• l’année dernière
Lundi 22 mai 2023, SMART BOURSE reçoit Alexandre Baradez (Chef analyste, IG)

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Identifiez, analysez, planifiez, tradez votre rendez-vous avec IG.
00:05 Investissez avec les Turbo 24.
00:07 Mais d'abord, les enjeux techniques de marché et un état des lieux de la situation globale de marché
00:23 pour entamer cette semaine le plan de trading de Smart Bourse.
00:25 Comme chaque lundi avec les équipes d'IG, Alexandre Baradez est avec nous en plateau.
00:29 Bonjour Alexandre.
00:29 Bonjour Irwan.
00:30 Bienvenue. Quel est l'état d'esprit en ce début de semaine ?
00:33 Quand on regarde un peu les différents marchés globaux, actions, taux, crédits, devises, matières premières,
00:39 on a toujours le sentiment d'avoir des messages un peu différents d'un marché à l'autre.
00:42 Le seul message positif, j'allais dire, qui se distingue, c'est quand même plutôt celui des marchés actions aujourd'hui, Alexandre.
00:47 Oui, c'est ça. Et c'est vrai qu'on voit un thème, il y a une petite rotation quand même qui s'opère depuis quelques semaines maintenant.
00:52 On voit que les valeurs de croissance ont vraiment tiré à la hausse, mais est-ce que ça est juste au titre ou pas, on va en reparler.
00:57 Les cycliques sont plutôt calmes, des indices comme Dow Jones qui sont très sensibles aux cycliques,
01:01 on voit qu'ils sont plutôt sur cette phase de repli.
01:02 En Europe aussi, on est sur des zones, à la part le DAX qui accélère, sur des thématiques plus techniques que fondamentales,
01:07 mais il y a quand même un retour un peu en grâce de la croissance.
01:11 Le Nasdaq est au plus haut depuis un an, donc ça se détache.
01:14 Après, c'est vrai que si on regarde les matières premières, le pétrole est toujours vers les 70 dollars,
01:17 donc c'est une zone qui n'est pas, en parlant aussi au rachat de stocks stratégiques, etc., ça peut jouer un peu.
01:22 Mais il n'y a pas de signaux sur le cuivre, par exemple. Les matières premières liées à la partie industrielle,
01:27 la partie commerce mondiale, la partie dynamique macro ne sont pas au rendez-vous à ce stade,
01:32 soit dans les météo-industriels ou l'énergie.
01:34 - Alors ce n'est pas la dépression, mais ce n'est pas le signe d'une économie mondiale booming.
01:38 - C'est exactement ça. Et du coup, ça pose des questions sur les valeurs cycliques qui sont, certaines d'entre elles,
01:42 assez chères à ce stade, qui étaient beaucoup moins chères il y a quelques mois,
01:45 mais qui sont redevenues par rapport à des multiples relativement chères.
01:48 Et si on regarde la partie obligataire, là non plus, on ne voit pas de signaux.
01:51 On comprend bien les thèmes. Les taux très très courts américains sont très tendus,
01:54 évidemment liés aux questions de plafond de la dette.
01:56 Mais même s'ils vont garder des taux 2 ans qui sont un peu moins sensibles à ces questions-là,
02:00 ils se sont quand même redressés de près de 80 points de base en l'espace de deux semaines.
02:03 Et ce, après des chiffres d'inflation aux États-Unis qui montrent qu'on a une situation toujours collante.
02:08 Donc, qui a raison ou qui a tort ?
02:10 Est-ce que c'est marge obligataire que les taux soient un peu trop remontés,
02:14 alors qu'on commence à parler effectivement de la question de la pause de la Fed ou autre ?
02:18 C'est une possibilité ? Ou alors est-ce que le marché se dit qu'on aura peut-être une pause, mais une pause au quiche ?
02:22 Moi, j'aurais plutôt ce scénario-là à la tête de dire,
02:24 sauf à avoir des chiffres d'inflation qui seront publiés avant la prochaine réunion de la Fed,
02:28 à avoir une inflation au cœur qui s'étend d'un seul coup, et là on aura une pause classique.
02:32 Mais si on a une inflation au cœur qui est toujours dans la zone des 5 %,
02:34 je vois qu'une pause devrait intervenir quand même.
02:36 Mais ça ne pourra pas être une pause d'ovige, ça va être une pause au moins au quiche.
