'on a beaucoup, beaucoup de choses, que la corse est très riche.
20:44 Moi, j'ai recensé à peu près une centaine d'épaves que j'ai faites en plongée, que j'ai photographiées.
20:48 Après avoir photographié des récifs et des épaves qui lui ont permis de réaliser deux bandes dessinées auto-éditées, Stéphane se lance aujourd'hui dans une nouvelle aventure.
20:59 J'étais très allergique à la plongée de nuit.
21:02 Et aujourd'hui, je suis avec mon ami Pierre-Jean et il m'a initié à la plongée à partir de la plage, dans 10 mètres d'eau.
21:07 Une fois par semaine, tous les deux, on part passer 81, 90 minutes sous l'eau dans 10 mètres d'eau et on fait une photo toutes les deux minutes.
21:15 Il y a des crevettes, des caramotes, des raies, du dentifrice. C'est un monde extraordinaire.
21:20 La puissance des photos de Stéphane Le Gallet permettent aussi de prendre conscience de la fragilité du milieu marin et de la nécessité de le protéger.
21:30 Chaque année, c'est environ 230 000 tonnes de déchets plastiques qui finissent leur course en Méditerranée.
21:38 Tout à fait autre chose que diriez vous de visiter la ville de Metz à travers une échappée temporelle.
21:44 Voilà l'expérience originale proposée par un jeune guide conférencier.
21:48 Le temps d'une balade, Florent Albany devient le maréchal de Belle-Île.
21:52 L'occasion de raconter et d'incarner l'histoire de la commune. Jonathan Vaucher pour Moselle TV.
21:59 Je ne suis moi-même même pas présenté.
22:01 Depuis quatre ans, les visites s'enchaînent presque toutes les semaines pour le maréchal de Belle-Île.
22:06 Gouverneur de Metz.
22:07 Cabotin, impatient de présenter Louis XV aux visiteurs et critique sur les bâtiments des siècles suivants.
22:13 L'ancien gouverneur des Trois-Évêchés est incarné par Florent en costume.
22:17 À la ville, ce ville-russien de 27 ans est médiateur culturel.
22:21 Tu as le costume, tu as la perruque, tu as en fait tout le...
22:24 Je me sens un petit peu envahi par ce personnage.
22:27 Ça m'aide vraiment à rentrer dedans et puis à rebondir avec un petit peu de punch à ce que disent les visiteurs.
22:33 Le guide conférencier s'est donc mis à son compte pour proposer des visites théâtralisées à l'époque de Metz la Royale.
22:39 Une ville dont il est tombé amoureux il y a huit ans en faisant des études en langues étrangères.
22:44 Depuis, son rêve est d'en faire son activité principale.
22:47 Le but du jeu pour moi c'est de faire plonger les visiteurs dans l'histoire.
22:52 Ce qui me plaît énormément aussi c'est forcément de sortir, enfin de faire marrer les gens forcément.
22:55 Donc c'est vraiment créer un moment de convivialité.
22:58 Et grâce à son histoire très riche, Metz inspire le guide pour de futures visites.
23:03 Ce serait intéressant je pense de voir l'autre vision, les autres enjeux de pouvoir.
23:07 Par exemple Metz qui appartient à l'Allemagne et incarné, je ne sais pas, peut-être un soldat allemand,
23:12 peut-être un personnage clé de cette époque-là.
23:15 Les visites organisées principalement la nuit trouvent un public de plus en plus nombreux.
23:19 C'est ludique pour les enfants, pour les adultes, on ne s'ennuie pas une minute.
23:22 Mais j'avoue que j'ai appris certains détails que je ne connaissais pas.
23:25 Portés par le jeu d'acteur de Florent, les visiteurs interagissent avec lui
23:29 et lorsque la visite de 90 minutes se termine, le guide rentre chez lui dans la peau de Bélisle,
23:34 se heurtant quelquefois au monde moderne.
23:37 - Merci, à la prochaine. - Bonne journée.
23:39 Rendez-vous sous terre pour terminer ce journal.
23:42 La rédaction de Télé-Grenoble nous emmène à la découverte obscure de la grotte de Chauranche.
23:48 Le site ouvert au public depuis 1967 accueille dans un décor naturel époustouflant plus de 100 000 visiteurs par an.
23:55 Un reportage de Lina Bradedine, regardez.
23:57 Symbole d'un territoire naturel exceptionnel, niché dans le cœur du massif du Vercors,
24:05 la grotte de Chauranche offre une expérience unique et authentique.
24:09 Nouvelle entrant dans la démarche des sites touristiques emblématiques de la région Auvergne-Rhône-Alpes,
24:14 ce lieu remarquable accueille plus de 100 000 visiteurs chaque année.
24:18 - En un mot, c'est grandiose et on se sent tout petit.
24:22 - La beauté du site avec les stalactites, les stalagmites et puis l'eau qui est vraiment très claire.
24:29 - Il y a une forme de dépaysement, le monde souterrain est un petit peu méconnu.
24:33 - On n'est pas très habitué, on rentre dans les grottes, on ne sait pas à quoi s'attendre,
24:39 peut-être une certaine forme d'aventure, un petit moment hors du temps.
24:43 De nombreux éléments la distinguent des autres grottes en France.
24:46 En plus de la taille de ces salles et de ces rivières miroitantes,
24:50 la grotte de Chauranche héberge le plus grand prédateur de l'univers souterrain, le protée,
24:56 qui évolue au milieu d'une splendide collection de stalactites fisculeuses.
25:00 - La grande particularité, ce sont ces stalactites, les décorations en pierre qui descendent du plafond.
25:08 C'est de la calcite, c'est très brillant, c'est très fin, quelques millimètres de diamètre, très long,
25:14 plus de 3 mètres, c'est extrêmement rare, c'est tout à fait unique en Europe d'en avoir un aussi grand nombre.
25:21 Et pour conserver ce joyau dans son écrin, l'un des défis pour les guides touristiques
25:25 est de sensibiliser les visiteurs à la préservation de ce milieu naturel.
25:30 - Les pierres, ça paraît solide, mais en fait c'est souvent très cristallin, fragile.
25:38 Si on les touche, si on n'aménage pas comme il faut, si on met trop de lumière, on va endommager ce lieu.
25:45 Et le site offre la possibilité d'autres découvertes à travers des activités
25:49 comme de la randonnée, de la spéléologie ou des expositions.
25:54 - Voilà, c'est la fin de cette édition. Merci d'avoir suivi ce Grand JT des Territoires.
25:58 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition. Au revoir à tous.
26:01 (Générique)