02:39 Et c'est peut-être ça, du coup, que le segment obligataire 2 ans, 1 an est en train de presser à ce stade.
02:44 Et du coup, on en revient à la partie des valeurs de croissance, qui, on sait, sont quand même sensibles à ces questions de taux.
02:49 Est-ce qu'elles ont été boostées par la question de stress sur la dette ?
02:52 C'est typiquement le sujet qui peut tirer ces valeurs-là.
02:54 Mais si on regarde effectivement l'aspect purement inflation et banque centrale en Europe,
02:58 hors de question d'une pause pour l'instant, donc, est-ce que le rallye ne va pas un peu vite sur la partie valeurs de croissance américaine ?
03:05 Bon, justement, attaquons avec le Nasdaq. Alors, c'est le grand comeback du Nasdaq.
03:08 Après, on le rappelle, un démarrage, un début d'année qui était un peu médiocre.
03:13 On a vu quand même une réactivation très forte des valeurs de croissance, des blue chips technologiques américaines,
03:18 depuis plusieurs semaines et plusieurs mois maintenant, au point que le Nasdaq 100 est en hausse de plus de 20 % maintenant,
03:23 par rapport aux points bas qu'on avait en fin d'année.
03:25 Oui, oui. Alors, c'est vrai que le Nasdaq 100, je ne vais pas dire que je suis surpris de le voir sur ce niveau-là.
03:29 Je ne suis pas très surpris de sa bonne tenue par rapport au fait que le gros du parcours sur les taux aux États-Unis ait été vu.
03:35 Donc, c'est tout à fait logique de considérer, ce qui est déjà le cas il y a plusieurs mois,
03:39 de considérer que les points bas qu'on a touchés l'année dernière seront des points bas efficaces et ils produisent toujours leurs effets.
03:44 En revanche, la partie à quelle vitesse doit-on revenir à le sommet, c'est là qu'effectivement, on doit argumenter,
03:52 parce qu'on voit quand même qu'il y a une grosse concentration de performance sur, et ce qu'on a déjà reconnu finalement par le passé,
03:56 sur les méga-cap en fait, pas seulement les larges, les méga-cap.
04:01 Et à nouveau, ça peut créer une phase un peu de distorsion où les très grosses font la tendance.
04:07 Alors, les très positifs, les optimistes diront mais tant mieux.
04:10 Et je partage aussi cet avis quand même de dire, ok, la profession, c'est les gros moteurs qui sont lancés,
04:14 et puis, attendant que l'économie a un peu mieux, et les moteurs larges et puis small partiront ensuite.
04:18 Donc, ça, c'est quand même la vision bullish, et je la partage, mais sur une horizon un peu plus lointain quand même.
04:22 La vision un peu plus prudente à court terme, c'est ce qu'on va décrire à l'instant,
04:26 c'est de considérer qu'il y a quand même des enjeux d'inflation qui ne sont pas encore réglés,
04:29 que même si la Fed faisait une pause, on naviguerait toujours à des taux à plus de 5%.
04:33 Et ça, ça génère toujours du rendement positif, fort, alternatif, donc l'alternative à court terme sera obligataire.
04:40 Et il me semble que ce n'est pas les bases qu'on a tout de suite pour aller chercher un sommet.
04:46 Et quand on regarde, le Nasdaq, ça va, il a positionné correctement.
04:49 Moi, je devrais bien retomber un petit peu sur la ligne qu'on voit en dessous, le Fibo qu'on a cassé,
04:52 qui est une vraie zone, très technique, à la fois zone Fibonacci, puis ensuite résistance, support, donc il y a une zone technique.
04:58 Je devrais bien retomber un peu sur cette zone quand même quelque temps.
05:01 Mais il y a la question de la performance de certaines valeurs individuelles.
05:04 Regardez, dans cet indice-là, vous avez les semi-conducteurs, pas toutes, mais certaines, Nvidia par exemple,
05:09 ça commence à ressembler à de l'exubérance quand même.
05:11 Ça a doublé, hein ?
05:12 Oui, il y a eu un déniment de 100 il y a 5 mois, on est à 300, donc c'est incroyable.
05:18 Donc c'est assez bluffant parce qu'il y a à la fois le fait que oui, la valeur a été survendue très probablement l'année dernière,
05:26 mais entre une survente et le fait de revenir à des niveaux qui sont plus adéquats avec des guidances ou autres,
05:31 là on part carrément d'une phase de stress intense à un niveau de presque d'euphorie désormais,
05:35 et toutes ne suivent pas.
05:36 Vous avez Intel ou autre qui n'ont pas tous la même trajectoire.
05:39 Et on sait qu'il y a encore des tensions, que les États-Unis sont à la question de semi.
05:41 Donc je prends un exemple comme ça, mais ça vaut quand même 700 milliards Nvidia, donc c'est plus une valeur anodine.
05:47 Et même dans les valeurs méga cap, les Microsoft et l'Apple, leur rallye est quand même particulièrement costaud.
05:52 Alors vous me direz, mais oui, mais les résultats sont au rendez-vous, ce qui est vrai.
05:56 Mais dans ces résultats, et là on peut aussi faire le reste de moi qui est cyclique,
06:00 moi je pense que certaines guidances, alors pas forcément T2, mais des guidances sur l'année,
06:05 certaines me semblent trop optimistes.
06:07 En termes de croissance ?
06:08 En termes de croissance, voilà, les vues maintenues sur l'ensemble de l'année, l'année c'est encore long.
06:13 Il y a des signaux côté US, où les indicateurs avancés, alors c'est de la soft data, on le sait très bien,
06:18 mais historiquement il y a des tracs ricord sur la soft data sur 40 ans,
06:20 quand vous avez des indicateurs avancés qui connaissent ce degré de ralentissement,
06:24 dans 100% des cas jusqu'à présent, c'était dans ce secteur de récession.
06:27 Donc si on est au devant d'une récession, il va y avoir une phase de ralentissement de l'économie qui va être plus costaume.
06:32 Ça ne peut que se voir sur les tâches d'entreprise.
06:34 Et donc à ce moment-là, les guidances peuvent être un peu optimistes à ce stade,
06:37 ne vont pas devoir être révisées peut-être au T2 par exemple,
06:40 et je pense que ce genre de valeurs seront dans le scope de certaines révisions un peu moins optimistes pour l'ensemble de l'année.
06:46 Même ces valeurs-là ne peuvent pas être totalement immunes à l'idée d'un ralentissement macroéconomique
06:51 qui pourrait se transformer en épisode récessif à un certain stade ?
06:55 Oui, même si c'est technique, même si c'est que 6 mois par exemple,
06:57 mais si vous avez une économie un peu stagnante ou autre, ça doit se ressentir comme dans ces boîtes-là,
07:01 elles font du service, elles font du hardware aussi,
07:04 mais un exemple aussi, est-ce que c'est un peu annoncé en tant que quelque chose ?
07:08 On voit qu'en Chine par exemple, les gros du cloud, Tencent ou autre,
07:11 sont en train de se crêper le chignon à tel point que les prix baissent de 40 à 60% dans le cloud.
07:16 Donc je ne dis pas que les États-Unis sont à un tel degré de concurrence entre boîtes,
07:20 mais il y a quand même de gros acteurs et la concurrence commence à jouer à plein.
07:23 Et donc là aussi, ça a été des gros moteurs pour ces valeurs-là.
07:26 Est-ce qu'il n'y a pas une période où l'économie va ralentir, où l'activité va être un peu moins soutenue,
07:29 et donc où la concurrence va rejouer un peu,
07:31 faisant de fait baisser un peu la capacité de pricing power de ces entreprises ?
07:36 Qu'est-ce qu'on peut dire de l'euro/dollar, du dollar notamment ?
07:40 Alors effectivement, il y a eu la grande baisse du dollar, hausse de l'euro,
07:45 on partait de sous la parité, il faut se souvenir, à l'automne dernier,
07:48 on est remonté jusqu'à 1,10, 60, 65 je crois d'ailleurs au début du mois de mai,
07:53 et puis depuis c'est vrai qu'il y a une forme de consolidation de ce mouvement.
07:56 Est-ce que c'est juste une consolidation Alexandre,
07:58 ou est-ce qu'il y a l'idée d'une tendance un peu différente, notamment sur le dollar ?
08:02 Là pour le coup, c'est à la laine ce qu'on faisait, on souhaitait cette consolidation.
08:06 C'est-à-dire qu'on était au-delà d'1,10, on disait c'est un peu trop rapide pour aller sur 1,15 tout de suite,
08:09 le dollar a quand même pas mal baissé,
08:10 et on voyait justement, et le raisonnement qu'on tenait il y a quelques semaines avec vous,
08:13 ça veut dire les taux, à l'époque on était à moins de 4% sur les taux courts,
08:16 notamment le 2 en mai, on disait ça va être un peu vite quand même, l'inflation reste collante, etc.
08:20 Donc on disait ce serait pas illogique dans ce schéma d'inflation qui est toujours un peu collante,
08:23 de message ok, toujours véhiculé par les membres de la FED,
08:25 de dire le dollar aurait du champ pour trouver quelques couleurs,
08:29 mais effectivement vous l'avez dit, appartenant à un phénomène de consolidation,
08:32 quand on parle de l'euro/dollar, donc à une grosse hausse de l'euro/dollar,
08:34 on consolide sous forme de vague un peu latéralement pendant quelques mois,
08:37 et après on croise une chemin aussi.
08:38 Donc moi c'est toujours du liche moyen terme,
08:40 je considère que le vol peut aller dans les zones de 1,15 d'abord,
08:43 il y a un veille fréquentable, que la situation géopolitique ou autre se détende plus fortement aussi,
08:47 mais sur l'aspect rythme, je vois ça comme une vague consolidante,
08:50 et donc qu'il ne faudrait pas jouer trop fortement non plus, ou trop longtemps.
08:53 Ce qui peut la booster encore un peu à la baisse, cette vague là,
08:56 donc faire grimper un peu le dollar, c'est typiquement les questions de plafond de la dette,
08:59 ce qui est paradoxal parce que ça touche les Etats-Unis,
09:00 mais pour autant le dollar va le refuser dans ce cas de figure là,
09:03 parce que les rendements progressent aussi du coup.
09:05 Donc voilà, je pense que c'est ça qui peut encore garder l'euro/dollar en ces zones sous 1,10,
09:09 la question plutôt risque off plafond de dette,
09:11 mais au-delà de ça, la Fed va faire une pause probablement avant la BCE,
09:14 pas forcément très longtemps avant, mais va quand même le faire.
09:17 Le gros du message au quiche de la Fed est quand même passé je pense,
09:20 donc moi je ne vois pas pourquoi l'euro retomberait à la parité ou autre,
09:22 il n'y a pas de logique à ça, il n'y aura pas de logique.
09:24 - On verra effectivement comment les choses se développent sur le front des négociations du plafond de la dette,
09:28 mais si tout le monde a en tête que le CNRJ c'est quand même une sortie sans défaut, sans strict, des Etats-Unis,
09:36 on peut avoir un phénomène de décompression lié à une sortie par le haut des négociations sur le plafond de la dette ?
09:44 - Oui déjà ça, premier phénomène, qu'il y aura forcément une solution à un moment donné,
09:47 on va passer à trois membres de la situation.
09:48 Le pire effectivement c'est quand même d'arriver au 1er juin...
09:50 - Alors on peut toujours reporter, on peut toujours repousser encore un peu plus loin le problème.
09:54 - On pense que la date butoir, c'est là que ça commence vraiment à grincer,
09:57 que les agences de notation aussi peuvent commencer à garder un peu tout ça,
10:00 donc c'est la phase un peu dangereuse, passer le 1er juin c'est la phase dangereuse.
10:03 Donc ça peut effectivement lifter l'euro/dollar jusque là,
10:05 mais comme ce sera réglé à un moment donné, le dollar ne peut plus monter ensuite,
10:10 parce que la Fed fera sa pause.
10:12 Alors est-ce que le message sera dovish ou au quiche accompagnant ?
10:14 Il sera un peu au quiche quand même je pense, mais pas de quoi ramener encore une fois le dollar.
10:18 - Le facteur Riscov sera un peu mis de côté.
10:20 - Donc le double phénomène, pique inflation aux Etats-Unis, Fed qui commence à plafonner,
10:25 et puis détente sur la question de la dette.
10:27 Après il n'y a pas beaucoup de facteurs de soutien au dollar purement fondamentaux.
10:30 - Quels sont les messages envoyés par les matières premières ?
10:32 Si on prend le pétrole comme actif emblématique du secteur des matières premières,
10:37 c'est ce qu'on disait, ce n'est pas la dépression totale
10:39 quand on regarde les prix des matières premières, industrielles ou énergétiques,
10:43 mais ce n'est pas non plus "booming".
10:45 - Non ce n'est pas "booming", mais là aussi c'est un phénomène qui s'est bien déroulé
10:47 par rapport à ce qu'on avait prévu il y a quelques temps.
10:49 On avait d'abord joué le gap sur le pétrole,
10:50 c'est-à-dire qu'il y avait ce gros gap qui s'était formé après la décision de la Russie,
10:53 et puis ensuite de l'OPEP, et OPEP+ qui faisait la prod.
10:56 Et on s'est dit voilà, il y a deux critères qui selon nous allaient faire retomber le pétrole
11:00 déjà sous les 80 et même probablement vers les 70.
11:03 Déjà ce gap, c'est un facteur purement technique,
11:05 mais le fait qu'il y ait ça, qu'il y ait une macro mondiale,
11:10 et Toto on va peut-être parler de la Chine ensemble,
11:12 la macro chinoise effectivement n'est pas "booming",
11:14 elle est le phénomène T1, mais au T2 on sent bien que ça pédale un peu dans la choucroute.
11:18 Donc ce phénomène-là, l'aspect que l'industrie ne lifte pas les cours des matières premières,
11:23 et ensuite l'aspect qui était que les Etats-Unis voulaient des niveaux proches des 70 dollars
11:27 pour refaire les stocks stratégiques.
11:28 Donc c'est nos trois arguments qu'on déployait il y a quelques semaines pour dire
11:30 "attention, il y a plutôt un risque de voir les 70 que de voir les 100 dollars".
11:33 On y est, on est même passé un peu en dessous,
11:35 donc on redevient à nouveau neutre sur la partie pétrole,
11:38 parce que je ne vois pas de raison pour que ça s'effondre complètement.
11:40 Désormais avec les achats stratégiques, c'est un petit signal envoyé,
11:44 c'est des livraisons je crois en août, il faut que les appels d'offres se terminent,
11:48 c'est des process qui ne sont pas hyper rapides,
11:50 mais c'est quand même un petit signal pris envoyé je trouve,
11:52 sachant que l'administration américaine, enfin les Etats-Unis ne paieront pas le pétrole à 70 non plus.
11:57 Mais il y a quand même ce facteur on va dire.
11:58 - Oui, il y a un acheteur en soutien.
12:00 - Il y a un acheteur qui rentre.
12:01 Ensuite, l'économie mondiale va être un peu flat là pendant quelque temps,
12:07 donc pour moi c'est un scénario où il n'y a pas de quoi retomber à 50 dollars,
12:09 il n'y a pas de quoi monter à 100 dollars, donc un peu cette zone milieu terrain.
12:12 Mais il y a quand même un risque qu'il faudrait surveiller quand même.
12:15 Moi je serais bullish si vous voulez, je donne mes niveaux.
12:16 Bullish à partir de 76 dollars, c'est-à-dire l'ancienne zone de formation du gap,
12:19 on est passé au-dessus, on passe en dessous,
12:21 on reviendra sur des moyennes de prix 50 et 100 jours,
12:23 donc au-delà de 76 dollars, on redevient bullish sur l'aspect un peu bottom comme ça du pétrole,
12:27 on jouera très progressivement à la sortie de ce bottom par le haut.
12:30 Mais tant qu'on n'y est pas, pour l'instant il n'y a pas de call sur le pétrole
12:33 et il y a toujours une observation un peu prudente même à ce stade,
12:36 parce que macro-chine, parce que risque plafond de la dette,
12:40 parce que inflation toujours collante, dollars qui ne faiblisent pas.
12:44 Donc pour moi il y a toujours un risque d'avoir un petit peu de faiblesse 70.
12:48 Je ne suis pas baissier, mais je pense qu'il y a quelques arguments
12:50 pour rester quand même à 70 quelque temps.
12:53 Ce qui pour des pays consommateurs est plutôt un prix acceptable.
12:57 Merci beaucoup Alexandre, Alexandre Baradez,
12:59 les équipes d'IG avec nous chaque lundi pour le plan de trading de Smart Bourse à 12h30.
13:03 Identifier.
13:04 Analyser.
13:05 Planifier.
13:06 Trader.
13:07 Votre rendez-vous avec IG.
13:09 Investissez avec les Turbo 24.

Recommandations